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Le psychanalyste dans la cité

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Psychologie, psychanalyse

Le psychanalyste dans la cité

Nous communiquons, souvent follement, par la plainte, la justification, la démonstration, la provocation et la séduction (avoir raison ! ). Nous adhérons sans réflexion à ce qui nous plait dans les propos, les objets, tout ce qui nous attire et nous devient plus-value affichable. La gratification fugace masque les peurs ancestrales, l'héritage des redoutables secrets de famille et le sentiment commun de culpabilité et d'impuissance face à l'étrangeté du monde. Face à l'angoisse de nos limites et de notre finitude il faut cristalliser notre pensée entre espoir et menace sur nos " objets " phobiques ou fétiches. Comme les primitifs qui nous précédèrent, il nous faut alors sacraliser un espace totémique idéalisé et rituel borné de tabous protecteurs. Mais voici la psychanalyse autorisant les jeux du rêve. L'imaginaire peut errer, tracer et énoncer à sa guise combinant à l'infini les idées, les signes et les mots jusqu'à échapper aux normes et aux emprises.Voici naître l'esthétique, l'humour, l'élégance et même le panache. Le mythe infantile de chacun prend sens, s'énonce, peut s'écrire et chasse les vieux fantômes des héritages bornés. Les défenses répétitives s'effacent dans cette liberté d'énonciation comme dans les retraites spirituelles, les voyages aventureux et les longues incarcérations politiques... L'aliénation aux idéalismes sociaux et les hypothèques intimes se dissipent. La liberté de dire, l'audace de faire et même la tolérance à l'étrangeté d'autrui, nous font surprise. On n'en devient pas moins fou ou souffrant, mais moins sot et moins anxieux de la confrontation à une réalité rarement complaisante. Le peintre Dali et le psychanalyste Lacan nous suggèrent cette libération de l'emprise, toujours perverse, des systèmes quels qu'ils soient. L'assujettissement aux pouvoirs quotidiens, domestiques ou sociaux devient alors plus léger.

03/2019

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Essais

La Cité dans la psychanalyse. Débattre avec Pierre Bruno

Pierre Bruno compte pour la psychanalyse. Il n'a cessé d'explorer cette aventure singulière qui devrait être toujours "autre" pour perdurer. Des analystes d'horizons différents débattent de ses contributions relatives à la place que le discours analytique doit faire à la politique (la Cité). En effet, le Discours analytique progresse grâce au travail des psychanalystes qui s'en laissent enseigner. D'où l'intérêt de se lire entre psychanalystes, ou avec d'autres qui s'y intéressent, et d'initier des controverses comme il n'en existe plus dans cette discipline, parfois sclérosée par les pentes institutionnelles et l'entre soi. A partir de cinq ouvrages de Pierre Bruno organisés autour de l'élucidation des problèmes cruciaux de la psychanalyse — fin de l'analyse, passe, père réel... —, les auteurs extraient une méthode qui s'appuie sur les ressources théoriques de Freud et Lacan et sur la clinique. Se vérifie alors, au-delà des divergences institutionnelles, que la psychanalyse s'adresse à tout un chacun et présente un enjeu politique pour notre temps.

05/2021

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Psychologie, psychanalyse

Une psychanalyste dans la cité. L'aventure de la Maison verte

Le 6 janvier 1979, Françoise Dolto fonde la Maison verte avec cinq psychanalystes et éducateurs (Pierre Benoit, Colette Langignon, Marie-Hélène Malandrin, Marie-Noélle Rebois et Bernard This), à Paris, dans le XVe arrondissement. C'est un lieu ouvert à tous, dont l'objectif est la socialisation précoce du tout-petit, de sa naissance jusqu'à trois ans. Pour Françoise Dolto, " cette relation précoce interhumaine - corporelle, affective et verbale - est une prévention formidable de souffrances "inutiles"". L'enfant vient à la Maison verte, accompagné d'un de ses parents ou d'un adulte tutélaire, passer un moment au cours duquel il entre en contact avec d'autres enfants et d'autres adultes : lui comme ses parents se préparent ainsi à la séparation au moment de l'entrée à la crèche ou à l'école. Aujourd'hui, son rayonnement persiste: près de dix mille enfants et parents y passent chaque année, et de nombreux lieux se sont ouverts en France et à l'étranger sur son modèle. L'ouvrage réunit des écrits de Françoise Dolto sur la Maison verte (conférences, entretiens, lettres), inédits ou dispersés dans différents ouvrages. Marie-Hélène Malandrin retrace, en collaboration avec Claude Schauder (cofondateur de La Maisonnée, à Strasbourg), la chronologie, les débats et les enjeux théoriques et cliniques d'une idée toujours actuelle. Les témoignages d'Annie Grosser et de Christine Roy (accueillantes à la Maison verte) complètent cette présentation, qui est accompagnée de documents d'archives de la Maison verte.

