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Objectif ducs. Voyage dans la Bourgogne du XVème siècle

Extraits

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Sciences historiques

Objectif ducs. Voyage dans la Bourgogne du XVème siècle

Il était une fois... Dijon au temps des ducs. Que savez-vous vraiment de Philippe le Hardi, Jean sans Peur, Philippe le Bon, et Charles le Téméraire ? De leurs Marguerite respectives et autres épouses ? De l'assassinat du Pont de Montereau et de la chartreuse de Champmol ? Un livre pour festoyer avec eux au cours d'un banquet et découvrir autrement le palais et son organisation, les rues de Dijon jusqu'à Bruges, Gand, Lille, Paris, où ils ont guerroyé, tué et vécu avant de périr de façon plus ou moins glorieuse. Entrez dans la Bourgogne du XVe siècle, richement illustrée par Didier Bontemps et racontée par un journaliste (et quelques spécialistes) peu commun qui a su faire sortir les ducs de leur tableau le temps d'une interview...

12/2019

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Histoire de France

MENTALITES MEDIEVALES. XIeme-XVeme siècle

Cet ouvrage s'efforce d'abord de cerner la notion de mentalités et d'en montrer la pertinence, à condition de renouveler la problématique. Il examine ensuite trois voies d'approche prometteuses des représentations collectives médiévales : le quantitatif, la linguistique appliquée, la sémiologie de l'image. Trois chapitres sont consacrés à des catégories maîtresses : l'espace, le temps, l'analogie. Sans ignorer les aspects unanimistes de la Chrétienté médiévale, ce livre prend acte des difficultés de l'histoire globale et de l'impossibilité de rebâtir la cathédrale. Des développements substantiels sont consacrés aux mentalités des différentes couches sociales, des chevaliers aux marchands. Ces analyses constituent des jalons sur une voie qui conduit à la définition d'objets de plus en plus restreints. La biographie apporte désormais une contribution précieuse à l'histoire des mentalités, des individus d'exception comme Gerbert et Abélard s'arrachant au poids des modèles. La prise en compte des choix positifs de la société médiévale ne peut dispenser de l'examen de ses refus. Les mentalités se déclinent aussi au négatif, dans la condition subordonnée des femmes, dans l'exclusion imposée aux juifs, dans la haine de l'étranger et dans la méfiance nourrie envers les pauvres et les marginaux.

10/1996

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Sciences historiques

HABITER LA VILLE. XVème-XXème siècles

L'origine de la ville et son fonctionnement (XVe-XXe s.) font l'objet d'une réflexion interdisciplinaire et internationale. Les centres urbains se sont développés principalement par l'immigration. Cet ouvrage veut cerner les caractéristiques du quartier, les formes de la vie sociale et les changements socioprofessionnels en ville.

01/1985

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Histoire de France

LA NOBLESSE EN OCCIDENT. Vème-XVème siècle

Au Moyen Âge, la noblesse apparaît comme un groupe social aux facettes multiples qui comprend aussi bien le prince du sang, cousin du roi, que le pauvre hobereau rural menacé par la dérogeance ou le bourgeois parvenu achetant une lettre d'anoblissement... Les membres de cette aristocratie hétérogène n'en possèdent pas moins une identité commune qui se manifeste par une forte conscience généalogique reposant sur l'appartenance à une parentèle fondée par un ancêtre mythique. Ils prisent le métier des armes, embrassent des valeurs chevaleresques, exercent le pouvoir sous toutes ses formes (magistratures de l'Etat ou tribunaux seigneuriaux), détiennent la terre et se dotent d'un réseau de clientèle, recevant la foi et l'hommage de leurs gardes, de leurs guerriers et de leurs feudataires. Au fils des siècles, ces élites du sang, de la guerre et du pouvoir préservent leur prépondérance. Elles se renouvellent, toutefois, de façon constante : le déclassement ou l'extinction des vieilles maisons appellent des hommes nouveaux. L'immobilisme apparent d'une société hiérarchique ne saurait cacher toute sa fluidité et toutes les nuances de son évolution, au rythme de l'affaiblissement ou du renforcement des structures étatiques.

