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Revue d'histoire de la Shoah N° 215, mars 2022 : Le cimetière juif dans la Shoah

Extraits

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Déportation

Revue d'histoire de la Shoah N° 215, mars 2022 : Le cimetière juif dans la Shoah

Qu'est-il advenu des cimetières juifs, certains récents, d'autres immémoriaux, dans la persécution et la Shoah ? Paysages péri-urbains ou ruraux singuliers, ils ont, comme toutes les institutions juives, été bouleversés en Allemagne dès 1933 puis tout au long de la guerre. Suicides et déportations s'y lisent. Parfois, ils ont disparu et été désacralisés, tandis que les corps ont été transférés dans des fosses communes. Pourtant, la plus grande partie des cimetières juifs d'Allemagne et d'Europe n'ont pas été détruits par les nazis. Pendant la guerre, le cimetière juif fut un espace de passage, de transit au coeur de la ville hostile (comme le cimetière juif de Varsovie, adjacent au ghetto) ; il servit à rassembler les Juifs et à leur donner refuge, lorsque tous les autres lieux leur étaient interdits ; il fut le dépôt ultime des corps des victimes (juives ou non) auxquels était refusé tout traitement funéraire humain, entraînant l'ouverture de fosses communes ; il offrit aussi un cadre aux exécutions. Après la Shoah, les cimetières abandonnés, privés de leurs morts "naturels", sont demeurés les lieux témoins de la catastrophe juive, en dépit des mouvements de réenterrement – les parents survivants recherchant les corps des disparus pour les rendre au cimetière juif. A l'absence des tombes répond la construction de milliers de mémoriaux dans les cimetières mêmes, dédiés à ceux qui sont morts dans les camps, dans la clandestinité. Lieu du recueillement, lieu pour penser à la mort des disparus de la Shoah, le cimetière juif est aussi le lieu des traces d'années de persécution, celles gravées sur les pierres tombales des morts prématurées, celles que forment les espaces vides, en attente de morts jamais venus...

03/2022

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Déportation

Revue d'histoire de la Shoah N° 213, mars 2021 : Nouvelle approches sur la Shoah en Union soviétique. La spoliation des instruments de musique dans la Shoah : premières recherches

La Shoah en URSS. Jusqu'à 1,3 million de citoyens soviétiques juifs ont été assassinés au cours de la guerre. L'historiographie récente a permis des avancées considérables, décrivant la grande diversité des méthodes de mise à mort, des massacres dans des fosses aux camions à gaz. A la vision d'un génocide organisé et méthodique mené par des Einsatzgruppen succède celle d'une multitude de massacres perpétrés par des unités de police et forces militaires secondées par des supplétifs ukrainiens ou baltes. Cette nouvelle vision se renforce par la perception d'une temporalité et d'une spatialité beau- coup plus étendues . les tueries se sont déroulées sur des mois, voire des années, et sur un territoire immense qui n'a pas fini de livrer ses charniers. Spoliation et restitution des instruments de musique. Les organisations nazies en charge du pillage ont apporté une attention spécifique aux instruments de musique, tant anciens et prestigieux que familiers et banals. Car la musique classique, et particulièrement la musique allemande, était au coeur de la mise en scène du régime nazi. Au sein du grand organisme de pillage des biens culturels, un "kommando musique" avait été créé, qui rassembla les instruments les plus précieux, mais aussi les partitions anciennes et les traités de musicologie, pour beaucoup fort rares. Des centaines de milliers d'instruments de musique, volés dans toute l'Europe, ont été distribués à la population allemande, aux musées du Reich Chargés d'une dimension affective forte, ces instruments ont été peu restitués après la Shoah. Ce dossier sur la spoliation des instruments de musique est le tout premier sur ce sujet et pose des jalons précieux pour des recherches futures.

03/2021

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Histoire de France

Les Juifs de France dans la Shoah

À la veille de la Seconde Guerre Mondiale vivent en France environ 300 000 Juifs, soit moins de 1 % de la population. Un tiers est établi depuis des générations. Les deux autres tiers sont des Juifs étrangers provenant principalement de Russie, de Roumanie, de Pologne et du pourtour méditerranéen. La dernière vague, celle qui annonce la tragédie de la guerre, est constituée de Juifs d’Allemagne, d’Autriche et de Juifs tchèques. Tous ont en commun leur attachement sans faille à la France de la Révolution et des droits de l’homme. De la genèse de la politique de persécution nazie à l’égard des 9 millions de Juifs d’Europe, au chiffre tragique de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, 6 millions de victimes dont 76 000 pour la France, cet ouvrage, réalisé en collaboration avec le Mémorial de la Shoah de Paris, s’attache à l’histoire des Juifs en France. Entre 1940 et 1944, ils sont frappés de plein fouet par une double législation française et allemande, qui les fait passer de l’humiliation à l’exclusion, puis de l’internement à la déportation.

