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Que crève le capitalisme

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Economie

Que crève le capitalisme

Que crève le capitalisme La catastrophe écologique est enclenchée, la crise du coronavirus a fracturé le monde entier. Un responsable : le capitalisme, qui saccage le service public de la santé, détruit les écosystèmes et aggrave les inégalités, plongeant des dizaines de millions d'humains dans la misère. Plutôt que de se remettre en cause suite à la crise financière de 2008, les capitalistes ont formé un nouveau paradigme : l'avenir sera technologique, fondé sur la numérisation et l'intelligence artificielle. Il conduira à une nouvelle élite hybridée avec les machines. Et la masse de l'humanité sera rejetée dans le chaos climatique, au prix d'un apartheid généralisé. Il faut rejeter cette vision mortifère. L'oligarchie est aujourd'hui une caste criminelle. On ne la convaincra pas, on la contraindra. Cet ouvrage est un appel à dépasser le fatalisme et à entrer en lutte. Hervé Kempf Auteur de plusieurs essais décapants dont Comment les riches détruisent la planète ("Points Terre" , 2020) et Pour sauver la planète, sortez du capitalisme ("Points Terre" , 2020), il est rédacteur en chef de Reporterre, le quotidien de l'écologie.

04/2022

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Poésie

Rêve ou Crève

Ah, la poésie, sale affaire ! Un piège où paradoxalement, tirer toutes les cordes pour s'en sortir vif. Tous les coups sont permis, du grotesque au tragique, toujours, comme dans tout ce que nous fabriquons, pour jouer entre les tonalités, faire vibrer la cloche et la lyre, le tambour et l'élytre du hanneton, la rime et le vers libre. Un monde qui ne joue pas, casse, explose ou se dessèche. Il faut bien rire aux larmes pour passer de l'ire à l'arme. Ce triptyque opératique et psychopompe rêve du théâtre de mort dans lequel nous jouons une pièce effrayante où les espèces vivantes se fanent dès que l'humain les touche. Le poème devrait être une terre vierge où s'inventât par la colère et l'émoi le chant d'ineffables créatures. Tout sauf un miroir, ce qui supposerait que le réel existe. Pfff ! Chimère égocentrique !

06/2022

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Histoire internationale

Que veut la Chine ? De Mao au capitalisme

La Chine sera, avant 2020, la première puissance économique du monde. Va-t-elle en prendre la direction politique ? Oscillant entre un nationalisme arrogant et une étonnante discrétion dans le concert des nations, elle émet des signaux contradictoires pour l'opinion internationale. Machiavélisme de ses dirigeants ? Crainte de réveiller le fantôme des années Mao ? Ou, plus prosaïquement, absence de vision d'une élite avant tout préoccupée par ses problèmes ? Les dirigeants chinois sont moins unifiés qu'on ne l'a cru ; ils sont inquiets de leur légitimité et du fossé grandissant avec la population. Nourri des voyages de François Godement en Chine et de sa connaissance intime de son histoire, ce livre en décrypte les différentes facettes : des dessous de l'affaire Bo Xilai aux soubresauts qui agitent le Parti communiste chinois, des succès éclatants d'une économie hybride à l'aggravation non moins inquiétante des inégalités sociales, se dessine le portrait d'une Chine convulsive, inquiète et qui n'a pas achevé sa mue. Chacun perçoit que l'immobilisme politique est confronté à des attentes grandissantes de la société chinoise, individualiste et curieuse. Ce livre le montre : si le monde attend la Chine, celle-ci pourrait encore bien le surprendre...

10/2012

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Que-sais-je ?

