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Roger Vrigny

Extraits

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Littérature française (poches)

Sentiments distingués

Témoignage d'un homme en quête des moments essentiels de sa vie, Sentiments distingués nous plonge au cœur de l'expérience intime d'une génération - celle qui eut vingt ans en 40 et découvrit la réalité du monde en même temps que la guerre et la défaite. Tableau d'une époque, c'est aussi une inoubliable galerie de portraits : un père fantaisiste et volage, une mère courageuse et passionnée qui sauve les siens de la faillite. Un fils, élève des oratoriens, en proie à ses désirs, à l'amour, fou de théâtre et de littérature. Roger Vrigny nous donne avec Sentiments distingués " le roman vrai " d'une jeunesse où chacun peut se reconnaître.

10/1984

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Littérature française (poches)

La nuit de Mougins

Un soir d'été, Olivier, le narrateur, et sa femme Denise sont installés sur la terrasse de leur maison à Mougins, en compagnie de quelques intimes, Robert, Georges et surtout Védrennes, un comédien. Celui-ci raconte dans quelles circonstances il vient d'être amené à assister à l'agonie de son père dont il était séparé depuis plusieurs années et qu'il a retrouvé, seul, à l'hôpital de Strasbourg. Un trou se creuse aussitôt dans la nuit chaude, révélant une première perspective : le récit de ces trois jours passés au chevet du mourant, avec qui Védrennes est tenté de s'identifier, confronté tour à tour aux souvenirs de son enfance heureuse, puis au présent qu'il est en train de vivre : une rencontre avec un jeune garçon, surnommé Arken, aussi fuyant et mystérieux que cette Candie, découverte et aimée, au hasard d'une excursion sur les bords du Rhin. Mais après avoir ouvert ces brèches successives dans le temps, l'auteur nous ramène à la surface : la nuit de Mougins, séparée de toutes les autres nuits du monde, évoluant avec une majestueuse sérénité vers son terme, nourrie du chant des cigales et du parfum des fleurs, et peuplée d'ombres attentives qui sont devenues, elles aussi, des souvenirs. A plusieurs reprises ainsi, Roger Vrigny réussit à opérer, grâce à de savantes métamorphoses de plans, une sorte de trajet entre la vie et la mort. Petit à petit, nous entrons dans un univers sans retour possible. Nous sommes pris. Nous sommes doucement, douloureusement envoûtés. Il y a dans ce roman très plein, malgré la fluidité de l'écriture, une maîtrise poétique rappelant parfois Gérard de Nerval. Le volume refermé, peut commencer le véritable itinéraire mental auquel a voulu nous convier l'auteur : celui d'un homme qui a peut-être inventé sa vie pour en mieux connaître la réalité désespérée.

04/1974

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Littérature française (poches)

Un Ange passe

Une bombe explose dans la cour d'un ministère. Une autre sème la panique et la mort au milieu d'une réception mondaine. Une troisième explosion se produit pendant un dîner de gala à la campagne .La quatrième cible, enfin, est une centrale thermique. Chaque fois, on a vu un mystérieux jeune homme blond. C'est Tröll, l'ange qui passe - déclarant dans un défi joyeux : " Je ne détruis rien, j'efface. "

03/1984

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Littérature française

Accidents de parcours / amour / une tâche sur la vitre

Rien de plus périlleux qu'un voyage en apparence sans histoires, comme celui que doit faire Martin, le narrateur, en compagnie du jeune Christophe. Partant de Paris, à la veille de Pâques, ils se rendent en Picardie dans une maison de vacances où les attend Gustave, le père du garçon. Une série de contretemps ne tarde pas à donner au parcours une allure inquiétante. Après les embouteillages de la capitale, c'est une panne de moteur, une réparation de fortune, puis l'imbroglio de la banlieue où le conducteur perd le sens de l'orientation, enfin, dans la campagne, une route déserte qui traverse des villages curieusement vides et sans lumières. Où sommes-nous ? A quelle époque ? Quel est le sens de cet étrange voyage dans le temps dont l'accident final nous révélera la destination ? Dans ce récit envoûtant, il ne faut pas se laisser prendre à l'apparent réalisme de la narration. Roger Vrigny, sans jamais cesser d'être clair, nous conduit au coeur d'un mystère essentiel, celui que nous portons en nous.

