Recherche

La Guerre sans l'aimer. Journal d'un écrivain au du printemps libyen

Extraits

ActuaLitté

Actualité et médias

La Guerre sans l'aimer. Journal d'un écrivain au du printemps libyen

Pendant 200 jours, de Benghazi à l'Elysée, de New-York à Tripoli, des fronts de la Libye libre aux quartiers généraux de la diplomatie occidentale, un écrivain a été le témoin privilégié et, en plusieurs occasions, l'acteur d'une guerre sans précédent.Il a tout noté.Jour après jour, parfois heure par heure, il a tenu l'exacte chronique de cette séquence, décisive, du "printemps arabe".C'est ce Journal qu'il publie aujourd'hui.C'est l'envers et l'endroit, la coulisse et les grandes scènes, de cette histoire contemporaine qu'il donne à voir dans un récit riche en portraits, anecdotes, moments d'horreur et d'effroi, considérations philosophiques, fragments d'autobiographie, rebondissements saisissants et même, contre toute attente, intermèdes cocasses.Passent à travers les pages de jeunes Libyens héroïques qui rappellent à l'auteur les grandes heures d'une Résistance dont il vénère le souvenir.Un Général dépressif rallié à la révolution et amené à Paris à la veille de son assassinat.Des combattants anonymes dont il s'efforce de fixer le visage.Kadhafi et son fils préféré.Juppé. Hilary Clinton. Un Président de la République, Nicolas Sarkozy, dont il salue l'audace et reconnaît la ténacité.Et puis, chemin faisant, quelques-unes des ombres tutélaires qui l'accompagnent depuis toujours mais qui prennent, ici, leur vraie ampleur : Malraux, Gary, Lawrence d'Arabie, Le Byron de Missolonghi et le Orwell d'Hommage à la Catalogne — sans oublier un père magnifique.A ceux qui posent la question de savoir "à quoi servent les intellectuels ?", ce livre — écrit et vécu par un disciple de Levinas embrassant la cause d'une insurrection dans le monde arabe — apporte une réponse à la fois concrète et passionnée.

11/2011

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Journal d'un écrivain

" J'ai lu attentivement les vingt-six volumes du Journal de Virginia Woolf et j'en ai extrait, pour ce volume, tout ce qui relève de son travail d'écrivain. J'y ai incorporé en outre trois autres genres d'extraits d'abord les passages dans lesquels elle se sert très nettement de son Journal comme d'un instrument lui permettant d'exercer ou de mettre à l'épreuve l'art d'écrire ; ensuite des passages qui, sans avoir trait directement ou indirectement à son travail, m'ont paru s'imposer dans ce choix parce qu'ils donnent au lecteur une idée de l'impression immédiate qu'exerçaient sur son esprit telles scènes ou telles personnes ; enfin un certain nombre de passages dans lesquels elle commente les livres qu'elle est en train d'écrire. " Leonard Woolf.

05/2003

ActuaLitté

Pléiades

Journal d'un écrivain

La traduction de Gustave Aucouturier est la première traduction française intégrale du Journal d'un écrivain munie de l'abondante annotation nécessaire pour éclairer des textes presque toujours rattachés aux faits d'une époque donnée de la vie russe et de la vie internationale.

01/1972

ActuaLitté

Littérature française

Journal d'un écrivain

Dans l'expression ''métier d'écrivain'', le métier s'apparente davantage à la machine à tisser qu'au job. Philippe de Miomandre nous en dévoile ici sa trame et ses chaînes. Un oncle - Francis de Miomandre, prix Goncourt -, un ami devenu psychanalyste jungien, un premier auteur, Jean Cocteau, dont il a écrit la biographie intime, un second auteur, Marcel Jouhandeau, qui fut son mentor... Voici pour la trame. La chaîne de la vie file à grande vitesse, des rencontres, des amis, des auteurs, de Venise... Les îles... Ne vous attendez pas à trouver ici un Diary, Philippe de Miomandre est trop dandy pour assommer le lecteur avec le déroulement des impressions fugaces du quotidien. Il nous offre ici, a contrario, un magazine de sa vie, de sa mémoire, de ses vérités nées au plus profond de son inconscient, une sorte de devoir de mémoire subtil qui offre au lecteur de nombreuses pistes. Il répond à la question : Comment écrire ? ce qui n'est pas une mince affaire...

