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Le silence des échos. Le réel fissuré

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Notions

Le silence des échos. Le réel fissuré

Ce livre propose une réflexion sur le sens que peut prendre la vie individuelle lorsqu'on la considère depuis sa fin, en un retour en arrière : paradoxalement bien réelle et en même temps devenue virtuelle puisque passée ; les traces et les empreintes qu'elle a dessinées deviennent des caisses de résonnance dans lesquelles viennent se rejoindre d'autres histoires individuelles, différentes et si proches, uniques et plurielles... Ce livre les tresse et les confond, s'inspirant d'épisodes vécus personnellement par l'auteur et d'histoires croisées au détour des rencontres. Dans ce mouvement, le caractère spécifiquement individuel de l'histoire perd de sa singularité pour parler d'une histoire plus large et plus commune, qui interroge sur le Réel.

09/2021

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Prière et spiritualité

Les échos du silence

Il est des moments innombrables où Dieu se tait. Où le cri de l'homme se heurte au silence, renvoyé par l'impla-cable écho. De ce silence de Dieu, de cette absence d'amour, le siècle passé comme celui qui s'ouvre portent les stigmates avec leur cohorte de charniers, de génocides et de catastrophes naturelles. Toujours à reprendre, le cri de Job révolté devant la souffrance, l'injustice et l'absurde demeure d'actualité. C'est le point de départ de ce texte où se croisent littérature et spiritualité, pour se mettre à l'écoute des échos de ce silence irradié de résonances...

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Littérature française

Les échos du silence

Il est des moments innombrables où Dieu se tait. Où le cri de l'homme se heurte au silence, renvoyé par l'implacable écho. De ce silence de Dieu, de cette absence d'amour, le siècle passé comme l'actuel portent les stigmates, avec leur cohorte de charniers, de génocides et de catastrophes naturelles. Toujours à reprendre, le cri de Job révolté devant la souffrance, l'injustice et l'absurde demeure d'actualité. C'est le point de départ de cette belle méditation de Sylvie Germain où se croisent littérature et spiritualité, où monte la plainte de l'homme... Depuis trente ans, Sylvie Germain construit une oeuvre imposante couronnée de nombreux prix littéraires : prix Femina en 1989 pour Jours de colère, prix Goncourt des lycéens en 2005 pour Magnus, Grand prix SGDL de littérature 2012 pour l'ensemble de son oeuvre.

04/2024

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Esthétique

L'écho du réel

Cet ouvrage se propose d'examiner comment le réel émerge dans l'art et la création sonore contemporains - ou comment ils y basculent. Lorsqu'elles relèvent moins de la création que de la capture, lorsqu'elles accueillent le concret sans apparence de médiation, à quoi les oeuvres nous donnent-elles donc accès ? Field recording, renouveaux du ready-made, vie des formes cinématographiques, entre arts sonores, arts visuels, design et cinéma, il semble que la théorie comme la pratique des arts accompagnent une certaine fortune du réalisme dans le paysage philosophique contemporain. Il s'agira de montrer que les arts viennent y puiser concepts et méthodes et, réciproquement, que le champ des pratiques artistiques constitue une pierre de touche pour de nombreux philosophes se réclamant du réalisme aujourd'hui.

02/2021

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Littérature française

Le long des fissures

Eté 2018, l'artiste Patricia Cartereau et l'écrivain Eric Pessan sont invités à Marseille par la Marelle (Friche Belle de Mai) pour un travail de résidence et d'immersion autour du GR 2013, sentier de grande randonnée créé par un collectif de marcheurs, d'artistes et d'urbanistes. Deux mois durant, en pleine canicule, alors que la chaleur bat des records à Marseille comme dans toute l'Europe et une grande partie du monde, ils arpentent étape par étape les 365 km du sentier de grande randonnée. Ils croisent leurs pratiques, écrivent et dessinent seuls ou ensemble, décidant de ne pas signaler qui a écrit quel extrait, qui a dessiné tel fragment du paysage. Textes et dessins (aquarelles, crayons de couleur, encre de chine) du long des fissures témoignent d'un été passé à marcher alors que le climat fait obstacle, deux regards s'additionnent pour chercher l'étonnement et la joie dans les paysages comme dans les rencontres.

