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Le congrès de Tours 1920. Naissance du parti communiste français

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Sciences politiques

Le congrès de Tours 1920. Naissance du parti communiste français

Quarante-quatre ans plus tard, la scission du mouvement ouvrier français paralyse encore la gauche. Socialistes, communistes : la nuit commence ou finit-elle à Tours ? Noël 1920, pourquoi le grand schisme à ce dix-huitième congrès du Parti socialiste unifié ? La guerre ? La Révolution russe ? Frères ennemis, voici le dossier de la rupture.

10/1973

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Histoire des idées politiques

La Nuit finit à Tours. Naissance du Parti communiste français. Suivi de l'ensemble des interventions du Congrès de Tours (1920)

La nuit de l'humanité, la boucherie de 14-18, adoubée par la IIe Internationale et la collaboration de classes de beaucoup de socialistes, "finit à Tours". En effet, le formidable espoir surgi de la Révolution d'octobre 1917 permit, à Tours, de nettoyer les écuries d'Augias de la SFIO qui s'était vautrée dans le collaborationnisme (Union sacrée, participation aux ministères bourgeois, vote des crédits de guerre), et de créer le Parti communiste français. Comme le montre admirablement ici en 1950 pour le trentième anniversaire du PCF, l'historien communiste Jean Fréville (1895-1971), tout retour sur le Congrès de Tours ne peut faire l'économie de cette question de l'opportunisme, notamment dans la mesure où les 21 conditions imposées par Lénine pour l'adhésion à la IIIe Internationale naissante, raison même de la convocation de ce congrès, étaient profondément chevillées au rejet radical de tout réformisme. Pour autant, cette fracture entre collaborationnisme "de gauche" et communisme conséquent continuera au niveau mondial de travailler le XXe siècle de part en part jusqu'aux figures liquidatrices de Gorbatchev en URSS, d'Occhetto en Italie, etc. (cornaquées par les Etats-Unis). Et plus près de nous, qu'aurait pu écrire Jean Fréville sur l'évolution du PCF depuis essentiellement 1994 ? N'est-ce pas encore cet arc collaborationniste qui a miné ce parti, se faisant le fourrier de toutes les contre-révolutions "colorées" de l'OTAN (Yougoslavie, Libye, Biélorussie, Tibet, Ukraine, Syrie, etc.), de la soumission de la souveraineté nationale à la junte oligarchique non élue de Bruxelles (adhésion servile au PGE), de l'escroquerie d'une supposée "Europe sociale" par définition impossible du fait des oukazes sur la "concurrence libre et non faussée" verrouillés par la règle de l'unanimité des 27, de la promotion des thématiques sociétales libérales libertaires (voir Clouscard) au détriment des problématiques sociales (nationalisations, planification sociale, sortie impérative de l'UE), sans oublier la création ex nihilo de Mélenchon par M.-G. Buffet et consorts (2008-2009) en mettant de fait le parti historique, de Tours, des 75 000 fusillés, du CNR et de la lutte des classes au service de l'ascension d'un groupuscule purement gesticulatoire tout juste détaché du PS pour la circonstance, afin de finir le travail de Mitterrand : liquider le PCF. Comme hier à Tours, aujourd'hui, au tournant du centenaire de ce parti, c'est indubitablement de la prise de conscience et de l'éradication ou non de ce fléau qu'est la collaboration de classes, que dépendra son avenir, notamment dans les vastes pans des classes laborieuses devenues abstentionnistes.

02/2021

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Sciences politiques

Histoire du Parti communiste français (1920-1976)

Cinquante-sept ans d'histoire universelle, en particulier française et russe... Aucun événement, même mineur, de ce demi-siècle n'est resté sans rapport avec la vie du Parti communiste français. Après les premières crises, Maurice Thorez réussit à édifier vraiment le P.C.F. Ce dernier adopte alors une tactique intérieure qui épouse de près Ia politique française et ses aléas. Parvenu à l'âge adulte et triomphant, il est rejeté dans l'ombre par l'échec du Front populaire et la guerre. La Résistance l'amène à la dissidence, puis au gouvernement, et enfin à l'opposition. Désireux de sortir de son isolement, il y parvient à plusieurs reprises, au moment des grandes querelles nationales : le conflit d'Indochine, la polémique sur le réarmement de l'Allemagne, la guerre d'Algérie, l'opposition au général de Gaulle dans le cadre de la Ve République. Aujourd'hui, un certain changement semble se dessiner. L'acceptation de l'alternance et l'abandon du principe de la dictature du prolétariat définissent une "voie française vers le socialisme". Le bilan du P.C.F. est fonction de sa durée. S'il n'a pas encore atteint ses objectifs, il a survécu à ses drames, comme appareil et comme organisation en pleine santé, comme parti d'électeurs, malgré la montée du Parti socialiste.

