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Le parti socialiste unifié. Histoire et postérité

Extraits

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Sciences politiques

Le parti socialiste unifié. Histoire et postérité

Cet ouvrage sur le PSU n’est pas une histoire achevée ; il s’inscrit en effet dans un courant d’histoire politique en plein renouvellement. Il présente des approches multiples d’un parti complexe, en constant mouvement depuis sa fondation jusqu’à sa disparition à la fin des années 1980. Le livre aborde les composantes fondatrices du PSU : qu’il s’agisse du PSA qui s’est "évaporé" dans le PSU, de la composante chrétienne, "mosaïque éclatée", son attitude face à la guerre d’Algérie et celle du Vietnam ainsi que son rapport complexe à la violence. L’ouvrage présente sa quête d’identité montrant sa place dans la gauche, ses réseaux d’élus, leurs parcours, son attention portée à la province, voire aux questions agricoles, son analyse de l’évolution de la société ; "modernisateur" il cherche à attirer les couches sociales les plus dynamiques car il a conscience des mutations en cours et en même temps a des projets sociaux plus utopistes. L’ouvrage insiste sur la situation de carrefour du PSU, qu’il s’agisse de ses réactions en 1968, de sa relation avec l’extrême-gauche, de sa position lors de la formation de l’unité de la gauche, de sa position vis-à-vis des luttes sociales, de sa "jeunesse". Enfin, le livre aborde le déclin du PSU mais aussi sa postérité.

09/2013

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Droit

LES DIRIGEANTS DU PARTI SOCIALISTE. Histoire et sociologie

" Les dirigeants du Parti Socialiste ". Voici la première étude sociologique d'ensemble sur le PS. C'est le fait d'une importante recherche statistique, s'appuyant sur une quinzaine d'enquêtes inédites. Mais c'est aussi une contribution à la connaissance des partis politiques en général, et une réflexion sur la situation présente du PS. Parti ouvrier par ses origines historiques, par la sociologie de ses adhérents et par ses options politiques, le Parti Socialiste n'échappe pas à la pesanteur de la société bourgeoise : les difficultés qu'il éprouve à se donner des dirigeants prolétariens en est une preuve manifeste. L'avenir immédiat dira si, en son sein, le pôle de lutte des classes demeurera prédominant par rapport à un pôle de collaboration des classes qui prend aujourd'hui l'allure d'une " social-technocratie ".

01/1979

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Actualité et médias

L'Internationale socialiste. Histoire et sociologie du socialisme international, 1945-1990

Revitalisée après la seconde guerre mondiale, la coopération socialiste internationale s'est donné, en 1951, un cadre officiel : l'Internationale socialiste. Si le nom est connu, son histoire l'est beaucoup moins. L'auteur parcourt un demi-siècle de "socialisme international" qui offre une perspective féconde pour saisir les orientations changeantes des partis membres et questionner l'identité du "socialisme démocratique". Entre un enracinement européen et des ambitions mondiales, entre les exigences particulières et des idéeaux universalistes, l'Internationale socialiste incarne le foyer de tensions et de ressources qui est au coeur de l' "internationalisme".

01/1993

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Sciences politiques

Pour le nouveau parti socialiste

Traitement curatif des maladies des voies respiratoires et de la phtisie pulmonaire en particulier par le phosphate acide de chaux, par H. Frémineau,... Date de l'édition originale : 1872 Avec mode texte Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/1970

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Droit

LE PARTI SOCIALISTE. 2ème édition

Plongeant loin ses racines dans la tradition du mouvement ouvrier et du républicanisme laïc du XIXe siècle, le parti socialiste, parti fragilisé par son absence de liens avec le syndicalisme, par la faiblesse de ses structures et de base militante, a réussi à survivre à des crises majeures qui ont entraîné chaque fois sa refondation. La dernière, entreprise autour de François Mitterand, l'a conduit à asseoir son hégémonie sur la gauche avant d'exercer durablement le pouvoir sous la Ve République. Cette mutation en parti de gouvernement n'a pas consolidé pour autant une formation tributaire, comme tous les grands partis de la Ve République, du succès de ses leaders et de sa capacité à leur survivre.

