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Lettres d'Amérique

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Récits de voyage

Lettres d'Amérique

Du 22A mai 1913 au 6A juin 1914, Rupert Brooke voyage aux Amériques, d'où il fait suivre, pour la Westminster Gazette, une série d'articles-reportages, qui seront publiés à titre posthume, dès 1916, avec la préface de James. Brooke pose sur les lieux, les peuples et les coutumes qui s'offrent à lui un regard pénétrant, tendre, d'où transparaît la fascination exercée par le Nouveau Monde sur un jeune représentant de la Vieille Angleterre. Ses facultés poétiques trouvent pleinement à s'employer dans les nouveautés du voyageA : gratte-ciel de New York, grandes plaines du Canada, chutes du Niagaraâ- Cette imagination échevelée, cette expérience d'une terre neuve, vierge de mythes à peupler, n'empêchent pas le jeune socialiste idéaliste qu'il est, proche des idées des "A FabiensA ", de s'exercer à saisir les contradictions d'une jeune république pleine de vitalité, d'avenir, mais où déjà le dollar et la division des classes règnent en maîtres.

05/2022

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Critique littéraire

Lettres d'Amérique

Les lettres d'Amérique de Nathalie Sarraute offrent un aperçu inédit sur la personnalité de l'un des écrivains majeurs du XXe siècle. Elles témoignent d'une personnalité facétieuse, aussi prompte à l'émerveillement qu'au sarcasme. Ces vingt-quatre lettres, comme autant d'entrées d'un journal de voyage, dressent le portrait inattendu d'une jeune fille bondissante de soixante-trois ans, emportée dans une traversée continentale des Etats-Unis au début de l'année 1964. Ecrites dans un style impressionniste, heurté, presque télégraphique, ces lettres à son mari absent montrent, outre la communion de ce couple, l'Amérique en pleine révolution culturelle et l'accueil triomphal reçu là-bas par la nouvelle littérature française.

05/2017

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Critique littéraire

Lettres d'Amérique. 1940-1942

En 1933, Stefan Zweig et sa deuxième femme, Lotte, quittent l'Autriche annexée par l'Allemagne nazie pour l'Angleterre. En 1941, ils arrivent aux Etats-Unis où ils sont accueillis en héros de l'humanisme et de la paix. Les Zweig vont parcourir le continent nord et sud-américain, de New York au Brésil. Ce livre réunit leurs lettres écrites pendant ces années d'exil à leur famille restée en Europe et à leurs amis, célèbres pour beaucoup, comme Somerset Maugham, H. G. Wells et Romain Rolland. Ils évoquent la ferveur avec laquelle les Américains les accueillent, s'inquiètent et s'enquièrent de la situation politique de l'autre côté de l'Atlantique, racontent leur vie quotidienne d'exilés. Si l'espoir de voir le fascisme vaincu les anime jusqu'à leurs derniers jours, on découvre aussi la lassitude et la tristesse de Stefan Zweig. Loin de son pays, impuissant face à la maladie de celle qu'il aime, l'écrivain ne supporte plus de vivre et annonce son suicide dans une dernière lettre : " Nous avons énormément aimé ce pays, mais ça a toujours été une vie provisoire, loin de chez nous, de nos amis, et pour moi, à soixante ans, l'idée de devoir attendre encore des années, en des temps si terribles, est devenue insoutenable ". Cette correspondance à deux voix est un document littéraire exceptionnel : elle a permis de lire les derniers mots de Stefan Zweig, mais aussi de découvrir les "lettres d'une inconnue", celles de Lotte, femme exceptionnelle, aussi courageuse que discrète, qui a joué dans la vie de Zweig un rôle jusque-là insoupçonné. Ce voyage dans le passé, témoignage poignant d'un amour qui a uni le couple jusque dans la mort, a révélé de la manière la plus intime l'un des plus grands écrivains européens du XXe siècle.