03/1977

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Histoire de France

1920 : Le Congrès de Tours. Présentation, extraits, résolutions

Tours, 30 décembre 1920, Paul Vaillant-Couturier lit l'acte de naissance du Parti socialiste (Section française de l'Internationale communiste), bientôt Parti communiste, puis Parti communiste français. La scission du socialisme français, rassemblé en un seul parti depuis 1905, est consommée. A dater de ce jour, deux organisations, et bientôt deux courants politiques entrent en concurrence. Pour les deux partis, les années de reconstruction confirmeront, accentueront ou inverseront les choix de Tours.
La scission ne prend effet que par la pratique politique et sociale. Cette scission, aux origines multiples, cristallise la contradiction contenue dans le couple réforme-révolution, par l'émergence de deux forces politiques, de deux modes de pensée, de deux cultures.

01/2021

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Histoire des idées politiques

Le parti communiste et ses virus mutants. Depuis le congrès de Tours (décembre 1920) : un siècle de mensonges, de crimes et de trahisons

Après plus d'un siècle d'abominations communistes dans le monde, avec l'effroyable bilan de plus de cent millions de morts assassinés par toutes les méthodes de liquidation et d'exterminations, il y a toujours en France un parti communiste ! Pourtant, le PCF fut le parti le plus collabo de France - non seulement collabo de Staline, mais aussi, rappelons-le à temps et à contre-temps, de Hitler, aux temps du pacte germano-soviétique durant près de deux ans. Ce parti collabo, non seulement n'a pas disparu, mais il va même jusqu'à présenter encore pour 2022 un candidat aux prochaines élections présidentielles. On s'indignerait à juste titre d'un candidat nazi, pourquoi donc un candidat stalinien ne suscite-t-il aucune réaction médiatique ni politique ? Mais il existe aussi un autre élément appelant la nécessité de ce livre : les mutations du virus. Car tout un pan de la "déconstruction" qui nous asphyxie et menace de nous faire disparaître comme peuple descend en ligne directe du marxisme-léninisme. Mais la lutte des sexes, l'invasion migratoire pour disposer d'un prolétariat de substitution, ou les manoeuvres de destruction de la cellule familiale, ont le plus souvent été promues par des marxistes fanatiquement attachés à cette idéologie de destruction. Depuis des années le PCF et les autres organisations marxistes-léninistes se sont largement ouverts à l'islamo-gauchisme d'une Houria Bouteldja dont Bernard Antony a le premier porté devant les tribunaux les expressions fanatiques du racisme antiblanc. Ainsi fusionnent dans la même haine antinationale et antichrétienne les idéologues du totalitarisme marxiste-léniniste, ceux de ses virus mutants de la révolution transatlantique "woke" et ceux du totalitarisme islamique.

01/2022

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Histoire de France

Fernand Loriot. Le fondateur oublié du Parti communiste

Fernand Loriot (1870-1932) est le principal fondateur du Parti communiste. Il était le premier signataire de la motion fondatrice du PC, qui remporta une large majorité au Congrès socialiste de Tours en décembre 1920. Instituteur, militant socialiste, syndicaliste révolutionnaire, il fut l'un des principaux organisateurs du mouvement pacifiste en France pendant la guerre de 1914-1918. La presse le décrivait comme le "leader des révolutionnaires" pendant la grève générale de mai 1920. Il est pourtant aujourd'hui tombé dans l'oubli. Cela est en partie dû à son attitude d'opposant interne en 1924-1926, puis à sa rupture avec le PC en 1926, et à sa dénonciation précoce de la dictature stalinienne. De la lutte contre la Première Guerre mondiale à la lutte contre le stalinisme, on retrouve toujours Fernand Loriot au premier plan. Quatre-vingts ans après sa mort, un ouvrage lui est pour la première fois consacré. C'est aussi un éclairage inédit sur les luttes sociales et l'histoire politique des décennies 1910-1920, et une contribution à l'histoire du syndicalisme, du socialisme, du pacifisme et du communisme.

