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Où sont les bibliothèques françaises spoliées par les nazis ?

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Critique littéraire

Où sont les bibliothèques françaises spoliées par les nazis ?

Durant la Seconde Guerre mondiale, les forces nazies se livrent à des pillages d'oeuvres d'art et de bibliothèques dans tous les pays occupés. Quelque 5 millions de livres sont saisis en France. Mûrement préparées, ces saisies s'abattent sur les bibliothèques des exilés d'Europe centrale, des intellectuels allemands réfugiés ou des bibliophiles juifs, puis, à partir de la mi-1942, sur celles des milliers de familles juives arrêtées et déportées, dont les livres sont abandonnés dans des lieux de stockage ou emportés en Allemagne après un incessant travail de triage. A la Libération, des opérations de localisation et de restitution sont mises en place en Europe occidentale, mais les vainqueurs soviétiques considèrent ces biens comme des "prises de guerre" légitimes. Dès 1950, ces opérations sont interrompues alors que des centaines des milliers de livres n'ont pas retrouvé leurs propriétaires. Après un oubli de plus de cinquante ans, chercheurs et bibliothécaires s'efforcent aujourd'hui d'identifier ces documents, qui se trouvent souvent dans des bibliothèques publiques d'Europe de l'Est, d'Allemagne et d'Autriche, mais parfois aussi dans des bibliothèques françaises. En mars 2017, un colloque international, organisé par le Centre Gabriel Naudé de l'Enssib avec le soutien de plusieurs institutions, posait cette question : "Où sont les bibliothèques spoliées par les nazis ? ". Les contributions rassemblées dans cet ouvrage s'attachent plus particulièrement à connaitre le destin des documents spoliés en France.

05/2019

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Ouvrages généraux

Le vin des nazis. Comment les caves françaises ont été pillées sous l'Occupation

Mai 1940. La France succombe, son vin aussi. Aussitôt nommés par l'administration d'occupation, les " Weinführer " , délégués officiels dans les vignobles de Bordeaux, de Bourgogne, de Champagne et de Cognac s'emparent, avec la complicité de nombreux professionnels français, du " plus précieux des trésors de France " , selon les mots d'Hermann Göring, qui a très tôt associé sa voracité pour les oeuvres d'art à une soif inextinguible des plus grands nectars français. Bâti sur des sources exceptionnelles, fonds économiques et judiciaires, archives et documents privés, ce passionnant et exhaustif Vin des nazis révèle comment, au coeur des plus grands vignobles, sur les tables des grands restaurants et des palaces parisiens, la défaite française a vite été noyée dans le vin, grisant les collaborateurs sans scrupules, les brasseurs d'affaires véreux, jusqu'aux pires criminels reconvertis dans la Gestapo française, dont l'équipe Bonny-Lafont. En spoliant les vignobles français pour alimenter la mondanité nazie mais aussi pour soutenir l'effort de guerre du IIIe Reich, les occupants ont détourné des volumes colossaux, de grands crus au vin ordinaire, provoquant une pénurie inédite, un rationnement brutal et une hausse vertigineuse des prix touchant l'ensemble de la population, à une époque où le vin était un élément capital de la vie quotidienne. De personnalités éminentes, dirigeants de prestigieuses maisons, s'insinuent dans ce cambriolage à l'échelle d'une nation : Henri Leroy, propriétaire de la Romanée-Conti en Bourgogne et producteur d'alcools de vin pour les carburants du Reich, Melchior de Polignac, propriétaire de la maison Pommery et cofondateur du groupe " Collaboration " , ou Louis Eschenauer, " l'empereur des Chartrons " , intime des chefs militaires allemands à Bordeaux. Le vin s'est imposé comme un puissant vecteur de la collaboration, valorisé par Pétain et l'Etat français. Loin d'être réservé aux élites du pouvoir hitlérien, il s'est diffusé dans la société allemande tout entière. Une fresque captivante et dérangeante du vin au temps des heures sombres.

03/2023

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Beaux arts

"Si les tableaux pouvaient parler...". Le traitement politique et médiatique des retours d'oeuvres d'art pillées et spoliées par les nazis (France 1945-2008)

Après la Deuxième Guerre mondiale, une commission de récupération artistique (CRA) est mise en place pour traiter du problème des oeuvres d'art spoliées par les nazis. La France obtient, comme un certain nombre de pays, un retour d'oeuvres restituées d'Etat à Etat. 85 000 demandes sont déposées en France, 61 255 objets artistiques sont retrouvés, 45 000 sont rendus à leurs propriétaires, juifs pour la plupart, mais des tableaux restent orphelins et des propriétaires ne retrouvent pas leur bien. Entre 1950 et 1995, cette histoire est oubliée. Après la chute du mur de Berlin, le dossier des pillages artistiques est à nouveau ouvert. Quel en fut le traitement administratif au ministère des Affaires étrangères ? El son traitement médiatique ? Quelles sont les stratégies de communication des acteurs ? A l'action et l'oubli (1945-1955), succèdent une lente médiatisation (1935-1969), puis un nouveau silence (1969-1996). Enfin arrive l'ère de la communication (1997-2008), pour cette histoire méconnue, qui s'achève avec la commission Mattéoli (1997) et une nouvelle vague de restitutions et d'indemnisations en application des principes - non contraignants - de Washington (1998) acceptés par la France.

