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La Paix de Nicias et l’expédition sicilienne. Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse (Tome III), Edition

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Grèce

La Paix de Nicias et l’expédition sicilienne. Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse (Tome III), Edition

Dans ce troisième volume de sa Nouvelle Histoire de la guerre du Péloponnèse, Donald Kagan étudie les événements qui vont de la signature, en 421, du traité connu sous le nom de "paix de Nicias" à la destruction de la flotte et du corps expéditionnaire athéniens en Sicile en 413. A peine signée, la paix de Nicias ne tarda pas à se désagréger au gré des violations commises de part et d'autre, des retournements d'alliances, de l'intervention de nouveaux acteurs et de l'affrontement de deux lignes politiques antagonistes tant à Athènes qu'à Sparte. Les tensions entre les différents camps culminèrent dans un affrontement majeur, la bataille de Mantinée, en 418. La victoire que remporta alors Sparte lui permit de rétablir sa réputation et son autorité sur le Péloponnèse ; elle vint également porter un coup fatal aux ambitions hégémoniques des démocraties grecques emmenées par Athènes. L'expédition de Sicile, dont les préparatifs commencèrent en 416, débuta elle aussi sous les pires auspices. Elle était entachée d'un défaut funeste : celui qui l'avait conçue et qui en avait été l'avocat, Alcibiade, passa rapidement à l'ennemi ; de surcroît, celui qui la dirigeait effectivement, Nicias, y était fondamentalement hostile. Arrivé en Sicile, le corps expéditionnaire athénien se heurta rapidement à des difficultés. Il commit une série d'erreurs stratégiques et tactiques qui s'avérèrent fatales après l'arrivée du général spartiate Gylippe, qui sut galvaniser et réorganiser les troupes syracusaines et les mener à une victoire totale sur Athènes et ses alliés. Pour Athènes, ce fut un désastre qui marqua véritablement le début de la fin. Prenant comme fil conducteur l'examen critique de deux thèses de Thucydide sur l'expédition de Sicile et sur la carrière de Nicias, Kagan analyse dans le détail les stratégies et les tactiques, les enjeux diplomatiques et la vie politique intérieure d'Athènes et de Sparte. La relation de l'expédition de Sicile par Thucydide est considérée comme un chef-d'oeuvre historiographique et littéraire. Dans des pages finales brillantes, Kagan montre que c'est dans le texte même de Thucydide qu'on peut trouver de quoi construire un autre récit et contredire ses thèses. En ce sens, on pourrait dire que Thucydide est certes une source à lire de façon critique (et le travail de Kagan est une déconstruction méthodique des grandes thèses de l'historien grec), mais qu'en laissant dans son texte de quoi tirer d'autres conclusions que les siennes, il mérite aussi d'être considéré par les historiens contemporains comme "un collègue" , en ce qu'il reconnaît, dans sa pratique, que le récit historique est une construction et son propre discours, un point de vue.

03/2023

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Histoire ancienne

Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse. Tome 1, Le déclenchement de la guerre

Premier d'une série de quatre ouvrages consacrés à l'histoire de la guerre du Péloponnèse (431-404 av. J. -C.), ce livre étudie les causes du conflit et prend le contre-pied de la thèse de Thucydide. Dans les cinq parties qui composent l'ouvrage, Donald Kagan examine le fonctionnement institutionnel et informel des systèmes d'alliance en place et retrace l'histoire de la constitution de l'alliance spartiate et de la ligue de Délos (1). Puis, il restitue le contexte troublé du milieu du ve siècle en rappelant les événements de ce qu'on a appelé la "première guerre du Péloponnèse" (vers 460-445) et de la paix de Trente Ans (2 et 3), jusqu'aux trois crises de l'année 433 (l'affrontement entre Corcyre et Corinthe autour d'Epidamne, le siège de Potidée, le "décret de Mégare") qui allaient précipiter les deux blocs dans la guerre (4). Une série de conclusions (5) examinent et critiquent les différentes thèses sur les causes du conflit, et notamment celles de Thucydide sur "la cause la plus vraie" , sur la responsabilité de Périclès et sur l'inéluctabilité de la guerre. Restituant, à chaque fois que les témoignages littéraires et épigraphiques le permettent, le lien entre les affaires intérieures, l'organisation constitutionnelle et la politique étrangère des cités concernées, Donald Kagan examine à nouveaux frais la question des origines et des causes de la guerre du Péloponnèse en se concentrant sur cette question : la guerre était-elle inévitable ? Thucydide pensait qu'elle l'était. L'organisation argumentative, les antilogies, le choix et l'ordre d'exposition des discours rapportés, les éléments passés sous silence et la construction narrative, tout dans le texte de Thucydide est fait pour ne laisser aucune alternative à la guerre et nous convaincre de son inéluctabilité "à partir du moment où on avait permis à l'empire athénien d'exister" . Kagan pense que le conflit n'était pas inévitable et sa démonstration fait de ce grand livre d'histoire un manuel de sciences politiques : il contribue à éduquer et à aiguiser notre regard pour lui apprendre à discerner toutes les voies, toutes les bifurcations, toutes les possibilités qui permettent à des sociétés différentes, concurrentes, voire rivales, de rester dans la politique et d'éviter d'avoir à la continuer "par d'autres moyens" .