01/2023

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BD tout public

La fissure

En décembre 2013, le photographe Carlos Spottorno et le journaliste Guillermo Abril partent en reportage aux frontières de l'Europe. Des 25 000 photos et des 15 carnets de notes rapportés est né "La Faille" : une réflexion et un éclairage sur les causes et les conséquences de la crise d'identité européenne. De l'Afrique à l'Arctique, les reporters racontent… la misère sordide des camps bulgares, une rencontre avec les Sub-sahariens du Gourougou, le sauvetage d'une barque au large des côtes lybiennes, l'exode des réfugiés des Balkans ou l'arrivée d'Afghans et de Camerounais en Finlande en plein hiver… Dans une forme inédite, entre roman graphique et livre de photos, ils racontent les nationalismes qui montent en flèche, les murs qui se dressent partout. Le visage de l'Europe, aujourd'hui.

04/2017

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Littérature française

La fissure

Dernier représentant d'une entreprise de nains de jardin rachetée par une holding américaine, Xavier Barthoux mène une vie bien rangée entre la tournée de ses clients, son épouse, son chien et sa résidence secondaire des Cévennes. Mais quand il découvre une fissure dans le mur de sa maison, c'est tout son univers qui se lézarde... Animé par une unique obsession, réparer la fissure, il entreprend un périple extrême et merveilleux jusqu'à l'autre bout du monde.

01/2018

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Littérature française

La Fissure

Sonia, jeune adulte rebelle qui étouffe dans son cocon familial, décide, sur un coup de tête, de tenter sa chance à Istanbul. Après un silence total de deux années, doublé de quelques désillusions, Sonia, objectif atteint, décide de rentrer au pays. Mais, durant son absence, les liens familiaux se sont déchirés. Les retrouvailles ne sont pas aussi euphoriques que prévu. Sonia a mûri, son frère Alex a tourné la page, sa mère Lisette l'a rayée de sa vie. Remords, vengeance ou pardon ? Une analyse de relations houleuses entre générations, de conflits incontournables, alternant souffrance et tolérance, jusqu'à ce que chacun retrouve sa juste place.

11/2012

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Littérature française

La fissure

Un roman poétique surprenant, sur la naissance, la mort, les traumatismes familiaux, mais aussi l'amour et la résilience. La Fissure, c'est l'histoire d'un exil et du chagrin d'une mère, c'est ce qui court inexorablement sur le verre de la table de la salle à manger où tout se passe et où tout se dit pour mieux le taire dans une famille qui pourrait aussi bien être celle de tout le monde, c'est la onzième des dix plaies d'Egypte, c'est la disparition d'une enfant comme métaphore de la disparition d'un monde, de plusieurs mondes qui chutent les uns après les autres comme dans un jeu de quilles ou de dominos, c'est un printemps arabe qui se déroule en hiver. C'est tout ça à la fois et autre chose encore et aussi rien de tout ça et c'est surtout une affaire d'écriture, une histoire d'écriture sur ce qui ne peut se penser se d(l)ire que dans l'urgence et dans un souffle.

04/2022

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Littérature scandinave

L'écho des silences de Mère

L'hiver est déjà bien avancé à Stockholm lorsque Mère quitte le Congo pour la Suède, accompagnée de ses deux plus jeunes filles, Kapi et Joséphine. A leur arrivée, elles sont accueillies par le froid. Le vrai, celui qui pénètre jusqu'au cerveau et enserre tout dans son étau. Elles retrouvent aussi Ma, la grand-mère, l'oncle Kazadi, la tante Luboya, et la chaleureuse troupe de cousins et de cousines. On n'attend plus qu'Esaïe, le mari de Mère, celui par qui le mal est arrivé. Dans ce deuxième roman, Kayo Mpoyi explore le sujet de la mémoire. Telle une archéologue, elle tente de dépoussiérer et de reconstituer l'histoire d'une mère, en retraçant les événements à jamais tus. Elle exhume des récits de femmes, d'exils et d'oppressions, mais aussi de puissance, de liberté et d'amour. Poursuivie par cette question : la fiction a-t-elle le pouvoir de combler le silence ? "Il est heureux que le parcours de cette jeune écrivaine talentueuse ait donné naissance à un roman sur une famille dont les rapports de domination racontent la société dans laquelle ils s'inscrivent". Mabrouck Rachedi (Jeune Afrique)

