Recherche

La République, la musique et le citoyen (1871-1914)

Extraits

ActuaLitté

Musique, danse

La République, la musique et le citoyen (1871-1914)

Cette étude, fruit d'une vie de travail dans les archives, s'attache à un sujet profondément original : la dimension musicale de l'identité française et républicaine. Jann Pasler fait remonter cette culture politique qui lie étroitement musique et utilité publique aux fêtes révolutionnaires, mais c'est sur le moment fort des débuts de la IIIe République qu'elle se concentre. Après la défaite de 1871 devant la Prusse, la France confie à la musique comme à l'histoire le soin d'inspirer la fierté nationale et de projeter un avenir partagé. Dans les divertissements populaires (chorales, harmonies, orphéons, sociétés de musique) comme chez les élites (avec notamment l'essor du modernisme), les pratiques musicales sont censées exprimer les différences et aider à les surmonter. Pour les Français, la musique revêt une importance à la fois personnelle et sociale. Elle n'enregistre pas seulement souvenirs et traditions, elle contribue à l'être-ensemble. En mettant l'accent sur les tensions fécondes qui se nouent entre esthétique et politique, Jann Pasler apporte une contribution aussi vivante que savante au rôle de la musique en démocratie et au sens qu'elle prend dans la vie de la nation.

03/2015

ActuaLitté

Histoire de France

Les ministres de la République, 1871-1914

La surprenante longévité de la Troisième République s'expliquerait-elle par les caractéristiques sociales de ses gouvernants ? D'origine relativement modeste et d'extraction provinciale, leur ascension sociale par les diplômes correspond d'avance aux canons de l'idéologie républicaine. Si les louches tractations financières bien souvent attribuées aux dirigeants politiques relèvent largement du mythe, leur fortune est toutefois bien réelle : elle provient essentiellement de beaux mariages habilement négociés et du parti qu'ils tirent de leur position politique pour effectuer, à coup sûr, les meilleurs placements. Près du peuple, ancrés qu'ils sont dans leurs terroirs, ces hommes ont su accéder à la haute société ; ils assurent ainsi à la démocratie bourgeoise une souplesse sans égale.

01/1982

ActuaLitté

Histoire de France

La République imaginée (1870-1914)

La France de 1870 à 1914 entame un temps de la politique qui se confond largement avec la République. Après une première décennie marquée par la guerre étrangère et intérieure, la domination des monarchistes et des combats pour la liberté, celle-ci s'affirme comme une possibilité de démocratiser le pouvoir et la société. La dynamique politique qui s'instaure à partir de 1878 dans la jeune IIIe République ne se limite pas en effet à la vie des institutions, à la pratique gouvernementale ou à l'exercice du suffrage. Des questions nouvelles sont posées aux Français qui s'en emparent et imaginent leur République. Les ambiguïtés des républicains n'en demeurent pas moins fortes comme le montre la tentation de répression des mouvements sociaux, des avant-gardes intellectuelles ou des luttes civiques. Les oppositions nationalistes et même antisémites, restent elles aussi toujours vives et menacent à plusieurs reprises, comme durant la crise boulangiste et pendant l'affaire Dreyfus, ce processus fondamental de démocratisation qui irrigue une société, un pays, des univers, et que restituent discours, articles et œuvres d'art. La République imaginée raconte et explique ce moment politique de la France qui, par sa richesse, sa profondeur et sa complexité, constitue un volet essentiel de la France contemporaine et de sa modernité sociale autant que culturelle. Bornée pourtant à l'origine par la guerre de 1870 et la Commune et à la fin par le conflit européen déclenché en 1914, la France de 1870 à 1914 est parvenue à s'extraire de ces engrenages, inaugurant une "Belle Epoque " qu'avait préparée une riche "fin de siècle". L'ouverture au monde - que ne résumait pas une colonisation impériale et destructrice - l'expérience politique, les engagements démocratiques, les expériences sociales, la découverte des espaces et des temps fondent une histoire à écrire et décrire ici. Elle est constitutive du présent et de l'avenir.

07/2010

ActuaLitté

Histoire de France

L'Ecole, l'Eglise et la République. 1871-1914

De 1871 à 1914, l'Église et la République livrent une bataille passionnée autour de la " question scolaire ". Dès qu'il s'agit de l'école, les partis politiques retrouvent leurs très anciennes lignes de clivage : les partisans de l'école laïque sont sommés de se soumettre à la discipline " républicaine ", en se désistant pour le candidat laïque le mieux placé, l'attachement à "l'école de la République " devant faire taire les autres divergences. A l'opposé, la nostalgie de la loi Falloux et la revendication de la " liberté d'enseignement " cimentent les partis conservateurs. Le problème scolaire a engendré ses mythes et ses symboles: le personnage de l'instituteur dépeint comme un républicain épris de progrès, l'antagonisme de l'instituteur et du curé présenté comme un trait caractéristique de la vie quotidienne française. C'est à travers ces images que se perpétuent, jusqu'à nous, les débats scolaires de la IIIe République.