04/1985

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Littérature française (poches)

Le bonhomme d'Ampère

" Assis devant le bureau, le voyageur regarde la feuille où il a dessiné le petit bonhomme qui lui rappelle le souvenir d'une expérience de physique. Une tête deux bras, deux jambes et le fil électrique passant au milieu du corps. Il a également ajouté une flèche pour indiquer le sens du courant et inscrit dessous : la vie. Ce qui paraît d'un symbolisme élémentaire. Chacun de nous est traversé par le courant de la vie mais le bonhomme d'Ampère n'est pas monsieur tout le monde pour le voyageur. Il a la figure du destin, il représente un certain genre d'individu celui qui sait où il va, ne se trompe jamais de direction dans l'existence. Alors que d'autres, à cause d'un défaut de constitution, un manque d'esprit, de volonté ou pour Dieu sait quelle raison, échappent à cette force et se trouvent toujours en dehors du courant. "

01/1991

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Littérature française

Pourquoi cette joie?(pages de journal)

«Les pages qui suivent sont extraites de cahiers de notes, échelonnées de 1946 à 1963, avec des interruptions de plusieurs années... On s'expose à bien des risques avec une publication de cette sorte, le moins grave étant de se montrer dans le plus simple appareil à des gens pour qui le déguisement est une seconde nature et la première des politesses. Pourtant, malgré mon sens du ridicule et le souci du qu'en-dira-t-on, je n'ai voulu retenir de ces cahiers que les passages intimes, disons ceux où on se sent le plus démuni, le moins recommandable. En relisant ces pages mises bout à bout, j'ai eu le sentiment qu'elles ne ressemblaient pas à un journal. Elles racontaient une histoire, une histoire vraie sans doute, mais qui ne l'était plus de la même façon à partir du moment où quelqu'un avait pris la peine de l'écrire.» Roger Vrigny.

02/1974

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Littérature française

La vie brève

"- Quel est le sujet de votre roman ?- Je le cherche. - On a dit que le personnage principal vous ressemblait. - Il ressemble à tout le monde. - De quoi vous êtes-vous servi pour le décrire ?- De mon imagination. - Avez-vous utilisé des éléments personnels ?- Tout ce que j'imagine m'est personnel. - Je veux parler de votre vie. - Ma vie aussi est personnelle. - Votre roman en fait-il partie ?- Je ne comprends pas la question. - Retrouve-t-on votre vie dans le livre ?- Je ne comprends toujours pas. - Je vous demande si votre vie vous a inspiré, quand vous avez écrit ce livre. - Ce sont les livres qui inspirent la vie et non le contraire. - Merci. Terminé".

03/1972

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Littérature française

Arban

Arban, à 23 ans, au seuil de la carrière, se présente comme un produit acceptable pour la société. A cause de la guerre il n'a pas été soldat. Il a choisi un métier, celui de son père, industriel. Il a condamné son célibat depuis les dernières vacances, où il a rencontré une jeune fille, Louise, avec quelque idée de derrière la tête. Alors ? Tout est normal ? Quel est le grain de sable qui coince la machine, qui enraye le mécanisme ? Ce grain de sable s'appelle Francis. C'est un garçon de quinze ans vers lequel un sentiment assez inexplicable entraîne Arban. Arban essaye de comprendre. Il demande de l'aide. Mais qui peut l'aider ? Dans la vie de chaque jour, les mots que l'on emploie ou les gestes que l'on fait sont incapables d'exprimer la réalité. Il cherche des frères et ne trouve que des comparses. En particulier son ami Singleteers, à qui il se confie et dont il ne tire que des conseils trop raisonnables pour être suivis. De même l'abbé Charmoy, son ancien directeur, ne soupçonne en rien la vraie nature du problème qui l'agite. L'abbé défend la religion comme s'il s'agissait de son pain quotidien, la morale, parce que c'est son métier, l'existence en homme déjà vieux qui n'a plus rien à perdre. Arban quittera Louise. Francis disparaît. Arban reste seul. Mais grâce à l'irruption dans sa vie d'un sentiment qui n'a pas trouvé sa place parmi ses autres sentiments, il a découvert la différence qu'il y a entre les faux semblants et la réalité, la liberté et le conformisme.

