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Oeuvres Complètes Tome 20 : Commentaires et exégèses. Volume 2, L'épée et le miroir

Extraits

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Littérature française

Oeuvres Complètes Tome 20 : Commentaires et exégèses. Volume 2, L'épée et le miroir ; Présence et prophétie

L'édition des neuf premiers tomes a été établie sous la direction de l'auteur

02/1963

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Religion

Oeuvres complètes. Tome 22, Commentaires et exégèses

L'édition des neuf premiers tomes a été établie sous la direction de l'auteur

02/1964

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Littérature française

Oeuvres Complètes Tome 23 : Commentaires et exégèses. Volume 5, Seigneur, apprenez-nous à prier

L'édition des neuf premiers tomes a été établie sous la direction de l'auteur

05/1964

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Montesquieu

Oeuvres complètes. Tome 20, Correspondance Volume 3

De 1747 à 1750, Montesquieu prépare avec minutie et prudence la publication de L'Esprit des lois ; il en savoure le triomphe et affronte les critiques, répondant par la Défense de L'Esprit des lois et luttant contre l'Index, tout en soutenant l'académie de Bordeaux contre l'intendant Tourny.

03/2021

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 2

Marguerite Duras, qui fut une légende vivante, s'incarne pour beaucoup dans un livre particulier : souvent Un barrage contre le Pacifique (1950) ou L'Amant (1984), parfois Le Ravissement de Lol V. Stein (1964), ou encore dans un film et sa mélodie, India Song (1973). Plus rares sont les lecteurs qui se représentent l'oeuvre dans sa continuité souterraine. À travers la diversité des genres - romans, nouvelles, théâtre, scénarios, films -, Duras n'a jamais cessé d'explorer l'écriture elle-même. Car c'est précisément la recherche d'une voix qui lui fût propre qui l'a amenée à composer pour le théâtre (où le langage "a lieu") comme à prendre la caméra : "Je parle de l'écrit même quand j'ai l'air de parler du cinéma. Je ne sais pas parler d'autre chose." Bien sûr, l'expérience de l'écriture dramatique ou cinématographique influence l'écriture romanesque, et certains sujets passent d'un genre ou d'un support à un autre, mais il y a plus : peu à peu se fait jour un style reposant sur la porosité des genres. Sur la couverture d'India Song se lit une triple mention, "texte théâtre film"... Sa voix propre, Duras ne l'a pas trouvée d'emblée, et le mystère de sa découverte est l'un des charmes d'une lecture chronologique de son oeuvre. Ses deux premiers romans respirent l'air "existentialiste" de l'époque. Les trois suivants - Un barrage contre le Pacifique (1950), Le Marin de Gibraltar (1952), Les Petits Chevaux de Tarquinia (1953) - s'inscrivent dans l'"âge du roman américain". Puis, peu à peu, le romanesque narratif s'efface, les personnages s'estompent ou s'affinent - au point de se réduire bientôt, dans la nouvelle "Les Chantiers" (et plus tard dans Détruire dit-elle), à des séries d'états d'âme presque anonymes, voire à un étrange statut de regard regardé. L'évolution, toutefois, n'est pas linéaire : la tendance à la déréalisation du réel et au primat de la parole dialoguée ou soliloquée était marquée dès L'Après-midi de monsieur Andesmas (1962), mais les personnages du Vice-consul (1966) prennent corps dans la chaleur moite d'un décor indien quasi baroque. Les deux premiers volumes des oeuvres complètes, enrichis de nombreux textes et documents rares, retracent l'histoire d'une écriture et, par le biais d'épisodes ou de personnages récurrents (dont certains deviendront de véritables mythes littéraires), mettent en place les "cycles", informels et poreux, qui traverseront toute l'oeuvre : l'Indochine de l'enfance, l'Inde du fantasme.

10/2011

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Sociologie

Oeuvres complètes. Volume 2

" Il convient impérativement de lire et de relire cette pensée pensante qui, tel le ricochet d'un caillou plat sur la surface de la mer, rebondit d'une idée iconoclaste à un principe sans âge, d'une intuition géniale à la remise en cause d'une fausse évidence. Cette pensée pensante est exigeante, elle réclame une lecture attentive qui seule permet d'en découvrir les incroyables richesses. [...] Cette pensée pensante dérange, ébranle, réveille et émerveille. Aucun lecteur, non, aucun, ne sort indemne d'une telle lecture, à la fois vivifiante et sans sentimentalité. Ivan Illich n'a jamais prétendu être un "maître à penser" ; la seule leçon qu'il accepterait, non pas de donner, mais d'offrir est son attitude devant la douleur, la sienne et celle du monde, ce qu'il appelle le "renoncement", l'askêsis - cet accord entier avec soi-même sans intervention d'un quelconque "outil" qui nous rendrait étrangers à nous-mêmes. [...] Un tel mot invite à une conduite à la fois morale et intellectuelle que l'on ne subordonne pas obligatoirement, à l'instar de Philon d'Alexandrie, à la sotériologie, mais qui provoque la joie, l'étonnement, la surprise. Ivan Illich s'est tu, mais ses écrits sont là, à la portée du regard, et nous laissent tels ces "héritiers sans testament" dont parle René Char. Quel somptueux héritage ! " (Thierry PAQUOT) Ce volume comprend : Le Chômage créateur, Le Travail fantôme, Le Genre vernaculaire, HO, les eaux de l'oubli, Du lisible au visible : la naissance du texte et Dans le miroir du passé.