09/2007

ActuaLitté

Histoire de France

La France en guerre. Cinq "années terribles" - 1792-1793, 1814-1815, 1870-1871, 1914-1915, 1939-1940

Revisiter la notion d'année terrible telle quelle avait été forgée par Victor Hugo pour désigner la séquence allant de la déclaration de guerre de juillet 1870 à la fin de la semaine sanglante en mai 1871, tel est l'enjeu de cet ouvrage collectif. Fondé sur une approche transpériodique et transdisciplinaire, il invite à une réflexion sur les processus de désignation et les usages de ce chrononyme d'année terrible. Cinq séquences d'entrée en guerre ont été retenues afin de les comparer. Comment les historiens questionnent-ils cette notion polysémique ? Interrogeant les paradigmes de ces moments de basculement dans une autre temporalité, ils en définissent l'échelle la plus pertinente pour capter la perception des contemporains face à cette expérience traumatisante qui bouleverse les repères. Pour cela, ils analysent les traces scripturales, visuelles, matérielles produites par les contemporains, figures en vue comme anonymes. Mais cet ouvrage propose aussi une réflexion sur les processus de construction mémorielle de ces années terribles, en termes de filiations comme de décalages, avec l'objectif de leur instrumentalisation politique.

11/2018

ActuaLitté

Histoire de France

L'Armée, l'Eglise et la République (1879-1914)

L'armée française a longtemps entretenu des relations particulières avec l'Eglise catholique et la République. A partir des années 1880, les républicains se lancent dans une politique de laïcisation des institutions publiques, y compris militaires, qui se caractérisera par la modération des réformes des opportunistes (de 1879 à 1898), puis par la profonde méfiance des radicaux à l'égard des militaires (de 1899 à 1914), surtout après l'affaire Dreyfus vue comme le révélateur d'une mythique "alliance du sabre et du goupillon". Dans cet ouvrage riche et éclairant, Xavier Boniface se penche sur les relations triangulaires de l'armée, de l'Eglise et de la République aux prises avec les mutations, tensions et crises politiques de cette période charnière précédant la Grande Guerre. A travers de grands dossiers - de l'adaptation de l'aumônerie militaire à l'affaire des fiches, en passant par le service militaire imposé aux séminaristes ou le maintien de l'ordre par l'armée lors de l'application des lois laïques -, l'auteur dépeint les difficultés des militaires à accepter le nouveau régime et son système de valeurs jusqu'à l'Union sacrée de 1914.

09/2012

ActuaLitté

Histoire de France

La République en Touraine et la Commune de Paris (1870-1873)

Accueillie avec ferveur jusque dans les campagnes tourangelles, la République proclamée le 4 septembre 1870 à Paris eut des répercussions directes sur la vie publique locale de cette région : Tours devient alors une seconde capitale très animée où Gambetta cherche à organiser la défense nationale contre l'envahisseur prussien. Devant l'incapacité des responsables civils et militaires hérités du IIe Empire, le " parti démocrate " de la ville pousse à la résistance et adhère à la cause républicaine de la Commune de Paris tout en oeuvrant pour la réconciliation durant la guerre civile. L'ouvrage montre l'interférence entre Paris et la province sur fond des enjeux politiques d'une situation dramatique à laquelle la France se trouve alors confrontée.

01/2015

ActuaLitté

Esotérisme

Les loges maçonniques lyonnaises et la Troisième République. 1870-1914

L'ouvrage traite de l'histoire détaillée des Loges Maçonniques lyonnaises. ce volume est le tome 4. Enfin advient la République, qui permet aux Francs-Maçons, très majoritairement républicains, de se réunir sans craindre la police, et d'agir dans la société pour concrétiser leurs valeurs. Le lent travail politique et social des Loges, fait dans la clandestinité des deux Empires et de la Restauration, peut enfin s'affirmer en plein jour, et sous une forme combative. Affrontant les valeurs conservatrices du clergé catholique, alors religion dominante en France, le combat des Loges va développer une durable dimension anticléricale, et apporter une aide importante à la mise en place des lois laïques de 1905. Mais les Loges montrent aussi, par les sujets sur lesquels elles travaillent, comme par certaines de leurs actions caritatives, leurs préoccupations sociales, leurs interrogations sur les systèmes économiques, leur volonté de faire advenir dans la société leurs idéaux de Liberté, Egalité, Fraternité. Cet engagement dans un combat politique intense se fera au risque du mélange des genres, dont l'affaire des fiches est l'épisode le plus connu. Cette affaire nuira durablement à l'image de la Maçonnerie, définitivement perçue comme agissant dans l'ombre pour influer sur la direction politique du pays. Enfin, cette période voit se poser clairement la question de la place des femmes en Franc-Maçonnerie. Et si les Loges montrent, à travers les documents qui nous restent, une réelle interrogation sur ce thème, et, souvent aussi, une misogynie que l'époque ne suffit pas à expliquer, c'est néanmoins le moment où se crée le Droit Humain, Obédience mixte... Comme dans les trois tomes précédents, ce livre repose sur quinze années d'un passionné travail de dépouillement d'archives originales, qui permet de suivre, d'une façon vivante, l'évolution des Loges maçonniques lyonnaises de manière détaillée, et de découvrir quelques-uns des maçons lyonnais qui ont marqué leur époque.

