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Oeuvres complètes. Tome 8, Correspondance Volume 2

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 8, Correspondance Volume 2

Laboratoire intellectuel inégalé, les 735 lettres de Descartes nous révèlent d'abord la "bibliothèque secrète" du philosophe - de Saint Augustin et Cavalieri à Stevin et Thomas White. Mais aussi l'archéologie des thèses scientifiques : sur Galilée, sur Pierre Fermat ou avec les mathématiciens néerlandais. Descartes y exprime sa pensée avec plus de liberté. D'où un traitement inédit des thèmes métaphysiques : la création des vérités éternelles ou les développements qu'il entendait donner à sa physique pour expliquer la Transsubstantiation. Le groupement des lettres par correspondants ou groupes de correspondants (volume 1 : à Mersenne, aux jésuites, à Hobbes, à des mathématiciens ; volume 2 : à Huygens, à la princesse Elisabeth, à Regius, à Morin, à des médecins et plusieurs autres correspondants) permet de suivre les échanges du philosophe, tandis qu'une annotation historique copieuse éclaire les enjeux et permet de parcourir cette galerie où défile l'Europe savante.

10/2013

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 19, Correspondance Volume 2

Du retour des voyages à la fin de la rédaction de L'Esprit des lois, 288 lettres évoquent la vie littéraire et scientifique parisienne, les nouvelles de la guerre ou de la politique, et bien sûr les ouvrages majeurs de Montesquieu, qui se montre aussi père de famille attentif et propriétaire avisé.

07/2014

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 8, Correspondance Volume 1

Laboratoire intellectuel inégalé, les 735 lettres de Descartes nous révèlent d'abord la "bibliothèque secrète" du philosophe - de Saint Augustin et Cavalieri à Stevin et Thomas White. Mais aussi l'archéologie des thèses scientifiques : sur Galilée, sur Pierre Fermat ou avec les mathématiciens néerlandais. Descartes y exprime sa pensée avec plus de liberté. D'où un traitement inédit des thèmes métaphysiques : la création des vérités éternelles ou les développements qu'il entendait donner à sa physique pour expliquer la Transsubstantiation. Le groupement des lettres par correspondants ou groupes de correspondants (volume 1 : à Mersenne, aux jésuites, à Hobbes, à des mathématiciens ; volume 2 : à Huygens, à la princesse Elisabeth, à Regius, à Morin, à des médecins et plusieurs autres correspondants) permet de suivre les échanges du philosophe, tandis qu'une annotation historique copieuse éclaire les enjeux et permet de parcourir cette galerie où défile l'Europe savante.

10/2013

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Volume 5, Correspondance

Éloigné de tout, Félix Arnaudin entretient, entre 1873 et 1921, une correspondance nourrie avec les plus éminents spécialistes de ses différents domaines de recherche. Instrument de sa propre formation, la correspondance est pour lui, qui publie peu, le seul moyen de se faire connaître et reconnaître du milieu savant. Dans un ordre à la fois chronologique et thématique sont présentées les correspondances complètes avec les photographes, les folkloristes, les linguistes, la société de Borda, les félibres de l'Escole Gastou Fébus,les enquêtes sur la littérature orale, l'histoire régionale, le gascon landais et toutes sortes d'échanges sur les publications d'Arnaudin. On y trouvera aussi des lettres d'ordre privé qui révèlent les relations de Félix Arnaudin avec la société locale et sont comme les échos des grands événements du temps, comme la Grande guerre. Ce volume des OEuvres complètes a été établi par Guy Latry, agrégé de lettres et qui a longtemps enseigné la littérature occitane à l'université de Bordeaux. Les OEuvres complètes de Félix Arnaudin ont été coordonnées par le Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne, en collaboration avec les éditions confluences. Réalisées entre 1994 et 2007, elles comprennent 9 volumes.

10/2015

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Montesquieu

Oeuvres complètes. Tome 20, Correspondance Volume 3

De 1747 à 1750, Montesquieu prépare avec minutie et prudence la publication de L'Esprit des lois ; il en savoure le triomphe et affronte les critiques, répondant par la Défense de L'Esprit des lois et luttant contre l'Index, tout en soutenant l'académie de Bordeaux contre l'intendant Tourny.

03/2021

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 7, Correspondance, Volume 1, Correspondance familiale

Lorsque Simone Weil meurt d'épuisement, physique et moral, en Angleterre, à Ashford, le 24 août 1943, à l'âge de trente-quatre ans, son oeuvre publiée se réduit à quelques articles parus dans des revues le plus souvent politiques ou syndicales. Mais elle laisse une quantité de manuscrits divers qui seront pieusement recueillis par ses parents et par ses amis. Bien des inédits ont pu être découverts à la suite d'un examen systématique des «papiers» mis à la disposition des éditeurs : esquisses de textes abandonnés en cours de rédaction, cahiers et carnets non reproduits dans les éditions antérieures, notes préparatoires à des cours ou à des travaux plus élaborés. Inédite aussi, pour une large part, la correspondance familiale et générale que sera offerte au public. La recherche persévérante des articles de Simone Weil a permis de retrouver des textes fort peu ou mal connus, mais nullement négligeables. L'édition des oeuvres complètes de Simone Weil ainsi réunies formera seize volumes répartis en sept tomes.

