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Le genre humain N° 59 : Chanter, rire et résister à Ravensbrück. Autour de Germaine Tillion et du Verfügbar aux Enfers

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Histoire de France

Le genre humain N° 59 : Chanter, rire et résister à Ravensbrück. Autour de Germaine Tillion et du Verfügbar aux Enfers

Les laboratoires de l'horreur et de la mort industrielle que furent les camps nazis ont paradoxalement aussi été des lieux de création. Création dans des conditions extrêmes, presque toujours clandestine et souvent le fait de simples amateurs pour qui elle constituait une ultime planche de liberté – ou de résistance. Ce fut le cas dans le camp pour femmes de Ravensbrück avec Le Verfügbar aux Enfers, pièce écrite fin 1944 par l'ethnologue Germaine Tillion (1907-2008) avec l'aide de ses compagnes résistantes déportées. Oeuvre de survie collective, cette "opérette-revue" sans partition qui détourne avec humour un répertoire varié d'airs populaires éclaire de manière exemplaire les relations complexes entre mémoire musicale, création et résistance dans les camps. Germaine Tillion est entrée au Panthéon le 27 mai 2015. Ce jour-là, le président de la République dit : "A Ravensbrück, cachée dans des caissons en carton, Germaine Tillion écrit une opérette, pour que le rire généreux de ses camarades déportées puisse répondre aux rictus lâches de leurs bourreaux. Oui, une opérette, pour pouvoir défier le mal par le rire". Dans sa préface, Esteban Buch écrit "qu'il revenait à une femme, Germaine Tillion, de contribuer au travail de mémoire collectif en faisant entendre aussi la musique du rire, éternellement libre, surgissant du fond sonore des enfers".

06/2018

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Ethnologie

Le siècle de Germaine Tillion

Le XXe siècle, qui aura vu la réalisation d'exploits technologiques insoupçonnables et d'actes de barbarie effroyables, nous laisse en héritage l'image de quelques figures exemplaires. Parmi elles, en France, celle de Germaine Tillion, qui fête ses cent ans en 2007. Ce qui distingue d'abord cette grande dame, c'est un engagement égal dans l'action publique et dans le travail de connaissance. Du côté de l'action: Résistance, déportation, lutte contre la misère en Algérie, contre le terrorisme et la torture au moment de la guerre d'indépendance. Du côté de la connaissance, un regard d'historien parmi les plus lucides sur la déportation et sur la Résistance, et une approche ethnologique des plus novatrices. Tout au long de sa vie, Tillion a cherché à se rapprocher du Vrai et du Juste. Si l'on ajoute à cela qu'elle n'a jamais voulu se donner en exemple aux autres ni leur faire la morale, qu'elle a su ne jamais prendre trop au sérieux les conventions de la vie publique, qu'elle a trouvé le moyen de faire face à l'adversité en plaisantant, même en chantant, on comprendra qu'elle est bien l'une des figures les plus lumineuses du sombre siècle qui s'est achevé. Le Siècle de Germaine Tillion contient trois types de contributions : une série d'études et d'hommages écrits par de nombreux auteurs français et étrangers; des textes de Tillion elle-même, qui n'avaient encore jamais été repris en volume et enfin, une documentation complète sur sa vie et son œuvre.

10/2007

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Histoire de France

Rester humain ! Leçons d'Auschwitz et de Ravensbrück

Les Juifs sont des gens comme les autres Cette déclaration d'Adélaïde Hautval, scandalisée par l'obligation faite aux juifs de porter l'étoile jaune, en juin 1942, lui vaut d'être marquée à son tour comme n Amie des Juifs u. Au camp de Pithiviers, elle assiste à l'arrivée, puis à la déportation des familles du Vel' d'Hiv', dont elle tente comme médecin de soulager la peine. Elle est elle-même déportée à Auschwitz puis Ravensbrück en janvier 1943, dans le convoi dit des " 31 000 u, avec plus de deux cents résistantes françaises, dont Danielle Casanova, Charlotte Delbo, Marie-Claude Vaillant-Couturier. Refusant systématiquement d'aider les médecins nazis du Block 10 dans leurs "expériences", Haidi (son surnom à Ravensbrück) organise une multiplicité d'actes de résistance pour protéger et sauver ses co-détenues. Après la guerre elle a témoigné des actes criminels des médecins nazis, a été nommée très tôt Juste parmi les Nations, et s'est engagée pour des causes humanitaires. Grâce à la persévérance de Georges Hauptmann, son nom a été attribué à un hôpital en région parisienne, une allée et un groupe scolaire.

06/2018

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Théâtre

La robe d'amitié. D'après la vie et l'oeuvre de Germaine Tillion suivi d'une Lettre à Germaine Tillion

Une pièce inspirée de la vie de Germaine Tillion préfacée par Tzvetan Todorov, dans laquelle deux personnages (1 et 2) incarnent les diverses facettes de la femme ethnologue et résistante qui agit avec une détermination et un courage exceptionnels lors des événements historiques du XXe siècle et luttant sans relâche pour la dignité et la liberté des hommes.