11/2011

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SHOAH,PERSECUTIONS ANTISEMITES

Nouvelle histoire de la Shoah

A l'origine de ce projet un simple constat : l'absence d'ouvrage récent et complet, de synthèse, en français et à destination du grand public, sur les questions complexes soulevées par la Shoah. Or, nombre de questions - quelle fût l'attitude des Juifs face à la répression et aux déportations ? Quelle fût leur capacité de résistance ? Quelles furent les raisons du différentiel de traitement des Juifs d'Europe centrale et orientale et des Juifs occidentaux (en particulier des Juifs de France) ? De quelle aide ou de quels secours ont-ils pu disposer ? Quelles furent les motivations des bourreaux ? Que savaient les alliés de la Shoah ? – ont, depuis une vingtaine d'années, trouvé leur réponse grâce aux travaux d'une nouvelle génération de chercheurs et chercheuses. Dans le contexte actuel, il est donc apparu indispensable aux auteurs de fournir des clés de lecture claires et précises sur l'histoire de la Shoah, pouvant le cas échéant servir d'arguments face aux propos éventuellement révisionnistes, complotistes ou négationnistes.

09/2021

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Ouvrages généraux

Enseigner la Shoah. Ce que la Shoah enseigne

Le devoir de mémoire et l'approche purement fonctionnaliste de la Shoah escamotent le fait qu'une connaissance de la Shoah dans ses structures constitue un véritable réquisitoire de la modernité, dans son rapport à la raison comme rationalité pure, indépendamment du raisonnable, de la question du sens, et de l'autre sens du rationnel comme relationnel. Les approches les plus aiguës de la Shoah ont profondément modifié la manière d'appréhender, de penser l'événement historique jusqu'à en faire un moment phare, un moment époqual qui résume et condense la modernité. Nous n'en avons pas fini avec la Shoah comme telle, nous avons, à vrai dire, à peine commencé à en dire quelque chose. Non seulement le renversement de la raison qui a rendu possible la Shoah est encore à l'oeuvre aujourd'hui, mais ce renversement s'impose comme un paradigme planétaire. Cette première génération, qui fera face à l'absence de survivants de la Shoah, prendra-t-elle la mesure du danger et de sa planétarisation ?

04/2021

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Pédagogie

Leçons de la Shoah

La Shoah est l'appellation retenue pour nommer le génocide perpétré contre les populations juives d'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. Son épouvante hante la modernité. Un spectre encore peu déchiffré rôde dans l'histoire de la civilisation européenne : le nazisme. Il s'est produit là une rupture de civilisation dont nos vies contemporaines restent tributaires. Enseigner l'effectivité de ces faits est oeuvre éducative, mais interroger ce qui y fait "leçons" et alertes reste un travail à ses prémisses qui appelle un croisement de disciplines. Un tel travail oblige à revisiter et rectifier quelques routines acquises et ignorances répétées.

04/2018

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Petits classiques parascolaire

Paroles de la Shoah

"Auschwitz n'est pas un rêve", écrivait en 1964 Léon Poliakov, l'un des tout premiers historiens de la Shoah. Cette courte phrase résume parfaitement le sens du combat à mener afin que ne disparaisse pas le souvenir des millions d'êtres humains exterminés par les nazis entre 1940 et 1945. Comprendre les persécutions, le génocide, l'univers concentrationnaire participe de notre devoir de mémoire. Témoignages, essais, romans, poésie, les écrits surgis de l'horreur posent tous la même question: le langage humain peut-il restituer l'indicible barbarie de ce que l'histoire nomme désormais un "crime contre l'humanité"? Le dossier de l'édition prolonge la lecture des textes de l'anthologie, présentant la législation antisémite en Allemagne (dès 1935) et en France (dès 1940), l'ampleur du génocide juif, les chefs d'inculpation retenus au procès de Nuremberg (1945-1946). En outre, il s'intéresse à la notion de devoir de mémoire.

04/2009

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Histoire internationale

Dictionnaire de la Shoah

Trois millions de juifs assassinés en Pologne, deux millions en URSS, six millions de victimes en tout et des communautés entières rayées de la carte. La Shoah n'en finit pas de hanter notre mémoire. Comment peut-on aujourd'hui tenter de l'appréhender et d'en écrire l'histoire ? C'est à cette tâche que se sont attelés les auteurs de ce dictionnaire, à la lumière notamment des recherches les plus récentes, disponibles ici pour la première fois en français, en mettant l'accent sur l'Est de l'Europe. Dressant un bilan précis, analysant les processus de décision, les méthodes, le parcours des principaux bourreaux, mais aussi rendant vie aux victimes, à travers l'évocation de l'effervescence de la vie juive avant-guerre, ils nous permettent de mieux cerner l'irréparable ampleur de la tragédie.