12/2012

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Correspondance

Oeuvres complètes. Tome 17, Correspondance à divers, Volume 2

Ces trois volumes de correspondance achèvent l'entreprise monumentale de l'édition des Ouvres complètes de Tocqueville. Outre les idées, les jugements, les émotions qu'ils donnent à lire, on découvre au fil des pages un témoignage inappréciable sur l'élaboration d'une oeuvre qui se cherche et dont Tocqueville ne cesse de partager les intuitions et les perplexités avec ses interlocuteurs. Cette correspondance rassemble plus de mille lettres qui proviennent de plusieurs centaines de bibliothèques, archives ou collections particulières. Elle ajoute des éclairages inédits sur la pensée de Tocqueville et son interrogation de la démocratie comme régime politique et comme régime humain. Elle révèle l'intérêt durable qu'il porte à l'éducation, la profondeur de sa réflexion sur l'abolition de l'esclavage, les raisons de son soutien à la colonisation de l'Algérie. On trouvera ici une grande diversité de correspondants : écrivains et politiciens célèbres comme Chateaubriand, Victor Cousin, Guizot, Lamartine, Lamennais, Michelet, Thiers ; destinataires inattendus comme certains saintsimoniens ; ou des lettres à des amis, des éditeurs, des femmes du monde, des solliciteurs. Se dessine dans ces échanges la figure d'un grand notable de la politique et des lettres, un passeur entre les académies, l'Assemblée, la presse, entre Paris et la Normandie, entre légitimistes, orléanistes et républicains. Un Tocqueville à la fois méconnu et familier.

06/2021

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 8, Correspondance

Sur les milliers de lettres que Destutt de Tracy a écrites tout au long de sa vie, près de 250 seulement sont parvenues jusqu'à nous. Parmi ses nombreux correspondants, on compte notamment ses amis Cabanis, Daunou, Fauriel, Maine de Biran et Mme de Staël ou des hommes politiques comme le président américain Jefferson ou le président argentin Rivadavia. En dépit de ses lacunes, cette correspondance est riche d'enseignement dans trois domaines : La biographie intellectuelle du fondateur de l'Idéologie, en permettant à la fois de retracer son itinéraire et la genèse, souvent complexe, de ses écrits et de pénétrer dans sa " société " : ses intimes comme ses amis et, plus largement, son réseau de relations au centre duquel se trouve l'Institut national et les assemblées dont il a été membre : la Constituante, le Sénat sous l'Empire ou la Chambre des pairs sous la Restauration ; La philosophie, en mettant à jour tout ce qui le sépare de Maine de Biran, entré en dissidence dès 1802, de Mme de Staël et du groupe de Coppet ou encore de la pensée allemande. Sous la Restauration, on peut voir aussi que Destutt de Tracy reste fidèle à lui-même en refusant de se rallier aux Doctrinaires, aux Eclectiques ou aux Saint-Simoniens et en attendant beaucoup de jeunes savants physiologistes comme Flourens ; La politique, où s'exprime une opposition sans concession aux privilèges aristocratiques et plus encore aux pouvoirs religieux, en regard d'un attachement sans faille au régime représentatif et aux libertés individuelles. On peut suivre quasiment à la trace son positionnement par rapport aux différents régimes qui se succèdent depuis 1789 jusqu'à 1830, ainsi que les espérances qu'il place dans les pays neufs, l'Amérique de Jefferson et l'Argentine de Rivadavia.

09/2018

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 2

Marguerite Duras, qui fut une légende vivante, s'incarne pour beaucoup dans un livre particulier : souvent Un barrage contre le Pacifique (1950) ou L'Amant (1984), parfois Le Ravissement de Lol V. Stein (1964), ou encore dans un film et sa mélodie, India Song (1973). Plus rares sont les lecteurs qui se représentent l'oeuvre dans sa continuité souterraine. À travers la diversité des genres - romans, nouvelles, théâtre, scénarios, films -, Duras n'a jamais cessé d'explorer l'écriture elle-même. Car c'est précisément la recherche d'une voix qui lui fût propre qui l'a amenée à composer pour le théâtre (où le langage "a lieu") comme à prendre la caméra : "Je parle de l'écrit même quand j'ai l'air de parler du cinéma. Je ne sais pas parler d'autre chose." Bien sûr, l'expérience de l'écriture dramatique ou cinématographique influence l'écriture romanesque, et certains sujets passent d'un genre ou d'un support à un autre, mais il y a plus : peu à peu se fait jour un style reposant sur la porosité des genres. Sur la couverture d'India Song se lit une triple mention, "texte théâtre film"... Sa voix propre, Duras ne l'a pas trouvée d'emblée, et le mystère de sa découverte est l'un des charmes d'une lecture chronologique de son oeuvre. Ses deux premiers romans respirent l'air "existentialiste" de l'époque. Les trois suivants - Un barrage contre le Pacifique (1950), Le Marin de Gibraltar (1952), Les Petits Chevaux de Tarquinia (1953) - s'inscrivent dans l'"âge du roman américain". Puis, peu à peu, le romanesque narratif s'efface, les personnages s'estompent ou s'affinent - au point de se réduire bientôt, dans la nouvelle "Les Chantiers" (et plus tard dans Détruire dit-elle), à des séries d'états d'âme presque anonymes, voire à un étrange statut de regard regardé. L'évolution, toutefois, n'est pas linéaire : la tendance à la déréalisation du réel et au primat de la parole dialoguée ou soliloquée était marquée dès L'Après-midi de monsieur Andesmas (1962), mais les personnages du Vice-consul (1966) prennent corps dans la chaleur moite d'un décor indien quasi baroque. Les deux premiers volumes des oeuvres complètes, enrichis de nombreux textes et documents rares, retracent l'histoire d'une écriture et, par le biais d'épisodes ou de personnages récurrents (dont certains deviendront de véritables mythes littéraires), mettent en place les "cycles", informels et poreux, qui traverseront toute l'oeuvre : l'Indochine de l'enfance, l'Inde du fantasme.