03/2015

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Ethnologie

Germaine Tillion, une ethnologue engagée

Grande figure de la Résistance, Germaine Tillion est entrée au Panthéon en mai 2015 en même temps que Geneviève de Gaulle-Anthonioz (avec laquelle elle se lia à Ravensbrück), Pierre Brossolette et Jean Zay. Décédée en avril 2008 à l'âge de cent un ans, Germaine Tillion a connu un destin exceptionnel. Ethnologue et historienne, elle a commencé ses recherches en Algérie auprès des populations Chaouias des Aurès. Revenue en France à la veille de la guerre, elle fut l'une des premières résistantes en liaison avec le réseau du Musée de l'Homme, avant d'être arrêtée, emprisonnée à Fresnes puis déportée à Ravensbrück. Après avoir travaillé sur la déportation au lendemain de sa libération, elle retourna en Algérie pendant la guerre d'Indépendance pour diverses missions, officielles ou officieuses, d'information et de conciliation, cherchant à empêcher l'horreur qui s'installait dans les deux pays. Les études et les documents réunis dans ce volume s'attachent aux multiples actions de Germaine Tillion, particulièrement en Algérie. Ils soulignent son apport à l'ethnologie du monde méditerranéen et, en même temps, mettent en évidence l'unité d'une démarche qui subordonne toujours les prises de position à une connaissance précise des situations. Ainsi la vie et l'oeuvre de Germaine Tillion, une femme engagée dans un combat pour la justice et pour un humanisme universel, invitent-elles à repenser le râle du chercheur face aux conflits et aux violences sociales.

03/2019

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Histoire de France

Le témoignage est un combat. Une biographie de Germaine Tillion

Parce que le siècle qui s'achève fut plus qu'aucun autre lardé de crimes collectifs, il lui faut des témoins. Et parce que l'imposture, soudée au crime, lui a survécu, il importe que ces témoins soient, par l'expérience, la culture, le désintéressement et le courage, dignes de foi. En voici un, qui étudie depuis bientôt quatre-vingt-treize ans les fureurs du temps, en éprouve sur elle les effets, et sait, de chaque épreuve affrontée, nourrir ses analyses du mal à venir. Des vices du régime colonial aux horreurs du système concentrationnaire, et de la pratique de la torture à l'usage du terrorisme ou de l'esclavage, elle a su éclairer l'une par l'autre les atteintes faites au genre humain, et créer une science de l'épreuve. C'est pourquoi Jean Lacouture, qui la connaît, l'interroge et l'admire depuis plus de quarante ans, a voulu écrire la vie de Germaine Tillion, ethnographe, résistante de 1940, déportée à Ravensbrück, sociologue du nazisme, interlocutrice des combattants algériens, ennemie de la torture, avocate de l'émancipation de la femme méditerranéenne - vie qui manifeste à grands périls courus que tout témoignage est un combat, avec l'autre et pour l'Autre.

10/2000

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Poésie

Poèmes à dire et à chanter

Poèmes à dire et à chanter nous livre les pensées de Patrick Hamel. Ce recueil de poésie, dont certains textes ont été mis en musique et chantés par lui-même, nous parle également de la vie, avec ses hauts et ses bas. Par ailleurs, il contient des poèmes faisant référence à l'expérience même de l'auteur et à des réflexions plus oniriques.

07/2022

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Sociologie

Défense et illustration du genre humain

Qui étions-nous ? Pour répondre à cette question, Paul Jorion dresse l'inventaire de ce que nous, êtres humains, avons pu comprendre jusqu'ici de notre destin. Il convoque pour ce faire les phares de notre réflexion sur nous-mêmes, certains aux noms attendus : Confucius, Socrate, Aristote, Paul de Tarse, Hegel, Nietzsche et Freud, ou moins attendus, tels Machiavel, Shakespeare et Victor Hugo, voire inattendus, comme Mao Tse-toung et Jacob Taubes. Cette évaluation est réalisée en vue d'assurer notre salut, lequel est sérieusement compromis aujourd'hui, dans un contexte de destruction accélérée de nos conditions de vie à la surface de la Terre. Le scénario le plus optimiste parmi les plus plausibles a cessé d'être celui de machines de plus en plus intelligentes à notre service, pour être celui de notre remplacement pur et simple par celles-ci. Si nous voulons survivre en tant qu'espèce, il nous faut sans plus tarder passer la vitesse supérieure. Il faut pour cela réunir l'équipe de ceux qui ne se résolvent pas à notre disparition, des femmes et des hommes qui soient précisément résolus, bâtissant sur les principaux acquis de l'humain, de la réciprocité au génie technologique. C'est l'appel lancé dans cette Défense et illustration du genre humain.

