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Les tirailleurs senegalais

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Première guerre mondiale

Les tirailleurs senegalais

Depuis leur création par décret de Napoléon III, les tirailleurs sénégalais – qui ne sont pas nécessairement sénégalais, le terme leur a été donné du fait que le 1er régiment de tirailleurs a été créé au Sénégal – ont été de toutes les guerres coloniales menées par la France et des conflits mondiaux comme la Grande Guerre. Au cours de cette dernière, les tirailleurs sénégalais ont été confrontés à un déracinement total, aux rigueurs de l'hiver, à la promiscuité... Plus de 160 000 tirailleurs africains et malgaches ont été recrutés au cours de la Grande Guerre. Près de 134 000 d'entre eux sont intervenus sur les différents fronts de France comme à Verdun, dans la Somme (1916), au Chemin des Dames (1917) et aux Dardanelles (1915). A partir de 1915, nombreux sont les tirailleurs sénégalais qui ont transité dans les camps du sud-est de la France, à l'occasion des périodes dites " d'hivernage " mais également dans d'autres régions de la France comme le Sud-Ouest. Jusqu'en 1920, 30 000 tirailleurs ont séjourné à Menton pour y être soignés. Plus d'un millier y sont inhumés aujourd'hui dans les quatre carrés militaires d'un des cimetières de la ville, le Trabuquet.

05/2022

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BD tout public

Histoire des tirailleurs sénégalais

Alors que l'Europe s'embrase sous la violence de la Première Guerre mondiale, la France décide de faire appel à ses colonies africaines pour contribuer à l'effort de guerre. Le jeune paysan sénégalais Yacouba Ndaw se retrouve bien vite, tout comme de nombreux autres Africains, enrôlé de force et projeté en première ligne des terrifiants assauts. Dans une existence glaciale rythmée par les chutes d'obus, Yacouba va également affronter les affres du racisme des autres soldats et de ses supérieurs.

10/2018

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Histoire internationale

Des tirailleurs sénégalais se racontent

Cet ouvrage du Pr Abdoul Sow est un saisissant plaidoyer pour la reconnaissance du rôle joué par les tirailleurs sénégalais lors des deux grandes guerres (1914-1918 et 1939-1945) et lors des guerres coloniales d'Indochine (1946-1954), de Madagascar (1947) et d'Algérie (1954-1962). L'auteur y dénonce l'ingratitude de la France vis-à-vis de ceux-là qui l'ont secourue alors qu'elle était à genoux devant le régime nazi allemand.

07/2018

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Histoire de France

Eugène Escoffier. L'ardéchois tirailleur sénégalais

Au coeur de la guerre 1914-1918. Véritable carnet de guerre d'un jeune volontaire engagé, cet ouvrage témoigne aussi d'une réalité méconnue : au nombre des tirailleurs sénégalais appartenant aux troupes coloniales figuraient aussi des métropolitains ! Le 15 juillet 1918, à 24 ans, Eugène Escoffier est "tué à l'ennemi d'un éclat d'obus à la gorge". Cent ans après, Didier Veller revient sur les pas de ce grand-oncle qui, dès 1912, le bac en poche, décide de sortir des sentiers battus en s'expatriant au Nigéria. Lorsque l'Europe entre en guerre le 3 août 1914, Eugène Escoffier traverse la frontière et arrive à Porto-Novo, où il est déclaré "bon pour le service armé" et inscrit sur la liste des volontaires engagés, sous le numéro 3. Parmi les tout premiers ! Lettres, poèmes, documents d'archives permettent de suivre le jeune soldat au coeur de la guerre 1914-1918.