10/2011

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Sociologie

Oeuvres complètes. Volume 2

" Il convient impérativement de lire et de relire cette pensée pensante qui, tel le ricochet d'un caillou plat sur la surface de la mer, rebondit d'une idée iconoclaste à un principe sans âge, d'une intuition géniale à la remise en cause d'une fausse évidence. Cette pensée pensante est exigeante, elle réclame une lecture attentive qui seule permet d'en découvrir les incroyables richesses. [...] Cette pensée pensante dérange, ébranle, réveille et émerveille. Aucun lecteur, non, aucun, ne sort indemne d'une telle lecture, à la fois vivifiante et sans sentimentalité. Ivan Illich n'a jamais prétendu être un "maître à penser" ; la seule leçon qu'il accepterait, non pas de donner, mais d'offrir est son attitude devant la douleur, la sienne et celle du monde, ce qu'il appelle le "renoncement", l'askêsis - cet accord entier avec soi-même sans intervention d'un quelconque "outil" qui nous rendrait étrangers à nous-mêmes. [...] Un tel mot invite à une conduite à la fois morale et intellectuelle que l'on ne subordonne pas obligatoirement, à l'instar de Philon d'Alexandrie, à la sotériologie, mais qui provoque la joie, l'étonnement, la surprise. Ivan Illich s'est tu, mais ses écrits sont là, à la portée du regard, et nous laissent tels ces "héritiers sans testament" dont parle René Char. Quel somptueux héritage ! " (Thierry PAQUOT) Ce volume comprend : Le Chômage créateur, Le Travail fantôme, Le Genre vernaculaire, HO, les eaux de l'oubli, Du lisible au visible : la naissance du texte et Dans le miroir du passé.

02/2005

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Correspondance

Arthur Rimbaud (1854-1891) a traversé la poésie française comme un météore. Les fulgurances de son oeuvre, créée au sortir de l'adolescence puis abandonnée, les désordres de sa vie vagabonde et sa disparition prématurée fascinent et déconcertent à la fois. De son vivant déjà, il est une figure légendaire, un mythe, qui se résume souvent à une formule : voyou, voyant, mystique (fût-ce à l'état sauvage), communard, négrier, érotomane, scatologue. Autant d'étiquettes, de jugements à l'emporte-pièce qui masquent la vérité de sa vie et de son oeuvre. Certes, l'enfant prodige de Charleville, le compagnon turbulent de Verlaine ou le négociant implanté au Harar a multiplié les provocations à plaisir et cultivé les contradictions les plus irritantes à dessein. Rimbaud nous nargue, nous échappe. Comme il s'échappe à lui-même. " Homme aux semelles de vent ", il tend des cordes de clocher en clocher et danse. Rimbaud va vite. En quelques années, il crée une oeuvre, en vers et en prose, qui parachève des siècles de poésie et fonde les interrogations de toute poésie moderne. Robert Kopp.

09/2014

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Correspondance

Oeuvres complètes. Tome 17, Correspondance à divers, Volume 3

Ces trois volumes de correspondance achèvent l'entreprise monumentale de l'édition des Ouvres complètes de Tocqueville. Outre les idées, les jugements, les émotions qu'ils donnent à lire, on découvre au fil des pages un témoignage inappréciable sur l'élaboration d'une oeuvre qui se cherche et dont Tocqueville ne cesse de partager les intuitions et les perplexités avec ses interlocuteurs. Cette correspondance rassemble plus de mille lettres qui proviennent de plusieurs centaines de bibliothèques, archives ou collections particulières. Elle ajoute des éclairages inédits sur la pensée de Tocqueville et son interrogation de la démocratie comme régime politique et comme régime humain. Elle révèle l'intérêt durable qu'il porte à l'éducation, la profondeur de sa réflexion sur l'abolition de l'esclavage, les raisons de son soutien à la colonisation de l'Algérie. On trouvera ici une grande diversité de correspondants : écrivains et politiciens célèbres comme Chateaubriand, Victor Cousin, Guizot, Lamartine, Lamennais, Michelet, Thiers ; destinataires inattendus comme certains saintsimoniens ; ou des lettres à des amis, des éditeurs, des femmes du monde, des solliciteurs. Se dessine dans ces échanges la figure d'un grand notable de la politique et des lettres, un passeur entre les académies, l'Assemblée, la presse, entre Paris et la Normandie, entre légitimistes, orléanistes et républicains. Un Tocqueville à la fois méconnu et familier.

