Recherche

Nonnos de Panopolis

Extraits

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 10, chants XXX-XXXII, Edition bilingue français-grec ancien

Les chants XXX à XXXII des Dionysiaques, épopée composée par Nonnos de Panopolis à la fin du quatrième siècle de notre ère, sont organisés autour de la thématique de la démence de Dionysos. Selon une tradition ancienne, c'est Héra qui a frappé le dieu de folie au cours de son enfance. Dionysos, dans son égarement est voué à parcourir le monde. Nonnos modifie cette chronologie et place la crise de folie à l'intérieur de l'épisode de la guerre des Indes. Cet épisode fait suite à l'aristie de Dériade, l'ennemi du dieu, dont le récit fait écho à la diomédie homérique. Le poète s'inspire librement d'Homère en reprenant l'épisode de Zeus berné. Héra se rend aux Enfers auprès de Perséphone pour solliciter l'aide de l'Erinye Mégère. C'est cette dernière qui suscitera la folie de Dionysos pendant qu'Héra séduira Zeus parée du ceste d'Aphrodite. Le chant XXXII se clôt ainsi par la déroute de l'armée de Dionysos face aux indiens secondés par Arès, dont l'intervention rappelle celle de Poseidon dans l'Iliade. Nonnos, dans son récit, s'essaie ainsi à plusieurs genres tels que l'imitation d'Homère (dans le récit des manoeuvres d'Héra) ou le portrait (dans l'évocation de la figure fantasmagorique d'Arès), pour donner lieu une épopée au ton héroï-comique. L'édition des chants XXX à XXXII des Dionysiaques dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec du poète alexandrin accompagné de la traduction en français de Francis Vian. Chacun des chants est précédé d'une notice qui en résume le contenu tout en en précisant les enjeux littéraires.

01/1997

ActuaLitté

Critique littéraire

Les dionysiaques. Tome 11, Chants XXXIII-XXXIV, Edition bilingue français-grec ancien

Si le poète des Dionysiaques affectionne particulièrement la veine guerrière, il ne néglige pas pour autant la poésie amoureuse. En effet, l'essentiel des chants XXXIII à XXXV est consacré aux amours contrariées de Morrheus, l' " Achille indien " et de Chalcomédé, la " Bacchante au coeur d'airain ". Dionysos est parti à la conquête des Indes, pays des confins et limite du monde pour les Grecs. A sa suite, une armée féerique, faite de Bacchantes et de Ménades en furie, affronte sans relâche les soldats indiens. Parmi eux, Morrheus, chef glorieux dont le poète réalise une véritable aristie, comme le fit jadis Homère pour Achille et Diomède. Mais le valeureux guerrier est vaincu par une flèche à la blessure incurable, celle d'Amour. Nonnos mêle à merveille poésie érotique et guerrière dans ce récit original qui tient autant du roman grec tel que nous le connaissons, par exemple, chez Achille Tatius, que de la poésie épique la plus pure. Notre édition, qui poursuit le long travail de publication des Dionysiaques, rassemble en un volume les chants XXXIII et XXXIV. La liste des éditions ainsi que des ouvrages cités est donnée au début du volume, qui contient en outre une étude détaillée des amours de Morrheus et de Chalcomédé. Les sources possibles de l'épisode sont proposées, tandis que les parallèles avec le roman grec sont longuement discutés. Un plan général est fourni et assorti de judicieuses pistes de lecture. Chaque chant est précédé d'une notice qui lui est propre ainsi que d'un sommaire permettant de circuler aisément dans le poème. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. Trois études, " les jeux de l'amour ", le " racisme " de Nonnos et " de la virginité des Bacchantes " sont données en appendice, ainsi qu'un Index Rerum notabilium en français et en grec. Texte établi et traduit par Bernard Gerlaud.

05/2005

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 15, Chants XLI-XLIII, Edition bilingue français-grec ancien

De retour de ses péripéties indiennes, Dionysos fait escale à Beyrouth. La beauté de la ville, longuement décrite, n'a d'égale que celle de la nymphe Béroé que le dieu tente de séduire. Dionysos frappé, à nouveau, par l'amour, est tour à tour timide et audacieux, sentimental et brutal, mais toujours entreprenant. En vain : la chaste Béroé n'a que faire de ses brûlantes déclarations pas plus que de celles de son rival, Poséidon. Derrière la conquête amoureuse, se cache un enjeu politique : en gagnant Béroé, le vainqueur deviendra la divinité tutélaire de la riche et verdoyante Beyrouth. Zeus tranche en faveur du dieu des mers : le chant XLIII s'achève sur les noces de la nymphe et de Poséidon, tandis que Dionysos retourne vers l'Europe. Les Chants XLI à XLIII occupent le tome XV de la belle édition entreprise par Francis Vian. La totalité des trois chants est consacrée à l'épisode de Beyrouth, qui frappe par son unité tant de lieu que d'action. Tous les chants sont précédés d'une notice qui lui est propre, fournissant de précieux renseignements, notamment sur la mythologie locale et la composition mythographique à l'oeuvre dans ses chants. Un sommaire est placé à l'orée de chaque chant et permet de circuler aisément dans le texte. Des notes accompagnent la lecture, et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi par un Index, en grec et en français.