05/1999

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Histoire internationale

L'Espagne au Moyen Age. Vème siècle - XVème siècle

Cet ouvrage brosse un vaste tableau de l'Espagne politique, économique et culturelle : mille ans d'une histoire complexe, fondamentale pour la compréhension des civilisations classique et moderne. L'Espagne - il serait plus exact de dire " les Espagnes " - a, en effet, subi des modifications territoriales et politiques considérables du Ve au XVe siècle. Les Wisigoths avaient réalisé à leur profit l'unité de l'Hispana en rassemblant les cinq provinces romaines en un royaume indépendant. L'invasion musulmane de 711 le fait éclater. La "Reconquête" chrétienne ne peut débuter, difficilement, que dans la première moitié du XIe siècle pour aboutir à l'installation des Couronnes de Castille et d'Aragon. La Grande Peste du XIVe siècle frappe plus durement l'Aragon. A la ruine économique s'ajoutent l'agitation paysanne et la guerre civile, mais dans les deux Couronnes s'achèvent la coexistence pacifique des chrétiens, des musulmans et des juifs, et les échanges culturels dont la richesse avait constitué la grande originalité des XIIe-XIIIe siècles. Lorsque Isabel la Catholique, épouse de Fernando d'Aragon, monte sur le trône de Castille en 1474, l'Hispana restaurée n'est encore qu'un rêve. Si les politiques extérieure et religieuse (Inquisition, expulsion des juifs et des musulmans refusant de se convertir) deviennent communes, chaque Couronne conserve sa politique coloniale : tandis que Fernando guerroie à Naples, Christophe Colomb donne le Nouveau Monde à Isabel.

10/2000

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Histoire de France

La Médecine médiévale dans le cadre parisien. XIVème-XXème siècle

Au fil d'une lecture attentive et renouvelée des écrits laissés par la Faculté et ses maîtres se dessinent les traits marquants de la médecine parisienne aux deux derniers siècles du Moyen Age. Les limites chronologiques sont fournies par deux oeuvres majeures : la Chirurgie d'Henri de Mondeville, commencée en 1306, qui incite à une réévaluation des rapports entre médecins et chirurgiens, trop souvent interprétés selon des critères inadaptés à la période médiévale ; le commentaire de Jacques Despars au Canon d'Avicenne, terminé en 1453, qui, par son ampleur et son originalité, offre un bilan contrasté de la pensée et de la pratique médicales à l'aube des temps humanistes. Sensibles aux demandes de la société et à la diversité des influences, les universitaires parisiens des XIVe et XVe siècles témoignent à la fois des permanences inhérentes à la démarche médicale et des conditions propres à leur époque. Grâce à ce double regard porté sur leurs écrits, la présente étude se rattache autant à l'histoire de la médecine qu'à celle de la civilisation médiévale.

12/1998

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Critique littéraire

Littérature et politique (XVIème-XXème siècle)

L'ouvrage s'attache à la présence dans la littérature française du XVIe au XXe siècle du discours politique, des idées politiques, mais aussi de l'idéologie et de l'engagement.

01/2001

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Histoire internationale

HISTOIRE DES BALKANS. XIVème-XXème siècle

De la conquête des Balkans par les Ottomans aux derniers soubresauts de l'éclatement de la Yougoslavie, ce livre retrace l'histoire de cette région qui fut la poudrière de l'Europe et donne les clés pour comprendre les conflits qui s'y déroulent. Au fil des siècles, une mosaïque de peuples s'y sont mélangés ou opposés - Grecs, Serbes, Bulgares, Albanais, Valaques, Juifs, Turcs. Longtemps englobés dans l'Empire ottoman, les peuples balkaniques gardèrent pour la plupart leur religion et leur culture. Au cours du XIXe siècle, ils affirmèrent leur spécificité linguistique, historique et religieuse. Certains rêvèrent de Grande-Serbie, d'autres de Grande-Bulgarie, de Grande-Grèce, de Grande-Albanie, de Grande-Roumanie. Or chacune de ces constructions, réelles ou virtuelles, réunissait des populations dites minoritaires, qui, au XXe siècle, réclamèrent des droits culturels et politiques. En 1920, les recensements de Yougoslavie indiquaient dix-neuf groupes pour la Yougoslavie, onze pour la Roumanie montrant clairement l'impossibilité de l'Etat-nation... La Seconde Guerre mondiale aboutit à un morcellement extrême avant que Moscou ne reconstitue un empire pendant près d'un demi-siècle, sauf en Grèce. Mais depuis 1989 le mouvement inverse se produit, scandé par des guerres qui réactivent la mémoire des haines accumulées.