05/1954

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Littérature française

BARBEGAL

Barbegal est le nom d'un château de Provence où le narrateur, Julien Charmeret, qui écrit des contes d'enfants, est venu se reposer pendant la quinzaine de Pâques. Il partage la vie des propriétaires du domaine et les activités d'une colonie de vacances qui campe dans le parc. Il se lie d'amitié avec Antoine, un garçon de treize ans, d'allure secrète, qui incarne à ses yeux le héros de son prochain livre. Antoine rêve de partir explorer une tour mystérieuse que l'on aperçoit, perdue au milieu des rizières. Quand le chef de la colonie demande à Julien Charmeret d'improviser, chaque soir, à la veillée, un récit d'aventures, celui-ci choisit d'inventer le voyage d'Antoine et il en imagine à mesure les épisodes. Dès lors, le château de Barbegal se transforme. Le décor, les personnages se mettent à vivre d'une double réalité, celle de tous les jours et celle, fabuleuse, du conte, mais au delà de la fantastique équipée d'Anloine, c'est un autre itinéraire que nous suivons, le propre drame du narrateur, et le nôtre, son inquiétude quand il verra l'enfant peu à peu gagné par l'atmosphère insolite de ces vacances et que lui-même ne pourra plus discerner clairement ce qui appartient à la fiction et à la vérité. Cette vérité, seul Antoine aura le privilège de la découvrir. Un soir, il partira pour tenter l'aventure et, comme tous les héros de légendes, il atteindra à ce monde merveilleux dont personne ne saura jamais nous dire quel chemin y conduit.

10/1958

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Littérature française

Fin de journée

S'il ne trouve pas l'argent nécessaire à payer son échéance du lendemain, Albert Raynal, un industriel de cinquante ans, sera acculé à la faillite. Le récit, divisé en cinq chapitres (comme une tragédie l'est en cinq actes, et la rigueur de la composition accentue le rapprochement), retrace les différentes démarches que tente d'accomplir Raynal pour se sauver. Au cours de sa quête sans espoir, par-delà la faillite de son affaire, c'est celle de sa vie qu'il découvre peu à peu. A la fin de cette journée, dont il aura épuisé l'illusion, Raynal reçoit de sa femme la révélation que l'amour aurait pu être, pour lui, le salut. Roger Vrigny use ici d'une écriture dépouillée qui nous impose sa vision et, dans l'analyse d'une détresse particulière, nous suggère la vérité tragique de tout destin.

03/1968

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Littérature française

Aimer Roger

Il ne faut pas aimer Roger. Il faut fuir Roger, il faut regarder Roger de loin, il faut passer son chemin quand Roger s'approche. Sinon, vous êtes foutues, mesdemoiselles, comme Jane va vous le prouver. Elle sait de quoi elle parle : elle a bien cru qu'elle l'aimerait toujours.

03/2010

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Faïence, porcelaine, terre cui

Roger Capron

Réédition largement augmentée de l'édition de 2003, cette monographie richement illustrée revient sur le parcours de Roger Capron (1922-2006), seul céramiste français de son époque qui ait à la fois accompli une importante oeuvre artistique et fondé une entreprise individuelle de premier plan. Après avoir suivi l'enseignement du décorateur René Gabriel, Capron crée en 1946 avec Robert Picault l'atelier de céramique Callis à Vallauris participant à la renaissance de la céramique, faisant du beau à la portée de tous. Apparaissent à cette époque les formes et représentations emblématiques de son travail : branchages, personnages stylisés, soleils et motifs géométriques. En 1952, il rachète une poterie désaffectée et commence son aventure industrielle en fabriquant carreaux émaillés, mobilier d'appoint et panneaux décoratifs. A la fin des années 50, la commande d'une fresque de 300 m2 pour la gare maritime de Cannes lui fait découvrir la céramique architecturale qu'il mettra en oeuvre dans d'autres productions telles que la piste de danse en grès de l'hôtel Byblos de Saint Tropez. Enfin dans les années 80, Capron aborde un travail nouveau avec des pièces uniques proches de la sculpture. Basée sur le texte original de Pierre Staudenmeyer, cette version est enrichie par des des focus thématiques et un entretien exclusif entre Jacotte Capron, veuve de l'artiste, et Flavien Gaillard, spécialiste des arts décoratifs du XXe siècle, ainsi que par un répertoire de formes enrichi vient compléter la monographie.