02/2006

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 12, Chants XXXV et XXXVI, Edition bilingue français-grec ancien

Les aventures de Dionysos aux Indes connaissent des heures sombres : c'est sur une situation dramatique que s'ouvre le chant XXXV. Enfermée dans la cité indienne et livrée à la fureur de Dériade, l'armée des Bacchantes est au bord de la déroute. Nonnos renouvelle le topos épique du massacre des guerriers, car ce sont des femmes ici qui sont exterminées, tout en se livrant à la poésie qui sied à son style, celle du sang, de la guerre et de la démesure. Cette inspiration est bientôt rejointe par un autre thème cher à Nonnos, l'amour, ou plutôt ici l'amour feint : le récit de la "passion" de Chalcomédé et Morrheus l'Indien permet de faire converger conquêtes territoriales et sentimentales, et se termine par une trêve momentanée. La guerre et les amours d'ici-bas sont relayées par celles de l'Olympe dans le chant suivant qui présente une théomachie et une naumachie à la mesure de l'emphase du poète. Avec le tome XII se clôt la publication des oeuvres de Nonnos entreprise il y a presque trente ans par Francis Vian : la richesse et l'ampleur de cette édition en font un travail inestimable. Le lecteur trouvera en guise de pistes bibliographiques une liste des études et éditions citées dans l'apparat critique et dans les notes. Chaque chant est précédé d'une notice introductive qui présente et analyse les épisodes tout en fournissant l'essentiel des informations nécessaires à la bonne intelligence de ce texte érudit et riche en allusions mythologiques. Un tableau proposant une comparaison entre la théomachie d'Homère et celle de Nonnos est proposé au lecteur de même qu'un sommaire permettant de circuler aisément dans le texte. Des notes accompagnent la lecture, et sont développées en fin d'ouvrage. Le volume est en outre enrichi d'un Index Rerum Notabilium en français et en grec.

05/2006

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 6, Chants XIV-XVII, Edition bilingue français-grec ancien

Panopolis, actuelle Akhmîm en Haute-Egypte, était à la fin du IVe siècle de notre ère un centre imprégné d'hellénisme, souvent ardent à défendre le paganisme contre la propagande chrétienne. C'est là qu'est né le poète Nonnos, qui vécut par la suite à Alexandrie. Bien que chrétien, Nonnos fut certainement influencé par les cercles intellectuels de la capitale de l'Egypte, qui furent l'un des derniers bastions du paganisme dans l'orient Romain. Cela peut expliquer qu'il ait composé une grande épopée à la gloire de Dionysos. Les Dionysiaques sont ainsi animées par une vraie foi païenne, faisant une place importante à l'orphisme, aux mystères, à la magie et à l'astrologie. Les chants XIV à XVII du poème, contenus dans le présent volume, relatent une partie de la campagne de l'armée de Dionysos contre les Indiens, guerre qui sert de prototype mythique à celle d'Alexandre. Nonnos adopte dans son récit une esthétique baroque où des épisodes à thématique érotique et bucolique sont insérés dans le récit militaire. Ainsi, le chant XIV s'ouvre sur la fin du catalogue de l'armée de Dionysos et se conclut par le récit de la bataille du lac Astacide où les Indiens boivent l'eau miraculeusement changée en vin. Le chant XVII est quant à lui centré sur la bataille du Taurus. Entre ces récits à tonalité épique, Nonnos intercale l'évocation de la passion d'Hymnos pour la Nymphe Nicaia au chant XV et l'amour de Dionysos pour la même Nymphe au chant XVI. Nicaia, après avoir rejeté et tué Hymnos, succombe à l'ivresse du vin et s'unit au dieu dans son sommeil. Ces épisodes amoureux ne sont pas sans rappeler Ovide ou Apollonios de Rhodes. L'édition des chants XIV à XVII des Dionysiaques dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec de Nonnos accompagné de la traduction en français de Bernard Gerlaud. Chacun des chants est précédé d'une notice qui en résume le contenu tout en en précisant les enjeux littéraires.