05/2019

ActuaLitté

Sciences politiques

Moi, citoyen de la République, je...

Premier livre d'une série de huit tomes en préparation, et rédigé comme une introduction de programme politique, Moi, Citoyen de la République, je... est en réalité un recueil de propositions citoyennes. Cet ouvrage se veut d'être une référence en matière d'ouverture des consciences sur leur capacité à trouver des solutions aux différents problèmes économiques et sociaux qui régissent la vie des Français. Car en réalité, la Démocratie ne tonnait qu'une seule forme, celle issue de l'antiquité grecque et reconnue par la Constitution de la Ve République : le pouvoir par le peuple et pour le peuple.

07/2013

ActuaLitté

Sciences politiques

Abel Ferry. Le dauphin de la République (1881-1918)

Figure politique assez peu connue, Abel Ferry, neveu de Jules Ferry, joua néanmoins un rôle important au début du XXe siècle comme député, sous-secrétaire d'état dans le cabinet Viviani en 1914-1915 et comme contrôleur aux armées à compter de 1916. D'ailleurs, ses aînés du palais Bourbon le qualifièrent d'emblée "d'espoir de la République". Le courage et la ténacité avec lesquels il exerça ses différents mandats furent largement dus à des principes inculqués dans l'enfance par une famille qui le considérait comme un héritier sur lequel pesaient des responsabilités particulières. Il est, du reste, une expression que l'on retrouvait fréquemment sous sa plume : "Ferry oblige !".

09/2021

ActuaLitté

Droit

La prison républicaine. 1871-1914

De la naissance de la République à 1914, l'idéologie pénitentiaire demeure constante: la prison doit être un lieu de peine, mais aussi d'amendement; elle est faite pour transformer les délinquants autant que pour les punir. Pour les républicains, une discipline ferme mais humaine et les bienfaits de l'instruction peuvent toujours ramener le délinquant au droit chemin, c'est-à-dire à un comportement conforme aux valeurs de la République. Dès lors, son idéal lui commande, plus qu'à toute autre forme de gouvernement, de se pencher sur les prisons, de les transformer, de les humaniser enfin. Or la République ne le fait pas. C'est, dira-t-on,faute de moyens plus que de bonnes intentions. Mais, précisément, la question posée est bien celle-là: pourquoi la République s'est-elle refusée à prélever les ressources nécessaires pour changer la prison, en finir avec la misère, la promiscuité, la corruption de la vie carcérale, toujours dénoncées et toujours reconduites ? Pourquoi accuser les tares d'un système pénitentiaire indigne des valeurs de la République - et de son intérêt bien compris, puisqu'il nourrissait la récidive -et cependant se garder d'y remédier ? A travers le prisme de ses prisons et de sa politique répressive, c'est un visage secret de la République qui se révèle.

04/1992

ActuaLitté

Sciences historiques

En avant la République ! Seize maires pour Angers 1870-1914

1870-1914 : en 44 ans, les Angevins ont connu seize maires, un tout les trois ans à peine, des maires nommés par le pouvoir central avant 1882 ; des maires élus par le conseil municipal. Ensuite, on peut même en recenser une troisième catégorie, celle de

11/2019

ActuaLitté

Histoire de France

La grande défaite. 1870-1871

Si les images de la guerre de 1870-1871 sont nombreuses - Napoléon III à Sedan, les barricades de la Commune, la charge des cuirassiers de Reichshoffen -, sa réalité et ses enjeux sont méconnus. Pourtant, les conséquences du premier conflit franco-allemand de l'ère moderne sur l'Europe sont immenses. Citons, à titre d'exemple, le cas de l'Alsace-Lorraine, perdue par la France lors de cette guerre. Elle n'aura de cesse de la réclamer, jusqu'à la Première Guerre Mondiale. Pour nous donner à comprendre ce conflit essentiel, Alain Gouttman a ouvert tous les dossiers : les circonstances du déclenchement du conflit, le déroulement des opérations jusqu'aux capitulations de Sedan, Metz et Paris, les raisons de la suprématie allemande lors des combats, les répercussions de la guerre dans les opinions publiques françaises et allemandes, la Commune de Paris... Ainsi se dessine une synthèse appelé a devenir une référence sur le sujet, tant dans la richesse des apports que par les capacités de narration de son auteur.

01/2015

ActuaLitté

Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 7, La République en marche (1875-1876)