06/2023

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Théâtre

Roger Planchon

Roger Planchon aimait dialoguer, avec les lycéens et les étudiants, avec les critiques, les militants politiques et syndicaux, les spectateurs convaincus ou sceptiques. II saluait, sortait de scène, confiait son costume et son linge pour la maintenance nocturne à Antoinette, son habilleuse, et il rejoignait dans la salle les spectateurs qui s'attardaient pour causer. De ces échanges, il attendait beaucoup. II n'espérait pas retourner les hostiles et les réticents, tout au plus les amener à approcher, à respecter une recherche, un travail, son travail d'auteur, par exemple, qui lui tenait à coeur plus encore que ses mises en scène. Il espérait surtout comprendre pourquoi un récit dramatique et scénique manquait d'évidence, ne s'imposait pas comme il l'avait rêvé. Les seize textes réunis ici sont les fragments de ces dialogues, extraits de cinquante années d'archives du fonds Planchon de la BnF/Arts du spectacle. A tous les spectateurs qui n'ont jamais fait et ne feront jamais l'expérience vivante de l'art de Roger Planchon acteur, metteur en scène, ces textes apportent un précieux témoignage sur l'évolution de sa pratique de la mise en scène, de la jeune compagnie de 1949 au petit théâtre d'essai de la Comédie à Lyon en 1952, puis au Théâtre de la Cité de Villeurbanne en 1957, enfin au TNP de 1972 à 2002.

11/2016

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Critique littéraire

Roger (Nimier)

Le 28 septembre 1962, l’écrivain et éditeur Roger Nimier se tue dans un accident de voiture. La littérature porte le deuil. Le panache, l’intelligence et le style également. En cinq romans, plusieurs essais, de nombreux articles de presse et des scénarios de films, Roger Nimier a donné le rythme à la vie littéraire des années 1950 et bousculé les habitudes d’une époque sous l’emprise de Sartre et de l’Existentialisme. Présenté comme le chef de file de l’éphémère mouvement des Hussards, Roger Nimier dépassait largement ce cadre trop étroit pour son talent. Il s’inscrivait dans le sillage désenchanté et ironique de Stendhal. Une lignée désinvolte et talentueuse qui n’a pas connu de descendants depuis. Massin fut le directeur artistique de Gallimard pendant plus de vingt ans. Son bureau jouxtait celui de Nimier. Partageant une même insolence, les deux hommes sont devenus complices. Aujourd’hui, pour célébrer le cinquantenaire du décès de Nimier, Massin a composé un recueil rassemblant les dessins, les notes, les télégrammes rédigés par son ami durant leurs nombreuses réunions chez Gallimard. On y découvre l’esprit frondeur et acerbe de Nimier, caricaturant les écrivains de l’époque, inventant des fausses couvertures ou des bandeaux de promotion grinçants pour les nouveautés. Le livre se clôture sur une session photos inédite, réalisée peu de temps avant l’accident. Émouvant, drôle, talentueux… Un hommage qui ressemble à Nimier.