01/2015

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Histoire de France

Survivre : les enfants dans la Shoah

Le monde de l'enfance est celui de tous les projets et de tous les espoirs. Malgré les disparités et les différences, tous les enfants du monde possèdent en partage un bien " évident " : celui de vivre. Or, au milieu du XXe siècle et pour la première fois dans l'histoire de nos sociétés, cette " évidence " leur a été refusée. Des enfants, juifs dans leur immense majorité, furent interdits d'exister - et assassinés - pour la seule raison de leur naissance. Le système fut d'une efficacité effroyable : 90 % des enfants juifs d'Europe furent engloutis dans le pire cataclysme qui frappa l'humanité entre 1933 et 1945 : la Shoah. Ce livre est consacré à leur destin. Cependant, s'il est indubitablement tragique, cet ouvrage est paradoxalement plein de vie et même d'espoir. Il relate à travers des destins singuliers - replacés dans leur contexte historique - comment et par quelles stratégies, astuces, hasards ou prodiges de ruse, dix pour cent d'entre eux sont parvenus à mettre en échec la machine hitlérienne qui devait les faire disparaître. C'est une histoire des enfants d'Europe soumise à la botte nazie. C'est, à travers ces récits, le miroir des heures les plus sombres de notre civilisation. C'est aussi l'inscription " en creux " du destin de ceux qui ne sont plus. C'est également un modeste hommage à tous ceux qui ont risqué leur vie pour les sauver. Faire face à ce miroir, c'est enfin et surtout trouver la volonté de combattre tout ce qui s'y reflète.

06/2011

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Histoire de France

Introduction à l'histoire de la Shoah

Le drame sans précédent de la Shoah, provoqué par un impensable déferlement de haine et de sadisme, ne cesse de hanter les consciences. S'appuyant sur les travaux des plus grands historiens de la période, Joël Guedj présente une synthèse claire et rigoureuse de la tragédie et souligne les interrogations majeures qu'elle suscite toujours. Comment fut mis en place le processus d'extermination ? Peut-on vraiment parler d'une passivité des victimes ? Comment s'organisa la résistance juive ? Quel fut le rôle des Conseils juifs, les Judenrats, pris dans le piège tendu par les nazis ? Quelle fut la réaction des chrétiens, témoins de la persécution du " peuple du Livre " Pourquoi Pie XII garda-t-il le silence face au délire criminel d'Hitler ? Les Alliés connaissaient-ils l'existence des chambres à gaz et des fours crématoires ? Comment l'Holocauste favorisa-t-il la création de l'État d'Israël ? Et pourquoi a-t-il fallu attendre deux décennies pour prendre toute la mesure de ce terrible génocide ? Sans rien éluder, ni simplifier, pour éviter le triple danger de la banalisation, de la négation et de l'oubli, Joël Guedj apporte des réponses nuancées à ces diverses questions, et retrace ainsi les principaux jalons d'une des pages les plus noires de l'histoire de l'humanité.

03/2010

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Religion

Une goy, la Shoah et les Juifs

Ce livre est d'abord une réflexion sur le fait d'être juif et sur l'antique malédiction qui poursuit ce peuple. Je n'y cache pas ma judéophilie, mesurée cependant au regard de la véritable guerre défensive menée par les Israéliens contre les Palestiniens. La majeure partie du texte est consacrée à la Shoah qui, curieusement, est beaucoup moins connue qu'on pourrait le croire. En effet, des personnes cultivées confondent les camps, internement, concentration, extermination et ignorent les massacres par balles qui complètent le sinistre tableau, lequel ne se résume donc pas au camp. J'espère faire preuve de pédagogie et susciter l'interrogation : comment un peuple (les Allemands) des plus civilisés a pu commettre l'irréparable ?

12/2013

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camps, déportation

Aprés la Shoah. Histoire, mémoire, éthique

A inscrire l'histoire et la mémoire de la Shoah en l'horizon limité de la citoyenneté et d'une éducation qui, croit-on, devrait – à partir d'elles – favoriser l'esprit de tolérance, on risque fort d'ignorer tout un pan de l'expérience humaine indissociable de cet événement sans précédent, au regard duquel la représentation paraît à jamais " en souffrance ". C'est une résistance singulière, en effet, qu'il oppose à la représentation historiographique ; aussi bien, à la problématique morale traditionnelle : elle appartient à l'histoire même de la catastrophe, en appelle à la mémoire, impose de sauvegarder le noyau absolument concret des faits – ce qui met aux prises chaque homme avec son humanité. Si nous sommes des débiteurs insolvables du passé, comme tout acte de mémoire nous force à en faire l'aveu, à plus forte raison le sommes-nous envers ce passé, qui oblige la recherche à longer " la part intransmissible d'une expérience extrême " (Ricoeur) et lui assigne la tâche de faire que ce qui a été ne puisse cesser d'avoir été. Qu'en est-il, dès lors, après la Shoah, des conditions de la réflexion éthique ? Ne sont-elles pas comme autrement les mêmes ? En sorte que la Shoah devrait devenir, selon le mot de Kertésh, " une part de notre vie éthique, de notre culture éthique ".