02/2005

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 1, Volume 2

Ce second volet du tome I s'ouvre avec les textes qui marquent les étapes d'Antonin Artaud dans ses rapports avec le mouvement surréaliste : les textes écrits à l'époque où il y avait adhéré - et pas seulement ceux qu'il a publiés dans La Révolution surréaliste, mais tous ceux où l'on retrouve la marque de cet esprit de révolte qui l'animait alors, ce flamboiement de la langue - comme ceux où il s'explique sur sa rupture avec le groupe et donne les raisons de son désaccord.
Il se poursuit avec un important ensemble de lettres : celles qui ont trait aux quatre ouvrages, publiés entre 1925 et 1929, qui composent le premier volet de ce tome et celles qui éclairent les relations d'Antonin Artaud avec le groupe surréaliste, avec celui du Grand Jeu et avec La Nouvelle Revue française. On y a joint des lettres écrites par Antonin Artaud entre 1921 et 1932 à des médecins, des thaumaturges, des voyantes, pour tenter de remédier à l'état difficile de [sa] pensée, ou simplement s'en plaindre à des amis.
Il nous a semblé qu'elles étaient comme le prolongement naturel de telles pages de Correspondance avec Jacques Rivière, de L'Ombilic des Limbes, du Pèse-Nerfs suivi des Fragments d'un journal d'enfer ou de L'Art et la Mort et que d'une certaine manière elles les authentifiaient dans le quotidien de sa vie. "Toujours l'histoire des lettres à Rivière", écrit-il lui-même au docteur Allendy en 1927.

02/1976

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome II, Volume 1 et 2 Voyages

Comme tous les volumes des oeuvres Complètes, ce tome consacré aux Voyages de Bernardin de Saint-Pierre en Méditerranée, dans l'Europe du Nord et dans les îles de l'océan Indien comportant de nombreux inédits et un appareil critique étendu se propose de renouveler la connaissance de l'auteur et de l'oeuvre.

07/2021

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Théâtre

Oeuvres complètes Tomes 1 et 2. Coffret en 2 volumes

On connaît Molière, et on croit le connaître bien. Chaque génération l'a lu à sa manière. Des traditions éditoriales, et des légendes biographiques, se sont fait jour. On publie généralement ses oeuvres dans l'ordre selon lequel elles furent créées, alors que pour plusieurs pièces, et notamment pour Tartuffe, on ne possède pas le texte de la création. Il aurait écrit sur la médecine parce qu'il était malade ; sur le mariage et la jalousie parce que sa femme aurait été légère... L'avantage, avec les grandes oeuvres, c'est qu'elles redeviennent neuves dès qu'on veut bien porter sur elles un regard différent. Ainsi, ce n'est pas dans de prétendues difficultés conjugales qu'on cherchera la source de l'intérêt de Molière pour le statut des femmes, mais bien plutôt dans un ensemble de valeurs partagées par toute la société mondaine de son temps. De même, Molière ne fut pas un malade qui raillait ses médecins, mais un auteur qui, après l'interdiction du Tartuffe, utilisa la médecine comme allégorie de la religion, sujet désormais prohibé. De même encore, on ne peut mettre sur le même plan les pièces qu'il publia lui-même - à partir des Précieuses ridicules -, celles que firent imprimer ses héritiers et celles qui restèrent inédites jusqu'au XIX ? siècle. Cette nouvelle édition, qui rompt avec de vieilles habitudes, reconstitue la trajectoire éditoriale de l'oeuvre et insiste sur ce qui distingue Molière des autres auteurs de son temps : une indifférence souveraine à l'égard des règles de poétique théâtrale ; des innovations radicales dans l' "action" (la manière de jouer) comme dans la structure des pièces ; une réussite exceptionnelle dans la comédie "mêlée de musique" ; et surtout un jeu permanent, sans précédent, sur et avec des valeurs qui étaient les siennes, que partageait son public (la Cour comme la Ville), que nous partageons toujours pour une bonne part, et dont il a fait la matière même de ses comédies, créant ainsi entre la salle et la scène une connivence inouïe, qui dure encore.