12/2012

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Histoire de France

Au coeur de la Révolution. Mes années de Russie 1917-1927

Russie, 1917-1927 Limougeaud, mais peu attiré par le métier de céramiste, Marcel Body devient apprenti typographe. Le mort de Tolstoï en 1910 lui fait découvrir l’oeuvre de celui-ci, et il se met à apprendre le russe. Cette connaissance du russe lui vaudra, une fois sous les drapeaux, de faire partie d’un groupe d’instructeurs qui arrive en Russie après la révolution de février 1917. A la fin de l’été de 1918, avec trois autres membres de la Mission militaire française qui, comme lui, désapprouvent l’intervention armée de la France contre le pouvoir soviétique, il rejoint le tout petit groupe communiste français créé à l’instigation des bolcheviks pour mener une action de propagande en faveur du nouveau régime. Plongé dans l’action au cours des années de révolution qui suivent, il n’en garde pas moins un regard critique sur les événements et, surtout, sur les conditions de vie de la population. De la guerre civile, notamment en Ukraine, à la préparation et à la tenue des premiers congrès de l’Internationale communiste, puis à son affectation au ministère des Affaires étrangères, il rend compte de façon vivante et personnelle. En 1921, quoique déjà critique vis-à-vis de l’évolution du régime, il est nommé à la représentation soviétique à Oslo. A partir de 1922, il y travaillera aux côtés d’Alexandra Kollontaï, militante de premier plan de l’opposition interne du Parti communiste soviétique qui s’était manifestée au cours des années précédentes. En 1927, Marcel Body rentra en France et fut exclu du Parti communiste français en 1928. Il trouva alors d’autres cadres pour poursuivre son combat pour l’émancipation collective. Rédigé en 1980 avec le concours d’Alexandre Skirda, ce livre de Marcel Body est un témoignage de premier ordre sur les événements et la vie quotidienne de la période révolutionnaire et sur l’évolution du régime.

11/2015

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BD tout public

Le manifeste du Parti communiste

A l'occasion des 200 ans de la naissance de Marx, une adaptation remarquable du célèbre Manifeste, par le grand dessinateur éditorialiste du "Guardian".

09/2018

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Marx

Le Manifeste du parti communiste

Le Manifeste du parti communiste (en allemand : Manifest der Kommunistischen Partei) est un essai politico-philosophique commandé par la Ligue des communistes (ancienne Ligue des justes), et rédigé en allemand par Karl Marx (qui intègre dans le texte certains passages écrits antérieurement par Friedrich Engels). Ecrit fin 1847 et début 1848 et publié en février 1848, il a été diffusé à l'origine sous le titre Manifest der kommunistischen Partei (Manifeste du parti communiste, bien qu'il n'existât alors aucun Parti communiste ; le terme "parti" désignait à l'époque l'ensemble des courants partisans du communisme), et il a ensuite été republié sous le titre Manifeste communiste. Contexte et portée Une commande de la Ligue des communistes A la fin des années 1840, la Ligue des justes représente la principale organisation du mouvement ouvrier. Si son évolution témoigne d'un dépassement des conceptions ouvriéristes des débuts et d'un besoin d'une conception scientifique de la révolution, sa doctrine demeure surtout inspirée par la philosophie allemande et un socialisme abstrait, ne fournissant pas de compréhension solide des structures économiques. En 1846, un Comité de correspondance communiste est créé à Bruxelles, notamment par Marx et Engels, afin d'établir un lien entre les différents groupes et de propager la conception matérialiste de l'histoire. Il finit par remporter l'adhésion de la majorité de la Ligue des justes. Lors du congrès tenu du 2 au 9 juin 1847, l'ancienne organisation se transforme en Ligue des communistes et adopte comme devise la future exhortation finale du Manifeste, "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! " A l'issue de ce premier rassemblement, la Ligue ne rallie pas encore entièrement le socialisme scientifique mais encourage à la propagation des idées communistes, ce qui tranche avec les pratiques conspiratrices antérieures2. Au sortir du congrès de juin, la Ligue diffuse un Projet d'une profession de foi qui prend la forme de 22 questions-réponses et invite les membres à en discuter. A la suite d'une proposition édulcorée de Moses Hess, Engels rédige un brouillon qui prend la forme d'une véritable profession de foi, Principes du communisme, dans lequel il expose plusieurs idées reprises dans le Manifeste, comme la conception du prolétariat et les conséquences de la révolution industrielle. Dans une lettre du 23-24 novembre adressée à Marx, il suggère d'abandonner la forme catéchistique et propose le terme de manifeste4. Lors du second congrès de la Ligue, qui se tient à Londres du 29 novembre au 8 décembre 1847, Marx et Engels emportent l'adhésion générale et sont chargés de la rédaction. Engels n'étant pas présent en même temps que Marx à Bruxelles, c'est surtout ce dernier qui élabore le texte. Néanmoins, au regard de leur collaboration, il est admis qu'ils en sont tous deux auteurs5. Il paraît de manière anonyme durant le mois de février 1848, dans le contexte des mouvements révolutionnaires à Paris, après l'interdiction d'un banquet républicain le 22 février 1848. Les auteurs en reconnaissent la paternité dans une réédition de 1872, sous le titre Manifeste communiste.