05/2017

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Journal d'un écrivain en pyjama

"Le pyjama est un étrange habit de travail." C'est sur son métier que Dany Laferrière a choisi d'écrire dans Journal d'un écrivain en pyjama. Après trente ans de publications, il livre cent quatre-vingt-deux chroniques, comme il les appelle, où se mêlent réflexions, anecdotes, pensées. Avec la désinvolture qui caractérise son style, l'écrivain propose des conseils "Comment débuter une histoire", "La description d'un paysage", "La mémoire de l'enfance", tout en partageant avec le lecteur son expérience et son goût pour la littérature. Une manière aussi de communiquer sa reconnaissance à ceux qui l'ont accompagné dans son parcours d'écriture : Homère, Borges, García Márquez, Capote... Et puis tous les anonymes. Dany Laferrière nous offre le portrait de l'écrivain encore inconnu. Avant l'heure. Avant l'oeuvre. En pyjama. "Un petit manuel plein d'humour pour écrivains en herbe." Aliocha Wald Lasowski, Le Magazine littéraire.

01/2015

ActuaLitté

Histoire internationale

Jarhead. Un écrivain-soldat dans la guerre du Golfe

En 1991, l'opération " Tempête du désert " est lancée en Irak. Engagé volontaire à 17 ans dans les marines, Anthony Swofford devient l'un de ces " jarheads " à la tête rasée jetés dans un enfer de peur, de frustration et de destruction. Formé, ainsi que ses camarades, comme une machine à tuer, il erre face à un ennemi fantôme, dans des paysages désolés peuplés de puits de pétrole en flammes et de cadavres. La nouvelle doctrine du " zéro victime américaine " fait la preuve de sa monstrueuse efficacité. Comment survivre a ce combat douteux, à ces cinq années absurdes, inhumaines, burlesques parfois, aux ravages que la guerre commet sur des jeunes gens immatures, dans cette mascarade héroïque qui allait tourner au désastre ? Il faut commencer par raconter... Un témoignage égal aux plus grands romans de guerre.

09/2008

ActuaLitté

Littérature française

Journal onirique d'un écrivain vain

" Ce livre est truffé de lieux communs, soit ! Lieus jaunes ; lieus noirs ; d'idées toutes faites, de truismes ; c'est une affaire entendue ! Mais ce livre est interactif : vous pouvez l'annoter, en déchirer des pages, le découper, le colorier – ‘‘Si, du côté de je ne sais plus où ; un peu plus haut ; cherchez !'' – rajouter ou retrancher des passages et lui faire tout ce qu'il vous plaira, le rendre ludique en somme, ou lubrique – il est dressé pour ça – le détruire et le racheter pour tout recommencer, ou même, pourquoi pas, l'offrir (...). " Edouard-Emile Alyac scelle d'emblée un pacte avec son lecteur, par lequel plutôt que de faire voeu de sincérité, il annonce clairement son intention de laisser aller sa logorrhée où bon lui semble. En érudit plein d'humour, il invente des néologismes, s'amuse de l'hermétisme de certaines tournures langagières, égrène les références et jeux de mots. Dans cet ouvrage volontairement alambiqué, l'auteur traite à la fois de questions sociétales et de théologie, sans pour autant se prendre au sérieux et tout en raillant sa propre prétention à écrire.