01/2022

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Philosophie

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes : Tomes 1 et 2

"Cet effrayant génie", dit Chateaubriand. L'impression dominante n'est pourtant pas l'effroi, mais la fascination. Une fascination que les siècles n'altèrent pas et que Pascal explique lui-même : "On s'attendait de voir un auteur et on trouve un homme". Pascal ne se comporte pas en auteur, il ne construit pas une oeuvre littéraire : il se contente de répondre aux sollicitations de Port-Royal, et de se battre pour la vérité, scientifique, morale, religieuse. A côté des Provinciales et des autres polémiques religieuses, le premier volume de cette nouvelle édition des Ouvres complètes de Pascal contient des documents sur le personnage, ses travaux touchant la géométrie, les probabilités, l'arithmétique (dont la célèbre "machine arithmétique") et la physique - tous textes qui, pour être ceux d'un scientifique de génie, ne sont pas moins écrits dans la langue d'un honnête homme. Outre des Lettres, différents Opuscules et autres écrits, le tome II et dernier contient les Pensées. Les Pensées sont les papiers d'un mort. Non pas une oeuvre posthume. Nous n'avons pas l'oeuvre, mais nous avons l'atelier. Depuis trois siècles, les interprétations n'ont pas manqué. Si les Pensées ont continué à susciter un intérêt aussi aigu, c'est que chaque époque les a comprises de manière différente. Puisque les Pensées sont les papiers d'un mort, il faut les présenter dans l'état où on les a trouvées, dans le même ordre, même si l'on n'y voit que désordre, et se laisser prendre par leur vertige.

04/2023

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. Volume 2

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 2, Romans

La littérature doit beaucoup aux testaments trahis. La plus grande partie de l'oeuvre de Kafka, par exemple. Histoire connue. Franz Kafka demande à son ami Max Brod de détruire - vernichten, dit-il, "anéantir" - après sa mort les papiers inédits qu'il laisse derrière lui, ses manuscrits littéraires aussi bien que ses écrits personnels, journaux et lettres. Brod refuse d'obtempérer. Sa trahison, si c'en est une, est double. Il ne se contente pas de conserver les inédits : il les fait paraître. Aux romans et récits s'ajoutent bientôt, dans des versions d'abord édulcorées, les écrits intimes. Quant aux éditions françaises réunissant plusieurs textes, elles ne respecteront pas les recueils organisés et publiés par Kafka, mais mêleront - nouvelle trahison - récits publiés et écrits posthumes. Sur le résultat les avis divergent. Certains lecteurs en ont plusieurs. Un expert en testaments trahis comme Milan Kundera situe Kafka au sommet de son panthéon personnel et, au sommet du sommet, place les romans, tous trois sauvés par Brod. Pourtant, Brod lui paraît coupable : divulguer ce qu'un écrivain a souhaité voir détruire, c'est "le même acte de viol que censurer ce qu'il a décidé de garder" . Quant au fait de mêler posthumes et ouvrages publiés par Kafka, cela produit, selon Kundera toujours, "un flot informe comme seule l'eau peut l'être, l'eau qui coule et entraîne avec elle bon et mauvais, achevé et non achevé, fort et faible, esquisse et oeuvre" . Sans renoncer à aucune oeuvre ni à aucune esquisse - Brod fut peut-être un traître, mais sa trahison était à coup sûr nécessaire -, la présente édition adopte une disposition plus fidèle à l'histoire de la découverte de l'oeuvre de Kafka. Elle propose, en ouverture, l'intégralité des textes publiés par lui, ici restaurés dans la forme (recueil, petit livre ou publication dans la presse) qu' il a voulue pour eux. Puis viennent ses récits et fragments narratifs posthumes : ceux que l'on trouve dans ses Journaux, qui servaient aussi de laboratoire littéraire, et ceux des liasses ou des cahiers dans lesquels il composait la plupart de ses récits. L'ensemble est retraduit. Les conditions d'une redécouverte sont réunies.