02/2013

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Histoire de la musique

Musique interdite. Les compositeurs juifs persécutés par les nazis

En 1933, quand Hitler arrive au pouvoir en Allemagne, le monde musical, davantage que tout autre, compte d'innombrables Juifs qui deviennent aussitôt une cible pour le régime national-socialiste. Michael Haas commence par dresser un panorama politico-historique de la situation paradoxale des Juifs dans les Etats germanophones depuis le XIXe siècle, replaçant la progression de l'antisémitisme austro-allemand dans un contexte musical où l'assimilation juive se trouve rapidement confrontée à des attaques virulentes, notamment de la part de Richard Wagner. Après une période de créativité intense jusqu'aux années 1930, les compositeurs juifs, mais aussi les interprètes, les chefs d'orchestre, les critiques ou les éditeurs de musique, sont impitoyablement persécutés par les nazis, et ceux qui ne trouvent pas refuge dans l'exil connaîtront un sort tragique. Dans cet ouvrage foisonnant, l'auteur s'efforce de réhabiliter des musiciens et des oeuvres trop longtemps abandonnés à l'oubli.

05/2022

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Critique littéraire

Les métiers des bibliothèques

Alors que les plus pessimistes prophétisent encore la fin du métier de bibliothécaire, en réduisant son périmètre à la seule conservation du livre imprimé, l'actualité politique démontre chaque jour qu'il est plus que jamais nécessaire d'aider les citoyens à développer un regard critique sur l'information qui les entoure et parfois les submerge. Dans un contexte marqué par le nouvel écosystème numérique qui s'est mis en place au début des années 2000, les bibliothèques ont un rôle majeur à jouer. Travailler en bibliothèque aujourd'hui, cela signifie apprendre à maîtriser cet écosystème et co-construire des services informationnels avec les usagers dans un paysage en constante mutation. Si le modèle traditionnel de la bibliothèque est largement remis en question, les mutations à l'oeuvre invitent les professionnels à réaffirmer l'importance et la plasticité de leurs métiers, désormais pluriels. Cette pluralité s'organise autour d'un coeur de métier que cet ouvrage s'attache à dessiner. Il invite à revisiter les fondamentaux de la profession et des professions voisines, notamment celles d'archiviste ou de documentaliste, à refonder l'expertise, à réformer les cadres de formation et d'exercice et, aussi, à faire évoluer les représentations, aussi bien internes qu'externes, de ces métiers. Seize contributeurs venant de la lecture publique, de l'enseignement supérieur et de la recherche tentent ici de donner une suite à l'ouvrage Bibliothécaire, quel métier ? paru en 2004. Pas plus que leurs prédécesseurs, ils ne fournissent de réponses fermées ou définitives. Mais ils s'efforcent de mettre leur expérience professionnelle et leur expertise à tracer des éléments de bilan et de prospective sur les rapports que les personnels de bibliothèque entretiennent avec les savoirs, les collections, les services, les usagers, le numérique, l'évaluation, le politique, le territoire, l'innovation, notamment.

05/2017

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Critique littéraire

Les camps nazis. Réflexions sur la réception littéraire française

Le présent ouvrage explore le choc suscité par la découverte des camps nazis et du génocide des Juifs et étudie les échanges entre paroles intérieures et extérieures à l'événement pour saisir son devenir historique et mémoriel dans le champ littéraire et culturel français. En examinant le chevauchement des actes de représentation, d'interprétation et de transmission, il met à jour un ordre du discours né de l'événement et s'interroge sur sa disponibilité littéraire, culturelle et intellectuelle.