02/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Journal d'Al Sola. Mémoires d’un écrivain

A l'occasion du cinquantenaire de la disparition du grand écrivain provençal Jean Proal, les éditions Atlande publient trois ouvrages dont cet inédit Journal d'Al Sola. Rédigés en 1962 au sanatorium d'Al Sola, dans le Roussillon, ces carnets sont, au soir de la vie de l'auteur, une forme de bilan de son parcours, tant personnel que littéraire et intellectuel. Ils mêlent anecdotes parisiennes, souvenirs provençaux et chroniques de la vie locale, à Al Sola. On y croise médecins, patients, paysans, montagnards, écrivains et intellectuels (notamment Giono, Jouvet et Céline) mais aussi textes de Proust, musique de Beethoven ou l'atmosphère des années de guerre aux Deux-Magots. Un témoignage inédit sur des années centrales dans l'histoire intellectuelle de la France.

05/2019

ActuaLitté

Littérature française

De vies en villes. Journal d'un écrivain public

Quelques stations de RER B suffisent pour passer d'un Paris ouvert, lumineux, scintillant de tous les privilèges que la capitale procure, à une commune de la banlieue nord, en Seine-Saint-Denis, où les habitants sont dépourvus d'un tel héritage. Ce voyage, l'écrivain public, salariée d'un centre social, l'effectue trois jours par semaine pour tenir ses permanences administratives. Son journal rend compte, sur un an, de la vie ordinaire, la sienne, régie par ce mouvement pendulaire pour aller exercer son métier accompli bien souvent dans les marges invisibles de l'activité économique et celle des "habitants" qu'elle reçoit dans son bureau et qui ont rarement "voix au chapitre" . Ce Journal est un rapport de l'heure qu'il est, établi au présent.

09/2021

ActuaLitté

Littérature française

Journal de printemps

Un romancier poète, confiné dans un appartement de la côte en compagnie d'une femme aimée, se souvient d'avoir rencontré tout au long de sa vie des personnalités aussi diverses que Michel de Ghelderode, Montserrat Caballé ou René Magritte. Il évoque, dans des décors oubliés, des visages inconnus comme autant de fantômes de temps révolus...

03/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Les écrivains dans la Grande Guerre

En juin 1919, à l'initiative de Henry Malherbe, Maurice Genevoix et Roland Dorgelès notamment, quatre-vingts écrivains rescapés de la Grande Guerre se rassemblent pour fonder l'Association des écrivains combattants (AEC). Leur objectif ? Rendre hommage et préserver la mémoire des hommes de lettres morts au champ d'honneur ; créer et renforcer les liens entre les survivants. Parmi eux, des personnalités déjà connues : Guillaume Apollinaire, Charles Péguy, Alain-Fournier, Louis Pergaud, mais, pour la plupart, des jeunes talents inconnus. Au total : 560 disparus. L'AEC leur consacrera en 1926 une Anthologie en cinq volumes et 4000 pages. Elle obtiendra, en 1927, que leurs noms soient gravés sur les murs du Panthéon. Après cent ans d'existence, l'AEC reste bien vivante. Elle honore les disparus, encourage la création littéraire en attribuant des prix et suscite l'intérêt des jeunes en les associant à ses manifestations. A l'occasion du centenaire de l'armistice du 11 novembre 1918, cet ouvrage collectif montre la diversité des écrivains qui firent pour la France le sacrifice de leur vie : universitaires, autodidactes, prêtres, ultra-marins, étrangers, jeunes et vétérans. Ce livre de ferveur se veut un rempart contre l'oubli.

