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La société singulariste

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Sociologie

La société singulariste

S'il est devenu un lieu commun d'annoncer et souvent de dénoncer une prétendue uniformisation du monde, il conviendrait plutôt, au-delà de la convergence des préoccupations planétaires, de se demander si nos sociétés ne sont pas désormais avant tout gouvernées par un idéal massivement partagé de singularité, et travaillées en leur coeur par les multiples processus de singularisation qui en découlent. L'auteur du présent ouvrage suit à la trace les effets en tous domaines de cette expansion singulariste ; ce qui le mène à prendre acte, comme il est devenu urgent de le faire, d'une radicale déstabilisation de nos approches du social et du politique. Au-delà du bouleversement induit des habitudes les plus enracinées de la pratique sociologique, c'est toute notre conception de l'individualisme et, avec lui, de nos manières de faire société qui est remise en question. Le temps est venu de concevoir et de mettre en oeuvre une nouvelle articulation entre les enjeux collectifs et les épreuves des individus, susceptible de singulariser l'étude des phénomènes sociaux. Il s'agit donc de rien moins que de bâtir une sociologie pour les individus.

05/2010

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Sciences politiques

Sociétés plurielles et singularité du terrorisme

Le terrorisme apparaît qu'à partir du moment où s'inversent les catégories de la pratique politique, les registres de sens des mouvements politiques, les paramètres constitutifs de l'action politique. Il est en rapport étroit avec les éléments d'une crise d'identité. Pour donner un sens politique à la résolution de la crise, pour lutter efficacement contre le terrorisme, la création d'une gouvernance globale solide, moment idéal d'un pacifisme prospère supranational s'impose.

01/2016

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Littérature française

Une singularité

Abel Fleck apprend que la toute première photo d'un trou noir (baptisé M87) a été prise le jour-même où il était victime d'un accident cérébral grave. Quelque chose en lui se fige et se met à vibrer. Entre exaltation, panique et paranoïa, il garde pour lui ses black-out, tait aux médecins ses migraines, acouphènes et pertes de mémoire, et tente d'appréhender ce qui, à l'évidence, le lie directement à M87. Une quête d'identité comme une chute libre. Sur le bruit des autres, le silence des astres et sur la liberté d'aimer, un premier roman vif, cosmique, désespéré et festif.

03/2024

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Sociologie

La société de la société

Niklas Luhmann est le plus grand sociologue allemand de la fin du XXe siècle, à la hauteur d'un Jürgen Habermas en philosophie, avec lequel il n'a d'ailleurs cessé de dialoguer. La société de la société, sa grande oeuvre, présente la synthèse la plus accomplie de ses travaux sur la théorie des systèmes, la communication, les médias, l'évolution de la société et les sémantiques par lesquelles la société cherche à se décrire. Il fait le constat de l'obsolescence de la tradition sociologique, restée prisonnière de concepts hérités d'une société structurée par strates et de ce fait incapable de saisir la spécificité de la modernité. Avec une radicalité et une originalité inégalées, il propose une théorie systémique de la société, seule capable selon lui d'appréhender la très haute complexité de la société moderne. Il définit celle-ci comme une société fonctionnement différenciée en sous-systèmes, obéissant chacun à une logique propre (le droit, la politique, l'économie, l'art, la religion, la science, l'éducation, les médias de masse). Mondialisée, la société moderne n'est plus gouvernable à partir d'un sommet ou d'un centre et est exposée à des risques inédits, notamment environnementaux.

02/2021

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Littérature française

Les points de singularité

Tomas vit une vie oisive et ennuyeuse dans sa ville de banlieue. Son monde change, il ne le reconnaît plus, ne le comprend plus. Commence alors son étrange aventure entre ses voyages en voilier et ses séjours en Afrique centrale, durant lesquels il rencontre un amour exotique, une chefferie antique et découvre la grande forêt et ses sortilèges sur l'archipel de Macaronésie. Mais les sortilèges qu'il tentera de supprimer demeureront actifs et laisseront Tomas partagé entre son passé idyllique et son avenir ensorcelé. Se croyant libre, il retournera définitivement dans ce pays d'Afrique centrale, renonçant à ses paradis perdus.