02/1998

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Marx

Manifeste du parti communiste

"Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! " Le Manifeste du Parti communiste reste, près de cent quatre-vingts ans après sa parution, un texte de combat, plus que jamais d'actualité. Marx et Engels ont mis au jour la réalité de la "lutte des classes" et questionné notre rapport au travail et au pouvoir. Le Manifeste a connu un rayonnement mondial à travers les époques pour être aujourd'hui une référence. Traduit de l'allemand par Laura Lafargue

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Philosophie

Manifeste du parti communiste

Chef-d'œuvre précoce de Marx et Engels, le MANIFESTE marque un tournant dans l'histoire du mouvement ouvrier : retraçant brièvement la genèse de la lutte des classes, Marx et Engels voulaient aussi doter la classe ouvrière d'un programme donnant des fondements scientifiques et durables à toute action révolutionnaire. Le résultat fut cette œuvre brève, mondialement diffusée et dont la première édition vit le jour en 1848. Le présent volume comporte, outre le texte du MANIFESTE, un dossier qui inclut les préfaces des différentes éditions et des extraits de la correspondance entre Marx et Engels.

01/1998

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Droit

Manifeste du parti communiste

Le Manifeste du parti communiste n'est plus à présenter, sa portée politique plus à démontrer. Cette nouvelle édition présente, en plus du Manifeste, toutes les préfaces de Marx et d'Engels au Manifeste publiées de leur vivant et qui possèdent un grand intérêt documentaire, théorique et politique. Ces textes sont introduits par Isabelle Garo qui en présente les enjeux théoriques et politiques, et d'une préface d'Eric Vuillard qui s'intéresse à l' incroyable charge littéraire du Manifeste.

09/2023

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Sciences politiques

Parti communiste français, S.F.I.C.

Parti communiste français (S. F. I. C.). La Lutte contre la droite. Réponse du bureau politique à la lettre de Monatte, Rosnier et Delagarde aux membres du parti communiste Date de l'édition originale : 1924 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Histoire des idées politiques

L’Héritage perdu du Parti Communiste Italien. Une histoire du communisme démocratique

C'était le parti communiste le plus puissant et aussi le plus original d'Europe occidentale. A la fin des années 1970, le Parti Communiste Italien représentait près d'un tiers des électeurs de la péninsule, il gérait de nombreuses villes et régions et exerçait son hégémonie sur le monde culturel. Il se distinguait par une participation politique massive et sans précédent de ses militants. Il faisait rêver la gauche européenne. Sa décision de se saborder alors qu'il demeurait une force politique majeure a désespéré des centaines de milliers de militants et a rendu la gauche italienne à jamais orpheline. Cet essai analyse les raisons d'une disparition qui continue d'interroger les historiens. Le "? communisme démocratique ? " inspiré par le marxisme singulier d'Antonio Gramsci a été élaboré par son emblématique secrétaire général Enrico Berlinguer (1922-1984), disparu avant d'être allé au bout de son projet. Mais son héritage doit encore parler à une gauche européenne en déshérence. Précurseur d'une écologie sociale, Berlinguer a été le premier à mettre l'accent sur la nécessité de construire une nouvelle alliance entre les exclus et le mouvement ouvrier traditionnel. C'est lui aussi qui mit en avant le rôle déterminant du mouvement des femmes sans lequel, disait-il, il ne peut y avoir de révolution. C'est bien cet "? héritage perdu ? " et les leçons que l'on peut en tirer pour aujourd'hui qui sont au centre de cet essai. Hugues Le Paige, né en 1946 à Bruxelles, est journaliste-réalisateur. Auteur de nombreux documentaires historiques, il a aussi publié des ouvrages consacrés à la gauche européenne. C'est un spécialiste de l'Italie où il a longtemps vécu et travaillé.