Cette nouvelle édition des ? oeuvres complètes de Zola est originale à un double titre. Elle est la première du genre à adopter un dispositif chronologique, en vingt brèves périodes, de 1858, date de l'arrivée du jeune Emile Zola à Paris, à 1902, date de sa mort. On suivra ainsi, de volume en volume, l'évolution de sa carrière et de son ? oeuvre, et leur relation à l'histoire contemporaine. Ces coupes successives dans le temps ont également le mérite de mettre en évidence les connexions mutuelles des ? oeuvres par delà la diversité de leurs contenus et de leurs formes ; elle réunit, pour la présentation et le commentaire historique et critique des ? oeuvres, les meilleurs connaisseurs de Zola et de son ? oeuvre. Après une introduction générale, chaque volume, on trouve d'abord les ? oeuvres narratives (romans, contes et nouvelles), puis le théâtre, les chroniques, les ? oeuvres critiques et la correspondance. Le tome 7 couvre les années 1875-1876. En 1875, Zola achève la rédaction de La Faute de l'abbé Mouret, commence celle de Son Excellence Eugène Rougon (qu'il publie en 1876) et fait ses premières recherches pour L'Assommoir. Son activité journalistique est intense : tout en continuant de collaborer quasi quotidiennement au Sémaphore de Marseille, il entre, grâce à Tourgueniev, dans la presse russe (Le Messager de l'Europe) et commence une " Revue dramatique " dans Le Bien Public. Il poursuit également son ? oeuvre de critique d'art en rédigeant les comptes rendus des Salons de 1875 et 1876 Biographie de l'auteur Marie Scarpa est maître de conférences en langue et littérature françaises à l'Université de Metz. Elle a publié Le Carnaval des Halles. Une ethnocritique du Ventre de Paris de Zola (CNRS Editions), en 2000 Jean-Pierre Leduc-Adine, Université de Paris III - Sorbonne nouvelle, est directeur honoraire du Centre d'études sur Zola et le naturalisme (CNRS/ITEM). II a travaillé sur les rapports entre le texte et l'image dans la seconde moitié du XIXe siècle, il a publié les Ecrits sur l'art de Zola (Gallimard, 1991), ainsi que de nombreux articles sur Zola et le naturalisme. Plus récemment, il a dirigé la publication de Zola, genèse de l'? oeuvre (CNRS éditons)

01/2004

ActuaLitté

Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 6, La République en marche (1875-1876)

Ce tome V des Ouvres complètes couvre les années 1873-1874 et plus précisément une période qui s'ouvre le 25 mai 1873 avec la formation d'un gouvernement conservateur, antirépublicain, clérical, surnommé le gouvernement de "l'ordre moral". Zola cherche à s'affirmer comme écrivain et pratique des genres différents : parallèlement à La Conquête de Plassans , le quatrième roman des Rougon-Macquart , il constitue le recueil des Nouveaux Contes à Ninon , il présente au théâtre l'adaptation de Thérèse Raquin et Les Héritiers Rabourdin , et continue d'assurer une chronique anonyme dans Le Sémaphore de Marseille . A cette diversité des genres correspond toutefois une profonde unité de ces écrits réunis par le même souci de critiquer une société injuste et de dénoncer la bêtise sous toutes ses formes. Maître de conférence à Paris III- Sorbonne Nouvelle où il enseigne la littérature française du XIXè siècle. Il a publié des ouvrages et de nombreux articles sur Jules Verne et sur Emile Zola. ---- Université de Paris III ; il est directeur honoraire du Centre d'études sur Zola et le naturalisme (CNRS/ITEM). Il a publié les Ecrits sur l'art de Zola (Gallimard, 1991) et dirigé la publication de Zola, genèse de l'oeuvre (CNRS, 2002)

09/2003

ActuaLitté

Poésie

L'Omelette rouge

Écrit en bordure de Méditerranée, L'Omelette rouge est un objet vocal à lire aussi avec les yeux. Dans une lumière inférieure s'agitent des voix. Les voix sont séquestrées dans des corps véritables dont la liste dressée par ordre d'apparition s'ouvre sur une comédienne travestie que ses ennemis surnommaient l'omelette rouge. Sarah Bernhardt (1844-1923), Gherasim Luca (1913-1994), Alexandre Blok (1880-1921), Charlotte-Élisabeth de Bavière (1652-1722), John Maynard Keynes (1883-1946), Richard Wagner (1813-1883), Louise Bourgeois (1911-2010), Christine Lavant (1915-1973), Jeanne d'Arc (1412-1431), Ingeborg Bachmann (1926-1973), Arnold Schoenberg (1874-1951), Jean-Marie Straub (8 janvier 1933-), Danièle Huillet (1936-2006), Karl Marx (1818-1883), Friedrich Engels (1820-1895), Lénine (1870-1924), Vélimir Khlebnikov (1885-1922), Alexeï Kroutchonykh (1886-1968), Daniil Harms (1904-1942), Eva Hesse (1936-1970) Cy Twombly (25 avril 1928-) Grace Hartigan (1922-2008), Frank O'Hara (1926-1966), Hannah Hoch (1889-1978), Hans Arp (1886-1966), Til Brugman (1888-1958), Hélène Bessette (1918-2000), Jackson Pollock (1912-1956), Razine (1630-1671), Emily Dickinson (1830-1886), Josée Lapeyrère (1944-2007), Erich von Stroheim (1885-1957), Alexandre Pouchkine (1799-1837), Saint Paul de Tarse (15-67). L'astre Poésie est vécu ici comme un soleil flingué sous lequel scintillent des natures mourantes et de petites personnes perdues. Si " la seule poésie est la poésie à faire " (Pasolini), L'Omelette rouge pose en séries de raccords et dans une préoccupation de distance la question vitale : " que faire? ".