02/1994

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 1, Chants I et II, Edition bilingue français-grec ancien

Dans la vaste pope nonnienne, qui compte 48 chants, les chants I et II occupent une place particulière : outre leur rôle d'introduction, ils ont une valeur programmatique tant pour la forme du poème que pour son contenu. Le poète y place son oeuvre sous la figure emblématique de Prote, prodigieux, multiforme et clairvoyant, comme le serait le poème, tandis que Zeus présente l'épisode mythologique dont il va être question : le père des dieux envoie son fils pour réconforter l'humanité souffrante. Ce Dionysos bienfaiteur et sauveur des hommes, est en bien des points proche d'un autre sauveur et rappelle que Nonnos fut aussi l'auteur de la Paraphrase de la Vie de Saint Jean. Les chants I et II, consacrés, après le prologue, à l'archéologie du dieu, contiennent l'histoire de Cadmos et notamment la grandiose, et parfois burlesque, typhonie. Notre édition des Dionysiaques propose dans le tome I une riche introduction générale, fruit des recherches érudites de Francis Vian. Elle fait le point des connaissances relatives à Nonnos et discute les différentes hypothèses, tant sur les questions de datation que sur le contexte de rédaction, l'Alexandrie cultive du Ve sicle. Une explication théologique aide à mieux comprendre le cycle des réincarnations des trois Dionysos, Zagreus, Bacchos et Iacchos. Le sommaire général est accompagné dune étude de la composition d'ensemble du poème ainsi que de la métrique. L'histoire de la tradition manuscrite ainsi que la postérité du texte sont relatées en détail. Chaque chant est précédé d'une notice qui lui est propre et assorti d'un sommaire permettant de circuler aisément dans le texte. Des notes, développées en fin d'ouvrage par des notes complémentaires, accompagnent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi d'un Index ainsi que d'une Planisphère céleste.

01/1976

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 7, Chants XVIII-XIX, Edition bilingue français-grec ancien

Ces deux chants racontent la réception de Dionysos chez Staphylos (littéralement : La Grappe), roi d'une Assyrie qui correspond à l'actuel Liban. La mort inopinée de l'hôte fournit le prétexte à des Jeux funèbres musicaux qui s'achèvent sur la métamorphose d'un Silène en fleuve. Plusieurs développements notables s'y rencontrent : une version de la Titanomachie et d'abondantes indications sur la pantomime. Le commentaire, souvent détaillé, s'attache à éclairer ces textes.

01/1992

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Dionysiques. Tome 3, Chants VI-VIII, Edition bilingue français-grec ancien

Les trois chants des Dionysiaques publiés dans ce volume forment un ensemble capital pour la connaissance de l'art de leur auteur, de la civilisation de l'Antiquité tardive et de la mythologie antique. Les thèmes astrologiques et orphiques brassés dans le chant VI, l'explosion sensuelle et mystique des amours de Zeus et de Sémélé aux chants VII et VIII, la puissante vision du destin de l'Univers qui s'exprime dans l'ensemble, font la qualité de ces trois chants et assurent leur originalité au sein du poème lui-même. Ce volume, le sixième publié dans notre collection après les tomes I-II, IV, VII et IX, présente les mêmes qualités que les autres volumes : sûreté de l'établissement du texte, qualité de la traduction française, grande richesse des préfaces et des notes. Cette édition est, à l'heure actuelle, sans équivalent.

01/1992

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 13, Chant XXXVII, Edition bilingue français-grec ancien

Dans ce chant consacré aux funérailles d'un guerrier tué pendant l'expédition de Dionysos aux Indes, le modèle principal de Nonnos est le chant XXIII de l'Iliade. Mais par son désir de rivaliser avec Homère, grâce à sa conception personnelle de l'épopée et aux particularités de son art poétique, il renouvelle le topos homérique des jeux funèbres.

01/1999

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 9, Chants XXV-XXIX, Edition bilingue français-grec ancien

Les chants XXV à XXIX forment le début du second tome de l'épopée monumentale que Nonnos écrivit au Ve siècle après J-C consacrée à la geste de Dionysos. La narration reprend avec la dernière année de la guerre des Indes : cette "Indiade" apparaît donc comme une réplique de l'Iliade, et Nonnos se présente constamment en rival d'Homère. La diversité des thèmes illustre l'esthétique aux multiples facettes de cette curieuse épopée à la fois savante et barbare parfois héroïcomique. Elle permet de comprendre l'art poétique de l'auteur et ses procédés de composition, souvent méconnus pour avoir été jugés selon les normes de l'épopée traditionnelle.