03/2021

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Science-fiction

Singularité Tome 1 : Eveil

Caitlin, seize ans, jolie, enjouée, surdouée (surtout en maths), est aveugle de naissance. Mais elle est capable de surfer sur la Toile mieux que personne grâce à quelques interfaces et logiciels adaptés. Elle peut retracer dans sa mémoire les itinéraires les plus compliqués qu'elle a empruntés. Elle a la Toile en tête. Ses yeux et ses centres optiques sont parfaits. Mais quelque chose dans son nerf optique transmet mal l'information. Lorsque le professeur Kuroda, spécialiste japonais, lui propose d'essayer une prothèse qui y remédiera, elle saute de joie. Voir enfin... Cependant, ce qu'elle découvre avec son implant est déconcertant. Elle ne voit pas le monde mais un réseau de lignes brillantes. La Toile, le Web. Le World Wide Web. Et tapi dans la Toile, quelque chose - quelqu'un - guette et tente d'entrer en contact avec elle. Une Intelligence. Non humaine.

02/2010

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Histoire et Philosophiesophie

Le vivant. La singularité et l’universel

La singularité et l'universalité du vivant procèdent d'un double constat : tout vivant est taillé dans la même étoffe que les autres systèmes matériels ; les systèmes vivants sont des entités matérielles différentes des autres systèmes avec lesquels elles partagent cette communauté matérielle. Voici donc le cadre général du questionnement auquel nous convie le livre de Gilbert Lechermeier. Le vivant, singulier car il exhibe une organisation et des propriétés matériellement inédites, mais universel parce qu'il les déploie dans toutes ses instanciations, semblent se dérober à nos analyses les plus perspicaces tout en étant l'un des sujets de recherche scientifique et philosophique les plus opiniâtrement explorés. Phénomène éminemment multiple, la vie est nécessairement redevable d'approches multi et transdisciplinaires, nécessairement enchevêtrées : la question des (non-)frontières est cruciale. C'est également le lieu épistémique d'une tension entre un réductionnisme analytique et une profusion empirique. Les définitions, pléthoriques et jamais complètes, brouillent l'idée spontanée qu'on se fait généralement de ce qui caractérise le vivant ; toutefois, elles sont des jalons utiles et ce livre nous aide à nous repérer afin d'éviter les risques permanents d'une essentialisation de la vie ou, à l'opposé, d'un nominalisme incontrôlable. Difficile de s'y retrouver tant le chemin de la compréhension du vivant est tortueux. C'est pourquoi ce livre est utile car il présente et organise la cartographie profuse, fût-ce dans ses arcanes les plus subtils ou les plus opaques de ses définitions, des théories, des modélisation, des épistémologies, voire des soubassements ontologiques, qui ont été pensés depuis des centaines d'années au sujet du vivant. Là encore, Gilbert Lechermeier nous permet de mieux comprendre ce que nous sommes : vivants parmi les vivants à s'interroger sur le vivant...