05/2018

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Philosophie

Le genre humain N° 49 : Vitesses limites

Alain Fleischer incite ici des auteurs venus d'horizons divers (philosophes, scientifiques, spécialistes de l'information, de la communication, des sciences politiques ou du cinéma) à nous livrer leurs réflexions sur la vitesse. On connaît l'importance de la vitesse dans les technologies contemporaines, par exemple via les réseaux à haut-débit et jusqu'à cette notion de temps réel, une réalité du temps qui signifie l'immédiateté, l'instantanéité, la synchronie généralisée, en dépit des distances d'une part, mais aussi des différences de nature, entre les interactants, avec pour limites, à ce partage d'un même temps, la vitesse de la lumière ou celle de l'électricité, quelle que soit la puissance de calcul. Ce temps réel dans le transfert des données trouverait son idéal dans le transport instantané des corps vivants par téléportation - un des plus vieux mythes de l'humanité traduit aujourd'hui en hypothèses techniques.

10/2010

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Philosophie

Le genre humain N° 56 : L'antijudaïsme à l'épreuve de la philosophie et de la théologie

Danielle Cohen-Levinas et Antoine Guggenheim ont choisi de privilégier l'analyse des modes d'imbrications entre philosophie, théologie et antijudaïsme. Les trois thèmes qui composent le titre de ce volume supposent d'emblée un quatrième terme : l'antisémitisme. Car, comme l'écrit Jean-Luc Nancy, le mot " antijudaïsme ", qui a pu " servir de paravent à "antisémitisme" [...], semble destiné à limiter les dégâts en prétendant qu'il s'agit d'une opposition à la religion juive, et non au peuple. Le problème est qu'on ne sépare pas si facilement les deux, même lorsqu'il s'agit de juifs entièrement sortis de la religion. [...] Quoi qu'il en soit, l'antisémitisme n'a été qu'un mot pour baptiser – si j'ose ironiser – ce qu'était depuis longtemps l'hostilité chrétienne envers les Juifs ". Durant deux millénaires, d'innombrables formes d'antijudaïsme ont pu alimenter les fictions savantes véhiculées par les théologiens et les philosophes. Prenant la mesure de cette pluralité, Danielle Cohen-Levinas et Antoine Guggenheim ont eu raison de concevoir un sommaire inter-disciplinaire, sollicitant en outre des auteurs de convictions différentes. On l'aura compris, ce volume ne résulte d'aucun consensus a priori. Plutôt que d'imposer une somme de conclusions édifiantes, qui s'accordent les unes aux autres, cet ouvrage propose un recueil où, d'un chapitre à l'autre, les options peuvent diverger, voire s'opposer. Ce qui le constitue en " livre-témoin " pour notre temps, éclairant des questions sensibles où, entre savoir et religion, hier comme aujourd'hui, la raison, qui rêve de maîtrise, n'a pas toujours le dernier mot. Aux lecteurs désormais d'exercer leurs réflexions critiques. Maurice Olender

11/2016

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Documentaires jeunesse

Germaine Tillion. La vie comme un combat

Germaine Tillion fut l'une des premières ethnologues françaises. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle fut aussi une figure de la Résistance, ce qui lui valut d'être déportée au camp de concentration de Ravensbrück. Entrée au Panthéon en 2015, son courage et son humanité ne cessent d'illuminer le monde.

05/2019

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Critique littéraire

Le genre humain N° 54 : Alain Fleischer, écrivain

Lorsque qu’en compagnie de Jean-Pierre Vernant, Jacques Le Goff, François Jacob et d’autres, Maurice Olender crée en 1981 la revue "Le Genre Humain", il précise d’emblée que, si dans cette série de volumes collectifs on pourra lire des textes de scientifiques (historiens, sociologues, ou biologistes, démographes et statisticiens), on y découvrira aussi des écrivains et des poètes. C’est ainsi que Georges Perec publiait dans la revue Le Genre humain son célèbre texte "Penser/classer" (dernier texte publié de son vivant, en février 1982). M. Olender avertit ses lecteurs dans l’ouverture du volume (n°1) intitulé La Science face au racisme : "C’est entre science et société que l’on pourra découvrir régulièrement un texte d’écrivain, de poète, qui explorera les arcanes de la langue, grande révélatrice des représentations sociales et laboratoire des catégories de la pensée". Ainsi, peut-on lire dans les volumes du Genre humain des pages inédites de Paul Celan, Yves Bonnefoy, Nancy Huston et tant d’autres. Après avoir consacré un numéro à Jean Pierre Vernant, ce nouveau volume porte sur un homme dont l’oeuvre protéiforme surprend quelquefois la critique tant sa richesse est inhabituelle dans le paysage international aujourd’hui : en effet, Alain Fleischer est un cinéaste (plus de 300 films avec des rétrospectives programmées sur les cinq continents), photographe (innombrables expositions) et plasticien qui a répondu aux commandes de l’architecte Jean Nouvel avec qui il travaille régulièrement. Le présent volume est consacré à Alain Fleischer écrivain, où la mémoire, l’oubli et les "angles morts" de la Shoah sont omniprésents. Découvert comme écrivain par Denis Roche, Alain Fleischer a publié une cinquantaine de livres dont une douzaine de titres importants au Seuil, notamment dans la collection « Fiction & Cie » : La Femme qui avait deux bouches (1999) ; Les Angles morts (2003), La Hache et le Violon (2004), L’Amant en culottes courtes (2006).