09/2012

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Littérature étrangère

Les femmes sont des guitares (dont on ne devrait pas jouer)

La Villa Koselbruch est une résidence médicalisée qui accueille des personnes souffrant de handicaps physiques et mentaux. Natalie, la nouvelle auxiliaire et l'héroïne attachante de ce roman, est chargée de s'occuper d'Alexander Dorm, un homme en fauteuil roulant. Imprévisible et irascible, Dorm reçoit la visite régulière de Christopher Hollberg, dont il est amoureux jusqu'à l'obsession, mais dont il a pourtant détruit la vie quelques années plus tôt. Toute la clinique chante la magnanimité de Hollberg, mais très vite, Natalie sent que derrière le sourire du visiteur se cache quelque chose de plus inquiétant. Poussée par la curiosité et afin de protéger Dorm, elle va se lancer dans une véritable enquête pour ressusciter un passé aussi trouble qu'intrigant et tenter de percer à jour les motivations secrètes de Hollberg. A travers la sensibilité de Natalie, ses peurs, son équilibre mental vacillant et son imagination dévorante, le monde se charge d'une brillante aura poétique et se peuple de personnages lunaires : un oracle narcoleptique aux paupières ouvertes ; un prostitué en blouson de cuir, fragile et envoûtant ; un dessinateur borderline aux oeuvres éphémères ; des animaux étranges visibles ou invisibles... Autant de totems et de guides qui aident la jeune femme à affronter la difficulté qu'est le simple fait d'exister quand on pense être hors champ. Tous les personnages de cette oeuvre foisonnante, qu'on les nomme fous, excentriques ou "extra-ordinaires", sont autant d'inventions créatives pour donner à voir ce que serait le monde si l'on inclinait un peu la tête.

08/2017

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Psychologie, psychanalyse

Les perversions sexuelles. le livre qui fut brûle par les nazis

Ce livre est un document historique de premier plan, tant par la personnalité de son auteur que par son contenu. Publié en 1931, Les Pervesions sexuelles fit connaître aux Français la doctrine du célèbre docteur Magnus Hirschfeld, le fondateur de l'Institut des sciences sexuelles de Berlin. On peut, à ce titre, le considérer comme un compendium des connaissances en sexologie au début des années 1930, d'une importance identique au mythique Psychopathia sexualis de Krafft-Ebing paru au siècle précédent. Mais ce n'est pas tout, cet ouvrage fut, en 1933, le tout premier à être jeté au bûcher par les nazis, très vite suivi par la totalité de la bibliothèque de l'Institut des sciences sexuelles. Il inaugura ainsi des autodafés de sinistre mémoire. A ce double titre, le livre Les Perversions sexuelles mérite d'être lu tant par les curieux, que par les étudiants et les érudits.

05/2012

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Essais biographiques

Rose Valland, l'espionne à l'oeuvre

Le récit inédit de la femme qui a sauvé soixante mille oeuvres d'art spoliées par les nazis. Quand Goering pénètre au musée du Jeu de Paume pour s'emparer de Fragonard, de Rubens ou de Brueghel, elle est là. Si un marchand d'art français conseille les nazis pour embarquer les trésors spoliés aux collectionneurs juifs, elle est là. Cachée derrière ses lunettes épaisses, elle note. Au risque d'être fusillée. Car elle sait qu'un jour elle rendra toutes ces oeuvres à leurs propriétaires. Pendant les cinq ans d'Occupation, elle note tout, jusqu'au signalement d'un train bourré de tableaux et de statues, qui grâce à elle sera dérouté par les résistants du rail en 1944. Quel était son nom ? Rose Valland.

05/2023

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Littérature étrangère

Complément au catalogue des manuscrits Cam des bibliothèques françaises

La rédaction de ce complément a été rendue nécessaire du fait de l'inscription de 91 nouveaux manuscrits cam sur l'inventaire de la bibliothèque de l'EFEO à Paris ; manuscrits auxquels on a donné une cote continuant celle des 152 numéros figurant déjà au fonds de l'EFEO. Ces 91 manuscrits ont deux origines. Trente-trois d'entre eux (CAM 153 à CAM 185), découvert par A. Lucien en 1979, étaient contenus dans des cartons se trouvant dans une réserve de l'EFEO et n'étaient pas inventoriés. Les cinquante-huit autres (CAM 186 à CAM 243) dont l'existence a été signalée en 1979 par A-R. Peltier lors de son passage en Inde, se trouvaient dans la bibliothèque du centre de l'EFEO de Pondichéry, d'où ils ont été rapatriés en septembre et octobre 1980... Sommaire Présentation Catalogue Index - Index par matières - Index des noms propres - Index des noms de lieux - Index

01/1981

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TRAVAUX SUR LA MEMOIRE

Ils ont surgi de la nuit. Quand les objets des victimes des camps nazis sont restitués à leurs familles

Dans un récit captivant où Histoire et secrets familiaux s'entremêlent, Elise Karlin dévoile le récit méconnue des Archives Arolsen, une organisation créée après la Seconde Guerre mondiale pour retrouver les traces des millions de personnes disparues, déplacées ou forcées à travailler pour l'Allemagne nazie. Après une enquête de plusieurs années, la journaliste Elise Karlin raconte dans des pages bouleversantes le travail de restitution des objets personnels des déportés, oubliés dans des cartons pendant un demi-siècle. Elle narre ainsi ses rencontres avec les familles touchées par ces découvertes, des vies brisées et des destins éclaircis grâce au travail acharné de la directrice des Archives, Nathalie Letierce-Liebig, et de toute son équipe. Ce livre est le récit d'une quête de vérité, d'un travail contre l'oubli et d'un hommage à ceux dont les existences ont failli disparaître à jamais. Un voyage émouvant au coeur de l'Histoire, où les souvenirs ressurgissent et où les mémoires sont réveillées, dans une course contre le temps pour préserver le passé et honorer les victimes d'une époque sombre.