05/2011

ActuaLitté

Troisième République

Lendemains de défaite. 1870-1871 dans l'imaginaire de la IIIe République

La guerre franco-prussienne de 1870 (la débâcle, l'invasion et le siège de Paris, la capitulation) est, selon les historiens, une guerre oubliée. Elle inspira pourtant une production artistique et littéraire massive, bien vite écartée par les critiques, comme si la France refusait cette mémoire de la défaite. Cent-cinquante ans après, il est temps d'ouvrir le dialogue entre historiens de l'art, de la musique, spécialistes des littératures et des idéologies, sur les échos de cette guerre sous la Troisième République. C'est chose faite avec cet ouvrage tiré d'un colloque organisé à l'université de Cambridge à l'été 2022. Pour certains artistes, il y a un avant et un après 1870-1871. C'est le cas des écrivains qui participent aux rencontres littéraires des "Soirées de Médan", Maupassant et son "Boule de suif" en tête ; c'est le cas aussi de Georges Bizet, qui, dès le lendemain de la guerre, s'engage dans la promotion de la musique française et signe en 1874 une pièce symphonique intitulée "Patrie". C'est le cas enfin de certains peintres militaires qui, se réclamant de la "vérité" , vont à l'encontre des regards officiels portés sur la défaite. Pour d'autres, il faut avant tout tracer des perspectives : George Sand estime ainsi que c'est le paysan, celui qui sème et qui cultive, qui doit être au centre de la reconstruction du pays ; pour d'autres, c'est la reconquête de l'Alsace-Lorraine qui doit être la priorité et la statue représentant la ville de Strasbourg sur la place de la Concorde à Paris prend place dans un imaginaire de la revanche. Même la littérature, dès lors nationale, doit prendre position. Et si Alexandre Dumas devient pour certains, et bien malgré lui (il meurt en décembre 1870), le prophète de la défaite avec la redécouverte de son livre "La Terreur prussienne", paru en 1867, Edmond Rostand met à mal l'héroïsme guerrier et patriotique dans "Cyrano de Bergerac". Au final, cet ouvrage nous permet de porter un regard neuf sur les arts et la littérature après la défaite de 1870-1871.

03/2024

ActuaLitté

Religion

A nos morts ignorés. Les musiciens et la grande guerre XV

Reynaldo Hahn A nos morts ignorés (1915) Rudi Stephan (1887-1915) Pantherlied / In Nachbars Garten / Am Abend / Abendlied Albert Roussel Light / A Farewell (1918) André Caplet La Croix douloureuse (1916) / Détresse (1918) Ivor Gurney In Flanders / Severn Meadows / All night under the moon (1917) Claude Debussy Berceuse héroïque (1914) Fernand Halphen (1872-1917) Le jour succombe Lili Boulanger (1893-1918) Dans l'immense tristesse (1918) Nadia Boulanger Soir d'hiver (1914-1915) Georges Antoine Wallonie (1917) Marches Oh what a lovely war (1917), Roses of Picardy (1916) Quelle diversité d'expression - littéraire et musicale - dans ces mélodies de la Grande Guerre : elles sont parfois détachées de toute actualité (Stephan, Halphen, Roussel) ; ou elles évoquent les événements tragiques, implicitement (Lili Boulanger) ou avec des tonalités diverses : nostalgique (Gurney, Antoine), mélancolique (Debussy), pathétique et révoltée même chez Caplet tandis que Reynaldo Hahn recherche l'apaisement.

11/2015

ActuaLitté

Suisse

La Suisse et la Commune de Paris, 1870-1871

Marc Vuilleumier, historien des mouvements ouvriers et révolutionnaires au XIXe et XXe siècles a mené des recherches importantes sur la participation de communeux suisses à la Commune de Paris.

02/2022

ActuaLitté

Sciences historiques

Atlas de la guerre 1870-1871

Eté 1870, les armées européennes sont encore organisées et commandées selon des usages en vigueur au temps de Napoléon Ier. Soldats français et allemands vont brutalement faire connaissance avec les armes à feu apparues pendant la révolution industrielle. Les ravages provoqués dans leurs rangs par les fusils et les canons à tir rapide, de même que le rôle décisif joué par le télégraphe ou le chemin de fer, sont autant de caractéristique de la guerre moderne. Tous ces facteurs, beaucoup mieux maîtrisés dans le camp germanique, précipitent la défaite française. Ses conséquences politiques vont influencer durablement l'équilibre des forces sur le continent. Le conflit franco-prussien de 1870-1871 conditionnera les réflexions stratégiques et ce, jusqu'au XXIe siècle. En 1914, la définition des objectifs de campagne, les doctrines d'emploi en vigueur dans les armées, la conduite opérationnelle des troupes, de même que les tactiques de combat, découleront de l'analyse de l'affrontement qui a opposé Napoléon III à Wilhelm Ier. On ne peut pas comprendre les hécatombes de 1914-1918 sans connaître les événements qui se sont déroulés sur le sol français, d'août 1870 jusqu'au printemps de l'année suivante. Cet ouvrage propose de découvrir un conflit presque oublié et donne les clés pour appréhender la complexité d'une guerre moderne. Grâce à de nombreuses cartes basées sur les travaux des états-majors français et allemands et une iconographie en grande partie inédite, l'Atlas de la guerre 1870-1871 est un livre de référence sur une période méconnue de notre histoire.

