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Ludmila Petrouchevskaïa

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Littérature étrangère

La petite fille de l'hôtel Métropole

Dramaturge et nouvelliste, Ludmila Petrouchevskaïa revient sur son enfance marquée par la guerre à l'époque stalinienne, lorsqu'elle hantait les couloirs de l'hôtel Métropole ; son adolescence dans un appartement communautaire après la disparition de sa mère ; sa vie d'étudiante et son départ pour un chantier communiste dans les steppes du Kazakhstan. Elle se remémore sa grand-mère, dont le poète Vladimir Maïakovski était amoureux, sa grand-tante, amante du chef d'État Mikhaïl Kalinine, son grand-père, un des fondateurs du Cercle linguistique de Moscou. Revisitant les fragments vécus mais profondément romanesques de cette saga familiale, Ludmila Petrouchevskaïa dresse un panorama aussi tendre que percutant de la grande histoire russe du xxe siècle.

02/2009

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Littérature étrangère

Les nouveaux Robinsons

Interdite de publication en URSS jusqu’à la fin des années 1980, Ludmila Petrouchevskaïa est un des grands écrivains russes contemporains. Auteur de pièces de théâtre, de scénarios pour la télévision et la radio, elle s’est aussi fait connaître par ses nouvelles sombres, quasi-fantastiques, qui prennent comme cadre le difficile quotidien de Soviétiques ordinaires. La violence de la solitude, le désespoir de la pauvreté, la tristesse de la perte traversent ces histoires où la mort et la maladie rôdent. Des événements inexplicables peuvent se produire : un militaire retrouve son épouse qu’il vient d’enterrer, un père fait revenir à la vie sa fille morte en dévorant en rêve un coeur cru, un ivrogne réalise les souhaits des pauvres gens. Les gestes les plus violents peuvent être commis : une femme tente de tuer le bébé de sa voisine, une mère de famille souhaite se suicider… À partir de vies banales et d’existences obnubilées par la question de la survie quotidienne, sous un régime totalitaire où l’individu est noyé, où surgissent des événements surnaturels, Ludmila Petrouchevskaïa propose un ensemble de contes troublants à mi-chemin entre le réalisme critique et le fantastique, et de nouvelles où une noirceur terrible et un humour corrosif s’entrelacent. Les nouvelles ici réunies sont parmi les plus célèbres de l’auteur. Toutes laissent malgré tout poindre une lueur d’espoir.

10/2013

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Littérature française

Lumila

"Il était à nouveau debout d'inquiétude sous le ciel. À l'écart de la maison, profitant de la lumière de la lune, il cherchait au loin par-dessus la masse obscure des bois, quelque mouvement annonciateur du retour de Lumila. La ligne claire du chemin, à mi-hauteur de la falaise : rien."

04/2010

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Poches Littérature internation

En attendant Ludmilla

Une farce noire, pimentée par des saveurs de bacon anglais et des effluves de vodka frelatée.À l’Ouest, deux frères siamois, Bunny et Blair Heath.À l’Est, Ludmilla, une paysanne au langage merveilleusement fleuri.Les jumeaux, séparés chirurgicalement à l’âge de trente-trois ans, sont lâchés dans Londres après avoir passé leur vie dans un établissement spécialisé. Blair, excité par cette liberté nouvelle, s’escrime à perdre sa virginité. Bunny regrette son cocon médicalisé.Par le biais d’un site Internet qui vend aux Occidentaux en mal d’amour slave de jolies jeunes femmes prêtent à tout pour échapper à la misère, ils rencontrent Ludmilla, originaire d’une république fictive du Caucase.Les deux mondes se rejoignent dans une apothéose qui n’est pas celle attendue par les âmes sensibles.

03/2012

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Littérature érotique et sentim

Féerélia Tome 2 : Ludmilla

Je m'appelle Ludmilla. Ma vie est loin d'être comme les autres. Je suis vétérinaire indépendante (pratique quand les animaux s'adressent directement à vous.) Mon frère jumeau, Arwen, jouit d'une réputation de mauvais garçon. Sûrement par sa carrure et sa passion pour les motos, pourtant c'est une crème. Je ne vais pas commencer à vous détailler mon étrange et grande famille, le mieux étant de suivre nos aventures. Je peux vous assurer que l'on ne s'ennuie pas chez nous.

