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Pietro Boschetti

Extraits

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Histoire internationale

Les Suisses et les nazis. Le rapport Bergier pour tous

" Des décennies après la fin de la guerre, la Suisse a dû, à l'instar d'autres pays, faire "un effort de mémoire" afin de restituer une histoire dont elle n'est pas propriétaire. C'est sans doute une condition pour pouvoir l'assumer ".

09/2010

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Assurances

L'Affaire du siècle, le 2e pilier et les assureurs

"Le vice de forme, c'est d'avoir au fond confié la gestion des fonds d'une assurance sociale à des assurances privées". Tels sont les propos de l'ancienne conseillère fédérale Ruth Dreifuss sur le deuxième pilier. Elle connaît parfaitement le sujet, ayant eu la charge de la prévoyance vieillesse pendant dix ans. Ce livre raconte l'histoire méconnue de la naissance et du développement des trois piliers. Un système conçu par et pour les compagnies d'assurance-vie. Dès le début du siècle passé, celles-ci mettent sur pied des caisses de retraite - futures caisses de pension - qu'elles gèrent pour les entreprises. Un business florissant qui prendra de l'ampleur. Durant les années 1950 à 1960, les compagnies d'assurancevie définissent la doctrine des trois piliers, qui leur aménage une place de choix. Les autorités fédérales la reprennent à leur compte et concoctent une loi (la LPP) conforme aux intérêts des assureurs privés. En exploitant des sources inédites, ce livre détaille le scandale des 20 milliards de francs qui ont disparu des radars du deuxième pilier géré par les assureurs dans les années 1985 à 2000. Une mise en perspective qui éclaire les enjeux d'aujourd'hui de la prévoyance professionnelle.

11/2023

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BD tout public

Piero

Années 1950, sud de la France. Baudoin relate son enfance et celle de son frère Piero sous la forme d'un hymne au dessin, mode d'expression qui conditionne leur rapport au monde et la façon dont ils vont grandir. Peu à peu, les dessins enfantins de batailles médiévales laissent place à la découverte de l'école puis, des amours adolescentes. L'accident de mobylette de Piero viendra bouleverser cet équilibre fraternel et déterminer leur choix de vie, entre Beaux-Arts et carrière administrative…

09/2011

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Littérature française

Pietri Bey

Lorsqu'en 1880, Laurent Pietri débarque en Égypte, c'est pour vivre une vie où la morale ne l'écrasera plus. Il est médecin, né en Corse, et ne rêve que d'accéder à une liberté de moeurs affranchie des carcans. La Corse, justement, depuis laquelle la famille - des notables - tisse ses réseaux, favorise l'éclosion des siens et leur ouvre les meilleures carrières : avocats, militaires, politiciens... médecins ! Cette Corse, dont l'exigence de rigueur morale affichée redouble celle propre aux grandes familles, lui offre une épouse... Livia, une petite-cousine, de vingt ans sa cadette. Mais Laurent, qui entre-temps a accédé au rang honorifique de bey pour son attitude courageuse lors d'une épidémie de choléra, est désormais pris au piège de la notabilité. Et Livia prisonnière à son tour du secret de son mari... Le mariage qui consolide le clan est aussi celui qui mène à la ruine les individus...

03/2011

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Littérature française

Pietra viva

Michelangelo, en ce printemps 1505, quitte Rome bouleversé. Il vient de découvrir sans vie le corps d’Andrea, le jeune moine dont la beauté lumineuse le fascinait. Il part choisir à Carrare les marbres du tombeau que le pape Jules II lui a commandé. Pendant six mois, cet artiste de trente ans déjà, à qui sa pietà a valu gloire et renommée, va vivre au rythme de la carrière, sélectionnant les meilleurs blocs, les négociants, organisant leur transport. Sa capacité à discerner la moindre veine dans la montagne a tôt fait de lui gagner la confiance des tailleurs de pierre. Lors de ses soirées solitaires à l’auberge, avec pour seule compagnie le petit livre de Pétrarque que lui a offert Lorenzo de Medici et la bible d’Andrea, il ne cesse d’interroger le mystère de la mort du moine, tout à son désir impétueux de capturer dans la pierre sa beauté terrestre. Au fil des jours, le sculpteur arrogant et tourmenté, que rien ne doit détourner de son oeuvre, se laisse pourtant approcher : par ses compagnons les carriers, par la folie douce de Cavallino, mais aussi par Michele, un enfant de six ans dont la mère vient de mourir. La naïveté et l’affection du petit garçon feront resurgir les souvenirs les plus enfouis de Michelangelo. Parce qu’enfin il s’abandonne à ses émotions, son séjour à Carrare, au cœur d’une nature exubérante, va marquer une transformation profonde dans son œuvre. Il retrouvera désormais ceux qu’il a aimés dans la matière vive du marbre.