03/2024

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes : Oeuvres poétiques ; Oeuvres en prose

Ce coffret réunit en deux volumes les oeuvres complètes d'Ossip Mandelstam traduites du russe par Jean-Claude Schneider. I. Oeuvres poétiques, en édition bilingue, texte russe en bas de page. La Pierre (1913/1915/1923), Tristia (1922), Le Livre de 1928, Poèmes non rassemblés en recueil ou non publiés (1908-1934), Cahier de Voronej (1935-1937), Poèmes non inclus dans les Cahiers (1935-1937) et, en appendice : Poèmes de jeunesse (1909-1911) et poèmes pour enfants (1925-1926). II. Oeuvres en proses. Le Bruit du temps (1925), Féodossia (1925), Proses éparses, esquisses (1922-1927), Essais, articles (1913-1932), De la poésie (1928), Le Timbre égyptien (1928), La Quatrième Prose (1929-1930), Le Voyage en Arménie (1933), Entretien sur Dante (1933) et, en appendice : écrits de commande ou alimentaires.

03/2018

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Sciences politiques

Le congrès de Tours. Le socialisme à la croisée des chemins, 1919-1920

Pourquoi et comment lire Léon Blum aujourd'hui ? On peut le lire en socialiste, pour admirer l'oeuvre et l'homme, mais aussi en passionné, en érudit, en historien, en citoyen, avec la conscience de ce qui le sépare de nous, comme le témoignage d'un autre âge du socialisme en France. Les textes de Léon Blum réunis dans ce livre n'ont pas le même statut. L'un, Pour être socialiste, est un véritable bréviaire du socialisme français. Paru fin 1919, adressé à la jeunesse et constamment réédité par le Parti socialiste jusqu'aux années 1980, il a formé la pensée de générations de militants. Le suivant est la première intervention de Blum devant un congrès socialiste, alors que la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) traverse une crise profonde. L'unité socialiste se brise finalement au Congrès de Tours, au cours duquel il prononce le 27 décembre 1920 un discours célèbre, qui clôt cet ouvrage. Léon Blum est l'un des tout premiers à décrire le fonctionnement de la minorité agissante des bolcheviks, ce noyau de "révolutionnaires professionnels" imaginé par Lénine au service de la révolution mondiale. Abondamment commentée par la suite, sa critique précoce et profonde inspire la littérature antitotalitaire.

10/2020

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Actualité et médias

Adhérer au parti communiste ?

Ce troisième volume des Archives du surréalisme se situe dans le prolongement direct du deuxième : il porte sur la position à prendre devant le Parti communiste. Il contient des procès-verbaux de réunions qui se sont toutes tenues à la fin de 1926, au moment où le problème de l'adhésion militante agitait fortement non seulement les surréalistes, mais nombre de leurs proches, et cela malgré les relations conflictuelles entretenues alors avec l'appareil du Parti. De ces procès-verbaux, celui de la large réunion du 23 novembre 1926 a été jugé assez important par les surréalistes eux-mêmes pour qu'un état dactylographié en ait été, exceptionnellement, établi sur-le-champ. On y assiste à des discussions passionnées, des échanges vigoureux et toujours éclairants qui dissipent bien des légendes et permettent d'opérer des mises au point précises (attitude d'Antonin Artaud, comportement de Philippe Soupault, réaction d'André Breton - bien plus mesurée qu'on ne l'a dit - devant le projet de roman-fleuve d'Aragon, La Défense de l'infini, etc.). Des documents annexes - lettres, projets de résolutions, motions - accompagnent ces comptes rendus. C'est, ainsi, l'existence interne du groupe qui revit, avec, au-delà des discussions d'idées, les traits de caractère et les mouvements d'humeur de l'un ou l'autre de ses membres.

02/1992

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Sciences politiques

Ecrits politiques. Tome 1

Tome I : un choix d'articles couvrant les années 1914-1920. L'itinéraire politique du jeune Gramsci ; son effort pour définir et promouvoir un socialisme anti-autoritaire, un socialisme par en bas : sur la base des conseils d'usine, organes d'autogouvernement que le prolétariat s'est donnés spontanément.Tome II : du Congrès de fondation du Parti communiste italien (janvier 1921) au départ de Gramsci pour Moscou (mai 1922) ; la «forte personnalité» de Bordiga ; et, dans la Correspondance de Moscou et de Vienne, la formation d'un nouveau «groupe dirigeant».Tome III : la crise du fascisme et la bolchevisation du Parti communiste italien (articles parus dans L'Unità et dans L'Ordine nuovo) ; la lettre d'octobre 1926 au Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique ; et les Notes sur la question méridionale, texte auquel Gramsci était en train de travailler au moment de son arrestation.