01/1990

ActuaLitté

Critique littéraire

Du roman à l'épopée : influence du roman grec sur les Dionysiaques de Nonnos de Panopolis

Dans les épisodes amoureux des Dionysiaques, Nonnosde Panopolis, poète épique du V° s. apr. J: C., utilise, modifie ou pervertit les topoi du schéma romanesque. Dans l'ensemble de l'oeuvre, il emploie aussi des procédés déjà présents dans les romans (récits entrecroisés, insertion de maximes, de récits d'invention, de notices zoologiques ou géographiques). Enfin, certaines ecphraseis nonniennes, en constituant des anticipations des épisodes amoureux du poème, préfigurent les différences qui existent entre leurs dénouements et les heureux dénouements des romans grecs. Cet ouvrage montre donc comment le poète des Dionysiaques se livre à un véritable exercice littéraire à partir des stéréotypes et des procédés traditionnellement utilisés dans les romans grecs d'époque impériale.

09/2014

ActuaLitté

Littérature française

NONNES

Trois nonnes cachées dans un souterrain attirent une dame de l'aristocratie en lui promettant de l'aider à fuir la révolte des esclaves qui gronde à Haïti. Elles l'assassinent, se partagent ses bijoux. Entre-temps les esclaves se sont rendus maîtres de la ville. Les nonnes cernées ne peuvent plus s'échapper et se mettent à creuse le sol à la recherche d'une issue. Elles déterrent le cadavre de la Senora, la parent de ses bijoux et s'entre-tuent à ses pieds. Le lecteur, comme le spectateur, est libre d'aller au-delà de l'anecdote ; ce faisant, il trouvera à ces Nonnes des saveurs et des épices rares, et non spécifiquement haïtiennes. Cette pièce a été inspirée à Eduardo Manet par un fait divers qui s'était passé à Cuba. E lle a été créée le 5 mai 1969 au Théâtre de Poche-Montparnasse, mise en scène par Roger Blin, jouée par Etienne Bierry, André Julien, Pierre Byland et Suzel Goffre.

10/1969

ActuaLitté

Livres 3 ans et +

Le roi NonNon

«Il était une fois, dans la plus verdoyante des prairies, quelques moutons détrempés qui broutaient sous la pluie.Au pied de l'austère château de Sa Majesté NonNon, ils cherchaient quelque abri. Mais sur la demeure du roi des grincheux, il pleuvait le jour comme la nuit ; et ce climat particulièrement humide avait rendu Son Altesse pour le moins peu commode...»

09/2003

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Paysage flamand avec nonnes

"J'ai contemplé le réveil de la nature en bien d'autres lieux, certains admirables, en Bretagne, dans les landes couvertes de genêts, en Autriche, au milieu d'alpages où des dizaines de ruisseaux couraient sur la mousse, près des lacs italiens, quand le moindre souffle d'air apporte des parfums suaves. Mais, à chaque printemps, c'est à ceux de Giesland que je pense. Non qu'ils me semblent avoir été plus beaux mais quand je connus le premier, la guerre allait se terminer et je venais d'avoir quinze ans. Quelques mois auparavant, en 1944, début octobre, j'avais fait mon entrée à l'école normale. Les troupes alliées avaient délivré la plus grande partie de la Belgique, mes débuts à l'internat coïncidaient avec le retour de la liberté. Enfin, celle du pays. J'ignorais que la mienne serait fortement compromise, et pour longtemps".

05/2013

ActuaLitté

Romans policiers

Priya. Le silence des nonnes

Agent dormant de la CIA mis au placard au pays du pastaga, McKay est chargé de surveiller Tristan et Bérénice Martinez, héritiers d'un célèbre chimiste de la French connection et dirigeants d'une prétendue entreprise de phytothérapie. Quand McKay comprend qu'ils sont parvenus à mettre au point une terrible drogue qui rendra à leur famille ses heures de gloire, il voit là l'occasion de revenir en grâce auprès de sa hiérarchie. Parallèlement à ces faits, Priya, commissaire de 54 ans, finalise l'adoption de Lison Ober. En plein entretien avec la psychologue chargée du dossier, elle reçoit un appel du "boss" , le commissaire divisionnaire de l'Unité centrale de criminologie. Avec Ziad, son jeune lieutenant, elle doit se rendre de toute urgence au carmel de Montmartre où des nonnes sont retenues prisonnières. A la découverte d'une effroyable scène de crime, ils sont loin d'imaginer l'horrible machination qu'ils devront déjouer... Géopolitique, services secrets, jeux de pouvoir, armes chimiques et humour noir sont les ingrédients de cette enquête aussi palpitante que désopilante. Un pulp polar addictif, la French touch en plus !