01/2020

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Littérature française

Les fortunes de Ludmilla, roman

Les fortunes de Ludmilla : roman / Abel Hermant Date de l'édition originale : 1924 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Autres collections (9 à 12 ans

Loudmila et la montagne volante

Une extraordinaire épopée dans le grand froid à travers des terres mystérieuses ! Après la mort de la chamane Chilali, Loudmila, 12 ans, décide de partir pour la Montagne volante afin d'y déposer l'âme de sa vieille amie. Accompagnée du renne Ishka, la voilà partie pour une incroyable aventure, des dunes de cristal à la contrée des rires pétrifiés, du labyrinthe de la forêt sonore au sentier de l'oubli... Tous les deux s'engagent dans une longue marche, semée d'embûches et de rencontres, dans un monde plein de magie où dragons et grands loups blancs n'ont pas encore cessé d'exister. Loudmila et Ishka atteindront-ils leur objectif malgré les dangers ? Un roman à l'ambiance envoûtante sur le voyage et l'amitié !

10/2022

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Littérature française

Les sept mariages d’Edgar et Ludmilla

Sept fois ils se sont dit oui. Dans des consulats obscurs, des mairies de quartier, des grandes cathédrales ou des chapelles du bout du monde. Tantôt pieds nus, tantôt en grand équipage. Il leur est même arrivé d'oublier les alliances. Sept fois, ils se sont engagés. Et six fois, l'éloignement, la séparation, le divorce... Edgar et Ludmilla... Le mariage sans fin d'un aventurier charmeur, un brin escroc, et d'une exilée un peu " perchée ", devenue une sublime cantatrice acclamée sur toutes les scènes d'opéra du monde. Pour eux, c'était en somme : " ni avec toi, ni sans toi ". A cause de cette impossibilité, ils ont inventé une autre manière de s'aimer. Pour tenter de percer leur mystère, je les ai suivis partout, de Russie jusqu'en Amérique, du Maroc à l'Afrique du Sud. J'ai consulté les archives et reconstitué les étapes de leur vie pendant un demi-siècle palpitant, de l'après-guerre jusqu'aux années 2000. Surtout, je suis le seul à avoir recueilli leurs confidences, au point de savoir à peu près tout sur eux. Parfois, je me demande même s'ils existeraient sans moi. J.-Ch. R.

03/2019

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Littérature russe

La maison de Lialia et autres nouvelles

Dans le Moscou soviétique de l'après-guerre, la vie quotidienne peut sembler grise et misérable. Mais c'est sans compter l'inébranlable optimisme des Russes pour qui ni la folie, ni la mort ne sont sujets de drame... Avec une justesse et une acuité qui font d'elle la digne héritière de Tchekhov, Ludmila Oulitskaïa décrit par petites touches la vie des Moscovites.

12/2023

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Musique, danse

Danser entre ciel et terre. Le maître à danser du Quattrocento, sa technique et son art

Au Quattrocento, les maîtres à danser Domenico da Piacenza, Antonio Cornazzano et Guglielmo Ebreo da Pesaro, livrent les premiers traités de danse connus en Occident. Véritables humanistes, ils créent un nouveau langage artistique et participent à la mise en place de la société de cour.

01/2020

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Littérature étrangère

Les sujets de notre tsar

En trente-sept nouvelles de longueur et d'inspiration extrêmement diverses, Ludmila Oulitskaïa nous prouve une fois de plus son immense talent et sa prédilection pour la forme courte. Comme dans Mensonges de femmes (Gallimard, 2007), Génia, sorte de double romanesque de l'auteur russe, apparaît comme personnage récurrent et nous sert en quelque sorte de fil d'Ariane. Parmi les histoires rassemblées ici, toutes d'une grande qualité, certaines sont particulièrement originales, par exemple " Ménage à trois ", dont l'action se situe à la fin des années trente, pendant la " Grande Terreur ". Oulitskaïa, avec une économie de moyens remarquable, parvient à raconter des destins brisés et à nous livrer une vision poignante de l'histoire russe. Dans " Une terrible aventure de voyage ", la narratrice se transforme en Schéhérazade dans un train entre Tbilissi et Moscou, tandis que " La beauté du corps " nous fait connaître Tania, malheureuse d'être entourée d'hommes qui sont éblouis par sa beauté et ne voient pas son âme - jusqu'à sa rencontre avec un homme aveugle. Qu'elles soient sombres ou lumineuses, violentes ou sentimentales, ces nouvelles témoignent d'une grande tendresse pour l'être humain et ses faiblesses. Les sujets de notre tsar est sans aucun doute l'oeuvre d'un écrivain en pleine possession de ses moyens.