07/2018

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Histoire de France

Souvenirs de guerre d'un "tirailleur sénégalais"

Tandis qu'après la débâcle de la "drôle de guerre", en juin 1940, tonne de Londres l'appel historique du général de Gaulle, l'élève-médecin de Dakar, Joseph Issoufou Conombo, est incorporé comme "Tirailleur Sénégalais" dans l'armée coloniale française, sous les ordres des fidèles du maréchal Pétain. Ainsi, il est mêlé directement et sans le vouloir à l'Histoire de France et jeté à l'avant-scène de l'Histoire du monde. ..."Les colonisés libèrent les colonisateurs" !! Expérience singulière s'il en fut ! Mais l'homme noir dominé est à même de comprendre l'homme blanc envahi. Il fait honneur à sa race par sa bravoure, sa loyauté et son dévouement qu'il met au service de la défense des valeurs fondamentales de l'homme. "De l'A.O.F. aux bords du Rhin", en passant par l'Afrique du Nord puis la Corse, le débarquement de Provence, les batailles de la boucle du Doubs, d'Alsace, la campagne "Rhin-Danube", c'est à Tübingen en Allemagne que se terminera pour notre tirailleur la grande épopée. De retour à la vie civile en 1945, il garde au fond de son coeur cette devise de la France : liberté-égalité-fraternité. La résistante Claude Gerard, saluant l'auteur de ce récit autobiographique, écrit en décembre 1988 : "(...) il y a beaucoup à faire encore pour que l'histoire accorde aux tirailleurs africains la place à laquelle ils ont droit."

01/1989

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Histoire internationale

Tirailleurs Sénégalais, frères d'armes, frères de sang

Lors des conquêtes coloniales, la France a recruté des soldats dans les populations soumises ; une ordonnance royale du 7 décembre 1841 consacre l'existence des "troupes indigènes" et les organise en les dotant d'un statut comme pour les autres corps d'armée. Bien souvent ces troupes ont été désignées sous l'appellation "tirailleurs sénégalais" , abstraction faite de la diversité de leurs origines. Les tirailleurs sont longtemps restés dans les marges de l'histoire et de la littérature, leur engagement dans plusieurs conflits du XXème siècle et leur souffrance à l'issue de ces derniers, après le retour sur le sol natal, sont mal connus ; leur mémoire commence juste à re-émerger, dans le cinéma, les romans, les expositions et hommages diverses. Léopold Sédar Senghor qui fut un tirailleur sénégalais (Seconde guerre mondiale) et qui avait connu leur destin tant au front qu'à l'arrière, est un des premiers à avoir laissé de très belles pages à la mémoire des tirailleurs sénégalais, notamment dans son recueil de poèmes Hosties noires, d'où est tiré le titre de cet ouvrage qui est aussi une forme d'hommage qui lui est rendu. Les textes de cette publication se situent donc au carrefour de l'histoire et de la littérature, auxquelles s'ajoutent des approches juridiques et artistiques, avec la présentation d'un ensemble de photographies, redonnant un visage à ces soldats de l'ombre. Les diverses communications présentées dans ce volume contribuent à l'écriture d'une histoire dépassionnée en ne faisant abstraction d'aucun des débats et tensions encore en vigueur (affaire de Thiaroye), histoire partagée du fait de la présence d'universitaires français et sénégalais, tous oeuvrant pour s'approcher au plus près de la vérité.

05/2019

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Policiers

Qui a tué mémé cerise ? La Cantinière des Tirailleurs Sénégalais

Le meurtre de Mémé Cerise, la cantinière du 141ème régiment de Tirailleurs sénégalais stationné à Lectoure (Gers), va mobiliser l'activité des gendarmes pendant plusieurs jours de cette année 1918. Le meurtrier est-il un homme ou une femme ? Est-ce l'un de ces Tirailleurs sénégalais accueillis dans la commune ou bien l'un des Lectourois ? Hario Masarotti est né à Sempesserre (Gers) en 1935. Dans sa jeunesse, il vit dans plusieurs petits villages de Lomagne et fait ses études secondaires dans l'ancien collège et lycée Maréchal Lannes de Lectoure (Gers). Il suit une formation d'instituteur à l'école normale d'Alger puis exerce le métier d'instituteur d'abord en Algérie puis en Ile-de-France. Parti à la retraite en 1992 et de retour à Lectoure, il a assuré de 2000 à 2015 la fonction de correspondant local de la Dépêche du Midi. Il a écrit plusieurs ouvrages : des poèmes, des contes, des nouvelles, des romans, des morceaux de musique dont la description peut être consultée sur le site : www.hjmasarotti.fr