10/2018

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Thérèse d'Avila

Oeuvres complètes. Volume 2, Lettres

Première femme à être proclamée Docteur de l'Eglise, en 1622, Thérèse d'Avila méritait bien que l'on reprît ses oeuvres pour les offrir sous une nouvelle traduction et accompagnées de nouveaux commentaires au public français. Tout au long de sa vie Thérèse aura écrit, se sera battue, aura édifié une oeuvre, réformé son ordre, fondé dix-sept couvents de moniales et deux de frères à travers l'Espagne, elle aura aussi enseigné... et tout cela ans jamais oublier le coeur de son engagement, cette expérience spirituelle qui fait sa raison d'être. Si elle s'est engagée à réformer, non sans difficulté et opposition, son ordre pour revenir à l'austérité et à la pauvreté qui en faisaient l'esprit, elle a trouvé le temps d'écrire de nombreux ouvrages, tels Le Chemin de perfection, une commande, la " charte " de ses carmels, un ouvrage particulièrement important pour Thérèse, Le Château intérieur ou Les Demeures, sorte d'autobiographie spirituelle, une autobiographie celle-là : Le livre de la vie, le récit de la fondation de ses couvents : Les Fondations et dans le même esprit Les Constitutions, le texte des constitutions de ses couvents, et bien d'autres ouvrages. Ce sont tous ces textes, les oeuvres complètes de Thérèse d'Avila qui sont ici proposés, dans une nouvelle traduction et agrémentés de nouveaux commentaires.

04/2023

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Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 28, Romans Tome 10 (1942-1947)

Entre 1932 et 1937, Ramuz publie ses derniers grands romans. Explorant tantôt le contexte montagnard, tantôt le décor des rives du lac, la production de ces années illustre de manière particulièrement éloquente la richesse et la variété de la palette de l'écrivain. Adam et Eve, roman du désespoir ontologique publié en 1932, apparaît comme un point culminant de la recherche esthétique de Ramuz. Derborence, en 1934, est un roman à la fois poétique et populaire, qui conjugue imagination et invention, lyrisme et intrigue palpitante, tragédie de la condition humaine et dénouement heureux ; son succès est retentissant, auprès du public mais aussi de la critique. Dans Le Garçon savoyard, publié en 1936, la figure du lac accompagne et module l'intrigue, et c'est à cette présence que le texte doit sa spécificité. Quant à Si le soleil ne revenait pas (1937), dernier roman évoquant la montagne, Ramuz y questionne à sa manière le statut de la modernité en tant que dépassement des sociétés traditionnelles, par le biais d'un récit valaisan ancré dans l'époque contemporaine. Ce volume contient Adam et Eve, Derborence, Le Garçon savoyard et Si le soleil ne revenait pas ; l'édition d'Adam et Eve est accompagnée de deux documents. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions d'Adam et Eve (préoriginale dans La NRF, 1932, 1933, 1941), les cinq versions de Derborence (1934, 1936 - chez Grasset et à la Guilde du livre -, 1941, 1944), les quatre versions du Garçon savoyard (préoriginale dans Vendredi, 1936, 1937, 1941) et les cinq versions de Si le soleil ne revenait pas (1937, 1938, 1939, 1940, 1941), qu'un logiciel permet de comparer.

08/2013

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 4, Histoires Tome 2

Les oeuvres publiées dans ces deux volumes furent longtemps qualifiées, en France, de "Drames historiques". Mais l'esthétique des pièces de Shakespeare n'a évidemment rien à voir avec celle du Cromwell de Hugo. C'est sous l'intitulé "Histoires" (Histories), qui figure explicitement au titre de l'une d'entre elles, L'Histoire d'Henry IV, que les éditeurs des Ouvres complètes de 1623 publièrent dix des douze pièces reprises ici. Shakespeare y met en scène l'histoire d'Angleterre, hantée par le spectre de la guerre civile. De Richard II, monarque renversé, et d'Henry IV, usurpateur légitimé, jusqu'à Richard III, le dernier Plantagenêt, il retrace les ruptures dynastiques qui ont abouti à l'avènement des Tudor, dont la dernière représentante, Elisabeth I ?? , règne encore quand il écrit. Il reste fidèle, pour l'essentiel, au modèle transmis comme "vrai" par l'historiographie de son temps ; les chroniqueurs, par exemple, propagent presque tous la légende d'un Richard III démoniaque et contrefait, meurtrier et tyran régicide dont la Providence veut qu'il tombe sous les coups de l'ange de lumière qu'est le premier souverain Tudor. Mais Shakespeare écrit en poète, non en historien. Mieux, c'est en écrivant l'histoire qu'il devient poète : sa carrière de dramaturge commence avec les trois parties d'Henry VI, qui le rendent imméditement célèbre. Ces Histoires mêlent le mythe, l'épopée et la tragédie. Réclamant "un royaume pour théâtre, des princes pour acteurs", Shakespeare met en oeuvre toutes les ressources de sa poésie pour donner à voir tantôt les froids calculs de la politique machiavélienne, tantôt les "vastes champs" des batailles de France, tantôt les souffrances de l'Angleterre. Mais ces pièces mêlent aussi "les rois et les bouffons", et c'est en créateur hors norme, et non en chantre de la mythologie nationale, que Shakespeare a créé l'un de ses personnages les plus drôles et les plus inoubliables : "l'énorme montagne de chair", nommée Falstaff.