11/2019

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Histoire antique

Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse. Tome 2, La Guerre d'Archidamos

C'est Thucydide qui constitue les événements connus sous le nom de "guerre du Péloponnèse" comme un seul ensemble, une seule guerre. Comme l'a montré Donald Kagan dans le premier volume de sa tétralogie, il le fait au prix d'une réduction étiologique qui lui permet de transformer son étude des causes de l'affrontement d'Athènes et de Sparte en une téléologie unificatrice. Il n'en reste pas moins qu'on distingue traditionnellement quatre grandes phases dans l'ensemble ainsi délimité par Thucydide : un premier conflit de dix ans (431-421), objet du présent ouvrage, la "guerre d'Archidamos" , auquel vint mettre un terme un traité de paix qui ne fut pas respecté : la paix de Nicias (421-416). Cette deuxième période, troublée, qui vit la conclusion de nouvelles alliances et l'irruption de nouveaux acteurs, fut marquée par un affrontement majeur, la bataille de Mantinée (418). L'expédition de Sicile (416-413), qui domina la troisième phase, vint clarifier la situation : elle obligea Athènes, pour complaire à ses alliés qui combattaient à ses côtés en Sicile, à attaquer des cités côtières du Péloponnèse, ce qui constituait une violation franche du traité conclu en 421 et relança officiellement les hostilités entre Athènes et Sparte. La destruction de la flotte et du corps expéditionnaire athéniens en Sicile en 413 ouvre la quatrième et dernière période de la guerre, une décennie marquée par le délitement de l'empire athénien et qui aboutit au siège et à la capitulation d'Athènes en 404. Les premières années de la guerre virent s'affronter, de façon quasiment pure, deux stratégies radicalement opposées. Toutefois, des deux côtés, ces stratégies initiales trouvèrent rapidement leur limite. C'est en rompant progressivement puis franchement avec elles et en déplaçant le conflit sur des fronts secondaires, que les successeurs de Périclès et d'Archidamos firent évoluer la situation. En opérant des rapprochements avec l'histoire militaire moderne et contemporaine, en portant une grande attention à la vie politique intérieure d'Athènes et de Sparte, en utilisant à bon escient les outils de l'histoire contrefactuelle, Donald Kagan poursuit sa lecture critique de Thucydide et livre des analyses d'une grande intelligence aussi bien des stratégies générales de chaque camp que des tactiques mises en oeuvre dans chaque bataille.

08/2021

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Critique littéraire

Histoire de la guerre du Péloponnèse

Thucydide est le premier historien moderne. Né entre 470 et 460 av. J.C., à l'époque où la fin des guerres médiques consacre la victoire des Grecs sur l'Empire perse, il fut le témoin de l'extraordinaire aventure de la démocratie athénienne et de la naissance de la civilisation classique. Contemporain de Socrate, de Sophocle et d'Euripide, il assista au triomphe de la pensée et de l'art grecs. Triomphe qui ne dura qu'une génération puisque, à l'instigation de Sparte, les cités grecques entrèrent en révolte contre l'hégémonie d'Athènes. Cette guerre du Péloponnèse, qui commença en 431 pour s'achever en 404 par la Victoire de Sparte, Thucydide la raconte, saison par saison, en s'appuyant sur une documentation étonnammment exacte. Son récit, dense et sobre, exclut tout merveilleux : les raisons des guerres sont toutes humaines et le monde n'est pas guidé par le destin, mais par la volonté de puissance. Si Thucydide célèbre la grandeur d'Athènes sous Périclès en évoquant la perfection de ses institutions et les plus étonnantes réussites dans le domaine de la pensée et de l'art, il n'échappe pas à l'amer constat éphémère qui ne survit pas aux passions égoïstes et à la ruée des appétits qu'il suscite. Sa leçon n'a cessé d'être méditée, de Xénophon à Tacite, de Machiavel à Nietzsche. Cette édition ajoute à notre traduction, revue à la lumière des derniers acquis de la science, un Dictionnaire de la guerre du Péloponnèse et les réflexions qu'inspira le texte de Thucydide au grand critique Albert Thibaudet qui, au sortir de la Première Guerre mondiale, rédigea sa Campagne avec Thucydide.