03/2024

ActuaLitté

Littérature étrangère

Les soldats et les nonnes

Les soldats et les nonnes est un roman d'amour construit avec la plus grande rigueur. D'un côté il y a les "nonnes" : Anne Cavidge, bonne soeur défroquée, et son amie Gertrude Openshaw, riche bourgeoise londonienne dont le mari se meurt d'un cancer. De l'autre, les "soldats" : Wojciech Szczepanski, exilé polonais surnommé le Comte pour plus de facilité, et Tim Reede, peintre encore assez jeune, plein de charme et d'insouciance, sinon de talent, amant de Daisy Barrett, mal embouchée et ivrogne sur les bords mais qui, elle aussi, est dans son genre une nonne. Au milieu, "les cousins et les tantes", parents plus ou moins éloignés de Guy, le mari de Gertrude ; leur rôle est celui du choeur antique et, à l'occasion, d'empêcheurs de danser en rond. L'histoire est celle d'un intellectuel anglais d'ascendance juive, Guy Openshaw, qui, sur son lit de mort, exhorte sa femme, Gertrude, à se remarier quand lui-même aura disparu. A quelque temps de là, Anne, échappée du couvent, demande asile à Gertrude, son amie de jeunesse. Guy mort, les deux femmes jurent de finir leurs jours ensemble et de faire le bien autour d'elles. Mais les choses ne se dérouleront pas comme prévu. Gertrude se remariera, et pas avec le prétendant choisi par son mari. Anne ne retrouvera pas la paix et l'innocence qu'elle était venue chercher dans le monde. Eros va venir bouleverser les projets et les vies de la manière la plus violente. A partir de ce schéma, Iris Murdoch a construit un édifice romanesque d'une vitalité foisonnante et d'une beauté baroque, riche en suspense, en rebondissements et coups de théâtre, le tout sous-tendu par une réflexion profonde sur le Bien, le Mal, Dieu et la mort. Les soldats et les nonnes est un beau livre, profond, poignant et brillant.

03/1988

ActuaLitté

Littérature française

Selon Silène. Etude sur la figure du satyre Silène, compagnon de Dionysos

Silène, le compagnon de Dionysos, est un des rares satyres dont nous connaissons le nom propre ; il s'est progressivement détaché de la figure collective de ces êtres hybrides dont l'origine est incertaine. Au-delà du personnage hilare et ivre sous les traits duquel, dans la statuaire, la peinture et les livres, il est habituellement dépeint, se dévoile peu à peu une figure complexe et largement méconnue, dont une églogue de Virgile et quelques passages des Dionysiaques de Nonnos de Panopolis se font notamment l'écho : Silène est un sage, un géographe, un historien, un poète même. En marge des grands récits mythologiques et dans l'ombre de plus grands personnages, c'est à une promenade livresque, esthétique et philosophique en compagnie du satyre Silène que le lecteur est convié.

05/2018

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Ayyam. Trois récits audacieux - Ayyam et les Nonnes folles ; Ayyam au Château ; Ayyam à Paris

Ce nouveau recueil rassemble trois longues nouvelles : Ayyam et les Nonnes folles (Kashima San). En se promenant dans le cimetière de Passy, Ayyam tombe sous le charme d'une jeune religieuse éplorée devant une tombe. Alors que toutes deux consomment passionnément leur désir, elles se font enlever et se retrouvent enfermées dans un couvent où règnent la débauche et la cruauté. Comment Ayyam échappera-t-elle aux nonnes folles, avides de sexe et de souffrance ? Ayyam au Château (Noirceuil). Lors d'une soirée très spéciale au château d'U, une jeune fille est retrouvée morte près d'un lac. Pendant l'enquête, les différents protagonistes de la soirée livrent des témoignages différents, qui finissent par s'assembler comme les pièces d'un puzzle. La seule certitude : Ayyam était bien la reine de la fête ! Ayyam à Paris (Gaspard de la Noche). Les affaires de Camille périclitant, Ayyam est obligée de travailler. Elle est embauchée par Monsieur Martin, un vieillard faussement débonnaire, qui contraint la pauvre Ayyam à d'étonnants outrages lors des conseils d'administration. Ayyam subira également les humiliations de Fatima, femme de ménage et maman d'Aicha, une brillante doctorante...