04/2014

ActuaLitté

Histoire de France

LA FRANCE DE 1870 A 1918. L'Ancrage de la République

Un ensemble interactif : renvois multiples, complémentarité des développements. Une instrumentation pratique : un index hiérarchisé, des clés et repères permettant une maîtrise immédiate des notions, des documents illustrant les enjeux. Une problématique soutenue : l'ouvrage entend montrer que c'est durant cette période que la tradition démocratique veut trouver son expression la plus complète, en faisant de la Nation le cadre privilégié de l'accomplissement de la République, issue des principes politiques de 1789. Un outil didactique et préparatoire : un cours structuré regroupant l'essentiel des savoirs. Des mises au point synthétiques sur des questions clés ou des sujets controversés. Une liste sélective des sujets proposés ou susceptibles de l'être : annales choisies, propositions de thèmes nouveaux. Des plans détaillés : problématiques, organisation des acquis. Les références bibliographiques essentielles : renvois à la bibliographie fondamentale, citation des ouvrages récents.

05/1999

ActuaLitté

Histoire de France

De l'Empire à la République. Comités secrets du Parlement 1870-1871

Les 13, 25 et 26 août 1870, le Corps législatif du Second Empire et, le 22 mars 1871, l'Assemblée nationale de la République se constituent en comité secret : personne n'est admis dans l'enceinte parlementaire durant la discussion, à l'exception des députés et des ministres tenus au secret le plus total sur ce qui a été dit. Aucun compte rendu de la séance n'est rendu public. Mais ces comptes rendus existent. Ils ont été récemment redécouverts dans un coffre-fort du Palais-Bourbon. Il a fallu un vote de l'Assemblée nationale, le 5 avril 2011, pour autoriser leur consultation et leur publication. Et c'est passionnant. En ces heures terribles, alors qu'est en jeu l'existence même du pays envahi et déchiré, sous la présidence d'Eugène Schneider puis de Jules Grévy, se font entendre les voix de Jules Favre, de Gambetta, d'Arago, du ministre de la Guerre Palikao, de Jules Ferry, de Thiers, chef du gouvernement provisoire, dans une atmosphère électrique. C'est que, de la défaite de Wissembourg à la Commune de Paris, la patrie est en danger ! Le dernier mot appartient à un tout jeune député, Georges Clemenceau. Rarement a été ainsi vécue l'histoire en direct. Cette édition exceptionnelle, réalisée en partenariat avec l'Assemblée nationale, est présentée et annotée par le professeur Fric Bonhomme, spécialiste des débuts de la IIIe République. Le Président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, en a rédigé la préface.

10/2011

ActuaLitté

Histoire internationale

Sauvons la République ! De la République des ethnies à la République des citoyens

L'auteur, dans ce livre, propose des solutions pour sauver la République du Congo de la situation actuelle. Il pense que la République, versant Congo-Brazzaville, est malade de ses institutions usées après un demi-siècle d'indépendance. Il faut en finir. Mais, comment ? Sûrement pas par la guerre. Elle n'a jamais réglé un seul problème. Reste la seule voie possible consacrant la paix, celle du dialogue, des compromis et du consensus, ouvrant la voie aux réformes rendues nécessaires. Tout nous montre que notre République est fragile et traverse un contexte où prévaut l'insécurité, qui touche particulièrement notre zone de l'Afrique centrale, et une nécessité de développement plus accentuée qu'ailleurs en Afrique. Dans ce cas, il serait contre-performant de favoriser l'affirmation d'une culture de conflit. Pour relever la République, il nous faut plus de démocratie, plus de confiance en nous-mêmes dans notre capacité créatrice, afin de laisser une place nette à un nouvel ordre politique fécondant un vivre-ensemble harmonieux et dynamique, qui a toujours fait défaut jusqu'à présent.

07/2015

ActuaLitté

Histoire de France

Nouvelle histoire de la France contemporaine. Tome 12, Victoire et frustrations 1914-1929

La chute de la Monarchie (1787-1792). La République jacobine (10 août 1792-9 Thermidor an II). La République bourgeoise (de Thermidor à Brumaire, 1794-1799). L'Episode napoléonien (1799-1815) : aspects intérieurs, aspects extérieurs. La France des notables (1815-1848) : l'évolution générale, la vie de la nation. 1848 ou l'apprentissage de la République (1848-1852). De la fête impériale au mur des Fédérés (1852-1871). Les débuts de la Troisième République (1871-1898). La République radicale ? (1898-1914). Victoire et Frustrations (1914-1929). La crise des années 30 (1929-1938). De Munich à la Libération (1938-1944). La France de la Quatrième République(1944-1958) : l'ardeur et la nécessité (1944-1952), l'expansion et l'impuissance (1952-1958), La France de l'expansion (1958-1974) : la République gaullienne (1958-1969), croissance et crise (1969-1974). La France de 1974 à nos jours. Documents pour la France du XXème siècle.