05/2019

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Critique littéraire

Lettres d'Amérique. Un voyage en littérature

La littérature des États-Unis est un continent à l'échelle du pays, on ne le parcourt pas en une seule exploration. Aussi est-ce une promenade sans précautions qui est proposée ici, subjective et partielle, augmentée de notations très personnelles. En adaptant leur série d'entretiens qui a connu un grand succès sur France 5, les auteurs nous font rencontrer la " génération perdue " : Hemingway, Fitzgerald, Dos Passos, Steinbeck - les classiques : Dreiser, Sinclair Lewis - les inventeurs du roman noir : Chandler, Hammett, McCoy, Ellroy - les journalistes romanciers Capote, Wolfe - les déclassés: Fante, Carver - les Beatniks et les routards : Burroughs, Kerouac - les originaux Miller, Salinger, Auster...

02/2004

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Critique littéraire

Lettres à une dame d'Amérique, Mina Curtiss

Cette édition est à lire comme la suite d'autres correspondances déjà publiées dans la même collection, notamment Saint-John Perse et ses amis américains, Courrier d'exil édité en 2001 par Carol Rigolot. Son intérêt particulier est de nous ouvrir la porte sur la dernière partie de la vie et de l'œuvre du poète, celle du retour si longtemps différé en France, de son installation aux Vigneaux dans la presqu'île de Giens, mais aussi de son mariage, du prix Nobel et, parallèlement, de Chronique, Chanté par celle qui fut là, Chant pour un équinoxe, Nocturne et Sécheresse. Ces lettres, de 1951 à 1973, nous apportent comme toujours leur brassée d'informations biographiques et psychologiques, mais la chance a voulu que la destinataire, Mina Curtiss, ne soit pas seulement une riche mécène. A travers son portrait en creux, nous nous attachons à cette femme musicologue, écrivain, voyageuse, collectionneuse de manuscrits et de tableaux, d'une patience et d'une générosité sans faille à l'égard d'un Léger séducteur et avare de lui-même. Grâce à elle, la statue s'humanise, une relation s'invente sous nos yeux et s'organise autour de tout un monde partagé, réseau amical, lieux familiers, complicité au sujet d'une grille de fer forgé, de chats ou d'un opéra de Mozart. Pour elle qui a su l'entraîner vers des films d'épouvante ou des westerns à New York, Léger devient parfois affectueux, touchant, dans son retour vers l'enfance antillaise, ou drôle. Mais il a semblé bon aussi de faire lire ces lettres en regard de celles adressées dans la " Pléiade " à Mrs Henry Tomlinson Curtiss, pour, à travers quelques exemples, tenter de comprendre les enjeux et la portée de cette entreprise inédite de réécriture, elle aussi réalisée aux Vigneaux. On trouvera aussi en annexe un document d'importance, une correspondance conservée par Mina (on peut donc supposer qu'elle en fut l'instigatrice) qui marque le début d'une campagne américaine en vue de l'attribution du prix Nobel de littérature à Saint-John Perse.

11/2003

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Critique littéraire

Lettres d'Amérique. New-York, Argentine, Brésil 1940-1942

Au matin du 23 février 1942, près de Rio de Janeiro, on retrouve les corps enlacés de Stefan et Lotte Zweig, suicidés. Fuyant le nazisme, ils avait quitté l'Autriche pour s'exiler en Angleterre dès 1933. Puis, en 1941, l'auteur d'Amok est invité en Amérique, où il est reçu en héraut de l'humanisme et de la paix. Les Zweig vont parcourir tout le continent nord et sud-américain, de New York au Brésil, terre d'asile rêvée, d'où ils envoient à leurs amis et surtout à leur famille restée en Europe de nombreuses lettres, demeurées pour la plupart inédites jusqu'à aujoud'hui. On y entend l'espoir inlassable qui les animera jusqu'au bout - jusque dans leur dernière demeure de Petropolis où, rattrapés par les fantômes de l'Europe en proie à la barbarie, ils mettront fin à leurs jours.Cette correspondance à deux voix est un document littéraire exceptionnel à plus d'un titre : pour la première fois, nous lisons pour ainsi dire les derniers mots de Stefan Zweig, et nous découvrons les "lettres d'une inconnue", celles de Lotte, une femme exceptionnelle aussi courageuse que discrète, qui joua dans la vie de Zweig un rôle qu'on ne soupçonnait pas. Ce "voyage dans le passé, témoignage poignant d'un amour qui unira le couple jusque dans la mort, révèle sous un jour méconnu et passionnant l'un des plus grands écrivains du vingtième siècle.