11/2019

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Ouvrages généraux

Le soi et la singularité de la présence

L'objectif est d'esquisser le caractère de soi-même et son lien avec la singularité de la présence du moi-impersonnel comme mode de présence prédominant dans la vie quotidienne, pour montrer son caractère ontologique d'ouverture comme possibilité, qui lui donne le caractère de pouvoir. La présence ne peut que diminuer parce qu'elle est en jeu pour être dans le monde, dans la manière de comprendre et d'être éliminée. Dans sa structure existentielle, il ne s'agit que d'une appréhension modifiée de la vie quotidienne. La décadence se réfère donc au déclin dans le monde comme un pouvoir-être de présence, comme ek-sister. C'est pourquoi Heidegger nous dit que l'existence elle-même ne plane pas sur la pourriture. Par conséquent, dans son existence, la présence n'est jamais au-dessus, en dessous ou séparée de la pourriture, elle est toujours tombée dans le monde, comme étant lancée, avec ceux et avec les autres présences, dans ce mouvement incessant d'être comme des possibilités d'être, propres ou inappropriées. La décadence, comme l'existentielle qui répond à la mobilité de l'être de présence, détermine à la fois son existentialité et sa facticité. Cela signifie que la décomposition concerne à la fois le mouvement quotidien de la compréhension, la disposition et la parole de présence dans le jeu de la propriété et l'irrégularité, ainsi que son mouvement d'être et d'être-dans-le-monde. Dans cet essai, l'intention est de préciser que la singularité de soi-même n'est pas une subjectivité, un moi fermé et isolé du monde, mais un être de soi tout en étant dans le monde, ouvert aux manières d'être, qui sont déterminées dans le monde, dans le mouvement de sceller et de dévoiler, dans le "je" de la propriété et de l'irrégularité.

04/2021

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Philosophie

La société

"L'instinct de l'homme, fortifié par la raison, le porte à la société comme au manger et au boire", écrivait Voltaire. Peut-on dire que l'homme est un animal social ? Doit-on penser la société indépendamment de l'Etat ? Par quels rapports de force une société est-elle sourdement traversée ? Et à quel point détermine-t-elle les conduites individuelles ? Interroger la société – son origine, sa structure, ses lois, ses limites –, c'est aussi mesurer comment les hommes, entre indépendance et interdépendance, peuvent s'y accomplir. Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur la société, d'Aristote à Lévi-Strauss, en passant par Cicéron, Hobbes, La Rochefoucauld, Pascal, Locke, Spinoza, Hume, Rousseau, Kant, Hegel, Comte, Marx et Engels, Freud, Durkheim, Weber, Mauss, Elias, Arendt, Pierre Bourdieu ou encore John Rawls.

11/2015

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Littérature française

La société

Off, un homme sans qualité, scénariste de son état, violemment bousculé par ses producteurs comme tout créateur qui a vendu son âme au diable de l'image, vit avec sa femme et ses enfants jusqu'au jour où. Une tragédie, que le lecteur découvre peu à peu dans des pages terribles. Cet homme est tombé hors de sa vie, hors de son monde, hors de "la société" : "Une société protégeant ses poubelles mérite d'être renversée par ses éboueurs"... Le voilà menant une existence recroquevillée dans les 12 mètres carrés de ce qui fut le garage à vélo de son immeuble, survivant de ses reliquats de droits d'auteur, et cherchant à rompre l'isolement. Désespérément seul, il n'est plus lui-même. Ne se trompe-t-il pas d'enterrement lorsque le serveur du bar du coin le charge de conduire l'une des voitures suiveuses du corbillard de Monsieur Alfred ? Croit-il tromper longtemps Madame Berthe, chargée par une agence immobilière de faire visiter des biens de luxe à ce prétendu millionnaire ? Et quand il croise l'ombre de ce qu'il fut par la grâce de cet "homme chenu" qui tient un magasin de couleurs et lui offre, au nom du passé, ses cahiers et crayons fétiches, la générosité ne fait que souligner l'impuissance où il est échoué. "Est artiste celui qui ne s'aime que dans la pratique de son art, obligé pour se supporter de remplir le vide alentour : un survivant".Seul en ce monde, Off est une manière de Bartleby contemporain, attachant, invisible, universel.

10/2014

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Histoire de l'Eglise

Le "gallicanisme", une singularité française ?

Le " problème " autour duquel tourne ce colloque tenu les 13 et 14 janvier 2022 à Paris est celui de la forme que les rapports entre l'Eglise catholique romaine et l'Etat ont prise en France : les " libertés de l'Eglise gallicane ", autrement dit, le " gallicanisme " selon le néologisme forgé au cours de la querelle qui renaît à la suite de l'instauration du Concordat de 1801 signé entre Bonaparte et Pie VII. Ce néologisme accompagne la longue genèse de la séparation des Eglises ou cultes et de l'Etat. Il n'achèvera de perdre sa pertinence polémique qu'après la loi de séparation du 9 décembre 1905. Des spécialistes issus de plusieurs disciplines s'interrogent sur les différentes figures qu'a connu, du Moyen Age au xxe siècle, cette recherche d'une autre voie entre le catholicisme d'Etat, la monarchie confessionnelle espagnole et l'Eglise anglicane d'Etat, pour essayer de comprendre s'il existe ou non une spécificité du modèle d'équilibre français par rapport à d'autres manières nationales de régler les rapports entre l'Eglise catholique romaine et l'Etat.

