Recherche

Les déportés du Cambrien

Extraits

ActuaLitté

Science-fiction

Les déportés du Cambrien

Révolutionnaires de toutes obédiences, arrêtés par un gouvernement trop magnanime pour les condamner à mort, ils ont été déportés. Plus loin que l'Alaska, la Sibérie ou l'Antarctique. Dans le passé. L'ère primaire, le Cambrien. Un milliard d'années avant notre ère. Le Marteau, ce gigantesque piston à refouler dans le temps, les dépose sans espoir de retour dans un monde où la vie n'a pas encore quitté les océans. Avec les années, ils succombent peu à peu au désespoir et à la folie. Jusqu'à ce que soit déporté parmi eux Lew Hahn qui ne ressemble en rien à un prisonnier politique. Pourquoi a-t-il été condamné ? L'un des romans les plus poignants de Robert Silverberg.

04/2002

ActuaLitté

Moyen Age classique (XIe au XI

Voyage à travers la Cambrie et Description de la Cambrie

Le clerc cambro-normand Giraud de Barri est l'une des grandes figures érudites d'expression latine du XIIe siècle européen. En 1188, il prêche la troisième croisade dans toutes les régions de la Cambrie, l'actuel pays de Galles (Cymru en gallois). Son Voyage à travers la Cambrie rend compte à chaque étape des événements liés à cette mission et note les curiosités locales, des anecdotes historiques et des récits extraordinaires. L'auteur s'intéresse aussi aux noms des lieux qu'il traverse et aux langues que l'on parle autour de lui. La Description de la Cambrie se présente comme un petit traité de géographie et d'ethnologie dans lequel Giraud, avec humour mais sans concession pour ses contemporains, recense les vertus et les défauts du peuple gallois. Ces deux ouvrages constituent les témoins précieux du syncrétisme d'un imaginaire culturel à l'oeuvre : classique, celtique et chrétien.

09/2023

ActuaLitté

Histoire de France

Déportés du Jura

Perpétuer la mémoire des victimes de la déportation, mettre des noms, retracer des vies, participer au " Plus jamais ça ! ", sont l'objet premier de ce travail. Qui étaient les victimes de la déportation arrêtées dans le département du Jura ? De quoi étaient-elles jugées " responsables " ? Quels buts poursuivaient les Allemands en les arrêtant ? Dans quelles conditions ont-elles été envoyées en Allemagne ? Quelle est la finalité qui a guidé le choix du camp vers lequel elles furent dirigées ? ... Tenter de répondre à ces questions, c'est interroger la période, l'évolution de la guerre, de l'Occupation, de la Collaboration, de la Résistance... de l'échelle internationale à l'échelle locale. C'est aussi se pencher sur l'abomination qui a conduit à la disparition inhumaine de tant de familles juives dont le seul " tort ", aux yeux de leurs bourreaux, était leur existence même.

11/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Paroles de déportés

Dans les camps de concentration nazis, des hommes et des femmes déportés de toutes nationalités, ont écrit clandestinement. Certains de leurs poèmes, réunis dans cette anthologie revue et augmentée, ont pu être sauvegardés et rapportés de l'enfer concentrationnaire. Défi lancé à leurs bourreaux et à la mort, ces Paroles de déportés nous parviennent, fragiles, transcrites au prix d'ultimes efforts pour sauver la dignité humaine, la nôtre aussi. Ces textes illustrés de quelques dessins réalisés dans les camps appartiennent à la mémoire de l'humanité. Entendons-les. Une notice biographique en ouverture de l’ouvrage présente les 48 auteurs et 8 dessinateurs. Quelques-uns connus comme Jean Cayrol, Charlotte Delboo, Benjamin Fondane, Max Jacob ou encore Jorge Semprun (qui a préfacé également l’ouvrage) mais pour la plupart ces déportés étaient des inconnus dont l’oeuvre ici publiée garde mémoire. Cet ouvrage a été conçu en partenariat avec la FNDIRP, Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes.