09/2012

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Critique littéraire

Alfred de Vigny

A vingt-quatre ans. Alfred de Vigny, séduisant romantique lié au premier Cénacle, ami intime des frères Hugo et Deschamps, s'enflamme pour la cause des Grecs, et écrit Héléna. Renonçant à une carrière décevante dans l'année., qui lui inspirera Servitude et grandeur militaires, Vigny publie son premier recueil de poèmes. Mais l'immense succès de son roman historique Cinq- ; Dais, puis celui de sa pièce de théâtre Chatterton, occultent son œuvre de poète et de traducteur ; ce dont il souffrira. Cet aristocrate, considéré comme un monarchiste proche de Louis-Napoléon Bonaparte, fréquenta pourtant le milieu éclairé anglais et fut attiré par le saint-simonisme. Accusé par Sainte-Beuve de vivre dans une " tour d'ivoire " - peut-être son domaine du Maine-Giraud en Charcute - Vigny s'érigea en ardent lecteur et défenseur de ses contemporains dont Baudelaire. et assista. en dépit de sa maladie, à de nombreuses séances à l'Académie Française. A partir de documents nouveaux et de nombreux extraits de lettres, Jean-Pierre Lassalle raconte avec brio la vie tourmentée de ce poète qui fut inspiré par de nombreuses muses dont Delphine Gay, Marie d'Agoult. Marie Dorval. Virginie Ancelot et Augusta Froustey.

04/2010

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Critique littéraire

Alfred de Vigny

Sous ses airs de paysan bourguignon, Albert Thibaudet, chroniqueur à la NRF pendant un quart de siècle est l'un des plus grands et savoureux critiques de l'entre-deux-guerres. Sous sa plume d'amateur gourmand, la littérature est un banquet joyeux, une géographie solaire, un corps sensuel. Thibaudet flâne à travers les siècles, enjambe les disciplines, rejette l'esprit de sérieux. La limpidité de son style, sa connaissance familière des écrivains et des textes font de lui l'enchanteur de l'histoire littéraire. "Ce silence d'abord subi, il trouva des raisons de le goûter, à mesure qu'il ressentait avec plus d'impatience les bruits de vanité, de réclame et de vide où son siècle le faisait vivre."

03/2018

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Littérature érotique et sentim

Moi, Roger S...

Automne 1915. Les soldats français doivent enlever à la baïonnette le Bois des Corbeaux. La moitié du bataillon est anéantie. Le lendemain, Roger S. franchit les lignes ennemies pour ramener le corps de son camarade. Il est fait prisonnier par les Allemands. Printemps 1936. Après la victoire du Front Populaire, Blum présente le gouvernement à l'Elysée. Roger S. est ministre de l'Intérieur. Il doit intervenir sur tous les fronts, frapper les groupes extrémistes, négocier avec le patronat et les ouvriers. On dit qu'il est le vrai chef de l'exécutif. Automne 1936. Depuis l'été, la presse d'extrême droite (les communistes sont curieusement silencieux) accuse Roger S. de trahison. La calomnie le conduit à l'irréversible. Dieu pardonne-t-il à ceux qui quittent volontairement la vie ?

04/2007

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Littérature française (poches)

Paulette et Roger

En novembre 1943, le narrateur est parachuté sur la France occupée, du côté de Vauzelles, dans le Morvan. Circonstances singulières : il a l'air d'avoir douze ou treize ans, mais, en réalité, il ne naîtra que cinq ans plus tard ! Qui n'a rêvé de savoir ce qui s'est passé avant lui, et de quelle histoire d'amour il est issu ? Ce rêve, la magie du roman permet ici à l'auteur de L'Enfant léopard (prix Renaudot 1999) de le réaliser. Il va assister au mariage de Paulette, veuve, neuf enfants, et de Roger, Martiniquais de Tarbes, de sept ans son cadet. Il va trembler pour ce " P'pa " lancé dans l'aventure de la Résistance. Et ce garçon en culottes courtes va nous montrer l'Occupation et la guerre comme nous ne les avons jamais vues... En lisant Daniel Picouly, on se dit que cet homme-là a le soleil sous la plume parce qu'il l'a dans l'âme. Paulette et Roger est un roman de grand air et de grande tendresse, ébouriffé et bienheureux.