07/2015

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Histoire internationale

Avec les tirailleurs sénégalais, 1917-1919 : lettres inédites du front d'Orient Vol 1Avec les tirailleurs sénégalais, 1917-1919 : lettres inédites du front d'Orient

Ces lettres d'amour et de guerre préentent le récit de la participation de l'adjudant Escholier à l'Armée d'Orient et à l'étonnante épopée qui l'amène, en 1918, des monts de Macédoine aux plaines de Hongrie. Elles montrent aussi qu'en dépit des combats , l'écrivain et critique d'art. Raymond Escholier s'adonne en même temps à la lecture, à l'écriture et à l'ethnologie. Mais ce qu'il y a de plus neuf, dans cette correspondance quotidienne mais toujours nouvelle, se situe dans les liens que le gradé blanc noue avec les tirailleurs noirs, liens où la condescendance s'efface vite devant l'admiration. Si bien que ce courrier, mine d'informations sur l'élaboration des romans de guerre Le Sel de la terre et Malmadou Fofana, pose un regard de plus en plus juste sur les soldats africains et les inscrit déjà dans notre mémoire collective.

07/2013

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Histoire internationale

Mamadou Racine Sy. Premier capitaine noir des Tirailleurs sénégalais (1838-1902)

Mamadou Racine est le premier capitaine noir de l'armée des Tirailleurs sénégalais qui a connu tous les honneurs qu'un Noir de son époque ne pouvait imaginer obtenir. Enrôlé très jeune, il s'est mis exclusivement au service de la France, option univoque qui l'amène à combattre tous ceux qui se sont opposés au projet français aussi bien au Sénégal qu'au Soudan. Intermédiaire incontournable de la conquête du Soudan, il a combattu les plus grands chefs noirs de cette région aux côtés des plus grands officiers de l'armée des Tirailleurs sénégalais, pionniers-bâtisseurs de l'empire colonial d'AOF. Ce livre permet, à travers les différentes perceptions des autorités coloniales comme de celles qu'il a combattues, de présenter le véritable visage de cet acteur de la conquête coloniale du Haut-Sénégal-Niger. Ce livre révèle que cet homme, qui aida le système colonial à s'installer, a su faire preuve auprès de ses frères de race des valeurs traditionnelles d'un chef coutumier. Nonobstant toute controverse autour de la dualité résistants-intermédiaires de la colonisation, cette étude permet de tirer plusieurs enseignements : la préservation des valeurs autochtones dans les relations interafricaines, l'élégance morale, le respect de la parole donnée et l'éthique humaniste.

08/2010

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Histoire de France

La longue marche des tirailleurs sénégalais. De la Grande Guerre aux indépendances

Les tirailleurs dits "sénégalais" sont montés au front, aux cotés des poilus de métropole. Ils sont près de 200 000 à combattre, 30 000 a mourir sur les champs de bataille de la Grande Guerre. Durant ce premier XXe siècle, leur expérience du front, le contact brutal avec des puissances fragilisées par la guerre, ont profondément modifié leur rapport à la métropole. De retour en Afrique, ces tirailleurs joueront un rôle majeur dans les courants anticoloniaux. Ils seront encore près de 150 000 mobilisés durant la Seconde Guerre mondiale. Leur histoire est largement oubliée, leurs engagements en Afrique même sont encore méconnus. Pierre Bouvier fait le récit de leur enrôlement parfois violent, de leur démobilisation, de leur retour sur leur sol natal et de leur rôle déterminant dans la marche vers les indépendances.