01/2015

ActuaLitté

Alchimie

François Cambriel, un alchimiste méconnu du XIXe siècle

Ecrites d'une plume alerte, lisibles sans effort par tout curieux d'alchimie, ces deux cents pages font redécouvrir le parcours de cet alchimiste français du XIXe siècle, François Cambriel, hors pair, pris pour fou, mais au combien précis dans ses " leçons " sur la compréhension dans cette science, qu'un Bernard Husson ou un Pierre Dujols avaient en leur temps sorti un moment de l'oubli, le considérant comme Adepte. Notre auteur, Grégoire Brissé nous déchiffre l'unique écrit laissé à la postérité de notre Philosophe hermétiste qui disait - ne savoir à qui l'offrir - ! Avec une grande liberté d'esprit, il nous trace le contexte historique et sociétal de la vie de cet homme dans le Paris du XIXe, entre royauté, bonapartisme, la mort du Duc de Berry, la révolution de 1830, l'émergence des sociétés comme la charbonnerie... Il est l'un des derniers alchimistes, ayant sans doute pressenti la naissance du rationalisme scientifique et l'émergence d'une nouvelle science : la chimie moderne.

06/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Le retour des deportés. Quand les alliés ouvrirent les portes...

1945, la guerre est finie. Pour certains, l'attente commence. Celle d'un proche, d'un parent disparu sans laisser de trace. Lorsque les Alliés libèrent les camps, c'est sur l'horreur du système nazi qu'ils ouvrent les portes. Nul n'imaginait l'ampleur et le sens véritable de la "Solution finale". Au ministère des Prisonniers, Déportés et Réfugiés, Olga Wormser-Migot coordonne pendant " neuf mois mortels " les recherches de personnes déportées. Vingt ans plus tard, elle s'en fera l'historienne en publiant ce livre qui retrace "la découverte au jour le jour, d'août 1944 à mai 1945, de la réalité concentrationnaire". C'est elle, notamment, qui révèle les atrocités du Struthof, recueille les premiers témoignages d'Auschwitz, fait connaître "l'aventure du Lutetia". Devenu un classique, ce travail pionnier raconte "comment on ne savait rien, ou si peu", et permet de "comprendre les incroyables difficultés rencontrées par les femmes et les hommes dont le seul souci était le destin de ceux qui avaient été transportés vers l'Est", écrit Annette Wieviorka dans sa préface.

03/2020

ActuaLitté

Suisse

Les victimes oubliées du IIIe Reich. Les déportés suisses des camps nazis

Entre 1933 et 1945, au moins 391 Suisses ont été emprisonnés dans des camps de concentration par le régime nazi et plus de 200 d'entre eux sont morts durant leur captivité ou peu après leur libération. Ce livre retrace leur parcours et leur destin. En plus du sort de ces citoyens suisses, les auteurs suivent le parcours de plus 330 hommes, femmes et enfants nés ou ayant grandi en Suisse, mais qui n'ont jamais eu la nationalité suisse et qui furent emprisonnés dans les camps nazis. Parmi ces derniers, plus de 250 n'ont pas survécu aux mauvais traitements et à la torture. Les victimes suisses des persécutions nazies sont principalement des résistants, des juifs, des socialistes, des personnes considérées comme " asociales ", des témoins de Jéhovah, des Sinti et des Roms. Pour la première fois, les auteurs répertorient les noms des 391 victimes identifiées. La plupart d'entre elles vivaient en France et ont été emprisonnées, puis expulsées vers un camp de concentration. D'autres, des Suisses de l'étranger, vivaient dans des pays occupés par l'Allemagne comme la Pologne, l'Autriche, l'Italie, la Belgique ou la Grèce. Dans ce livre, les auteurs examinent comment les citoyens suisses furent pris dans l'appareil de terreur nazi et ce que la Suisse officielle a fait pour les aider. Après quatre années de recherche dans les archives en Suisse et à l'étranger, ils arrivent à la conclusion que "La Suisse aurait pu sauver des dizaines de vies, si elle s'était engagée avec courage et vigueur pour les prisonniers suisses des camps de concentration". D'une part, il apparaît clairement que le Conseil fédéral et les diplomates concernés sont intervenus avec peu de détermination face au régime nazi ; par peur de mettre Hitler en colère et de provoquer une invasion de la Suisse. D'autre part, les auteurs soulignent le peu d'intérêts des instances officielles suisses pour les victimes.