06/2021

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Correspondance

Oeuvres complètes. Tome 17, Correspondance à divers, volume 1

Ces trois volumes de correspondance achèvent l'entreprise monumentale de l'édition des Ouvres complètes de Tocqueville. Outre les idées, les jugements, les émotions qu'ils donnent à lire, on découvre au fil des pages un témoignage inappréciable sur l'élaboration d'une oeuvre qui se cherche et dont Tocqueville ne cesse de partager les intuitions et les perplexités avec ses interlocuteurs. Cette correspondance rassemble plus de mille lettres qui proviennent de plusieurs centaines de bibliothèques, archives ou collections particulières. Elle ajoute des éclairages inédits sur la pensée de Tocqueville et son interrogation de la démocratie comme régime politique et comme régime humain. Elle révèle l'intérêt durable qu'il porte à l'éducation, la profondeur de sa réflexion sur l'abolition de l'esclavage, les raisons de son soutien à la colonisation de l'Algérie. On trouvera ici une grande diversité de correspondants : écrivains et politiciens célèbres comme Chateaubriand, Victor Cousin, Guizot, Lamartine, Lamennais, Michelet, Thiers ; destinataires inattendus comme certains saintsimoniens ; ou des lettres à des amis, des éditeurs, des femmes du monde, des solliciteurs. Se dessine dans ces échanges la figure d'un grand notable de la politique et des lettres, un passeur entre les académies, l'Assemblée, la presse, entre Paris et la Normandie, entre légitimistes, orléanistes et républicains. Un Tocqueville à la fois méconnu et familier.

06/2021

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 1, Volume 2

Ce second volet du tome I s'ouvre avec les textes qui marquent les étapes d'Antonin Artaud dans ses rapports avec le mouvement surréaliste : les textes écrits à l'époque où il y avait adhéré - et pas seulement ceux qu'il a publiés dans La Révolution surréaliste, mais tous ceux où l'on retrouve la marque de cet esprit de révolte qui l'animait alors, ce flamboiement de la langue - comme ceux où il s'explique sur sa rupture avec le groupe et donne les raisons de son désaccord.
Il se poursuit avec un important ensemble de lettres : celles qui ont trait aux quatre ouvrages, publiés entre 1925 et 1929, qui composent le premier volet de ce tome et celles qui éclairent les relations d'Antonin Artaud avec le groupe surréaliste, avec celui du Grand Jeu et avec La Nouvelle Revue française. On y a joint des lettres écrites par Antonin Artaud entre 1921 et 1932 à des médecins, des thaumaturges, des voyantes, pour tenter de remédier à l'état difficile de [sa] pensée, ou simplement s'en plaindre à des amis.
Il nous a semblé qu'elles étaient comme le prolongement naturel de telles pages de Correspondance avec Jacques Rivière, de L'Ombilic des Limbes, du Pèse-Nerfs suivi des Fragments d'un journal d'enfer ou de L'Art et la Mort et que d'une certaine manière elles les authentifiaient dans le quotidien de sa vie. "Toujours l'histoire des lettres à Rivière", écrit-il lui-même au docteur Allendy en 1927.

02/1976

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Correspondance

Oeuvres complètes. Tome 7, Correspondance

Ce septième volume des oeuvres de Scévole de Sainte-Marthe, consacré à sa correspondance, contient 194 lettres en latin ou en français, dont dix-huit ont Scévole pour auteur. Parmi les correspondants du poète on trouve les membres de sa famille, ses amis anciens et ses relations poitevines (surtout des médecins). En outre, Sainte-Marthe sert d'intermédiaire entre sa province et le monde intellectuel de la capitale. Quelques lettres émanent de grands personnages, comme le prince de Condé, Sully ou Richelieu alors évêque de Luçon. Même si dans ses propres lettres on voit l'écrivain se préoccuper de ses enfants, de ses amis, de sa santé, de ses procès, de ses écrits, l'image que fournit cette correspondance est moins celle d'un auteur que celle de son époque. Le nombre et la qualité des rédacteurs, ainsi que les circonstances dans lesquelles ils écrivirent, font de l'ensemble un témoignage de premier plan sur les années 1560-1620. L'édition des OEuvres complètes de Scévole de Sainte-Marthe est établie par Jean Brunel, ancien Professeur à la Faculté des Lettres de Poitiers, avec la collaboration de Pierre Martin, Professeur dans la même Université.