06/2023

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Que-sais-je ?

Les bibliothèques

Depuis leur apparition, les bibliothèques sont des lieux de conser­vation et de transmission de la connaissance. Leur évolution est d'abord liée à celle des supports de l'écrit et de la communication, mais aussi aux progrès de l'éducation et de la culture et, plus généralement, à l'histoire des institutions et des sociétés. Aujourd'hui, alors que la masse des documents s'accroît considérablement, alors que les bibliothèques sont bien souvent devenues des médiathèques pour accueillir d'autres supports de culture et offrir un accès libre à une grande partie de ce qu'elles conservent, une nouvelle révolution se met en place : la bibliothèque physique est en train de se doubler d'une bibliothèque virtuelle. En invitant à comprendre la place de ces institutions qui assurent l'accès à la connaissance, à l'information et à la culture, Pierre Carbone montre que les bibliothèques sont en fait la mémoire vivante de nos sociétés.

09/2023

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Sciences historiques

Saisies, spoliations et restitutions. Archives et bibliothèques au XXe siècle

Les spoliations d'archives et de bibliothèques semblent bien secondaires par rapport aux atrocités commises pendant les terribles conflits du XXe siècle, et fascinent moins que les vols d'oeuvres d'art. Pourtant, les saisies opérées par les autorités nazies dans toute l'Europe occupée, puis en grande partie collectées par l'Armée rouge et conservées secrètement par les Soviétiques, sont un phénomène massif tant par l'ampleur des détournements que par la diversité des spoliés. Il touche les administrations publiques des Etats occupés, les partis politiques, les syndicats, les Eglises, les associations ainsi que les personnes privées souvent juives. Seul l'effondrement du régime soviétique a fait sortir ces fonds, longtemps soumis au régime du silence, de l'oubli dans lequel ils étaient tombés. Beaucoup de documents ont été rapatriés depuis une décennie, mais trop aussi ont été perdus, bien qu'un mince espoir d'en retrouver subsiste. Les meilleurs spécialistes, historiens, bibliothécaires et archivistes de France et de Russie, d'Europe et des Etats-Unis, ont oeuvré à offrir une compréhension globale d'un phénomène crucial de l'histoire européenne. Ce volume étudie les motifs des saisies, l'utilisation nazie et soviétique de la documentation collectée, les réactions des institutions ou des personnes privées spoliées. Enfin se pose la question des choix opérés au moment du retour de ces archives. Doit-on créer des "fossiles archivistiques" ou les réintégrer sans mention de leur destin particulier ? L'usage des archives et la réactivation de leur mémoire relève d'enjeux citoyens très actuels.

08/2012

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Histoire de France

La mémoire spoliée. Les archives des Français, butin de guerre nazi puis soviétique (de 1940 à nos jours)

Août 1940 : l'original du Traité de Versailles est saisi par les Allemands et envoyé à Berlin ; on ne le reverra plus. Comme cette source clé de l'histoire européenne, des millions de documents publics ou privés, archives ministérielles, d'institutions juives ou de la franc-maçonnerie, correspondances, livres, photographies, appartenant à des gens célèbres ou à des anonymes, vont connaître une étrange odyssée: de Paris à Berlin, dès la défaite ; puis de Berlin à Moscou quand les Soviétiques prirent la capitale du Reich; et enfin de Moscou à Paris pour ceux qui furent restitués. Quel est le sens de ce "mémoricide"? Pourquoi, malgré les enquêtes menées à la libération, le silence est-il retombé sur ces disparitions pendant plus de cinquante ans ?