11/2021

ActuaLitté

Déportation

Déportés. Leur ultime transmission

" Je voudrais dire à la jeunesse qu 'il faut aimer la vie. Faire ce que l 'on aime faire. Il ne faut pas être insouciant, mais être confiant et rester toujours digne. " Ainsi s'exprime Judith Elkán-Hervé, déportée à 18 ans, quand elle raconte à Théa , du même âge, une jeunesse bouleversée par l'horreur des camps. A l'heure où les voix des rescapés de la déportation s'éteignent, transmettre leur témoignage est une priorité. Karine Sicard Bouvatier, photographe et auteur, a organisé de vibrantes rencontres entre des femmes et des hommes survivants des camps et des jeunes d'aujourd'hui. Au cours de ces entretiens, ils racontent avec des mots simples ce qu'ils ont vécu au même âge et délivrent un précieux témoignage faisant de leur jeune interlocuteur un relai vers l'avenir. Cet ouvrage, enrichi des photographies de ces rencontres, est le témoin de ce passage de mémoire historique, de cette ultime transmission. Un ouvrage réalisé avec le soutien de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et de Radio Classique.

04/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Les déportés de France vers Aurigny (1942-1944)

Le 2 juillet 1940, les forces allemandes posent le pied sur l'île d'Aurigny, l'île anglo-normande la plus au nord de l'archipel, d'une superficie d'environ six kilomètres sur quatre. Après la campagne de France et la prise de Jersey et Guernesey, les Allemands ont la surprise de trouver une île désertée par ses habitants. Rapidement, elle devient un symbole de la propagande nazie pour Hitler qui peut ainsi avancer qu'il a déjà le pied en terre britannique. Après l'échec de la Bataille d'Angleterre, l'île est incluse dans le processus de protection des côtes, connu plus tard sous l'appellation de "mur de l'atlantique" . Une main d'oeuvre importante doit être mobilisée pour oeuvrer à la réussite de l'édification des fortifications. Au départ concentrée sur une population raflée sur le front de l'est pendant l'hiver 1941-1942, l'île diversifie la provenance de ces déportés en incluant des hommes arrêtés en France. Des républicains espagnols arrêtés parfois dès 1939 sous la IIIème République, des résistants basnormands appréhendés en mai 1944, des étrangers raflés à Marseille en janvier 1943 mais aussi et surtout des Juifs, à la base "non déportables" car "conjoints d'aryennes" , arrêtés pour la majorité dans les premières rafles d'israélites opérées dans la capitale au cours de l'année 1941. A l'hiver 1943, le nombre maximum des déportés présents est estimé à environ 5 000. 855 hommes qui viennent de France sont recensés, dont près de 600 de religion juive. Ils sont détenus dans le camp n°2, celui de Norderney, d'une île qui en compte quatre. Sur place, des détachements SS surveillent les camps pendant que les travaux s'effectuent sous le contrôle de l'Organisation Todt. Les déportés sont évacués pour les derniers à la fin du mois de juin 1944 et retrouvent la liberté avant la fin de l'été. Comment ces hommes aux provenances si différentes se retrouvent sur ce petit bout de terre au large des côtes françaises ? Quelles sont les conditions de vie dans le camp de Norderney ? A travers cet ouvrage Benoît Luc nous fait aussi comprendre pourquoi cet épisode de l'histoire anglo-normand est souvent occulté, parfois oublié

01/2010

ActuaLitté

De la Révolution à nos jours

Déportés. J'avais ton âge

A l'heure où les voix des rescapés de la déportation s'éteignent, transmettre leur témoignage est une priorité. Karine Sicard Bouvatier, photographe et autrice, a organisé de vibrantes rencontres entre des femmes et des hommes survivants des camps et des jeunes d'aujourd'hui. Au cours de ces entretiens, ils racontent avec des mots simples ce qu'ils ont vécu au même âge et délivrent un précieux témoignage faisant de leur jeune interlocuteur un relai vers l'avenir. Cet ouvrage, illuminé des photographies de ces rencontres, est le témoin de ce passage de mémoire historique. Il est enrichi d'un cahier pédagogique élaboré avec le Mémorial de la Shoah, qui fournira au jeune lecteur les connaissances historiques nécessaires pour prendre toute la mesure des paroles recueillies.