03/1995

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Critique littéraire

Histoire de la guerre du Péloponnèse. Tome 1

" Thucydide l'athénien a raconté les différentes péripéties de la guerre des Péloponnésiens et des Athéniens ; il s'est mis à l'œuvre dès le début de la guerre, car il prévoyait qu'elle serait importante et plus mémorable que les précédentes. Sa conjoncture s'appuyait sur le fait que les deux peuples étaient arrivés au sommet de leur puissance. De plus, il voyait le reste du monde grec soit se ranger immédiatement aux côtés des uns et des autres, soit méditer de le faire. Ce fut l'ébranlement le plus considérable qui ait remué le peuple grec, une partie des Barbares, et pour ainsi dire presque tout le genre humain. "

07/2006

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Critique littéraire

Histoire de la guerre du Péloponnèse. Tome 2

" Quant aux événements de la guerre, je n'ai pas jugé bon de les rapporter sur la foi du premier venu, ni d'après mon opinion ; je n'ai écrit que ce dont j'avais été témoin et pour le reste, ce que je savais par des informations aussi exactes que possible. Cette recherche n'allait pas sans peine, parce que ceux qui ont assisté aux évènements ne les rapportaient pas de la même manière et parlaient selon les intérêts de leur parti ou selon leurs souvenirs variables. L'absence de merveilleux dans mes récits les rendra peut-être moins agréables à entendre. Il me suffira que ceux qui veulent voir clair dans les faits passés et, par conséquent, aussi dans les faits analogues que l'avenir selon la loi des choses humaines ne peut manquer de ramener jugent utile mon histoire. C'est une œuvre d'un profit solide et durable plutôt qu'un morceau d'apparât composé pour une satisfaction d'un instant. " (Histoire de la guerre du Péloponnèse, I, 22).

07/2006

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Grèce

La chute de l'empire athénien. Tome 4, Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse

Pourquoi, alors qu'ils avaient réussi à survivre et à se remettre du désastre de l'expédition de Sicile, les Athéniens ont-ils finalement perdu la guerre ? C'est à cette question que s'attache Donald Kagan dans ce quatrième et dernier volume de sa Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse. L'ouvrage couvre les dixannées qui vont des suites immédiates de la destruction du corps expéditionnaire athénien en Sicile en 413 jusqu'à la capitulation d'Athènes en 404. La période est marquée par le déplacement du théâtre principal des opérations en mer Egée, sur les côtes de l'Asie Mineure et dans l'Hellespont, après que l'édification par les Spartiates d'un fort permanent à Décélie et l'installation d'une armée commandée par Agis, l'un des rois de Sparte, eurent bloqué le jeu en Attique. Privés de l'Attique et de ses ressources agricoles et minières, et alors qu'ils se battaient pour garder le contrôle de leur empire et des revenus qu'ils en tiraient, la révolte de l'Eubée en 411 sema la panique chez les Athéniens. Il ne restait plus à Athènes comme seule source d'approvisionnement en blé que le grenier des pourtours du Pont-Euxin. La maîtrise des détroits (Hellespont et Bosphore) devint dès lors vitale, au moment même où elle lui était contestée. Dans son analyse de ce nouveau contexte, Kagan met en évidence la victoire définitive des stratégies autrefois impulsées par Démosthène et Cléon d'un côté, et par Brasidas de l'autre, sur le schéma péricléo-archidamien qui avait caractérisé les premières années de la guerre. Plus précisément, c'est en radicalisant la stratégie archidamienne (en instaurant un blocus terrestre permanent de l'Attique) et en la complétant par celle de Brasidas (ouverture de nouveaux fronts et conclusion de nouvelles alliances à l'Est) que le camp péloponnésien allait provoquer une véritable rupture dans le conflit par l'intervention d'un nouvel acteur : les Perses, animés par l'espoir de récupérer les cités d'Asie Mineure perdues après les guerres médiques. Cette nouvelle stratégie fut prise en charge par Alcibiade et Lysandre, qui allièrent de manière indissoluble le militaire et le diplomatique. Lysandre avait cependant l'avantage sur Alcibiade d'être meilleur tacticien et meilleur diplomate, et surtout de ne pas être décrédibilisé dans son propre camp. S'étant assuré un soutien fiable des Perses à l'arrivée aux commandes de Cyrus le Jeune, nouveau satrape d'Ionie, Lysandre put parachever le schéma brasidien en obtenant les moyens de financer et d'entraîner une puissante flotte, enfin capable de rivaliser avec celle des Athéniens. Brillant stratège et très ambitieux, Lysandre remporta alors deux victoires navales décisives à Notion (en 406) et à Aïgos-Potamoï (en 405). Cette dernière vit l'anéantissement de la flotte athénienne et le retour du gros de l'armée spartiate en Attique pour porter le siège devant Athènes. Les ruses de Lysandre condamnèrent rapidement la cité à la famine et la paix fut signée en 404. La défaite d'Athènes était totale. Mais temporaire.

