Recherche

La France au XVIe siècle

Extraits

ActuaLitté

Histoire de France

La France au XVIe siècle

Le legs fait à la postérité par le XVIe siècle est capital : confession protestante, réalisations artistiques et corpus d'idées et de théories politiques à l'étonnante vigueur. Le royaume connaît jusqu'aux années 1560 un climat de paix intérieure et de prospérité dans lequel s'épanouit la Renaissance. Cette période où fleurissent les arts et les lettres est pourtant aussi un temps d'angoisse, de doutes, d'interrogations sur le jugement dernier, le salut de l'âme. Elle voit l'éclatement des troubles religieux, après l'échec du roi pour éviter la guerre civile et le triomphe de l'intransigeance religieuse des hommes de dieu, bientôt mués en "fous de dieu". Le royaume traverse alors quarante années de tensions et de troubles civils, huit guerres, et affronte des massacres, le plus terrible, la Saint-Barthélemy, étant perpétré à Paris en août 1572. Le conflit atteint son apogée de 1584 à 1594 avant qu'Henri de Navarre ne devienne un "roi de raison" accepté par l'écrasante majorité des Français. La soumission du dernier grand noble ligueur, le duc de Mercoeur, la publication de l'édit de Nantes et la signature de la paix de Vervins ferment au printemps 1598 un siècle de fer.

08/2015

ActuaLitté

Histoire de France

La France industrielle aux XVIe, XVIIe, XVIIIe siècles

Tous les éléments que nous croyons typiques de la " révolution industrielle " sont en place sous l'Ancien Régime : populations ouvrières, villes industrielles, division du travail, concentration de la main-d'œuvre et des ateliers, vastes usines, maladies professionnelles, ouvriers spécialisés, grèves, machines, logement ouvrier, travail des enfants, misère ouvrière, polllution... La France paysanne de 1789 serait-elle un mythe ?

07/1993

ActuaLitté

Histoire internationale

La France-Turquie. La Turquie vue de France au XVIe siècle

En 1453, les Turcs prennent Constantinople. Rome n'est pas venue au secours de la seconde capitale de la chrétienté : des querelles dogmatiques les ont, depuis des siècles, séparées. Après cette conquête, les armées turques déferlent sur l'Europe. En Europe, c'est la confusion des esprits. On appelle au combat mais on doute de la victoire. On prêche que le Turc est le fléau de Dieu envoyé sur les peuples qui se sont détournés de lui : on prophétise la prochaine fin des temps. A Rome, on proclame la croisade. Charles Quint s'affirme comme le rempart de la chrétienté. Soliman le Magnifique contemple ses conquêtes. François Ier se tait, il noue des liens discrets avec Constantinople et tient Rome à distance. Ces trois souverains sont de la même génération : ils ont à peine plus de vingt ans. En France, ressuscitant la violence des polémistes byzantins et des chroniqueurs des premières croisades, naît une "littérature des clercs" qui, sans relâche, dénonce le Turc, porteur de mort et messager de Mahomet. Mais d'autres voix se font entendre. Celles de quelques lettrés qui, contre l'ignorance volontaire, recommandent l'apprentissage des langues orientales. Celles aussi des voyageurs qui ont visité la Turquie dont ils ont admiré les monuments, son administration et plus encore la piété de ses habitants sans pour autant ignorer la dangerosité de sa puissance militaire. Dans la seconde moitié du siècle, alors que les grands acteurs ont disparu et que la France est en proie aux discordes sanglantes des guerres de religion, des voix s'élèvent pour exprimer la nostalgie d'une forme de gouvernante à la Turque, que d'aucuns disent despotique, tandis que d'autres dressent des plans minutieusement détaillés pour mettre fin définitivement à la puissance turque. A travers les multiples écrits des clercs, des voyageurs et des politiques, l'auteur dresse le portrait d'une France lieu des fructueuses contradictions de la Renaissance.