05/2021

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. Volume 2

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 2, Romans

La littérature doit beaucoup aux testaments trahis. La plus grande partie de l'oeuvre de Kafka, par exemple. Histoire connue. Franz Kafka demande à son ami Max Brod de détruire - vernichten, dit-il, "anéantir" - après sa mort les papiers inédits qu'il laisse derrière lui, ses manuscrits littéraires aussi bien que ses écrits personnels, journaux et lettres. Brod refuse d'obtempérer. Sa trahison, si c'en est une, est double. Il ne se contente pas de conserver les inédits : il les fait paraître. Aux romans et récits s'ajoutent bientôt, dans des versions d'abord édulcorées, les écrits intimes. Quant aux éditions françaises réunissant plusieurs textes, elles ne respecteront pas les recueils organisés et publiés par Kafka, mais mêleront - nouvelle trahison - récits publiés et écrits posthumes. Sur le résultat les avis divergent. Certains lecteurs en ont plusieurs. Un expert en testaments trahis comme Milan Kundera situe Kafka au sommet de son panthéon personnel et, au sommet du sommet, place les romans, tous trois sauvés par Brod. Pourtant, Brod lui paraît coupable : divulguer ce qu'un écrivain a souhaité voir détruire, c'est "le même acte de viol que censurer ce qu'il a décidé de garder" . Quant au fait de mêler posthumes et ouvrages publiés par Kafka, cela produit, selon Kundera toujours, "un flot informe comme seule l'eau peut l'être, l'eau qui coule et entraîne avec elle bon et mauvais, achevé et non achevé, fort et faible, esquisse et oeuvre" . Sans renoncer à aucune oeuvre ni à aucune esquisse - Brod fut peut-être un traître, mais sa trahison était à coup sûr nécessaire -, la présente édition adopte une disposition plus fidèle à l'histoire de la découverte de l'oeuvre de Kafka. Elle propose, en ouverture, l'intégralité des textes publiés par lui, ici restaurés dans la forme (recueil, petit livre ou publication dans la presse) qu' il a voulue pour eux. Puis viennent ses récits et fragments narratifs posthumes : ceux que l'on trouve dans ses Journaux, qui servaient aussi de laboratoire littéraire, et ceux des liasses ou des cahiers dans lesquels il composait la plupart de ses récits. L'ensemble est retraduit. Les conditions d'une redécouverte sont réunies.

10/2018

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Thérèse d'Avila

Oeuvres complètes. Volume 2, Lettres

Première femme à être proclamée Docteur de l'Eglise, en 1622, Thérèse d'Avila méritait bien que l'on reprît ses oeuvres pour les offrir sous une nouvelle traduction et accompagnées de nouveaux commentaires au public français. Tout au long de sa vie Thérèse aura écrit, se sera battue, aura édifié une oeuvre, réformé son ordre, fondé dix-sept couvents de moniales et deux de frères à travers l'Espagne, elle aura aussi enseigné... et tout cela ans jamais oublier le coeur de son engagement, cette expérience spirituelle qui fait sa raison d'être. Si elle s'est engagée à réformer, non sans difficulté et opposition, son ordre pour revenir à l'austérité et à la pauvreté qui en faisaient l'esprit, elle a trouvé le temps d'écrire de nombreux ouvrages, tels Le Chemin de perfection, une commande, la " charte " de ses carmels, un ouvrage particulièrement important pour Thérèse, Le Château intérieur ou Les Demeures, sorte d'autobiographie spirituelle, une autobiographie celle-là : Le livre de la vie, le récit de la fondation de ses couvents : Les Fondations et dans le même esprit Les Constitutions, le texte des constitutions de ses couvents, et bien d'autres ouvrages. Ce sont tous ces textes, les oeuvres complètes de Thérèse d'Avila qui sont ici proposés, dans une nouvelle traduction et agrémentés de nouveaux commentaires.

04/2023

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 4, Histoires Tome 2

Les oeuvres publiées dans ces deux volumes furent longtemps qualifiées, en France, de "Drames historiques". Mais l'esthétique des pièces de Shakespeare n'a évidemment rien à voir avec celle du Cromwell de Hugo. C'est sous l'intitulé "Histoires" (Histories), qui figure explicitement au titre de l'une d'entre elles, L'Histoire d'Henry IV, que les éditeurs des Ouvres complètes de 1623 publièrent dix des douze pièces reprises ici. Shakespeare y met en scène l'histoire d'Angleterre, hantée par le spectre de la guerre civile. De Richard II, monarque renversé, et d'Henry IV, usurpateur légitimé, jusqu'à Richard III, le dernier Plantagenêt, il retrace les ruptures dynastiques qui ont abouti à l'avènement des Tudor, dont la dernière représentante, Elisabeth I ?? , règne encore quand il écrit. Il reste fidèle, pour l'essentiel, au modèle transmis comme "vrai" par l'historiographie de son temps ; les chroniqueurs, par exemple, propagent presque tous la légende d'un Richard III démoniaque et contrefait, meurtrier et tyran régicide dont la Providence veut qu'il tombe sous les coups de l'ange de lumière qu'est le premier souverain Tudor. Mais Shakespeare écrit en poète, non en historien. Mieux, c'est en écrivant l'histoire qu'il devient poète : sa carrière de dramaturge commence avec les trois parties d'Henry VI, qui le rendent imméditement célèbre. Ces Histoires mêlent le mythe, l'épopée et la tragédie. Réclamant "un royaume pour théâtre, des princes pour acteurs", Shakespeare met en oeuvre toutes les ressources de sa poésie pour donner à voir tantôt les froids calculs de la politique machiavélienne, tantôt les "vastes champs" des batailles de France, tantôt les souffrances de l'Angleterre. Mais ces pièces mêlent aussi "les rois et les bouffons", et c'est en créateur hors norme, et non en chantre de la mythologie nationale, que Shakespeare a créé l'un de ses personnages les plus drôles et les plus inoubliables : "l'énorme montagne de chair", nommée Falstaff.