02/2003

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Critique littéraire

Pour Roger Laporte

Pour Roger Laporte ne constitue pas à proprement parler un hommage, l'hommage étant un genre que Roger Laporte n'aimait guère. Il ne rassemble pas davantage des études savantes ou universitaires. Plus simplement, des amis qui furent les siens, des lecteurs que son œuvre s'est acquis, témoignent ensemble ici d'elle et de lui. De lui, c'est-à-dire de ce que la personne de Roger Laporte eut d'énigmatique et d'austère, tout entière consacrée à l'œuvre - possible-impossible - à écrire. Et de cette œuvre justement, qui n'a peut-être pas été lue aussitôt et autant qu'elle le méritait, mais qui ne cesse pas depuis de représenter la possibilité d'une littérature " biographique " comme se confondant avec l'existence même. En tant que telle, l'une des œuvres " modernes " par excellence de notre époque. François Dominique a rassemblé dans ce volume les textes de Marcel Cohen, Alain Coulange, Michel Deguy, Jacques Derrida, Yves Frémon, Liliane Giraudon, Frédéric-Yves Jeannet, Pierre Madaule, Bernard Noël, Michel Surya, Alain Veinstein, Jean-Jacques Viton.

04/2006

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Autres éditeurs (P à T)

Roger sans coquille

Roger est différent, complètement différent des autres escargots. Il aime la vitesse, ne bave pas, mais surtout, il déteste sa coquille déformée qui lui vaut les moqueries de ses camarades. Dans son village, à Escargot Land, on ne l'accepte pas comme il est. Un jour, lassé des jugements incessants, il quitte son village avec Jean-Pierre, son grand-père adoré. Roger va-t-il enfin réussir à trouver qui il est vraiment ?

01/2023

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Littérature étrangère

Ce que pensait roger

Dans le décor anonyme d'une petite ville universitaire de la Nouvelle-Angleterre, Roger Lambert, ex-ministre du culte et professeur de théologie, vit tiraillé entre le scepticisme et le démon de midi. Autour de ce pêcheur d'âmes devenu, comme le révérend Marshfield d'Un mois de dimanches, simple pêcheur, gravitent Edna, sa seconde épouse, Verna, son équivoque demi-nièce, et Dale Kohler, un jeune chercheur féru d'informatique et de religion. Quatre personnages en quête d'une identité qu'en marge des sentiers battus ils cherchent dans l'assouvissement de leurs fantasmes et les plaisirs de la chair. En filigrane le tableau très impressionniste de l'Amérique nonchalante et blasée au crépuscule de l'ère Reagan, dont l'auteur observe et souligne avec réalisme et sans concession, mais aussi avec détachement, les conflits et les paradoxes, l'envers du rêve américain. Ce douzième roman illustre avec éclat la mission que John Updike assigne à l'écrivain contemporain : "penser grand", dépoussiérer le roman en renouvelant ses sources d'inspiration. Sur la trame de la tragi-comédie bourgeoise se greffe une interrogation d'ordre essentiel et existentiel sur la naissance de l'univers, les origines de la vie et le devenir de l'homme. Aux antipodes du roman académique ou expérimental des années 60 et 70, en marge des niches et chapelles littéraires, ni livre-miroir ni livre-masque, Ce que pensait Roger est un roman à tiroirs et à facettes multiples dont la double optique à la fois macro- et microcosmique offre, selon l'ambition de son auteur, "une fenêtre ouverte sur l'univers et la vie". John Updike réussit brillamment la synthèse entre le profane et le sacré, le sexe et la religion, "les deux formes suprêmes de résistance à la peur de la mort".

02/1988

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Critique littéraire

Lettres à Roger Blin

Dans cet ouvrage sont rassemblées les lettres que Jean Genet a adressées à Roger Blin, le metteur en scène des Paravents, créés le 21 avril l 1966 au Théâtre de France par la troupe de Jean-Louis Barrault et de Madeleine Renaud. Elles se rapportent toutes à la pièce de Genet et sont complétées par des notes que l'auteur a prises au jour le jour.