10/1998

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Sciences politiques

La reconstruction du parti socialiste

L'histoire de la reconstruction du parti socialiste SFIO de 1920 à 1926 était à entre­prendre. Les premières années de cette naissance qui fut aussi une renaissance ont été jusqu'alors hâtivement analysées. Une des explications de ce désintérêt rela­tif pour cette période tient sans doute à l'application d'un raisonnement bien peu historique : la SFIO devait se reconstruire, elle devait regagner son influence, le socialisme français devait durablement se scinder en deux et ce qui devait arriver. . . arriva. Pourtant, l'analyse des conditions dans lesquelles s'est effectuée la reconstitution de l'organisation du Parti, celle des difficultés d'élaboration doctrinale, celle, enfin, des types de contraintes que le système poli­tique français faisait peser sur la SFIO, montrent à l'évidence qu'il n'y avait rien de prédestiné ou d'inévitable dans l'histoire de ce rameau du socialisme français. Le champ des itinéraires possibles d'une social-démocratie maintenue dans la France des années vingt était en définitive réduit. Sous la triple pression d'une tradition vivace, de militants attentifs et d'un parti communiste réussissant à survivre, la SFIO dut reconsti­tuer son statut d'organisation révolutionnaire et se manifester comme une force d'opposition résolue au sys­tème politique et social existant. Cette obligation d'affirmer ses fins révolutionnaires marquera durablement le destin de la SFIO, et ce qui constitue le lancinant problème de la social-démocratie française, composer en­tre une perspective révolutionnaire et un projet "possibiliste" , se dessine dans cette histoire des ori­gines recommencées.

01/1980

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Sciences politiques

Léon Blum et le Parti socialiste (1872-1934)

L'étude de l'expérience socialiste en France avant et après la première guerre mondiale est abordée ici à travers la personnalité et l'oeuvre de Léon Blum. Nul homme politique n'a mieux ressenti les contradictions qui furent le drame des partis socialistes en Europe occidentale pendant cette période ; son activité fut constamment marquée par une volonté obstinée de concilier les fondements doctrinaux - élément pour lui essentiel, primordial - avec les réalités de la démocratie parlementaire - exigence tout aussi nécessaire à son humanisme, à sa fidélité envers l'héritage jauressiste. Ainsi, sa démarche est caractérisée par le souci permanent d'éviter deux extrêmes : une politique "gauchiste" qui eût conduit le Parti socialiste à l'isolement et regroupé contre lui les forces conservatrices ou la participation gouvernementale qui eût signifié l'absorption dans des coalitions, c'est-à-dire, à plus ou moins longue échéance, le démantèlement ou la disparition d'une organisation dont l'unité était sans cesse menacée par des luttes de tendance. Elle se définit par le refus passionné de choisir entre le totalitarisme et les injustices et égoïsmes de l'ordre préétabli, par la recherche d'une nouvelle voie entre démocratie libérale et démocratie totalitaire. Cette longue patience devait enfin porter ses fruits en 1934 avec la perspective du Front populaire. Gilbert Ziebura décrit minutieusement les mécanismes de ce jeu d'équilibre précaire - continuellement remis en question, toujours rétabli - qui définit le rôle de Léon Blum au sein du Parti socialiste à cette époque.

01/1967

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Policiers

Meurtres exquis au Parti socialiste

Paris, samedi 22 mars 2012, 17 h. Le siège du Parti socialiste, 10, rue de Solferino, dans le VIIe, grouille de monde. François Ballande, le candidat du parti à l'élection présidentielle, doit y faire une déclaration d'importance. Du genre "Urbi et Orbi". 150 personnes, n'ayant pu pénétrer dans l'immeuble, piaffent dans la cour où un écran géant a été installé. Olivier Aïoli, secrétaire fédéral du PS de Charente-Maritime, sort soudainement un mégaphone d'un sac et commence à haranguer la foule. Il dénonce le parachutage à La Rochelle de Ségolène Impérial pour les prochaines législatives. Il n'a pas le temps d'en dire davantage qu'un homme, à deux mètres de lui, lui met une balle dans la tête. À l'intérieur, François Ballande, qui s'avançait vers la tribune, est plaqué au sol par un de ses gardes du corps qui a tout de suite compris que... Sa tête (celle du garde du corps) explose littéralement. François l'a échappé belle ! Le commissaire Clovis Conil est là dans les cinq minutes avec ses hommes. Il boucle le quartier et commence à auditionner sur place. Pas question de mettre un certain nombre d'huiles en garde à vue. À cinq heures du matin, au premier étage, un homme se défenestre, ou est défenestré. Il s'agit du concierge. Il s'appelle Jean Jaurès. Dans les minutes qui suivent, les radios et les télés beuglent des tonitruants "Qui a tué Jean Jaurès ?". Clovis sent que la situation lui échappe et appelle à l'aide. Il est donc temps pour ses vieux potes, Ed Merlieux et Ted Chaucre, des services secrets de la FA (Fédération anarchiste), de lâcher La gourmandise (un blanc liquoreux, sans soufre et non filtré du camarade Rémy Kuntz, Mas Brunet, 81140, Cahuzac-sur-Vère) et de mener l'enquête. Et ce qu'ils vont découvrir est encore pire que ce qu'on pouvait imaginer !