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Littérature française

Pietra Viva

Michelangelo, en ce printemps 1505, quitte Rome pour Carrare après la mort d'Andrea, moine dont la beauté le bouleversait. Il doit y choisir les marbres du tombeau que le pape Jules II lui a commandé : pendant six mois, l'artiste de trente ans déjà, à qui sa pietà a valu gloire et renommée, vivra au rythme de la carrière. Dans sa solitude, il ne cesse d'interroger le mystère de la mort du moine, tout à son désir de capturer dans la pierre sa beauté terrestre. Mais au fil des jours, le sculpteur arrogant et tourmenté se laisse peu à peu approcher : par ses compagnons les carriers, dont il a gagné la confiance par sa capacité à discerner la moindre veine dans la montagne, par la folie douce de Cavallino, et par Michele, un enfant dont la mère vient de mourir. Ces rencontres, et ce séjour à Carrare, transformeront profondément son oeuvre. Léonor de Récondo signe un ouvrage profondément atypique, où l'émotion jaillit, jamais où on l'attend, et où tout n'est que finesse et retenue. Olivia de Lamberterie, Elle. Un récit aussi intense que lumineux, où s'accomplit le rêve d'une sidérante transmutation. Monique Petillon, Le Monde des livres.

02/2023

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Littérature française

Piero Solitude

Le fil de ce récit déroule l'histoire d'une rencontre entre une jeune femme, l'art de Piero della Francesca et un peintre d'aujourd'hui, qui s'appelle lui aussi Piero - un homme aperçu pour la première fois dans un café, au détour d'une place, à Rome. Cette vie à trois devient vite une danse si enivrante, sous la chaleur antique de l'Italie, que souvent l'on ne sait plus au bras de qui l'on danse. "C'est comme l'univers, on ne peut pas dire je le connais. Mais il habite à tel point les nuits et les jours, colore les heures même de repos, s'insinue dans tous les regards jetés, s'immisce dans tous les traits vus, au point qu'un soir, cela devient envahissant, doit naître, et ne cesse plus d'avoir un lieu en moi".

03/2020

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Beaux arts

Piero della Francesca

On l'appelait della Francesca du nom de sa mère. Son père était un cordonnier dont Vasari nous dit qu'il mourut lorsque sa femme était encore enceinte ce qui est faux. On dit que l'enfant fut très tôt doué pour les mathématiques, et que très tôt il sut qu'il serait peintre. Son désir était de représenter ce que ses yeux voyaient, sans restriction, et sans idéalisation : uniquement le visible, mais tout le visible.

05/2019

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Policiers

Maigret : Pietr le Letton

CommissaireMaigret – Le commissaire Maigret, de la 1re Brigade mobile, leva la tête, eut l'impression que le ronflement du poêle de fonte planté au milieu de son bureau et relié au plafond par un gros tuyau noir faiblissait. Il repoussa le télégramme, se leva pesamment, régla la clef et jeta trois pelletées de charbon dans le foyer. Après quoi, debout, le dos au feu, il bourra une pipe, tirailla son faux col, qui, quoique très bas, le gênait. Il regarda sa montre, qui marquait quatre heures. Son veston pendait à un crochet planté derrière la porte. Il évolua lentement vers son bureau, relut le télégramme et traduisit à mi-voix : " Commission internationale de Police criminelle à Sûreté générale, Paris : Police Cracovie signale passage et départ pour Brême de Pietr le Letton. "

02/2003

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Critique littéraire

La poésie partout. Apollinaire, homme-époque (1898-1918)