06/2013

ActuaLitté

Droit

Histoire de la justice. France, XVIe-XXIe siècle

L'évolution de la justice, de l'Ancien Régime à nos jours, est le plus souvent présentée comme un processus de rationalisation, homogène et global, qui s'imposerait progressivement aux Français: l'Etat aurait monopolisé à son profit la violence, élargi son domaine d'intervention, reculé sans cesse les limites entre le privé et le public, et discipliné la population par des mécanismes d'obéissance. Cette vision, quant au fond inexacte, fait de l'Etat l'acteur principal. Or les modes de fonctionnement de la justice, depuis le XVIe siècle, s'expliquent d'abord par les demandes des justiciables. En outre, malgré l'apparent bouleversement de la Révolution, les continuités l'emportent sur les ruptures. S'il est une rupture essentielle, elle s'est produite à la fin du Moyen Age, avec l'affirmation de la justice de l'Etat, l'adoption de la procédure inquisitoire dans la justice pénale et du système des preuves dites " rationnelles ". Ces nouveautés créent la justice moderne; tout en évoluant, elles dominent jusqu'à l'époque contemporaine. Voilà qui offre à l'historien la possibilité de rendre compte de la " judiciarisation ", c'est-à-dire d'écrire une histoire à la fois de l'institution, des normes mais aussi des pratiques. En d'autres termes, une histoire sociale de la justice, de l'Ancien Régime à nos jours.

11/2009

ActuaLitté

Sciences historiques

La vie rurale en France. XVIe-XVIIIe siècle

La France des XVIe, XVIIe, XVIIIe siècles est un royaume paysan. Son économie repose essentiellement sur le travail de la terre, qui occupe près de quatre Français sur cinq. Les structures et les valeurs de la société sont fondées dans une large mesure sur la propriété foncière. Cette assise terrienne a modelé une civilisation rurale qui a perduré bien au-delà de la Révolution. Ce livre présente les caractéristiques écologiques, humaines, économiques, sociales et culturelles de l'ancienne civilisation rurale. Il s'attache aussi à saisir, sous l'apparente immobilité, les changements qui, entre le XVIe et le XVIIIe, siècles, ont préparé l'entrée des campagnes dans la modernité. Il propose un choix de documents commentés, des notices techniques, une chronologie, un glossaire, une bibliographie, qui permettent au lecteur contemporain de se repérer dans un monde rural qui a cessé de lui être familier.

11/1999

ActuaLitté

Religion

Le rituel du mariage en France du XIIe au XVIe siècle

Une étape capitale dans l'histoire du rituel du mariage a été celle qui, au XIè-XIIè siècle a transformé en action liturgique la conclusion profane du mariage et l'a placée immédiatement avant la messe. On ne connaissait que de façon très imparfaite l'évolution de ce rituel entre le XIIè et le XVIè siècle. Voici que les PP. Molin et Mutembe nous offrent, pour la France, une documentation d'une richesse exceptionnelle sur ces cinq siècles ; elle mérite de retenir l'attention non seulement des liturgistes, mais des historiens de la famille, de ceux du droit matrimonial, voire du folklore, précise le P. Gy dans sa Préface. L'attention des pasteurs aussi. Avant tout historiens, les auteurs se sont voulus également attentifs aux problèmes actuels de la pastorale et de la théologie du mariage : il suffit de renvoyer à leurs pages 9, 72, 194, 276 ou surtout 278-288, pour y saisir leurs préoccupations de pasteurs d'aujourd'hui : un nouveau rituel français, sacrements par étape, déclaration d'intention, mariage civil, adaptation des rites à la mentalité de chaque population.

04/1974

ActuaLitté

Histoire de France

La reine au Moyen Age Le pouvoir au féminin, XIVe-XVe siècle, France

Les souveraines régnantes, à l’instar d’Elisabeth Tudor, disposant de la réalité du pouvoir, reine de guerre et de justice, n’échappent pas aux stéréotypes liés à leur sexe et gardent leur "simple corps" d’épouses du roi. Comment alors expliquer la promotion de l’image de la reine au cours des siècles ? Car l’épouse du roi, qui reste le plus souvent derrière l’ombre de celui qui l’a choisie, porte non seulement les destinées de la dynastie mais incarne auprès de leur époux, la Majesté royale. Murielle Gaude-Ferragu redonne ici une mémoire à ces reines oubliées, et s’interroge sur la véritable nature de leur pouvoir et leurs fonctions au sein de la cour et du royaume de France. Il ne s’agit pas ici de faire une galerie de portraits individuels, mais bien de comprendre la spécificité du triple statut de la reine : épouse du roi, femme politique, symbole monarchique.