11/2018

ActuaLitté

Littérature française

Un printemps sans papillons

Cédric et Amel se rencontrent dans un avion. Beaux et intellectuels, ils sont des deux rives de la méditerranée, lui est Français, ingénieur, photographe amateur et artiste peintre. Elle est Algérienne. Leur point commun est un grand-parent auquel ils tiennent chacun énormément. La grand-mère de Cédric lui a prédit une belle rencontre. Amel adore son grand-père, mais il lui a interdit de se lier à un certain profil d'homme, au risque d'être frappée par une malédiction. Cédric n'est pas indifférent à la ravissante passagère assise près de lui, mais quelque chose semble la mettre mal à l'aise. Ils bavardent tout au long de leur trajet en direction du Canada. Tout en abordant beaucoup de sujets, bizarrement, le jeune homme pense qu'elle est bien cette fameuse rencontre. Ne voulant pas la rater, il fonce comme il peut. Par contre, la jeune fille est persuadée qu'il est justement le genre d'homme avec qui elle ne doit pas se lier, ce qui la pousse à le freiner. Un autre obstacle s'ajoutera encore à cette situation bloquée dès le départ...

09/2021

ActuaLitté

Littérature étrangère

Guerre dans le Val d'Orcia. Un journal de la guerre en Italie, 1943-1944

Guerre dans le Val d'Orcia, journal que tient Iris Origo en 1943-1944, relate un épisode dramatique de la bataille de Florence. Iris Origo avait recueilli dans son domaine de La Foce en Toscane des enfants réfugiés des villes du nord prises sous les bombardements ; mais les Allemands sont aux portes, sont dans la propriété même, et il lui faut conduire les enfants en lieu sûr, alors que la bataille fait rage. Cet épisode, point culminant du livre, s'accompagne de toutes les observations qu'Iris Origo fait de l'Italie jour après jour. Elles permettront au lecteur de s'instruire des drames trop peu connus en France qui se sont joués au moment de la chute de Mussolini, et de mesurer la confusion générale qui s'empare alors de l'Italie. Le quotidien saisi sur le vif offre, dans sa fraîcheur, un contraste saisissant avec la gravité des événements. Au coeur de la tragédie, une leçon heureuse d'humanité et de dignité discrète.

11/2011

ActuaLitté

Histoire de France

Journal de guerre d'un obstiné

C'est en partant combattre le nazisme qu'Henri Danon-Boileau se sera construit. Au moment de la capitulation de juin 1940, il n'a qu'une idée fixe : gagner l'Angleterre et se battre. Il finira par rejoindre Leclerc et faire la guerre au sein de la 2e DB, de la Normandie à l'Alsace, en passant par Paris. Mais pour y parvenir, que d'efforts, que d'aventures, que de tentatives qui chacune semblera l'éloigner un peu plus de son but : la prison à Marseille, les geôles espagnoles, l'affectation dans un commando d'entraînement à Saint-Pierre-et-Miquelon, le passage par New York où il rencontrera celle qui deviendra son épouse. L'obstination aura fini par payer.

06/2015

ActuaLitté

Histoire de France

Les écrivains dans la Deuxième Guerre mondiale

"Ils étaient 197. Leur nom est gravé au Panthéon. Ils furent l'honneur de la France. Pour elle, ces 197 écrivains firent le sacrifice suprême. Hommes ou femmes, célèbres ou peu connus, chrétiens, juifs ou athées, de droite ou de gauche, Français libres ou Résistants, c'étaient des héros purs, des âmes fortes, au courage indomptable, dont la courte biographie dans ce livre porte témoignage. Tous avaient une oeuvre en cours et une place dans le monde des lettres, que les Allemands supprimèrent en commettant des actes barbares. Ces écrivains combattants sont des martyrs. Dans les camps d'extermination ou ailleurs, la Gestapo les liquida d'atroces manières. Ils furent fusillés, abattus à la mitraillette, assassinés de mort lente en étant épuisés au travail, privés de sommeil, affamés, malades et non soignés, roués de coups, torturés, décapités ou gazés. Ils ne moururent pas en vain. Eux qui avaient la France au coeur contribuèrent à sa victoire. Ce livre leur rend hommage." Alfred Gilder.