12/2078

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Histoire internationale

Les Juifs d'Orient, Israël et la Shoah

Au cours des vingt années qui suivirent la création de l’Etat d’Israël en 1948, une puissante vague d’immigrants juifs venus des pays arabes (Irak, Yémen, Maghreb, Libye, Egypte et Syrie), pour une grande partie d’entre eux poussés au départ de leur pays de naissance après avoir été spoliés au passage, s’établissent dans l’Etat juif. Mais ils ont d’emblée le sentiment d’être mis à l’écart d’une société dominée par l’élément ashkénaze ; et de fait, ils ont du mal à considérer la Shoah comme faisant partie de leur histoire, la Shoah reste celle d’un monde ashkénaze qui les considère souvent avec mépris. La destruction des Juifs d’Europe ne fut donc pas une mémoire partagée dès le début par tous les Israéliens. C’est à partir des années 70 que progresse l’idée d’une catastrophe juive globale et donc d’unité du destin juif : sans distinction d’origine, la Shoah aurait impliqué, en effet, tous les Juifs désignés pour la mort. En 1959, les émeutes de Haïfa démontrent une fracture ethnique du pays. Deux ans plus tard, le procès d’Adolf Eichmann, dont le résumé quotidien des audiences est suivi à la radio par des dizaines de milliers d’Israéliens, est un choc politique. C’est à partir de ce tournant que la mémoire de la Shoah devient une mémoire israélienne en y intégrant les Juifs d’Orient. Enfin, les guerres menées par Israël en 1967 et 1973 qui apparaissent comme des guerres de survie, réactivent une angoisse de l’anéantissement. Le rapport des Juifs orientaux à la Shoah montre combien cette catastrophe n’est pas à l’origine de l’Etat juif ; elle a pourtant renforcé l’identité israélienne pour devenir un pan de l’identité nationale, voire peut-être aujourd’hui son lieu de mémoire cardinal.

02/2016

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Histoire de France

Shoah

"Il n'est pas facile de parler de Shoah. Il y a de la magie dans ce film, et la magie ne peut pas s'expliquer. Nous avons lu, après la guerre, des quantités de témoignages sur les ghettos, sur les camps d'extermination ; nous étions bouleversés. Mais, en voyant aujourd'hui l'extraordinaire film de Claude Lanzmann, nous nous apercevons que nous n'avons rien su. Malgré toutes nos connaissances, l'affreuse expérience restait à distance de nous. Pour la première fois, nous la vivons dans notre tête, notre coeur, notre chair. Elle devient la nôtre. Ni fiction, ni documentaire, Shoah réussit cette re-création du passé avec une étonnante économie de moyens : des lieux, des voix, des visages. Le grand art de Claude Lanzmann est de faire parler les lieux, de les ressusciter à travers les voix, et, par-delà les mots, d'exprimer l'indicible par des visages. C'est une composition musicale qu'évoque la subtile construction de Shoah avec ses moments où culmine l'horreur, ses paisibles paysages, ses lamentos, ses plages neutres. Et l'ensemble est rythmé par le fracas presque insoutenable des trains qui roulent vers les camps. La construction de Claude Lanzmann n'obéit pas à un ordre chronologique, je dirais — si on peut employer ce mot à propos d'un tel sujet — que c'est une construction poétique. Jamais je n'aurais imaginé une pareille alliance de l'horreur et de la beauté. Certes, l'une ne sert pas à masquer l'autre, il ne s'agit pas d'esthétisme : au contraire, elle la met en lumière avec tant d'invention et de rigueur que nous avons conscience de contempler une grande oeuvre. Un pur chef-d'oeuvre." SIMONE DE BEAUVOIR

06/1985

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Histoire internationale

Les survivants. Les Juifs de Pologne depuis la Shoah

De 1939 à 1945, le meurtre systématique de près de 90% de plus de trois millions de Juifs polonais laisse exsangue l'une des communautés juives les plus florissantes d'Europe. Au sortir du conflit, les quelques dizaines de milliers de survivants doivent alors faire face à l'incompréhensible : la persistance d'un antisémitisme après Auschwitz, l'exclusion, le rejet et même des pogromes faisant de nombreuses victimes. Un antisémitisme de proximité en quelque sorte. Craignant leurs voisins, fuyant aussi le nouveau régime socialiste, plus de la moitié des rescapés juifs choisissent alors l'exil. Ceux qui restent en Pologne communiste continuent d'affronter l'antisémitisme mais sous de nouvelles formes. Ce livre retrace, pour la première fois, l'histoire méconnue de ces survivants et de leur descendance, de 1945 à nos jours. Il se penche sur cette communauté meurtrie et sur la manière dont elle a été perçue par la société et les autorités polonaises. Les débats et combats entre l'assimilation systématique d'un côté et les efforts pour préserver une culture et une mémoire juives malgré les soubresauts antisémites récurrents de l'autre, forment le coeur du récit. C'est un ouvrage essentiel pour comprendre les phénomènes révisionnistes qui émergent au plus haut niveau dans la Pologne d'aujourd'hui.