Le capitalisme

Le capitalisme, tout le monde en parle, mais qu'est-il au juste ? Plus qu'un système économique, il est une forme d'organisation de la société, un aménagement des liens sociaux et une culture collective, en bref, une civilisation au sens que Norbert Elias donne à ce mot, c'est-à-dire une manière de policer les moeurs et les comportements dans laquelle les rapports économiques jouent un rôle déterminant. Après les précédentes synthèses sur le sujet, Pierre-Yves Gomez le revisite dans un contexte de postmondialisation et d'incertitude écologique. Il expose la logique du capitalisme en la comparant avec celle d'autres civilisations et montre en particulier l'importance que joue l'Etat-nation dans son fonctionnement, la place ambiguë du " marché ", le rapport à la nature qu'il impose et combien la recherche du profit constitue un fait social total qui explique sa dynamique. Voici une analyse structuraliste neutre qui permettra au lecteur de se faire son opinion sur le fonctionnement et l'avenir du capitalisme.

03/2022

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Economie

Capitalisme

Le capitalisme a pour centre nerveux la finance, dont la raison d'être est de faire de l'argent avec l'argent. Régulièrement secoué par des crises, il fait peser une menace d'instabilité sur nos sociétés. Surtout, ce capitalisme est responsable de l'explosion des inégalités sociales et de la destruction des ressources planétaires et du climat, ruptures majeures qui mettent en danger la survie des générations futures. L'enjeu de ce livre est de montrer que l'on peut "civiliser le capitalisme" . En réintégrant l'économie dans les rapports sociaux et en restaurant les biens communs, on peut remettre le capitalisme sur le sentier d'une croissance inclusive et soutenable. Ce livre pose les bases conceptuelles de cette transformation, qui passe par la démocratie participative, afin d'articuler justice sociale et écologie politique. Un livre fondamental pour penser autrement et à long terme les rapports entre finance, croissance et climat. Le capitalisme a pour centre nerveux la finance, dont la raison d'être est de faire de l'argent avec l'argent. Régulièrement secoué par des crises, il fait peser une menace d'instabilité sur nos sociétés. Surtout, ce capitalisme est responsable de l'explosion des inégalités sociales et de la destruction des ressources planétaires et du climat, ruptures majeures qui mettent en danger la survie des générations futures. L'enjeu de ce livre est de montrer que l'on peut "civiliser le capitalisme" . En réintégrant l'économie dans les rapports sociaux et en restaurant les biens communs, on peut remettre le capitalisme sur le sentier d'une croissance inclusive et soutenable. Ce livre pose les bases conceptuelles de cette transformation, qui passe par la démocratie participative, afin d'articuler justice sociale et écologie politique. Un livre fondamental pour penser autrement et à long terme les rapports entre finance, croissance et climat.

11/2019

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Théâtre

Capitalisme

Capitalisme... mot honni, système accepté ! Sur scène il vient en personne faire le point sur sa vie ; il ne déguise rien, nous fait ses confidences, raconte comment il s'est construit, a mûri ! Mué en avocat du diable, il joue cartes sur table, pousse dans ses retranchements l'auditeur ! Capitalisme vient nous surprendre, sans cynisme nous tend un miroir !

11/2015

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Economie

Le Capitalisme mondial

Une exploration du phénomène de multinationalisation.

11/1985

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Economie

Civiliser le capitalisme

La crise économique mondiale fait maintenant place à des crises politiques nationales, au retour des frontières et des murs. Cette situation est au moins en partie le résultat d'une sous-estimation des instabilités du capitalisme. Nos Etats providence ont permis de civiliser les capitalismes nationaux. Ils sont de plus en plus présents, sans réellement limiter les risques et inégalités issus de la mondialisation. S'appuyant sur l'histoire économique et sociale, aussi bien que sur une claire analyse du contexte économique contemporain, ce livre explore la possibilité d'une autre relation entre l'économie et la politique, en élargissant l'espace des solidarités. Il propose en particulier la création d'une assurance chômage européenne, compatible avec les systèmes nationaux et s'appuyant sur l'expérience des Etats-Unis. Contre le seul repli national, il existe un chemin économiquement cohérent pour préserver nos Etats providence. Xavier Ragot est Président de l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE). Il est Directeur de recherche au CNRS et Professeur en économie à Sciences Po. Il est l'auteur de nombreuses contributions et ouvrages scientifiques sur l'économie française, la crise financière et européenne.