04/2024

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Critique littéraire

La guerre du Péloponnèse. Edition collector

Ce fut bien la plus grande crise qui émut la Grèce et une fraction du monde barbare : elle gagna, pour ainsi dire, la majeure partie de l'humanité. Livre I, 1, 2

11/2019

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Grèce classique

La guerre du Péloponnèse

Aucun conflit, dans l'Histoire, n'est aussi riche d'enseignements pour notre époque que la guerre du Péloponnèse : cette conviction est au coeur de l'enquête menée par l'historien Victor Davis Hanson sur la lutte qui opposa, il y a près de deux mille cinq cents ans, Sparte et Athènes. Car la guerre du Péloponnèse préfigure nombre de conflits modernes : ce fut un affrontement titanesque entre deux superpuissances et leurs alliés, une sorte de guerre mondiale à l'échelle de la Grèce ancienne ; ce fut aussi une sanglante guerre civile, puisqu'elle mit aux prises des hommes qui adoraient les mêmes dieux et parlaient la même langue ; ce fut surtout une guerre sale, qui inventa de nouvelles méthodes de terreur, bien éloignées du traditionnel combat d'hoplites. Sièges, coups de main, meurtres d'otages, massacres de civils et de prisonniers s'enchaînèrent durant vingt-sept ans, jusqu'à la capitulation d'Athènes : la Grèce de l'âge d'or n'était plus.

10/2023

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Histoire ancienne

La guerre du Péloponnèse

" Aucun conflit, dans l'Histoire, n'est aussi riche d'enseignements pour notre époque que la guerre du Péloponnèse " : cette conviction est au coeur de l'enquête menée par l'historien Victor Davis Hanson sur la lutte qui opposa, il y a près de cieux initie cinq cents ans, Sparte et Athènes. Car la guerre du Péloponnèse préfigure nombre de conflits modernes : ce fart un affrontement titanesque entre deux superpuissances et leurs alliés, une sorte de guerre mondiale à l'échelle de la Grèce ancienne ; ce fut aussi une sanglante guerre civile, puisqu'elle mit aux prises des hommes qui adoraient les mêmes dieux et parlaient la même langue ; ce fut surtout une guerre sale, qui inventa de nouvelles méthodes de terreur, bien éloignées du traditionnel combat d'hoplites. Sièges, coups de main, meurtres d'otages, massacres de civils et de prisonniers s'enchaînèrent durant vingt-sept ans, jusqu'à la capitulation d'Athènes : la Grèce de l'âge d'or n'était plus. Pour raconter le premier conflit total de l'Histoire, ce livre, s'inspirant de Thucydide, nous fait toucher du doigt la chair même de la guerre : le sort d'Athènes livrée à une peste meurtrière, l'effroi des assiégés mourant de faim, le désespoir de généraux illustres, comme la mort, loin de chez eux, d'humbles soldats paysans...

09/2010

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Histoire ancienne

La guerre du Péloponnèse

Aucun conflit, dans l'Histoire, n'est aussi riche d'enseignements pour notre époque que la guerre du Péloponnèse " : cette conviction est au cœur de l'enquête menée par l'historien Victor Davis Hanson sur la lutte qui opposa, il y a près de deux mille cinq cents ans, Sparte et Athènes. Car la guerre du Péloponnèse préfigure nombre de conflits modernes : ce fut un affrontement titanesque entre deux superpuissances et leurs alliés, une sorte de guerre mondiale à l'échelle de la Grèce ancienne ; ce fut aussi une sanglante guerre civile, puisqu'elle mit aux prises des hommes qui adoraient les mêmes dieux et parlaient la même langue ; ce fut surtout une guerre sale, qui inventa de nouvelles méthodes de terreur, bien éloignées du traditionnel combat d'hoplites. Sièges, coups de main, meurtres d'otages, massacres de civils et de prisonniers s'enchaînèrent pendant vingt-sept ans, jusqu'à la capitulation d'Athènes : la Grèce de l'âge d'or n'était plus. Pour raconter le premier conflit total de l'Histoire, ce livre, s'inspirant de Thucydide, nous fait toucher du doigt la chair même de la guerre : le sort d'Athènes livrée à une peste meurtrière, l'effroi d'assiégés mourant de faim, le recours à d'effroyables techniques militaires, le désespoir de généraux illustres comme la mort, loin de chez eux, d'humbles soldats paysans...