04/2012

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Prière et spiritualité

Le Corps Unifié et Spiritualisé

"Recevez ce livre comme un cadeau, en alliant l'intériorité à l'ouverture. Il rendra les plus grands services à tous ceux qui se décident à quitter la médiocrité et la tristesse pour s'ouvrir à la paix, à la liberté, à la vie, à la joie". Frère Louis Rabec, moine bénédictin de l'abbaye saint Martin de Ligugé. "Ce livre s'enracine dans une anthropologie qui vise à l'unification de la personne en s'appuyant sur de multiples traditions qui font appel à l'expérience corporelle et spirituelle de tant de générations de chercheurs de Dieu ou d'absolu". Père Bernard Ugeux, Dr. en théologie et anthropologie, professeur d'université, missionnaire en Afrique. Alors que le corps a été longtemps méprisé, nié, ignoré, dévalorisé et séparé de son âme, dans l'église catholique, en tant que chrétien nous sommes invités à élever notre conscience pour nous unir à notre corps lumineux. De même que l'on ajuste les fréquences harmoniques d'un instrument de musique, on ajuste le corps pour qu'il puisse vibrer au son des énergies divines : c'est le corps spiritualisé, sacré.

07/2022

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Histoire internationale

Les socialistes dans l'Europe en guerre. Réseaux, parcours, expériences 1914-1918

La Grande Guerre est une rupture majeure dans l'histoire du socialisme français. Longtemps considérée comme secondaire, la participation socialiste au pouvoir pendant l'Union sacrée retrouve ici son originalité et sa complexité. L'histoire comparée des socialistes belges, russes ou britanniques éclaire d'une manière nouvelle l'expérience socialiste française. A partir d'archives nouvelles, les auteurs explorent les arcanes de l'action politique des grands ministres socialistes de l'époque : Marcel Sembat, Jules Guesde et surtout Albert Thomas.

08/2010

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Sciences politiques

Le congrès de Tours 1920. Naissance du parti communiste français

Quarante-quatre ans plus tard, la scission du mouvement ouvrier français paralyse encore la gauche. Socialistes, communistes : la nuit commence ou finit-elle à Tours ? Noël 1920, pourquoi le grand schisme à ce dix-huitième congrès du Parti socialiste unifié ? La guerre ? La Révolution russe ? Frères ennemis, voici le dossier de la rupture.

10/1973

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Sciences politiques

La reconstruction du parti socialiste (1921-1926)

L'histoire de la reconstruction du parti socialiste SFIO de 1920 à 1926 était à entreprendre. Les premières années de cette naissance qui fut aussi une renaissance ont été jusqu'alors hâtivement analysées. Une des explications de ce désintérêt relatif pour cette période tient sans doute à l'application d'un raisonnement bien peu historique : la SFIO devait se reconstruire, elle devait regagner son influence, le socialisme français devait durablement se scinder en deux et ce qui devait arriver... arriva. Pourtant, l'analyse des conditions dans lesquelles s'est effectuée la reconstitution de l'organisation du Parti, celle des difficultés d'élaboration doctrinale, celle, enfin, des types de contraintes que le système politique français faisait peser sur la SFIO, montrent à l'évidence qu'il n'y avait rien de prédestiné ou d'inévitable dans l'histoire de ce rameau du socialisme français. Le champ des itinéraires possibles d'une social-démocratie maintenue dans la France des années vingt était en définitive réduit. Sous la triple pression d'une tradition vivace, de militants attentifs et d'un parti communiste réussissant à survivre, la SFIO dut reconstituer son statut d'organisation révolutionnaire et se manifester comme une force d'opposition résolue au système politique et social existant. Cette obligation d'affirmer ses fins révolutionnaires marquera durablement le destin de la SFIO, et ce qui constitue le lancinant problème de la social-démocratie française, composer entre une perspective révolutionnaire et un projet "possibiliste", se dessine dans cette histoire des origines recommencées.