08/2020

ActuaLitté

Critique littéraire

Des initiatives. Edition bilingue français-grec ancien

Le Perì katarchôn de Maxime Le Perì katarchôn (Des initiatives) est un poème astrologique qui traite de l'influence de la Lune et des signes zodiacaux sur l'issue d'activités humaines telles que les voyages, les mariages, les opérations chirurgicales, l'éducation des jeunes gens ou l'agriculture. D'après la Souda (174) l'auteur du Perì katarchôn serait ce même Maxime qui fut également philosophe néoplatonicien et maître de l'empereur Julien l'Apostat (361-363 après J. -C. ) ; c'est au jeune souverain que le poème aurait été dédié par son mentor, de même qu'un traité Des objections irréfutables, un traité Des nombres, un commentaire à Aristote, et d'autres ouvrages dont l'auteur de la notice biographique ne cite pas les titres. L'exactitude de ces informations a toutefois été mise en doute, car le didaskalos de l'empereur Julien est connu d'habitude comme Maxime d'Ephèse, alors que la Souda dit Maxime "d'Epire ou de Byzance". Quant à la tradition manuscrite et à l'histoire éditoriale du Perì katarchôn, le seul témoin médiéval du poème est le Laur. plut. 28, 27 (L) du troisième quart du IXe s. après J.-C. , alors que l'editio princeps ne date que de 1717, L'année où J. A. Fabricius le publia dans le huitième tome de sa Bibliotheca Graeca ; suivirent l'édition d'E. Gerhard (Leipzig, 1820) et celles d'A. Koechly (Paris, 1851) et A. Ludwich (Leipzig, 1877). Seules l'edition princeps et l'édition de Koechly comportent une traduction latine du Perì katarchôn, alors que ce texte n'a jamais été commenté. La nouvelle édition du Perì katarchôn de Maxime. Il s'agit de la première édition de cette oeuvre comportant un texte établi selon les principes de la philologie moderne, ainsi qu'une traduction, également la première dans une langue vivante. Le travail d'établissement du texte est précédé d'une longue introduction où l'auteur traite le problème de l'attribution du Perì katarchôn à Maxime d'Ephèse, ainsi que de la langue, la métrique et la tradition manuscrite du poème. En ce qui concerne l'établissement du texte du Perì katarchôn, un réexamen approfondi de la paradosis de L a permis de constater le bon état de la tradition manuscrite et de s'éloigner souvent du texte publié en 1877 par Ludwich pour en revenir à celui du manuscrit florentin. Quant à la traduction, elle essaie d'unir la rigueur philologique à l'ambition de rendre au moins en partie le style raffiné et soutenu de Maxime, ainsi que ses efforts constants pour varier son vocabulaire. Parmi les nombreux buts du commentaire il suffira de rappeler ici le compte rendu des choix textuels ; l'analyse des rapports entre Maxime et la production poétique de ses devanciers (d'Homère au IVe siècle après J.-C. ) et de l'influence de Maxime sur Nonnos de Panopolis (Ve siècle après J. -C. ) et ses épigones ; l'explication des passages difficiles et la rédaction de notes de contenu littéraire, astrologique, historique, ou mythologique ; la mise en lumière des rapports entre le Perì katarchôn et les littératures techniques auxquelles il puise ses contenus (écrits de la tradition hippocratique et galénique, médecine astrologique, lois et documents concernant l'esclavage). Cette édition vient compléter toute une série d'études récemment consacrées à la figure de Maxime d'Ephèse, auteur probable du poème : Michel Patillon vient en effet de publier l'opuscule Des objections irréfutables de Maxime (Corpus Rhetoricum V, Paris, 2014) ; notre philosophe néoplatonicien est en outre l'un des protagonistes des Vies de philosophes et de sophistes d'Eunape de Sardes dont une nouvelle édition critique par Richard Goulet vient de paraître (Paris, 2014). Elle se place plus en général dans le fil de travaux qui pendant les quarante dernières années ont permis de redécouvrir et apprécier dans une juste perspective la poésie grecque de l'antiquité tardive, considérée jusque là comme une production dépourvue de tout intérêt. De nombreuses éditions critiques comme celle, monumentale, des Dionysiaques de Nonnos de Panopolis conduite aux Belles Lettres sous la direction de Francis Vian (1976-2006), ainsi que des études d'ensemble comme celle que Laura Miguélez-Cavero a récemment consacrée à la poésie dans l'Egypte des IIIe - VIe siècles (Berlin/New York, 2008), témoignent de la vitalité de ces études, qui est bien loin de s'épuiser.