04/2018

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Empire colonial

Les tirailleurs sénégalais. De l'indigène au soldat de 1857 à nos jours

La première histoire globale d'un corps d'armée mythique. Créé par décret impérial en juillet 1857, le premier bataillon de tirailleurs n'a de sénégalais que le nom : en effet, ce corps de militaires constitué au sein de l'empire colonial français regroupe en réalité toute la " force noire " - c'est-à-dire les soldats africains de couleur qui se battent pour la France. Si les études portant sur le rôle des tirailleurs sénégalais dans les deux conflits mondiaux sont légion, rares sont les ouvrages qui retracent toute leur histoire, de la création de ce corps au XIXe siècle à sa dissolution en 1960. S'intéressant aux trajectoires collectives comme aux destins individuels (le militant Lamine Senghor, le résistant Addi Bâ ou encore le Français libre Georges Koudoukou), Anthony Guyon propose ici la première synthèse globale sur le sujet. Il revient sur les moments de gloire de cette armée - comme la défense de Reims en 1918, la bataille de Bir Hakeim en 1942 ou l'opération Anvil en 1944 -, autant que sur les tragédies qui jalonnent également son parcours (citons notamment les terribles massacres commis par la Wehrmacht à leur encontre lors de la campagne de France). Loin des habituels clichés qui font que, aujourd'hui encore, l'iconographie dégradante incarnée par " Y'a bon Banania " demeure l'un des premiers éléments associés à l'identité des tirailleurs sénégalais, cet ouvrage à la fois complet et accessible illustre toute la complexité de leur position à mi-chemin entre les sociétés coloniales et l'autorité métropolitaine. A mettre entre toutes les mains.

06/2022

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Histoire de France

Soldats de la République, Les Tirailleurs sénégalais dans la tourmente. France mai-juin 1940

Juin 1940, un général à titre temporaire lançait à la radio de Londres cette phrase devenue célèbre : " La France a perdu une bataille, mais n'a pas perdu la guerre. " 45 jours de combats qui menèrent au chaos, durant lesquels plus de 92000 soldats français sacrifièrent leur vie. Qui se souvient de cette " Force Noire ", de ces soldats venus d'Afrique jetés dans la bataille et qui se battirent avec l'énergie du désespoir pour que vive la France. Les tirailleurs sénégalais ont été durant ces soixante-dix années qui nous séparent des faits, les grands oubliés de notre Histoire nationale. Ils étaient pourtant les soldats de la République, ils seront ceux de la France Libre avant d'être les exclus de la victoire. Qui se souvient aussi de ces soldats noirs massacrés par sections entières tandis qu'ils étaient prisonniers en divers points de notre territoire, victimes de préjugés raciaux, de la haine, ou de la folie des hommes ? Qui se souvient encore de leurs officiers abattus d'une balle dans la tête pour avoir tout simplement voulu protéger leurs hommes ou avoir commandé ces derniers ? Cet ouvrage a pour but d'éclairer ce pan de notre Histoire trop longtemps occulté.

11/2010

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Histoire internationale

Tirailleurs

" Tirailleurs ", un mot qui s'écrit à jamais en majuscules... Les 100 portraits regroupés dans ce livre forment une mosaïque de destins croisés et constituent un monument de papier, véritable monument de mémoire. Il n'a d'autre ambition que de lever le voile sur une petite part du formidable patrimoine humain de cette armée d'Afrique, trop souvent abonnée aux oubliés de l'Histoire... Tournant ces pages, ce qui frappe c'est que les Tirailleurs rassemblent sous une même identité des princes, des maréchaux de France comme " des sans grade ", des anonymes, à qui ce modeste ouvrage rend hommage. Tous ont construit depuis 1841 et jusqu'à nos jours la légende des Turcos.

11/2020

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Sciences historiques

Histoire des tirailleurs

A l’heure du Cinquantième Anniversaire des Indépendances, il nous a semblé tout à fait légitime de mettre à l’honneur les Tirailleurs dont l’histoire est si peu connue en France. Cet ouvrage didactique retrace l’histoire et les faits d’armes des Tirailleurs tout au long du XXe siècle jusqu’aux commémorations actuelles. L’apport de cette troupe fut essentiel lors des deux conflits mondiaux et nombres d’anciens Tirailleurs ont joué un rôle important dans ces états nouvellement indépendants. Le Conseil Constitutionnel a demandé à l’état français de mettre fin au gel des pensions des anciens combattants africains. Le 14 juillet 2010, seront honorés sur les Champs Elysées, les troupes africaines et les derniers Tirailleurs survivants.