01/1976

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Révolution française

La Contre-Révolution. Origines, histoire, postérité

On a beaucoup étudié la Révolution, moins la Contre-Révolution. Pourtant, très tôt, la Révolution a trouvé en face d'elle nombre d'adversaires. La Contre-Révolution ne se résume pas aux Chouans. Diverse dans son inspiration, ses objectifs, ses assises sociales, sa presse, sa localisation géographique, ses réseaux, ses complots, ses combats, elle n'est pas facile à saisir dans toutes ses ramifications. Jean Tulard, aidé de spécialistes incontestés, a su relever le défi de faire entendre les idées souvent caricaturées ou méprisées de cette nébuleuse contre-révolutionnaire, plus variée qu'on ne le pense. Y sont posés les jalons de cette histoire, disséquées les origines, les composantes, les doctrines, les actes et la postérité et proposés des portraits de figures contre-révolutionnaires qui méritaient d'être redécouvertes pour appréhender dans sa totalité l'événement révolutionnaire. Une étude désormais incontournable sur le sujet.

02/2021

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Sciences politiques

La mémoire socialiste 1905-2007. Sociologie du souvenir politique en milieu partisan

1905-2005 : le centenaire du Parti socialiste est passé inaperçu tant les commémorations de cet anniversaire ont été des plus discrètes. Les socialistes négligeraient-ils leur histoire ? Auraient-ils oublié les luttes du passé ? Le socialisme français ne se réduit pourtant pas à ses congrès, à ses campagnes électorales ou à la voix autorisée de ses dirigeants. Il est le fruit d'une longue histoire et repose sur des sociabilités militantes souvent denses et anciennes. Le Front populaire, la Deuxième Guerre mondiale, la guerre d'Algérie, Mai 68, le Programme commun des années 70, l'élection de François Mitterrand, la Gauche plurielle, les défaites de 2002 et de 2007: comment le Parti socialiste gère-t-il cet héritage politique ? Existe-t-il un fonds commun de souvenirs socialistes, partagé par les plus jeunes et les plus anciens adhérents ? Le souvenir étant un acte individuel, à quelles conditions peut-on parler de " mémoire socialiste " ? La mémoire façonne l'identité d'un groupe. Elle est donc facteur d'unité, mais devient source de tension quand le récit partisan officiel diverge par trop des pratiques militantes. Cet ouvrage propose de démêler les rapports entre la mémoire officielle du Parti socialiste et les souvenirs de militants à Lille et à Carmaux, deux bastions du socialisme. La mémoire socialiste est bien là, riche, plurielle, inattendue, mais aussi précaire.

10/2007

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Sciences politiques

Le P.S.U. et l'avenir socialiste de la France. Histoire et sociologie d'un parti

Défenses sur tous les poincts de mon procès que j'aurois à proposer si j'estois devant mes juges naturels. Date de l'édition originale : 1662-1664 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

05/1969

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Littérature étrangère

Postérité

A la manière de William Boyd dans Nat Tate, (où Boyd retraçait la biographie imaginaire d'un artiste), Jake Lamar a inventé une peintre new-yorkaise d'origine hollandaise, Femke Versloot. Subissant avec malice et distance les aléas de la postérité - elle a connu la gloire, côtoyé De Kooning ou Pollock, puis sombré dans l'oubli -, Femke est une vieille dame indigne pleine de charme. Mais si elle s'est donné entièrement à son art, c'est pour oublier une blessure originelle : pendant la Seconde Guerre mondiale, Femke a été séparée de sa famille.
Des décennies plus tard, au hasard d'un article dans la presse, son frère Joop apprend qu'elle est en vie. Il décide de faire le voyage, d'Amsterdam à New York. Postérité croise le roman de Joop et celui de Femke, le roman du frère sensible et celui de l'artiste radicale qui s'amuse des caprices du temps.