08/2013

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Histoire de France

Le genre humain N° 52 : Pour une microhistoire de la Shoah

L’observation de la destruction des Juifs d’Europe à la loupe permet de penser le processus de mise à mort autrement, d’éclairer différemment les relations entre victimes et bourreaux, de replacer les comportements individuels dans leurs environnements sociaux pour conférer à ceux-ci une valeur explicative propre, de renouveler l’histoire de la Shoah. Ce volume aborde l’histoire des persécutions antisémites et de la Shoah à partir d’un angle local. Cette démarche micro-historienne parcourt l’ensemble de cette livraison du Genre humain. Ainsi, il ne s’agit pas uniquement d’identifier et de compter parmi les victimes combien ont été spoliés, cachés, arrêtés ou déportés, mais encore de savoir qui ils étaient et en quoi ils se distinguaient (ou non) de ceux qui ne l’ont pas été. Procédant ainsi, on se donne les moyens de comparer des trajectoires individuelles ou familiales sinon laissées à leur singularité, mais également de dépasser les jugements psychologiques quant aux comportements et actions des personnes observées. Les choix effectués ne sont plus pensés comme des décisions morales censément effectuées en toute connaissance de cause, ni évalués au prisme des catégories de jugement des historien(ne)s ou de ses lecteur(rice)s, mais rapportés au contexte familial, social, économique ou répressif dans lequel ils prennent place. Le changement d’échelle mené de la sorte permet ainsi de rompre avec la seule logique individuelle et nominale, avantage considérable lorsqu’on traite de questions controversées et enjeux de mémoire. Il éclaire d’un jour nouveau la place du « moi » dans sa relation avec l’écriture historienne.

09/2012

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Littérature française

L'enfant de la rue et la dame du siècle. Entretiens inédits avec Germaine Tillion

Grande dame du siècle, Germaine Tillion, née en 1907, traverse l'histoire et y met son grain de sable pour empêcher les hordes hitlériennes d'envahir le monde et d'imposer le pouvoir de la force contre la raison ou pour empêcher l'Etat de broyer les proscrits, de torturer et d'exécuter impunément, pour empêcher les combattants du FLN de tuer aveuglément, pour promouvoir l'éducation pour tous, et donner le statut d'étudiant aux prisonniers. Infatigable et fragile, elle dresse sa silhouette contre les injustices comme un géant qui ferait rempart de son corps contre la détresse et le désespoir, elle sait que résister c'est avant tout rester debout et vivre, se moquer de soi, tirer leçon de la fleur poussée dans les cendres du camp. Toute sa vie, elle usera de sa propre dérision comme source d'énergie. Germaine Tillion prend par la main son ami des mots, son ami écrivain et poète et l'entraîne dans la folle épopée de ses colères et de ses émois. Un enfant de la rue, Michel Reynaud a pour habitude de dire qu'il est un enfant sans mémoire, c'est pour cela qu'il soigne si bien celles des autres, de nos valeurs humaines. Résistance, déportation, exil, sont ses engagements, recherches, combats. Quoi de plus naturel, en poursuivant les ombres de l'histoire, ceux dont jamais on ne parle, que ses pas croisent et se mêlent à ceux d'une grande Dame qui a traversé, non construit au corps à corps, notre histoire de sa marche têtue. Entrez dans l'intimité de la grande Dame et de son ami, l'enfant des rues, que rien ne disposait à une rencontre, mais qui pourtant ont su trouver le chemin l'un de l'autre pour partager notre siècle et apprendre l'humilité dans ce dédale des " Grands de l'Histoire ". Entre un déjeuner préparé par elle et la promenade du chien, nous allons de l'un à l'autre pour savoir, les courages et les défilades des hommes. Une rencontre exceptionnelle entre Histoire et intimité, dans l'alchimie de la littérature et de la poésie dans la complicité et l'alliance de l'intelligence et de l'action par le verbe.

12/2010

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Critique littéraire

Dieu en enfer. A Ravensbrück avec Corrie Ten Boom

Confrontée dans son quotidien aux vexations et abus dont leur concitoyens juifs sont les victimes, la famille Ten Boom choisit de basculer dans une double-vie de clandestinité. Et quoi de plus délicat pour des gens ""biens sous tous rapports "" et attachés à l´honnêteté et à la vérité ? Le récit nous fait découvrir pas à pas, les étapes de cette incroyable aventure, dont les acteurs ont payé le prix fort : seule la cadette, Cornélia, connue sous le nom de Corrie, survivra aux tourmentes de la guerre et au affres du camp de Ravensbrück. Bien plus qu´un "autre" livre sur cette période de guerre, cet l´histoire rafraîchissante d´une famille ordinaire qui a choisi d´ouvrir la porte de leur "chez eux" à ceux qui étaient traqués par la furie nazie. Cette histoire nous emmène sur le terrain du prix que peut coûter le choix d´aider son prochain, il nous dévoile leur exemple de sincérité et de foi dans la tourmente. Une histoire qui inspire.