" Vous êtes un homme-époque ", lui écrivait Savinio en 1916. Max Jacob parlait de " siècle Apollinaire ". Apollinaire est l'un des écrivains les plus célèbres et les plus commentés du XXe siècle, mais son œuvre est peu et mal connue du public cultivé. En reconstituant la relation entre l'évolution de son projet créateur et les transformations du champ de production, ce livre jette un éclairage inédit sur maints aspects de la trajectoire du poète et rend visible son ubiquité : il a relevé tous les défis, intégré et dépassé tous les possibles qui se dessinaient en creux dans les expériences de son temps. Il a daté lui-même ses débuts de 1898, l'année de la mort de Mallarmé, comme pour en revendiquer la succession. Il est mort à 38 ans, en 1918. Pendant ces deux décennies, les avant-gardes ont poussé jusqu'à leurs extrêmes limites la mise en cause des conventions héritées et l'exploration de voies nouvelles. Dès lors, la poésie est partout : les poètes ont joué un rôle majeur dans ce chantier qui a sapé les frontières des genres, des arts et des médias. L'historiographie littéraire ne fait guère état de ce bouleversement, car elle s'inspire de poétiques qui prétendent définir une fois pour toutes l'essence et les confins de la poésie.

09/2001

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Ecrits sur l'art

Rencontre avec Piero Della Francesca

Calamandrei se souvient d'une excursion de 1938 dans les environs d'Arezzo, aux confins de la Toscane et de l'Ombrie, où il a vu pour la première fois la fresque désormais célèbre de Piero della Francesca représentant la Vierge enceinte. C'est là l'occasion, dans une prose impeccable, d'une méditation sensible sur le passage du temps, les destructions et les malheurs de la guerre, le caractère irremplaçable des oeuvres, l'évidence du beau, la singularité de l'émotion artistique et la force de l'attachement du peuple italien pour son patrimoine... Texte inédit en français

10/2023

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Mystique

Un couple exemplaire. Sainte Jeanne Beretta et Pietro Molla

Ce livre présente une brève biographie illustrée de sainte Jeanne Beretta Molla et de son mari Pietro. On y découvre le témoignage d'une vie de couple exemplaire, de leurs fiançailles à leur vie d'époux et de parent. A travers un quotidien, transfiguré par leur amour et leur piété, émerge la personnalité spirituelle de Jeanne mais aussi de Pietro. Une vie offerte et donnée, par amour et dans la joie malgré l'épreuve douloureuse du sacrifice de Jeanne pour sauver leur dernière fille. Leur témoignage est une image vivante de la sainteté conjugale et illustre la promesse à laquelle els époux s'engagent le jour de leur mariage ? : "? Je te reçois comme épouse et je serai ton époux. Je te promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie. ? " Un hymne à l'amour conjugal !

02/2023

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Roman d'amour, roman sentiment

De paris a pietra d'oru

Garance Laroche, trente ans, est une belle jeune femme gâtée et désoeuvrée. Sous la coupe de son père, avocat parisien renommé, elle se rend compte que l'aisance et la facilité ne la comblent pas. Il lui manque l'essentiel : la liberté de choisir. Si elle ignore encore ce qu'elle souhaite faire de sa vie, c'est le hasard, cet arrangeur de destin, qui se chargera d'en rebattre les cartes. C'est un nouveau chemin initiatique oscillant entre passé et avenir qui se dessinera au gré de rencontres qui la mèneront de Paris à Pietra d'Oru.

09/2021

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Faits de société

La piètre vision d'un aveugle

Dans ce monde contemporain où chaque nation se bat avec bec et ongle pour sa dignité, pour se protéger contre toute agression extérieure, et cherche ardemment à préserver ses acquis ; on constate que l'Afrique noire continue d'exhiber son instinct animal, en se livrant à son autodestruction pour la conquête du pouvoir. Allons-nous continuer à nous taire ? Par moment, se murer dans un silence hermétique face à des faits dans lesquels l'on pense apercevoir une simple lueur, même palliatif d'aménagement, peut-être une complicité qui peut se traduire en culpabilité. A ces remarques tranchantes, ce pauvre fils de paysan apporte quelques solutions qui peuvent faire souche de profondes réflexions...