09/1974

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Philosophie

Ecrits politiques. Tome 2

Tome I : un choix d'articles couvrant les années 1914-1920. L'itinéraire politique du jeune Gramsci ; son effort pour définir et promouvoir un socialisme anti-autoritaire, un socialisme par en bas : sur la base des conseils d'usine, organes d'autogouvernement que le prolétariat s'est donnés spontanément. Tome II : du Congrès de fondation du Parti communiste italien (janvier 1921) au départ de Gramsci pour Moscou (mai 1922) ; la "forte personnalité" de Bordiga ; et, dans la Correspondance de Moscou et de Vienne, la formation d'un nouveau "groupe dirigeant". Tome III : la crise du fascisme et la bolchevisation du Parti communiste italien (articles parus dans L'Unità et dans L'Ordine nuovo) ; la lettre d'octobre 1926 au Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique ; et les Notes sur la question méridionale, texte auquel Gramsci était en train de travailler au moment de son arrestation.

12/1975

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Histoire des idées politiques

Histoire du Parti communiste français. 3e édition revue et augmentée

Depuis 1920, date de sa naissance à la suite de la prise du pouvoir par les bolcheviks en Russie, le Parti communiste français a suscité des passions contradictoires, allant de l'enthousiasme pour ceux et celles qui espéraient des lendemains qui chantent, à la peur voire à la haine chez ses adversaires qui redoutaient qu'il instaurât le même régime qu'en Union soviétique. Des décennies durant, ce parti lié au système communiste mondial se voulait révolutionnaire. Il a fortement influencé la vie politique nationale, s'est profondément enraciné parmi les ouvriers, les paysans, les immigrés et les intellectuels et a marqué de son sceau notre société. Cette empreinte demeure perceptible dans notre culture politique actuelle en dépit d'un considérable déclin électoral et militant depuis les années 1980. Le Parti communiste, ses dirigeants, ses militants et ses adhérents ont toujours suscité la curiosité des sciences humaines et sociales. Ce livre reconstitue plus d'un siècle de communisme en France, sans jamais perdre de vue la dimension internationale qui lui est consubstantielle. Fondé sur d'importants fonds d'archives et de documentations accessibles aussi bien à Moscou qu'en France, il présente une synthèse complète qui s'efforce de comprendre l'importance du PCF comme son effondrement spectaculaire et qui contribue à dissiper l'énigme communiste.

01/2022

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Actualité et médias

Le Parti communiste français pendant l'entre-deux-guerres

Cet ouvrage, composé pour l'essentiel de textes extraits des publications du parti, se propose d'éclairer la politique des communistes pendant l'entre-deux-guerres, ainsi que les différentes formes de leur activité et leurs principaux débats idéologiques. Trois phases de l'histoire du Parti communiste sont retracées : la naissance, la bolchévisation, la participation au Front populaire.

01/1982

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Sciences politiques

Sliman Ben Sliman 1905-1986. Biographie, journal et articles

13 Février 1905 : Naissance à Zaghouan 1919-1925 : Elève au Collège Sadiki 1928 : Bachelier en Mathématiques 1929-1935 : Etudiant à la Faculté de Médecine de Paris 1925 - 1934 : Militant à l'Association des Etudiants Musulmans d'Afrique du Nord 1931 : Membre fondateur de la "Fédération des Peuples Colonisés" 1934 : Président du "Comité de Défense des Libertés en Tunisie" 1934 : Adhésion au Néo-Destour 1937 : Membre du Bureau Politique du Néo-Destour au congrès de la rue du Tribunal 1938-1943 : Suite aux événements du 9 avril : Condamnation à 5 ans de Prison au Fort Saint-Nicolas de Marseille 1950 : Exclusion du Néo-Destour 1960-1962 : Fonde et dirige le journal "La Tribune du Progrès" 1967 : Président-Fondateur du "Comité de soutien à la lutte du Peuple Vietnamien" 1973 : Décoration de l'Ordre du Mérite de Bourguiba 1980 : Médaillé du 7ème Congrès Afro-asiatique d'ophtalmologie 06 Février 1986 : Décès du Dr. Sliman BEN SLIMAN.