09/2014

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Littérature française

Postérité

Que signifie Postérité ? C'est le nom que l'auteur a choisi de donner à notre époque. Aucune autre n'a eu si peu conscience d'elle-même. C'est normal : débutant avec la fin du XXe siècle, elle est jeune. Néanmoins, les signes se montrent, tout est compréhensible. Le futur est déjà là. Ce livre éclaire et met à nu les mécanismes intimes, symboliques et pratiques de la vie sociale et intellectuelle, du quotidien ou des grandes tendances historiques à l'oeuvre de nos jours. De la signification de la ville mondiale, de la nourriture industrielle, des applications pour rencontres à la persistance des poètes maudits, de la lingerie fine et des parcs romantiques en passant par la réalité des circuits économiques, de l'art contemporain ou des Mixed Martial Arts, l'auteur porte un regard éclectique sur notre monde. Il veut donner à voir avant de faire comprendre, et offre sa Postérité à la postérité.

05/2019

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Littérature française

Postérité

"Eh bien, voilà : tout le monde est tranquille sur les plages, c'est le train-train des, familles et des livres qui n'ont pas plus d'importance que des crèmes de bronzage, quand, tout à coup... Un cri ! Une vague de cris ! Le requin est là, il happe et déchiquette les mamans, les grands-parents, les enfants, l'eau est rouge de sang, c'est affreux, le soleil bascule". Un livre-pirate, à pavillon noir, entré en douce dans la baie ? Oui, l'innommable "Postérit", de Philippe Muray : 438 pages de fiction furieuse, déchaînée, tassée, claire, lisible - mais il faut vouloir lire ! Le narrateur, Jean-Sébastien, est correcteur d'épreuves dans une maison d'édition, le BEST. Cette entreprise est une usine de fabrication de livres en tous genres ; sujets programmés à l'avance, vedettes venant demander d'être écrites par une équipe de nègres spécialisés. Le patron s'appelle Bauquer. Les deux principaux "écrivains" (avec IBM), Alex et Parneix. Leurs femmes, compagnes ou concubines : Angélique, Minisy, Selma, Camille. Les livres se succèdent à une cadence infernale, il faut couvrir tous les thèmes, dossiers confidentiels, astrologie, spiritisme, pornographie, espionnage, biographies, magie, alchimie, histoire enchantée, romans hypercommerciaux. Tous ces mots à consommer et qui ne sont pas faits pour durer, tous ces "succès du mois" sont avalés et traités par la machine dont la description ouvre le livre, la Cameron : "La vérité, c'est la machine. Et la machine se fout éperdument des longs placards imprimés qu'elle fait gicler sur ses tapis roulants, à travers ses pinces, ses rouages, ses broches, ses trépidations de pilon..." Bien. Pour Muray, on le voit, pas de nuances : la littérature est terminée, depuis longtemps, il n'y a plus que de la substance industrielle à fantasmes. La "pente" de l'édition est là, entre la clinique et le laminoir".

05/2014

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Sociologie politique

Des droits des femmes au féminisme. La participation du Parti Socialiste Unifié à la lutte des femmes pour leur émancipation (1960-1990)

Ce livre est le dernier écrit par Jean-Claude Gillet, emporté par la Covid en novembre 2020. En collaboration avec Josette Boisgibault, il y retrace l'évolution qui été celle du PSU dans son époque, celle qui va des combats pour les droits des femmes depuis les années soixante jusqu'aux luttes féministes des années 70 et 80. Au travers notamment d'une analyse serrée des publications du PSU publiques et internes tout au long des trente années de son existence (1960/1990), cet ouvrage met en lumière le rôle croissant des femmes dans ce parti et, parallèlement, leur visibilité dans la société, en particulier au tournant des années 70/80. L'émergence au plan national de la personnalité d'Huguette Bouchardeau, devenue secrétaire nationale du parti en 1979 et sa candidate à l'élection présidentielle en 1981, en fut une manifestation tangible. On trouvera au fil des pages des témoignages de ces militant·es émaillant les trois décennies décisives qui ont marqué l'émancipation des femmes.