09/2021

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Ecole des loisirs

Papy Piero, c'est mon héros !

Aujourd'hui, Papy Pierrot est venu me chercher à l'école. Sur son vélo de course, on est des vrais champions ! J'adore aller chez mes grands-parents. Cette fois, je passe la journée avec Papy, on s'amuse toujours ensemble ! Il est acteur et il a une chambre aux mille trésors. Après avoir combattu les guerriers et le dragon, piloté un avion, diné en compagnie de Papi Lapin, arrive mon moment préféré : Papy commence à me lire des histoires...

02/2021

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Critique littéraire

Piero Heliczer. L'arme du rêve

Un village du Perche, un petit cimetière, une tombe anonyme... Ici repose, oublié du monde, Piero Heliczer, poète italo-américain majeur, compagnon de route de William Burroughs, Gregory Corso, Allen Ginsberg, ami du peintre viennois Hundertwasser, amant de la nièce d'Aldous Huxley, acteur de premier plan de la bohème parisienne des années 50, co-fondateur du Velvet Underground, pilier de l'underground new-yorkais, cinéaste expérimental, inventeur du show multimédia, familier de la Factory, et qui fut dès l'âge de 4 ans une vedette surdouée de Cinecittà. Au fil des pages de ce portrait épique, on côtoie Andy Warhol, Lou Reed, Sterling Morrison, la Beat Generation au grand complet, Nico, La Monte Young, Jonas Mekas, (le fondateur de la New York film-Maker's Cooperative), mais aussi Bob Dylan, Brian Jones, Ira Cohen, Paul Bowles et tant d'autres. Un destin hors norme, le parcours inachevé d'un artiste total miné par la maladie, qu'Heliczer lui-même résumait d'un lapidaire : "L'underground, c'est moi ! "

09/2020

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Littérature française

Une saison au club

À Sète où il a trouvé refuge, Nilo, ancien activiste italien, s'est rangé du militantisme. Agent de sécurité dans une usine, il passe une grande partie de ses journées au club de foot des Dauphins. Croit-il vraiment au renouveau de cette équipe en déclin lorsqu'il intrigue pour y faire engager un certain Moschetti ? L'ancien espoir du football Sergio Moschetti a, estime Nilo, les moyens de réussir son retour. Mais quelles sont les véritables motivations du narrateur en faisant revenir à Sète, Moschetti qu'il a connu enfant, fils d'un ancien frère d'armes exilé comme lui ? Est-il pris sur le tard du désir de prolonger dans le petit monde du football l'épopée avortée de ses combats politiques ? Veut-il renouer, en relançant Sergio, avec un amour de jeunesse ? Et si Moschetti refusait de jouer le jeu, au propre comme au figuré ? Dans le vieux port méditerranéen dont l'activité décroît inexorablement, le face à face entre les deux hommes incarne celui de deux générations que séparent leurs visions respectives de l'Histoire et de la réalisation de soi.

01/2013

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Monographies

Piero della Francesca. Une conversion du regard

Normalien, agrégé d'histoire, Franck Mercier est maître de conférences habilité à diriger des recherches en histoire du Moyen Age à l'université Rennes 2 et membre du laboratoire Tempora (UR 7468). Il consacre ses recherches au XVe siècle européen sous ses aspects de rupture et d'inventivité politiques, intellectuelles et artistiques. Il a notamment publié, avec Martine Ostorero, L'énigme de la Vauderie de Lyon. Enquête sur l'essor de la chasse aux sorcières entre France et Empire,1430-1480 (Florence, SISMEL-Edizioni del Galluzzo, 2015).