05/2008

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Sciences historiques

De la guerre. Extraits de La Guerre du Péloponèse

Si Thucydide (né vers 465 et mort entre 400 et 395 av. J.-C.) nous permet de suivre en détail, dans La Guerre du Péloponnèse, l'un des plus grands conflits qui secoua le monde antique, les passages retenus pour cette nouvelle traduction mettent en lumière des considérations intemporelles sur l'art et la nature de la guerre. Général et pionnier de la science historique, Thucydide aborde avec une vivacité prodigieuse des questions tactiques, stratégiques, politiques, logistiques et psychologiques, en bannissant anecdotes, rumeurs et sentimentalisme, dans des pages qui n'en frapperont que plus le lecteur d'aujourd'hui. "La guerre n'est que la poursuite de la politique par d'autres moyens", écrivait au XIXe siècle Clausewitz dans son célèbre traité "De la guerre". C'est un principe qu'illustrent plusieurs passages de "La Guerre du Péloponnèse", de Thucydide, qui retrace en détail le conflit entre Sparte et Athènes. On découvrira dans ces pages des considérations stratégiques, tactiques, des techniques de combat sur terre comme sur mer, des harangues à la rhétorique imparable, et quelques tableaux de batailles saisissants.

02/2019

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Histoire ancienne

La Guerre du Péloponnèse. Tome 3, L'Affaire de Corfou

Ce fut Corfou qui, la première, donna l'exemple de la plupart de ces excès. On y vit toutes les vengeances que des hommes, soumis jusque-là à un gouvernement insolent et violent, pouvaient se permettre contre leurs anciens oppresseurs, maintenant à leur discrétion. Des malheureux, pour se soustraire à leur misère habituelle, et plus souvent encore pour satisfaire leur convoitise du bien d'autrui, rendaient d'iniques sentences. Dominés généralement par l'ignorance et la brutalité, ils se montraient farouches et inexorables. La vie sociale fut alors profondément troublée dans cette ville : la nature humaine, ordinairement portée à la violence, même sous le règne des lois, prit plaisir, une fois les lois vaincues, à se montrer effrénée dans ses fureurs, au-dessus de la justice, ennemie de toute supériorité.

10/2011

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Littérature française

Nouvelles italiennes et siciliennes. 2e édition

Nouvelles italiennes et siciliennes, par Paul de Musset, 2e édition... Date de l'édition originale : 1870 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

04/2020

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Histoire ancienne

La Guerre du Péloponnèse. Tome 2, Livres V à VIII

Celui qui plaidait avec le plus de chaleur en faveur de l'expédition de Sicile était Alcibiade, fils de Clinias : il voulait contredire Nicias, dont il ne partageait pas du reste les opinions politiques ; il avait d'ailleurs été désigné par lui d'une manière offensante; mais avant tout il ambitionnait un commandement qui lui permît de s'emparer de la Sicile et de Carthage, objets de ses espérances, et de recueillir personnellement, en cas de succès, richesses et renommée. En grand crédit auprès de ses concitoyens, il avait des goûts de luxe au-dessus de sa fortune : passion des chevaux, autres goûts de dépense ; et ce ne fut pas là ce qui contribua le moins, par la suite, à la ruine d'Athènes.

10/2012

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Histoire ancienne

Périclès. Tome 2, La Guerre du Péloponnèse

"En même temps Périclès insista, en vue des circonstances présentes, sur les conseils qu'il leur avait donnés précédemment : se préparer à la guerre ; transporter à Athènes ce qui était à la campagne ; ne pas sortir pour combattre ; s'enfermer, au contraire, dans la ville et la garder ; mettre en état la flotte qui faisait leur force ; enfin, avoir toujours les alliés sous leur main ; car, disait-il, c'est d'eux que dépend la puissance de la cité, grâce au tribut qu'ils payent ; et à la guerre, c'est la prudence et l'abondance d'argent qui, en général, assurent l'avantage.