10/2005

ActuaLitté

Musique, danse

La musique sous la République de Weimar

La défaite militaire et l'effondrement de l'Empire ont fait de l'Allemagne en 1918 un pays à reconstruire, où les bouleversements politiques et sociaux s'accompagnent de profondes mutations culturelles. La musique qui, comme les autres arts, se ressent de ces chocs et les répercute, devient un enjeu idéologique majeur. L'inflation entretient une angoisse qui trouve sa traduction dans de folles audaces créatives. Les repères traditionnels s'effacent, les frontières entre les genres s'estompent : le cabaret envahit l'opéra. Les mouvements d'avant-garde surenchérissent les uns sur les autres, les manifestations dadaïstes et antibourgeoises relèguent au second plan l'expressionisme. Si les grandes figures du début du siècle (Busoni, R. Strauss, Schoenberg, Schreker), forment une pléiade de disciples, elles n'en sont pas moins contestées dans leur esthétique. A cette période d'effervescence succède une phase de stabilisation (1924-1929) où, la prospérité revenant, se développe une intense vie musicale dominée par les plus grands noms (Furtwängler, Walter, Klemperer, Scherchen, Schnabel...). De nouvelles tendances s'instaurent telles que le fonctionnalisme, la musique communautaire, la Nouvelle Objectivité, illustrées notamment par Hindemith ; la tradition spécifiquement allemande de la pratique du chant choral trouve alors une expression idéologique au sein des différents partis politiques. Les nouveaux moyens d'expression (cinéma, radio) ouvrent également un champ d'expérience largement pratiqué tandis que prospère l'industrie de la musique légère avec l'opérette, les cabarets et les revues. La crise économique de 1929 exacerbe les tensions sociales et radicalise les mouvements esthétiques comme le théatre musical et les pièces didactiques de Brecht ; les compositeurs novateurs qui bénéficiaient jusque-là du soutien fragile de la social-démocratie, se heurtent au conservatisme des milieux académiques (inspirés principalement par Hans Pfitzner) et à la haine des nationaux-allemands qui, assimilant toute nouveauté au bolchévisme culturel, s'appuient sur les forces montantes du parti nazi. De très nombreux compositieurs, parmi lesquels Kurt Weill et Hanns Eisler, vont se trouver contraints à l'exil sous le IIIe Reich. Sur la toile de fond du Berlin des années vingt, ce livre restitue la violence et les audaces esthétiques d'une société vivant dans un climat quasi permanent de guerre civile Musicologue, critique musical, Pascal Huynh est l'auteur de nombreuses contributions sur la musique de l'entre-deux-guerres, l'histoire culturelle de Berlin et Kurt Weill dont il a publié les écrits et qu'il contribue à faire connaître en France. Il prépare un ouvrage sur la musique sous le IIIe Reich.

11/1998

ActuaLitté

Histoire de France

La République des faibles. Les origines intellectuelles du droit républicain 1870-1914

La République des faibles saisit une humanité affrontée au mal et au malheur au moyen de lois de nature pénale et civile promulguées à la fin du XIXe siècle. Ces lois privilégient l'examen des passions dans l'ordre de la sexualité, du crime, de l'amour et du désamour paternel, de la séduction : passions présentées dans le droit comme celles d'une humanité éternelle et sans histoire. Pourquoi faire des lois et d'où viennent-elles quand leurs promoteurs disent en ces temps positivistes se préoccuper de la subjectivité du sujet et de sa nature intime ? Le croisement des matériaux fait apparaître les doctrines juridiques de Raymond Saleilles ou de Gabriel Tarde, les positions des philosophes catholiques comme le sénateur René Bérenger ou encore celles du libre-penseur Alfred Fouillée, Les positions de ces analystes de la société civile sont prises au tournant du siècle dans un contexte d'intenses échanges au sein de congrès internationaux où l'apport de la pensée juridique allemande apparaît capital. En fouillant les entrailles du droit républicain, les protagonistes parfois oubliés de ce chantier rendent compte d'une aspiration démocratique pour un homme doué de raison mais incapable, âme perdue ou malheureuse de la conscience républicaine dont l'histoire restait à faire.

05/2005

ActuaLitté

Sciences historiques

La Meurthe-et-Moselle en 1914-1918

Après son livre intitulé 1914-1918 dans la Marne, Stéphanie Couriaud, arrière-petite-fille de Poilu, s'intéresse cette fois à la Meurthe-et-Moselle pendant la première guerre mondiale. Situé à proximité de l'Allemagne, le département souffre beaucoup dès le mois d'août 1914. De nombreux villages sont alors occupés par les Allemands avant d'être incendiés, comme Anthelupt, Rambervillers ou encore Nomény. L'auteure vous invite à découvrir en images ces quatre années de guerre. Elle rend au passage un vibrant hommage aux hommes et aux femmes qui ont dû affronter le terrible conflit, à l'image de sœur Julie qui, tenant tête à l'ennemi, préserva d'une mort certaine les blessés de l'hôpital de Gerbéviller.