03/2021

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Ecrits sur l'art

Piero Di Cosimo ou la forêt sacrilège

" Avec Piero di Cosimo, l'incroyable est arrivé : grâce à Vasari, qui fut le premier et le dernier à le célébrer au XVIe siècle, les chercheurs et les historiens du XIXe et du XXe siècle ont tenté de reconstituer ce qui est resté de son oeuvre dispersée et que l'on attribuait souvent à d'autres peintres. L'énigme a resurgi, mutilée mais impressionnante par sa singularité : les surréalistes ne s'y trompèrent pas, qui furent les premiers à lui rendre hommage. " C'est dans cette lignée qu'il faut replacer l'essai d'Alain Jouffroy, premier livre français consacré à Piero di Cosimo, paru d'abord en 1982 dans la collection L'Atelier du merveilleux de Robert Laffont, où des écrivains de renom célébraient des artistes rares. Aussi ancienne, sinueuse et fragmentée que l'oeuvre aujourd'hui attribuée au peintre florentin, cette généalogie n'encombre pourtant pas Alain Jouffroy. Abreuvé aux recherches des érudits, celui-ci fait le choix de la subjectivité : " Je pleure, je ris, je veille et je suis sourd aux appels d'un homme extraordinairement ex-centrique, qui a situé le centre de tout hors de tous les cercles où pourrait subsister ce qu'on appelle un "centre". " C'est de fait son oeuvre profane et mythologique qui intéresse Jouffroy, au détriment d'une oeuvre religieuse dans laquelle il décèle une concession du contemporain des Médicis et de Savonarole " à la malveillance du pouvoir des princes et à la surveillance de l'Inquisition ". Ce n'est pas pour rien qu'il dédie son livre André Breton, défenseur des " briseurs de barrières " et auteur avec Gérard Legrand de L'Art magique : " Piero di Cosimo, affirme-t-il, n'a pas peint ces tableaux pour nous rassurer, mais pour dialoguer avec nous dans un autre langage que celui de la raison : un langage plus exact que celui des mots, où l'ordre que nous croyons par notre pensée introduire dans le chaos du monde est entièrement remis en cause, mais en douceur. " Vénus, Mars et amours, La Mort de Procris, La Chute de Vulcain ou Hylas et les Naïades, Vulcain et Eole, Combat des Centaures et des Lapithes, Persée libérant Andromède... : autant de tableaux qui doivent leur titre à l'iconologie et que Jouffroy scrute à frais nouveaux, avec passion autant qu'avec prudence, pour finalement y déchiffrer " un probable mouvement d'opposition clandestin aux dogmes de la philosophie néo-platonicienne à la mode, comme aux pouvoirs religieux et civils de l'époque ", l'oeuvre d'un " nostalgique du triomphe sur l'impossible, qui aurait trouvé le moyen de s'exiler dans sa propre cité ". Toiles longues et basses d'où le ciel de la transcendance est presque absent ; scènes de chasse, de combats et d'amours sensuelles et meurtrières célébrant l'existence terrestre ; rêveries d'un homme que Jouffroy présente à la suite de Vasari comme un demi-ermite pour qui la peinture fut le moyen de penser à l'écart.

05/2021

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Beaux arts

Un "souvenir d'enfance" par Piero della Francesca

A mi-chemin entre l'hommage et la satire, à la fois proche et lointain de " l'homme Léonard " de Freud, Hubert Damisch oublie " l'homme Piero " pour analyser une oeuvre d'art construire comme un souvenir d'enfance qui met en scène la plus vieille question de l'humanité : d'où venons-nous ? Et, d'abord, d'où viennent les enfants ? De la légende d'Odipe au mystère chrétien de l'Incarnation, d'innombrables mythes racontent l'énigme de la conception et de la naissance comme un récit des origines de la mémoire humaine. Pour dire Un souvenir d'enfance par (et non de) Piero della Francesca, Hubert Damish envisage une fresque au motif singulier : la Vierge, vêtue d'une longue robe bleue déboutonnée sur le devant et les côtés, a la main gauche posée sur la hanche ; des doigts de la main droite, elle effleure la longue fente qui s'ouvre sur un ventre bombé. Ce geste sans exemple est celui de la Madonna del parto de Monterchi, non loin de Borgo San Sepolcro où Piero naît en 1406. L'auteur nous invite à le suivre dans le silence de cette chapelle toscane. A la compréhension historique de la " Vierge de l'enfantement " dans l'oeuvre d'un Piero à la fois peintre et mathématicien, alliant l'intuition au concept, Hubert Damisch joint une dimension anthropologique. Par-delà la fiction sacrée du mystère chrétien, l'image de cette vierge entrevue n'a rien perdu de ses pouvoirs : elle renoue avec la mémoire archaïque de la " toujours jeune humanité ".