05/2010

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Littérature étrangère

Bye bye Leningrad

Bye bye Leningrad pose un regard particulièrement original sur la vie quotidienne dans l'ex-Union soviétique et les Etats-Unis de la seconde moitié du XXe siècle. En partie autobiographique, ce livre est à la fois un roman picaresque et d'apprentissage. Son héroïne, Tatyana Dargis, a grandi en URSS. Après une adolescence durant laquelle ses malheurs en amour n'ont d'égal que ses déboires intellectuels et administratifs avec le KG B, elle émigre aux Etats-Unis où de nouvelles absurdités - capitalistes, cette fois - lui donnent un aperçu cinglant de la vie en Occident. Avec un sens aigu des sous-entendus et un art de la satire qui se prête merveilleusement à la description des mille contradictions propres au déracinement, Ludmila Shtern brosse un tableau profond quoique hilarant des deux grandes puissances mondiales à la fin de la guerre froide.

03/2013

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Autres langues

Sonietchka. Edition bilingue français-russe

Les livres sont toute la vie de Sonietchka, jeune fille au physique ingrat. C'est d'ailleurs dans une bibliothèque qu'elle rencontre celui qui deviendra son mari. Les années passent, la guerre bouleverse le monde, un enfant naît, son mari la trompe, puis la quitte... Pourtant, malgré les difficultés et les malheurs, Sonietchka puise dans la lecture la force d'être heureuse tout simplement. Un émouvant portrait de femme couronné par le prix Médicis étranger 1996.

02/2007

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Autres langues

Un si bel amour ; La varicelle ou La pauvre Kolyvanova a de la chance. Edition bilingue français-russe

Dans le Moscou soviétique de l'après-guerre, des jeunes fi lles d'une dizaine d'années découvrent leurs premiers émois. Alors que ses camarades s'éveillent innocemment à la sensualité lors d'une fête d'anniversaire, Tania tombe sous le charme de sa nouvelle professeure d'allemand. L'attirance et la fascination éprouvées par la fillette se transforment peu à peu en une dangereuse obsession. A travers ces fragments de vie dominés par l'insouciance propre à l'enfance, Ludmila Oulitskaïa dresse avec finesse le portrait de femmes en devenir confrontées à la cruauté et à l'injustice d'une société de classes.

10/2020

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Littérature étrangère

Le chapiteau vert

Trois amis deviennent dissidents par amour pour la littérature : Ilya, Sania et Micha font connaissance à l'école où ils sont les souffre-douleur d'autres camarades, plus grands ou plus forts. Car Ilya est laid et pauvre ; Sania un musicien fragile ; quant à Micha, il est juif... Le soutien de leur professeur de lettres est essentiel pour les trois amis, en cette Union soviétique qui vient de vivre la mort de Staline et où chacun doit se positionner par rapport au pouvoir. Ilya documente ces années mouvementées en prenant des photos, tandis que Micha se rapproche du samizdat. Et lorsque Micha est dénoncé et déporté dans un camp, c'est Sania qui se charge de s'occuper de sa femme et de son enfant. Dans cette vaste fresque qui plonge le lecteur au milieu de la tragédie soviétique, Ludmila Oulitskaïa sait tirer le meilleur profit de son immense talent de conteuse pour évoquer aussi bien la grandeur des hommes mus par le courage, les idéaux et l'amour, que les horreurs de la lâcheté, de la trahison et de la violence politique. Un magnifique roman dans la grande tradition russe.