04/2009

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Essais

Psychanalyse sans frontière. La psychanalyse dans tous ses états

Qu'est-ce qu'une psychanalyse sans frontière ? Une psychanalyse dont les émissaires se rendent partout où le réel les convoque, partout où il s'agit, dans l'espace social et collectif (champ de l'action ou de l'intervention sociale), ou dans l'espace psychique et subjectif (champ de la cure), partout où il s'agit de faire bord, là où une hémorragie de réel déchire le tissu symbolique. Il s'agit alors, dans une psychanalyse sans frontière (infinie, mais pas illimitée), de subvertir comme des "perceurs de frontière" les renfermements imaginaires qu'ont produit la plupart des mouvements analytiques, comme les mouvements sociaux. Il s'agit aujourd'hui de se faire citoyens du pays de la psychanalyse, un pays sans frontière qui reconnaît les particularités, les styles, les manières de faire, de penser et de parler de tout un chacun, pourvu qu'il en partage les prémisses qui tiennent en quelques mots : il n'est de clinique que du sujet.

01/2023

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Littérature française

Dans le vent de la cité

" Carmen pensait que Sofian était de son espèce. Il était comme elle. Il ne pouvait pas écrire au sol toutes ces histoires sans toutes ces effervescences intérieures. Il ne pouvait pas proposer un voyage à une vieille de 99 ans sans cette différence. C'est au titre de la différence que Carmen lui accorda la permission de les emmener voir la fille de Léonine. Quant à Léonine, elle trouva la proposition si charmante que Carmen n'eut aucune peine pour la décider ". Trois personnes, une nonagénaire, son aide à domicile et un dealer, vivent dans la même cité marseillaise comme dans un bocal. D'une façon inattendue, leurs parcours se croisent. Il émane de cette rencontre singulière un voyage décalé dans leurs histoires et leurs utopies. Trois vies ordinaires évaluent, appréhendent des représentations passées et futures de la réalité et s'orientent dans les promesses de devenirs possibles.

11/2018

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Littérature étrangère

Dans la cité engloutie

"Il y a dans le fait d'être insulaire un poids métaphysique, écrit José Carlos Llop, car une île est déjà, en soi, un destin". Et c'est à approfondir ce poids métaphysique que s'attache ce livre. Dans la cité engloutie, chronique personnelle et familiale, est le portrait d'une ville, Palma, née dans cette Méditerranée où se croisent l'Occident et l'Orient, d'où ce fatalisme sans lequel on ne peut comprendre sa distance souvent ambiguë à l'Histoire. Elle fut en effet une terre d'exil, accueillant tour à tour les persécutés et les persécuteurs de la Seconde Guerre mondiale, sans états d'âme. Avec en toile de fond la mer, son omniprésence, une frontière qui éloigne, qui enferme et qui donne un intolérable sentiment d'étouffement. Mais c'est aussi parce qu'elle isole que l'île attire tant d'étrangers prestigieux, d'Albert Camus à Gertrude Stein ou Juan Miro, d'Ava Gardner à la 6e flotte américaine qui apporte des disques de jazz. Si tout continental considère les îles comme une promesse de paradis - une maquette du paradis, dit Llop -, le "temps retrouvé" de l'écrivain permet au lecteur de s'immerger dans un territoire secret rongé par la nostalgie, car il n'existe de paradis que perdus. Ce livre exceptionnel, dont le personnage est une île, a été loué par une critique espagnole unanime.