05/2018

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Histoire de France

Aux frontières de la Shoah

Cet ouvrage retrace les souvenirs de Herbert Geschwind liés aux évènements de la Seconde guerre mondiale, de la découverte de la France et de la Riviera française après son exil d'Autriche en 1938. L'auteur n'a pas la prétention d'imposer au lecteur sa seule perception de l'histoire. Sa présence au plus proche des évènements ayant conduit aux remaniements brutaux imposés par les envahisseurs et tyrans du XXe siècle donne à son récit la valeur de témoignage.

02/2019

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Histoire internationale

Premiers savoirs de la Shoah

Alors que la Shoah ne portait pas encore ce nom, les lendemains de la Seconde Guerre mondiale virent l'émergence de multiples initiatives portées par celles et ceux qui en avaient été les victimes et destinées à penser et à faire connaître cet événement. Tout en reconstruisant leur vie à Paris, Buenos Aires, New York ou Tel Aviv, de nombreux Juifs survivants, mus par l'urgence de transmettre ce qu'ils avaient vécu, se firent chercheurs, écrivains, reporters ou éditeurs et utilisèrent l'écrit en yiddish sous toutes ses formes comme moyen d'action privilégié. Cet ouvrage s'intéresse à l'histoire encore méconnue de l'émergence de ces premiers savoirs conçus avant que le champ des recherches sur le génocide des Juifs ne se polarise, au cours des années soixante, entre d'une part, le " témoignage de la Shoah " comme genre pris en charge par les études littéraires et de l'autre, les travaux consacrés par les historiens à la politique nazie d'extermination. En abordant cette histoire de façon interdisciplinaire, cet ouvrage convoque des enjeux méthodologiques et mémoriels très actuels. Il vient confirmer, s'il en était encore besoin, la pertinence d'intégrer le point de vue des victimes à une historiographie qui a longtemps voulu l'ignorer, et permet d'éclairer l'histoire des écritures de la Shoah par un retour à ses origines.

09/2017

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Histoire de France

La Shoah de Monsieur Durand

Ce bref essai, précis et cinglant, éclaire avec intelligence ce qu'est en train de vivre la quatrième génération de Juifs après Auschwitz. La première génération s'est refermée sur ses horribles secrets, la deuxième a vécu dans le silence obligé (on ne devait pas "en parler"), la troisième génération a tenté de façon parfois maladroite et excessive de déterrer ces secrets en mettant la Shoah au centre de tout. La quatrième génération est en train de tenter une rupture avec ces attitudes. Après le temps de l'oubli, puis le temps du souvenir obsessionnel, désormais il faut vivre : bientôt les derniers rescapés des camps auront disparu. Petite-fille de déporté, Nathalie Skowronek aborde le sujet avec une verve salutaire. Elle évalue le risque, par la mise à distance de la Shoah, de favoriser l'antisémitisme ou l'opposition à l'existence d'Israël, mais choisit de l'assumer. Il n'y a là aucune volonté de provoquer, plutôt l'envie de faire partager une réflexion délivrée de toute contrainte mémorielle, et d'engager un débat.

04/2015

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Généralités

Historia N° 902, février 2022 : Shoah

Il y a tout juste 80 ans, les nazis se lançaient dans l'extermination des communautés juives d'Europe. A la fin de la guerre, lorsque le monde découvre la vérité sur les camps de la mort, c'est l'effarement ! Comme si l'inconscient collectif s'était réfugié dans le déni. Pourtant, tant en Grande-Bretagne qu'aux Etats-Unis ou en URSS, les gouvernants ont eu très tôt connaissance de cette entreprise génocidaire. Sans parler du régime de Vichy qui a feint l'ignorance. Les réseaux d'information, via les lanceurs d'alerte polonais et allemands furent actifs dès 1941. La presse mentionnait déjà l'existence des chambres à gaz. Aujourd'hui, des milliers de documents attestent du fait que les nazis ne sont jamais parvenus à cacher leur crime. Au travers de ce dossier, de Paris à Moscou, de Washington à Londres, sans oublier la Croix-Rouge et le Vatican, Historia brosse un état des lieux des plus précis sur ceux qui savaient, ceux qui pouvaient agir et ceux qui ont choisi de se taire.