05/2013

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Critique littéraire

Livres pillés, lectures surveillées. Les bibliothèques françaises sous l'Occupation

On sait l'ampleur des pillages des collections, d'art en France par l'occupant nazi. Nul n'ignore plus l'existence des listes Otto - recensant les auteurs, juifs ou antinazis, qui devaient être à jamais bannis de tout catalogue - et que le syndicat des éditeurs français appliqua dès les premières heures de l'Occupation avec un zèle certain. Personne, avant Martine Poulain, ne s'était inquiété du devenir des bibliothèques dans la France de 1940 à 1944. Une France qui est à la fois celle de l'occupant nazi et celle du régime de Vichy. A la différence des archives des ministères (Guerre, Affaire, étrangères, Intérieur, justice) et des musées, peu de bibliothèques publiques sont l'objet du pillage par l'occupant, à l'exception des alsaciennes et des mosellanes, germanisées et propriétés du Reich. Le vol de masse, nazi mais aussi vichyste. frappe, dès juin 1940, les bibliothèques institutionnelles - juives, slaves, maçonnes - mais aussi privées, celles des premiers ennemis du Reich (les grandes familles juives, les Allemands exilés, les hommes politiques du Front populaire). Puis le pillage accompagne ordinairement les rafles. Plus de dix millions de livres prennent le chemin de l'Allemagne. Martine Poulain a constitué une première liste des personnes spoliées de leur bibliothèque - près de 1 700 noms. Le régime de Vichy, de son côté, surveille les livres, les bibliothèques et les lecteurs, sous la houlette d'une Bibliothèque nationale devenue le parangon de l'ordre nouveau, instrument de la collaboration d'Etat aux mains de Bernard Faÿ. Ce dernier mène une lutte obsessionnelle contre la franc maçonnerie sous couvert d'un " Musée des sociétés secrètes ".

10/2008

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Histoire internationale

Les rançonneurs d'Hitler. Quand les nazis échangeaient des Juifs

La persécution des Juifs d'Europe par les nazis s'est accompagnée très tôt de projets d'échanges de prisonniers juifs contre des Allemands de l'étranger. Une politique qui aboutira à la création d'une catégorie spéciale de déportés, internés dans le camp de Bergen-Belsen à partir de 1943. Cet ouvrage retrace la genèse et le déroulement de cette politique sur fond de luttes d'influence au sein de l'appareil nazi. Les auteurs font appel aussi bien aux témoins et survivants de ce drame qu'aux historiens spécialistes de la période. Ils reconstituent ainsi dans les détails les négociations menées un an avant la fin de la guerre entre les SS Adolf Eichmann et Kurt Becher - émissaire personnel de Himmler - et l'avocat juif Rudolf Kasztner, pour obtenir la libération de Juifs hongrois contre la remise aux nazis d'argent, de matériels et de ressortissants allemands. Plus la défaite approche, plus les dignitaires SS espèrent pouvoir négocier avec les Alliés pour cette opération. Un jeu pervers qui aboutira après bien des revers au sauvetage de 1 700 vies humaines. A la fois synthèse accessible de la recherche sur le sujet et récit incarné, Les Rançonneurs d'Hitler restitue un chapitre largement méconnu de l'histoire de la Shoah et éclaire la personnalité controversée de Rudolf Kasztner. Thomas Ammann et Stefan Aust sont journalistes et auteurs. Tous deux ont travaillé pour la presse écrite et la télévision allemandes. Les Rançonneurs d'Hitler est leur premier ouvrage publié en France. Ouvrage traduit de l'allemand par Hugues Van Besien

01/2019

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Bibliothéconomie

Les bibliothèques face au monde des données

"Penser données" ? Pourquoi et comment ? Tel est le défi, le nouveau paradigme, qui s'impose depuis trois décennies aux professionnels de l'information et des bibliothèques, et au-delà à l'ensemble de la société numérique et du marché du travail. Etayé par un propos clair, structuré et pédagogique, cet ouvrage de référence, très attendu par la profession, nous livre une vision panoramique synthétique aussi complète qu'accessible des enjeux de la donnée dans les organisations : bibliothèques dans la cité ou dans l'université. Préfacé par Emmanuelle Bermès, écrit par Véronique Mesguich, experte des enjeux de l'information et des stratégies numériques, ce vade-mecum permettre aux filières de l'information et du numérique, aux étudiants en préparation de concours comme aux tutelles de l'enseignement supérieur et de la recherche et des collectivités territoriales qui portent les politiques de gestion de la donnée, d'acquérir les indispensables codes, les compétences de base et les méthodes d'appropriation pour appréhender pas à pas et avec confiance le vaste monde des données. Avec l'objectif d'aborder l'ensemble des enjeux professionnels, de la transition bibliographique, du web sémantique, des données d'usage, de l'open data et l'open science, des données et métadonnées de la recherche, l'ambition de l'ouvrage est avant tout d'éclairer chaque face du monde des données, des technologies mobilisées aux politiques publiques, des législations en vigueur aux acteurs en présence et aux organisations pilotes, pour se conclure sur une cartographie des métiers et des compétences, sans jamais se départir d'un esprit critique sur les biais, les limites et les risques éthiques de la gouvernance par les données.