11/1999

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Poésie

Anthologie de la poésie persane, XIème-XXème siècle

L'Iran, vaincu au VIIe siècle par les conquérants arabes, trouve bientôt dans la poésie le moyen d'expression le plus approprié à son génie. Née il y a plus de mille ans, dans le Khorassan, province orientale de l'Iran, la poésie persane s'est développée sans interruption jusqu'à nos jours et, dès le XIe siècle, elle a étendu son influence hors du plateau iranien : aux Indes, jusqu'aux confins de la Chine, d'une part, en Asie Mineure d'autre part. Mariant les souvenirs des littératures préislamiques aux traditions musulmanes, elle constitue l'art le plus achevé de l'Iran islamique. Epique, lyrique, didactique, ample narration ou confidence secrète, légère ou grave, sous toutes ses formes, elle laisse paraître, avec une remarquable constance, une certaine façon de sentir le monde, qui est l'esprit d'un peuple. Associée à tous les moments de la vie, elle est aussi l'organe de la méditation philosophique : c'est dans le langage poétique que les Iraniens ont exprimé leurs idées les plus profondes. Cette poésie, durant des siècles, a enchanté les audiences des princes, comme elle a enflammé les auditoires des mystiques. Tout Iranien, s'il n'est pas poète, sait goûter les vers ; paradoxe significatif : les plus raffinés des poètes persans sont aussi les plus populaires. Beaucoup de morceaux traduits dans le présent volume sont dans toutes les bouches et dans tous les cours. Cette anthologie, dont les textes ont été classés par ordre chronologique, s'étend sur un peu plus d'un millénaire et présente les poètes les plus connus en Iran.

03/2003

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Ouvrages généraux et thématiqu

Le college de bourgogne a paris - xiveme xviiieme siecle

L'auteur a exhumé un mémoire concernant le Collège de Bourgogne, dont la particularité était de n'accueillir que que des boursiers comtois. Durant des années, il est parti à la quête des sources sur l'histoire de ce collège dont l'existence s'étend de 1332 à 1789. Fondé par la reine de France et comtesse palatine Jeanne de Bourgogne, le collège était situé depuis le XIVe siècle sur la rive gauche de la Seine dans le quartier latin proche du couvent des Cordeliers. Il était un des plus importants collèges parisiens. Au cours de plus de quatre siècles d'existence, il marqua de son empreinte les vies intellectuelles parisienne et comtoise, en accueillant de nombreux étudiants, des enseignants d'élites et quelques personnalités. L'auteur a notamment mobilisé les série H, S, Q et le Minutier central des notaires des Archives Nationales ainsi que des ouvrages de César-Egasse du Boulay et de Michel Félibien sur Paris et son université. Il retrace le destin du collège de Bourgogne à Paris, dont les traces n'existent plus, avec un répertoire de boursiers du collège et de nombreuses pièces justificatives. 1 volume, 17x24, 332 p.

11/2022

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Histoire de France

L'OCCIDENT AUX XIVEME ET XVEME SIECLES. Les Etats

En 1971, ce livre devait convaincre du poids du politique dans l'histoire. Cette démonstration n'est plus aujourd'hui nécessaire. Mais l'étude des structures et des mentalités politiques reste un champ encore largement ouvert à la recherche. Les Etats des XIVe et XVe siècles ont certes travaillé à accroître leurs ressources pour renforcer leur administration et leur armée. Leurs moyens étaient pourtant trop faibles encore. Un Etat solide ne pouvait naître que de l'accord d'un prince et d'un peuple. Le peuple cherchait la justice et la paix. Le prince devait le convaincre qu'il était assez fort pour les lui donner, et qu'il tenait à bon droit son pouvoir de Dieu. Autant et plus que la contrainte des institutions, la propagande du prince et les convictions des sujets assuraient la solidité de l'Etat.