11/2012

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Anglais apprentissage

Lettres de Londres (choix) . Letters from London (Selected Letters)

" Au début des années 1990 ; j'étais correspondant à Londres pour le New Yorker Magazine. C'était un travail excitant et quelque peu étrange : être correspondant à l'étranger dans mon propre pays, jeter un regard neuf sur des coutumes établies et essayer de les expliquer à un public éloigné qui partage la même langue et pourtant peu d'usages communs. Dix ans plus tard, dans le nouveau siècle et le nouveau millénaire, les choses ont changé et pourtant -c'est la Grande Bretagne- n'ont pas beaucoup changé. Aurions-nous dû être surpris ? sans doute pas ; la Grande Bretagne est un pays profondément conservateur, peu importe qui le dirige. "

09/2005

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Récits de voyage

Ñamérique. Un voyage dans le présent de l'Amérique hispanique

Avec ce récit de voyage, Martín Caparrós nous invite à redécouvrir l'Amérique hispanique au début du XXI? siècle, un vaste territoire qui s'étend du Mexique à l'Argentine et qu'il rebaptise ici "Ñamérique", pour souligner à la fois son étrangeté et ses liens privilégiés avec la langue espagnole.Le grand reporteur scande son périple par des escales dans des villes emblématiques comme México, la mégalopole de tous les excès, Miami, la capitale du reggaeton et de la pop latino, ou Buenos Aires, la nouvelle pépinière du football mondial ; mais il nous offre aussi des chroniques remarquables de ses séjours à La Havane, Bogotá, Caracas, Managua et la surprenante El Alto, perchée à plus de quatre mille mètres sur les montagnes de Bolivie.Au cours de son voyage, Caparrós nourrit sa réflexion par des données historiques, sociologiques et culturelles, ce qui ne l'empêche pas de l'affiner au gré des nombreuses rencontres qu'il fait sur les marchés, dans les camps de migrants, dans les stades, dans les mines, voire dans les maisons closes. Ce sont les protagonistes de ce nouveau Nouveau Monde qui s'expriment constamment dans ces pages et c'est bien avec eux que l'auteur peint son impressionnante fresque de cette Ñamérique aussi vivante que tourmentée, aussi aguerrie que vulnérable, aussi créative que dangereuse.

06/2023

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Littérature française (poches)

Lettres Portugaises. Lettres d'une péruvienne et autres romas d'amour par lettre

" Une lettre s'est un baiser qu'on s'envoie par la poste. Quand je suis là, à quoi bon le facteur ? " écrivait Victor Hugo à Juliette Drouet, le 22 mai 1837. Des cinq romans épistolaires que nous publiions ici, chefs-d'œuvre d'une forme littéraire raffinée dont s'enchanta la période classique, trois développent le thème de l'amour et l'absence : l'amant n'est pas là, et l'amante se plaint, s'analyse, rêve son amour. Dans les deux autres, les deux voies se font entendre, ici sur un ton enjoué - mais l'aventure finit mal - là dans une perspective parodique, au dénouement conventionnel et heureux. Ces cinq textes offrent dons un panorama fort complet du genre " roman d'amour par lettres ". Guilleragues, Lettres portugaises traduites en français (16669) Boursault, Lettres de Babet (1669) Anne Ferrand, Lettres galantes de Madame**** (1691) François de Grafigny, Lettres d'une péruvienne (1747) Vadé, Lettres de la Grenouillère (1749)

03/2015

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Biographies

Lettres d'un fermier de Pensylvanie aux habitans de l'Amérique septentrionale

Lettres d'un fermier de Pensylvanie aux habitans de l'Amérique septentrionale , traduites de l'anglois Date de l'édition originale : 1769 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Littérature française