06/2023

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Droit

Le maire. La genèse et la singularité du rôle

L'objet de ce premier livre consacré au Maire est de mettre en évidence trois aspects importants du rôle : son histoire, sa singularité et sa modernité. La démarche a consisté, dans un premier temps, à aborder les aspects historiques de la problématique du rôle. Cet examen a permis de montrer les grandes étapes d'évolution du magistrat municipal à travers les siècles parallèlement au mouvement communal qui commence en Europe et plus tard, dans le monde arabe et en Afrique. Observant, d'abord, le rôle de Maire au prisme de la tradition historiographique occidentale, ce livre propose une lecture généalogique du rôle et privilégie une analyse comparative qui s'organise autour de quelques points de repère dans l'évolution du Maire. La deuxième partie du présent livre se veut plus résolument une analytique et surtout une axiomatique des particularités du rôle. Elle met en avant les traits les plus identifiants du rôle, autrement dit, les caractéristiques qui fondent la singularité du rôle quel que soit le contexte.

11/2017

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Histoire du droit

La personne, fortunes d'une antique singularité juridique

Cet ouvrage retrace la lente élaboration, d'abord juridique, puis théologique, morale, philosophique, politique et littéraire de la notion de personne dans les sociétés occidentales. On s'y interroge aussi sur les récentes contestations de cette notion encore jeune, et plus fragile qu'on ne croit.

07/2021

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Histoire du droit

La personne, fortunes d'une antique singularité juridique

Cet ouvrage retrace la lente élaboration, d'abord juridique, puis théologique, morale, philosophique, politique et littéraire de la notion de personne dans les sociétés occidentales. On s'y interroge aussi sur les récentes contestations de cette notion encore jeune, et plus fragile qu'on ne croit.

07/2021

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Droit

Mariage et conjugalité. Essai sur la singularité matrimoniale

Le droit de la conjugalité est en profonde- mutation et la singularité du mariage se voile progressivement. L'essor de la liberté, la promotion de l'égalité ainsi qu'une nouvelle répartition des volontés en droit de la famille ont conduit à l'émergence juridique du concubinage et à la matrimonialisation du Pacs. Les dernières réformes civiles prennent même pour référent le seul couple, indépendamment de sa forme. Or l'idée d'un unique statut commun du couple est illusoire et l'on ne peut pas accepter que le législateur s'en serve implicitement pour offrir les mêmes effets à trois figures juridiques distinctes. Une différenciation reste une exigence légale. En dépit de ces rapprochements, le mariage reste singulier : nature à part, vocation viagère, objet conjugal ambitieux, vraie portée familiale. La notion de mariage civil est aussi sous-tendue par un principe d'unité dont le maintien implique le refus du "mariage homosexuel". L'invocation d'un principe de neutralité ne doit pas permettre au législateur de se retirer du droit de la conjugalité, en le laissant se développer de façon désordonnée. Il est impératif de maintenir une cohérence juridique c'est-à-dire une correspondance entre les types d'engagement et leur portée. Plus encore, la singularité juridique du mariage et ses avantages pour les époux, les enfants et la famille, justifieraient sans doute que ce statut soit encouragé. Cette recherche s'achève par quelques propositions de réformes.