01/2021

ActuaLitté

Sciences politiques

La vérité sur notre guerre en Libye

De la présidence de la République et du Quai d'Orsay aux forces spéciales et aux sous-marins nucléaires, de l'État-Major des Armées en France aux QG de l'OTAN en Italie, du commandement des opérations aériennes à Paris aux escadrons de chasseurs en Corse, en Sicile ou en Crète, Jean-Christophe Notin a eu accès à tous les intervenants de la crise libyenne, des techniciens aux plus hauts dirigeants. Il dévoile ainsi de l'intérieur, pour la première fois, ce qui s'y est vraiment passé. Ce livre propose donc une lecture pas à pas du conflit. Il apprend que, bien avant son déclenchement, les forces françaises avaient effectué des repérages pour savoir où et comment frapper. Il montre que dans les airs, en mer, mais aussi sur terre, elles ont été à l'avant-garde des opérations alliées, dans une relation inédite avec l'OTAN. Et l'on découvre le rôle nouveau que la France a joué sur la scène internationale sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy. Le lecteur obtiendra ainsi une réponse à une question redoutablement simple : la France a-t-elle eu raison de s'engager en Libye ?Le précédent ouvrage de Jean-Christophe Notin, consacré à la guerre de l'ombre en Afghanistan (Fayard, 2011), a obtenu le prix essai de L'Express 2011 et le prix Albert Thibaudet 2012.

10/2012

ActuaLitté

Géopolitique

Confluences Méditerranée N° 118 : Libye : guerres et convoitises

Dix ans après l'éclosion de son "Printemps", la Libye peine toujours à voir le bout du tunnel. Les différentes phases qu'elle a connues ont mis en exergue de nombreuses logiques de division : politique, institutionnelle, idéologique, militaire ou encore économique, sur fond de rivalités de pouvoir. Les représentants politiques libyens ne sont pas exempts de responsabilités, et leurs profonds désaccords ont ouvert le champ à la projection d'ambitions étrangères sur le territoire libyen. Ce numéro explore et explique plusieurs de ces logiques, et fait le point sur les principales raisons de la déroute du processus révolutionnaire libyen.

10/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Saute le temps. Journal d'un écrivain (1960-1961)

Saute le Temps est le journal d'un écrivain d'une rare insolence. Mordant et ironique, il n'épargne rien ni personne dans ce début des années soixante tristement gaulliennes. Ni les politiques, ni le monde des lettres, pas plus que ses propres petites compromissions n'échappent à sa virulence. Rudigoz est un observateur et un moraliste, un styliste et un pamphlétaire. Il y a du Céline dans ses rapports aigres-doux avec son éditeur, du Léautaud dans ses vitupérations, du Léon Bloy dans sa hargne quotidienne contre la bêtise ambiante. Ici, pas de langue de bois, pas de bons sentiments, juste une voix lucide et puissante qui s'est toujours bien gardée de hurler avec la meute.

10/2012

ActuaLitté

Littérature française

A tout prix. Journal d'un écrivain (1961-1962)

Il paraît qu'on n'est pas sérieux quand on a 17 ans et qu'on est poète. Mais Roger Rudigoz sait surtout qu'on n'est pas vernis quand on en a 40 et qu'on l'est resté... Il ne demande pourtant pas grand-chose, juste qu'on lui foute la paix et qu'on le laisse écrire. Est-ce trop demander ? Manifestement oui, tant il a l'impression que le monde entier se ligue contre lui, du percepteur à son patron, de son éditeur à ses voisins, jusqu'aux chiens avides de la chair de ses mollets. Ici, pas de langue de bois, pas de bons sentiments, juste une voix lucide et puissante qui s'est toujours bien gardée de hurler avec la meute.