05/2016

ActuaLitté

Critique littéraire

Hymnes orphiques

Le recueil des Hymnes orphiques, livre de prières du IIIe siècle de notre ère, nous donne à travers ses quatre-vingt-huit textes un accès direct, et unique, à la fois à des conceptions religieuses complexes et originales et aux préoccupations quotidiennes d'un petit groupe de fidèles se réclamant de l'orphisme dans la région de Pergame en Asie Mineure. Bien que transmis intégralement, et non en miettes comme l'essentiel du corpus dit orphique, il n'a guère retenu l'attention ni des philosophes ni des historiens de la religion ni des spécialistes de poésie. Trop peu orphiques pour les uns, trop peu poétiques pour les autres, ces incantations ont pourtant révélé peu à peu, depuis environ vingt-cinq ans, les secrets de leur architecture mais les deux grands savants francophones, Jean Rudhardt puis Francis Vian, qui avaient (séparément) conçu le projet de les éditer, n'ont pu le mener à bien. De ce recueil méconnu la Collection des Universités de France offre donc la première édition scientifique française qui a bénéficié des ultimes réflexions de F. Vian - il avait confié à Marie-Christine Fayant des notes et brouillons rassemblés en vue de l'édition - et des relectures conjointes de Pierre Chuvin, disciple de longue date de F. Vian. Ce volume vient enrichir notre connaissance de la poésie hymnique des Anciens : les Hymnes orphiques nous ont été transmis dans les mêmes manuscrits que les Hymnes homériques, les Hymnes de Callimaque et ceux de Proclus, mais ils manifestent une grande originalité par rapport à ceux-ci, nous faisant goûter, derrière leur formalisme de surface, la saveur d'une piété au ras de la vie, de la naissance à la mort. Prières ferventes ou moments d'exaltation dionysiaque, dans ces litanies passe le souffle des grands courants de pensée de l'époque. Leur publication veut permettre une plus juste appréciation de leur valeur et fournir à tous ceux qu'intéresse la religiosité de l'Antiquité tardive les clés, linguistiques et conceptuelles, nécessaires pour entrer dans ce monde où s'est forgée une partie du nôtre. Marie-Christine Fayant et Pierre Chuvin ont contribué à l'édition en 18 volumes des Dionysiaques de Nonnos de Panopolis (Collection des Universités de France) ; ils ont traduit et commenté la Description de Sainte-Sophie par Paul le Silentiaire (Die 1997 ; nouvelle édition en préparation aux Belles Lettres). Pierre Chuvin est notamment l'auteur de Chronique des derniers païens (Belles Lettres / Fayard 1990 ; dernière éd. revue et augmentée, 2009).

11/2014

ActuaLitté

Protestantisme

Les femmes dans la correspondance de luther

Sur la base de la correspondance de Luther avec des femmes ou portant sur elles, cette étude présente sa conception du couple, ses relations avec son épouse, ses lettres aux femmes de la noblesse, aux nonnes et aux veuves, ainsi que ses avis relatifs aux possédées, aux sorcières et aux prostituées.

12/2023

ActuaLitté

12 ans et +

Tara Duncan Tome 6 : Ma sortcelière mal aimée

Tara est en finale du concours qui lui permettra peut-être de danser dans le prochain clip de Madney Speer ! Mais sa rivale est Sandra Leylock, la peste de Rosemond High. Lorsqu'un dragon s'écrase sur Rosemond et prend possession de Sandra, le concours se transforme pour l'équipe Alpha en une lutte acharnée pour délivrer la Nonsos. La catastrophe guette...

01/2011

ActuaLitté

12 ans et +

Tara Duncan Tome 10 : Le regard de Claire

Rien ne va plus au Manoir Duncan : Cal souhaite rentrer sur AutreMonde, au moment où Fabrice de l'équipe Bêta amène une certaine Claire, Nonsos qui se révèle avoir de la magie en elle. Tous sont prêts à initier la nouvelle recrue à ses pouvoirs sauf Cal. Suspicieux, il décide de mener sa propre enquête sur elle contre l'avis de Tara. Est-ce la dernière mission de Cal sur Terre ?

04/2011

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Concert baroque

A Venise, pendant le carnaval, un Mexicain déguisé en Moctezuma rencontre Vivaldi. Puis Scarlatti et Händel se joignent à eux pour visiter un couvent de nonnes musiciennes et pour aller prendre un petit déjeuner sur la tombe d'Igor Stravinski. Car les chronologies s'enchevêtrent dans ce merveilleux concert baroque où la musique, forme sublimée du temps, mène le récit. Si Vivaldi avait pris la plume, il n'aurait pas écrit autrement ce Concert baroque.