09/2023

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Littérature française

Fissuré

L'adolescence est une période qui conditionne la suite de notre vie. Bien décidé à exceller dans le sport de très haut niveau, Ben a toutes les cartes en main pour réussir. Cependant, alors qu'il fait partie des cadors français de sa discipline, il va croiser la route de l'abject ; un homme qui va le détourner de ses ambitions. S'ensuivent les rendez-vous chez sa psy, le séjour à l'hôpital, les relations avec autrui qui se dégradent, Ben ne parvient pas à s'en sortir. Mais comment en est-il arrivé là ?

05/2020

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Littérature francophone

Fissure

Il n'a pas choisi sa famille, ses parents encore moins. Alors que l'un ne lui est jamais connu, l'autre ne lui laisse en héritage qu'une petite valise pleine d'articles. C'est ainsi qu'il se retrouve au centre de la fissure du temps, de la fissure d'une vie faite de prémices, de bifurcations, d'amour, de voyages, d'échecs et peut-être de succès. Il le sait, même s'il se demande encore ce qui lui arrive et réalise que son retour temporaire sur "le continent" de sa famille maternelle (la seule qu'il ait jamais connue) est en passe de devenir permanent. Cette introspection suscite en lui de nouvelles interrogations majeures, des questions liées à la difficulté qu'il éprouve à continuer de vivre en ermite, mais aussi à son désir de repartir du "continent" . En outre, il est conscient que sans se réenraciner dans sa riche histoire et dans sa culture maternelle, sans dompter ses propres démons afin de fissurer la forteresse qui l'habite et en sortir, rien ne sera comme il le souhaite. Les zones d'ombre de son passé ne seront pas éclaircies, ses trous de mémoire demeureront et ses silences ne lâcheront mot pendant que les rumeurs autour de lui continueront de causer. Parviendra-t-il à relever ces défis ? L'amour maternel, les amis(e)s, les arts martiaux, la lecture, l'écriture, la musique, les jeux d'échecs et les femmes - dont il semble vouloir s'entourer constamment - lui seront-ils d'une quelconque utilité ?

02/2021

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Policiers

Fissure

Le vent pousse un essaim d'abeilles qui s'installe sur le toit d'une maison dans l'arrière-pays cannois. Pour le déloger, le couple qui habite la maison fait appel à une femme, apicultrice. A partir de là, tout dérive dans l'irrationnel...

11/1998

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Littérature française

Fissuré

Odéric Delachenal a travaillé pour la Coopération en Haïti de 2008 à 2010. Le 12janvier 2010, à 16 heures 53 minutes 10 secondes, il vit le grand séisme de Port-au-Prince. Cet après-midi-là, la capitale s'effondre avec lui. Alors, sans relâche, le jeune éducateur erre dans des décombres de fin du monde. Soigner, secourir, fouiller les gravats. Il arpente la ville exsangue, à la recherche de ses amis, des enfants qu'il est "censé" protéger. Comment se détacher du pire quand, atteint au coeur, on est désemparé? Comment continuer lorsqu'on rentre en France, "ce pays en paix", et qu'on s'immerge dans l'absurdité d'un travail social où on doit "trier" les enfants migrants ? Dix ans après Haïti, l'auteur lit Dany Laferrière et comprend qu'il y a des gens, comme des maisons, "qui sont profondément fissurés à l'intérieur et qui ne le savent pas encore... ces derniers sont les plus inquiétants, le corps va continuer un moment, avant de tomber en morceaux un beau jour. Brutalement. Sans un cri". Odéric Delachenal décide donc de témoigner. Avec une honnêteté déchirante il tente de mettre son cataclysme en mots, de montrer, avec une force narrative magistrale, les contradictions et les cicatrices de ceux qui rêvent d'aider et sont hantés parla brutalité de leur insignifiance. Un récit d'une sincérité bouleversante sur les fissures de l'âme.