04/2019

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Economie

Le capitalisme zinzin

Le capitalisme français est-il devenu fou ? Coups de Bourse, guerre des banques, fusion médiatique des pétroliers, licenciement massif du personnel d'une entreprise bénéficiaire ! La faute à la seule mondialisation ? En fait, sans qu'on le sache, sans qu'on le dise, la France a changé de capitalisme. Elle a donné aux marchés financiers la place qu'occupait, autrefois, l'Etat. Une révolution inachevée ? Sait-on que, d'ores et déjà, plus de 40 % du capital des mille premières entreprises françaises appartient aux veuves écossaises ou aux retraités de l'industrie américaine ? Sait-on qui sont ces nouveaux maîtres du monde : ces investisseurs institutionnels, les zinzins, qui gèrent une fortune de 10 000 milliards de dollars ? Du capitalisme à l'ancienne - cigare, connivence, cumul des mandats et culte du secret - à la paradoxale démocratie financière où même un fonctionnaire de France-Telecom s'improvise actionnaire, Erik Izraelewicz explore avec lucidité notre " exception française ".

11/1999

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Economie (essai)

Le capitalisme responsable

Nathalie Daouda est entrepreneur. Elle conçoit des stratégies de développement pour les entreprises, et accompagne leurs dirigeants durant la phase de mise en oeuvre des recommandations émises. Elle a toujours eu le sentiment que le capitalisme libéral n'est pas le meilleur système pour développer les entreprises et améliorer simultanément la vie dans la cité. Il y a quelques années, elle a entendu une remarque qui a remis toutes ses certitudes professionnelles en perspective. A travers son essai, elle nous propose d'explorer les principes fondateurs d'un écosystème dans lequel capital, performance économique et inclusion sociale sont interdépendants, et au service de l'humain. "Son" Capitalisme Responsable comme elle aime l'appeler, est une synthèse du modèle de fonctionnement qu'elle a utilisé et développé au cours de ses 20 années de carrière commerciale puis en tant qu'entrepreneur.

02/2022

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Economie

Le capitalisme total

Le capitalisme moderne est organisé comme une gigantesque société anonyme. A la base, trois cents millions d'actionnaires contrôlent la quasi-totalité de la capitalisation boursière mondiale. Souvent d'âge mûr, de formation supérieure, avec un niveau de revenus relativement élevé, ils confient la moitié de leurs avoirs financiers à quelques dizaines de milliers de gestionnaires pour compte de tiers dont le seul but est d'enrichir leurs mandants. Les techniques pour y parvenir s'appuient sur les règles du " gouvernement d'entreprise " et conduisent à des exigences de rentabilité excessives. Elles transforment les chefs d'entreprise en serviteurs zélés, voire en esclaves dorés des actionnaires, et polluent de pure cupidité la légitime volonté d'entreprendre. Ainsi le capitalisme n'est pas seulement le modèle unique d'organisation de la vie économique mondiale : il est devenu " total " au sens où il règne sans partage ni contre-pouvoir sur le monde et ses richesses.

10/2005

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Littérature française

Pourvu que je rêve...

Pourvu que je rêve... est un thriller haletant, qui nous plonge au coeur du quotidien de Gitan, un journaliste français expatrié en Hongrie (dans la ville de Szeged) avec sa famille. Il y travaille dans un Quotidien local dénommé Petrica. Mais traqué et séquestré par Nicusor, un chef de milice (un dangereux maffieux), il n'a d'autre choix que de fuir le pays et de retourner en France [avec sa femme et leurs quatre enfants], sans se douter qu'à Clermont-Ferrand, un ennemi inattendu, un ami proche (Emmanuel) lui réserve le même sort. Parviendra-t-il à sortir de l'engrenage infernal de Nicusor et celui d'Emmanuel ? A travers ce récit où se mêlent joie, peines, espoirs, désespoirs, peurs, angoisses, crève-coeur, l'auteur développe une intrigue originale, audacieuse, intense et sans temps mort, dynamisée et impulsée par une succession de rebondissements distillés avec habileté, un suspense savamment entretenu d'un bout à l'autre du récit, des descriptions saisissantes de réalisme ainsi qu'une galerie de personnages particulièrement charismatiques.