09/2014

ActuaLitté

BD tout public

Marlysa Tome 12 : L'Ordre noir

Victime de la malédiction des nonnes noires, Marlysa s'est métamorphosée... Pour l'ensemble de ses amis, la guerrière masquée devient de plus en plus énigmatique... Ils avancent pourtant, vaille que vaille, à ses côtés pour l'aider à sortir son fils des griffes de l'ordre noir... Reste qu'une menace bien plus inquiétante encore est en train de prendre vie... Un " fléau " qui se reconstruit depuis des cycles et qui s'apprête à déferler sur nos héros !

11/2012

ActuaLitté

Science-fiction

Mental Incal

L'Incal, entité-artefact la plus puissante de l'univers, a disparu. Les Psycho-nonnes se mettent à sa recherche, quitte à pulvériser tout sur leur passage. Mais elles ne sont pas les seules en quête de l'objet sacré : La reine Tanatah ainsi que l'empire Berg sont aussi sur ses traces... Le détective de classe R John Difool se retrouve embarqué malgré lui dans cette course dangereuse, dans laquelle il croisera la route du Méta-Baron.

05/2023

ActuaLitté

Policiers

Baise-ball à la Baule

"Si tu n'as jamais vu le prince Charles d'Angleterre complètement mort, le nez dans une salade de homard, lis ce book. Si tu n'as jamais vu Béru propulser deux nonnes dans des cageots de tomates, lis ce bouquin. Si tu n'as jamais vu San-A aux prises avec un couple mystérieux qui le ridiculise, lis ce polar. Mais si tu as le palpitant qui déconne, l'ami, alors ne lis pas ce chef-d'oeuvre, il te tuerait ! "

07/2019

ActuaLitté

Histoire de l'Eglise

Une histoire érotique de l'église. Quand les hommes de Dieu avaient le diable au corps

Du XVe au XIXe siècle, une histoire des petits arrangements de l'Eglise et de son clergé avec la morale et la chasteté... Des moines paillards aux prêtres licencieux ayant recours aux filles de joie ou aux courtisanes, des nonnes cédant aux émois de la chair aux curés sodomites, nous sommes loin de l'image du "bon prêtre" diffusée par l'Eglise de la Contre-Réforme qui, décidément, quand il s'agit de ses clercs, préfère pardonner plutôt que condamner.

09/2021

ActuaLitté

Hentai/porno

Tokyo Confidential Tome 4

Un final en beauté pour le chef-d'oeuvre érotico-historique de Haduki Kaoru et Kasuya Hideo L'étau se resserre autour de Magoroku et Kazu, entraînés dans une impitoyable guerre de succession. Tempei, obsédé sexuel et héritier du clan écarté du pouvoir, voit sa vie menacée - mais il peut compter sur Magoroku qui a mis son sabre à son service. Kazu vit des retrouvailles tourmentées avec sa mère, femme perverse retirée dans un couvent de nonnes-ninjas. Assassins, patriarches, concubines... A l'heure où chacun abat ses cartes, difficile de deviner qui triomphera dans ce jeu de sexe... et de pouvoir.

09/2023

ActuaLitté

Littérature française

Une bicyclette pour Lhassa

Cheng, étudiant à Shanghai, rêve de se découvrir lui-même en se lançant dans l'héroïque et interminable traversée solitaire de la Chine, du Pacifique jusqu'au Tibet, par la plus haute route du monde, sur une bicyclette qu'il s'offre à la suite de sa brillante réussite aux examens. Après bien des aventures, après avoir découvert les surprenantes réalités de son propre pays, parvenu enfin à Lhassa, il est aussitôt plongé dans un univers déroutant, fait de piété bouddhiste, du flot des touristes et de l'étrange relation entre Chinois Han et Tibétains. Rien ne se passe comme Cheng l'avait prévu. Visitant un couvent de nonnes tibétaines, il croise le regard de l'une d'entre elles, la jeune et ravissante Jampa. Dès cette minute, plus rien ne sera plus jamais comme avant pour le jeune étudiant. Mais dans la Chine du Président Xi Jinping, peut-il vraiment se permettre de tomber amoureux fou d'une bonzesse ? Peut-il imaginer un seul instant qu'il va pouvoir la ramener avec lui jusqu'à Shanghai, malgré sa condition de religieuse, malgré les autres nonnes, malgré les lamas, malgré le couvent, malgré les touristes, malgré les résistants tibétains, malgré la distance, et malgré l'implacable Police chinoise ? Ce roman, au parfum des plus exotiques, nous emporte à travers la Chine profonde avant de nous plonger dans la réalité du Tibet d'aujourd'hui, totalement déconcertant, envoûtant, inquiétant, et le récit va nous tenir en haleine jusqu'à la toute dernière ligne.

09/2019