08/2010

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Histoire de France

Les tirailleurs sénégalais vus par les blancs. Anthologie d'écrits de la 1re moitié du XXe siècle

Cette anthologie regroupe des récits de rencontres, publiés pendant la première moitié du XXe siècle, véridiques pour la plupart, littéraires par ailleurs, avec les tirailleurs dits sénégalais. On les voit d'abord en Afrique ; on les découvre nombreux au moment de la Grande Guerre et la variété des réactions donne lieu à des relations très diverses, sympathiques, en général soucieuses de comprendre. Aux textes en prose, dont des espèces de proto-B.D., s'ajoutent quelques poèmes et de nombreuses illustrations.

06/2016

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Réalistes, contemporains

Plus près de toi Tome 2 . Edition spéciale en couleurs

La deuxième partie de ce diptyque retrace la destinée d'un tirailleur sénégalais dans un camp de prisonniers en Bretagne et conclut cette tragédie romantique sur une note d'espoir pour l'humanité. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la vie suit son cours dans ce camp breton où sont retenus prisonniers les tirailleurs sénégalais. Pour échapper à leurs conditions difficiles, certains, comme Addi, le soldat qui rêvait de devenir prêtre, ou encore Ibrahim, ont même trouvé du réconfort et de l'amour auprès des habitants chez qui ils sont réquisitionnés pour remplacer aux travaux des champs les hommes partis au combat. Ibrahim, lui, voudrait se marier avec Simone qui attend un bébé. Dans ce contexte, ont-ils des raisons d'espérer ?

05/2021

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Histoire de France

Avec les tirailleurs sénégalais (1917-1919) : Lettres inédites du front d'Orient. Tome 2 (avril 1918 - avril 1919)

Ces lettres d'amour et de guerre préentent le récit de la participation de l'adjudant Escholier à l'Armée d'Orient et à l'étonnante épopée qui l'amène, en 1918, des monts de Macédoine aux plaines de Hongrie. Le gradé blanc noue des liens avec les tirailleurs noirs et ce livre pose un regard de plus en plus juste sur les soldats africains et les inscrit déjà dans notre mémoire collective.

09/2013

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Histoire internationale

Traits sénégalais

Ce livre-portraits tente de dresser des traits sénégalais de ces multiples personnages qui font l'Actualité du Sénégal. L'auteur a voulu raconter les personnages publics et les particularités anonymes, les puissants qui s'exhibent sous les feux et les discrets qui se cachent sous l'ombre des cases. Parmi eux, Serigne Saliou Mbacké, l'ascète, Aminata Touré, la Garde des Sceaux, ou encore Bruno Diatta, l'immuable chef de protocole de la Présidence, et bien d'autres encore.

09/2016

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Sports

Lutteurs Sénégalais

Chaque jour plus “énorme” dans un pays où il est devenu sport numéro un, plus populaire que le football dont on sait pourtant les Sénégalais si friands, à la fois ancestral, endémique (dans la mesure où il ne se pratique qu’au Sénégal sous sa forme moderne dite “lutte avec frappe”) et paradoxalement très actuel, pour ne pas dire diablement “tendance” vu le boom du free fight en Occident, le Lamb (« lutte » en wolof) n’est pas qu’un sport, fût-il de très haut niveau, avec ses champions, héros de tout un peuple, de Dakar en Casamance. La lutte sénégalaise, c’est également et d’abord un spectacle, une vraie tranche d’Afrique en direct-live : au rythme des “mballars”, le public n’hésite jamais à entrer lui aussi dans la danse, chauffé par l’entourage des lutteurs, des accompagnateurs toujours nombreux, colorés et survoltés, aux ordres du ou des marabouts dont tous, les combattants les premiers, respectent scrupuleusement les pouvoirs, assurés par tout un arsenal de gri-gri, potions, incantations et autre protocole magiques ! Une dimension mystique qui déborde sur la préparation pugilistique, un rituel solennel mais joyeux agrémenté d’un étonnant étalage d’attirail folklorique. Découvrez Yékini, cet impressionnant champion, ainsi que tous les aspects de la lutte Sénégalaise, techniques pugilistiques, historiques, géographiques, ethniques, sociaux, économiques, religieux, mystiques, folkloriques, culturels, artistiques… et percez à jour un pays, le Sénégal, à travers son sport national et tous ses acteurs. Yalla !