06/2012

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Beaux arts

Le genre humain N° 55 : Les artistes font des histoires

Les textes réunis dans ce volume ont pour origine un double constat. - Le premier est celui de l'omniprésence institutionnalisée, depuis deux ou trois décennies, de l'expression d'"art contemporain". Le contemporain est à cet égard héritier du moderne : à quelle(s) histoire(s) avons-nous ici affaire ? Que devient la notion d'art, confrontée à des manières de faire qui, parfois, s'éloignent considérablement des traditions artistiques reçues, y compris modernes, ou en réactivent de très anciennes ? Enfin, quel type de présent, artistique ou non, dessinent ces démarches, et quel usage en avons-nous ? - Second constat : une partie de l'histoire de l'art dit "contemporain", peut-être la moins négligeable, est aujourd'hui écrite par des artistes. Ce volume interdisciplinaire vise ainsi à s'interroger sur le sens qu'acquièrent l'apparition et la multiplication d'artistes-historiens, artistes-archivistes, à la fois du côté de l'inscription sociale des pratiques artistiques, et du côté des disciplines savantes qu'elles s'approprient, miment ou détournent. Les artistes font donc "des histoires", notamment les histoires qui manquent et dont ils se font aujourd'hui les chroniqueurs. Occultées, ou seulement supposées, ces histoires sont les restes "indignes" de figurer au registre de l'histoire des représentations. En travaillant à les documenter, à les inscrire et à les constituer en matériaux, ces pratiques contemporaines leur confèrent une historicité dont le cadre se réfléchit sous la forme changeante de l'aujourd'hui. C'est une critique de ces historiographies issues de l'activité artistique que ce volume entreprend.

05/2015

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Religion

Agir et résister en chrétiens. Au nom de qui ?

Les débats qui ont surgi à l'occasion de la proposition de loi dite du "mariage pour tous" ont révélé de profondes divergences au sein de la société française et réveillé des antagonismes que l'on croyait éteints. D'ailleurs, ces divergences n'ont pas épargné les communautés chrétiennes. Dialogues de sourds, procès d'intention n'ont pas manqué pas plus que les jugements péremptoires enfermant les uns dans un passéisme indélébile, les autres dans le camp des apprentis sorciers. Il reste de ces confrontations le sentiment de décalages profonds sur la conception de l'être humain et sur son avenir. Comment agir ou résister dans la complexité des situations actuelles et des questions inédites issues de nouvelles connaissances scientifiques, en biogénétique par exemple, de l'inquiétude de la conscience écologique, ou des disparités économiques et sociales qui prennent une dimension mondiale ? Comment agir et au nom de quoi alors que des équilibres anciens sont ébranlés et que nous vivons dans une société sécularisée, irréligieuse, postchrétienne et plurielle où ni la raison ni la nature ne peuvent servir de socle commun ? A défaut d'une "morale chrétienne" dont il suffirait d'appliquer les commandements, beaucoup de chrétiens cherchent les repères qui leur permettent de se comporter dans l'existence en fidélité à leur foi : c'est le sens de l'éthique. Et beaucoup, qui ne sont pas chrétiens, voudraient aussi comprendre ce qui motive les positions de ces derniers. C'est à proposer ces repères que le présent ouvrage voudrait contribuer.

10/2013

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Sciences historiques

Germaine Tillion, la pensée en action. Avec 1 CD audio

On trouvera ici une archive sonore exceptionnelle, constituée du montage d'un choix d'entretiens radiophoniques de Germaine Tillion, où sa voix lumineuse, pleine d'humanité, de compassion et de malice, évoque son parcours à travers le siècle. Ethnologue installée pendant plusieurs années dans les montagnes de l'Aurès en Algérie, résistante de première heure, déportée à Ravensbrück, historienne scrupuleuse de son temps, luttant pendant la guerre d'Algérie contre la torture, les exécutions capitales et les attentats terroristes, Germaine Tillion n'a jamais séparé son engagement dans l'action et son goût de l'étude et de la réflexion. Elle a su transformer sa propre mémoire en histoire et a mis sans relâche son savoir au service d'un combat pour la dignité des hommes. Plus encore que ses livres, pourtant remarquables, son oeuvre la plus imposante reste sa vie même. Son témoignage, émouvant, passionnant, est une invitation à la méditation et une source d'inspiration pour les hommes et femmes d'aujourd'hui. Tzvetan Todorov, historien et essayiste, est président de l'Association Germaine Tillion.

03/2011

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Histoire ancienne

Le genre humain N° 50 : L'archéologie comme discipline ?

Reconstruire une réalité passée à partir de quelques indices est une préoccupation vieille comme l’homme. Cette forme de raisonnement est en partie celle du chasseur, des premiers historiens grecs… puis de nos détectives. L’archéologie comme métaphore a influencé le champ des sciences de l’homme et celui de la philosophie, l’oeuvre de Foucault en constitue l’exemple le plus éclatant. On sait aussi combien l’archéologie a été suggestive pour les recherches psychanalytiques de Freud. Ne serait-il pas temps d’analyser le contenu de cette métaphore, où l’enfoui et le discontinu sont les notions clés ? Et de procéder à une archéologie du savoir archéologique ?… Les auteurs incitent au renouvellement des débats en archéologie : autour de ses objets, ses concepts, ses programmes et ses procédures de validation. Ce volume propose un ensemble de contributions inédites à l’histoire de l’archéologie.