Rumeurs d'Amérique

Ici, je me suis fondu dans la masse, j'ai tâté le pouls de ceux qui ont ma couleur, et de ceux qui sont différents de moi, avec lesquels je compose au quotidien. Certains lieux, de Californie et du Michigan, me soufflent leur histoire car je les connais intimement. D'autres me résistent, et il me faut quelquefois excaver longtemps pour voir enfin apparaître leur vrai visage. Mais ce périple n'a de sens que s'il est personnel, subjectif, entre la petite histoire et la grande, entre l'immense et le minuscule. Et peut-être même que, sans le savoir, j'entreprends ici ce que je pourrais qualifier d'autobiographie américaine, entre les rebondissements de l'insolite, la digression de l'anecdote et les mirages de l'imaginaire.

08/2020

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Littérature étrangère

Mémoires d'Amérique

Ce saisissant recueil entremêle avec justesse l'intime, l'historique et le politique. John Edgar Wideman ravive les souvenirs de l'Amérique, ses plaies ouvertes, le feu dévorant du deuil, de la violence et de l'injustice. Il y parle d'amour, de mort, de lutte, de race, de vengeance et d'identité, questionne la relation inapaisée des Noirs et des Blancs et nous entraîne dans un voyage à travers le temps, l'espace et les arts, jusqu'à toucher le coeur même de l'âme américaine. "JB & FD" imagine une conversation entre John Brown, célèbre militant anti-esclavage, et Frederick Douglass, l'orateur abolitionniste, sur la nécessité d'en finir avec la traite des humains par un océan de sang. "Cartes et registres" évoque un conciliabule entre un frère et une soeur qui tentent de comprendre pourquoi leur père a tué un autre homme. "Le pont de Williamsburg" raconte l'histoire d'un homme assis sur un pont qui contemple sa vie avant de sauter dans le vide. Chacune des nouvelles obsédantes qui composent ces Mémoires d'Amérique a le phrasé d'un morceau de jazz : elliptique, profondément rythmée, l'écriture est comme brisée, les voix se chevauchent, des mots semblent manquer, comme si le but de l'auteur était d'atteindre plus rapidement la vérité. Par sa variété de tons, de formes et de sujets, ce recueil à la force inouïe transcende les idéologies et nous laisse le souffle coupé.

10/2019

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Littérature étrangère

Notes d'Amérique

En 1889, âgé de 23 ans, déjà auréolé d'une réputation de génie précoce, celui que des années plus tard Orwell nommera "le prophète de l'impérialisme britannique", Rudyard Kipling traverse les Etats-Unis. Il y passe quatre mois, et avec cette énergie qu'il avait déployée aux Indes en tant que jeune reporter et factotum du journal anglo-indien The Pioneer, il arpente le pays tout entier, visite San Francisco, pêche le saumon, côtoie cow-boys et industriels, traverse Yellowstone, visite les abattoirs de Chicago. Il envoie ses notes au Pioneer où elles seront publiées en bonne page avant d'être reprises dix ans plus tard en ouvrage. Traduit ici pour la première fois en français par Dominique Beugras.

02/2017

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Littérature étrangère

Américains d'Amérique

Voici l'histoire d'une famille émigrée en Amérique au XIXe siècle, une vaste chronique écrite très librement au fil des souvenirs et qui s'est imposé comme un classique moderne. Dans cette version destinée au public français, la grande Gertrude Stein ne s'est pas contentée de peindre un fragment de l'Amérique, mais une famille complète, une famille qui est toute l'Amérique, en sa fuite, en ses migrations, ses installations et ses conquêtes, une famille sans interruption et sans lacune. Américains d'Amérique constitue un document d'une valeur considérable, oeuvre d'une femme qui pendant trois générations a été à l'avant-garde des lettres et des arts et la créatrice d'un style précurseur. C'est toute une idée de l'Amérique qui ressort à travers ces pages : "L'entrée d'un vieux peuple dans un monde nouveau, la naissance d'un peuple nouveau."