09/2023

ActuaLitté

Histoire de France

Déporté par les Anglais. Afrique 1942

Aventurier, écrivain, négociant en perles, commis en cuirs et cafés, Monfreid, celui que l'on dit aussi contrebandier d'armes ou de haschich, a vécu mille et une vies. Ces pages inédites, écrites au jour le jour dans l'urgence de l'exil et la précarité de la détention, témoignent d'un épisode tragique de la vie d'Henry de Monfreid. Lui qui s'est toujours débattu pour surivre et qui pensait en 1939 avoir enfin trouvé le paradis dans son délicieux jardin d'Araoué près de Harar en Abyssinie voit son existence basculer le 15 mai 1942, lorsque les troupes anglaises viennent l'arrêter et l'embarquent comme "prisonnier" dans un camp d'internement au Kenya... Ce carnet jusqu'ici inconnu a été retrouvé enfoui dans les archives familiales. Accompagné de la retranscription des lettres que l'aventurier adressait à sa seconde épouse Madeleine Villaroge, il constitue un témoignage intime et poignant et un document inédit sur l'histoire de la Seconde Guerre mondiale en Afrique.

06/2016

ActuaLitté

Histoire de France

Mémoires des résistants du département de la Vienne, exécutés, internés, déportés

Cet ouvrage est issu d'une exposition labellisée en 2014 par le ministère de la Défense pour le 70e anniversaire de la Libération. Il s'agit d'un travail collectif réalisé par les associations : les Amis de la fondation pour la mémoire de la déportation (AFMD, délégation de la Vienne) et l'Association départementale des déportés, internés, résistants et patriotes de la Vienne (ADIRP 86) dont la section de Châtellerault, adhérents de la FNDIRP (Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes). Construit à partir d'un événement commémoratif, le rapatriement à Châtellerault, le 10 novembre 1944, des corps de onze résistants fusillés dont il retrace le parcours, l'ouvrage s'élargit au destin d'hommes et de femmes du département internés et déportés. Comment leurs espoirs se concrétisent-ils à la Libération et comment les jeunes générations s'investissent-elles dans le travail de mémoire ? Quelques éléments de réponse en épilogue.

12/2015

ActuaLitté

Histoire de France

Enfants déportés, enfants sauvés. Les petits réfugiés juifs du Gers (1940-1944)

Quand l'Histoire, celle qu'on écrit avec un grand H, broie l'histoire individuelle... Ils se prénommaient Heinz, Rina, Schena, Schinchon, Edith, Charlotte, Sara, Eva, Thomas, Jacob, Peter, Henny ou Berthe. Le 10 mai 1940 les a forcés à l'exode. Ils se sont réfugiés dans le Gers avec leurs familles qui pensaient avoir un peu de répit sur une terre accueillante. Mais ils sont vite devenus "des indésirables étrangers", des juifs à exclure, en tout 376 juifs étrangers qui s'étaient officiellement déclarés. Le 26 août 1942, l'effroi fondit sur eux. L'Etat français venait d'accepter de livrer aux Allemands 10 000 juifs étrangers de zone non occupée, le quota pour le Gers étant de 150... enfants inclus. Enfants déportés et exterminés à Auschwitz avec leurs parents, enfants séparés, en fuite, sauvés : leur parcours est mis en lumière à travers le journal de Pierre Feigl, commencé le lendemain de l'arrestation de ses parents à Auch et achevé en Suisse le 26 juin 1944. Au nom du devoir de mémoire, Gisèle Polya-Somogyi a souhaité vous transmettre ces témoignages poignants appuyés d'un remarquable travail d'historien, fruit de minutieuses recherches dans les archives françaises, suisses, belges, mais aussi au Centre de documentation juive contemporaine.

02/2011

ActuaLitté

Russie

Déportés en URSS. Récits d'Européens au goulag

De 1939 au début des années 1950, près d'un million d'Européens sont déportés en URSS, dans des camps de travail ou dans des villages isolés à des milliers de kilomètres de chez eux. C'est ce pan de l'histoire européenne longtemps occulté et encore largement méconnu qui est raconté ici. Les auteurs de cet ouvrage ont sillonné toute l'Europe, la Russie et le Kazakhstan pour aller rencontrer ces anciens déportés et recueillir leu r parole. Leurs récits témoignent de la complexité souvent oubliée des expériences de déportation, où la violence des ruptures s'accompagne d'une intensité radicale des émotions, entre souffrance et exaltation, entre désespoir et confiance. Ces témoignages de première main donnent à voir des vies hors du commun, faites d'accommodements et de résistance. Cet ouvrage et les travaux qu'il restitue sont une contribution importante à l'historiographie sur les déportations staliniennes, et proposent une manière originale d'écrire l'histoire à partir du témoignage.