04/2011

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Faits de société

L'hérésie de Giordano Bruno et l'éternité du genre humain

C'est à un vertigineux voyage entre la philosophie et la science d'avant-garde que nous convie ici Giuliana Conforto ! Bien qu'il ait été brûlé en 1600, Giordano Bruno, l'hérétique, est toujours d'actualité ! C'est ce que démontre Giuliana Conforto dans ce livre où elle dévoile les causes de la folie qui afflige notre monde. Selon elle, cette déraison collective s'incarne dans les fausses convictions qui lient notre mental à une réalité qui n'est en fait que virtuelle. Giordano Bruno exprimait la Sagesse du Mental Supérieur et révélait le paradis intérieur en communion naturelle avec cette Force intelligente qu'est la Vie Cosmique. Evoquée ensuite par la science-fiction, cette Force a été officiellement découverte par la science dans les années 1980. Elle est connue sous le nom peu approprié d' "électrofaible". Cette Force relie entre eux des mondes infinis et intelligents situés dans le futur, invisibles mais concrets pour tous ceux qui sentent et aiment la liberté. Notre Mental Supérieur est en train de s'éveiller et prend conscience que la mort n'est rien de plus que "se dévêtir d'un costume de scène". Dans son oeuvre, vieille de plus de quatre siècles, Giordano Bruno annonçait le retour de l'Age d'Or immédiatement après les catastrophes que nous observons.

11/2021

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Sciences politiques

Le genre humain N° 58 : François Mitterrand et l'Amérique latine (1971-1995)

On parle peu de l'Amérique latine dans les chroniques ou les études consacrées à la politique étrangère des deux septennats de François Mitterrand. On peut s'en étonner car c'est le président élu en 1981 qui, le premier, a inscrit l'Amérique latine sur la carte de l'action extérieure de la France. De Gaulle a ouvert la voie en 1964 avec ses deux grands voyages : au Mexique et en Amérique du Sud. Il a été un pionnier clairvoyant et audacieux. Mais ces voyages historiques n'ont guère été suivis d'effets et de résultats. Ce livre a comme fil conducteur trois grandes questions que pose la politique latino-américaine de Mitterrand. Chaque auteur, dans son domaine spécifique, a tenté d'apporter son éclairage à ces problématiques. La première interrogation tourne autour de la personnalité même du président, le rôle de son parcours, de son équation personnelle dans cet intérêt inattendu pour une région largement ignorée de la diplomatie française. Le deuxième point porte sur les éventuelles raisons tactiques de cette innovation et relève de la politique intérieure française. Le troisième problème est celui de la périodisation et ce n'est pas le moindre. On s'est demandé si l'intérêt actif et direct pour l'Amérique latine de François Mitterrand n'avait pas été un feu de paille. Il n'aurait duré que les deux ou trois premières années du premier septennat. Y a-t-il eu un tournant, quand et pourquoi ? Ou bien cette phase initiale spectaculaire a-t-elle donné l'impulsion à un autre type d'approche, différente, mais dans la continuité ? Ces questions suscitent une multiplicité d'hypothèses entre lesquelles il ne faut pas nécessairement faire un choix mais qu'il convient de hiérarchiser et d'articuler. C'est là aussi l'objet de ce livre. Alain Rouquié On parle peu de l'Amérique latine dans les chroniques ou les études consacrées à la politique étrangère des deux septennats de François Mitterrand. On peut s'en étonner car c'est le président élu en 1981 qui, le premier, a inscrit l'Amérique latine sur la carte de l'action extérieure de la France. De Gaulle a ouvert la voie en 1964 avec ses deux grands voyages : au Mexique et en Amérique du Sud. Il a été un pionnier clairvoyant et audacieux. Mais ces voyages historiques n'ont guère été suivis d'effets et de résultats. Ce livre a comme fil conducteur trois grandes questions que pose la politique latino-américaine de Mitterrand. Chaque auteur, dans son domaine spécifique, a tenté d'apporter son éclairage à ces problématiques. La première interrogation tourne autour de la personnalité même du président, le rôle de son parcours, de son équation personnelle dans cet intérêt inattendu pour une région largement ignorée de la diplomatie française. Le deuxième point porte sur les éventuelles raisons tactiques de cette innovation et relève de la politique intérieure française. Le troisième problème est celui de la périodisation et ce n'est pas le moindre. On s'est demandé si l'intérêt actif et direct pour l'Amérique latine de François Mitterrand n'avait pas été un feu de paille. Il n'aurait duré que les deux ou trois premières années du premier septennat. Y a-t-il eu un tournant, quand et pourquoi ? Ou bien cette phase initiale spectaculaire a-t-elle donné l'impulsion à un autre type d'approche, différente, mais dans la continuité ? Ces questions suscitent une multiplicité d'hypothèses entre lesquelles il ne faut pas nécessairement faire un choix mais qu'il convient de hiérarchiser et d'articuler. C'est là aussi l'objet de ce livre. Alain Rouquié