07/2019

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Littérature française

Quel voleur accepte qu'on le vole ? Capitalisme et propriété privée

Si les objets du monde sont bel et bien des poissons perdus, des res nullius ou des corps comme Nicolas Bon le montre dans cet essai effréné en forme de harangue publique, citant pêle-mêle Rousseau, Melville et saint Augustin, alors les individus qui s'en emparent sont eux-mêmes des inventeurs d'objets trouvés, c'est- à-dire des batteurs de grèves, des écumeurs d'eau douce, des "ravageurs" - c'est- à-dire encore des voleurs susceptibles de se faire voler à leur tour à tout moment. Simplement l'humanité se divise entre ceux qui s'efforcent de trouver là l'occasion de leur liberté, en renonçant aux chimères de la propriété privée, autrement dit en se laissant voler aussi souvent qu'ils volent, et tous les autres, ceux qui voudraient pouvoir voler sans jamais être volés eux-mêmes. Et ce n'est peut-être que ça, le capitalisme : cette supercherie ontologique concertée visant à organiser les conditions de monopole du vol légitime, en naturalisant le statut fallacieux et scélérat de poisson attaché, de res in patrimonio ou de corps-mort ; cet appareil de capture à grande échelle visant à s'approprier tyranniquement tous les vergers de la planète, sans admettre qu'on vienne y cueillir un seul de leurs fruits - car quel voleur accepte qu'on le vole ?

01/2012

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Economie

Le capitalisme paradoxant. Un système qui rend fou

C’est paradoxal !» : l'expression semble «s'être banalisée. Elle exprime la surprise, l'étonnement, la colère parfois, devant des situations jugées incohérentes, contradictoires, incompréhensibles. Quelques formules glanées ici et là illustrent cette inflation du paradoxal : «Je suis libre de travailler 24 heures sur 24», «Il faut faire plus avec moins», «Ici, il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions», «Je traite de plus en plus de travail en dehors de mon travail et inversement», «Plus on gagne du temps, moins on en a»... L'ouvrage analyse la genèse et la construction de cet «ordre paradoxal». Il explore les liens entre la financiarisation de l'économie, l'essor des nouvelles technologies et la domination d'une pensée positiviste et utilitariste. Il montre pourquoi les méthodes de management contemporain et les outils de gestion associés confrontent les travailleurs à des injonctions paradoxales permanentes, jusqu'à perdre le sens de ce qu'ils font. Enfin, cet ouvrage met au jour les diverses formes de résistance, mécanismes de dégagement ou réactions défensives mises en oeuvre par les individus. Pour certains, le paradoxe rend fou. Pour d'autres, il est un aiguillon, une invitation au dépassement, à l'invention de réponses nouvelles, individuelles et collectives.

04/2015

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Littérature érotique et sentim

Jusqu'à ce que j'en crève

Avez-vous déjà connu l'amour ? Pas ce petit sentiment éphémère qui vous pince le coeur, mais celui qui vous forcerait à faire les pires atrocités, à continuer malgré les blessures et le sang recouvrant votre corps. On a arraché la moitié de Henry, jeune étudiant de 17 ans. Et pour la retrouver, il n'a qu'à 7 jours... Mais à quel prix ? Dans ce roman mélangeant amour et désespoir, C.Jousse vous plonge dans une course contre la montre en suivant l'histoire de Henry qui va devoir devenir pire que celui qu'il recherche pour retrouver celle qu'il aime.