05/2012

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Critique littéraire

Dandys et excentriques. Les vertiges de la singularité

Au prétexte de s'interroger sur la mystérieuse articulation qui relie le singulier au multiple, Denis Grozdanovitch évoque les figures de quelques réfractaires qui, en réussissant à sauvegarder leur singularité face à la mise en place d'un monde de plus en plus uniformisé, nous montrent peut-être la voie d'une existence moins embrigadée par les slogans du conformisme ambiant. Après un bref aperçu sur les origines du dandysme historique, il brosse donc le portrait de quelques-uns de ces

03/2019

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Droit

La Métropole de Lyon. De la singularité à la modélisation ?

Peut-on parler de " modèle lyonnais " ? La fusion sur son territoire de l'ancienne communauté urbaine du Grand Lyon avec le département du Rhône, le 1er janvier 2015, pour créer une nouvelle collectivité territoriale à statut particulier, interroge. Cette transformation statutaire s'est accompagnée de plusieurs changements importants : redéfinition de ses compétences, de son organisation interne, de ses finances, des relations avec les communes situées sur son territoire, mais aussi de son rapport aux habitants et à la démocratie, dans le cadre d'une période transitoire qui court jusqu'en 2020. Les solutions mises en place dans cette Métropole de Lyon s'appuient sur une longue expérience de coopération, dans un contexte géographique, économique et politique particulier. Si la fusion métropole-département sur le territoire urbain semble rejetée pour la plupart des autres métropoles, l'expérience lyonnaise reste néanmoins une référence incontournable. Cet ouvrage confronte alors les analyses d'universitaires, d'élus et de hauts fonctionnaires de la Métropole de Lyon, pour une connaissance théorique et pratique plus fine de cette nouvelle collectivité lyonnaise. Le centre de recherche Droits, Contrats, Territoires de l'université Lyon 2 regroupe une trentaine de chercheurs et trois axes d'étude. Son axe Territoires, dirigé par Christophe Chabrot (MCF, HC), étudie les questions de décentralisation, de démocratie locale, d'urbanisme. Il a organisé le colloque à la base de cet ouvrage en partenariat avec la Métropole de Lyon, pour constituer avec les intervenants et chercheurs impliqués un Réseau d'études métropolitaines appelé à étudier les métropoles mêlant toujours différents points de vue s'enrichissant mutuellement.

06/2019

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Histoire de France

La société féodale

" La Société féodale a cinquante ans. Une génération nouvelle d'historiens de la société, des réactions mentales et de l'économie, qui n'a cure des grands anciens, laboure le champ délimité par Bloch. Certes le domaine aujourd'hui est plus vaste, mieux connu, plus ouvert. Mais La Société féodale en reste le noyau, la source de tant de recherches qui plongent en elle leurs racines et qui, souvent, l'avouent. L'art de la perspective, la justesse du mot, le charme du style, le sens de l'image l'ont préservée des rides. C'est à cela que se reconnaît le chef-d'œuvre. " Robert Fossier

05/1998

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Sociologie

La société bloquée

Traité de physiologie. Tome 1, Fascicule 2 / par F. -A. Longet,... Date de l'édition originale : 1850-1861 Sujet de l'ouvrage : Physiologie comparée -- Ouvrages de référence Avec mode texte Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/1971

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Philosophie

La société décente

Une société décente est une société dont les institutions n'humilient pas les personnes placées sous leur autorité, et dont les citoyens n'en humilient pas d'autres. Une bonne part de l'attention des philosophes se porte sur l'idéal d'une société juste, basé sur l'équilibre entre les notions de liberté et d'égalité. Mais un tel idéal est inenvisageable. Il semble donc plus urgent de tenter d'instaurer une société décente, parce qu'il n'est pas besoin d'attendre que la justice advienne pour satisfaire à l'idéal d'une société décente, et parce que supprimer un mal douloureux est plus urgent que de créer de nouveaux avantages. La démonstration de Margalit est des plus concrètes, envisageant à travers les détails de notre quotidien l'ensemble des actes humiliants rendant la vie parfois si difficilement supportable. L'analyse du fonctionnement des multiples formes de l'humiliation se combine ici à une argumentation longuement mûrie et, bien plus, profondément irriguée par l'expérience personnelle de l'auteur.