06/2011

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Histoire ancienne

La Guerre du Péloponnèse. Tome 1, La puissance athénienne

L'Athénien Thucydide a écrit l'histoire de la guerre entre les Péloponnésiens et les Athéniens et raconté les divers incidents de cette lutte. Il a commencé son oeuvre au début même des hostilités, prévoyant combien cette guerre serait importante, combien plus mémorable que celles qui avaient précédé : il en avait pour preuve les immenses ressources de tout genre avec lesquelles les deux peuples allaient s'entrechoquer, et les dispositions des autres Etats de la Grèce qu'il voyait, ou prendre parti immédiatement, ou projeter dès lors de le faire. C'est là, en effet, le plus vaste mouvement qui jamais se soit produit chez les Grecs ; il entraîna une partie des barbares, et ébranla pour ainsi dire au loin l'univers.

04/2011

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Sciences historiques

Dictionnaire de la guerre et de la paix

L'entrée dans le XXIe siècle n'a pas relégué la guerre dans la catégorie des reliques de l'histoire, bien au contraire. Depuis le 11 septembre 2001 jusqu'aux actions menées par l'Etat islamique en passant par les interventions au Moyen-Orient ou au Mali, les événements récents confirment son actualité. Affectée par une série de mutations qui dépassent les seules innovations technologiques et l'irruption de nouveaux acteurs stratégiques, la guerre doit être pensée dans toutes ses dimensions, historiques et philosophiques, politiques et militaires, juridiques et prospectives. Et une telle entreprise ne peut être conduite sans que, en symétrie, [a paix soit appréhendée dans ses fondements, ses modèles et ses conditions. Regroupant plus de 300 entrées et faisant appel à plus de 200 contributeurs - universitaires, militaires, acteurs de la société civile -, le présent dictionnaire entend offrir une série de repères indispensables pour analyser ces enjeux de notre temps, avec un double objectif : constituer un ouvrage de référence en langue française sur les questions stratégiques et contribuer à la consolidation des études sur la guerre et la paix dans le monde francophone.

10/2017

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Géopolitique

La guerre et la paix dans l'histoire contemporaine

Cet essai présente un panorama des cent à deux cents guerres et conflits violents que le monde a connus de 1945 à nos jours : indépendances des colonies, guerres des grandes puissances, en particulier occidentales, pour assurer leur domination, guerres entre Etats, luttes de régions d'un Etat pour leur indépendance, luttes des peuples pour les progrès sociaux et/ou la liberté, luttes diverses pour le pouvoir, conflits entre communautés... Il évoque leurs causes, leurs conséquences, la façon dont les guerres se terminent par la défaite ou le renoncement d'une partie, mais aussi par de réels accords de paix, l'évolution des conflits depuis 1945, et l'affrontement des projets de société. Il revient enfin sur les problèmes du droit international et sur les menaces actuelles : tensions, surarmement (sous l'impulsion majeure des Etats-Unis), armes nucléaires et changement climatique (déjà source de guerres), et sur les espoirs mais aussi les inquiétudes pour l'avenir. Il met l'accent sur les sujets actuels, et propose des informations moins connues et des éléments de réflexion.

02/2021

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Sciences politiques

Nouvelles guerres et théorie de la guerre juste

Au début des années 1990, plusieurs auteurs proposent une nouvelle thèse sur la guerre : les guérillas, le terrorisme, les conflits régionaux de toute ampleur auraient transformé sa nature. Les Etats seraient en train d'en perdre le monopole. Du coup, les instruments d'évaluation morale de la guerre, qui se basent sur les conflits entre Etats, seraient mis en cause. Est-ce vraiment le cas ? La théorie classique de la guerre est-elle impuissante à rendre compte de ses formes nouvelles ? Ce livre tente de répondre à ces questions à la lumière de l'actualité géo-stratégique.