05/2021

ActuaLitté

Droit constitutionnel

La députation de la Guadeloupe au Corps législatif sur les déportés et réfugiés des colonies

La députation de la Guadeloupe au Corps législatif, à la commission chargée par le Conseil des Anciens de l'examen de la résolution du 24 messidor, sur les déportés et réfugiés des colonies. Date de l'édition originale : 1797 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

ActuaLitté

Essais

Venir après. Nos parents ont été déportés

Comment dire cette enfance singulière, ces parents qui parlaient avec un accent, ces toutes petites familles déracinées, ces traces de la Shoah sur la deuxième génération qui n'a pas connu les camps, mais a grandi dans le traumatisme de cette tragédie ? Danièle Laufer a recueilli les témoignages d'une vingtaine de femmes et d'hommes, comme elle nés de survivants des camps nazis. Tous ont estimé que l'heure était venue pour eux de parler afin de transmettre la mémoire de ce qui les a "à la fois détruits et construits". Avec une grande sensibilité, elle a tissé ensemble leurs histoires, leurs émotions et les siennes. Venir après se lit comme le romande vies hantées par des fantômes, où surgit malgré tout la joie d'être là.

03/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Les Déportés en Isère. Histoire des associations : La mémoire (1945-1995). Tome 2

En mai et juin 1945, l'arrivée des premiers rescapés isérois des camps de la mort nazis suscitent les interrogations des personnes présentes sur le quai de la gare de Grenoble. Le département savait avoir payé un lourd tribut à la guerre dans les combats pour la liberté. Mais le retour des survivants déclenche une prise de conscience qui glace d'effroi ceux qui n'avaient pas connu l'univers concentrationnaire : l'horreur a atteint une gradation jamais connue et les déportés peinent à trouver les mots pour se raconter et témoigner de la négation de l'homme, d'autant que les populations se refusent à croire l'inacceptable. Pourtant, la volonté de dire existe depuis 1945, et les actions de mémoire portées par les associations d'anciens déportés le montrent. Mais le sens donné à la construction et au dévoilement de la mémoire de la déportation évolue. D'abord conçu comme une mission testimoniale incontournable, le devoir de mémoire devient une mission éducative pour transmettre aux générations en devenir, et à l'homme tout simplement. Dans ces actions, l'empreinte associative montre une compréhension et une action ordonnée en différentes strates. Le devoir de mémoire est constructeur d'une mémoire, élément de justice, source d'oppositions politiques.

03/2010

ActuaLitté

Histoire régionale

Liberté, égalité... Déportées ! Thann 1914

Thann (Alsace 1914) Ce petit territoire fut conquis par les Français dès le début de la guerre. Ils y appliquèrent l'assimilation forcée en ayant soin de déporter les Allemands de souche et les Alsaciens germanophiles. Parmi eux, l'autrice Anne-Marie Hils, sa mère et sa jeune soeur. Ce témoignage sentimental et ... patriotique d'une enfant d'Alsace est un document rare car il contredit le roman national qui prétend qu'en 1914, l'Alsace tout entière attendait l'arrivée des "frères français", un drapeau tricolore à la main.

10/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Les Déportés en Isère. Histoire des associations : Genèse et revendications (1945-1992). Tome 1

En mai et juin 1945, les Isérois survivants des camps de la mort arrivent à Grenoble. Quelques proches sont parfois présents pour les accueillir, peu souvent en réalité ; c'est bien plus la confrontation à la solitude qui domine. Ils sont d'anciens résistants, raflés, ou victimes des persécutions antisémites et reviennent animés de l'espoir que la nation les reconnaît dans leurs actions passées. Mais presque un an s'est écoulé depuis la libération du département et les Isérois se sont détournés de la logique de guerre à un moment où les rescapés attendent reconnaissance, écoute et compréhension au regard des souffrances endurées au nom de la patrie. De cette dichotomie naissent l'incompréhension et la nécessité pour les survivants de créer des groupes associatifs afin de déclencher la réponse à leurs demandes : statuts spécifiques et prises en charge par la nation. 1945 s'ouvre sur un temps de lutte entre des groupes de pression anciens combattants et une société qui ne voulait pas entendre la voix des rescapés des camps.