01/2011

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Sciences politiques

Les Sénégalais de Boko Haram

Fin octobre et début novembre 2015, de jeunes Sénégalais en provenance du Nigeria sont arrêtés au Niger avec des faux billets et placés en détention à la prison de Zinder. Les autorités nigériennes découvrent que ce sont des combattants de Boko Haram. Dans la foulée, les autorités sénégalaises procèdent à plusieurs arrestations d'hommes et de femmes - dont l'Imam Aliou Badara Ndao - présentés comme ayant des liens avec des groupes terroristes. Il s'en est suivi l'un des procès les plus médiatisés en Afrique de l'Ouest en 2018. Ce livre, après une analyse minutieuse du terrorisme dans le Sahel, présente les minutes des interrogatoires des présumés terroristes sénégalais et nous dévoile des faits non publiés dans la presse parce que relevant du secret de l'instruction. L'auteur révèle le processus de recrutement des candidats au Djihad, leurs motivations, le financement de leurs activités, leurs voyages, leurs itinéraires qui les ont menés jusque dans la cour de Aboubacar Shekau, à la tête de la faction la plus extrême issue du mouvement terroriste "Boko Haram". L'auteur aborde également la démarche des autorités sénégalaises dans la lutte contre le terrorisme et donne des perspectives pour une meilleure gestion de cette problématique.

11/2020

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Histoire internationale

Un homme de son temps. Hommage au professeur Assane Seck

Les textes constitutifs de cet ouvrage ont pour prétexte l'hommage rendu par la section sénégalaise de la Communauté Africaine de Culture (CACSEN) à son ancien président, le professeur Assane Seck. Cette opportunité fut largement mise à profit par d'eminentes personnalités pour réfléchir sur le parcours multidimmensionnel du "Pontin" , "du jeune cadre casamançais" , "du tirailleur sénégalais" , de l'étudiant de la Sorbonne, de l'enseignant, du militant, du père de famille, de l'Homme d'Etat et de l'Homme de culture qu'il a été.

03/2019

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Réalistes, contemporains

Une histoire de tirailleurs

Yacouba Ndaw est un jeune paysan sénégalais choisi par son oncle pour aller se battre sous la bannière des tirailleurs. Un destin forcé qu'il n'hésitera pas à empoigner avec courage, malgré l'horreur des combats et le racisme dont il va durement souffrir sur le front. Un voyage historique et engagé par le biais de la fiction et du documentaire pour rendre hommage aux tirailleurs sénégalais.

01/2023

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Première guerre mondiale

Historia N° 913, janvier 2023 : La force noire. Les tirailleurs de 14-18

Ils furent plus de 180 000 en provenance d'Afrique occidentale et équatoriale française à venir renforcer les rangs de l'armée française en 1914-1918. Mais l'histoire des tirailleurs sénégalais reste méconnue. Quid de leur recrutement, de leur quotidien, de leurs hauts faits d'armes, de leurs relations avec les Poilus de métropole, de leur retour au pays ? C'est ce que nous vous proposons de découvrir dans notre dossier à l'occasion de la sortie, le 4 janvier, du film Tirailleurs, une fiction de Mathieu Vadepied, avec Omar Sy dans le rôle principal. Une coproduction franco-sénégalaise, symbole d'une volonté commune d'apaisement des mémoires sur un sujet complexe renvoyant au passé colonial de la France. D'où la nécessité de "dynamiter le malaise" , dixit Omar Sy, et de transmettre le souvenir de ces soldats des troupes coloniales. Car la Force noire - ainsi baptisée par le général Mangin en 1910 - est elle aussi tombée au champ d'honneur. Son histoire est la nôtre.

12/2022

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Littérature française

Les immigrés du silence

Participation des tirailleurs sénégalais à la première guerre mondiale. Localisation ossuaire de Douomont (Verdun France).