10/2008

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 19, Correspondance Volume 2

Du retour des voyages à la fin de la rédaction de L'Esprit des lois, 288 lettres évoquent la vie littéraire et scientifique parisienne, les nouvelles de la guerre ou de la politique, et bien sûr les ouvrages majeurs de Montesquieu, qui se montre aussi père de famille attentif et propriétaire avisé.

07/2014

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 8, Correspondance Volume 2

Laboratoire intellectuel inégalé, les 735 lettres de Descartes nous révèlent d'abord la "bibliothèque secrète" du philosophe - de Saint Augustin et Cavalieri à Stevin et Thomas White. Mais aussi l'archéologie des thèses scientifiques : sur Galilée, sur Pierre Fermat ou avec les mathématiciens néerlandais. Descartes y exprime sa pensée avec plus de liberté. D'où un traitement inédit des thèmes métaphysiques : la création des vérités éternelles ou les développements qu'il entendait donner à sa physique pour expliquer la Transsubstantiation. Le groupement des lettres par correspondants ou groupes de correspondants (volume 1 : à Mersenne, aux jésuites, à Hobbes, à des mathématiciens ; volume 2 : à Huygens, à la princesse Elisabeth, à Regius, à Morin, à des médecins et plusieurs autres correspondants) permet de suivre les échanges du philosophe, tandis qu'une annotation historique copieuse éclaire les enjeux et permet de parcourir cette galerie où défile l'Europe savante.

10/2013

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Poésie

Oeuvres complètes. Tomes 1 et 2. Coffret en deux volumes

Coffret de deux volumes vendus ensemble, contenant des réimpressions récentes de ces titres

01/2024

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Pléiades

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes

On connaît Molière, et on croit le connaître bien. Chaque génération l'a lu à sa manière. Des traditions éditoriales, et des légendes biographiques, se sont fait jour. On publie généralement ses oeuvres dans l'ordre selon lequel elles furent créées, alors que pour plusieurs pièces, et notamment pour Tartuffe, on ne possède pas le texte de la création. Il aurait écrit sur la médecine parce qu'il était malade ; sur le mariage et la jalousie parce que sa femme aurait été légère... L'avantage, avec les grandes oeuvres, c'est qu'elles redeviennent neuves dès qu'on veut bien porter sur elles un regard différent. Ainsi, ce n'est pas dans de prétendues difficultés conjugales qu'on cherchera la source de l'intérêt de Molière pour le statut des femmes, mais bien plutôt dans un ensemble de valeurs partagées par toute la société mondaine de son temps. De même, Molière ne fut pas un malade qui raillait ses médecins, mais un auteur qui, après l'interdiction du Tartuffe, utilisa la médecine comme allégorie de la religion, sujet désormais prohibé. De même encore, on ne peut mettre sur le même plan les pièces qu'il publia lui-même, à partir des Précieuses ridicules, celles que firent imprimer ses héritiers et celles qui restèrent inédites jusqu'au XIXe siècle. Cette nouvelle édition, qui rompt avec de vieilles habitudes, reconstitue la trajectoire éditoriale de l'oeuvre et insiste sur ce qui distingue Molière des autres auteurs de son temps : une indifférence souveraine à l'égard des règles de poétique théâtrale ; des innovations radicales dans l' "action" (la manière de jouer) comme dans la structure des pièces ; une réussite exceptionnelle dans la comédie "mêlée de musique" ; et surtout un jeu permanent, sans précédent, sur et avec des valeurs qui étaient les siennes, que partageait son public (la Cour comme la Ville), que nous partageons toujours pour une bonne part, et dont il a fait la matière même de ses comédies, créant ainsi entre la salle et la scène une connivence inouïe, qui dure encore.

05/2010

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Pléiades

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes

Il est des dates insolentes qui ont des éclats d'orage. La publication des écrits de Julien Gracq dans la Pléiade en est une. Oeuvre hautaine et solitaire, elle est celle d'un navigateur des grandes profondeurs, d'un rêveur aux yeux noyés d'eau. Gracq s'est expliqué sur cette dérive vers des lieux singuliers où pousse "la plante humaine". "Zone hautement dangereuse, zone de haute tension", tels sont les bois d'Argol ou les roselières des Syrtes, avec leur air rare, "chargé d'une pureté mortelle", crépitant comme "un boulier de cristal", leurs places fortes clôturées de forêt et de mer, leur silence de "planète dévastée". Mais, au seuil de ces zones qu'il faudra investir par effraction, le regard de Gracq est un regard de ravage. [...] Dans cette géographie remarquablement maîtrisée des romans, des poèmes, des essais, c'est la même carte livrant ses lisières et ses lignes de passage : une "fraîcheur aux tempes", un pressentiment qui affole les boussoles, un "chemin de foudre", un silence "douceâtre de prairie d'asphodèles", un bois dormant "que l'air léger des rêves infuse d'un bleu d'encens". Oeuvre de la patience, du secret et de l'écart, elle a l'étrange beauté des oeuvres à jamais "battantes comme des portes".