04/2021

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Littérature française

Marche au désert. Les échos du silence

Ce livre est le récit d'un voyage quelque part dans le désert du Sud marocain. Parcourir l'immensité des dunes, traverser des plateaux à perte de vue, plonger au creux des palmeraies, marcher avec quelques compagnons de route, se confier au guide qui seul sait où aller sur cette terre sans chemin, c'est ouvrir la porte à l'inconnu. Le voyage se peuple de beautés, de surprises, d'imprévus, d'échanges, et dans les longues marches, on entend parfois les échos du silence. Le soleil du désert se glisse discrètement dans l'âme pour y installer quelques lueurs, pour nous éclairer du dedans, comme dans un voyage intérieur.

06/2020

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Littérature française

L'écho du silence

1961. Les appelés du contingent s'apprêtent à partir pour l'Algérie. De l'ignorance inquiète des derniers jours en France à l'expérience violente de la réalité algérienne, il n'y a qu'un pas. L'écho du silence raconte cet arrachement. L'horreur de la guerre, l'indignation, la révolte contre ceux qui la mènent viennent nourrir une plainte qui est aussi un témoignage : celui d'un jeune homme entraîné malgré lui dans cette folie.

01/2002

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Romans policiers

L'écho du silence

Fin décembre, cité médiévale de Guérande. Sous le regard horrifié des passants, un vieil homme précipite son fauteuil roulant dans les eaux glacées des douves... Trois jours plus tard, porte vannetaise, un corps sauvagement mutilé est découvert. Une série d'événements tragiques plonge la ville close dans un climat de terreur et de suspicion. Le détective Hadrien Velganni et l'énigmatique Ecossaise Cassidy Higgins prêtent main-forte à la brigade de Guérande. L'enquête rapprochera-t-elle ce duo que tout semble opposer ? Une course contre la montre s'engage pour traquer le monstre qui hante le dédale des ruelles, d'où s'élèvent des murmures du passé. La forteresse retient son souffle : est-ce l'oeuvre d'un tueur en série, d'un déséquilibré ou d'une secte satanique ?

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Beaux arts

Le Sueur : les fissures de la perfection

Le livre porte sur le cycle de la Vie de saint Bruno, chef-d'oeuvre d'Eustache Le Sueur (1616-1655), peint pour le petit cloître du couvent des Chartreux à Paris vers 1649, et aujourd'hui exposé dans les salles consacrées à la peinture française du Musée du Louvre. L'auteur s'est consacré à un détail, omniprésent mais pourtant non interrogé par l'histoire de l'art : l'ensemble des fissures, éclats, fentes, lézardes qui paraît altérer la perfection des cadres architecturaux. Ce qui hésite à se constituer en véritable "motif" susceptible d'une lecture iconologique, déroute toute tentative d'interprétation : trait, trace, exaltation de la matière, ou suprême "ruse de l'illusion picturale" ?

02/2019

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Romans, témoignages & Co

Les échos des malandrins

Nous n'étions pas les seuls cas isolés des conflits. Des batailles éclatèrent un peu partout dans l'île. Les malandrins semaient le chaos et la terreur sur leurs passages. L'ambiance générale résonnait de menaces de toute nature. Et pour cause, l'île peinait à nourrir convenablement ses habitants. Les individus de mauvaises intentions rôdaient dans le but de dénicher la moindre bonne fortune. Ils n'hésitaient pas à passer à l'action et à faire violence pour obtenir gain de nourriture. Les classes politiques chargées de négocier avec la population sur cette affaire sombre entretenaient des formulations qui conduisaient à l'indignation générale. La voyoucratie sévissait dans les rues. Les batailles circulaient dans toute l'île. Elles traversaient les rues. Elles débarquaient dans les foyers. Aussi, fallait-il s'en sortir, se démarquer... Entre les coups et les études, qui aura le dernier mot ? Découvrez un récit croustillant entre la vie de bandit et celle du petit écolier modèle.