02/2013

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12 ans et +

Offense dans la cité

Dans son quartier de banlieue, Morgan, dit Momo traîne avec sa bande. Sa seule lueur d'espoir, c'est Pénélope qu'il regarde passer en bas de l'immeuble tous les samedis et à qui il ose des "salut" furtifs. Mais Momo a la rage : avec ses copains, il ne supporte plus Amédée, ce vieillard arrogant qu'il a surnommé Yoda. Momo n'a qu'une envie : lui faire peur. Car ici, dans la cité des Lilas, on doit baisser les yeux devant Momo et ses potes, c'est la règle. Mais ce qu'il ne sait pas c'est que Yoda connaît trop bien la peur pour s'incliner devant elle. Le vieillard ne craint rien ni personne !!! Momo va lui faire payer le prix de son audace…

04/2017

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Vie chrétienne

Chrétien dans la cité

Ce livre rappelle à ceux qui n'ont pas de culture chrétienne que l'enseignement laïc de Jésus imprègne qu'on le veuille ou non notre manière de vivre. Des mises en oeuvre de cet enseignement sont évoquées concrètement dans le cadre de la cité, celle-ci étant envisagée dans ses aspects humains, plastiques et environnementaux. C'est un remue-méninges qui est proposé ! Cet exercice de clarification et de réflexion pourrait servir à renouveler dans notre pays les visions de la société sur la place de la religion aussi bien dans les institutions publiques qu'individuellement.

11/2022

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Histoire de l'Eglise

Intellectuels dans la cité

C'est dans le but de contribuer à apporter des solutions à la crise de la culture occidentale que l'auteur analyse la pensée de quatre intellectuels français de la période de l'entre-deux-guerres (Nicolas Berdiaeff, Etienne Gilson, Emmanuel Mounier et Jacques Maritain), alors que, dans des circonstances similaires aux nôtres, ceux-ci formulaient des propositions pour tenter de surmonter la crise. Certaines de leurs lumières peuvent encore servir aujourd'hui pour illuminer les recoins obscurs de notre culture européenne, vivante et ouverte dans ses racines, mais sclérosée et enfermée en d'étroites limites dans certaines de ses expressions.

04/2022

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Littérature française

Moi, Gaspar, 20 ans dans la cité

Juin 1985, Gaspar, une vingtaine d'années, est assis devant la boutique que tiennent ses parents. Il sait qu'il va bientôt mourir alors il regarde encore une fois son quartier et dresse le constat des changements intervenus depuis son arrivée en 1965 dans ce coin du 20ème arrondissement de Paris. Il se souvient des gens qu'il a côtoyés pendant toutes ces années. Il trace une galerie de portraits et les modes de vie de cette population de français moyens avec leurs moments de vie drôles, tragiques ou même parfois dramatiques. Qui est ce Gaspar, ce personnage étrange ? N'est-il que le témoin, parmi d'autres, d'un quartier qui vit la fin des trente glorieuses et le début d'une autre époque très différente ? Mais n'est-il pas quelqu'un d'autre ?

10/2020

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Sociologie

La prison dans la cité

" On m'a changé de cellule. Avant, de mon coin de fenêtre, je voyais un bout du bois, j'entendais les oiseaux... maintenant, j'aperçois le parking de Mammouth, les gens qui vont et viennent avec leurs caddies. A Noël, je voyais les familles qui faisaient leurs courses pour les fêtes ; ça m'a foutu le cafard. " Si le détenu guette depuis sa cellule les mouvements de la Cité, celle-ci semble plutôt ignorer les personnes qu'elle a fait incarcérer. Pourquoi s'intéresser d'ailleurs, comme on l'entend souvent, à des " étrangers à la communauté, qui non seulement la menacent, mais de surcroît lui coûtent cher " ? Que valent ces représentations ? Pourquoi méconnaît-on si souvent les liens complexes qui existent entre les établissements pénitentiaires et le macrocosme sociétal ? Que donne à voir la nouvelle politique d'ouverture pénitentiaire sur l'évolution de ces relations et sur la place exacte qu'occupe la population carcérale dans la Cité ? Toutes ces questions, les auteurs ont tenté d'y répondre en réinscrivant les prisons dans leur environnement local et national, les prisons, c'est-à-dire les détenus, mais aussi tous ceux qui les encadrent ou travaillent avec eux. Si l'on voit, selon eux, se dessiner progressivement un mouvement de réhabilitation civique des personnes emprisonnées, celui-ci ne peut néanmoins que se heurter à terme à l'opposition radicale qui a toujours existé dans les régimes démocratiques entre citoyenneté et privation de liberté.

09/1997

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Science-fiction

La cité dans les nuages

L’époque des festivités et de la grandeur est révolue… Actéon et Aréthuse vivent dans la misère et sous le joug d’un impitoyable roi, mais leur bonheur ne peut être plus complet depuis qu’ils ont recueilli Stitis, un enfant des nuages. Ce survivant est si petit, si fragile, et pourtant il devra faire preuve de courage et de détermination pour découvrir qui il est et d’où il vient, pour peut-être changer le cours des choses. Aidé de Nyx aux yeux de chat et de Daphnée la ravissante nymphe, Stitis va vivre une aventure qui va le mener au-delà de tout ce qu’il pouvait imaginer.