02/2018

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Littérature étrangère

L'isle lettrée. Un roman de lettres

Dans ce roman épistolaire, Mark Dunn transporte le lecteur sur l'île imaginaire de Nollop, du nom de l'auteur du fameux pangramme : "Portez ce vieux whisky au juge blond qui fume". L'île est un lieu idyllique, où les Nollopiens cultivent les arts et vouent une quasi-vénération à la langue. Or la chute d'une tuile (celle portant la lettre "Z") du monument funéraire qu'ils ont érigé en l'honneur de Nevin Nollop et de son illustre phrase entraîne une séquence d'événements qui menacent les fondements mêmes de l'Etat nollopien. Le Haut Conseil insulaire y voit une injonction à cesser toute utilisation de la lettre "Z" , puis de celles qui tour à tour tombent du monument, contraignant l'héroïne Ella Minnow Pea et sa famille, ainsi que tout le reste de la communauté, à vivre en état de siège linguistique. Les livres sont détruits. Les journaux arrêtent de publier. Les citoyens sont publiquement fouettés ou mis au pilori, leurs biens sont confisqués et leur vie ruinée, pour le simple fait d'avoir commis une ou plusieurs infractions. Avec l'aide de Nate Warren, un chercheur de Caroline du Sud, les habitants décident alors de se révolter contre le Conseil et de le renverser en créant un pangramme encore plus court et donc plus éblouissant que celui pour lequel Nollop fut élevé à un statut divin. Mais pourront-ils y arriver avant que le langage et la totalité de la société telle qu'ils la connaissent ne soient irrémédiablement perdus ? La réponse pourrait bien être dans ce texte étonnant qui évoque un exercice à la Perec dans une ambiance orwellienne !

05/2013

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Récits de voyage

Amérique

J'ai cherché l'Amérique sidérale, celle de la liberté vaine et absolue des freeways, jamais celle du social et de la culture - celle de la vitesse désertique, des motels et des surfaces minérales, jamais l'Amérique profonde des mœurs et des mentalités. J'ai cherché dans la vitesse du scénario, dans le réflexe indifférent de la télévision, dans le film des jours et des nuits à travers un espace vide, dans la succession merveilleusement sans affect des signes, des images, des visages, des actes rituels de la route, ce qui est le plus proche de l'univers nucléaire et énucléé qui est virtuellement le nôtre jusque dans les chaumières européennes.

12/2000

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Littérature étrangère

"Estimable rédacteur en chef...". Soixante ans de lettres d'immigrés juifs en Amérique

En 1906, le Jewish Daily Forward, un périodique new-yorkais publié en yiddish, inaugura un étrange courrier des lecteurs, qui eut un très large retentissement dans la communauté juive récemment immigrée, notamment chez ceux qui s'entassaient dans le quartier du Lower East Side. Fuyant les pogroms russes et polonais, ces milliers de juifs découvraient simultanément l'Amérique, le capitalisme, mais aussi un monde profane qui n'était pas régenté par le rabbinat ni par aucune autorité religieuse ou morale. Sans repères dans ce Nouveau Monde où la vie était dure, ces hommes et ces femmes, qui n'avaient souvent plus de proches vers qui se tourner, s'emparèrent de cette rubrique pour, à travers leurs lettres, se livrer à de brûlantes confidences, détaillant leurs angoisses, leurs solitudes, leurs expériences plus ou moins heureuses, leurs espoirs enfin. Choisis et présentés par Isaac Metzker, des extraits de ce courrier, publié chaque semaine de 1906 à 1967, forment ce livre très singulier, aussi tragique que comique, intimiste qu'universel, trivial que spirituel. Chaque lettre est ponctuée de conseils que propose l'estimable rédacteur en chef à ses lecteurs, chefs-d'œuvre d'humanité, d'humour et de sagesse. Entre Isaac B. Singer et Woody Allen.