03/2010

ActuaLitté

Histoire internationale

Le silence du Maât face au triomphe de Seth. La tragique histoire des déportés Mauritaniens

Le 9 avril 1989, le village de Diawara, près de Bakel, dans le Sénégal oriental, devient l'épicentre d'évènements qui ont failli déclencher une guerre ouverte entre le Sénégal et la Mauritanie. Partis d'un accrochage entre des bergers peuls mauritaniens et des paysans soninke sénégalais, ces évènements ont vite servi d'alibi aux autorités mauritaniennes de l'époque pour déporter des milliers de Noirs mauritaniens, accusés, à tort, d'être des Sénégalais ou des Maliens. Des centaines d'autres sont radiés, arrêtés, emprisonnés ou tués. Le silence de Maât face au triomphe de Seth, à travers le parcours de l'auteur, une victime de cet épisode, nous replonge dans ces évènements en réussissant un parfait dosage d'émotions qui fait pleurer et fait rire. Le lecteur trouvera également ici une belle introduction à l'Egypte ancienne, la terre génitale des populations sénégambiennes. L'ouvrage est aussi une invitation à l'optimisme et un encouragement à toute personne qui traverse des moments difficiles de la vie.

05/2018

ActuaLitté

Sciences historiques

Sans oublier nos frères. Mémoires de déportés du Nord-Pas-de-Calais

Pour ne jamais oublier le martyre de ces hommes et de ces femmes, originaires du Nord-Pas-de-Calais, déportés par mesure de répression ou de persécution pendant les années sombres de la seconde guerre mondiale, les derniers survivants témoignent et racontent leur combat pour la vie. Plus de soixante-dix ans après la libération des camps nazis, ce livre est un bel hommage rendu à la dignité humaine. De formation universitaire, Mickaël Roussel est diplômé en histoire et passionné de photographie. Grâce à ce recueil, il apporte une modeste pierre à l'édifice du devoir de Mémoire.

09/2016

ActuaLitté

Histoire de France

Frères de misère. Protestants, résistants, déportés au camp de Natzweiler-Struthof

Au cours des mois de novembre et de décembre 1943, six collégiens, un surveillant, leur directeur, tous résistants, sont arrêtés à l'Institut protestant de Glay dans le Doubs. Les huit sont déportés par mesure de répression, cinq d'entre eux ne sont pas rentrés des camps de concentration. L'un de ceux qui sont revenus, Pierre Rolinet, élu en 2008 président de l'Amicale nationale des déportés et familles de disparus de Natzweiler-Struthof et ses Kommandos, est à l'origine du travail de recherche historiographique mené par l'auteur. Le parcours singulier de chacun de ces hommes, l'entraide entre déportés derrière les barbelés, le lien indestructible d'amitié fraternelle qui s'est créé entre frères de misère, les échanges épistolaires en 1945 entre les revenants et les proches des disparus, le témoignage constant de Pierre Rolinet qui raconte la survie dans un camp de concentration nazi : la vie est là, dans sa valeur universelle qui fonde notre humanité.

06/2017

ActuaLitté

Histoire de France

Je ne lui ai pas dit au revoir. Des enfants de déportés parlent

" Si j'avais pu oublier totalement le passé, peut-être j'aurais pu vivre comme les autres, être heureux de ce que j'ai, et ne plus penser à ce que je n'ai plus. Je n'ai pas de photos de mes parents, je n'ai pas leur dernière lettre ; je n'ai pas de tombe où me recueillir. Un seul document : Disparus... Auschwitz 1943 ". Ainsi s'exprime un de ceux qui ont accepté de s'entretenir avec Claudine Vegh. Tous sont des orphelins juifs dont les parents sont morts dans les camps. A cette époque, ils avaient entre cinq et treize ans. Ils ont encore l'impression de vivre " par accident ". Comme l'exprime Bruno Bettelheim dans la postface : pour ces enfants, le deuil s'est avéré impossible. Et des années après, au cours de leur entretien, c'est toujours la même plainte : " Je ne lui ai pas dit au revoir ".