11/2014

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Psychologie, psychanalyse

L'Enfant dans la psychanalyse

L'enfant dans la psychanalyse, ce n'est pas seulement celui qu'un "spécialiste" peut observer dans une cour d'école ou traiter dans son cabinet de consultation ; c'est aussi celui que tout psychanalyste rencontre dans le temps fort de la cure : l'enfant du transfert et de la régression. Pour Anna Freud (plus que tout autre, enfant de la psychanalyse...), il existe une continuité entre l'observation directe des enfants - méthode qu'elle n'a cessé de défendre et de pratiquer -, le traitement psychanalytique de leurs difficultés et le processus de changement sur quoi se fonde l'analyse d'adultes.
L'objet est le même : favoriser un développement, qui suppose le conflit. Ce sont les modes d'intervention qui diffèrent. Cette continuité et cette unité profonde sont attestées par le propre parcours biographique d'Anna Freud et par le travail à la fois de recherche, de formation et de soins mené à la Hampstead Clinic qu'elle a fondée à Londres. Ce livre regroupe une vingtaine de textes de l'auteur, choisis avec son accord.
Textes de circonstance qui s'échelonnent sur plus de trente ans et qui témoignent, avec une rare honnêteté de pensée et de langage, du travail quotidien de l'analyste. Un travail caractérisé, comme le souligne Daniel Widlöcher, qui a traduit et préfacé l'ouvrage, par l'effort de penser l'expérience négative.

05/1998

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Sciences historiques

L'historien dans la cité

L'historien est un citoyen comme tant d'autres, vivant et ayant des droits et devoirs, au sein de la cité. Mais il a en plus un rôle spécifique à y jouer, méconnu de beaucoup : établir les faits, puis les expliquer en montrant leurs causes et en les reliant à leurs conséquences, de façon rationnelle, afin qu'ils deviennent intelligibles. Le devoir de l'historien est donc de rendre témoignage fidèlement de ce qui est ou de ce qui fut. Ce devoir est devenu aujourd'hui d'autant plus indispensable que les années que nous venons de vivre ont donné en quelque sorte un brutal congé à l'histoire, une bascule de tout le passé dans un temps indifférencié. C'est exclusivement à cet objectif que tendent les textes ici rassemblés, conférences publiques au ton volontiers oratoire, n'ayant qu'un but, éveiller la conscience de nos concitoyens, en les incitant à lire le sens des événements. Car l'historien n'impose pas son jugement, il se contente de fournir la possibilité d'un véritable jugement sur la cité avec ses orientations et ses risques. Ainsi, l'histoire, loin d'être un réquisitoire, est davantage un guide pour l'action.

12/2015

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Religion

Un rabbin dans la cité

Lorsqu'il s'est présenté en 1994 à l'élection au grand rabbinat de France, Gilles Bernheim a suscité un immense espoir. Celui d'un judaïsme renouvelé et ouvert au dialogue : avec les non-juifs, à l'heure où les catholiques tendent la main à leurs frères aînés - avec les athées, qui désormais sont la majorité; avec tous ceux qui sont rejetés sur les marges d'une société de plus en plus dure - SDF homosexuels, malades du sida, etc. Aujourd'hui, c'est dans un livre qu'il a choisi d'exprimer une pensée jusque-là réservée à ses seuls élèves. Il montre que l'on peut être un rabbin orthodoxe sans être pour autant coupé de la cité dans laquelle nous vivons; que le judaïsme ne peut ignorer tout l'apport de la culture moderne, juive ou non; que le temps du ghetto est fini et qu'il faut bâtir un judaïsme vivant. Gilles Bernheim nous le dit sans détours : la dérive fondamentaliste menace en ce moment toutes les religions révélées et le judaïsme n'est pas plus que les autres à l'abri de ce mal. Le remède n'est pas dans le repli sur des pratiques vidées de leur exigence spirituelle, ni dans une auto-idolâtrie obstinée; il est dans un approfondissement de la réflexion et du dialogue, seul capable de fortifier l'adhésion du coeur.