11/2017

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Sociologie

Comment sauver le genre humain

A titre individuel, nous n'avons jamais été aussi riches et en aussi bonne santé. Au même moment, la survie de l'espèce humaine dans son ensemble n'a jamais été aussi menacée. En dépassant la capacité de charge de notre environnement, nous mettons en cause aujourd'hui notre propre existence. Que faire ? Les tentations sont nombreuses : celle du repli sur soi du survivalisme, celle de la fuite en avant du transhumanisme, celles aussi hélas de l'eugénisme et de l'exterminisme visant à éliminer une partie de la population jugée nuisible ou inutile. Relevons la tête tant qu'il en est encore temps et réalisons qu'un autre avenir est possible : la rébellion contre l'extinction est désormais en marche, poursuivons-la, soutenons-la de la feuille de route que l'on trouvera ici. Mettons à profit nos connaissances, mobilisons les citoyens du monde, et engageons nos Etats dans un effort de guerre. Seule une entreprise de cet ordre est à même de garantir une véritable transition humaniste, sociale et écologique vers un monde remis à neuf. Cette fois sur une base de pérennité.

03/2020

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Autres philosophes

L'éducation du genre humain

Philosophe autant que dramaturge emblématique des Lumières, Lessing donne avec cet essai un pendant magistral à sa dernière pièce. Peu avant la mort de l'auteur, L'Education du genre humain est ainsi l'épilogue à la querelle théologique sciemment déclenchée trois ans plus tôt comme occasion publique d'une réflexion sur les valeurs conjointes de la Révélation et de la raison en matière de religion. Les vérités révélées par une instance divine peuvent-elles avoir pour but d'éduquer, d'âge en âge, la raison humaine, de façon que celle-ci finisse par atteindre sa pleine autonomie ? Ce texte essentiel mérite le nom de chef-d'oeuvre philosophique parce qu'il force à mettre en oeuvre, par la finesse et le brio de sa composition, ce que les Lumières veulent toujours promouvoir avant tout : la nécessité de penser par soi-même, loin des oppositions binaires. Traduction de Marc de Launay (CNRS, UMR 8547, Archives Husserl). Présentation et commentaire de Charlotte Morel (CNRS, UMR 8547, Transferts culturels).

10/2021

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Rwanda

Le genre humain N° 62 : Le Génocide des Tutsi au Rwanda (1959-2023). Devoir de recherche et droit à la vérité

Les responsabilités internationales, et françaises tout particulièrement, qui ont rendu possible ce génocide "prévisible" , selon les mots du rapport Muse de 2021, ont été objectivées. Les recherches récentes montrent que l'entreprise criminelle aurait pu être stoppée, même au début de la phase paroxystique engagée quelques heures après l'attentat contre l'avion présidentiel le 6 avril 1994. Cet engrenage vers l'extermination planifiée des Tutsi a été dans le même temps - on le sait avec le rapport Duclert -, combattu par des agents de l'Etat de la République française, par des chercheurs, journalistes, citoyens. Leurs engagements sont ici appréhendés à travers des portraits, des analyses en profondeur et des documents d'époque. Il importe de réfléchir au sens de l'événement incommensurable qu'est le génocide des Tutsi, de rechercher les traces insondables qu'il dépose dans les sociétés, de penser l'impératif de prévention pour éviter la répétition de l'histoire tragique, de s'interroger enfin sur les raisons de la faillite collective de n'avoir pu empêcher la catastrophe. Malgré les connaissances acquises sur le génocide des Arméniens et sur la Shoah, malgré les alertes nombreuses, la France et la communauté internationale ont laissé le processus génocidaire aller jusqu'à son terme au Rwanda. Des chercheurs français, rwandais, d'Europe et d'Afrique, se sont réunis pour composer ce volume du Genre humain. Ils se reconnaissent dans le devoir de recherche exigeant une quête déterminée, implacable, de la vérité historique. Des sources nouvelles, des sujets renouvelés, des faits démontrés livrent un important savoir, qui paraît un an avant la trentième commémoration du génocide, fragment d'une histoire commune désormais possible. Vincent Duclert