09/2007

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Histoire ancienne

La société romaine

A travers une série d'études précises, qui prennent leur départ aussi bien dans la législation que dans la lecture de Virgile ou de Pétrone, et qui s'attachent aux " carrières " des esclaves, à l'idéal de l'autarcie, au statut de l'économie ainsi qu'à la symbolisation du pouvoir, Paul Veyne remet en chantier l'image que nous nous faisons de la société romaine et, singulièrement, de la ville de Rome, principe organisateur de l'empire.

10/2001

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Policiers

La Société Secrète

Christian Dalleray, dit " le Bateleur ", a réalisé son rêve : il a créé une société secrète, une vraie. Il la dirige avec deux amis : Michel Kowalski " le Pape ", et Eric Schneider " l'Empereur ". Il devrait donc être heureux. Or, c'est le drame qui va bientôt l'entourer. Les personnes de son entourage sont assassinées, une par une, quel que soit le pays où elles se trouvent. Il en est averti par une dame mystérieuse et séduisante, la duchesse. Naturellement, il comprend vite qu'il sera la dernière cible. Il entreprend donc une interminable enquête à l'échelle planétaire. Sur tous les continents, il poursuit ses ennemis. Mais les traces vont lui révéler ce qu'il craignait : les coupables sont tout près, ils font partie de ses amis. Il doit impérativement les démasquer, par crainte de devenir à son tour la victime d'un meurtre.

08/2019

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Sociologie

La société immédiate

La communication a connu deux révolutions: celle née de l'invention de l'imprimerie par Gutenberg en 1456 - qui a mis des siècles à concerner le grand public et fut longtemps au service exclusif des élites, véhiculant d'abord des connaissances et des idées -, et la révolution numérique que nous vivons aujourd'hui, foudroyante, sans contrôle, et qui est surtout un moyen de divertissement et de satisfaction rapide des désirs. Dans cet essai percutant, Pascal Josèphe nous démontre que la révolution numérique contient en germe la ruine de la notion de projet, qui suppose la médiation du temps, et lui substitue le culte de l'immédiateté. La technologie et l'économie raccourcissent en effet le délai entre l'expression des besoins ou des désirs et leur satisfaction. En résulte une discordance des temps, c'est-à-dire une désynchronisation des temps individuel et social qui fait exploser les rythmes fondant la vie en collectivité. Soumis comme nous le sommes au bombardement incessant des sollicitations externes, nous ne disposons plus des outils référentiels permettant de faire des choix: ni certitudes (religion, idéologie politique), ni lieu, ni temps pour échanger avec les autres. Et Internet? objectera-t-on. Comble du paradoxe: plus la communication généralisée est exaltée dans notre société postmoderne, moins sa fonction médiatrice est prise en compte. Nous sommes gavés d'information et affamés de sens. Comment dès lors résister aux innombrables tentations dont nous sommes l'objet? L'avènement de l'ère de l'immédiateté ne risque-t-il pas de nous ramener à des temps "anté-civilisés"? s'interroge Pascal Josèphe. "Je veux, je prends", "Je mise, je gagne", "J'ai envie, je consomme". En d'autres termes, n'est-elle pas en train de réveiller la bête qui sommeille en nous et que dix mille ans de civilisation avaient domestiquée?