03/1997

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Faits de société

Un homo dans la cité

" Ma sortie du placard pleine et entière date d'à peine deux ou trois ans. Seuls ceux qui ignorent ce qu'être homosexuel veut dire dans ma culture s'en étonneront. J'ajoute à ce "handicap majeur" que je suis fils de mineur, que j'ai grandi à Saint-Étienne et que je suis l'aîné de sept frères et soeurs. Mais ce n'est pas le pire. " Brahim Naït-Balk a grandi dans la honte. Honte de lui-même, de ses désirs et d'une différence qui l'isolait dans sa propre famille : son homosexualité. Comment vivre avec une telle particularité quand on est musulman, aîné d'une famille marocaine pauvre et nombreuse ? Mais surtout, comment s'épanouir quand on grandit dans des cités de banlieue où la virilité est la valeur suprême et où règne la loi du plus fort ? Alors que Brahim, romantique et sensible, ne rêve que du grand amour, il va subir la violence, les agressions sexuelles et les humiliations quotidiennes que lui font endurer les petits caïds des cités. A la honte de Brahim va s'ajouter la peur. Terrorisé, il a longtemps rasé les murs avant de se révolter. A 30 ans, il décide de s'affirmer et de vivre ses préférences amoureuses au grand jour. Les difficultés se multiplient, mais cette fois, il les affronte. Un homo dans la cité retrace le long chemin parcouru par Brahim pour se muer en être libre, tenir debout et prendre son envol.

09/2009

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Romans, témoignages & Co

Break dans la cité bleue

Maxine et son frère Noé sont passionnés de breakdance. Accompagnés de leur ami Kassim, photographe talentueux, ils font chaque soir résonner le parc situé au pied de leur immeuble de la Cité bleu de Pantin, en Seine-Saint-Denis. Dans un quotidien marqué par les difficultés financières et familiales, la danse est leur refuge. L'annonce de l'ouverture imminente d'une école proposant des cours de breakdance à quelques rues de chez eux les remplit de joie. D'autant que les Jeux olympiques intègrent le breaking en tant que discipline officielle ! Mais leurs parents ne peuvent se permettre une telle dépense... Heureusement, dans leur ville, s'organise un concours où s'affronteront différentes crews locales. Un jury de professionnels départagera les danseurs pour ne désigner qu'un seul vainqueur. Kassim décide alors de mettre ses talents au service de leur cause et des réseaux sociaux. Leur objectif : montrer une facette méconnue de leur quartier pour séduire le public et les jurés. Jusqu'au jour où le rêve de Noé se brise dans un accident de voiture qui lui vole l'usage de ses jambes... . Maxine pourra-t-elle surpasser la douleur et porter la fierté familiale jusqu'aux battles des JO ?

03/2024

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Littérature française

Un papillon dans la cité

Quand Félicie apprend qu'elle va retrouver sa mère en France, elle comprend vite qu'il va falloir laisser seule sa grand-mère, Man Ya, qui l'a élevée. Quand, dans une cité de la banlieue parisienne, elle fait la connaissance de sa mère, de Papa Jo et de son nouveau petit frère, elle supporte un peu mieux sa nouvelle vie. Quand elle se lie d'amitié avec un camarade de classe venu, lui aussi, d'ailleurs, elle ne rêve que d'une chose : lui faire connaître son île lointaine. Un roman plein de tendresse, d'humour et de sensibilité qui enchantera aussi bien les jeunes que leurs aînés.

06/2010

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BD tout public

La petite mosquée dans la cité

Quand auteurs de BD et sociologues de terrain s'amusent à décoder les dessous de notre société. Imam du quartier, Moussa doit jongler entre son boulot d'architecte, les attentes des fidèles et l'organisation de la vie de la mosquée. Lorsque la mairie annonce que les locaux vont fermer à cause du projet de rénovation urbaine, c'est la crise.