03/2023

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Littérature française

Babils de femmes. Savoir-dire et mauvais genre

Voix de femmes de peu, provinciales, méridionales le plus souvent, voix anonymes. Dialogues de l'ordinaire avec l'agilité coutumière des échanges qui vont de soi, un hommage rendu à ce concert de voix qui bâtit des liens de paroles, à cette facilité connivente, à ce bruit sans qui le monde serait glacé. Un réel invasif, la dépendance à ce qui est l'immédiateté, l'incompétence à dire le tragique, les pratiques tautologiques, l'incapacité à hiérarchiser et à s'étonner, la soumission au sens commun, la prédictibilité des propos, le refus de toute singularité, le besoin vital de connivence, les assertions sans arguments, le recours excessif aux préceptes et proverbes, le démon du : de deux choses l'une, le goût immodéré pour des riens, des discours mutilants ? Jeu virtuose de ping-pong verbal : l'invasion du concret, l'émulation hygiéniste, le plaisir de l'exercice d'admiration, l'amalgame de l'affect et de l'intérêt bien compris, la passion du détail et du frivole. Ca commence à bien faire tous ces trucs à la télé sur une guerre qui date de l'an pèbre et que je m'en bats les flancs. Y en a plus que pour les poilus, poilus par ci poilus par là. Bon, c'est vrai, ils en ont bavé mais qu'est-ce qu'on y peut ? C'était comme ça avant, les hommes ils allaient s'endurcir et après ils pouvaient en endurer. La langue du français populaire, étrangère aux élégances langagières des élites, symptôme éloquent des fractures sociales qui font les choux gras des médias et des politiques ?

02/2015

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Sociologie

Les dynamiques de genre en Afrique et au Mali

La question du genre est un sujet d'actualité. L'ordre financier international est aujourd'hui mobilisé pour soutenir la gageure qui est le genre. Considéré comme un maillon de la gouvernance dans l'optique des Nations-Unies, le genre apparaît comme un paradigme à la fois de protection et de promotion des femmes. Outre la communauté internationale, les acteurs, tels que les gouvernements nationaux et la société civile, sont mobilisés, suivant des objectifs différents, et à travers des dynamiques contradictoires, autour de l'évolution des rapports de genre. Cet ouvrage analyse les appropriations antithétiques dont le genre fait l'objet en Afrique et au Mali.

06/2019

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Philosophie

Le genre humain N° 53 : Jean-Pierre Vernant, dedans dehors

A l'automne 1981 paraît le premier volume du Genre humain : La Science face au racisme. Aux côtés de Jean Bernard, François Jacob, Jacques Le Goff et Léon Poliakov, on trouve au "Comité" de la revue Jean-Pierre Vernant. Au printemps 1991, Le Religieux dans le politique s'ouvre sur un texte de Vernant qui écrit : "La science, la raison, l'universel, par définition en quelque sorte, n'ont rien à dire à l'individu, en particulier sur la question du sens. La science peut s'exprimer sur la question des faits, sur la question des causes, mais pas sur celle du sens. Aujourd'hui, c'est en tendant vers une sagesse non religieuse - à la manière des Antiques sans doute, on ne se refait pas - que je chercherais un début de réponse à cette question du sens. Le sens que nous donnons à notre existence, à nos amitiés, à notre façon de penser. Je dis : que nous donnons, car, en eux-mêmes, ni le monde ni la vie n'ont de sens. Et ce sens aussi qui vient de ce que, à regarder les choses en essayant de s'en distancier, on acquiert peut-être une forme de sagesse - que chacun met où il le veut, où il le peut, la question étant éminemment personnelle. Et cette sagesse-là jette sur la religion un regard qui tend à se rapprocher de celui de Spinoza : on regarde, on observe, on cherche, on se demande pourquoi c'est comme cela et ce que cela veut dire." Un jour où je tentais de comprendre ce qui l'unissait à tant d'amis différents, de générations diverses, venant d'horizons professionnels et d'univers quelquefois éloignés, Jean-Pierre Vernant a eu cette réponse simple, qui tenait en un seul mot : "l'insoumission".

02/2013

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Pédagogie

Chanter pour changer le monde

Ce livre renferme des chansons résolument optimistes qui agissent à la manière de mantras. Elles invitent à accueillir la Vie dans toutes ses facettes, des plus agréables aux plus inconfortables, et à s'y plonger en confiance. Elles nourrissent l'être en profondeur et lui insufflent l'enthousiasme et le désir de servir le monde avec sa couleur personnelle. Ces chansons ont été écrites initialement pour de grands ados, qui témoignent des années après, des bienfaits qu'elles ont eus pour leur évolution et pour souder les groupes auxquels ils appartenaient. Elles ont depuis lors fait contagion de bonne santé auprès de nombreuses personnes de tous âges.

09/2019

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Humour

Mes mots pour le dire (et pour de rire)

Le fil rouge de toutes ces pensées, de tous ces " bons mots ", c'est, assurément, l'humour jusqu'à l'absurde. Une technique qui ne cache pas ses racines dans les écrits d'un Pierre Dac ou d'un Raymond Devos, des mentors qui lui ont ouvert la voie et qu'il affectionne particulièrement. La vulgarité est absente, l'interrogation toujours présente, la poésie sous-jacente. Un livre que l'on peut feuilleter au hasard, prendre et reprendre. Un livre souvent étonnant, surprenant, qui ne peut que faire sourire, voire franchement rire, le lecteur, et cela juste pour le plaisir des mots.

12/2019

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Ethnologie

L'Aurès de Thérèse Rivière et Germaine Tillion. Etre ethnologue dans l'Algérie des années 1930

Deux jeunes femmes, deux destins singuliers, deux regards portés à une même réalité ethnographique et politique dans un pays colonisé, l'Algérie, témoignant des points de vue et des positions paradoxales et contradictoires d'une époque.

01/2019