05/2007

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Etudes historiques

Lettres aux gens de Frotey. Lettre 2

Lettres aux gens de Frotey, par Auguste Guyard,... 1re [-7e] lettre... Date de l'édition originale : 1863-1865 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2021

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Etudes historiques

Lettres aux gens de Frotey. Lettre 1

Lettres aux gens de Frotey, par Auguste Guyard,... 1re [-7e] lettre... Date de l'édition originale : 1863-1865 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2021

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Théâtre - Pièces

Opéra poussière

Sanite Bélair (1781-1802), sergente puis lieutenante de l'armée révolutionnaire haïtienne, a été capturée par les colons français puis fusillée à tout juste 21 ans, une année seulement avant la bataille finale qui mènera à l'Indépendance. Dans Opéra poussière, cette résistante injustement oubliée décide de revenir d'entre les morts pour nous hanter. Elle lance le mouvement #HéroineEnColère sur les réseaux sociaux afin de réclamer sa place dans la grande Histoire, parmi les "pères" de la patrie. Le dramaturge, romancier et poète haïtien Jean D'Amérique alterne scènes lyriques et quotidiennes pour relier le monde de la poussière celui d'aujourd'hui, tentant de réparer les oublis du passé. Il fait de Sanite Bélair un nouveau modèle de résistance contre toutes les oppressions et les dominations. Ce texte choral, puissant et poétique, mêlant mythologie vaudou et univers numérique, empli d'énergie et d'humour, est une formidable matière à jeu.

06/2022

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Littérature française

Soleil à coudre

Tu seras seule dans la grande nuit. Telle est la prophétie énoncée de longue date par Papa à la toute jeune fille qu'on appelle Tête Fêlée. Papa, qui n'est pas son vrai père, est aux ordres du pire bandit de la ville ; Fleur d'Orange, sa mère, n'a que son corps à vendre. Dans la misère d'un bidonville haïtien, Tête Fêlée observe les adultes — leur violence, leurs faiblesses, leurs addictions... et tente de donner corps à ses fantasmes d'évasion. Souvent seule entre ses quatre murs sales, elle recommence inlassablement une lettre à la camarade de classe dont elle est amoureuse, cherchant les mots qui ne trahiraient ni ses rêves ni sa vérité. Une fable cruelle gonflée de poésie, de désir et de sang, où la naïveté d'une enfance impossible se cogne à la crudité sans pitié du monde.

Livre retenu pour le Festival du Premier Roman de Chambery 2022 - #FPRChambery22

03/2021

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Livres 0-3 ans

Imagier d'Amérique latine

La collection des imagiers accordéon, un premier tour du monde aux couleurs vives et gaies, qui ouvre les yeux de l'enfant sur la richesse de cultures différentes. Le cactus, le carnaval, le ballon de football, le pirhana, les maisons en couleurs, le hamac, le tatou, le toucan, le chullo... trente images pour découvrir l'Amérique latine.

06/2019

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Poches Littérature internation

Le neveu d'Amérique

Fidèle à la promesse faite à son grand-père d'aller un jour en Andalousie, dans le village de la famille, Luis Sepúlveda emprunte une route pleine de détours. Depuis Santiago du Chili ce voyageur infatigable, curieux de paysages mais surtout de rencontres, nous invite à l'accompagner dans quelques péripéties de sa vie ; de sa découverte, sous la tutelle du vieil anarchiste, d'un militantisme qui l'amènera à la prison et à l'exil dans divers pays d'Amérique du Sud, jusqu'au bonheur du retour, des années après, en Patagonie et en Terre de Feu. Avec un inégalable sens de la rencontre avec les autres, il nous fait connaître des marins, des professeurs amateurs de casinos et de femmes, des filles à marier à tout prix, les vainqueurs d'un championnat de mensonges et un aviateur fou... Un itinéraire personnel vagabond qui ne prend son sens qu'avec l'accomplissement de la promesse faite à son grand-père. Incomparable raconteur d'histoires, Luis Sepúlveda transforme la réalité en littérature.