11/2014

ActuaLitté

Littérature française

L'écrivain de province. Journal 1981-1990

" Dimanche 21 juillet, J'étais venu en Chine avec ce que je croyais être de graves problèmes à résoudre : après six mois en Californie, je sentais que je devais m'orienter, faire des choix de carrière, entreprendre un film, un livre, choisir la direction que je donnerais aux prochaines trente années de ma vie. Ce bref voyage place les choses en perspective. Les choix qui s'offrent à moi, les décisions que je dois prendre ont le poids et l'importance d'une aile de mouche dans l'incroyable aventure de l'humanité. Et dire qu'en Californie, quand nous allions dîner dans un restaurant végétarien de San Francisco, où un bonze en robe orangée nous tendait le menu, nous pensions côtoyer les mystères de l'Orient ! L'Orient est à la Californie ce que Disneyland est à la réalité. On y emprunte des signes, des couleurs, des rites, mais c'est toujours une entreprise de marketing. . ". Parcourant ce journal écrit en quatre saisons, sur dix ans, je découvre ma bougeotte : tantôt à New York, tantôt à Beijing, puis à Rome, Bruxelles ou lstanbul. Comme si, pour saisir mon coin de pays, j'avais besoin de ces repères. Or je ne sais plus bien mesurer les distances : le centre du monde a éclaté, les métropoles sont en orbite, le Québec à la périphérie, et je demeure, par choix, "un écrivain de province". Et puis l'idée de publier ce journal à Paris, où sont parus tous mes romans, donne au texte, il me semble, sa dimension réelle : celle d'une oeuvre de fiction à propos de ma vie privée. J. G.

03/1991

ActuaLitté

Sciences historiques

Guerre aérienne en Libye. L'armée de l'air au combat

Huit mois de guerre aérienne au-dessus de la Libye sont réunis dans ce livre exceptionnel. Pour la première fois depuis la fin des opérations, en octobre 2011, un ouvrage illustre l'engagement des aviateurs, pilotes et mécaniciens de l'Armée de l'Air avant et pendant Harmattan, en Corse, en Crète, en Italie, et dans le ciel libyen.

06/2012

ActuaLitté

Littérature française

Avoir les boules à Istanbul. Journal d'un écrivain en résidence

Blainville est une bourgade située dans la Creuse, autrement dit nulle part. La résidence est l'ancienne bâtisse de Mathurin Bagieux, l'enfant du pays, poète à ses heures. Il a publié trois recueils à compte d'auteur avant de mourir d'une cirrhose du foie et a eu l'intelligence de céder sa maison à Antoinette Bourquin, adjointe au maire, en lui recommandant de transformer l'endroit en résidence pour écrivains. L'affaire tourne depuis dix ans et je fais partie d'un groupe de cinq auteurs pris en charge pour trois mois. Deux d'entre nous partent en avril pour une seconde résidence qui les accueille jusqu'à fin juillet. Après, ils demandent une bourse de création au Centre national des lettres qui devrait leur assurer six mois tranquilles. A la fin des six mois, Bourquin veut bien les récupérer. Je ne suis pas venu ici pour survivre, contrairement à mes collègues. Je suis ici car mon ex, Cynthia, réclame une pension alimentaire et la moitié des lingots d'or que j'ai planqués dans la chambre 7 de la résidence. Va mourir. Salope.

06/2012

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Journal de la guerre au cochon

A travers le regard terrifié du "vieux" Vidal, on pénètre dans une ville imaginaire mais très semblable à Buenos Aires, livrée à la folie sanguinaire de bandes de jeunes soutenues par un gouvernement qui cherche à se débarrasser de ses "vieux". Porté par son amour pour la belle - et jeune - Nelida, Vidal, protégé par son fils, tente de survivre. Dans ce livre plein de bruit et de fureur, le premier roman d'Adolfo Bioy Casares, celui-ci, visionnaire, annonce les traques et les persécutions qui assombriront quelques années plus tard le destin de son pays, l'Argentine.