05/1998

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Histoire de France

Les Grands ducs de Bourgogne

Quatre princes de "haut vol", comme dit l'historiographe Chastellain, se sont succédé : Philippe le Hardi, politique d'une incomparable souplesse, en même temps que mécène généreux et animateur éclairé de tous les arts ; Jean sans Peur, à l'ambition qui va au besoin jusqu'au crime et dont l'astuce sans cesse en éveil se complaît dans les plus déconcertantes équivoques ; Philippe le Bon, dont la prestance et la sensualité couvrent une hautaine nonchalance en même temps qu'une bravoure de preux et qui, d'ascension en ascension, se voit un moment à la veille d'être roi ; Charles le Téméraire, enfin, qui rêve non seulement de royauté, mais d'empire, et qui, rude joueur, en face de Louis XI, semble un instant à la veille de constituer contre lui un vaste Etat bourguignon, cet ensemble dont les Pays-Bas modernes n'ont été qu'un fragment détaché et dont les frontières largement distendues allaient du Zuyderzee au Jura et du Morvan au Rhin. A travers des péripéties multiples, animées, variées et parfois dramatiques, les quatre ducs travaillent, chacun selon son tempérament, à dominer la France en tant que princes français, à ériger un Etat indépendant en tant que princes cosmopolites : un Etat innommé, une Lotharingie ou une grande Bourgogne, un "grand duché d'Occident", disent certains contemporains. La virtualité de cet Etat européen, qui eût réduit la France royale à n'être qu'une "petite puissance", suivant le mot de Leopold von Ranke, n'a fait que traverser en éclair le champ de vision de l'histoire ; mais il est resté dans la mémoire des hommes le souvenir d'une vie de cour magnifique, d'une littérature active, surtout d'un art d'un prodigieux éclat qui restera la gloire la plus pure des quatre règnes ducaux.

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Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Les grands ducs de Bourgogne

Philippe le Hardi, Jean sans Peur, Philippe le Bon et Charles le Téméraire se sont succédé de 1363 à 1477 à la tête du duché de Bourgogne pour former autour de ce territoire que le roi de France Jean le Bon avait donné à son fils Philippe un véritable Etat bourguignon, allant du Mâconnais à la Zélande. Bruxelles, Dijon, La Haye et Lille étaient les capitales de cette nouvelle puissance devenue par son expansion rapide un rival inattendu du royaume de France, dont il a durablement mis à l'épreuve les bases intérieures et l'influence sur la scène européenne. Les ducs se révélèrent des hommes d'Etat d'exception, ils voulaient dominer la France en tant que princes français maîtres de la dynastie des Valois-Bourgogne, et bâtir un nouvel Etat européen indépendant et cosmopolite. Par leur soif de pouvoir et de richesse, ils défièrent l'Europe tout entière au point de susciter l'envie des rois de France et de leurs conseillers, forcés de voir le redoutable adversaire renforcer encore et toujours cette puissance bourguignonne à la fois étrange et prestigieuse, qui allait jusqu'à menacer la survie même de la couronne. De la bataille de Poitiers au mariage de Marie, fille du Téméraire, avec Maximilien de Habsbourg - coup d'envoi de la rivalité entre la France et l'Autriche -, Joseph Calmette retrace l'ascension fulgurante de ce "Grand Duché d'Occident", l'histoire de ses ambitions restées intactes un siècle durant mais aussi d'une vie de cour dont l'éclat a durablement marqué la conscience européenne. Historien médiéviste, ancien élève de l'école des Chartes, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, Joseph Calmette (1873-1952) est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire du Moyen ge, dont Le monde féodal (Presses universitaires de France, 1934), L'effondrement d'un Empire et la naissance d'une Europe (Fayard, 1941), Le Reich allemand au Moyen âge (Fayard, 1951).

04/2023

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Beaux arts

Le sacre de l'artiste. La création au Moyen-Âge XIVème-XVème siècle

Le jubilé de l'an 1300 sonne pour l'Europe occidental le glas de l'équilibre qu'a connu la société médiévale. Thomas d'Aquin vient de reconnaître, à côté du droit divin, l'existence d'un droit humain et d'affirmer que le pouvoir peut aussi relever du peuple : le destin des nations comme celui de l'individu va dès lors l'emporter sur d'autres considérations. Cet avènement d'une société civile modifie profondément les conditions de la création. De nouveaux commanditaires - aristocrates, souverains et bourgeois - conçoivent des programmes différents, font appel à des artistes novateurs et établissent avec eux des rapports d'égalité. le créateur est à présent un véritable partenaire, apprécié pour ses prouesses techniques, pour son imagination et non plus un exécutant. Il découvre un espace de liberté, se trouve assuré de vivre convenablement, voire de s'enrichir. le même mouvement bouleverse la hiérarchie des arts elle-même. Les souverains, de plus en plus portés sur le " monumental " font ainsi de la commande architecturale un instrument essentiel de leur politique. De leur côté, les riches bourgeois des villes, plus sensibles à l'intimité, assurent au peintre un succès qui ne se démentira plus ; il intervient partout, fournissant maquettes et cartons pour la broderie, l'émail, la gravure, la tapisserie, le vitrail. Alain Erlande-Brandenburg analyse ce tournant capital qui rompt avec les usages précédents (ils sont l'objet du premier volet de sa recherche : De pierre, d'or et de feu, 1999) et explore l'alchimie de la création au couchant de ce qu'il est convenu d'appeler le Moyen Age. L'œuvre d'art n'est plus réductible à une autre, et un créateur eut dès lors s'élever au chef-d'œuvre. le portrait des Arnolfini par Van Eyck en est un témoignage éclatant entre tous : l'artiste assiste au moment où un couple s'engage par serment dans le mariage ; non seulement il signe son œuvre, mais encore il se représente auprès des commanditaires : il est désormais un acteur à part entière de la société.