08/1997

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Littérature française

Tito franceschini pietri. Les dernières braises de l'Empire

Dans une malle, sous des journaux, des petits paquets de lettres enrubannés de soie qui semblent attendre depuis un siècle de pou-voir témoigner. Quarante-cinq années de correspondance assidue entre un frère et une soeur. Lui, c'est Tito Franceschini Pietri. Secrétaire particulier de Napo-léon III, du Prince impérial puis de l'Impératrice Eugénie, il mène-ra une carrière exceptionnelle dans l'ombre du pouvoir et restera voué à la cause de la famille impériale. Elle, sa demi-soeur, est celle qu'il a choisie pour servir ses intérêts en Corse, leur terre natale. Elle devient son alter ego, la troisième femme inacessible de sa vie après sa mère, qu'il n'a jamais connue, et l'Impératrice, qu'il accompagnera jusqu'à la fin. Leur relation épistolaire épouse les méandres de l'époque et scrute les petites misères, les drames et les joies de la famille, du clan, de la société Corse et de la politique nationale et internationale. Elle est faite d'amour et de confiance, de secrets et de non-dits aussi. Elle reflète les ultimes chatoiements d'une société qui crut jus-qu'au bout à l'Empire et qui en vécut les derniers instants.

07/2015

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Société

Pétro-masculinité. Du mythe fossile aux systèmes énergétiques féministes

Une lecture féministe des enjeux énergétiques

01/2023

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Littérature française

Le souffle du vent dans le ciste

Auteur : Pietro Salis Titre : Le souffle du vent dans le ciste Editeur : Editions Chloé des Lys ISBN 978-2-39018-093-7 Prix : 24,90€ 251 pages Format A5 Biographie Pietro SALIS est arrivé de Sardaigne à Bruxelles à l’âge de huit ans. Le déracinement fut difficile. Entouré des siens, il n’eut aucun mal à s’intégrer et trouver ses marques. Après son bac et quelques emplois variés, il arriva à l’U.L.B. où, à ce jour, il poursuit sa carrière dans un laboratoire de recherche. La littérature a été et demeure une passion, avec un coup de cœur pour la poésie.Résumé Le retour au pays natal, après bien des années d'émigration, devait être son cadeau de retraité. Enfin le calme et la quiétude après une vie mouvementée de la grande ville tentaculaire. Tout devait se passer dans le meilleur des mondes, entouré d'oliviers, sous un ciel bleu méditerranéen, mais la découverte du corps sans vie d'une jeune fille en décide autrement. Extrait

03/2020

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Littérature étrangère

Le passage

"Un coup de fil absurde." C'est ce que pense Carlo en raccrochant. Treize ans qu'il se tient loin de son père, qu'il essaie d'oublier le gouffre qui les sépare. Et voilà que celui-ci lui réclame de l'aide depuis les côtes du Groenland, lui demande de revenir naviguer avec lui comme au bon vieux temps. Il s'agit de convoyer le Katrina jusqu'au Canada après un arrêt le long du légendaire Passage du Nord-Ouest, entre l'Atlantique et le Pacifique. Carlo n'est pas monté sur un bateau depuis des années. Et il faudrait, là, tout à coup, abandonner son cabinet d'architecte, Francesca, les jumeaux, sa vie à Londres ? Pourtant, après ce bref échange de mots qui sonne comme un appel au secours, son devoir de fils s'impose à lui comme une évidence. Il partira. Suspendu au-dessus des eaux, enfermé dans le silence des glaces, en lutte contre des dangers imprévus, épuisé par le soleil et le sel, Carlo affrontera le défi de la traversée et un autre plus grand encore : accepter son père. Une atmosphère tendue servie par une écriture minimaliste. Pietro Grossi, avec l'expérience de ceux qui ont grandi sur la mer, nous embarque vers une "zone limite du monde qui révèle notre véritable essence."