04/2019

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Revues Ethnologie

Terrain 78 Capitalisme sauvage. Capitalisme sauvage

Et non sauvagerie du capitalisme ou capitalisme des sauvages. Ce numéro explore les altérités déroutantes produites par le capitalisme contemporain. Car la richesse n'est pas nécessairement vouée à être domestiquée pour accroître son rendement, mais peut être captée pour alimenter des formes de vie sociale différentes de la nôtre. Des Jivaros à la Chine, en passant le Tadjikistan, Dakar ou encore la Géorgie, on découvre les pratiques, les attentes, les désirs de grandeur et les contradictions de celles et ceux qui, aujourd'hui, bouleversent la logique du capital jusqu'à s'en plaindre. Il y a assurément d'autres mondes, mais ils sont dans celui-ci !

06/2023

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Policiers

Rue du Chat Crevé

Les puces ? Vous connaissez, n'est-ce pas ? Biron Vernaison, Paul Bert n'ont plus de secrets pour vous ? Tandis que, coincé entre un buffet Henri II et une ceinture de chasteté du XIIe siècle, Nino et ses copains cherchent eux aussi le mouton à cinq pattes, le nerf de la guerre, l'objet rare : l'argent. Mais la mort, elle aussi, rôde dans Saint-Ouen. Du côté de la rue du Chat Crevé.

01/1983

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Sciences politiques

Que faire ? Dialogue sur le communisme, le capitalisme et l'avenir de la démocratie

"Pour les esprits sidérés par la référence constante et élogieuse à la Révolution culturelle et au maoïsme, et qui se montrent sceptiques ou franchement hostiles à l'idée même d'une réactivation de l'idée communiste, il y avait de quoi se réjouir à la perspective de voir Alain Badiou confronté à l'un des plus éminents théoriciens et défenseurs de la démocratie. A l'inverse, pour ceux qui considèrent que les penseurs de l'antitotalitarisme comme Marcel Gauchet ont fait le lit d'une re-légitimation du néolibéralisme en partie responsable de la crise actuelle, il y avait aussi de quoi se frotter les mains à l'idée de le voir débattre avec l'un des critiques les plus consistants et sévères du libéralisme contemporain." Martin Duru et Martin Legros.

11/2016

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Enseignement primaire

J'ai rêvé que...

Une histoire qui stimule l'imaginaire et qui permet d'aborder quelques questions essentielles sur l'identité, les envies, les peurs... . Le vocabulaire et les structures répétitives rendent ce texte accessible à des lecteurs débutants et sont aussi des lanceurs de production d'écrits. Contenu de l'album : "J'ai rêvé que ... ... . mon nounours était vivant... . etc. . ". Au fil des pages, divers petits rêves d'enfant qui aident à faire grandir.

02/2000

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Sciences politiques

Capitalisme carcéral

Jackie Wang examine les techniques d'incarcération contemporaines apparues dans les années 1990 aux Etats-Unis, illustrant divers aspects du continuum carcéral comme la biopolitique de la délinquance juvénile, la police prédatrice, la gouvernance cybernétique et le maintien de l'ordre algorithmique. Pour Wang le capitalisme carcéral fait autant usage d'une violence directe — police et incarcération — qu'indirecte en s'appuyant notamment sur un système prédateur de prêts. Alors que ces techniques de gouvernance impliquent souvent l'emprisonnement physique et l'exécution par l'Etat des personnes racisées, ces nouveaux modes carcéraux se répandent "dehors", au sein de la société.