08/2021

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Ouvrages généraux et thématiqu

Les Compagnons de l'Université nouvelle. Histoire, mémoire et postérité

Les Compagnons - combattants de la Grande Guerre, auteurs d'un manifeste intitulé L'Université nouvelle paru en 1918-1919 - espéraient que l'Union sacrée, acquise dans les tranchées, prolongerait ses effets dans la paix en faveur d'une réforme démocratique de l'école. Cette réforme devait mettre fin à la séparation des scolarités entre deux ordres : l'école primaire gratuite et ses prolongements, pour les enfants du peuple, et l'ordre secondaire payant, autour du lycée, pour les enfants de la bourgeoisie. Ils voulaient fonder l' "école unique" pour tous, jusqu'aux formations supérieures. L'équité sociale servirait ainsi l'efficacité économique en faveur de la patrie à reconstruire. Si leur projet a connu de profondes transformations ultérieures, jusqu'au début des années 1930, au profit de la culture scientifique et de l'émancipation des masses, il est resté jusqu'à la fin fidèle à l'horizon tracé en 1918. L'ouvrage revisite ce mouvement de quatre manières. Premièrement, par la mise à jour des connaissances historiques sur certains points, tels la laïcité ou l'enseignement des sciences ; deuxièmement, par la comparaison internationale avec d'autres systèmes éducatifs de la même époque ; troisièmement, par l'élargissement de l'empan historique du mouvement, mettant au jour ses racines au 19e siècle et ses avatars ultérieurs ; quatrièmement, par une approche biographique mettant l'accent sur quelques figures attachées à la cause des femmes, à celle de la méritocratie, à celle de la fraternité. Il s'agit ici d'inviter le lecteur à s'interroger sur les critères par lesquels on a pu reconnaître ce qu'était une école démocratique, depuis 1918 jusqu'à nos jours.

05/2023

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Sciences politiques

Socialisme théorique et sociale-démocratie pratique. Réponse à mes critiques socialistes

Unanimement condamné depuis sa parution en 1899 par les communistes de toutes tendances, ce livre "évolutionnaire" voulait identifier "les vestiges de la pensée utopique dans le socialisme". Avec des fortunes diverses, l'exécuteur testamentaire d'Engels critique l'espérance en l'effondrement économique du système ou en la disparition des classes moyennes ; la théorie de la valeur-travail, qu'il juge impraticable ; le matérialisme excessif ; et enfin le révolutionnarisme officiel du SPD, qui contredit ses pratiques réelles. A la place, Bernstein plaide pour la démocratie qu'il voit en expansion permanente et qui constitue donc le cadre indispensable pour arriver au socialisme. A la suite de cette traduction - revue et corrigée - de la première édition française (1899 aussi), nous reproduisons quelques-unes des critiques les plus pertinentes de Kautsky, Luxemburg et Plekhanov. Si elles visent juste parfois, notamment quant à la légitimité du but final (abattre le capitalisme), il faut bien reconnaître que, malheureusement, le mouvement réel du XXe siècle a donné globalement raison à Bernstein, même si c'est pour de mauvaises raisons : le système est toujours debout (mais à quel prix !) et le réformisme a été jusqu'ici la principale expression politique des classes ouvrières, qui avaient bien une patrie, comme la guerre de 1914-18 n'allait pas tarder à le démontrer.

04/2010

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Sciences politiques

Histoire du socialisme européen

Intellectuel visionnaire, Elie Halévy est un spécialiste reconnu des théories libérales et utilitaires, mais il est également un lecteur averti des penseurs socialistes de Saint-Simon à Marx. Ses travaux sur le socialisme européen, réunis de façon posthume dans L'Ere des tyrannies et l'Histoire du socialisme européen, ont fait date. Publiée en 1948 par les amis d'Elie Halévy sous la direction de Célestin Bouglé et de Raymond Aron, l'Histoire du socialisme européen a été rédigée à partir de notes d'étudiants prises lors du grand cours qu'il a professé à l'Ecole libre des sciences politiques de 1902 à 1937. Ce texte témoigne de la réflexion originale qu'Elie Halévy, philosophe historien, a consacré au socialisme, ses doctrines comme ses expériences pratiques, du XIXe et du XXe siècle et dans une perspective comparative résolument européenne. Ce tome III des Oeuvres complètes d'Elie Halévy, enrichi par le dépouillement de ses archives et la réunion d'écrits inédits, propose une analyse génétique du texte de l'Histoire du socialisme européen en le comparant à des versions antérieures du cours. Il permet la découverte d'autres études sur la théorie socialiste, comme l'essai Thomas Hodgskin publié en 1903, ainsi que de nombreux articles, entretiens et comptes rendus, inédits, qui n'avaient jamais été traduits ou republiés.