10/2000

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Histoire de France

Histoire des Cathares. Hérésie, Croisade, Inquisition du XIème au XIVème siècle

Michel Roquebert a reconstitué avec une minutie inégalée la société cathare, son histoire et celle de sa répression, en se fondant uniquement sur les sources du temps : traités et rituels cathares, chroniques, interrogatoires et sentences de l'Inquisition, correspondances des papes, des rois et des grands, canons conciliaires, actes publics et privés de tout ordre. Cette Histoire des Cathares, couvrant plus de trois siècles, raconte : 1) l'hérésie, sa nature exacte, son essor dans l'Europe entière et les raisons de son développement particulier dans les Etats du comte de Toulouse et des vassaux, correspondant, en gros, aux régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon ; 2) la croisade, lancée en 1209 par le pape Innocent III, jusqu'à la chute de Montségur en 1244 ; 3) l'Inquisition, fondée en 1233 à Toulouse, pour éradiquer le christianisme dissident dont elle ne vient à bout que dans le premier quart du XIVe siècle. Une synthèse exhaustive de trois siècles dramatiques et flamboyants. La référence indispensable.

05/2002

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Histoire internationale

LES EMPIRES NOMADES DE LA MONGOLIE AU DANUBE. Vème siècle avant JC-XVIème siècle

Gérard Chaliand a réussi une très précieuse synthèse de la lutte entre les nomades des steppes eurasiatiques et les sédentaires, une opposition qui, durant deux millénaires, a été le fondement essentiel des conflits du monde antique et médiéval entre le Ve siècle avant notre ère et le XVIe siècle. Issus d'un espace qui s'étend entre l'Ukraine et les confins de la Mandchourie, Scythes, Turcs, Huns, Avars, Magyars (Hongrois), Mongols, Mandchous, tous cavaliers-archers conquérants aux modes de combat communs, dont certains illustres, tels Attila, Gengis Khan ou Tamerlan, ont directement ou indirectement marqué l'histoire du monde. De la Chine à l'Occident, en passant par l'Iran, l'Inde, Byzance, la Russie, l'Europe danubienne, les nomades des steppes asiatiques ont été des perturbateurs, des prédateurs d'empires et aussi, après avoir été policés et convertis par les sédentaires, des créateurs d'empires prestigieux. La prééminence des nomades eurasiatiques ou de leurs héritiers est restée totale jusqu'aux XVe siècle. C'est la contre-offensive de la Russie, son expansion continue vers l'est et vers le sud à partir du XVIe siècle qui sonna la revanche des sédentaires, le déclin des nomades impériaux, encore qu'à l'extrême Est, les nomades mongols resteront jusqu'au XVIIIe siècle un danger pour l'empire chinois. Illustré par vingt-trois cartes, conçu comme un précis d'histoire des empires des steppes, cet ouvrage revêt un intérêt particulier à l'heure de l'explosion de l'ex-URSS.

10/1998

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Religion

THEOLOGIENS ET MYSTIQUES AU MOYEN AGE. La Poétique de Dieu, Vème-XVème siècles

Mille ans de littérature européenne, dans la seule langue commune, le latin, tel est le gigantesque massif dont ce livre veut donner l'idée, sans frontières ni barrières culturelles. Ce qu'a eu de plus beau la pensée médiévale, c'est sa réflexion sur Dieu, sur l'absolu, sur l'infini, telle que l'ont menée théologiens et mystiques à la suite de Saint Augustin. Elle conduira à Pascal. Passant de l'enseignement chrétien à la poétique du Saint-Esprit, de la beauté de l'amour aux divisions de la philosophie, de la rhétorique à la poésie religieuse, de la sagesse au nom de Dieu, de la douleur à la joie, à travers Anselme, Boèce, Bonaventure, Thomas d'Aquin, Maître Eckhart, les hymmes les plus célèbres, tel le Veni Creator, ce recueil d'extraits, qui est aussi un commentaire, un essai, une histoire, apporte l'essence de la sagesse médiévale.