01/2022

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Histoire de France

Des voix sous la cendre. Manuscrits des Sonderkommandos d'Auschwitz-Birkenau

Entre 1942 et novembre 1944, l'Allemagne nazie assassine plus d'un million de personnes, en majorité des juifs européens, dans les chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau. Un Sonderkommando (unité spéciale), constitué de détenus juifs qui se relaient jour et nuit, est contraint d'extraire les cadavres des chambres à gaz, de les brûler dans les crématoires et de disperser les cendres. Quelques hommes ont transcrit cette abomination et enfoui leurs textes dans le sol de Birkenau. Cinq ont été retrouvés après la guerre. Les équipes étant liquidées et remplacées à intervalles réguliers, pas un seul de ces témoins n'a survécu. Ce sont trois de ces manuscrits, dans une nouvelle traduction du yiddish pour partie inédite en français, qui sont présentés ici. S'y ajoutent les dépositions, faites lors du procès de Cracovie en 1946, de trois rescapés des Sonderkommandos - qui confirment, entre autres, le massacre des juifs de Hongrie au printemps 1944 -, des documents d'histoire, des photographies, les archives allemandes.

10/2006

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Sports

Le sport européen à l'épreuve du nazisme. Des JO de Berlin aux JO de Londres (1936-1948)

Les Jeux Olympiques de Berlin de 1936 constituent le plus formidable événement sportif et politique de l'entre-deux-guerres. S'y affrontent les athlètes des démocraties et les sportifs des régimes politiques dont l'idéologie érige la force et la violence en valeurs cardinales (IIIe Reich, Italie de Mussolini, Japon des généraux). Non seulement les campagnes de boycott des Jeux à Berlin échouent, mais en plus le Reich monte sur la plus haute marche du podium. Le sport européen connaît dès lors une décennie tragique. Les rencontres sportives internationales s'effectuent dans un contexte de marche à la guerre. Dans les régimes bruns et dans les pays occupés, les sportifs juifs et tsiganes sont persécutés, tout comme ceux du mouvement sportif ouvrier. L'idéal olympique est dévoyé. Une "Europe nouvelle du sport" est esquissée. Au contraire, le sport a pu servir de dérivatif pour les populations opprimées, de ressourcement psychique pour les prisonniers et pour les résistants. Après la guerre, en 1948, les Jeux de Londres sont placés sous le double signe de l'austérité et de l'espoir.

11/2011

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Philosophie

Heidegger, les Juifs, la Shoah. Les Cahiers noirs

Ecrit dans le sillage de la publication récente des Cahiers noirs, ce livre dit l'urgence et la nécessité de relire aujourd'hui la philosophie de Heidegger. Dans sa préface à l'édition française, Donatella Di Cesare écrit :" J'espère que ce livre ne sera jugé qu'après avoir été véritablement lu jusqu'à la fin. Nous sommes dans une période où la complexité est mal supportée [...]. Ce livre prend en considération ce que Heidegger écrit sur les Juifs et sur le judaïsme dans les Cahiers noirs publiés jusqu'à présent, qui couvrent la période de 1931 à 1948. L'antisémitisme est la grande nouveauté de cette oeuvre [...]. Il ne peut en aucune façon être minimisé, pas plus qu'il ne peut être nié [...].Il n'a rien d'un sentiment, d'une haine qui va et vient, et qui peut être circonscrite à une seule période. Il a une provenance théologique et une intention politique. Dans le cas de Heidegger, il revêt également une dimension philosophique. L'adjectif "métaphysique" n'atténue pas l'antisémitisme. Il en indique au contraire la profondeur. Il s'agit d'un antisémitisme plus abstrait et en même temps, pour cette raison, plus dangereux qu'une simple aversion. Mais "métaphysique" renvoie aussi à la tradition de la métaphysique occidentale. Dans son antisémitisme métaphysique, Heidegger n'est pas isolé : il s'inscrit dans le sillage des philosophes, de Kant à Hegel et à Nietzsche. J'ai brièvement reconstruit une sorte d'histoire de l'antisémitisme dans la philosophie allemande qui aide à contextualiser et à comprendre quelques stéréotypes et concepts que Heidegger reprend."