11/1996

ActuaLitté

Ethnologie

Résistances anti-esclavagistes dans les Amériques. Les Africains déportés à l'épreuve de leur désafricanisation

Par son ouvrage, Lawoetey-Pierre Ajavon souhaite aider à mieux comprendre les luttes anti-esclavagistes menées par les Africains déportés dans les Amériques des plantations. Pour ce faire, il s'appuie sur quatre exemples emblématiques de ces luttes : l'insurrection haïtienne au Bois-Caïman, le marronnage des Bushinengue dans l'ex-Guyane hollandaise (Suriname), l'héroïque combat des Quilombolas sous la conduite de Zumbi dos Palmares au Brésil, et enfin la longue guerre des Afro-Cubains dans les palenques contre le système plantationnel esclavagiste. Il tente ainsi de démontrer comment les Africains asservis, essentiellement les bossales ou personnes nées en Afrique, bravant les interdictions, sévices physiques et psychologiques ont pu élaborer des stratégies de contre-culture, afin de résister à la créolisation et à l'assimilation par le biais de la christianisation forcée. Aussi, face aux tentatives de leur désafricanisation, mettront-ils un point d'honneur à revendiquer leur attachement à l'Afrique-mère, sauvegardant en priorité les traditions, savoirs, savoir-faire et cultes de leurs ancêtres. C'est autant grâce à cette conservation des croyances religieuses et à la ferveur des Africains que grâce aux armes qu'ils ont pu résister et s'imposer en tant qu'entité humaine reconnue dans les Amériques jusqu'à ce jour.

12/2017

ActuaLitté

Histoire de France

Femmes en déportation. Les déportées de répression dans les camps nazis 1940-1945

A l'occasion du 70° anniversaire de la libération des camps de concentration nazis, La contemporaine-BDIC et l'université Paris Nanterre organisaient en décembre 2015 le premier colloque consacré à l'étude des femmes déportées par mesure de répression depuis la France vers l'Allemagne. Associant témoins, chercheurs et archivistes, cet évènement permettait de faire le point sur les recherches déjà entreprises, souvent par les associations de rescapées, puis par les fondations mémorielles. A la lumière des recherches récentes, fondées sur l'exploitation de ressources inédites, dont les archives de l'Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR) conservées à La contemporaine, de nouvelles pistes de réflexion sont apparues. Femmes en déportation met en lumière les différences de parcours des déportées et internées, la pluralité des causes de leur engagement dans la Résistance et les conditions particulières de la réinsertion des rescapées après-guerre. Chacune des contributions montre la nécessité d'appréhender la déportation féminine du point de vue de l'histoire des femmes et révèle l'apport indispensable d'une telle approche à la compréhension de cette période.

11/2018

ActuaLitté

Troisième République

Au bagne de Nouvelle-Calédonie. Sur les traces de Louise Michel (...et de tous les autres communards déportés)

Politique du grand débarras : la Troisième République de Thiers condamne à perpétuité les contestataires de la Commune de Paris. Près de 5000 communards sont expédiés au bagne de Nouvelle-Calédonie. Les déportés politiques, en attente - certains pendant 10 ans - d'une improbable amnistie, ont connu les châtiments les plus indignes, le désespoir et la faim. Et Louise Michel, dans "l'enfer du bagne" ? Etonnante, comme toujours, une force de la nature, ouverte à l'inconnu, et révoltée de voir ses "frères" canaques et arabes, victimes de la colonisation pénale. Marinette Delanné, Professeur de lettres et photographe, est partie par deux fois, appareil photo en bandoulière, en Nouvelle-Calédonie sur les traces de ce bagne méconnu en France. De ses voyages est né cet ouvrage, où elle associe à l'Histoire des communards déportés - dont Louise Michel - et des kanak, la beauté de cette île dont les paysages paradisiaques contrastent avec les souffrances ressenties à la visite des ruines des bâtiments du bagne...

11/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel. Récit

C'est une voix devenue blanche qu'on entend ici. Pierre Seel se souvient : la déportation dans les camps nazis, la torture et l'humiliation, puis l'enrôlement forcé -comme Alsacien- dans l'armée allemande, le front de l'Est, l'évasion et la capture par les Russes. Mais il se souvient de son retour de guerre : le mur de réprobation dressé devant lui, l'homosexualité inavouable, la décision de mener une existence " comme les autres ", le mariage et la vie réglée. Qu'aura-t-il fallu pour que, un beau jour d'avril 1982, il choisisse de briser cette apparence pour que son long silence devienne un long combat pour la vérité ? Dans ce récit de vie rompue, on lira l'aveu poignant d'un homme qui voudrait, simplement, que justice lui soit enfin rendue.