04/2022

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Littérature française

La Reine, le Moine et le Glouton. La grande fissure des fondations

Durant les jours heureux, il est facile de jouir de l'instant présent, dans l'insouciance des lendemains. Mais quand le malheur frappe soudain à la porte, le besoin de réponses fortes sur le sens de la vie et de la mort renaît. Que pouvons-nous croire, connaître, espérer ? L'amour même a-t-il encore un sens ? Qui pose ces questions voit affluer des réponses très diverses, et plus d'un est désorienté. Pour la famille royale d'un pays pas si lointain, plongée dans de multiples drames, un "Grand Débat des convictions" s'impose. Interviennent un professeur de philosophie, un scientifique athée, une enseignante de sagesse orientale et une mathématicienne croyante : leurs vérités sont passionnantes mais inconciliables. Et si dormait en chacun de nous à la fois un athée, un agnostique et un croyant ? Un roman pour apprendre à vivre avec courage et espérance la beauté fragile de nos vies.

05/2014

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Poésie

Echos du silence. Paysage du Québec en mars

En 1988, Patrick Le Bescont, photographe et éditeur des toutes jeunes éditions Filigranes, publie son premier livre Echos du silence. Paysage du Québec en mars. Il y invite le grand écrivain et poète franco-chinois François Cheng à être son complice et son premier regard. En 2018, Créaphis publie une reprise de ce livre, dans la collection Format Passeport. Cette nouvelle édition traduit en miniature une immensité. Les poèmes de François Cheng, d'une forme brève de quelques vers libres, sont une sorte de précipité. Les auteurs se font écho, s'accordent à distance, s'attachent à saisir les différentes nuances du paysage de fin d'hiver, traduites dans des gammes de gris et de blanc où sont parsemés des points noirs d'une encre profonde. Entre ciel et fleuve, à peine visibles, une vie bien présente faite d'arbres, d'herbes, d'animaux et d'humains, de traces. Petits jalons posés comme des pointillés sur une page, les photographies sont aussi écriture de poésie par de petits signes calligraphiques. Il faudrait aussi pouvoir entendre ce livre. La voix murmurante de François Cheng fait aussi écho aux brisures, ruptures et craquements de la glace de ce Saint-Laurent en mars, au début de sa lumineuse débâcle. Les poésies ont gardé leur force et leur précision. Attitude contemplative empreinte d'une leçon de philosophie du corps et du paysage. Une belle réflexion en écho aux photographies. Dessinateur et ébéniste de formation, Patrick Le Bescont a construit lui-même sa chambre photographique en bois, de grand format. Dans ce voyage, il accomplit en artiste et en artisan une tâche et un chef-d'oeuvre initiatique.

11/2018

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Faits de société

Méditations de prison (Yaoundé, Cameroun). Echos de mes silences

Le 20 avril 1997, le Professeur Titus Edzoa, né à Douala en 1945, chirurgien et homme politique qui fut plusieurs fois ministre, déclarait sa candidature à la présidence de la République du Cameroun. Paul Biya, le président de la République en exercice, y vit une déclaration de guerre et chargea de tous les maux celui qui avait été son compagnon de route pendant de nombreuses années. Titus Edzoa est alors emprisonné au Secrétariat d'État à la Défense (SED), à Yaoundé. A l'issue d'un procès en plusieurs étapes, il sera condamné à quinze ans de prison. A présent que ces quinze années sont passées, le pouvoir cherche à le maintenir en détention en invoquant d'autres charges. Dans sa préface à ce récit-témoignage, Odile Tobner, épouse de feu Mongo Beti, écrit : "Du fond de sa prison, le Professeur Titus Edzoa nous envoie ce texte saisissant intitulé Méditations de prison. Ce livre s'impose par sa puissance née d'une très grande maîtrise de l'expression dans le fond et dans la forme. L'un et l'autre sont intensément retenus, ce qui est le secret, très peu connu et compris, des oeuvres durables, qui suggèrent bien au-delà de ce qu'elles disent. Les qualités qui en résultent sont aussi bien les plus rares et les plus précieuses, celles qui se résument plutôt à l'absence des défauts les plus communs : aucun bavardage oiseux mais la densité d'un langage d'une extrême simplicité qui n'exprime que l'essentiel ; aucun ego envahissant mais la modestie sincère de qui connaît la vanité du moi ; aucune enflure redondante mais la discrétion voire le murmure avec lequel on articule les plus grandes choses. Et le propos est en effet très ambitieux. Comment oser parler de la vie, de la mort, de l'amour, du destin, du temps, sans courir le risque majeur d'être inférieur à son sujet et, finalement, ridicule ? Titus Edzoa affronte ce risque, comme il a affronté sa situation, et il faut bien dire qu'il en triomphe".