11/2016

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Histoire des idées politiques

Les socialistes en France. Les tentatives de construction d'un parti de la classe ouvrière - Tome 2, 1893-1914

A la toute fin du 19e siècle, les différents courants se réclamant du socialisme en France ont à faire face à de nombreux problèmes politiques, provoqués en particulier par l'entrée au gouvernement du socialiste Millerand. Après de multiples tentatives, les courants socialistes s'unifient en 1905 pour constituer la SFIO, section française de l'Internationale socialiste. Entre les réformistes qui privilégient la voix parlementaire, et ceux qui veulent rester fidèles aux enseignements marxistes, le parti socialiste penche, progressivement, pour les premiers. Les militants les plus radicaux se détournent du parti socialiste, et s'investissent dans le mouvement syndical, c'est-à-dire dans la CGT. En août 1914, lors de la déclaration de guerre, la SFIO approuvera l'Union sacrée et abandonnera ses objectifs révolutionnaires.

05/2023

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Droit

Le socialisme à l'épreuve de l'histoire. Edition revue et augmentée

Socialisme, socialismes... ? Socialistes l'URSS, la Chine, Cuba, le Cambodge ? Socialistes la France après 1981, la Suède ou l'Autriche social-démocrates ? Socialistes tant de pays d'Afrique après l'indépendance ? Socialiste le goulag ? Socialiste la toute-puissance de l'Etat, alors que les grands fondateurs du XIXe siècle annonçaient son dépérissement ? Socialistes la guerre, l'occupation d'un pays, et - au nom du Prolétariat - la répression de mouvements ouvriers et populaires ? Il faut reprendre au fond la réflexion sur le socialisme ; revenir à la source : le grand espoir d'une société juste, libre, fraternelle ; examiner ce qui a été accompli en son nom : les avancées, mais aussi les échecs et les dévoiements ; reconnaître que, partout où on a voulu "édifier le socialisme", s'est développée une nouvelle réalité sociale : l'étatisme. Michel Beaud Professeur émérite de l'université Paris-VII. Ses travaux, éclairés par l'histoire, s'inscrivent dans la mouvance de l'économie politique. Il travaille aujourd'hui sur les futurs possibles qu'engendrent les mutations en cours.

01/1982

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Philosophie

Socialisme utopique et socialisme scientifique

Socialisme utopique et socialisme scientifique (1880) est un des textes les plus connus et diffusés de Friedrich Engels. Pourtant, il n'existe aucune édition de référence faisant précisément le point sur le contexte de l'élaboration du texte, et sur les raisons de son extraordinaire postérité. La présente édition, préparée dans le cadre de la GEME, proposera, outre une édition du texte avec des annotations précises, une introduction historique et scientifique, ainsi qu'une série d'annexes de documents du XIXe siècle permettant de mieux comprendre les multiples facettes des utopies de l'époque , utopies à propos desquelles Engels exprimait des critiques en vue de dépasser ce qu'il percevait comme une impasse politique.

04/2021

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Sciences politiques

L'ombre de la guerre froide. Socialistes italiens, Internationale socialiste et Etats-Unis (1945-1966)

L'un des aspects centraux de la guerre froide fut l'interaction entre politique étrangère et intérieure. Cette dépendance était plus profonde dans les pays qui, comme la France et l'Italie, avaient un parti communiste fort. L'histoire du parti socialiste italien est typique de ce conditionnement. D'abord allié au PCI soutenant l'URSS, le PSI entra ensuite au gouvernement avec la démocratie chrétienne soutenant les USA et l'OTAN. A partir d'une riche documentation d'archives, nous analyserons cette évolution en suivant d'une part les évènements internationaux qui influençaient les débats des militants et des dirigeants du parti et d'autre part les dynamiques organisationnelles qui interagissaient avec la politique extérieure du PSI. Les protagonistes sont les leaders mondiaux, les partis socialistes de l'Internationale, les membres anonymes des sections ou les permanents du parti. Ce système d'interactions propose un nouveau point de vue sur les imbrications de la guerre froide.