11/2019

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Littérature érotique et sentim

Dis-moi que je rêve

Est-ce que vous croyez à l'amour au premier regard ? Ce n'est absolument pas le cas de Sanford Stewart. En fait, il croit plutôt à son parfait contraire à cause de l'Homonarque du Stade ; Darren Mayne semble, en effet, ne vivre que pour semer le chaos dans sa vie parfaitement organisée. Sandy le déteste, et rien ne le fera jamais changer d'avis. Ou du moins essaie-t-il de s'en convaincre. Mais lorsque le propriétaire du Jack It - le club où Sandy se produit en tant que Helena Hansbasket, drag queen - lui demande son aide en désespoir de cause, Sandy réalise qu'il devrait peut-être mettre ses sentiments pour Darren de côté. Parce que le Jack It fermera ses portes à moins que quelqu'un persuade Andrew Taylor, le maire de Tucson, de le laisser ouvert. Quelqu'un comme Darren, le fils illégitime du maire. Le plan est simple : séduire Darren et le pousser à convaincre son père de renouveler le contrat du Jack It avec la ville. Simple, n'est-ce pas ? Pas tant que ça

09/2017

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Faits de société

Le capitalisme contre la famille

La famille, noyau et fondement de la société est l'objet de déconstruction dans le système capitaliste. Cette altération est le fait du travail aliéné qui, à travers sa division, oblige un fonctionnement sectoriel enfermant la cellule familiale dans des activités spécifiques. Pour ainsi dire, la famille vie une misère totale à travers la fantasmagorie que connaissent les liens entre parents et enfants, tout comme, l'éducation de ces derniers. Le cercle familiale est donc détérioré et a rompu ses attaches. Cette destruction met un frein à la belle harmonie familiale. La famille est en crise.

12/2016

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Poches Littérature internation

Le lac qui rêve

"Du lac Warwick, ils passèrent dans la large rivière Mantrap et se dirigèrent vers le Lac-Qui-Rêve. Ralph sentait qu'il s'endurcissait. Il pouvait maintenant dormir à même le sol comme dans un lit à baldaquin, il pouvait savourer le lard fumé, il n'avait plus qu'un peu d'appréhension pour la navigation à voiles et les rapides. Il avait vu, en effet, les Indiens se tracer un chemin zigzaguant à travers une demi-douzaine de rapides fumants et il était parvenu à regarder, presque avec indifférence, les rochers accourir au-devant d'eux. Mais il ne pouvait plus supporter E. Wesson Woodbury."

10/1989

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Economie

Le libéralisme contre le capitalisme

Et si nous nous trompions d'ennemi ? Et si le capitalisme et le libéralisme n'étaient pas du tout la même chose ? Et si le moyen le plus efficace pour sortir de la domination capitaliste était de se réapproprier le libéralisme ? Nous sommes persuadés de vivre la victoire du libéralisme. Pourtant, le capitalisme qui nous gouverne est profondément antilibéral. Il suffit de comparer les grands principes dont se réclame l'économie et les règles financières que nous appliquons au quotidien pour voir apparaître des contradictions flagrantes : le travail est la principale source de richesse pour les théoriciens du libéralisme, mais la " masse salariale " n'a tout simplement pas de valeur dans les comptes de nos entreprises ; le marché fonctionne sur le mode de la concentration et de la contrainte alors que la concurrence devrait justement garantir l'absence de position dominante. Quant à l'Etat, qui est censé corriger les inégalités les plus criantes causées par le système, il ne fait souvent qu'en amplifier les effets. Ce livre dénonce la confusion entretenue dans le débat public entre les termes de " libéralisme " et de " capitalisme " et montre en quoi ces deux systèmes s'opposent radicalement. Si nous ne voyons pas clairement cette différence, c'est que nous vivons l'économie sur le mode de l'idéologie, comme un ensemble de dogmes face auxquels nous serions impuissants. Or il est possible de définir autrement l'entreprise et la place que le travail y occupe ; les politiques publiques peuvent être orientées différemment et promouvoir de nouvelles règles ; la croissance du PIB n'est pas la seule échelle pertinente pour mesurer le succès en économie. Un essai qui démonte avec brio nos idées reçues et qui ouvre des perspectives stimulantes.