06/2016

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Religion

Histoire des soeurs Munet et de leur famille missionnaire. Des tirailleurs sénégalais de la Grande Guerre à l'évangélisation en Afrique

Une nuit de novembre 1914, au début de la guerre, un train entre en gare de Menton. La jeune infirmière Alice Munet distingue dans l'obscurité les premiers blessés. Elle descend dans la cour et découvre bientôt des soldats Noirs, couverts de bandages ensanglantés. Aussitôt Alice et sa soeur Marie-Thérèse consacrent leurs forces à soigner ces "Tirailleurs Sénégalais". Complètement dévouées à tous, elles se font rapidement aimer. Elles les accueillent chez elles, à la Villa de la Vierge, pendant leur convalescence. Avec beaucoup de respect, elles les sensibilisent à l'amour de Dieu et en baptisent plusieurs. A la fin de la guerre en 1919, les hôpitaux se vident et tous les tirailleurs regagnent leurs pays. Très attachées aux Africains, les deux soeurs désirent continuer leur mission en Afrique même. En 1922, avec l'appui du P. Chabert, supérieur de la Société des Missions Africaines, Alice et Marie-Thérèse fondent l'Institut des Missionnaires Catéchistes du Sacré-Coeur. Mais voici qu'Alice meurt dès 1924. Sa soeur Marie-Thérèse poursuit l'oeuvre commencée. Des jeunes filles viennent la rejoindre. Plusieurs groupes partent successivement en Côte d'Ivoire, en Gold Coast, au Togo et au Dahomey ; d'autres fondent des Foyers pour accueillir les soldats noirs en garnison dans le sud de la France. Le P Chabert et Alice ont élaboré les premières constitutions de l'institut sans avoir vécu en Afrique Noire. Les Soeurs sont donc attentives aux directives des missionnaires sur le terrain et de leurs évêques, sans jamais oublier leur charisme des origines : visiter les gens chez eux, être des catéchistes autant et plus que des infirmières et des enseignantes. Avec une généreuse facilité, le moment voulu, elles laissent leurs oeuvres à d'autres congrégations pour aller toujours plus loin auprès des populations les plus abandonnées ! Ces Soeurs travaillent aujourd'hui au Togo, au Bénin et au Cameroun. Quoique pas très nombreuses, elles ont communiqué leur flamme apostolique à leurs jeunes Soeurs Africaines. Avec la collaboration du Père Gilles Babinet de la Société des Missions Africaines, Soeur Chantal de Labareyre et Soeur Sylvie Flamand ont poursuivi le travail commencé par certaines de leurs soeurs sur l'histoire de leur famille missionnaire depuis les origines de leur fondation jusqu'à aujourd'hui.

01/2017

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XXe siècle

Frères de l'ombre

1917. Fort de Douaumont. Dans une cellule sombre et humide, Issa, tirailleur sénégalais, attend la mort. Il fait partie de ceux que l'on a appelés "les fusillés pour l'exemple". 1939. Dakar. Ousmane s'enrôle à son tour. Il espère en même temps en savoir davantage sur la mort de son père, Issa. Mais il est immédiatement entraîné dans la tourmente de la guerre où il s'illustrera à plusieurs reprises. Détenu dans un fronstalag, il réussit à s'évader avec deux autres tirailleurs pour trouver refuge chez des paysans où une idylle va naître, avant qu'ils ne rejoignent la Résistance. Après la prise du Vercors par les Allemands, Ousmane doit à nouveau fuir. Sans oublier sa quête : pourquoi son père a-t-il été fusillé ? Ce n'est que plus tard qu'il apprendra la vérité, loin de la version officielle. 2007. Paris. Djibril parcourt la ville, d'hôpital en hôpital, à la recherche de son grand-père Ousmane, disparu. Une piste à laquelle il n'aurait jamais pensé va s'ouvrir. Et c'est tout un pan méconnu de l'histoire familiale qui va se dévoiler. Il aura alors à coeur de rétablir l'honneur de son arrière-grand-père comme de corriger les erreurs du passé. Avec ce nouveau roman, basé sur des faits historiques souvent ignorés, Nadia Hathroubi-Safsaf revient sur l'histoire des tirailleurs sénégalais à travers une épopée de près d'un siècle.