02/2016

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Histoire internationale

La Shoah par balles

Hanté par le silence de son grand-père, prisonnier de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale au camp de Rawa-Ruska à la frontière entre la Pologne et l'Ukraine, le Père Patrick Desbois a choisi de consacrer sa vie aux recherches sur la Shoah. C'est en enquêtant sur la Shoah par balles en Europe de l'Est depuis 2004 qu'il découvre l'existence, dès 1941, d'une machinerie d'une incroyable précision : comment des milliers de juifs et de tsiganes ont-ils pu être assassinés, bien avant l'invention des camps ? Qui savait, qui a participé, contraint ou non, à l'organisation des massacres, et de quelle façon ? En Ukraine, en Biélorussie et dans tous les territoires soviétiques concernés, Patrick Desbois et l'équipe de Yahad-In Unum (l'association qu'il dirige, créée par les cardinaux Jean-Marie Lustiger, Philippe Barbarin et Jean-Pierre Ricard, le rabbin Israel Singer et Serge Cwajgenbauma) ont cherché et retrouvé des milliers de témoins qui, pour beaucoup, avaient choisi le silence. Depuis l'élévation des barricades entourant le ghetto, le creusement des fosses, la mise à mort des Juifs, le comblement de ces mêmes fosses, jusqu'à la préparation des repas des bourreaux et la revente des vêtements des victimes, toutes les étapes de ce crime savamment organisé sont ici révélées. Contrairement à ce qu'on a longtemps voulu croire, il eut lieu en plein jour. Ce puissant et bouleversant témoignage, narré par ceux qui en furent les témoins principaux, constitue une plongée dans la réalité la plus concrète, parfois difficilement soutenable, de la Shoah par balles en Europe de l'Est.

09/2019

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Documentaires jeunesse

Histoire de la Shoah. De la discrimination à l'extermination

1942, le régime nazi décide d'exterminer tous les Juifs d'Europe. Plus de six millions d'entre eux, hommes, femmes et enfants, ont péri. Cette " Catastrophe ", Shoah en hébreux, a-t-elle servi de leçon ? Depuis, bien d'autres crimes contre l'humanité ont été commis.

09/2003

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Histoire de France

Les enfants dans la Shoah. La déportation des enfants juifs et tsiganes de France

L'histoire des enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale est celle d'un long martyre, leur assassinat par les nazis restant sans précédent dans l'Histoire. Première étude globale consacrée au thème de la déportation de ces enfants, presque tous français ou nés en France, elle aborde tous les points de leur long calvaire : arrestation par la police de Vichy, internement dans les camps français, déportation dans les camps de concentration du IIIe Reich, extermination... Et, pour les rares rescapés, les traumatismes apparus après la Libération. Il a paru indispensable à l'auteur, lui-même déporté à 3 ans et demi avec sa famille au camp de concentration de Ravensbrück puis de Bergen-Belsen, d'octobre 1943 à mai 1945, et qui a survécu, de mettre en relief une autre souffrance, souvent occultée, souvent ignorée, celle des enfants tsiganes. Ce livre, qui a demandé à André Rosenberg un énorme travail d'investigation et de recherche, décrit une longue marche vers la mort dont il dévoile tous les rouages et toute l'abomination.

05/2013

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Histoire de France

D'Izieu à Auschwitz. L'histoire de deux enfants dans la Shoah

Le 6 avril 1944 au petit matin, la Gestapo s'arrête devant la maison d'lzieu et rafle 44 enfants et leurs 7 accompagnateurs. Ces enfants juifs, réfugiés depuis mai 1943 dans ce village de l'Ain, sont envoyés à la mort par Klaus Barbie. Voici leur histoire, racontée en suivant la trajectoire de deux d'entre eux. Georgy Halpern, né en Autriche en 1935, est assassiné à Auschwitz en avril 1944 ; Paul Niedermann, né en Allemagne en 1927, orphelin, est passé d'lzieu en Suisse en juillet 1943. Il vit aujourd'hui près de Paris. Ces deux parcours mettent en lumière les éléments clefs de cette période trouble : les camps français et le rôle des fonctionnaires, la vie quotidienne dans une colonie d'enfants juifs, mais aussi l'engagement d'organisations d'entraide et d'éducateurs pour les soustraire à la déportation. Cet ouvrage de référence sur Izieu et la Shoah est enrichi d'une chronologie, d'une bibliographie et d'annexes pédagogiques.

03/2014

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Critique littéraire

Bibliothèque. Tome 3, Codices 186-222, Edition bilingue français-grec ancien

186 Conon, Pseudo-Apollodore, 187 Nicomaque de Gérasa, 188 Alexandre de Myndos, Protagoras, 189 Sotion, Nicolas, Acestoridès, 190 Ptolémée Héphestion, Aristonicos de Tarente, 191 Basile, 192-195 Maxime le Confesseur, 196 Saint-Ephrem, 197 Cassien, 198 Vies de saints, 199 Jean Moschus, 200 Marc le Moine, 201, Diadoque de Photicé, Nil d'Ancyre, 202 Hippolyte, 203-205 Théodoret de Cyr, 206-207 Procope le Sophiste, 208, Eulogius, 209 Dion de Pruse, 210 Césaire de Nazianze, 211, Denys d'Egée, 212, Enésidème, 213 Agatharchide, 214 Hiéroclès, 215 Philopon, 216-219 Oribase, 220 Théon d'Alexandrie, 221 Aetius d'Amida, 222 Job