05/2018

ActuaLitté

Histoire de France

Journal d'un adolescent face à la guerre

Il aura fallu que l'auteur soit arrivé au terme d'un long chemin pour se décider à publier ce témoignage extrait d'une chronologie familiale rédigée un peu plus tôt pour les siens où il avait parlé de tout ce qu'il avait subi, lui l'enfant de parents communistes du Blanc-Mesnil, évoquant cet embrigadement forcé pour l'Allemagne nazie. Un voyage qu'il aurait préféré éviter et opéré avec la bienveillance d'un premier patron collabo. Mais combien de jeunes encore adolescents ont-ils été à subir cette ignominie qu'était le service du travail obligatoire, ce triste STO, dont le seul cycle perturbe encore bien des souvenirs et sur lequel peu sont revenus, honteux sans doute de s'être prêtés à cette véritable mascarade ? Quand lui est parvenu cette réquisition des autorités vichyssoises, Jean Rodon s'apprêtait à se fiancer à une petite ouvrière de deux ans sa cadette qui venait de redonner un sens à sa vie, lui qui se destinait à devenir un artiste peintre et qui avait dû renoncer à ses premiers espoirs pour devenir tourneur au sein d'un atelier parisien de mécanique générale. Neveu d'Henri Lozeray, le député communiste du 11ème arr de Paris et fils d'Emile Rodon, l'un des conseillers municipaux du Blanc-Mesnil, il lui a fallu faire un choix difficile en février 1943. Dans un ouvrage fort, il revient sur ces années d'occupation nazie puis sur la découverte d'un enfer, celui d'Hennigsdorf, près de Berlin, où il sera confronté un peu plus de deux années durant à un environnement auquel il n'était pas préparé, entre sévices nazis et obligations de tout ordre.

02/2019

ActuaLitté

Littérature française

A Biarritz, un écrivain dans la ville

"Un soir de janvier je descends à la gare de la Négresse. J'ai sur le dos mon Mac Farlane de vagabond excentrique. Je traverse la rue sous une pluie dense et me fourre dans le premier bus qui va jusqu'au centre. A ce moment-là je ne sais pas encore que je vais changer de vie et que je m'approche de mon destin. Ce sont mes premiers pas à Biarritz, accordés à rien. Au silence des rues. A une pluie tenace. La côte des basques c'est en haut. Pour y aller il faut contourner un parc et prendre une rue longue où l'océan, tout au fond, se devine. C'est là que je vais faire escale, poser mon sac et mon bâton. Jean-Roger Geyer débute dans une collection d'avant-garde chez Gallimard aux côtés de Butor, de Le Clézio et de tant d'autres. Il publie essais et romans, Récits d'un pèlerin français, L'Art de vivre au maximum avec le minimum, Paris la honte. Nomade dans l'âme, il prépare L'homme qui s'en allait, le roman de sa vie."

03/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Louis Guilloux. Un écrivain dans la presse

Louis Guilloux (1899-1980) n'est pas seulement l'écrivain de Sang noir, du Jeu de patience ou de Coco perdu. Il a été aussi journaliste, en particulier à L'Intransigeant (au début des années vingt) et à Ce soir (à la fin des années trente). Echotier, critique de cinéma, critique littéraire, traducteur, il a touché à tous les genres, mais n'a guère fréquenté le reportage. Il a aussi offert contes, nouvelles ou enquêtes à des revues ou journaux divers (Vendredi, Le Populaire, Excelsior, Floréal, Le Petit Journal, Paris-soir, L'œuvre, Preuves). La presse est aussi un matériau pour son oeuvre : il s'inspire d'articles de journaux, et construit des personnages de journalistes. La presse est un monde essentiel pour la compréhension de cet écrivain. Ce monde, où il paraît mal à l'aise, structure son existence quotidienne ; il disait être un grand lecteur de journaux. Il y a projeté un destin, fait ses gammes, vécu des frustrations, laissant un corpus significatif.