06/2010

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes

Salué comme un Attrape-coeurs moderne, le premier roman de Bret Easton Ellis, Moins que zéro, publié en 1983, lui a valu, à vingt ans, une consécration immédiate. Il est devenu le roman emblématique des années 1980, déclinant tous les thèmes qui continueront d'inspirer son oeuvre : le règne des apparences, l'hypocrisie, le nihilisme d'une époque consumériste, l'incommunicabilité entre les êtres, des vies factices et dépourvues de sens, dont la déréalisation suscite l'anesthésie et la violence. Portrait acide et cru d'une jeunesse désenchantée, Moins que zéro raconte les errances d'un jeune étudiant de la côte Est qui tente de dissiper son mal être dans la recherche incessante de tous les plaisirs, mais auquel ni le sexe, ni l'alcool, ni l'argent n'apportent le bonheur et la puissance escomptés. Les Lois de l'attraction raconte l'histoire de trois étudiants issus de cette même jeunesse dorée en mal d'elle-même, vaquant d'une dérive à l'autre et dont l'existence tragique se consume de rage et de désespoir, tout comme American Psycho, qui fit scandale aux Etats-Unis, par son tableau implacable d'une société américaine déshumanisée, ici incarnée par un jeune golden boy de Wall Street, obsédé par l'argent et la réussite, et serial killer performant le reste du temps. Zombies, évocation satirique d'un monde gangréné par le vice et la superficialité, Glamorama, qui reprend la même peinture désabusée de la faune branchée new-yorkaise, Lunar Park, où l'on retrouve les paradis artificiels et l'atmosphère violente et sulfureuse de ses précédents livres, ici restitués de manière plus autobiographique, enfin Suite(s) impériale(s), prolongement de Moins que zéro qui marque aussi la fin d'un cycle, illustrent le génie romanesque d'un écrivain hors normes, au style précis, glacé et incisif. Son sens de l'observation, de la dérision, de la formule qui bouscule, son humour au vitriol, en font un des narrateurs les plus originaux et les plus puissants d'aujourd'hui.

02/2016

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Pléiades

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes

"Après la mort de son maître Socrate (399 av. J.-C.), Aristoclès s'exile pendant dix ans puis se rend en Sicile où il rencontre le pythagoricien Archytas. De retour à Athènes, il fonde l'Académie dont les jardins s'ornent de platanes : il prend peut-être alors le nom de Platon. Si le contenu de son enseignement oral ne nous est connu qu'indirectement, il nous reste fort heureusement les Dialogues, forme supérieure de divertissement intellectuel, que Platon compose comme autant d'images d'un album-souvenir, à feuilleter dans sa vieillesse. Il s'y montre à la fois rigoureux dialecticien, poète inventif créateur de mythes, et surtout metteur en scène de spirituels entretiens. Car il aimait tant le théâtre qu'à sa mort, on trouva sous son oreiller une édition de petites comédies en prose, les Mimes de Sophron", Jean-Paul Dumont.

03/2019

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Thérèse d'Avila

Oeuvres complètes. Volume 1, Oeuvres

Première femme à être proclamée Docteur de l'Eglise, en 1622, Thérèse d'Avila méritait bien que l'on reprît ses oeuvres pour les offrir sous une nouvelle traduction et accompagnées de nouveaux commentaires au public français. Tout au long de sa vie Thérèse aura écrit, se sera battue, aura édifié une oeuvre, réformé son ordre, fondé dix-sept couvents de moniales et deux de frères à travers l'Espagne, elle aura aussi enseigné... et tout cela ans jamais oublier le coeur de son engagement, cette expérience spirituelle qui fait sa raison d'être. Si elle s'est engagée à réformer, non sans difficulté et opposition, son ordre pour revenir à l'austérité et à la pauvreté qui en faisaient l'esprit, elle a trouvé le temps d'écrire de nombreux ouvrages, tels Le Chemin de perfection, une commande, la " charte " de ses carmels, un ouvrage particulièrement important pour Thérèse, Le Château intérieur ou Les Demeures, sorte d'autobiographie spirituelle, une autobiographie celle-là : Le livre de la vie, le récit de la fondation de ses couvents : Les Fondations et dans le même esprit Les Constitutions, le texte des constitutions de ses couvents, et bien d'autres ouvrages. Ce sont tous ces textes, les oeuvres complètes de Thérèse d'Avila qui sont ici proposés, dans une nouvelle traduction et agrémentés de nouveaux commentaires.