05/2011

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Science-fiction

Guerre et paix éternelles Intégrale. La guerre éternelle ; La liberté éternelle ; La paix éternelle ; Nouvelles

Marquée au fer rouge de l'expérience personnelle de l'auteur durant la guerre du Vietnam, La Guerre éternelle nous plonge dans l'absurdité d'un conflit galactique mené à hauteur d'un soldat, William Mandella, perdu dans les labyrinthes de l'espace et du temps et qui deviendra un étranger à son propre monde... Avec La Liberté éternelle, suite directe de La Guerre éternelle, l'auteur explore le devenir d'une société humaine dont les genres ont été bouleversés et pose la question de la quête de la liberté peut-être impossible du soldat. Dans La Paix éternelle, Joe Haldeman anticipe de manière remarquable une partie de ce qui fait le futur des conflits et pose les grandes questions engendrées par ces mutations : soldats-drones, nano-technologies, batailles pilotées à distance, place de l'éthique, rôle de la science, tout en continuant à dénoncer les ravages de la guerre. Deux nouvelles dont une inédite complètent ce cycle majeur de la science-fiction cou­ronné des plus grands prix littéraires du genre. En trois romans et deux nouvelles, Joe Haldeman a créé une oeuvre totale, à la fois récits de guerre, brûlots antimilitaristes, expériences vertigineuses de la relativité spatio-temporelle, visions saisissantes de sociétés humaines confrontées à leurs transformations utopiques, démontrant une nouvelle fois l'extraordinaire pouvoir révélateur de la science-fiction.

08/2021

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Sciences historiques

L'Histoire N° 479, janvier 2021 : La Guerre du Péloponnèse. La fin de la démocratie athénienne

Entre 431 et 404 av. J. -C. , Sparte et Athènes, appuyées par leurs alliés, s'affrontent dans une guerre au sommet dépeinte par le grand historien Thucydide, notre principale source, comme "la plus grande crise qui émut la Grèce et une fraction du monde barbare" . Les cités grecques se sont déchirées durant presque trente ans ; une brutalité inouïe s'est déchaînée. Athènes sort de la guerre vaincue et humiliée.
Sous le joug des Trente tyrans, la terreur s'abat sur la cité. Vincent Azoulay et Paulin Ismard nous expliquent pourquoi la démocratie n'a pas dit son dernier mot.

01/2021

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Non classé

L'homme de la paix et de la guerre (en arabe)

L'homme de la paix et de la guerre est un livre qui documente les étapes de la vie du Secrétaire général du Front Polisario et du Président de la RASD, feu Mohamed Abdelaziz. Il laisse derrière lui un héritage politique et diplomatique, riche d'acquis et d'accomplissements constitutifs de la première étape de la révolution sahraouie. C'est aussi une histoire riche de sacrifices, Mohamed Abdelaziz en incarne l'une des plus belles figures, combattant et dirigeant juste et loyal, toujours proche de son peuple.

09/2018

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Droit

Le droit de la guerre et de la paix. Tome 2

Si la vie de Grotius (1583-1645) a été riche d'activités politiques, diplomatiques et religieuses, c'est pour son De jure belli ac pacis qu'il est passé à la postérité. Publié à Paris en 1625, son maître livre l'institue, aux côtés de Pufendorf et de Burlamaqui, en fondateur incontesté de l'école moderne du droit naturel. La Bibliothèque de philosophie politique et juridique réédite le De jure belli ac pacis dans le fac-similé de la traduction qu'en publia Jean Barbeyrac en 1724 à Amsterdam. On a contesté l'exactitude de la traduction, au point de la considérer davantage comme une adaptation. Reste que c'est la version française du Droit de la guerre et de la paix, augmentée des nombreuses notes de Barbeyrac qui en orientent l'interprétation, qu'ont lue et méditée les philosophes français du XVIIIe siècle, parmi lesquels figurent les rédacteurs des articles politiques et juridiques de l'Encyclopédie comme Rousseau lui-même. L'importance de cette édition, tant pour la réception critique de la pensée politique de Grotius que pour l'élaboration du jusnaturalisme, n'est donc plus à démontrer.

04/2011

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Droit

Le droit de la guerre et de la paix. Tome 1

Si la vie de Grotius (1583-1645) a été riche d'activités politiques, diplomatiques et religieuses, c'est pour son De jure belli ac pacis qu'il est passé à la postérité. Publié à Paris en 1625, son maître livre l'institue, aux côtés de Pufendorf et de Burlamaqui, en fondateur incontesté de l'école moderne du droit naturel. La Bibliothèque de philosophie politique et juridique réédite le De jure belli ac pacis dans le fac-similé de la traduction qu'en publia Jean Barbeyrac en 1724 à Amsterdam. On a contesté l'exactitude de la traduction, au point de la considérer davantage comme une adaptation. Reste que c'est la version française du Droit de la guerre et de la paix, augmentée des nombreuses notes de Barbeyrac qui en orientent l'interprétation, qu'ont lue et méditée les philosophes français du XVIIIe siècle, parmi lesquels figurent les rédacteurs des articles politiques et juridiques de l'Encyclopédie comme Rousseau lui-même. L'importance de cette édition, tant pour la réception critique de la pensée politique de Grotius que pour l'élaboration du jusnaturalisme, n'est donc plus à démontrer.