06/2018

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Psychologie, psychanalyse

Dolto/Winnicott. Le bébé dans la psychanalyse

Françoise Dolto (1908-1988) et Donald Winnicott (1896-1971) comptent parmi les plus grands noms de la psychanalyse d'enfants, et font figure de références pour tous ceux qui ont affaire à la petite enfance : psychanalystes, éducateurs, pédagogues, parents, etc. Le présent ouvrage propose pour la première fois une confrontation approfondie entre ces deux éminents spécialistes. L'auteur compare et oppose leurs concepts à propos du bébé, analyse les convergences et les divergences, en rapprochant plaisamment le "bébé Dolto" et son petit compagnon homologue, le "bébé Winnicott" , non sans quelque tonalité polémique. De nombreux éléments rapprochent pourtant les deux oeuvres : l'arrière-plan pédiatrique qui les anime au départ, la priorité donnée à la clinique pour l'élaboration de la théorie. Mais l'auteur développe surtout ce qui les différencie et les distingue en profondeur : là où Winnicott, par sa théorie d'une dépendance absolue du bébé à l'environnement, se rattache à une pensée davantage psychologique, Françoise Dolto, en insistant sur la valeur constituante de la parole pour le petit humain, soutient pour sa part ce qui fait l'essence (symbolique) de la psychanalyse freudienne.

05/2007

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Religion

La place de Dieu dans la cité

La place de Dieu dans la cité, si ce n'est dans la société, est un sujet largement débattu dans diverses enceintes et sur la placepublique, d'où des laïcistes impénitents voudraient l'exclure. Afin de ladéfinir correctement, l'AES s'efforcera d'en rechercher les fondementsphilosophiques, anthropologiques, politiques, juridiques, historiques. Depuisles origines de l'humanité, l'homme, être spirituel, a su distinguer le sacrédu profane ; il a su prendre en compte le fait religieux. Et les sociétés se sontorganisées en conséquence. Différents domaines d'illustration seront examinés : l'écoleet l'université, l'hôpital, les armées, où les choses ont plus ou moins évoluédepuis la fameuse loi de séparation des églises et de l'Etat de 1905. La question de l'Islam enfin ne peut être éludée. Laneutralité chère à la laïcité républicaine ne risque-t-elle pas d'être vainelorsque la distinction entre les domaines politique et religieux est niée ? Dieu doit-il alors acquérir une place nouvelle dans la cité ? Les chrétiens savent bien qu'il s'agit de la distinction duspirituel et du temporel, de Dieu et de César. L'expérience et les suggestions de responsables de l'Eglise aideront enfin l'Académie à tirer le meilleurbénéfice de cette réflexion.

03/2019

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Littérature étrangère

La Cité sans nom

Entre mysticisme et science-fiction, moralisme et exotisme, le prince Vladimir Odoievski n'a jamais su se fixer. Visionnaire, il invoque une sylphide lors d'une expérience d'alchimie, rencontre un architecte du XVIIIe siècle lors d'un périple en Italie, invente l'internet et les blogs ainsi qu'un système mondial de climatisation en se projetant en 4338, décrit par le menu l'actuelle crise financière qui aurait déjà ravagé le pays de Benthamie, et imagine ce qui arriverait si une comète s'écrasait sur la Terre. Vladimir Odoievski (1803-1869) est un des maîtres de la littérature russe. Il est pourtant peu connu, tandis que son oeuvre est d'une importance majeure par l'influence qu'elle a eue sur le fantastique et la littérature de son pays. La Cité sans nom regroupe l'intégralité des nouvelles d'Odoievski traduites au XIXe siècle, accompagnées de quelques textes inédits dont pour la première fois en français L'An 4338.

11/2014

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Littérature étrangère

La cité sans murailles

Fuyant un divorce douloureux, Ben Mercer, jeune archéologue diplômé d'Oxford, s'envole vers la Grèce où il espère se retrouver. Il atterrit à Métamorphosis, grill peu fréquentable de la banlieue d'Athènes, où il se laisse bercer quelque temps par le rythme épuisant des tâches quotidiennes. Mais un midi, alors qu'il se croyait à l'abri, loin de tout, Ben sert Eberhard Sauer, ancien collègue d'Oxford, qui lui parle d'une fouille à Sparte. Il n'en faut pas plus au jeune homme pour décider de se faire embaucher dans l'équipe et rejoindre le site. A l'arrivée, l'accueil est glacial. S'il se lie petit à petit avec les autochtones, le noyau du groupe le tient à distance. On les dit méprisants, cruels, chasseurs de chacals. Que cachent en réalité Max, Eberhard, Jason, Natsuko et Eleschen et leur amour pour " la cité sans murailles " ? Et jusqu'où Ben ira-t-il pour se faire accepter par ces nouveaux Spartiates ? Dans la lignée de Donna Tartt et John Fowles, Tobias Hill signe ici un roman puissant, à la fois élégant et sauvage, sombre et poétique, sur le poids du secret et les dangers de la perte de l'individualité. L'auteur y met également à jour les mécanismes de manipulation conduisant à une forme d'extrémisme et à une Ère de la terreur, qui trouvent un écho terrible en ce XXIe siècle.