05/2014

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Théâtre

Mon petit-fils Benjamin

Quand Esfir Lvovna, vieille couturière autoritaire, a décidé quelque chose, elle est prête à tout pour y arriver. Ainsi décrète-t-elle que son fils Liova doit absolument épouser une jeune fille juive de la ville de Bobrouisk, d'où elle-même est originaire, afin de relancer une lignée après la quasi-disparition de cette communauté pendant la guerre. Elle fait la connaissance de Sonia, douce et d'une beauté délicate, et voit en elle la parfaite belle-fille. Mais parfois, tout ne se passe pas exactement comme les mères le prévoient pour leurs fils. Le mariage, qui serait pourtant idéal pour Esfir, réserve des surprises et nécessite certains ajustements. Dans cette pièce aux accents à la fois drôles et tragiques, Ludmila Oulitskaïa donne à voir un intérieur russe bouleversé par les événements politiques et historiques, et où la résistance d'un fils contre sa mère envahissante prend des formes inattendues. La grande romancière excelle à faire résonner sur la scène du théâtre les conflits personnels et collectifs, et interroge avec humour les notions d'héritage et d'altérité.

02/2019

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Littérature étrangère

Les pauvres parents

Une vieille mendiante ou de brillants intellectuels, de petites gens ou des privilégiés, Ludmila Oulitskaïa nous brosse un tableau extraordinaire de la vie moscovite d'après-guerre à travers neuf nouvelles d'une rare qualité littéraire. Héritière de Tchekhov, elle peint des tableaux de famille, met en scène des personnages dont les enjeux, apparemment étrangers à nos préoccupations, nous touchent par une humanité quasiment palpable. Loin de la petite politique ou des beuveries d'arrière-cour, loin aussi des lancinantes réflexions philosophiques, ces textes lumineux, drôles parfois, nous plongent dans des univers étonnants et nous donnent à voir une vérité sur la société russe comme peu d'auteurs contemporains ont su l'exprimer jusqu'à présent.

12/1993

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Littérature étrangère

Sonietchka

Depuis toujours, Sonia puise son bonheur dans la lecture et la solitude. C'est dans une bibliothèque que, à sa grande surprise, Robert, un peintre plus âgé qu'elle, qui a beaucoup voyagé en Europe et connu les camps, la demande en mariage. Avec Robert et, bientôt, leur fille Tania, Sonia n'est plus seule, elle lit moins, mais, malgré les difficultés matérielles de l'après-guerre, elle cultive toujours le même bonheur limpide, très légèrement distant et ironique. Des années plus tard, Tania introduit à la maison son amie polonaise Jasia, fille de déportés, mythomane, fantasque, aussi jolie que Tania est laide, et goûtant, comme elle, aux jeux amoureux. Jasia devient la maîtresse de Robert. Malgré son chagrin, Sonia est toujours heureuse. Robert meurt. Tania et Jasia s'en vont à leur tour, Sonia se retrouve seule, elles se remet à lire. Elle irradie toujours du même bonheur résolument paisible et mystérieux.

04/1996

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Littérature étrangère

Ce n’était que la peste

Moscou, 1939. Le biologiste Rudolf Mayer a parcouru plus de huit cents kilomètres pour présenter aux autorités ses recherches sur une souche hautement virulente de la peste. Ce n'est qu'après cette réunion qu'il comprend qu'il a été contaminé, et que toutes les personnes qu'il a croisées peuvent l'être également. La police soviétique déploie alors un très efficace plan de mise en quarantaine. Mais en ces années de Grandes Purges, une mise à l'isolement ressemble à une arrestation politique, et les réactions des uns et des autres peuvent être surprenantes. Dans ce texte datant de 1988, Ludmila Oulitskaïa donne à voir ce qui peut se passer lorsqu'une épidémie éclate au coeur d'un régime totalitaire. Découvert en Russie au printemps 2020, ce texte inédit, plein d'humour et d'humanisme, résonne singulièrement dans le contexte mondial de la pandémie de coronavirus.