11/2006

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Economie

Le Code du capital. Comment la loi crée la richesse capitaliste et les inégalités

La capacité qu'ont les capitalistes de s'enrichir ou de nuire au bien commun ne tient qu'à un ... code ! Car, en soi, la possession d'une terre, d'un atelier, d'une idée, etc. , ne procure qu'un outil. Celui-ci ne devient une source durable de richesse et de pouvoir opposable à autrui qu'en raison des droits et protections que lui confère son codage juridique. Dans une langue accessible à tous, Katharina Pistor, nous explique la fabrique du capital. Elle raconte l'histoire de l'adaptation du droit pour instituer successivement le codage capitaliste de la terre, de l'entreprise, de la connaissance, de la dette, de la nature. Elle met au jour le rôle des "maîtres privés du code" - ces avocats et banquiers qui élaborent de fait le code public en inventant des contrats et des instruments qu'ils font ensuite valider par la loi. Ce droit conçu par et dans l'intérêt de riches acteurs privés induit à la fois l'accumulation de richesse, l'envol des inégalités et les crises à répétition. Mais, puisque que c'est la loi qui fait le pouvoir du capital, l'auteure peut esquisser la manière de concevoir un autre code qui remettrait le droit des entreprises, des marchés et de la finance au service de l'intérêt commun. Katharina Pistor est professeur de droit comparé à la Law School de l'université de Columbia depuis 2001. Elle a précédemment enseigné à la Harvard Law School et au Max Planck Institute de Hambourg. Co-récipiendaire du prix de recherche Max Planck sur la réglementation financière internationale (2012), elle est également membre de l'académie des sciences de Berlin-Brandebourg.

03/2023

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Chanson française

Jacques brel - plus loin que le reve

"Et mes souvenirs deviennent ce que les vieux en font Veux-tu que je te dise : gémir n'est pas de mise Aux Marquises" Jacques Brel, Plus loin que le rêve est avant tout un hommage à un de nos plus grands artistes : chanteur, poète, acteur et cinéaste, Brel était tout ça et plus encore. Jacques Brel, Plus loin que le rêve pour ne pas oublier, pour continuer la magie Brel.

12/2021

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Littérature française

J'ai rêvé que je vivais

Daniel est malheureux dans sa vie. Un rêve va lui faire quitter sa triste réalité, jusqu'à ne plus savoir s'il est en train de rêver ou de vivre. Le mélange des deux dimensions va peut-être lui donner la solution. A lui d'en déceler les indices pour pouvoir trouver la clé de son épanouissement. Entre rêve prémonitoire et réalité affligeante, un meurtre est commis. Qui a tué la femme qu'il croit aimer ? Lui ? Qui d'autre ? Pourquoi ? Autant d'interrogations qui vont lui faire prendre conscience que le bonheur est peut-être là, tout près. Ce n'est qu'une question de choix.

09/2014

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Sociologie politique

Le capitalisme c'est la guerre

Nils Andersson propose une analyse fine et implacable du capitalisme du réel, et de sa nature première : la guerre. Produit d'un long travail d'enquête à la croisée du journalisme critique et de l'expérience d'un engagement politique anti-impérialiste directement héritier des luttes de décolonisation de la deuxième moitié du 20ème siècle, cet ouvrage décortique l'infamie des doctrines impérialistes et capitalistes qui n'ont cessé de faire du monde un vaste champ de bataille en vantant les mérites d'un Occident soit-disant "pacifié" . Plus que jamais il réaffirme cette exigence morale et politique que Jaurès et Käthe Kollwitz poursuivirent en leur temps : Nie Wieder Krieg, "Plus jamais la guerre" , tout en proposant une analyse du futur proche de ce qu'annoncent les nouveaux rapports de pouvoir mondiaux et les doctrines militaires modernes. Nils Andersson fondateur des Editions indépendantes La Cité Editeur en 1957, militant anti-impérialiste, anti-colonial.