10/2008

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Poésie

Oeuvres complètes. Tome 3, Illuminations ; Correspondance

Changer la vie par les moyens de la poésie : telle fut l'ambition de Rimbaud. Le poète devenu mythe a défriché un chemin nouveau, où il s'engage à corps perdu et précipite son lecteur. Dans cette aventure, que Mallarmé a qualifiée d'"unique dans l'histoire de l'art", chaque étape nous surprend, mais toutes sonnent juste. Avec les Illuminations, Rimbaud compose sa légende. Ces étincelants poèmes en prose croient pouvoir combler l'absolu du désir. Par la force performative de leur expression, ils nous éveillent, et nous initient à un monde magique, aux harmonies inouïes. Ce volume contient : Illuminations ; Correspondance.

01/2020

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Thérèse d'Avila

Oeuvres complètes. Volume 1, Oeuvres

Première femme à être proclamée Docteur de l'Eglise, en 1622, Thérèse d'Avila méritait bien que l'on reprît ses oeuvres pour les offrir sous une nouvelle traduction et accompagnées de nouveaux commentaires au public français. Tout au long de sa vie Thérèse aura écrit, se sera battue, aura édifié une oeuvre, réformé son ordre, fondé dix-sept couvents de moniales et deux de frères à travers l'Espagne, elle aura aussi enseigné... et tout cela ans jamais oublier le coeur de son engagement, cette expérience spirituelle qui fait sa raison d'être. Si elle s'est engagée à réformer, non sans difficulté et opposition, son ordre pour revenir à l'austérité et à la pauvreté qui en faisaient l'esprit, elle a trouvé le temps d'écrire de nombreux ouvrages, tels Le Chemin de perfection, une commande, la " charte " de ses carmels, un ouvrage particulièrement important pour Thérèse, Le Château intérieur ou Les Demeures, sorte d'autobiographie spirituelle, une autobiographie celle-là : Le livre de la vie, le récit de la fondation de ses couvents : Les Fondations et dans le même esprit Les Constitutions, le texte des constitutions de ses couvents, et bien d'autres ouvrages. Ce sont tous ces textes, les oeuvres complètes de Thérèse d'Avila qui sont ici proposés, dans une nouvelle traduction et agrémentés de nouveaux commentaires.

04/2023

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. 2 volumes

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Critique littéraire

Oeuvres. Volume 3, Correspondance

Troisième volet de la première grande édition française des oeuvres de Rainer Maria Rilke, ce livre est consacré à la correspondance. Il renferme un choix très important de lettres adressées par l'auteur, de 1900 à 1926, à une grande variété de correspondants, souvent occasionnels, parfois privilégiés. Parmi ces derniers on rencontre Clara Rilke, Auguste Rodin, Marie de la Tour et Taxis, Benvenuta, Merline. Une constante cependant : la correspondance avec Lou Andreas-Salomé l'amie et la confidente de toujours, qui constitue un récit, sans cesse interrompu et renoué.

10/1976

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Sociologie

Oeuvres complètes. Volume 1

" Ivan Illich a été à l'origine de débats célèbres dont le thème était la contre-productivité des institutions modernes au-delà de certains seuils, les institutions productrices de services, comme les écoles, les autoroutes et les hôpitaux, éloignent leurs clients des fins pour lesquelles elles ont été conçues. Ivan Illich fut le plus lucide des critiques de la société industrielle. II voulut en écrire l'épilogue et il le fit. Jadis fameuses en France, les "thèses d'Illich" ont peut-être été oubliées, mais jamais elles n'ont été infirmées. Après elles, la société industrielle a perdu toute justification théorique. Elle ne tient debout que grâce à l'hébétude de ses membres et au cynisme de ses dirigeants. Toutefois, plutôt que de débattre des thèses qui la dérangent, l'huître sociale s'en est protégée en les isolant. II est temps d'affirmer que l'œuvre d'Illich n'est pas une perle rare mais une réflexion fondée sur un solide sens commun. II faut briser la gangue dans laquelle elle a été enfermée afin de libérer son inquiétant contenu. Alors que tous les bien-pensants croyaient encore aux promesses du développement, Illich montra que cette brillante médaille avait un revers sinistre : le passage de la pauvreté à la misère, c'est-à-dire la difficulté croissante, pour les pauvres, de subsister en dehors de la sphère du marché. Ses livres vinrent secouer la soumission de chacun au dogme de la rareté, fondement de l'économie moderne. " Ce volume comprend : Libérer l'avenir, Une société sans école, Energie et équité, La Convivialité et Némésis médicale.