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Littérature étrangère

Le cas du docteur Koukotski

Le jeune chirurgien et obstétricien Pavel Alexeïevitch Koukotski, descendant d'une longue et brillante lignée de médecins, possède un don pour lequel il n'a aucune explication scientifique: une vision quasi radiologique qui lui permet de voir immédiatement de quel mal souffrent ses patients. Mais ce don disparaît chaque fois qu'il a des relations sexuelles avec une femme. Sauf avec Eléna, qu'il arrache à la mort au début de la Seconde Guerre mondiale et dont il tombe amoureux dans la salle d'opération... Avec Le cas du docteur Koukotski, Ludmila Oulitskaïa nous offre un vaste roman où les vies d'une demi-douzaine de personnages hauts en couleur se fondent dans une narration riche en événements et en rebondissements, couvrant ainsi un demi-siècle d'histoire russe. Son plaisir de raconter et sa maîtrise de la matière romanesque sont plus que jamais éclatants, sans que l'auteur perde de vue les grandes questions éthiques - ici, plus particulièrement, les rapports entre religion et science - qui traversent toute son œuvre. Le cas du docteur Koukotski est le sixième titre de Ludmila Oulitskaia traduit en français, après notamment Sonietchka (Gallimard, 1996, prix Médicis étranger), De joyeuses funérailles (Gallimard, 1999) et, plus récemment, Un si bel amour et autres nouvelles (Gallimard, 2002). Elle est un des auteurs russes les plus importants de sa génération et sa réputation ne cesse de grandir à travers le monde, notamment aux Etats-Unis et en Allemagne, où ses livres atteignent des tirages très importants.

09/2003

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Littérature étrangère

L'échelle de Jacob

Dans la malle laissée par sa grand-mère Maroussia avant sa mort, Nora découvre des lettres échangées avec son grand-père, Jacob. Féministe avant la révolution, danseuse artistique et communiste ardente, la belle Maroussia a ses propres convictions intellectuelles. Mais les rêves et les ambitions du jeune couple croulent sous le poids de l'histoire soviétique. Et quand Jacob est relégué en Sibérie pour sabotage, même son fils, le père de Nora, lui tourne le dos. Le destin du grand amour de ses grands-parents ne reflète cependant que le début des événements qui marqueront la vie de Nora. Scénographe passionnée et assoiffée de liberté, elle choisit elle-même ses amants et ses projets, élève son fils seule et découvre peu à peu la puissance de ces liens avec ses proches. Sur les traces de la correspondance de ses propres grands-parents, Ludmila Oulitskaïa conte avec autant de tendresse que d'ironie mélancolique les hauts et les bas, la grande et la petite histoire de quatre générations d'une famille, tout en décrivant délibérément ce XXe siècle russe comme celui des femmes.

03/2018

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Littérature étrangère

Médée et ses enfants

«Quand vous m'avez pris la main, Médée, j'ai senti qu'auprès de vous, la peur n'existait pas. Et pendant toute la soirée, je n'ai rien éprouvé envers vous, je sentais simplement qu'auprès de vous, la peur n'existait pas». Telle est Médée, calme et lumineuse, un centre mystérieux autour duquel gravite une immense famille, des gens ballottés de-ci de-là, aux destins parfois tragiques. Contrairement à sa célèbre homonyme, Médée Mendès est une porteuse de vie, qui soutient, réconforte et pardonne. A propos de ce livre, Christa Wolf écrit : «Ludmila Oulitskaïa a déployé ses filets pour capturer un enchantement, l'enchantement d'un lieu où s'enchevêtrent des destins, l'enchantement d'un paysage et surtout, l'enchantement qui entoure son héroïne Médée Mendès...»

04/1998

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Poches Littérature internation

La soupe d'orge perlé et autres nouvelles

"Pourquoi mes souvenirs d'enfance sont-ils allés se greffer à trois reprises sur cette soupe d'orge perlé ? Elle était effectivement gris perle, cette soupe, avec des chatoiements rosâtres tirant sur le rouge carotte auxquels s'ajoutait le scintillement nacré d'un pépin de sucre rond à demi noyé dans la casserole". Trois variations âpres et tourmentées sur l'enfance par l'une des grandes plumes russes contemporaines, auteure de Sonietchka.