09/2009

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Religion

La cité sans Dieu

Une crise économique et sociale, mais avant tout éthique, s'est abattue sur nous. Ses ravages sont partout. Mais quand des hommes de foi appellent au partage des richesses, au respect des pauvres, à la dignité de toute personne, ils ne sont pas entendus. Les religions, pense-t-on, s'occupent de Dieu et n'ont rien à dire du monde comme il va. Et qu'importe s'il va plutôt mal... Pourquoi cet ostracisme? Jusqu'à quel point une cité peut-elle exister sans Dieu ? Tocqueville, en 1840, se posait déjà la question. Les religions ne sont-elles pas en effet plus nécessaires à l'heure où nos démocraties déboussolées se trouvent affranchies de toute tutelle? Prétendre chasser par la porte les Dieux et les Maîtres n'est-il pas la meilleure manière de se voir imposer, par la fenêtre, d'autres dieux et d'autres maîtres plus pernicieux? Pour faire écho à ce questionnement, Damien Le Guay a interrogé trois personnalités éminentes - Luc Ferry, le cardinal Barbarin et le grand rabbin Bernheim - toutes trois ouvertes aux interrogations spirituelles et conscientes de la profondeur de la crise éthique actuelle. Quelles solutions ont-elles à proposer? Comment aller plus loin dans l'analyse? Quand les forces de dispersion dominent, la puissance agrégative des religions peut-elle être utile? Et si oui, de quelle façon? Au terme de cet échange, l'auteur en appelle vigoureusement à un new deal qui permettrait aux religions de prendre enfin ouvertement part à la conversation commune et aux débats de société. II propose même un "Grenelle du symbolique" pour mieux préserver notre savoir-vivre. Dédaigner les religions n'est-ce pas la meilleure façon de faire le jeu du marché et des fondamentalismes?

11/2010

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Science-fiction

La Cité sans nom

Au fin fond du désert d'Arabie, un explorateur à dos de chameau est sur le point de découvrir l'emplacement de la Cité sans nom. Mais son enthousiasme n'a d'égal que sa peur, a l'approche de ce lieu réputé maudit. Les légendes funestes qu'on raconte au sujet de cette cité antique sont-elles fondées ? Au gré de ses explorations, l'homme met au jour les vestiges d'une civilisation mystérieusement disparue et s'aventure dans les galeries ensevelies de la Cité sans nom. Celles-ci lui réservent des découvertes qui lui feront tutoyer l'horreur et la folie.

10/2019

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Psychologie, psychanalyse

Journal de la psychanalyse de l'enfant Volume 9 N° 2/2019 : Résistances à la psychanalyse, dans la psychanalyse, de la psychanalyse

Comité éditorial, Introduction. Fabien Joly, Présentation du texte de S. Freud ; Sigmund Freud, Les résistances à la psychanalyse ; Bénédicte Broustail-Perrot, Bref historique du concept de résistance dans l'oeuvre de Freud ; Catherine Dupuis et Jean-Claude Guillaume, La phobie : une clinique de la résistance ; Didier Houzel, "Connaître" ou "devenir", une théorie de la résistance chez W. R. Bion ; Bernard Golse et Jean-Claude Guillaume, Contre-transfert, résistances et "théorisation flottante" ; André Carel, Les résistances des parents à la psychanalyse d'un enfant ; Fabien Joly, Le corps comme résistance pour la psychanalyse ; Bruno Falissard, L'évaluation des psychothérapies psychanalytiques ; Mark Solms, Le çà conscient ; François Jouen, Cognition néonatale et épigenèse ; Jean-Claude Guillaume, Une résistance de la pensée. Espace Forum : Autisme, au-delà de l'introjection...une présence (Philippe Gaudry). Notes de lecture.

11/2019

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Théâtre

Le transfert ou la psychanalyse dans le boudoir

La veille du Nouvel an 1927, les deux plus grands génies du XXe siècle, Sigmund Freud et Albert Einstein se donnent rendez-vous à Berlin pour débattre de la science et des questions existentielles. Une rencontre historique réelle, bien qu'on en sache peu de choses. Mais que peut relier ces deux génies à part leur origine juive ? Au cours d'un débat antagoniste, Freud subit expérimentalement un transfert "négatif" qui le renvoie à l'époque de Sade. S'enchaînent alors quiproquos, confusions et rebondissements.