06/2023

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Sciences politiques

Stratégie de la grève : pour une approche fonctionnaliste du Parti communiste français

Le Parti communiste français se définit comme "parti de la classe ouvrière". Quel est le fondement de cette affirmation ? Comment se traduit-elle au niveau de la pratique politique ? Quels en sont les prolongements sociaux et politiques ? L'analyse du comportement du PCF dans la grève peut ap­porter des éléments de réponse à ces questions : elle révèle les relations qui unissent le parti à la classe ouvrière au moment où celle-ci affirme avec le plus de netteté son identité, ses revendications et ses as­pirations. Le recours aux matériaux fournis par l'analyse fonctionnaliste permet d'approfondir, en cours de recherche, certains des problèmes que se pose encore la science politique : comment s'articulent les forces so­ciales et les forces politiques ? Comment s'opère la mobilisation politique d'une classe sociale ? Comment un parti peut-il faire la part de sa fonction de porte-parole et d'éducateur ? L'exercice simultané de ces fonc­tions est-il la source de conflits de référence ? Malgré ces conflits, un parti peut-il maintenir la stra­tégie que lui inspire son identité ?

01/1980

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Biographies

Marcel Cachin. Un breton émancipé

Le parcours de Marcel Cachin, né à Paimpol, créateur du Parti Communiste français en 1920 au Congrès de Tours. Député, sénateur, il n'oubliera jamais sa Bretagne natale et sa langue.

10/2021

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Histoire de l'amérique latine

Mettre au monde. La naissance, enjeu de pouvoirs (Pérou, 1820-1920)

La naissance est un événement éminemment politique. Elle s'inscrit toujours dans une communauté humaine qui lui donne un sens social selon des critères qui lui sont propres. Longtemps vue comme un acte naturel, universel et répétitif, la naissance fait aujourd'hui l'objet de recherches qui réévaluent cette image et dévoilent son importance sociale et politique. C'est le cas de cet ouvrage qui étudie l'histoire de la maternité au Pérou entre la fin de la période coloniale et le début du xxe siècle.
Dans ce pays andin, des mutations majeures se produisent durant les décennies que couvre cette étude. En 1820, toutes les femmes péruviennes accouchaient de manière dite traditionnelle, c'est-à-dire à domicile et avec l'aide de la famille et parfois de sages-femmes formées de manière empirique. Peu de temps après l'indépendance du pays, en 1826, le gouvernement crée la première maternité hospitalière du pays et du monde ibérique.
Dès lors, l'accouchement puis la grossesse et les suites de couches sont suivis par un personnel médical formé à la maternité et composé de sages-femmes et de médecins. Cent ans plus tard, les corps des femmes et des nouveau-nés sont de plus en plus contrôlés par l'Etat à travers le personnel médical. Cette étude montre qu'il existe, dans cette biopolitique de la maternité, un biais colonial et patriarcal, en fonction de l'origine sociale et raciale des femmes en âge de procréer.
Elle apporte, sous le prisme de problématiques féministes décoloniales, un regard nouveau sur la naissance, l'histoire de la médecine et des femmes péruviennes.

04/2022

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Sciences politiques

La reconstruction du parti socialiste (1921-1926)

L'histoire de la reconstruction du parti socialiste SFIO de 1920 à 1926 était à entreprendre. Les premières années de cette naissance qui fut aussi une renaissance ont été jusqu'alors hâtivement analysées. Une des explications de ce désintérêt relatif pour cette période tient sans doute à l'application d'un raisonnement bien peu historique : la SFIO devait se reconstruire, elle devait regagner son influence, le socialisme français devait durablement se scinder en deux et ce qui devait arriver... arriva. Pourtant, l'analyse des conditions dans lesquelles s'est effectuée la reconstitution de l'organisation du Parti, celle des difficultés d'élaboration doctrinale, celle, enfin, des types de contraintes que le système politique français faisait peser sur la SFIO, montrent à l'évidence qu'il n'y avait rien de prédestiné ou d'inévitable dans l'histoire de ce rameau du socialisme français. Le champ des itinéraires possibles d'une social-démocratie maintenue dans la France des années vingt était en définitive réduit. Sous la triple pression d'une tradition vivace, de militants attentifs et d'un parti communiste réussissant à survivre, la SFIO dut reconstituer son statut d'organisation révolutionnaire et se manifester comme une force d'opposition résolue au système politique et social existant. Cette obligation d'affirmer ses fins révolutionnaires marquera durablement le destin de la SFIO, et ce qui constitue le lancinant problème de la social-démocratie française, composer entre une perspective révolutionnaire et un projet "possibiliste", se dessine dans cette histoire des origines recommencées.