Dossier : Le bestiaire merveilleux de Luis Sepúlveda, changé en audiolivres

05/2017

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Lecture 6-9 ans

Mon amie d'Amérique

Molly et ses parents quittent l'Irlande pour s'installer aux Etats-Unis. Là-bas, la petite fille retrouve avec joie ses grands-parents, Paddy et Nanny, arrivés quelques années auparavant. Mais Molly est inquiète : la vie est tellement différente, aux Etats-Unis... Arrivera-t-elle à trouver sa place et à se faire des amis ?

05/2019

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Histoire internationale

L'hippo d'Amérique

Il fut un temps où, appuyés par l'ancien président Roosevelt, deux ennemis rescapés de la seconde guerre des Boers rêvaient de faire de la viande d'hippopotame le met favori des Américains. Dans une vertigineuse épopée, Jon Mooallem relate l'histoire de ces hommes baignés d'ambition, aux destins rocambolesques. Tout droit échappés d'un livre à la croisée du western, du roman d'aventure, du récit de guerre et de la fresque d'espionnage, ces personnages incarnent le visage paradoxal d'une Amérique alors tiraillée par le doute. De l'Afrique aux Etats-Unis, l'invraisemblable destin de deux hommes, d'aventuriers et d'espions nazis.

02/2016

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Policiers

La reine d'Amérique

Elle a seize ans. Elle est belle, jeune et charmante. Blanche de neige, elle arrive de nulle part et a besoin d'un toit ; on lui donnerai le Bon Dieu sans confession. Ig, avec son bon cœur, l'invite chez une amie. Elle y reste. On ne sait rien d'elle. Personne ne se méfie. Personne n'a vu la baïonnette cachée au fond de son sac.

03/2004

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Littérature française

Mes oncles d'Amérique

"Ce quatuor arrêté dans une rue de New York, parmi la ruine de l'avenue C, la brise sale et chaude venue de l'East River soufflant sur nos jambes nues - depuis combien d'années ne l'avais-je pas convoqué ?" Jours lointains des années 80, bruyantes fiestas dans les immeubles brûlés, cris des dealers, musique portoricaine, rires des petits Blancs, futurs artistes, futurs losers. Alphabet City n'est pas encore l'East Village. Parmi eux, deux filles venues d'Europe qui courent la ville en baskets et santiags, et deux hommes cravatés serré, venus trente ans plus tôt d'une Angleterre disparue. Ces oncles d'adoption, les filles vont les accompagner au bout de leur histoire - y perdant la jeunesse, y gagnant l'âge adulte.

12/2014

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Poches Littérature internation

La tante d'Amérique

En Sicile, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, un jeune garçon assiste au débarquement américain dans son petit village de Catane. Mais il est surtout le témoin d'un débarquement autrement plus décisif, au sein de sa famille celui-là : celui de sa "tante dAmérique", avec son cortège de dollars et de marchandises made in USA... Mêlant avec brio la grande et la petite histoire, le récit cocasse d'une période mouvementée à travers un regard d'enfant.