09/2019

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Littérature étrangère

Sincèrement vôtre, Chourik

" Chez lui, la pitié et le désir physique étaient logés au même endroit. " C'est ainsi que Ludmila Oulitskaïa décrit le ressort secret qui fait de son héros Chourik une sorte de saint laïque entièrement dévoué aux femmes. Après avoir grandi entre une grand-mère énergique qui lui a inculqué les bonnes manières autant que le goût des langues étrangères, et une mère fragile au tempérament artistique incertain, il apprend vite à sécher les larmes de toutes les femmes autour de lui. Leur solitude lui inspire de la compassion, et ce sentiment, invariablement et malgré lui, réveille ses mâles instincts... Chourik, qui est de surcroît un jeune homme d'une grande beauté, devient ainsi l'objet de toutes les convoitises, et doit déployer une activité sexuelle débordante pour consoler une impressionnante ronde de femmes : Mathilda, Léna, Valéria, Svetlana, parmi tant d'autres, attendent de lui réconfort, voire plus. Sauf Lilia, son amour de jeunesse, la seule femme qu'il n'a jamais eu à consoler, pendant quelques semaines d'un bonheur insouciant - mais Lilia a émigré en Israël. Avec un bonheur narratif éclatant, ce roman nous emmène sur les traces du parcours amoureux, ou plutôt sexuel, de ce don Juan à l'envers. Chourik est un antihéros profondément original, tragi-comique, une âme tendre et sensible qui rate sa vie par pitié pour les autres. Mais Ludmila Oulitskaïa parvient aussi à entraîner une nouvelle fois son lecteur dans une vaste fresque de la société russe, dont les très nombreux personnages secondaires illustrent toute la complexité.

03/2005

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Poches Littérature internation

De joyeuses funérailles

C'est dans son loft d'artiste à Manhattan, dans une ville écrasée de chaleur, qu'Alik, peintre juif russe émigré, va mourir. Il n'est pas de mort annoncée qui ne soit aussi drôle et, paradoxalement, un tel hymne à la vie que celle d'Alik. Entouré de sa femme Nina et de ses anciennes maîtresses, l'agonisant souhaite que la fête continue, alors que Nina ne pense qu'à sauver son âme. Un prêtre orthodoxe et un rabbin vont se succéder au chevet du mourant et leur rencontre est le point d'orgue, d'une drôlerie irrésistible, de ces funérailles pas tout à fait ordinaires. Dans ce quatrième livre, l'auteur des nouvelles Les pauvres parents et du roman Sonietchka démontre que les interrogations métaphysiques sur la mort et la religion ne sont pas, en littérature, incompatibles avec l'humour...

03/2001

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Thèmes picturaux

A la mort, à la vie ! Vanités d'hier et d'aujourd'hui

Des oeuvres emblématiques du musée des Beaux-Arts de Lyon, telles que les vanités de Simon Renard de Saint-André et de Pablo Picasso, côtoieront, dans cette exposition, des oeuvres inédites, issues des réserves mais aussi des oeuvres majeures du Musée d'art contemporain de Lyon ainsi que celles de collections privées dont la catégorie du " memento mori " constitue un axe majeur. Cet ouvrage rassemblera des oeuvres du XVIe au XXIe siècle créées en écho aux célèbres paroles de l'Ecclésiaste selon lesquelles " Vanité des vanités, tout est vanité ". Il permettra d'envisager les différentes typologies auxquelles les artistes ont eu recours, au fil des siècles, pour rappeler le terme inéluctablement assigné à toute activité humaine. Une grande diversité de thématiques ont, en effet, été mises à profit par les artistes pour exprimer la fragilité de la vie et pour inviter à en profiter au mieux. De fait, ce rappel récurrent tend, certes, à relativiser l'importance des prétentions humaines, jugées dérisoires, voire condamnables, mais il vise aussi à provoquer une prise de conscience pouvant entraîner à son tour un meilleur usage du temps imparti pour chaque existence. Parmi les artistes présentés dans l'exposition, nous pouvons citer : Hendrick Hondius, Armand Avril, Erró, Gilbert & George, Paul Rebeyrolle, Miquel Barcelo, George Pencz, Jean-Luc Mylayne, Francis Bacon, Jan Fabre, Bruce Naumann, etc.

02/2022

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Littérature russe

Ce n'était que la peste

Moscou, 1939. Le biologiste Rudolf Mayer a parcouru plus de huit cents kilomètres pour présenter aux autorités ses recherches sur une souche hautement virulente de la peste. Ce n'est qu'après cette réunion qu'il comprend qu'il a été contaminé, et que toutes les personnes qu'il a croisées peuvent l'être également. La police soviétique déploie alors un très efficace plan de mise en quarantaine. Mais en ces années de Grandes Purges, une mise à l'isolement ressemble à une arrestation politique, et les réactions des uns et des autres peuvent être surprenantes. Dans ce texte datant de 1988, Ludmila Oulitskaïa donne à voir ce qui peut se passer lorsqu'une épidémie éclate au coeur d'un régime totalitaire. Découvert en Russie au printemps 2020, ce texte inédit, plein d'humour et d'humanisme, résonne singulièrement dans le contexte mondial de la pandémie de coronavirus.