01/2008

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Histoire de France

LA SOCIETE MEDIEVALE

Dans aucune civilisation l'étude de la société ne peut se concevoir sans appel à tous les secteurs de l'activité humaine : l'économie, les structures politiques, la vie quotidienne, les formes de la pensée, la spiritualité, les modes d'expression sont des faits de société. S'il se trouve, en outre, que la société étudiée est étroitement dépendante de l'économique et du spirituel, comme c'était le cas pour l'Occident chrétien, il est inévitable que son étude prenne un caractère synthétique et global. Cet ouvrage s'efforce d'embrasser toutes les formes de la vie collective où se décèlent les éléments publics ou privés qui soutiennent la marche de la société sur la vaste aire chronologique, qui va des premiers fléchissements de l'autorité romaine jusqu'à l'explosion des temps " modernes " en plein XVI siècle. On rencontrera ainsi les problèmes soulevés par les structures de la famille, les conditions de l'habitat et de la vie de tous les jours, l'emprise des réactions psychologiques ou religieuses sur le comportement des hommes, les situations juridiques ou politiques dans lesquelles ils sont enfermés, les cadres de regroupement qui les abritent, la liberté et la puissance, la richesse et le pouvoir. La marche générale du récit entraîne l'historien de la société d'un stade de contradiction interne, où se compénétrent lentement les mondes méditerranéen et nordique, à une détente suivie d'accélération qui est la base de notre " civilisation " européenne. Il a été fait usage, dans le présent ouvrage, des apports récents et nombreux de la recherche historique contemporaine, notamment dans les domaines des mentalités, du droit ou de l'archéologie. De même que la marche de l'histoire ne connaît ni palier ni " transition ", de même la quête historique renouvelle sans trêve le bagage de nos connaissances.

10/1999

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Ecologie politique

La société jardinière

Et si on cessait d'opposer fin du mois et fin du monde ? C'est du moins l'intuition de Damien Deville, qui a mené l'enquête et s'est rendu dans l'un de ces territoires de la France périurbaine, précaire et délaissée, à mille lieues du flux des mégapoles. Alès, capitale des Cévennes. Pays qui fut longtemps celui des hommes noirs (les mineurs), des hommes du feu (la chaudronnerie) et des femmes du fil (le textile), dont les mains avaient tant à raconter. Mais aujourd'hui, les industries ont fermé. Quel nouveau récit pour dire la vie des habitants de la commune aujourd'hui ? On peut le rechercher sans doute du côté des jardins potagers qui prolifèrent et qui, pour les anciennes populations ouvrières, sont une façon de retour à la terre. Là, chacun plante, bêche ; tout le monde échange outils, semences et savoir-faire. Si bien qu'à la motivation économique, forcément première, viennent se mêler des préoccupations d'ordre social, écologique ou paysager... Mettant au jour une écologie de la précarité, Damien Deville souligne ainsi comment de simples lopins de terre sont devenus de vrais lieux d'émancipation et permettent de repenser (et de vivre) la liberté différemment. Partant, il ébauche le modèle ce que pourrait être une société si elle était jardinière.

02/2023

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Droit international privé

La société patrimoniale

DROIT BELGE La société patrimoniale permet de regrouper, préserver, gérer et transmettre un patrimoine familial composé d'actifs d'origine familiale (patrimoine privé ou fonds professionnels). Le présent ouvrage vise à donner une vision générale de cette société particulière, au travers et par la combinaison des divers instruments juridiques permettant de la bâtir, empruntés tant au droit des sociétés (refaçonné par le CSA dont les apports sont importants) qu'au droit civil plus classique, mais lui aussi revisité par les codifications récentes (conventions d'indivision, donations, etc.). La trame est parfaitement tissée, mettant en exergue les préoccupations essentielles des ascendants : créer l'entité patrimoniale, maîtriser sa gestion et le contrôle des droits politiques et financiers et organiser progressivement la transmission du patrimoine aux ou à certains descendants. A côté des préoccupations civilistes est livrée une étude du régime fiscal des fondateurs de la société patrimoniale, de celle-ci durant sa vie et à sa liquidation, des actionnaires et des règles de fiscalité en droit d'enregistrement et de succession susceptibles d'affecter les transferts d'actifs de la société à ses actionnaires. Sont également abordées de manière détaillée les conséquences fiscales des cessions d'actions à titre gratuit ou à titre onéreux. Cet ouvrage didactique, alliant clarté et simplicité en dépit de la complexité technique du sujet, a pour vocation d'informer, de renseigner ainsi que d'orienter le chercheur, le conseiller patrimonial, le fiscaliste, mais également tout juriste curieux des phénomènes juridiques actuels relatifs à ce concept patrimonial.

06/2023

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Littérature française

Ah la société !