04/2023

ActuaLitté

Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. 2 volumes

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volumes 3 et 4

Au sommaire des Oeuvres complètes de Marguerite Duras figurent l'intégralité des livres publiés du vivant de l'écrivain et de nombreux textes ou documents peu accessibles, voire inédits. Les deux premiers volumes menaient le lecteur jusqu'en 1973, l'année d'India Song. Les tomes suivants couvrent chacun une décennie : 1974-1984 pour le troisième volume, 1985-1995 pour le quatrième. Les livres que Duras publie entre sa soixantième et sa soixante-dixième année (tome III) sont souvent brefs, à moins qu'ils ne prennent, comme Outside et Les Yeux verts, la forme de recueils. Ils marquent un désir de renouvellement, et tous ne touchent pas immédiatement le public, mais il est aujourd'hui évident que Le Navire Night, L'Eté 80, Savannah Bay ou La Maladie de la mort sont des jalons majeurs de l'oeuvre. En 1984, enfin, L'Amant connaît un triomphe critique et commercial inouï. Le statut littéraire et public de Duras bascule. Les années 1974-1984 sont aussi une "décennie cinématographique". Les films - Le Camion, Baxter, Véra Baxter, Le Navire Night, les deux Aurélia Steiner, etc - dialoguent avec les livres qui leur correspondent et infléchissent notre façon de lire Duras. Les scénarios et autres tentatives d'adaptation figurent donc en bonne place parmi les textes réunis "autour des oeuvres". La décennie suivante (tome IV) est d'une certaine manière celle de la "réécriture". Certes, Emily L est un texte entièrement nouveau. Mais Duras revient souvent sur ses propres pas : en 1986, Les Yeux bleus cheveux noirs "récrit" La Maladie de la mort (1982) ; en 1990, La Pluie d'été "récrit" un livre pour enfants paru en 1971 ; en 1991, L'Amant de la Chine du Nord est en quelque sorte une nouvelle version de L'Amant. et le quatrième livre tiré de l'expérience indochinoise de l'auteur. L'oeuvre semble alors former une boucle, sentiment renforcé par la tonalité testamentaire de certains ouvrages (Ecrire, 1993), mais aussi par le retour opéré par Duras sur quelques-uns de ses textes les plus anciens. En 1985, La Douleur reprend des pages écrites dès le lendemain de la guerre. En 1990, à l'occasion de la rédaction de Yann Andréa Steiner (1992), l'écrivain revient au manuscrit de Théodora, un roman des années 1940, inachevé et resté inédit ; on en trouvera en appendice les passages les plus aboutis. L'édition se clôt sur des "Textes épars" : jamais recueillis par leur auteur, ces articles ont été rassemblés ici en raison de leur intérêt propre ou parce qu'ils font écho à de grands thèmes de l'oeuvre. Certains d'entre eux jouèrent un rôle dans la manière dont Marguerite Duras fut et demeure perçue : non seulement comme un écrivain, mais comme un "personnage", une légende, presque un mythe.

05/2014

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1 et 2

Coffret de deux volumes vendus ensemble

10/2018

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1 et 2

Le premier tome de la présente édition couvre les années 1900 à 1939. Les divergences entre certains manuscrits, les nombreuses lettres approximativement datées, les différences de nature entre les textes ont fait adopter un regroupement par genres. Le volume s'ouvre sur des poésies et quelques récits de jeunesse. Le groupe suivant comporte les romans connus, Courrier Sud, Vol de nuit et Terre des hommes. Viennent ensuite les écrits de circonstance : reportages, articles de journaux et préfaces. Une dernière partie enfin est composée d'écrits personnels. Le deuxième tome propose l'intégralité des écrits de guerre de Saint-Exupéry, composés en France (1939-1940), aux Etats-Unis (1941-1943), en Afrique du Nord (1943-1944). Cette "littérature engagée" se double d'un engagement physique qui en est comme la caution. Tout en prenant sa part des périls de l'époque, Saint-Exupéry parle des hommes de tous les temps. Le héros du Petit Prince est un enfant dont la sagesse ne vieillit pas la voix. Quant au testament posthume, Citadelle, il va rester inachevé : "Je suis lourd d'une musique qui ne sera pas entendue" , disait Saint-Exupéry. Pas de son vivant, en effet. Mais, depuis sa disparition, elle ne cesse de retentir.