07/1998

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Critique littéraire

LE LATIN OU L'EMPIRE D'UN SIGNE. XVIème-XXème siècle

"Le signe européen, c'est le latin", écrit en 1819 Joseph de Maistre. L'expression dit assez l'importance du latin dans la culture occidentale, et ce jusqu'à une date relativement récente. Langue de l'école, de l'Eglise, de la République des lettres, le latin en vint, en dépit de son altérité, à constituer un univers familier. Les apprentissages n'en furent pas moins laborieux et les performances médiocres. A l'époque moderne, le latin fut-il jamais une langue à écrire et à parler ? Bien davantage, il s'imposa comme un instrument destiné à d'autres fonctions : former les hommes et les "classer", traduire l'indicible, exprimer les choses les plus crues, communiquer avec l'univers, conjurer Babel. Ainsi, le latin devrait sa légitimité et sa durée moins à ce qu'il disait qu'à ce qu'il signifiait. L'enquête originale et novatrice de Françoise Waquet, directeur de recherche au C. N. R. S et spécialiste d'histoire intellectuelle, retrace les usages multiples de cette langue, analyse les discours éminemment passionnels qui fondent ses emplois quand, entre XVIe et XXe siècles, le latin, investi de vertus aussi nombreuses que contradictoires, se constitua en un système de valeurs étroitement calqué sur les idéaux et les normes qui régissaient la civilisation occidentale. Ce fut là le gage de son empire, c'était là le germe de sa perte.

01/1999

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XVIe siècle

Essai sur le don dans la France du XVIème siècle

De la générosité royale à la charité envers le mendiant, des fêtes somptuaires aux humbles cadeaux des noces paysannes, que l'on donne ou reçoive un don, cet échange a toujours relevé d'une haute signifiante. C'est cette dernière que Natalie Zemon Davis a voulu interroger dans le cadre de la France du XVIe siècle. Le don est présent à tous les niveaux de la société, il scelle la paix et l'amitié, mais peut aussi entretenir le soupçon de corruption. Dans une société qui ignore le marché ou l'économique, tels que nous les connaissons aujourd'hui, toute évaluation sociale des personnes les unes par rapport aux autres passe par la mesure du don. Cette mesure est le grand étalon y compris religieux puisque catholiques et protestants se disputent à propos de savoir si l'homme peut offrir des dons à Dieu. Mesure, le don est également la forme sociale majeure, et le livre de Natalie Zemon Davis contribue à éclairer la nature réelle des sociétés d'Ancien Régime et ce qu'il en demeure dans celles d'aujourd'hui.

01/2003

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Sciences historiques

Les ouvriers dans la société française XIXème-XXème siècle

Ce livre met en valeur les caractères originaux du processus de formation de la classe ouvrière au sein de la société française. Ouvriers de l'artisanat urbain et ouvriers-paysans ont pu éviter le déracinement jusqu'à la fin du XIXe siècle, en s'opposant efficacement aux mutations économiques irréversibles. La deuxième vague d'industrialisation a brisé cette logique en assurant le triomphe des grandes usines, des banlieues et des rigidités du rapport salarial. La Première Guerre mondiale, la rationalisation du travail et l'immigration massive ont donné naissance à un nouveau monde ouvrier, sans liens avec le précédent, marginalisé jusqu'au Front populaire, moment de son irruption sur la scène politique et de son intégration dans la société française. Les travailleurs de la grande industrie (le " métallo ") dominent la scène sociale et politique dans les décennies qui suivent la Seconde Guerre mondiale. La crise actuelle se traduit par la marginalisation de ce groupe ouvrier et par l'éclatement du monde du travail.

09/2002

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Littérature française (poches)

Paris au XXème siècle

Paris, 1960 : une métropole splendide, étincelante d'électricité, reliée à la mer par un gigantesque canal, sillonnée d'autos et de métros silencieux...Tel est le monde fascinant qu'ont forgé, conjuguant leurs efforts, la Finance et la Technique. Pourtant, cet avenir radieux a son envers. Seuls quelques marginaux, méprisés, bientôt vaincus par la misère et la faim, persistent dans le culte de l'Art et de la Poésie, tandis qu'un Etat omniprésent organise la distribution du savoir scientifique... Composé avant les " Voyages extraordinaires ", refusé par l'éditeur Hetzel, ce roman aura attendu cent trente ans avant de revoir le jour. Surprenant par la pertinence de son information scientifique, il vaut aussi et surtout par l'acuité de son analyse des intrications de l'économie, de la technique et la politique. Une vision ambiguë qui fait justice de l'image d'un Jules Verne chantre béat du Progrès. Et d'abord un roman prenant, coloré, où le grandiose se teinte volontiers d'un humour des plus sombres...