04/2017

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Critique littéraire

Kafka

Kafka est l'un des mythes majeurs et les plus énigmatiques de notre siècle. Kafka avait le sentiment d'être un homme sans patrie ni famille, une lacune, une pure négativité, un jongleur marchant dans le vide. Aussi seul qu'un animal ou qu'un objet abandonné dans une soupente, il avait conscience d'être l'Etranger. Il vivait et écrivait dans sa geôle intérieure, tandis que la nuit glissait sur ses épaules, obéissant à la voix de l'inspiration, à la voix des démons, à la voix des ténèbres, à la voix de l'animal qui restait tapi près de son coeur. Lui qui désirait tant le bonheur, il ne pouvait pourtant pas le supporter, convaincu de devoir écouter l'angoisse et de suivre la voie qu'elle lui désignait. Davantage qu'un roman, qu'une biographie ou qu'un essai, le livre de Pietro Citati est le rêve que chacun de nous rêve et continuera de rêver autour de Franz Kafka.

10/1991

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Critique littéraire

La colombe poignardée. Proust et la recherche

L'espace de quelques brèves années, le jeune homme Proust sut être heureux. Mais il découvrit, peu à peu, qu'il était un être de souffrance, telles ces " colombes poignardées " longuement contemplées dans un jardin parisien. Dès lors, il s'abandonna à l'asthme, son " mal sacré ", dont il souffrait depuis l'enfance, et dont il fit un rituel qui transforma radicalement sa vie. Reclus dans sa chambre tapissée de liège, mais qui le protégeait comme une mère, saisi par un atroce sentiment d'échec, il comprit cependant qu'il n'était pas l'homme fragmentaire et fortuit qui, pendant tant d'années, avait fréquenté les salons parisiens. Et il prépara la dernière partie de son existence : les milliers de nuits consacrées à la Recherche du temps perdu. Dans La colombe poignardée, Pietro Citati nous conduit au plus près du mystère Marcel Proust. Alliant la sensibilité du conteur à la rigueur du critique et de l'essayiste, il nous éclaire sur le paradoxe de cet homme, tout de passivité et de douceur, mais qui dissimulait en lui un législateur, un penseur métaphysique, et l'architecte de l'une des dernières cathédrales d'Occident. Il nous emmène au cœur de l'immense édifice inachevé de la Recherche, indiquant ses détails, mais embrassant du regard son immense structure, et révélant enfin la constante unité d'inspiration qui, de Swann au Temps retrouvé a parcouru l'œuvre entière.

01/1997

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Critique littéraire

Le mal absolu. Au coeur du roman du dix-neuvième siècle

Existe-t-il un point commun, dans cette surprenante galerie de portraits, entre le hardi Robinson et la lunaire Jane Austen, entre le vertigineux Thomas De Quincey et l'enfant terrible Pinocchio, entre les yeux d'Emma Bovary, les chevaux de Leskov et les petites filles de Lewis Carroll ? Ou bien entre le rire de Dickens et ses incursions dans les ténèbres, la pitié infinie de Dostoïevski, la vitesse et la grâce parfaite de Stevenson, les labyrinthes aériens des phrases de Henry James et les descentes de Freud dans l'Hadès tout au long des nuits au cours desquelles il écrivit L'Interprétation des rêves ? Ce qui relie ces écrivains et ces personnages, parmi bien d'autres rencontrés dans ce livre, ce n'est pas seulement leur apparition au cœur d'une époque marquée par l'apogée du roman et par des bouleversements considérables. C'est aussi le regard subtil de Pietro Citati, son intérêt passionné pour les défis de l'esprit et les aspects multiples de l'existence, son aptitude à accueillir en lui la multitude des visages et des voix qui hantent les écrivains et leurs livres. C'est enfin le fil rouge qui court à travers ces pages : Balzac, Poe, Dumas, Hawthorne, Dostoïevski, Stevenson et presque tous les grands romanciers du XIXe siècle sont attirés par une image, celle du Mal absolu. Non pas le mal étriqué et monotone de la réalité quotidienne, mais le mal fascinant que semblent diffuser les grandes ailes sombres, encore imprégnées de lumière, de Satan et des anges déchus. Car ce siècle est aussi celui du retour de Satan qui séduit, corrompt et tue, aussi magnétique et irrésistible que Stavroguine dans Les Démons. Il tend à s'identifier au Tout, jusqu'à ce qu'il révèle n'être rien d'autre que le vide vertigineux et sans bornes qui hante la conscience moderne.