08/1966

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Critique littéraire

Roger Peyrefitte, le sulfureux

Plus de 60 ans après ses débuts fracassants sur la scène littéraire, Roger Peyrefitte reste considéré comme un auteur sulfureux. Il est grand temps, dix ans après sa disparition, de porter un jugement plus serein sur un homme et une oeuvre qui ont profondément marqué leur époque. Intime de Montherlant, il a fréquenté Cocteau, Morand, Jouhandeau, Mauriac, et a été un acteur de premier plan d'un demi-siècle de vie littéraire. Styliste étincelant doublé d'un observateur privilégié des milieux les plus divers, il a dépeint la société de son temps dans une fresque inoubliable. Ecrivain engagé, il a été de tous les combats pour la libération des moeurs, contribuant à faire souffler sur la France d'après-guerre un grand vent de liberté. Figure du Tout-Paris, enviée pour ses succès mondains et ses amitiés dans le show-business, de Thierry le Luron et Yves Mourousi à Amanda Lear et Sylvie Vartan, il a longtemps incarné, aux yeux du grand public, l'image bien française du grand écrivain. Nul doute que Roger Peyrefitte, qui fut tout cela et bien d'autres choses encore, intéressera les esprits libres et les amoureux de la langue française.

06/2011

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Littérature française

Mr Roger et moi

Elle se nomme Hélène, mais se fait appeler Joe parce qu'elle veut vivre en garçon comme lady Oscar, son héroïne de dessins animés préférée, capitaine de la garde rapprochée de Marie-Antoinette. Comme elle, elle aimerait vivre à une autre époque et réaliser de grands exploits, car elle a l'âme romantique et un imaginaire avide de grands drames. Hélène a trois soeurs, un père très occupé à être malheureux et une mère compréhensive mais un tantinet rigide. Tous les jours, elle distribue vaillamment les journaux et travaille le soir dans la salle de bingo du quartier. Elle vit dans un quartier populaire peuplé de gens hauts en couleur, dont le plus attachant est sans nul doute son nouveau voisin, Mr Roger, un vieil homme qui rêve de mourir. Il passe ses journées à boire de la bière et à jurer comme un charretier, et tout le quartier se moque de ce vieux grincheux. Hélène ne veut pas faire comme tout le monde et entreprend de l'apprivoiser... Ils développent petit à petit une amitié indéfectible.

03/2014

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BD tout public

Le carnet de Roger

Automne 1939, près de Nantes. Roger, maraîcher de 27 ans, reçoit son ordre de mobilisation. Il laisse derrière lui sa fiancée, Suzanne. Huit mois plus tard, il est arrêté par les Allemands dans les Ardennes. Hiver 2002, à Nantes, Florent découvre au grenier le carnet de prisonnier de son grand-père Roger, qui vient juste de mourir... Il décide de partir sur les traces du passé, le carnet à la main. Un témoignage rare, émouvant, sur un épisode méconnu de l'Histoire : la déportation des prisonniers de guerre français dans des camps de travail.

10/2011

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Littérature française (poches)

Lettres à Roger Nimier

Jacques Chardonne, parrain des "hussards", et Roger Nimier,son plus flamboyant représentant, sont ici comme les deux rois tête-bêche d'une carte à jouer. Ces Lettres, caustiques, lyriques, attendries, toujours brillantes, Roger Nimier ne put les lire qu'après leur publication en volume. Jacques Chardonne n'y épargne pas ses contemporains ; Gide, Montherlant et Max Jacob font les frais de son humour dévastateur. Il ne fait pas seulement œuvre de pamphlétaire ou de chroniqueur : ce styliste cherche aussi comment vivre, ce rieur cruel saisit aussi des instants de grâce. A déguster comme un verre de Cognac.

09/2011

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Sculpture

Patrick Roger. Sculptures II

Patrick Roger est un artiste sculpteur chocolatier, meilleur ouvrier de France consacré en 2000. En dehors des sentiers battus, il s'exerce à transformer la matière chocolat en sculptures qui deviennent bronze ou aluminium, marbre ou béton, miniature ou gigantesque... L'artiste sculpte avec passion, pour raconter, questionner, ou encore dénoncer des sujets qui lui tiennent à coeur (les migrants). Patrick Roger s'inspire de son entourage (les sculptures Céleste, Camille, Mathilde par exemple), de la nature (les oeuvres Dendrologie, lune, Islande), de célébrités fascinantes (Annie Lennox, Michael Jackson), ou autres thématiques telles que la série des 25 savons dont la matière fascine l'artiste. Cet ouvrage s'inscrit dans la continuité du premier répertoire des oeuvres de Patrick Roger, paru en 2018. 177 nouvelles créations y sont présentées, accompagnées chacune de leur description précise, d'images spectaculaires, sublimant les matières et compilant un travail d'artiste. Un carnet d'inspirations contemporaines et une reproduction de son carnet de croquis viennent compléter le répertoire d'oeuvres permettant au lecteur de se plonger dans l'univers du sculpteur.