Ah la société ! rend compte de certains faits liés à l'éducation et à l'actualité. En l'occurrence, il dépeint le cercle discriminatoire que renferme la scolarité au lycée et présente la zone de confort que serait la famille. Les poèmes et les citations y présents exposent les ressentis des individus, mettant ainsi en vue la dégradation de la société.

11/2021

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Ouvrages généraux

La Société schizophrène

Dans cet essai, Christian Godin analyse les raisons pour lesquelles le concept d'idéologie au sens marxiste du terme, est devenu problématique pour rendre compte des contenus et des finalités des discours publics actuels. La notion d'idéologie présuppose une cohérence discursive correspondant à un ordre socio-économique déterminé qu'il s'agit de légitimer. Or les sociétés actuelles sont désormais incapables de fournir une telle cohérence - même s'il est vrai que nous sommes toujours fondés à parler de " discours dominants ". Les trois chapitres de cet essai analysent trois modes d'incohérences.

11/2021

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Histoire de France

La société médiévale

Franco Cardini, historien italien de renommée internationale, embrasse un millénaire de vie sociale, religieuse et artistique en Europe. Des années 400 à 1400, il retrace l'évolution d'un monde éclaté à la chute de l'Empire romain vers la construction ecclésiale et monastique, l'invention de la cour féodale, l'émergence des villes, la naissance des sciences et des mouvements artistiques : un univers complexe aux strates sociales bien définies, mais permettant par moment de vastes espaces de liberté. Le paradoxe médiéval est celui d'une Europe qui, bien que partageant de nombreux aspects du point de vue culturel et économique, voit ses peuples se déchirer en des guerres sans fins. Bien que le Moyen Âge ait longtemps été associé aux périodes sombres et troublées de l'Europe, la continuité politique, artistique, sociale, idéologique et culturelle de la chrétienté est remarquable. L'utilisation commune du latin, les nombreux échanges commerciaux et intellectuels, la puissance de l'Eglise, en font un espace dans laquelle l'homme médiéval connaît et trouve sa place, à Paris, à Londres, à Aix-la-Chapelle ou à Florence. L'auteur suit un cheminement chronologique, tout en rassemblant des événements ou de genres permettant de comprendre les composantes de la société médiévale : montée du monde ecclésial et artistique, place des femmes, relation vassal-suzerain, thème de l'étranger, relation ville-campagne, transmission du savoir ou fascination pour l'Orient ou les sciences... Franco Cardini livre une synthèse renouvelée des spécificités de la société médiévale. Il cherche à saisir l'extraordinaire complexité de la période tout en la rendant intelligible au lecteur. A partir d'une très riche iconographie, il balaye toute l'Europe, de l'Irlande à la péninsule Ibérique, de la Scandinavie à l'Italie, pour aboutir à l'aube d'un nouveau monde, que les historiens appelleront du nom de Renaissance en référence au monde antique qui demeure la source d'inspiration privilégiée du monde médiéval.

10/2012

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Philosophie

La société invisible

Ce livre propose différentes clefs philosophiques pour s'orienter dans un monde qui est devenu particulièrement complexe, qui n'a plus de délimitations territoriales fixes, ni de polarités idéologiques, et qui n'obéit pas aux ordres d'une bureaucratie sans faille; un monde qui est le nôtre. Bien observer la réalité est une tâche interprétative qui exige de développer des habitudes similaires à celles de l'espionnage, surtout à un moment où les choses les plus immédiates sont aussi les plus trompeuses et où la complexité croissante de la réalité ne se résout pas à coup de données ou d'informations, mais plutôt à l'aide d'une bonne capacité d'interprétation. Que notre société soit devenue à nos yeux quelque chose d'invisible signifie que nous assistons à un processus de virtualisation générale que l'on peut observer dans différents phénomènes, comme la mondialisation, la nouvelle économie, la transformation des espaces sociaux, les nouvelles guerres, la mise en scène du politique, la construction sociale de la peur, l'importance accrue du besoin d'anticiper le futur, ou encore les nouvelles utopies.

03/2013