03/2009

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Poches Littérature internation

Portraits de femmes

C'est dans toute la plénitude de leur présence que Pietro Citati fait surgir devant nous sainte Thérèse d'Avila, Jane Austen, Lou Andreas-Salomé, Virginia Woolf, Katherine Mansfield, Marina Tsvetaïeva, Karen Blixen, Simone Weil, Flannery O'Connor, Cristina Campo, Anna Maria Ortese, Ingeborg Bachmann... Dans nombre de ces vies de femmes, dans les livres écrits par ces femmes, la littérature a peut-être rejoint ses extrêmes possibilités tragiques. La concentration spirituelle, le courage de l'intelligence, la fermeté d'esprit, le désespoir, le feu, la fureur, le rêve de l'âme pure culminent dans ces figures féminines qui nous conduisent du Moyen Age à la fin du XXe siècle. Portraitiste hors pair, Pietro Citati accorde toujours son " métronome intérieur " au rythme de l'artiste ou de l'écrivain dont il nous conte la vie et l'œuvre. L'intrépide acuité du regard, la finesse de l'analyse, la vivacité du récit, l'élégance du trait et le charme de l'expression caractérisent ses Portraits de femmes.

05/2003

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Poches Littérature internation

La pensée chatoyante

Lancé sur les traces d'Ulysse, " l'homme à la pensée chatoyante ", Pietro Citati nous invite à redécouvrir le héros le plus célèbre de la poésie épique occidentale. Figure complexe, peut-être faut-il pour comprendre Ulysse posséder comme Pénélope " la science des grands signes " ? Pourtant, il est plus proche de nous qu'Achille aux colères démesurées et à l'héroïsme surhumain. Il aime les choses mortelles et éprouve de la nostalgie pour sa terre, son épouse, son fils. Il endure de nombreux tourments mais ne refuse rien de la vie et accueille tout ce qu'elle lui offre avec une insatiable curiosité. De retour à Ithaque, il enseigne à Télémaque son art de vivre, l'assentiment de l'homme au sort qui lui échoit et les paroles de miel qui ont le don de transformer sa misère et l'ombre de son rêve en une construction harmonieuse. Avec autant de grâce que d'érudition, La pensée chatoyante met en lumière les infinis chatoiements du poème homérique. Comprendre l'Odyssée, pour Pietro Citati, cela revient au bout du compte à comprendre l'Occident, la Grèce, nous-mêmes, à interroger nos origines et notre futur, puisqu'il s'agit de lire à la fois ce chef-d'œuvre et ce qu'il a légué pour des millénaires à la littérature.

10/2006

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Littérature étrangère

Histoire qui fut heureuse, puis douloureuse et funeste

La figure mythique d'Actéon plane sur le destin de Clementina Sanvitale. Jeune fille encore, devant une fresque du Parmigianino représentant le malheureux changé en cerf et déchiqueté par ses propres chiens, victime innocente de la colère des dieux, elle se demande "s'il existe quelques part un espoir de salut". Elle comprendra dans le délire de ses derniers instants qu'elle est elle-même Actéon. Il n'y a pas de salut. Telle est la trame de cette chronique familiale. Clementina Sanvitale et Gaetano Citati, son mari, sont les arrière-grands-parents de l'auteur. L'histoire de leur amour, amour romantique et passionné, celle de leur mort tragique traversent toute une partie du XIXe siècle. La cour de Parme, où la vie semble ralentie sous le règne languissant de Marie-Louise de Habsbourg, le sud de la France, où les exilés politiques italiens mènent une existence misérable et désenchantée, l'Alger turbulente, fièvreuse, humiliée des premières années de la colonisation constituent les pôles géographiques d'un récit qui conduira le lecteur jusqu'à la révolution de 1848 en Italie et au percement du canal de Suez. Une chronique familiale gagnée par le roman, une biographie qui est aussi une autobiographie, tant y sont présents les goûts, la culture, les références et la nostalgie de Pietro Citati. Par-dessus tout, un roman recueilli et pudique, dont les personnages se condensent sur fond d'événements, d'odeurs et de paysages, dans la lumière parfois cruelle de la Méditerranée.

12/1991