01/1962

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Critique littéraire

ECRITURES DE L'IDENTITE. Les écrivains juifs après la Shoah

Existe-t-il une relation entre la judéité d'un écrivain et sa pratique littéraire ? Pour répondre à cette question, ce livre s'inscrit dans une perspective sociologique et se fonde sur l'analyse d'un corpus de plus de trois cents ouvrages, publiés entre 1945 et le début des années quatre-vingts par une soixantaine d'écrivains juifs contemporains de langue française. La mémoire, l'exil, la famille, l'engagement politique, l'attachement à la France, le sentiment de solitude et un rapport à la langue complexe et parfois douloureux sont les thèmes le plus fréquemment abordés. Ces points communs ne suffisent cependant pas à accréditer la thèse de l'existence d'une littérature juive française. En revanche, l'étude minutieuse des œuvres de cinq écrivains permet de préciser la nature du lien entre sentiment identitaire et pratique littéraire. Judéité et écriture sont expérimentées par Georges Perec sur le mode de l'absence, du gommage ; pour Romain Gary, l'identité comme la littérature sont soigneusement tenues à distance. Albert Memmi aborde à la fois les questions juives et les questions littéraires d'un point de vue politique ; un même principe d'ambivalence joue dans la manière dont Albert Cohen se définit en tant que juif et écrivain. Un des enjeux des textes d'Edmond Jabès, enfin, consiste à réaliser la fusion entre judéité et écriture. Une relation d'affinité entre écriture et judéité est ainsi démontrée. En cherchant à concilier l'analyse des conditions sociales de production littéraire et l'étude des formes élémentaires de l'écriture, ce livre constitue un apport décisif à la sociologie de la littérature.

11/1998

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Histoire internationale

Rescapé. De la Shoah au stalinisme

Alors que le fascisme recouvre peu à peu l'Europe, Matei Gall, jeune Juif roumain né en 1920, s'inscrit au parti communiste clandestin. Rapidement arrêté, puis emprisonné, il a pour compagnon de captivité un certain Ceaucescu... Après l'entrée en guerre de la Roumanie aux côtés d'Hitler, il est déporté en Transnistrie, à Vapniarka. Dans ce terrible camp, il connaît le froid glacial de l'hiver ukrainien, les travaux harassants et la faim. Malgré les conditions épouvantables, par l'effet d'une solidarité exemplaire, il survit. En octobre 1943, il est transféré dans une autre prison, à Râbnita. Là, des Waffen SS exécutent tous les détenus. Agenouillé face au mur, Matei Gall échappe par miracle au massacre : la balle le frôle, mais ne l'atteint pas. Une fois la paix revenue, le soupçon pèse sur lui et il se retrouve confronté à la paranoïa stalinienne : " Matei a survécu, c'est donc un traître ! " Menacé par ses anciens camarades, il n'aura d'autre choix que celui d'émigrer à l'Ouest. Le récit saisissant d'un acteur lucide pris dans la tourmente de son siècle.

03/2011

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Histoire de France

La Shoah censurée. La sorcière de Nancy

Catherine Pederzoli-Ventura, professeur d'histoire, organisait chaque année un voyage de la mémoire de la Shoah au cours duquel les élèves du lycée étudiaient cet événement majeur de l'histoire contemporaine sur le site d'Auschwitz-Birkenau. Refusant les visites banalisées au pas de course, elle intégrait les voyages à son enseignement, situant la Shoah dans son contexte : le nazisme, la Seconde Guerre mondiale, et menant ses élèves sur les lieux de la vie juive, en Pologne et en République tchèque. Or, comme le héros du Procès de Kafka, Catherine Pederzoli-Ventura a dû, ce faisant, commettre quelque chose de grave puisqu'elle a été dénoncée de manière anonyme, harcelée et, à la suite d'une inspection menée telle une instruction judiciaire à charge, suspendue durant quatre mois. L'administration de l'Education nationale ayant usé de tous les moyens pour l'écarter de ces voyages et de l'enseignement de l'histoire. Après avoir affronté un véritable procès en sorcellerie, instruit au coeur de l'école laïque - où lui fut reproché jusqu'à l'emploi du mot «Shoah» -, Catherine Pederzoli-Ventura put enfin se défendre devant le conseil de discipline de l'académie de Nancy. C'est alors que, résultat de leur peu de solidité, toutes les accusations s'évanouirent. Aujourd'hui réintégrée dans ses fonctions, Catherine Pederzoli-Ventura récidive, avec la complicité du journaliste Simon Marty, en associant le récit de ses voyages de la mémoire de la Shoah à celui du harcèlement qu'elle a subi pour les avoir organisés.

05/2015