05/2002

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Beaux arts

Histoire du visuel au XXème siècle

L'univers visuel - ce qu'on appelle en français les " images " - compose nos représentations mentales. Elles nous façonnent à travers de nombreux canaux et codes. La compréhension de leur fonctionnement forme alors un enjeu crucial. S'appuyant sur vingt années de recherches, Laurent Gervereau propose dans cet ouvrage une réflexion générale claire sur les images du XXe siècle. Elle ouvre des perspectives selon une méthode à double visée : une première globalisante et une seconde ciblée sur des cas précis, détaillant l'exemple français à travers le contexte des évolutions mondiales. Cela permet de reconsidérer le siècle passé grâce au décryptage des grandes articulations historiques et à l'analyse de ce qui fut l'un de ses phénomènes majeurs : l'accumulation exponentielle des figurations de tous types, de toutes époques, de toutes les civilisations. Cette interrogation neuve et pionnière sur les icônes de notre temps est donc aussi une leçon de méthode. Existe-t-il un " langage des images " ? Quelle est leur influence ? Où s'arrête la propagande ? Où commence l'art ?

03/2003

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BD tout public

Bruxelles Tome 1 : Des Celtes aux Ducs de Bourgogne

Découvrez l'Histoire de la grande capitale belge en bande dessinée. Chaque chapitre est complété par des pages documentées avec précision.

10/2017

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Philosophie

Penser le XXème siècle

Avec le sens de la prophétie qui l'habitait, Victor Hugo faisait s'exclamer en ces termes euphoriques l'étudiant Enjolras dans ses Misérables (1862) : " Citoyens, le XIXe siècle est grand mais le XXe sera heureux. Alors plus rien de semblable à la vieille histoire, on n'aura plus à craindre comme aujourd'hui une conquête, une invasion, une rivalité de nations à main armée, une interruption de civilisation dépendant d'un mariage de rois, et l'échafaud et le glaive, et les batailles et tous les brigandages du hasard dans la forêt des événements. On pourrait presque dire : il n'y aura plus d'événements. On sera heureux. " Un siècle plus tard, c'est un autre constat que lui opposent les philosophes. " Il n'y aura pas d'histoire universelle conduisant de la barbarie à l'humanité mais bien une histoire universelle conduisant de la fronde à la bombe H ", lui rétorque ainsi laconiquement Théodor Adorno. Que s'est-il donc passé entre l'utopie hugolienne et ce retour au réel " inhumain " ? Comment le XXe siècle a-t-il mis un abîme entre Victor Hugo et nous ? Comment pouvons nous penser cet abîme et donc ce siècle ? Tel est l'objet de cet essai. Ce livre est né d'un cours en 8 leçons prononcé au sein du département Humanités et sciences sociales de l'Ecole polytechnique par Alain Finkielkraut de 1998 à 2000 devant trois promotions successives d'étudiants. Il s'adresse en fait à tous ceux qui, à l'heure de sa " fin " ou de son " repli ", souhaitent " penser " le XXe siècle, ses acteurs et ses enjeux.

05/2001

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Sciences historiques

LA SORCIERE AU VILLAGE. XVème et XVIIIème siècles

" D'où date la sorcière ? Je dis sans hésiter : des temps du désespoir. " Consolatrice et révoltée pour Michelet, servante du diable pour la tradition démonologique, la sorcière fascine l'Occident depuis cinq siècles. C'est une autre approche qu'en propose Robert Muchembled, en replaçant la sorcellerie dans la culture traditionnelle. Acceptée au village, elle y a longtemps assuré, face aux malheurs des temps, une économie du surnaturel. Pourchassée, elle manifeste encore, contre elle, la cohésion du groupe. Exorcisée par les triomphes de la raison, peut-elle disparaître de nos campagnes ?