04/2012

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Science-fiction

Les chroniques de St Mary Tome 2 : D'écho en échos

Derrière la façade très académique de. l'institut St Mary, les équipes d'historiens, de techniciens, de chercheurs ont découvert le secret du voyage dans le temps. Ici on n'étudie pas seulement le passé, on le visite... Dans ce deuxième tome, la jeune historienne Madeleine Maxwell et son équipe ont bien l'intention de continuer leur travail de recherche et leurs mystérieux voyages. Ils se retrouvent ainsi projetés dans le Londres Victorien de Jack l'éventreur. Jamais très loin de leur tasse de thé, ils deviennent les témoins volontaires du meurtre de Thomas Becket et partent même sur l'île Maurice pour tenter de sauver les derniers dodos... Bien évidemment, rien ne se passe jamais comme prévu et tout se complique lorsqu'un obscur ennemi décide de détruire l'institut St Mary, quitte à anéantir l'Histoire elle-même.

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Science-fiction

Les chroniques de St Mary Tome 2 : D'écho en échos

Prix découverte à 9, 90 ? . A l'institut St Mary, les historiens n'étudient pas seulement le passé, ils le visitent. Maxwell et ses excentriques confrères historiens partent pour de nouvelles aventures à travers le temps. Promue directrice du département d'Histoire, Maxwell va contrer, à l'aide de son équipe, les plans de leurs ennemis qu'ils croyaient neutralisés. C'est l'Histoire tout entière qui est menacée par ces fantômes du passé. Au bord du burn out, l'historienne utilise ses dernières forces pour maintenir l'équilibre dans l'Histoire et dans sa vie privée. Non sans rudesse, elle doit faire face à l'attaque de Jack l'Eventreur, à un St Mary du futur quelque peu différent, un séjour improvisé à Ninive, ou encore à la mort étrange d'Elizabeth Ière d'Angleterre. Prix Spécial du Prix ActuSF de l'Uchronie 2021 pour l'ensemble de la série.

02/2024

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Littérature française

Reine du réel. Lettre à Grisélidis Réal

La lettre de Nancy Huston a Grisélidis Réal, poétesse et prostituée. Longtemps je t'ai détestée, Gri. On eût dit que tu acquiesçais à tout ce que les hommes te demandaient. Tu semblais n'avoir aucun problème pour incarner leur fantasme : la pute au grand coeur, celle qui aime ça, celle qui comprend les messieurs et ne les juge jamais, celle qui accepte avec le sourire leur tout et leur n'importe quoi. Grisélidis Réal, écrivaine et prostituée suisse, a fui le milieu où elle est née, bourgeois, calviniste et rigide, pour mener une vie libre. Une vie marquée par des histoires avec des hommes violents, des dizaines de milliers de relations tarifées, quatre enfants placés, des fausses couches, mais une vie illuminée par l'art et l'engagement militant au nom des travailleuses du sexe. Poétesse magnifique, figure rebelle et courageuse, Grisélidis Réal fascine Nancy Huston qui, malgré quelques désaccords, se retrouve beaucoup en elle. A l'aune de son destin, elle questionne le sien, son rapport à la mère, aux hommes, au danger. Véritable déclaration d'admiration, cette lettre révèle une grande artiste de la fin du XXe siècle dont la modernité de pensée annonce les débats contemporains. Un texte résolument féministe, qui interroge avec puissance le rôle du corps féminin dans l'écriture et le rapport au monde.

02/2022

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Poésie

Fissures

Fissures, félures, brêches ou échancrures. Subtils, lucides, crus, érotisants, Félix Léry laisse chanter les mots - ou crier -libres et indomptables. Toujours en équilibre précaire sur la crête du plaisir et du doute.