07/2023

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Humour

Les vices ne sont pas des crimes

Lysander Spooner démontre ici, juridiquement et moralement, que les vices (actes par lesquels un homme peut nuire à sa propre personne ou à ses biens), ne sont aucunement des crimes (actions attentant à la personne ou aux bien d'autrui),. et qu'ils ne peuvent donc être légitimement punis par un quelconque gouvernement. A l'heure où les consommateurs et vendeurs de "drogue" sont abjectement persécutés - et demain, les fumeurs, les mangeurs de beurre ou les adeptes d'une sexualité libre - ce texte, publié en 1875, établit que les seuls véritables criminels sont les tyrans qui veulent empêcher un être humain de rechercher le bonheur et la connaissance par tout moyen qui lui semble bon.

03/1993

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Poésie

Les animaux ne sont pas des bêtes

Nos compagnons de vie, lorsqu'ils décèdent ou disparaissent, laissent un vide immense et notre chagrin est souvent incompris par l'entourage. "Ce n'était qu'un chien" ... "Tu ne vas tout de même pas pleurer pour un chat ! " . Les animaux, tout comme nous, ressentent les émotions, le bien-être et aussi la souffrance. Qu'ils soient aimés, chassés, exploités, sauvages, vendus, achetés, dorlotés, dépecés, choyés, objets d'expériences en laboratoire ou cuisinés à toutes les sauces, ils ont des choses à dire et ne sont, en aucun cas, inférieurs à l'homme. Essayez d'aborder la question de la condition animale au cours d'un barbecue. Remue-ménage assuré! Voici LE livre que les opposants des animaux souhaitent ne jamais voir entre vos mains !

02/2016

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Poésie

Les anges ne sont pas des anges

Sous la mélodie d'une prose raffinée, l'auteure démonte l'image traditionnelle des anges.

01/2023

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Divers

Le petit livre bleu. Les schtroumpfs sont-ils misogynes, communistes, nazis... ?

Les Schtroumpfs, tout le monde connaît. Un chef omniscient, le Grand Schtroumpf, seul à être vêtu de rouge. Une Schtroumpfette unique, blonde et cantonnée aux tâches ménagères. Un ennemi juré, Gargamel, doté d'un chat nomme Azraël alors que son faciès rappelle une caricature antisémite... Utopie totalitaire ou société égalitaire ? L'auteur nous propose une analyse aussi instructive qu'amusante, de ces petits êtres bleus.

02/2013

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Allemagne

Mon séjour chez les nazis

Décembre 1937. Géraud Jouve arrive à Berlin pour prendre la tête de la prestigieuse agence de presse Havas. Pendant deux ans, il observe la dictature nationale-socialiste de l'intérieur, jusqu'au moment où il est contraint de quitter le pays, quand la Guerre mondiale éclate. Dans Mon séjour chez les nazis, publié en 1941, il couche sur le papier ses impressions sur le Troisième Reich : il dépeint non seulement une galerie de portraits des plus hauts dirigeants du régime qu'il a côtoyés, mais il livre également une analyse des rouages de la terreur brune. Ce témoignage est empreint de la finesse d'un observateur hors-pair, comme de certaines oeillères propres à l'époque. Il montre comment la vigilance est toujours de mise face à l'émergence d'un régime qui avait su, à l'époque, fasciner et séduire une partie des observateurs occidentaux pris dans le faisceau de la nouveauté et le tumulte de la modernité. Introduction de Nicolas Patin et Frédéric Sallée Nicolas Patin est maître de conférences à l'Université Bordeaux Montaigne et membre de l'IUF Junior. Il est spécialiste de l'histoire de l'Allemagne nazie et a publié Krüger, un bourreau ordinaire (Fayard, 2017) et Guerres mondiales (avec Julie Le Gac, Armand Colin, 2022). Il a également participé à l'équipe de l'édition critique de Mein Kampf en français (Fayard, 2021). Frédéric Sallée est professeur agrégé d'histoire et docteur en histoire contemporaine. Il est spécialiste de l'histoire des représentations du nazisme à l'étranger et a publié Sur les chemins de terre brune (Fayard, 2017) et Anatomie du nazisme (Le Cavalier bleu, 2018).