10/1991

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Histoire internationale

VENISE : UNE INVENTION DE LA VILLE. XIIIème-XVème siècle

Surgie de l'eau et de la boue, au cœur des lagunes, Venise a été l'objet d'un façonnement et d'un soin jaloux et quotidien qui n'ont connu aucune trêve. Car il fallait mener dans un site fragile, que l'on pensait providentiel, la défense contre les périls des eaux saumâtres au milieu desquelles les hommes s'étaient tôt installés. Sans cesse des pilotis furent enfoncés et remplacés, des digues élevées et renforcées, des canaux creusés et curés, de la terre charriée et amassée pour conquérir toujours plus d'espace. Le travail de création vénitienne fut aussi un immense effort et une longue œuvre de construction de ponts et de quais, de palais et d'églises, de maisons et d'entrepôts... De la sorte, jour après jour, année après année, la ville a été inventée, dans un mouvement toujours continué qui tendait vers l'élaboration d'une beauté formelle ; par cette exigence de théâtralité monumentale, il s'agissait de mettre en représentation l'imaginaire d'une grâce divine. Mais Venise, aux derniers siècles du Moyen Age, ne fut pas qu'un décor de pierres et de briques : elle a été aussi façonnée par les pas, les postures et les mots des hommes. Et fut ainsi modelée une culture urbaine dévoilant les rapports que les Vénitiens entretenaient avec leur histoire. C'est cette invention de Venise qui est ici reconstituée jusqu'au moment où, vers 1500, elle semble atteindre une plénitude.

11/1997

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Histoire internationale

Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France. Bourgogne

Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France. Bourgogne / [par I. Taylor] Date de l'édition originale : 1863 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Littérature française

Chez ces Gens-là... Au XXème Siècle

Des bribes de vies, des morceaux de quotidien, un recueil de nouvelles qui nous marque, telle une plongée intense, au coeur de la population du XXième siècle Des ouvriers, des artisans et leurs femmes, leur quotidien, leur ressenti, de leur vie au coeur des guerres, et de l'après-guerre, une trace du passé qui résonne encore aujourd'hui. L'odeur des bancs des écoles, la couleur des fleurs de vos enfances, (re)vivez cet incroyable bond dans le temps, comme si c'était hier.

05/2020

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Religion

Duns Scot. La rigueur de la charité

Jean Duns Scot (v. 1265-1308) a enseigné à Oxford, Paris et Cologne. Franciscain, philosophe et théologien, le " Docteur subtil " doit son surnom à son acuité d'esprit. Son œuvre mêle la précision scolastique et la priorité franciscaine donnée à la charité. Convaincu que tous les hommes recherchent la béatitude, Scot pense que la philosophie ne suffit pas pour y conduire et que la révélation est nécessaire. La fin de l'existence humaine est l'union de l'homme à Dieu. Le moyen pour l'atteindre est d'abord l'éthique, qui culmine dans l'amour de Dieu et du prochain. Mais notre nature seule est insuffisante : la grâce (ou charité incréée) doit la soutenir. La théologie est donc une science pratique elle indique comment la volonté peut conformer les actes humains à l'amour divin, et comment elle prépare à recevoir la béatitude. Ainsi, à toutes les étapes, la théologie est structurée par la charité.

07/1998

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Sciences historiques

DES CROYANTS XVEME-XIXEME SIECLE. Tome 2

Le christianisme - et plus précisément le catholicisme - a imprégné de sa marque, pendant des siècles, l'espace, les paysages, les monuments, l'art et la littérature mais aussi le calendrier, le rythme de la vie et de la mort. Il est impossible, aujourd'hui, de comprendre " Les Français d'hier " si l'on ignore ou si l'on reste étranger à ce qui a constitué le substrat culturel de la société et des mentalités. Dans le cadre géographique français, ce livre propose de ressusciter la société croyante qui fut celle de notre pays du XVe au XIXe siècle. Alors, la religion imprégnait tout : l'Etat et ses grands corps, les administrations, les organisations professionnelles. La société, la famille, l'individu, rien ni personne n'y échappait. Dans une approche globale, à la fois synthétique et concrète, tous les aspects sont ici abordés : l'organisation de l'Eglise, son fonctionnement, ses relations avec le pouvoir, le monde des clercs, les pratiques et les mentalités religieuses des fidèles, les sensibilités diverses et les déviations, la Réforme et la Contre-Réforme, le passage enfin de la chrétienté à la laïcité. Cette étude, née du constat que de plus en plus d'étudiants - et de jeunes d'aujourd'hui - ne disposent plus des connaissances indispensables à la compréhension du passé, aborde tous les domaines : droit, histoire, psychologie, sociologie, ethnologie, qui convergent pour mieux faire resurgir une civilisation, à la fois morale et religieuse, d'où nous venons et dont nous nous éloignons.

06/2000