02/2021

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Musique, danse

Les Échos du silence. partition pour soprano ou ténor solo

Il faut envisager cette oeuvre comme la scène d'un opéra où le protagoniste se parlerait à lui-même, devant son reflet dans un miroir. Ce peut être son propre prénom qu'il scande tout au long de l'oeuvre car son double l'inter­pelle. A défaut, je suggère Ludka pour une femme et Ludwig pour un homme. Cette courte oeuvre, de caractère très intérieur, joue sur les divers niveaux de lecture du texte de Sylvie Germain qui peut être interprété selon les quatre sens de l'écriture ? : littéral, allégorique, moral et anagogique. Ce dernier sens est particulièrement souligné par la musique. De nombreuses ressources expressives de la voix sont ici sollicitées ? : mélodique, parlé-chanté, parlé (déclamé, scandé...), détimbré, souffle... Une mezzo peut interpréter l'oeuvre en la transposant plus grave. Les crotales devront l'être aussi. L'argument Une femme (ou un homme) se tourne vers la fenêtre du compartiment du train dans lequel elle (il) effectue un voyage sans espoir de retour. Elle (il) croise dans la vitre le regard de son propre reflet. Ce regard est à la fois le sien et celui d'une femme (ou d'un homme) lui ressemblant étrangement, aperçu(e) quelques instants auparavant lors d'un arrêt dans une petite gare. Dans ce regard, comme dans celui de l'inconnu(e), la même gravité un peu douloureuse, une égale expression d'attente, de patience. Elle (il) ne sait pas s'il s'agit d'elle (lui) ou de l'autre. Elle (il) ne se reconnaît pas dans la flagrance de sa propre image. Elle (il) avance la main vers la vitre et effleure du bout des doigts les lèvres closes de son reflet. Alors la bouche s'entrouvre et se met à lui parler d'une voix assourdie et ténue.

08/2018

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Contes et nouvelles

Tels des échos

Cédric Ronnoc est de retour avec un recueil de sept nouvelles inédites. Dans "Tels des échos" , l

02/2021

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Littérature française

Le grand singe à la fissure dans le coeur

Je m'appelle Claude et je vais mourir. Désormais, je le sais, vraiment. Juste avant, je n'étais qu'un cadavre en sursis feignant de croire à plus tard. Je viens de comprendre que demain c'est trop tard. C'est ici et maintenant ou jamais. Le choc initial et une vague d'angoisse. "Moi, moi, pauvre de moi, je vais disparaître, moi, moi." Assis dans cette blanche salle de soins aux relents de produits antiseptiques, l'évidence m'a terrassé. "Je vais mourir." Comprendre le concept intellectuellement est une chose à la portée du premier mortel venu. Serrer amicalement la pogne rugueuse de la Grande Faucheuse sur le pas de la porte du néant correspond à un autre niveau dans le grand jeu vidéo de l'acceptation. Une question est tombée, obsédante, ardente, tranchante comme une guillotine de la révolution : qu'est-ce qui est vraiment important ? Si c'est mon dernier repas, mon dernier geste, si c'est la dernière fois que je te parle, quels mots ai-je envie de te laisser ? Si c'est mon dernier après-midi, mon dernier soir, qu'est-ce qui compte vraiment ? Combien de temps me reste-t-il pour tourner en rond dans les broutilles inutiles qui m'occupent au quotidien ? Futile, futile, futile.

09/2013

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Théâtre - Pièces

Les échos de la forêt

Parfois, la frontière entre l'humanité et l'animalité ne tient pas à grand-chose. Dans cette maison familiale nichée dans une forêt de pins au bord de l'océan, une simple baie vitrée sépare la bienséance de la sauvagerie. Alors quand, au début du week-end où frère et soeurs, père, compagnons, oncle, cousine et neveu se retrouvent, un chevreuil vient s'encastrer dans la porte-fenêtre, un vent de folie s'engouffre dans la brèche. La retenue initiale, la joie de se voir, les préparatifs du barbecue, tout est balayé par l'irruption violente de la bête morte. Le secret familial qui pollue en sourdine les relations menace d'éclater et les deux soeurs de la fratrie cherchent à tout prix, par les moyens les plus sauvages, à le faire taire. Le texte de Mathilde Souchaud est une joyeuse et sombre proposition de jeu aux accents grand-guignolesques pour neuf interprètes. Pour mettre au jour notre nature profonde.

04/2022