05/2023

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Suisse

Les victimes oubliées du IIIe Reich. Les déportés suisses des camps nazis

Entre 1933 et 1945, au moins 391 Suisses ont été emprisonnés dans des camps de concentration par le régime nazi et plus de 200 d'entre eux sont morts durant leur captivité ou peu après leur libération. Ce livre retrace leur parcours et leur destin. En plus du sort de ces citoyens suisses, les auteurs suivent le parcours de plus 330 hommes, femmes et enfants nés ou ayant grandi en Suisse, mais qui n'ont jamais eu la nationalité suisse et qui furent emprisonnés dans les camps nazis. Parmi ces derniers, plus de 250 n'ont pas survécu aux mauvais traitements et à la torture. Les victimes suisses des persécutions nazies sont principalement des résistants, des juifs, des socialistes, des personnes considérées comme " asociales ", des témoins de Jéhovah, des Sinti et des Roms. Pour la première fois, les auteurs répertorient les noms des 391 victimes identifiées. La plupart d'entre elles vivaient en France et ont été emprisonnées, puis expulsées vers un camp de concentration. D'autres, des Suisses de l'étranger, vivaient dans des pays occupés par l'Allemagne comme la Pologne, l'Autriche, l'Italie, la Belgique ou la Grèce. Dans ce livre, les auteurs examinent comment les citoyens suisses furent pris dans l'appareil de terreur nazi et ce que la Suisse officielle a fait pour les aider. Après quatre années de recherche dans les archives en Suisse et à l'étranger, ils arrivent à la conclusion que "La Suisse aurait pu sauver des dizaines de vies, si elle s'était engagée avec courage et vigueur pour les prisonniers suisses des camps de concentration". D'une part, il apparaît clairement que le Conseil fédéral et les diplomates concernés sont intervenus avec peu de détermination face au régime nazi ; par peur de mettre Hitler en colère et de provoquer une invasion de la Suisse. D'autre part, les auteurs soulignent le peu d'intérêts des instances officielles suisses pour les victimes.

11/2021

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Histoire internationale

L'or dentaire des nazis

Tout le monde sait que les Allemands ont récupéré l'or dentaire à la sortie des chambres à gaz dans la bouche des Juifs qui y sont morts. Mais, sait-on que ce geste sordide a été légiféré par Heinrich Himmler, le chef de la SS, en 1940, au moment de la déclaration de guerre, puis une seconde fois, en 1942, au moment de la Solution finale ? Sait-on qu'une quittance était émise à chaque récupération pour chaque individu décédé ? Que chaque mois, cet or était envoyé à Berlin à la Reichsbank et qu'une quittance mensuelle était émise pour chaque camp ? Et qu'arrivé là, l'or dentaire était recoulé en lingots estampillés avec des cachets d'avant-guerre pour faire croire à une provenance d'avant-guerre justement, les stocks d'or de chaque pays étant connus de tous ? Et enfin que ces lingots étaient ensuite convoyés vers les banques suisses pour l'échanger contre de l'argent sonnant et trébuchant avec lequel les Nazis achetaient des matières premières pour fabriquer des armes ? Genèse de cette récupération chez les dentistes, puis chez les SS, récupération de l'or dentaire elle-même et exploitation jusque dans les échanges internationaux, Xavier Riaud aborde toutes les questions et n'élude absolument rien, jusque dans l'usage d'une partie de cet or pour faire des prothèses dentaires chez les officiers SS, sans oublier les vols au sein de la hiérarchie SS. Tout le cheminement de cet or est décrit dans le moindre détail, depuis les chambres à gaz jusque dans les malversations de pays qualifiés de neutres. A l'aide d'archives uniques issues des plus grands centres du monde sur la Shoah, de documents déclassifiés "secret" et des témoignages de survivants, Xavier Riaud réalise la toute première étude complète sur ce sujet au monde, le tout premier livre jamais écrit sur cette question.

09/2019

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Sociologie urbaine

Les "quartiers" populaires ne sont pas des déserts politiques. Incivilités ou politisation des colères par le bas ? Edition

Là où d'aucuns ne veulent voir que voyoucratie en actes, au contraire, les jeunes habitants des quartiers constituent bien des acteurs politiques qu'il va falloir enfin écouter.

01/2023

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Histoire internationale

Ces nazis qui ont échappé à la corde

Avril-mai 1945. Le IIIe Reich est aux abois. Comment échapper à la corde ou au peloton d'exécution ? Le nombre de ceux qui payèrent leurs crimes de leur vie après la chute d'Hitler fut dérisoire : quatre-vingt-une pendaisons de hauts responsables dans les cinq à six années suivant la guerre, à Nuremberg, en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Russie ou en Ukraine. Ainsi qu'en France, où ils furent plutôt fusillés. Mais comment identifier les subalternes qui avaient carte blanche pour perpétrer des massacres " sur ordre " ? Plongeant dés 1990 dans les archives de la Stasi et les archives fédérales allemandes, Jean-Paul Picaper est parti sur les traces de ces criminels de guerre, pour exhumer les vestiges de leur déroute, de leur disparition et de leur mort. Ce livre est le récit de cette vaste enquête, nourrie de témoignages et de révélations sur l'attitude machiavélique de Staline et sur l'assistance accordée aux coupables par d'honorables institutions religieuses et politiques. Un livre fourni, détaillé et passionnant.