06/2013

ActuaLitté

Musique, danse

La musique en France depuis 1870

La brillante période qui enjambe les deux derniers siècles connaît en France un éclat incomparable. Tandis que s'éteignent les feux du romantisme avec Berlioz et Alkan, une pléiade de compositeurs - Franck, Saint-Saëns, Bizet, Chabrier, Fauré, d'Indy, Chausson, Dukas, Satie - mène, aux temps de l'impressionnisme et du symbolisme, la musique française à son âge d'or, et attire à Paris les musiciens du monde entier, entre autres les Espagnols Albéniz et Manuel de Falla, fascinés en particulier par Debussy et Ravel. Des turbulentes Années folles, entre innovations continuelles et néoclassicisme, aux années inquiètes qui précèdent la Seconde Guerre mondiale, le langage musical, avec Roussel, Schmitt, Varèse, Honegger, Milhaud, Poulenc, se bouleverse, se fissure. Marquée par les figures de Messiaen, Dutilleux et Boulez, la seconde moitié du XXe siècle conjugue toujours "éclat/multiples". A son habitude, Brigitte François-Sappey met en relief les liens privilégiés qu'entretiennent la littérature, les arts et la création musicale.

01/2013

ActuaLitté

Troisième République

Lieux de mémoire des deux sièges 1870-1871. Guide de la ville de Paris

Le 11 novembre 1920, l'entrée du coeur de Léon Gambetta au Panthéon marque symboliquement la fin mémorielle de la guerre franco-allemande de 1870-1871. Alors que pendant plus de quarante-cinq années, la République a entouré de ferveur les combattants morts pour la patrie lors d'une défaite " victorieuse ", la vraie victoire de la Grande Guerre clôt ce temps de la mémoire. Progressivement, l'histoire de 1870-1871 est oubliée, ne laissant en lumière que l'épisode de la Commune. Cet oubli est si fort qu'en 1941 le général de Gaulle à Londres, souhaitant mobiliser les Français dans la bataille contre l'Allemagne, évoque une " guerre de trente ans " commencée en 1914 et qui s'achèverait – exceptionnelle prémonition – en 1944-1945. Or c'est d'une " guerre de soixante-quinze ans " donc qu'il fallait alors parler. Oublier la guerre de 1870-1871, c'est en effet s'interdire de comprendre ce formidable temps de l'opposition franco-allemande marquée par trois guerres qui se sont enchâssées entre 1870 et 1945. Cent-cinquante ans ont passé. Il nous a semblé nécessaire de remettre en lumière ce temps où les deux pays se combattent afin de mieux faire apparaître les soixante-quinze années de paix qui se sont ouvertes depuis 1945 grâce à la construction européenne. La mise en lumière de la guerre de 1870-1871 consiste d'abord à réintroduire dans l'oeil des citoyens du monde, et en particulier des citoyens français et allemands, le patrimoine né de ce conflit. Un patrimoine exceptionnellement riche fait de monuments, de stèles, de plaques, de cimetières et de sépultures. Ce guide des lieux de mémoire du Siège de Paris (1870-1871) en Ile-de-France (Paris) est une réponse du temps présent à un passé qu'il nous apparaît nécessaire de connaître.

10/2022

ActuaLitté

Régionalisme

Chroniques de guerres en Roannais 1814-1914-1944

Jean-Paul NOMADE, proviseur honoraire, historien régionaliste et écrivain public agréé par l'académie des écrivains publics de France [@epf], renoue, dans cet ouvrage, avec la grande tradition des chroniques historiques. Auteur de deux ouvrages consacrés à la Grande Guerre et à Napoléon Ier dans le Roannais, il vous propose de découvrir ou redécouvrir les grands événements qui se sont déroulés dans notre région en 1814, 1914 et 1944. Le bicentenaire de h résistance du Roannais face à l'invasion autrichienne en 1814, le centenaire du début de la Grande Guerre en 1914, le 70e anniversaire de la libération de Roanne sont autant de faits majeurs de notre histoire régionale qui éclairent notre histoire nationale. Durant l'année 2014, Jean-Paul NOMADE a livré quelques-unes de ces chroniques dans les colonnes de notre journal hebdomadaire Le Pays Roannais. Cet ouvrage Chroniques de guerres en Roannais relate, pour les années en 4 et par dates l'actualité du temps qui passe avec son cortège d'héroïsme et de drames : la défense de Roanne, le passage de l'Empereur Napoléon 1er, la visite de la fille de Louis XVI pour 1814... ; ma mobilisation, la mort du premier officier roannais, la disparition héroïque de Joseph Déchelette, les martyrs d'Ambierle-Vingré pour 1914...; les combats du Gué de la Chaux, de Neaux, les représailles allemandes à Renaison, la libération de Roanne pour 1944. L'auteur dresse le portait des cinq Compagnons de la Libération du Roannais et nous livre deux récits de vie : les commentaires de la correspondance du poilu pradinois Marius Passos en 1914 et le parcours du Savoyard et Costellois Jean Gilbert, engagé dans la Ire Division Française Libre en 1944. Jean-Paul NOMADE termine en dressant la liste exhaustive des rues et lieux de mémoire à Roanne concernant ces trois années historiques. Les chroniques courtes et synthétiques, écrites dans un style journalistique, peuvent se lire de façon chronologique ou par centre d'intérêt en fonction de la période considérée. Une riche iconographie, dont Certains documents inédits, illustre les articles.

12/2014