01/2004

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 4

Au sommaire des Oeuvres complètes de Marguerite Duras figurent l'intégralité des livres publiés du vivant de l'écrivain et de nombreux textes ou documents peu accessibles, voire inédits. Les deux premiers volumes menaient le lecteur jusqu'en 1973, l'année d'India Song. Les tomes suivants couvrent chacun une décennie : 1974-1984 pour le troisième volume, 1985-1995 pour le quatrième. La décennie 1985-1995 (tome IV) est d'une certaine manière celle de la "réécriture". Certes, Emily L est un texte entièrement nouveau. Mais Duras revient souvent sur ses propres pas : en 1986, Les Yeux bleus cheveux noirs "récrit" La Maladie de la mort (1982) ; en 1990, La Pluie d'été "récrit" un livre pour enfants paru en 1971 ; en 1991, L'Amant de la Chine du Nord est en quelque sorte une nouvelle version de L'Amant. et le quatrième livre tiré de l'expérience indochinoise de l'auteur. L'oeuvre semble alors former une boucle, sentiment renforcé par la tonalité testamentaire de certains ouvrages (Ecrire, 1993), mais aussi par le retour opéré par Duras sur quelques-uns de ses textes les plus anciens. En 1985, La Douleur reprend des pages écrites dès le lendemain de la guerre. En 1990, à l'occasion de la rédaction de Yann Andréa Steiner (1992), l'écrivain revient au manuscrit de Théodora, un roman des années 1940, inachevé et resté inédit ; on en trouvera en appendice les passages les plus aboutis. L'édition se clôt sur des "Textes épars" : jamais recueillis par leur auteur, ces articles ont été rassemblés ici en raison de leur intérêt propre ou parce qu'ils font écho à de grands thèmes de l'oeuvre. Certains d'entre eux jouèrent un rôle dans la manière dont Marguerite Duras fut et demeure perçue : non seulement comme un écrivain, mais comme un "personnage", une légende, presque un mythe.

05/2014

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 3

Au sommaire des Oeuvres complètes de Marguerite Duras figurent l'intégralité des livres publiés du vivant de l'écrivain et de nombreux textes ou documents peu accessibles, voire inédits. Les deux premiers volumes menaient le lecteur jusqu'en 1973, l'année d'India Song. Les tomes suivants couvrent chacun une décennie : 1974-1984 pour le troisième volume, 1985-1995 pour le quatrième. Les livres que Duras publie entre sa soixantième et sa soixante-dixième année (tome III) sont souvent brefs, à moins qu'ils ne prennent, comme Outside et Les Yeux verts, la forme de recueils. Ils marquent un désir de renouvellement, et tous ne touchent pas immédiatement le public, mais il est aujourd'hui évident que Le Navire Night, L'Eté 80, Savannah Bay ou La Maladie de la mort sont des jalons majeurs de l'oeuvre. En 1984, enfin, L'Amant connaît un triomphe critique et commercial inouï. Le statut littéraire et public de Duras bascule. Les années 1974-1984 sont aussi une "décennie cinématographique". Les films - Le Camion, Baxter, Véra Baxter, Le Navire Night, les deux Aurélia Steiner, etc - dialoguent avec les livres qui leur correspondent et infléchissent notre façon de lire Duras. Les scénarios et autres tentatives d'adaptation figurent donc en bonne place parmi les textes réunis "autour des oeuvres".

05/2014

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 1

Marguerite Duras, qui fut une légende vivante, s'incarne pour beaucoup dans un livre particulier : souvent Un barrage contre le Pacifique (1950) ou L'Amant (1984), parfois Le Ravissement de Lol V. Stein (1964), ou encore dans un film et sa mélodie, India Song (1973). Plus rares sont les lecteurs qui se représentent l'oeuvre dans sa continuité souterraine. À travers la diversité des genres - romans, nouvelles, théâtre, scénarios, films -, Duras n'a jamais cessé d'explorer l'écriture elle-même. Car c'est précisément la recherche d'une voix qui lui fût propre qui l'a amenée à composer pour le théâtre (où le langage "a lieu") comme à prendre la caméra : "Je parle de l'écrit même quand j'ai l'air de parler du cinéma. Je ne sais pas parler d'autre chose." Bien sûr, l'expérience de l'écriture dramatique ou cinématographique influence l'écriture romanesque, et certains sujets passent d'un genre ou d'un support à un autre, mais il y a plus : peu à peu se fait jour un style reposant sur la porosité des genres. Sur la couverture d'India Song se lit une triple mention, "texte théâtre film"... Sa voix propre, Duras ne l'a pas trouvée d'emblée, et le mystère de sa découverte est l'un des charmes d'une lecture chronologique de son oeuvre. Ses deux premiers romans respirent l'air "existentialiste" de l'époque. Les trois suivants - Un barrage contre le Pacifique (1950), Le Marin de Gibraltar (1952), Les Petits Chevaux de Tarquinia (1953) - s'inscrivent dans l'"âge du roman américain". Puis, peu à peu, le romanesque narratif s'efface, les personnages s'estompent ou s'affinent - au point de se réduire bientôt, dans la nouvelle "Les Chantiers" (et plus tard dans Détruire dit-elle), à des séries d'états d'âme presque anonymes, voire à un étrange statut de regard regardé. L'évolution, toutefois, n'est pas linéaire : la tendance à la déréalisation du réel et au primat de la parole dialoguée ou soliloquée était marquée dès L'Après-midi de monsieur Andesmas (1962), mais les personnages du Vice-consul (1966) prennent corps dans la chaleur moite d'un décor indien quasi baroque. Les deux premiers volumes des oeuvres complètes, enrichis de nombreux textes et documents rares, retracent l'histoire d'une écriture et, par le biais d'épisodes ou de personnages récurrents (dont certains deviendront de véritables mythes littéraires), mettent en place les "cycles", informels et poreux, qui traverseront toute l'oeuvre : l'Indochine de l'enfance, l'Inde du fantasme.