03/2014

ActuaLitté

Littérature française

Un écrivain

Alexandre Maigine est un écrivain discret. Il préfère l'ombre à la lumière. Alors comment supporter cette attention soudaine, brutale, de la presse, du public, des jeunes loups de l'édition et des femmes ? Et pourquoi ne cesse-t-on de le confondre avec Alexis, le héros de son roman, un écrivain superficiel et mondain ? Celui-ci n'est qu'un personnage de papier, une chimère ! Ils n'ont rien en commun ! Qu'on le laisse enfermé dans son livre !

09/2018

ActuaLitté

Littérature française

Aime la guerre !

En 2010, guidée par Kessel et Bouvier, Hanna s'envole vers L'Afghanistan. Kaboul offre mille sujets : corruption et désert institutionnel, trafic, bavures des armées régulières et coups tordus confiés à des sociétés privées. Mais enquêter implique de côtoyer aussi les aventuriers qu'un autre genre d'ambition attire vers les régions du monde sous tension.Or Hanna aime les hommes aux manches retroussées. Qu'ils aient un revolver dans la poche et dorment sur un matelas rempli de billets ne la dérange pas. À compter de sa rencontre avec Robert, ancien mercenaire, et Bastien, ancien agent de renseignement, le séjour d'Hanna prend une autre tournure. Les deux hommes n'entravent en rien son goût extrême pour la vérité, son plaisir diabolique à relever les contradictions. Au contraire, il suffit d'entrer dans leur sillage pour tout voir, tout comprendre, même à leur insu. Mais près d'eux Hanna découvre que son penchant pour les hommes odieux et formidables cache une fascination pour le mode de vie qu'impose un pays en guerre. Quand les pires moments sont aussi les meilleurs. Quand on a l'impression de danser sur un volcan. Alors ne faudra-t-il pas qu'elle s'en détache ? Que l'intelligence l'emporte sur l'instinct ? Ce qu'ils vivent est homérique. Mais elle est la seule à en avoir pleinement conscience et à pouvoir le raconter.Si la passion pour la guerre ne cesse jamais de troubler la narratrice, au moins lui permet-elle d'en révéler toutes les facettes. La guerre et ceux qui la font, l'orchestrent ou en meurent, la guerre dont Paulina Dalmayer décrit l'énergie archaïque avec le raffinement intellectuel de la Mitteleuropa.

08/2013

ActuaLitté

Critique

Rémy de Gourmont. Un écrivain dans la tourmente

On ne s'attend pas nécessairement à voir l'auteur du Joujou patriotisme s'intéresser à la guerre. Pourtant, ses chroniques réunies dans Pendant l'orage (1915), Dans la tourmente (1916) et Pendant la guerre. Lettres pour l'Argentine (1917) montrent un Rémy de Gourmont préoccupé par cette question. D'un côté, il y évoque le retentissement de la Première Guerre mondiale sur son existence mais aussi sur celle des Français du front et de l'arrière, en se souvenant souvent de la guerre franco-prussienne de 1870. D'un autre côté, il refuse la fatalité de la guerre en soulignant le rôle des femmes et l'indifférence de la nature, et en défendant une littérature de témoignage et la préservation de symboles de l'art français. Contre la guerre, il se place du côté de la vie et de l'art, malgré son engagement dans le camp français par l'écriture. Rémy de Gourmont apparaît toujours, dans ses écrits sur la Grande Guerre, comme un ermite et un esthète mais un ermite dans la mêlée.

01/2022

ActuaLitté

Première guerre mondiale

Ma Grande Guerre. Journal d'un Poilu

Au hasard d'une rencontre avec un visiteur sur un salon littéraire, l'auteur se voit remettre les carnets de guerre d'un Poilu : un vrai trésor ! Comment laisser en l'état ces notes griffonnées sur les champs de bataille et les vouer à l'oubli ? Non, il faut garder la mémoire du témoignage authentique que nous livre au quotidien le Maréchal des Logis Pierre Gard âgé de 40 ans quand éclate la Grande Guerre. Suivons-le au long des 4 années de son périple !

10/2021