05/2011

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Poches Littérature internation

La Guerre et la Paix. Tome 1

"Eh bien, mon prince, Gênes et Lucques ne sont plus que des apanages, des domaines de la famille Buonaparte". Prononcés en français, ces mots par lesquels une grande dame de Saint-Pétersbourg accueille un ami au mois de juin 1805 nous plongent d'emblée dans l'atmosphère des salons aristocratiques. Mais ils nous disent aussi que, passé les scènes de la vie domestique et mondaine, le véritable sujet du roman sera l'Histoire et les hostilités entre la France de Napoléon et la Russie d'Alexandre I er. En écrivant La Guerre et la Paix qui paraît de 1865 à 1869, Tolstoï fait concurrence à l'historien : il puise ses informations aux sources les plus sûres sans renoncer aux pouvoirs de l'imagination qui ouvre à une vérité supérieure. Et cette vérité-là désacralise les grands hommes : les événements qu'ils croient susciter, ils ne font que leur obéir. Au-delà de l'Histoire, enfin, reste la vie elle-même : inconnaissable, et l'évocation de sa complexité donne aussi tout son prix au roman.

08/2010

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Poches Littérature internation

La Guerre et la Paix. Tome 2

« Eh bien, mon prince, Gênes et Lucques ne sont plus que des apanages, des domaines de la famille Buonaparte. » Prononcés en français, ces mots par lesquels une grande dame de Saint-Pétersbourg accueille un ami au mois de juin 1805 nous plongent d’emblée dans l’atmosphère des salons aristocratiques. Mais ils nous disent aussi que, passé les scènes de la vie domestique et mondaine, le véritable sujet du roman sera l’Histoire et les hostilités entre la France de Napoléon et la Russie d’Alexandre Ier. En écrivant La Guerre et la Paix qui paraît de 1865 à 1869, Tolstoï fait concurrence à l’historien : il puise ses informations aux sources les plus sûres sans renoncer aux pouvoirs de l’imagination qui ouvre à une vérité supérieure. Et cette vérité-là désacralise les grands hommes : les événements qu’ils croient susciter, ils ne font que leur obéir. Au-delà de l’Histoire, enfin, reste la vie ellemême : inconnaissable, et l’évocation de sa complexité donne aussi tout son prix au roman.Traduction d’Élisabeth Guertik. Édition préfacée et annotée par Michel Aucouturier.

08/2010

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Droit

Le droit de la guerre et de la paix

Evadé de la forteresse de Loevestein, dans laquelle il était emprisonné à la suite de querelles politicoreligieuses, Hugo Grotius se réfugia en France. Il rédigea alors les trois livres de ce traité publié en 1625 et dédié à Louis XIII. Plusieurs fois réédité il fut traduit en français en 1724 puis en 1867. Cette version, ici rééditée en Quadrige après avoir été publiée dans la collection « Léviathan », a le mérite d'être très fidèle au texte latin originel. Grotius « inaugure » une science du droit systématique et rationnelle et sa place dans l'histoire de la pensée internationale comme dans celle de la pensée juridique reste de nos jours importante.

06/2012

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Sociologie

La guerre et la paix

Dans ce texte, l'auteur souligne qu'il désire aborder la question de la paix, non pas du point de vue politique mais sur la base de principes économiques, éthiques et philosophiques. Il prend soin de préciser que la guerre à laquelle il s'oppose est la guerre agressive, la guerre de conquête et non la guerre de légitime défense. Il conclut par une note d'optimisme : "L'humanité, redisons-le à ceux qui croient que rien ne peut changer, a commencé par se déchirer jusque dans les derniers de ses membres ; elle forme aujourd'hui de grandes et vastes communautés au sein desquelles l'ordre est habituel au moins ; elle finira, suivant sa destinée, par former une seule et même famille".

06/2014

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La guerre et la paix

"La Guerre et la Paix", un "Goûter Philo" pour réfléchir en famille sur ces deux notions. Il y a des gens sur Terre qui veulent la guerre. Et il y en aura sûrement toujours qui trouveront une raison de vouloir faire la guerre. Mais il y a aussi beaucoup de gens sur Terre qui veulent la paix, il y a beaucoup plus de gens qui veulent la paix que la guerre. En fait, la plupart des gens détestent la guerre et ils ont très bien compris aussi comment construire la paix. Alors qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi y a-t-il toujours des guerres et comment peut-on construire la paix ?

02/2022