03/2021

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Divers

Les rues de Lyon N° 83 : Le Tata de Chasselay

L'histoire de la Tata Chasselay : tirailleur sénégalais à Lyon.

11/2021

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Littérature française

Monsieur Sénégal

" Il pensa que sa place n'était pas là-bas. Et que sa place n'était plus ici ". On les appelle les " tirailleurs sénégalais " et pourtant Amadou Lo, vingt ans, n'est ni l'un ni l'autre. Tirailleur, il ne l'est plus : c'est la fin de la première guerre mondiale et il est démobilisé. Et sénégalais, il ne l'a jamais été. Il rêve de retourner dans sa Guinée natale où, pense-t-il, l'attend sa famille. Seulement le médecin-major Robert Desvaux, qui lui a sauvé la vie, a d'autres projets pour lui : il souhaite faire de son aide de camp, si doux et docile, si secrètement attirant aussi, son chauffeur personnel dans la vie civile. Amadou se retrouve à Miray dans la campagne franc-comtoise où pratiquement personne n'a jamais vu de noir " en vrai "... et, après la guerre, un nouveau combat commence pour lui. Dans ce roman puissant et sensible, Antoine Rault explore les thèmes toujours actuels de l'identité, de l'intégration et de l'émancipation. Il invite le lecteur à se confronter sans complaisance, mais sans accusation facile à la réalité de notre histoire

08/2022

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BD tout public

La colonne Tome 1 : Un esprit blanc

Après s’être illustrés quelques années plus tôt, par les campagnes en pays Mossi (actuel Burkina Faso), le capitaine Boulet et le lieutenant Lemoine végètent à Paris, partageant leur temps entre débauche, nostalgie et conférences. Dans un contexte de concurrence européenne sur les régions à coloniser (notamment l’Angleterre et l’Allemagne), l’état français compte sur eux pour parachever la conquête de l’empire français d’Afrique. Les deux hommes sont envoyés en mission stratégique au Tchad, l'objectif étant d'atteindre le Tchad par l’ouest et le fleuve Niger et d’opérer la jonction de leur colonne sur le lac Tchad avec deux autres missions. Ils forment une colonne de 50 tirailleurs sénégalais, 200 tirailleurs auxiliaires et 700 porteurs. La colonne se met en route en janvier 1899. Le capitaine Boulet et son adjoint Lemoine sont bien décidés à parer au plus pressé quitte à se servir sur place auprès des populations locales afin de nourrir leur colonne et augmenter le nombre de leurs porteurs. Ainsi, la violence et les massacres se succèdent au fur et à mesure que leur mission avance. Inspiré de faits réels (la mission Voulet-Chanoine), cette histoire peu connue est racontée sur un ton tragicomique par un tirailleur survivant qui dialogue avec l’"esprit" de la colonne…

08/2013

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libération, épuration

Les Sénégalais du Vercors. Juin-Septembre 1944

Ils s'appelaient Sa Traoré, Samba N'Dour, Sidi Konaté... Ils étaient originaires de Côte-d'Ivoire, du Sénégal, de Guinée... Ils appartenaient aux troupes coloniales, connus sous l'appellation générique de "tirailleurs sénégalais" . Après la bataille de France et l'armistice de juin 1940, ils connurent la détention dans différentes structures, des Frontstalag au camp de la Doua (Rhône), jusqu'au jour de juin 1944 où des résistants venus du Vercors, acteurs d'un audacieux coup de main, vinrent les libérer. Formant dès lors la "Section franche des Sénégalais" intégrée au 11e régiment de cuirassiers, ils vont prendre part à la lutte contre l'occupant auprès des FFI, vivre les heures les plus sombres de la bataille du Vercors et participer ensuite aux combats de libération au sein de la 1ère DFL. Ce livre, synthèse de témoignages et de documents épars, sort de l'anonymat cinquante-deux combattants africains trop longtemps oubliés, retrace leur parcours et ravive leur souvenir.

09/2023