12/2013

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Histoire ancienne

La cité dans le monde grec. 2e édition

Cet ouvrage présente un exposé clair des institutions de la cité grecque et des problèmes sociaux, économiques et religieux auxquels elle était confrontée. L'auteur montre ce qui fit l'originalité et assura la pérennité de cette forme d'organisation dans laquelle les Grecs avaient choisi de vivre. En ce domaine, pas plus que dans d'autres, il n'y a eu de "miracles grecs", mais une constante et difficile recherche d'équilibre : entre la priorité donnée aux hommes et l'attachement au territoire, entre le pouvoir confisqué par un seul et la participation de tous, entre l'inégale répartition des biens et la justice sociale, entre le consensus et la discorde, entre le repli sur soi et l'ouverture aux autres. On pourra juger si ce fut une gageure impossible ou un pari réussi. Ce fut en tout cas un prodigieux défi.

01/2016

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Sociologie

Tueurs de masse, le malaise dans la cité

La problématique du Mass killer, ou "tueur de masse" en français, existe depuis toujours. Dans la Rome antique, par exemple, les tueurs de masse étaient salués pour leur devotio, légendaires guerriers qui se jetaient à la mort pour détruire les armées ennemies. Aujourd'hui, ces gestes sont toujours entretenus (et appréciés) dans les films, dans les jeux vidéos et dans le monde virtuel en général. Mais, quand les gestes intègrent la réalité, ils épouvantent et provoquent des hystéries collectives et des paniques morales, ce qui fut récemment le cas à Oslo, ville du prix Nobel de la paix. Très différemment des crimes de guerre ou des crimes institutionnalisés contre l'humanité, les tueries de masse sont l'oeuvre d'individus isolés (ou en duo) dont les revendications sont délirantes et personnelles. Des phénomènes de contagion médiatique peuvent conduire d'autres à les imiter, et ainsi de suite. A différencier également du tueur en série et du tueur compulsif, le tueur de masse s'attaque à plusieurs personnes en même temps, causant une multiplicité de victimes en un temps très bref. Les forces de l'ordre ont une période trop courte pour (ré)agir, face à un agresseur qui, la plupart du temps, ne compte pas survivre à ses actes. Pour comprendre les tueries de masse, il faut questionner l'individu, sa psychologie, mais aussi le contexte social, l'histoire même de la société. Il faut questionner certains phénomènes récurrents dans le débat, tels que l'influence de la détention d'armes à feu et le rôle du monde virtuel. La première partie de l'ouvrage permettra ces réflexions ouvertes au grand public, tandis que la deuxième et la troisième partie recenseront des faits divers sélectionnés selon des problèmes communs, toujours sous un ordre chronologique. Ces parties mettront en perspective les réflexions abordées dans la première partie, en dévoilant la multiplicité des tueries de masse (milieu urbain et scolaire, arme blanche et arme à feu) en tant que phénomène mondial.

11/2012

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Actualité du fantasme dans la psychanalyse

Le fantasme n'est pas que la petite scénette ou rêverie érotique à laquelle on pense. Ce mot clef permet de creuser un écart entre le sexuel proprement dit et la sexualité humaine. Freud en donne un exemple magistralement articulé dans son texte "On bat un enfant" ; la partie la plus importante de l'arrangement grammatical du scénario n'est pas un souvenir mais une construction dans et pour l'analyse : "Je suis battu par mon père ; derrière l'imaginaire il y a un réel que le travail associatif de la cure fait surgir. Est-on quitte aujourd'hui de cette lecture toujours ramenée à la grille oedipienne ? Lacan ajoutera à cette logique du fantasme les péripéties et les métamorphoses de l'objet cause du désir dans la langue elle-même ; conjoignant ainsi érotique et poétique. La soumission précoce à la pornographie n'est pas fatalité. Une réserve néanmoins et pas des moindres concernant la sexualité féminine : peut-on parler d'un fantasme au féminin ? Il faudra attendre le séminaire Encore pour voir se dessiner une réponse mais qui n'a pas eu beaucoup de retombées dans le champ de la culture et de la psychopathologie de la vie quotidienne tout simplement. Le fantasme, fenêtre d'entrée sur l'ensemble du monde sensible, est également nourri et construit par les grands discours sociaux ; il se doit d'être constamment actualisé dans notre théorie pour ne pas verser dans un conservatisme ou une idéologie.

11/2019