11/2018

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Histoire internationale

L'Impossible Réparation. Déportés, biens spoliés, or nazi, comptes bloqués, criminels de guerre

Combien vaut un déporté ? Combien pour une victime des nazis ? Le 15 juillet 1960, un accord diplomatique est signé dans la plus grande discrétion par l'ambassadeur de France à Bonn. La RFA s'engage à payer la somme totale de 250 millions de deutschemarks, au bénéfice des "victimes françaises du national-socialisme". Pourtant, il ne s'agit que d'une étape car bien d'autres dossiers restent à régler... Le Quai d'Orsay y travaillera jusqu'en 2001, soit plus de cinquante ans durant ! L'historien Jean-Marc Dreyfus raconte ici pour la première fois les négociations des suites de la déportation. Pour diverses raisons - la crainte de rééditer le traité de Versailles de 1919, les tensions de la guerre froide -, les accords furent délicats et souvent source d'incompréhension. Le rapatriement des corps, l'or volé aux juifs, les biens spoliés (avec Vichy en ligne de mire), les criminels de guerre, les comptes bloqués par les banques sont autant de sujets que les diplomates français eurent à traiter avec leurs homologues allemands, dont certains étaient d'anciens nazis. L'auteur montre à quel point l'antisémitisme était courant au Quai d'Orsay, où les rapports avec les Allemands furent facilités sous l'Occupation... Une histoire totalement inédite faite de rebondissements et de drames humains, qui trouve son dénouement à l'aube du XXIe siècle...

01/2015

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Histoire internationale

Commando Musik. Comment les nazis ont spolié l’Europe musicale

Dès leur accession au pouvoir, les nazis ont développé une politique culturelle agressive, qui se poursuivit par des saisies et des pillages en France et dans tous les territoires occupés. L'organisation Rosenberg (ERR) fut notamment créée en 1940 dans le but d'éliminer la vie culturelle juive dans toute l'Europe, à travers la confiscation des oeuvres d'art et des bibliothèques. C'est dans ce cadre qu'une cellule consacrée à la musique a vu le jour, le Sonderstab Musik (commando "musique"), composée d'éminents musicologues allemands, chargés de localiser des instruments, des partitions, des manuscrits. Dans cet ouvrage, qui a nécessité plus de dix ans de recherches, Willem de Vries révèle pour la première fois l'organisation de ce commando qui, entre 1940 et 1944, fit "transférer" vers l'Allemagne plusieurs centaines de milliers d'ouvrages et plusieurs dizaines de milliers d'instruments et de partitions. Le compositeur Darius Milhaud, les pianistes Wanda Landowska et Artur Rubinstein, le critique musical Arno Poldès, le violoncelliste Gregor Piatigorsky furent parmi les victimes de ces spoliations massives, dont les acteurs, le fonctionnement et l'ampleur sont enfin mis au jour.

10/2019

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Policiers

Les mannequins ne sont pas des filles modèles

A l'aube d'un concours de mannequins qui aurait pu changer sa vie, la belle Cerise disparaît sans laisser de traces. Moussah, son compagnon, décide de mener l'enquête en marge de la police. Pour cela, il fait appel à ses amis, Deborah, prof de ZEP cocaïnomane, et surtout John Fitzgerald, surnommé "Fitz", noctambule, dragueur, grande gueule et dealer notoire. Meurtre ? Enlèvement ? Qui donc avait intérêt à ce que Cerise disparaisse ? Fitz va devoir payer de sa personne au milieu de créatures aussi secrètes que magnifiques, aussi dangereuses que candides, lui qui a toujours eu un faible pour les filles modèles.

10/2014

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Littérature érotique et sentim

Toutes les rousses ne sont pas des sorcières

Clarisse veut réussir dans la vie et devenir une styliste célèbre. Elle a toutes les qualités pour cela : du goût bien sûr, un humour ravageur et... une superbe chevelure rousse. Ce dernier détail n'est d'ailleurs pas passé inaperçu aux yeux de l'homme qui pourrait la faire grimper au sommet de la gloire. Le problème, c'est qu'il en est tombé amoureux et ne songe donc guère à son avancement : un rapprochement plus personnel serait davantage à son goût. Mais Clarisse a du tempérament, et ne se laisse pas faire. En garde ! La fière styliste revêt son masque de Zorro, bien décidée à tailler un short à l'homme qui a décidé de lui barrer la route. A moins qu'une séduction secrète n'opère et qu'une tendre guerre ne déploie ses parts d'ombre et de velours. Avec quelques surprises de taille qui éclatent, ici et là, et les indispensables quiproquos qui achèvent de semer le trouble dans les esprits... Ajoutant à la saveur d'une relation aussi compliquée que passionnante. Sexe, mode et célébrité, à quoi rêvent donc les rousses... quand on brûle de passion pour elles... et qu'elles résistent aussi longtemps.

06/2007