01/2021

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Economie

Quand le capitalisme perd la tête

Poursuivant le procès du libéralisme sans limites amorcé dans La Grande Désillusion, Joseph Stiglitz s'appuie cette fois sur sort expérience de quatre ans en tant que conseiller économique principal du président Clinton pour répondre à une question centrale : comment, au tournant du troisième millénaire, est-on passé du prétendu " triomphe " du capitalisme à l'américaine - bien entendu surévalué et fondé sur des bases très incertaines, notamment l'effervescence boursière et tout ce qui s'ensuit (stock-options, tyrannie des actionnaires...) - à une chute retentissante ? Avec une clarté de propos remarquable et une attention constante aux mécanismes économiques les plus concrets, il aborde le phénomène de la bulle spéculative, la vague des déréglementations aux Etats-Unis - en particulier dans le domaine des télécommunications - et leurs conséquences, ou encore les scandales comptables, à commencer par le premier et le plus retentissant : le cas Enro. A l'occasion de cette plongée au cœur des centres de décision la plus grande économie de marché du monde, l'auteur procède à la démolition des divers mythes qui étaient au fondement des politiques économiques des Etats-Unis, mais aussi de nombreux autres pays occidentaux ; dans les années 1990 : la réduction du déficit ne relance pas l'économie, l'impact des guerres sur cette dernière est négatif ; il n'y a pas de " héros " économiques (c'est la politique qui compte et non les hommes) ; la " main invisible " d'Adam Smith est invisible pour la bonne raison qu'elle n'existe pas ; la finance n'est pas la source de toute sagesse ; l'Etat n'est pas systématiquement mauvais... Enfin, fort de ses observations, Stiglitz esquisse les grandes lignes d'un " idéalisme démocratique ", vision d'avenir fondée sur un juste équilibre entre le marché et l'Etat, et sur des valeurs telles que la justice sociale (égalité des chances, priorité à l'emploi) ou encore le droit du citoyen à l'information.

10/2003

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Onfray

Le fétiche & la marchandise. Capitalisme & réification

Dans son nouveau livre, Michel Onfray dénonce la marchandisation des corps et des esprits comme une nouvelle forme de totalitarisme. L'auteur se fonde sur les prédictions de George Orwell et d'Aldous Huxley dans leurs deux livres les plus célèbres, 1984 et Le Meilleur des mondes, deux romans d'anticipation dont il démontre toute l'actualité à la lumière des dérives de nos sociétés contemporaines. A la multiplicité des anciennes civilisations qui ont jalonné l'histoire de l'humanité s'est substituée la volonté d'instaurer un modèle unique, monolithique : " Ce qui se prépare, écrit-il, n'est pas la bigarrure de civilisations chatoyantes, mais le bloc gris d'un monde totalisant donc totalitaire. L'horizon indépassable se trouve être désormais l'Etat total, le gouvernement planétaire, l'Empire universel. " Un monde dans lequel, ajoute l'auteur, " tout s'avérera marchandise, où tout se louera, se vendra, s'achètera, se jettera, les corps, les coeurs, les âmes, les chairs, les comportements, les désirs, les plaisirs, les addictions, les volontés. Le transhumanisme travaille à ce projet sur la côte ouest des Etats-Unis, et c'est dans ce lieu du monde que le monde deviendra un. Huxley et Orwell semblent en avoir donné la feuille de route ". Michel Onfray dépasse la seule vision théorique de la nouvelle barbarie qui s'annonce en s'appuyant sur des exemples concrets et d'autant plus saisissants qu'ils sont délibérément ignorés par les médias comme un sujet tabou. Pour lui, " cet inhumanisme vétérinaire promu par le capitalisme ", notamment en matière d'eugénisme, est déjà à l'oeuvre. Le déroulé de cet ouvrage, dont le plan est ci-joint, est suffisamment détaillé pour illustrer ce que le philosophe présente comme les étapes différentes et simultanées de la fin de l'humanisme au profit d'une déconstruction de l'homme délibérée.

09/2023