02/1994

ActuaLitté

Généralités

Michel Bucsbaum Mémoire d'un Déporté

Ce livre retrace les derniers mois de la vie de Michel Buscbaum, un jeune juif de 24 ans, interné depuis l'été 1941 dans le camp de Drancy et déporté à Auschwitz en juin 1942. Grâce à une trentaine de lettres, pour la plupart envoyées clandestinement au printemps 1942, François Jacquet-Francillon, son neveu, s'est efforcé de reconstituer le plus précisément possible le processus de la déportation de Michel Bucsbaum et des Juifs en général : rafle, internement, transfert... Ce faisant, cet ouvrage met en lumière les sentiments et les réactions de Michel Bucsbaum face à cette épreuve de déshumanisation. Appuyé sur les études existantes, ce livre est d'abord une oeuvre de mémoire visant à approcher la persécution telle que les victimes l'ont endurée - indépendamment de l'extermination dont les déportés n'ont pas eu connaissance avant de la subir. Ensuite ce récit historique décrit le contexte d'une France occupée, d'une politique anti-juive menée par les Allemands et les services français de la collaboration contrôlés par le gouvernement du maréchal Pétain. Le récit du sort tragique de Michel Bucsbaum permet à l'auteur, né après la guerre, de revenir sur les conditions difficiles de sa propre découverte familiale, et plus généralement sur la transmission, à sa génération, de la mémoire de cette catastrophe indicible.

02/2022

ActuaLitté

Histoire de France

Rencontres avec Violette Maurice. En hommage de Denise Vernay et avec l'aide de Laurence Thibault

L'idée d'un ouvrage sur Violette Maurice est née d'une rencontre avec Miarka (Denise Vernay) qui souhaitait faire connaître cette personnalité extraordinaire, cette femme d'exception. Violette, personnalité double : femme d'action et poète. Femme d'action entrée dans la Résistance dès l'automne 1940, alors qu'elle n'a que vingt et un ans. Elle crée le mouvement et le journal 93. Arrêtée avec son père, Robert Maurice, en octobre 1943, elle est déportée à Ravensbrück où elle parvient à résister à l'enfer du camp, grâce à l'amitié et à la poésie (pour Violette Maurice, la poésie est un acte de résistance). Elle refuse d'y travailler pour l'ennemi. Au retour, après la convalescence d'une diphtérie contractée au camp et une lente réadaptation à la vie, Violette retrouve Léon Boquin (revenu du camp de Rawa Ruska, en Ukraine), rencontré avant la guerre aux Eclaireurs de France : elle l'épouse en 1947. En réalité, témoigner est un acte difficile, pour Violette Maurice comme pour tous les déportés. Le récit des horreurs du camp reflète en négatif la vie de ceux qui ont profité de l'Occupation, qui ont suivi Pétain, et qui ne voulaient pas entendre les déportés pour ne pas se voir eux-mêmes. Il est aussi très pénible de raconter des expériences douloureuses et terribles que le commun des mortels ne peut que très imparfaitement comprendre. Après la guerre, Violette Maurice se consacre aussi à la protection de l'enfance malheureuse, appuie le désir d'indépendance des Algériens, donne des cours de promotion sociale auprès d'adultes... Par la suite, après avoir été membre de l'Association des Droits de l'Homme, après avoir adhéré et participé au travail de la LICA (Ligue internationale contre l'Antisémitisme, créée en 1928), elle devient présidente régionale de la LICRA (Ligue contre le Racisme et l'Antisémitisme) de 1977 à 1983. Parallèlement, toujours fidèle à ses amis de Résistance et de Déportation, elle collabore à l'ADIR (Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance), vice-présidente de l'UNADIF (Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles de Disparus) dans le département... A partir de 1984, outre son témoignage de résistante déportée, Violette Maurice se consacre à l'écriture de la poésie...

04/2012

ActuaLitté

Québec

Faux-sauniers et contrebandiers déportés au Canada au nom du roi. 1730-1743

Un ouvrage en deux parties à l'usage à la fois des historiens et des généalogistes, mais aussi de tous les amoureux de l'histoire du Québec : - une partie historique sur l'histoire du faux-saunage, sur la décision prise par le roi de France d'envoyer faux-sauniers, contrebandiers et braconniers au Québec, s'ils étaient jeunes, au lieu de les condamner aux galères, leur parcours dans le Nouveau Monde, avec des données socio-démographiques- une partie biographique, avec l'indication des lieux d'origine, des lieux d'établissement, des conjoints : tout ce qui permet à un généalogiste de rattacher ces condamnés à la déportation à son propre arbre.

01/2023