04/2018

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Sociologie

Oeuvres complètes. Volume 1

" Ivan Illich a été à l'origine de débats célèbres dont le thème était la contre-productivité des institutions modernes au-delà de certains seuils, les institutions productrices de services, comme les écoles, les autoroutes et les hôpitaux, éloignent leurs clients des fins pour lesquelles elles ont été conçues. Ivan Illich fut le plus lucide des critiques de la société industrielle. II voulut en écrire l'épilogue et il le fit. Jadis fameuses en France, les "thèses d'Illich" ont peut-être été oubliées, mais jamais elles n'ont été infirmées. Après elles, la société industrielle a perdu toute justification théorique. Elle ne tient debout que grâce à l'hébétude de ses membres et au cynisme de ses dirigeants. Toutefois, plutôt que de débattre des thèses qui la dérangent, l'huître sociale s'en est protégée en les isolant. II est temps d'affirmer que l'œuvre d'Illich n'est pas une perle rare mais une réflexion fondée sur un solide sens commun. II faut briser la gangue dans laquelle elle a été enfermée afin de libérer son inquiétant contenu. Alors que tous les bien-pensants croyaient encore aux promesses du développement, Illich montra que cette brillante médaille avait un revers sinistre : le passage de la pauvreté à la misère, c'est-à-dire la difficulté croissante, pour les pauvres, de subsister en dehors de la sphère du marché. Ses livres vinrent secouer la soumission de chacun au dogme de la rareté, fondement de l'économie moderne. " Ce volume comprend : Libérer l'avenir, Une société sans école, Energie et équité, La Convivialité et Némésis médicale.

01/2004

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 4

Au sommaire des Oeuvres complètes de Marguerite Duras figurent l'intégralité des livres publiés du vivant de l'écrivain et de nombreux textes ou documents peu accessibles, voire inédits. Les deux premiers volumes menaient le lecteur jusqu'en 1973, l'année d'India Song. Les tomes suivants couvrent chacun une décennie : 1974-1984 pour le troisième volume, 1985-1995 pour le quatrième. La décennie 1985-1995 (tome IV) est d'une certaine manière celle de la "réécriture". Certes, Emily L est un texte entièrement nouveau. Mais Duras revient souvent sur ses propres pas : en 1986, Les Yeux bleus cheveux noirs "récrit" La Maladie de la mort (1982) ; en 1990, La Pluie d'été "récrit" un livre pour enfants paru en 1971 ; en 1991, L'Amant de la Chine du Nord est en quelque sorte une nouvelle version de L'Amant. et le quatrième livre tiré de l'expérience indochinoise de l'auteur. L'oeuvre semble alors former une boucle, sentiment renforcé par la tonalité testamentaire de certains ouvrages (Ecrire, 1993), mais aussi par le retour opéré par Duras sur quelques-uns de ses textes les plus anciens. En 1985, La Douleur reprend des pages écrites dès le lendemain de la guerre. En 1990, à l'occasion de la rédaction de Yann Andréa Steiner (1992), l'écrivain revient au manuscrit de Théodora, un roman des années 1940, inachevé et resté inédit ; on en trouvera en appendice les passages les plus aboutis. L'édition se clôt sur des "Textes épars" : jamais recueillis par leur auteur, ces articles ont été rassemblés ici en raison de leur intérêt propre ou parce qu'ils font écho à de grands thèmes de l'oeuvre. Certains d'entre eux jouèrent un rôle dans la manière dont Marguerite Duras fut et demeure perçue : non seulement comme un écrivain, mais comme un "personnage", une légende, presque un mythe.

05/2014

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 3

Au sommaire des Oeuvres complètes de Marguerite Duras figurent l'intégralité des livres publiés du vivant de l'écrivain et de nombreux textes ou documents peu accessibles, voire inédits. Les deux premiers volumes menaient le lecteur jusqu'en 1973, l'année d'India Song. Les tomes suivants couvrent chacun une décennie : 1974-1984 pour le troisième volume, 1985-1995 pour le quatrième. Les livres que Duras publie entre sa soixantième et sa soixante-dixième année (tome III) sont souvent brefs, à moins qu'ils ne prennent, comme Outside et Les Yeux verts, la forme de recueils. Ils marquent un désir de renouvellement, et tous ne touchent pas immédiatement le public, mais il est aujourd'hui évident que Le Navire Night, L'Eté 80, Savannah Bay ou La Maladie de la mort sont des jalons majeurs de l'oeuvre. En 1984, enfin, L'Amant connaît un triomphe critique et commercial inouï. Le statut littéraire et public de Duras bascule. Les années 1974-1984 sont aussi une "décennie cinématographique". Les films - Le Camion, Baxter, Véra Baxter, Le Navire Night, les deux Aurélia Steiner, etc - dialoguent avec les livres qui leur correspondent et infléchissent notre façon de lire Duras. Les scénarios et autres tentatives d'adaptation figurent donc en bonne place parmi les textes réunis "autour des oeuvres".

05/2014