12/2017

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Philosophie

Les paradoxes de la postérité

Il n'y a qu'un problème littéraire vraiment sérieux : c'est la transmission des textes à la postérité. Le reste : les modalités de renouveau d'un genre, les singularités d'un style comme le dialogue entre les oeuvres, il sera toujours temps de s'y intéresser lorsque les contradictions impliquées par la quête d'approbation d'un public virtuel auront été comprises. C'est à cette tâche que se consacrent Les Paradoxes de la postérité. En démontrant l'échec ultime de toute recherche d'immortalité symbolique par l'entremise de la littérature, ce livre avance qu'il importe de trouver une réponse nouvelle à la question : "Pourquoi écrit-on ? ".

01/2019

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Sociologie

Anti-Dühring. Première partie

" Lorsque, il y a trois ans, M. Dühring lança soudain un défi à son siècle en qualité d'adepte et en même temps de réformateur du socialisme, des amis d'Allemagne insistèrent à plusieurs reprises auprès de moi, pour que je fasse, dans l'organe central du parti social-démocrate, qui était alors le Volksstaat, l'examen critique de cette nouvelle théorie socialiste. Ils pensaient que c'était absolument nécessaire si l'on ne voulait pas, dans le Parti encore si jeune et qui venait à peine d'être définitivement unifié, donner à l'esprit de secte de nouvelles occasions de division et de confusion. Ils étaient mieux à même que moi de juger la situation en Allemagne ; j'étais donc tenu de les croire. Il s'avéra, en outre, qu'une partie de la presse socialiste accueillait le nouveau converti avec une chaleur qui, il est vrai, ne s'adressait qu'à sa bonne volonté, mais laissait en même temps paraître dans ces journaux, par égard pour la dite bonne volonté de M. Dühring, celle d'accepter également sa doctrine par- dessus le marché et les yeux fermés"

03/2023

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Critique littéraire

La "Philautie" humaniste, héritages et postérité

Les études réunies dans cet ouvrage s'attachent à déterminer les significations exactes que recouvre la notion de philautie, essentielle dans la création littéraire et la réflexion philosophique des XVIe et XVIIe siècles, les héritages dont elle procède, les modalités selon lesquelles elle s'impose en ce temps.

07/2019

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Sciences politiques

Socialisme : la fin d'une histoire ?

L'histoire du socialisme est l'histoire d'une ambition gigantesque, la poursuite du rêve d'une société maîtrisant son destin. Cette ambition a engendré enthousiasme, espoir, réformes et violence. On est mort pour et par elle, on a vécu pour et par elle, et la question de savoir ce qu'il en reste paraît légitime. Mais qu'est-ce au fond que le socialisme ? Quelle est sa place dans nos démocraties libérales, alors que ce mouvement a connu ces dernières années un net recul en Europe ? A-t-il les ressources nécessaires pour se renouveler ? Ou est-ce la fin d'une histoire ? Autant de questions qu'un historien engagé, qui " a fait ses gammes politiques dans l'ombre portée de Mai 1968 ", se pose dans cet essai d'une grande perspicacité. En trois chapitres habilement menés, il convoque les premiers révolutionnaires (Fourier, Blanqui), les maîtres à penser (Karl Marx, Jean Jaurès, Léon Blum) et les icônes (Lénine, Trotsky, Mao) du socialisme, sans oublier des réformistes moins connus comme Eduard Bernstein ou Henri de Man. Il montre comment, d'abord transcendés par leur foi en une transformation globale de la société, encore revendiquée par le candidat François Mitterrand dans son discours d'Epinay en 1971, les socialistes ont abandonné définitivement au cours de ces trois dernières décennies toute idée d'une refonte totale de l'économie pour assumer un compromis avec le capitalisme. Aucune tendance en Europe n'y échappe, que ce soit celle des travaillistes en Grande-Bretagne ou celle de la social-démocratie en Allemagne et en Suède. Le socialisme ne serait-il plus désormais qu'une famille politique comme les autres ? Ou bien reste-t-il porteur d'une réorganisation future de l'humanité ?

03/2012