03/2014

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Littérature française

A défaut d'Amérique

Dans un cimetière parisien, on enterre une vieille dame. De loin, une femme observe la scène : Suzan a débarqué de Floride le matin même. A présent qu’Adèle n’est plus, l’Américaine se demande si elle a eu raison de détester cette femme qui a séduit son père, Stanley, alors jeune soldat, pendant les folles journées de la Libération de Paris, en 1945. Pourquoi elle a été irritée, voire jalouse, de l’exorbitante aptitude au bonheur qu’ont manifestée ces platoniques tourtereaux octogénaires qu’elle a tardivement réunis à Palm Beach pour tenter de consoler son père de son veuvage. Peut-être parce que la vieillissante “Jewish American Princess” qu’est à présent Suzan n’a jamais été douée pour la vie, n’a jamais su aimer - seulement obéir ? Que, brillante avocate, elle a perdu foi en son métier, se shoote au jogging pour oublier ses frustrations, et que, divorcée, ayant fait le choix de ne pas avoir d’enfants, elle n’a rien à transmettre ? Adèle, au moins, c’était la vie, excessive, débordante. Une spectaculaire survivante - aux pogroms en Pologne, à l’exil en France, à deux guerres mondiales, à l’exode - même les camps l’avaient épargnée. Mais est-ce que cela donne tous les droits et surtout celui de la rendre elle, Suzan, encore plus malheureuse ? Près de la tombe, une femme se tient un peu à l’écart du groupe : Fleur a aimé son arrière-grand-mère, Adèle, au moins autant qu’elle a fini par détester Sabine, sa mère dépressive, et toutes les autres femmes de sa lignée. Elle s’est fabriqué une famille à elle, résolument “inédite”, avec ses trois amours : son mari Julio venu d’Argentine et leurs deux fils. Adèle a toujours fasciné Fleur, avec son vouloir-vivre impérieux et presque tyrannique, son adaptabilité, depuis l’enfance, aux situations les plus tragiques, sa séduction dévorante (dont toutes les photos attestent) restée intacte, malgré les épreuves inhumaines de ces années passées à Paris - dans le quartier de Beaubourg où les réfugiés juifs avaient refondé leur communauté meurtrie et précaire -, avec sa capacité têtue, épuisante, à réaliser de petits miracles, à sauver des vies autour d’elle, à commencer par celle de l’amour de sa vie, son mari, Louis, auquel, jusqu’à la fin, elle est restée fidèle. Cette personnalité rayonnante - ou écrasante, c’est selon - qui n’a cessé d’éblouir son vieux père, l’Américaine n’en a eu, à Palm Beach, qu’un bref aperçu, et de surcroît dans sa “version senior”. Si, comme Fleur (qui va bientôt s’y employer afin de prendre, à travers Adèle, la mesure de la seule hérédité qu’elle accepte de se reconnaître), elle se plongeait dans l’histoire individuelle d’Adèle et dans la grande Histoire que celle-ci a, plus que traversée, incarnée, elle en saurait davantage sur “la française”, sa “rivale”, et sur la communauté de souffrance et d’amour dont elle est issue et d’où elle a tiré sa force exceptionnelle. Elle saurait comment Etele est devenue Adèle. Mais, comprend-elle alors, elle a peut-être, elle aussi, “son” Adèle en la personne de Sophia, sa tante, la sœur de sa mère, mondialement célèbre pour avoir été la première femme blanche à militer contre l’Apartheid en Afrique du Sud où elle a fait le choix de s’installer, plus de cinquante ans auparavant. C’est donc par le truchement indirect de “la française” honnie que Suzan va, à la veille des attentats du 11 Septembre, rejoindre à Cape Town, cette autre vieille dame afin de renouer avec la vérité de son histoire de fille trop peu curieuse, et découvrir enfin en quoi sa propre mère, Lisa, a, forte de renoncements assumés, embrassé une autre forme d’héroïsme, plus modeste, auquel il convient sans doute de donner le nom d’amour. Par delà sa capacité à nouer ensemble, sur trois générations et sur trois continents, les fils de l’histoire individuelle et collective, le roman de Carole Zalberg se signale par sa capacité à détourner, subtilement, le “roman de la filiation” de sa mécanique obligée, à en proposer une lecture ouverte. En confrontant l’exil subi (Adèle) ou choisi (Sophia), à l’errance, “sans étiquette”, d’une Américaine presque ordinaire (Suzan) ou au périlleux voyage dans l’interprétation du passé (Fleur), sans jamais instaurer, entre ses personnages, de suspecte hiérarchie, Carole Zalberg nourrit son roman d’une décision d’écriture qui en féconde admirablement l’ambition et la sensibilité. A nouveau crédités de l’humanité profonde qu’ils ont un jour eux aussi incarnée, les fantômes y gratifient l’existence de ceux qui prennent leur suite sur la scène du monde d’un legs d’amour et de souffrance, qui, sans consoler quiconque de vivre ou de mourir, façonne l’authentique présence que les vivants sont tenus de s’accorder à eux-mêmes, faisant de la découverte de l’autre la condition d’une authentique connaissance de soi.

02/2012

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