10/2022

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Littérature française

Roger-pris-dans-la-terre

Le thème de cet ouvrage cinglant est en apparence incongru : un paysan, peu à peu, se sent gagné par la terre, comme s'il devenait un personnage de terre. Cette obsession handicapante l'amène à chercher toutes les thérapies possibles pour enrayer son mal : la médecine conventionnelle, les guérisseurs, la psychanalyse... sans résultat. Son intuition, en vue de guérir, est qu'il conviendrait de tuer la terre, pour s'en débarrasser enfin et retrouver un corps normal, le formidable corps normal, celui qui ne souffre de rien. Cette fable, au-delà de la métaphore de l'enracinement, se corrèle pour l'occasion à une réalité très contemporaine, l'accroissement des maladies nouvelles nées des dégradations de l'environnement. Elle devient une forme d'avertissement, un élément du combat écologique contemporain. "Roger-pris-dans-la-terre : un paysan qui s'adonne à l'agronomie de pointe mais aussi un proscrit dans sa condition de glaise", dit Frank Smith dans sa préface. A rebours du roman agrarien, celui, pétri de régression, de "la terre qui ne ment pas", ce court récit met en scène un désastre environnemental, incarné celui-ci, vécu comme une plaie vivante.

09/2017

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Poches Littérature internation

La vie de Roger Fry

C'est en 1910 que Virginia Woolf rencontra Roger Fry pour la première fois. Leurs liens amicaux, intellectuels et même familiaux furent dès lors très étroits. Au cours d'une de leurs conversations, Roger Fry avait lui-même suggéré à son amie qu'elle donne l'illustration de ses théories sur l'art du biographe en dressant son portrait littéraire. Ainsi, dans une oeuvre de maturité qui navigue entre la biographie, le portrait et le roman, Virginia Woolf a recréé la vie d'un artiste peintre et critique qui, comme elle, fut un personnage central du groupe de Bloomsbury. La Vie de Roger Fry est le dernier texte de Virginia Woolf publié de son vivant.

01/2021

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Critique littéraire

Roger Peyrefitte et ses Arcadies

Roger Peyrefitte (1907-2000) fut un écrivain célèbre et sentant un peu le soufre. Si son oeuvre traverse actuellement un purgatoire, tout le monde connaît au moins le titre de son premier livre : Les Amitiés particulières, prix Renaudot 1944. Son thème devait conduire le romancier à devenir le parrain d'Arcadie, revue "littéraire et scientifique", dédiée à la "défense et illustration de l'homosexualité", qui parut de 1954 à 1982, dans le contexte d'une France homophobe. Et il avait choisi soigneusement le nom de cette publication. Par référence au mythe paradisiaque de l'Arcadie de la Grèce antique. En souvenir des Académies lettrées d'autrefois et, singulièrement, de l'Académie des Arcades. Et en clin d'oeil à Akadémos, le premier mensuel homophile français. L'entreprise d'Arcadie, le titre à comprendre comme un calembour-valise, était donc d'accord avec les centres d'intérêt personnels d'un chantre de l'amour et de la culture au masculin. Sous un dehors évoquant les bergerades champêtres, Roger Peyrefitte avait rêvé d'une Académie littéraire. Jean Cocteau était de l'aventure mais Marcel Jouhandeau la condamna, Julien Green ne fut pas élégant à l'endroit du projet si Marguerite Yourcenar l'honora d'avis intelligemment critiques. Et, Arcadie une encyclopédie à cahiers mensuels et, en son temps, un bulletin de soutien aux dissidents sexuels, les livres de son parrain ne furent pas sans connexions avec les travaux de l'institution - qu'il s'agisse des Clés de Saint-Pierre, de L'Exilé de Capri, de L'Illustre Ecrivain ou d'une fameuse trilogie sur Alexandre-le-Grand.

12/2012