10/2011

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Du XVIe au XIXe siècle

Oeuvres complètes. Tome 13, Correspondance (849-1219)

Louis XIII, Marie de Médicis, Richelieu, Urbain VIII, les Carmélites et les Oratoriens ; Bérulle est au coeur du XVIIe siècle politique et religieux où il assume un rôle essentiel pour les protagonistes, un rôle fondé sur la négociation et le consentement. Ce cinquième et dernier volume de la Correspondance de Pierre de Bérulle vient clore l'édition complète de ses oeuvres. Il contient 371 lettres ou notes politiques, dont près d'une centaine sont inédites. Datant des deux dernières années de la vie du cardinal (1628-1629), elles dévoilent un personnage parvenu au sommet de son influence politique et spirituelle. Louis XIII, Richelieu, Marie de Médicis, Urbain VIII : Bérulle côtoie et échange avec les grands de son époque. Il est à Paris lors du siège de La Rochelle, où il assiste la reine pour assurer la continuité du gouvernement. Il cultive ses réseaux d'informateurs, en France mais aussi à l'étranger, que ce soit en Angleterre, en Espagne, ou dans le duché de Mantoue. Richelieu, qui le considère d'abord comme un protégé, finira par voir en lui un adversaire politique, et cherchera à le faire disgracier. Homme d'Etat, Bérulle reste aussi un homme d'Eglise, et suit de près l'établissement de nouveaux carmels ou encore l'expansion de l'Oratoire de France, qu'il a fondé. Enrichie de nombreuses notes, cette édition restitue intégralement, tout en les décryptant, les noms de code qu'employait Bérulle dans sa correspondance la plus secrète. Cet ouvrage comporte également index qui couvre l'ensemble de la Correspondance (les tomes 9 à 13 des OEuvres complètes). Un outil essentiel pour comprendre la France politique et religieuse du XVIIe siècle.

10/2023

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Littérature étrangère

OEUVRES COMPLETES. Tome 5, Correspondance 1793-1811

La correspondance de Kleist se fit comme un roman : le roman d'une vie. Rédigées dans une écriture serrée et penchée, ce sont presque toujours de très longues lettres où Kleist se livre dans un mélange de virulence et de naïveté. Génie polymorphe, il se révèle autant attaché à la philosophie qu'à la politique, aux sciences qu'au journalisme, au drame qu'au récit, à la gloire qu'à la solitude. Toute la correspondance de Kleist n'est pas parvenue jusqu'à nous ; bien des lettres ont disparu. Wilhelmine von Zenge, son éphémère fiancée, en a brûlé une grande partie (geste qu'elle regretta énormément plus tard). Il nous reste quand même plus de deux cents lettres échelonnées sur quatorze ans, puisque nous n'en disposons d'aucune pour les années 1794, 1796, 1797 et 1798. Mais à partir de 1799, date à laquelle Kleist prend la décision de quitter l'armée et de se consacrer à l'étude et à l'écriture, le flot est ininterrompu jusqu'à son suicide en 1811 sur les bords du Wannsee, à Berlin. " Aussi longtemps que la vie durera, j'écrirai des tragédies et des comédies ", confie-t-il à son ami Rühle von Lilienstern. Cette correspondance offre l'exemple parfait de cette résolution, à la fois violente et drôle, grinçante et touchante, poétique. Et toujours traversée par un souci acharné de transparence. Il est symptomatique de voir que, durant les premières et les dernières années, ses lettres sont presque exclusivement adressées à des femmes ; Kleist a manqué d'amour et ce manque lui fut fatal. La correspondance s'ouvre sur une recherche effrénée du bonheur et se clôt sur une sérénité pathétique. " La vérité, c'est qu'on ne pouvait pas m'aider sur terre ", écrit-il à sa sœur Ulrike, la veille de sa mort. Cette correspondance, éditée pour la première fois en français en 1976, est ici complétée des lettres retrouvées ou déchiffrées depuis, de sorte que le lecteur dispose désormais d'une édition intégrale qui prend naturellement sa place dans les œuvres complètes.

01/2000

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Théâtre - Pièces

Oeuvres complètes, série 2. Oeuvres littéraires Tome 4, Oeuvres dramatiques, 2 volumes

Ce volume offre, pour la première fois, une édition complète du théâtre de Germaine de Staël, réunissant les quelques pièces éditées par Auguste de Staël en 1821 et plusieurs compositions, restées à l'état manuscrit. Une nouvelle facette, peu connue, de l'auteur se trouve dévoilée : celle de dramaturge. Ce volume rassemble dix-huit pièces composées entre 1778 et 1811 et révèle plusieurs tragédies, restées inédites. Longtemps minoré par rapport à l'ensemble de l'oeuvre, le théâtre apparaît ici dans toute sa richesse et sa complexité. Germaine de Staël a écrit et joué pour le théâtre toute sa vie, parallèlement à ses autres activités. La langue dramatique prolonge alors, sous une autre forme, la réflexion staëlienne sur l'individu et la société.

09/2021