01/2023

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Littérature étrangère

Un si bel amour et autres nouvelles

" Nicolaï Romanovitch allait sur ses cinquante-cinq ans, un âge respectable. Donc, entendons-nous bien, ne pas s'attendre aux plaisirs du lit ni compter dessus ; en revanche, une pièce indépendante, une totale sécurité matérielle et, cela va de soi, du respect. De votre côté, honorable Xanthippe Ivanovna, les travaux domestiques et la garde du foyer, autrement dit, la lessive, la cuisine, le ménage. Quant à votre fils, je l'adopterai, je l'élèverai de mon mieux. Je lui ferai faire des études. Oui, de la musique, de la gymnastique... Un Ganymède aux pieds légers, fleurant bon l'huile d'olive et la jeune sueur... Chut, doucement, surtout, ne pas effaroucher la superbe mélodie. Petit à petit, miraculeusement, voilà que grandirait sous son toit un enfant délicat qui se métamorphoserait en jouvenceau... Un ami, un disciple, un amant... Et durant ces jours d'alcyon, il bâtirait d'un bec diligent le nid de son bonheur futur. " Les sept nouvelles ici rassemblées explorent toutes le sentiment amoureux, sous ses formes les plus diverses. Ludmila Oulitskaïa décrit le monde de l'enfance et de l'adolescence, ces moments de passage où la sensualité s'éveille et où le sentiment amoureux se construit, selon des lois mystérieuses qui échappent à la raison. La cruauté n'est pas absente de ces nouvelles, comme pour confirmer l'adage selon lequel les histoires d'amour finissent toujours mal, et Oulitskaïa excelle dans l'art de camper un monde en quelques lignes, tantôt ironiques tantôt nostalgiques, mais toujours d'une rare acuité.

01/2002

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Critique littéraire

Alexandre Soljénitsyne

Voici la biographie la plus complète à ce jour du grand écrivain russe. Né en 1918, orphelin de père, élevé dans la pauvreté, Alexandre Soljénitsyne fit de brillantes études de mathématiques, physique, histoire, littérature et philosophie. Décoré de l'Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale, il est arrêté en 1945 pour avoir critiqué Staline, et condamné à huit ans de camp de travail. Après quatre autres années de relégation, il est réhabilité en 1957. En 1962, Khrouchtchev autorise la publication d'"Une journée d'Ivan Denissovitch", mais à partir de 1965, toutes ses oeuvres sont interdites en Union soviétique. Passées clandestinement à l'Ouest, elles sont aussitôt traduites dans plusieurs langues étrangères : "le Premier Cercle", "le Pavillon des cancéreux", de nombreuses nouvelles, enfin l'"Archipel du Goulag", qui lui vaut d'être arrêté en 1974, puis déchu de la citoyenneté soviétique et expulsé. Prix Nobel de littérature en 1970, Soljénitsyne a vécu vingt ans aux Etats-Unis où il a poursuivi la rédaction de sa gigantesque fresque historique commencée en 1936 : "la Roue rouge". Il a regagné en mai 1994 sa patrie, où il est mort (à Moscou) en 2008. Lioudmila Saraskina a eu accès aux archives personnelles de Soljénitsyne, qui lui a également accordé de nombreux entretiens. Il en résulte une biographie passionnante, qui ne manque ni d'action ni de rebondissements haletants et se lit comme le grand roman du combat littéraire et moral contre l'ordre totalitaire. Chaque épisode fourmille de détails qui introduisent le lecteur dans l'univers de celui qui restera comme le géant des lettres russes de la seconde moitié du XXe siècle.

10/2010

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Histoire de France

Daniel Stein, interprète

Ce nouveau livre de la grande romancière et nouvelliste russe Ludmila Oulitskaïa est consacré à un personnage hors du commun, le père Daniel Stein, né en Pologne en 1922 et mort en Israël en 1995. Son destin est exceptionnel à plus d'un titre : il échappe miraculeusement à la déportation en se faisant passer pour un Allemand, puis se convertit au catholicisme, avant de s'installer en Israël dans un monastère près d'Haïfa. Dans ce livre foisonnant, Ludmila Oulitskaïa ressuscite avec brio un personnage fascinant injustement oublié du grand public.

10/2008