01/1976

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Histoire internationale

Les communistes grecs et l'Union soviétique. Histoire de la scission du Parti communiste de Grèce (1949-1968)

En 1968 le Parti Communiste de Grèce s'est scindé en deux : à l'époque de mai 68 et à celle du Printemps de Prague, la scission du KKE marquait d'une manière latente mais réelle, la crise du "socialisme réellement existant". Que pouvons-nous dire de cette scission qui ne fut pas un cas isolé ? L'intervention en Tchécoslovaquie (août 1968), les réticences roumaines vis-à-vis des tentatives soviétiques d'une coordination soviétisée du Commandement militaire du Pacte de Varsovie (1974), et la crise en Pologne, soulignaient la dégradation continue de l'image de l'URSS dans le monde. La scission du KKE doit être évaluée à la lumière de ce contexte historique.

06/2016

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Histoire de France

Le parti de l'ennemi ? Le Parti communiste français dans la lutte pour la paix (1947-1958)

Sous la IVe République, les Français eurent peur. Dans le ciel de Corée, les duels entre pilotes américains et soviétiques donnaient à l'expression " guerre froide " une amère saveur. Les tanks soviétiques étaient " à deux étapes du Tour de France cycliste ". Ces propos du général de Gaulle n'étaient pas pris à la légère, les anticommunistes en tirant argument pour vouloir réduire le PCF au silence. Premier parti de France, celui-ci affichait son intention d'accueillir l'Armée rouge à bras ouverts si jamais elle devait " poursuivre ses agresseurs " jusque sur le sol de l'hexagone. Écartelés entre Washington et Moscou, encore sous le choc de leur défaite face à l'Allemagne, les Français étaient de toute façon incapables de se défendre par leurs propres moyens. Accusés par les socialistes de n'être " ni à gauche, ni à droite, mais à l'Est ", le PCF avec à sa tête Maurice Thorez dont l'attitude pendant la guerre faisait l'objet de violentes polémiques, tenta néanmoins de faire fructifier le capital patriotique acquis sous l'Occupation. Fondé à la fois sur les archives du PCF et de ses adversaires (notamment policiers...), cet ouvrage retrace la trajectoire d'une organisation dont le Secrétaire général avait expliqué à Staline qu'il se sentait " l'âme d'un citoyen soviétique ". Ainsi, pendant que l'armée française affrontait, en Asie (Indochine, Corée) comme en Afrique (Algérie, Égypte), des forces équipées par l'URSS et les " démocraties populaires ", le PCF afficha au nom de la Paix une solidarité sans failles envers Moscou.

07/2006

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Histoire internationale

L'opposition communiste en URSS : les trotskystes (1923-1938). Tome 1, 1923-1927 : La lutte antibureaucratique dans le parti bolchevique

Les ennemis le plus irréductibles du stalinisme vinrent des rangs du parti bolchevique qui avait dirigé la Révolution russe d'octobre 1917. Dès 1923, nombre de ses dirigeants et militants formèrent l'Opposition de gauche pour combattre la bureaucratie et son expression politique : le stalinisme. La guerre civile (1918-1922) menée par les Blancs et les puissances impérialistes ne put briser l'État ouvrier. Mais il en sortit exsangue et isolé car partout refluait la vague révolutionnaire qui, depuis 1918, avait dressé les prolétaires contre la bourgeoisie en Allemagne, en Finlande, en Hongrie, etc. Sur ce fond de stabilisation au profit de la bourgeoisie, en URSS, une caste de bureaucrates parvint à usurper le pouvoir. Les compagnons de Lénine et de Trotsky combattirent la dégénérescence bureaucratique, négation du bolchevisme, jusqu'à leur massacre par Staline en 1938. C'est leur combat, celui de communistes défendant les intérêts de la classe ouvrière et de la révolution mondiale, que nous retraçons ici.

10/2013

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Littérature étrangère

Les premiers communistes français

Le Parti communiste français est né à Tours, dit-on, en décembre 1920. Ce seul acte de naissance ne suffit pas, cependant, à lui conférer tous les attributs du "parti de type nouveau" que l'Internationale communiste requiert de ses sections. Il va donc devoir se "bolcheviser" et la signification de cette période se saisit tout particulièrement dans la formation de ses premiers cadres. Il fallait, pour mener cette étude renouvelée de la bolchevisation, disposer de moyens nouveaux. Ceux mis en oeuvre dans ce livre sont de taille puisque l'auteur a pu travailler sur les archives de l'Internationale déposées à l'Institut Maurice Thorez. En nous faisant découvrir ces premiers communistes français, ce livre fournit à la question controversée du rôle et des fonctions des cadres du Parti sa nécessaire dimension historique.

01/1980