02/2014

ActuaLitté

Histoire de France

La Vie politique en France au XIXe siècle

" On a longtemps compris " la vie politique " comme la lutte des partis ou des groupes qui se disputent le pouvoir. Plus récemment, on a attaché beaucoup plus d'importance aux mécanismes subtils par lesquels se forment les opinions, aux intermédiaires grâce auxquels elles se diffusent, aux moyens qui leur permettent de s'exprimer, que ce soit le suffrage ou les divers modes de communication. C'est ce parti qu'a choisi Patrick Lagoueyte dans l'ouvrage qu'on va lire ". Raymond HUARD

01/1990

ActuaLitté

Histoire de France

L'étranger au XVIe siècle. France, Provence, Apt

Gabriel Audisio s'intéresse à une question qui n'avait fait jusqu'ici l'objet d'aucune synthèse : la situation de l'étranger en France au siècle de la Renaissance et de la Réforme. L'étude se concentre, ensuite, sur la Provence, province frontière tardivement rattachée au royaume (1481) qui a fortement attiré les immigrés. Enfin, c'est Apt, petite ville intérieure qui permet de prendre concrètement la mesure de l'intégration ou de l'exclusion par la propriété, l'élection au Conseil de ville, le mariage, le parrainage. La documentation première est constituée par les lettres de naturalisation, alors indispensables à l'étranger pour pouvoir léguer ses biens et échapper au droit d'aubaine qui les attribuait au souverain. L'étude montre comment se met alors progressivement en place une législation, entre droit du sol et droit du sang, qui dura jusqu'à la Révolution et dont nous avons hérité.

03/2012

ActuaLitté

Histoire de France

La vie quotidienne au XIe siècle

II n'existait pas jusqu'à présent d'étude synthétique sur le costume et la vie quotidienne au Xle siècle. Et, pourtant, cette époque est du plus haut intérêt pour l'histoire et la civilisation du Moyen Age. Contrairement au XVe siècle qu'on connaît de manière approfondie grâce à la masse de documents et aux vestiges conservés - habitat, mobilier, costume et armement - le XIe siècle nous propose encore beaucoup de conjectures, quant aux détails de la vie quotidienne, d'où l'intérêt de retrouver ce passé. C'est un tournant capital, après l'An Mil, qui voit la naissance de la féodalité et l'apparition du village structuré en paroisse. C'est aussi la naissance d'une société plus policée où l'Eglise impose son pouvoir mais aussi la trêve de Dieu, combattant les guerres privées, suscitant l'idéal de la chevalerie, de la protection de la veuve et de l'orphelin, l'aide aux plus démunis. Ce tournant construit les fondements de notre société actuelle. C'est aussi un tournant considérable où le développement du collier d'épaule, des moulins permettra de nourrir une population en forte expansion, jusqu'au " beau Xllle siècle ". Le monde rural se structure autour de ses châteaux et de ses églises. Les villes et les métiers connaissent un essor nouveau, ce sera une civilisation urbaine et marchande. Après l'époque carolingienne, qui est en partie un renouveau de l'art antique, l'art roman surgit sur ces bases en ce XIe siècle et s'épanouira jusqu'aux sublimes audaces du gothique dans le courant du siècle suivant. Le XIe siècle est un âge de tous les espoirs dans un monde jeune en pleine mutation. II est surtout illustré par la Telle du Conquest, appelée aussi Tapisserie de Bayeux, remarquable document iconographique, base de notre découverte du Xle siècle. Elle nous montre une épopée où tout était encore possible - un petit chevalier normand ou français pouvait traverser la Manche et obtenir un fief en un royaume qu'il découvrait alors. Cette Telle du Conquest nous offre une masse considérable d'informations mais, schématique, elle nous laisse face à une masse encore plus grande de conjectures. Il faut donc examiner d'autres sources. Elles sont archéologiques, York en Angleterre, mais Blois et surtout Charavines ou Andone en France. Il y a aussi les quelques monuments de cette époque parvenus jusqu'à nous. Les vestiges conservés dans ce qui fut l'Empire viennent compléter cette image du passé : objets souvent somptueux mais encore l'archéologie. De l'Angleterre au lac de Zurich, nous vous proposons un voyage dans ce Moyen Age plein d'une énergie qui allait bâtir notre monde. Avec plus de 470 illustrations, cet ouvrage unique nous présente un panorama complet de la vie quotidienne au xr siècle, de l'architecture à la nourriture de l'époque, en passant par le costume, les outils, l'armement, etc.

05/2010

ActuaLitté

Histoire de France

La France du XVIIe siècle

Tous les outils pédagogiques pour apprendre, réviser et s'entraîner en histoire. Pour chaque grande période : Une présentation synthétique ; Des cartes, images et textes commentés ; Des problématisations et des pistes de réflexion ; Des plans de dissertation détaillés ; Une chronologie et un glossaire ; Une bibliographie et une webographie raisonnées. Chaque domaine d'étude est abordé : événements politiques, faits culturels et religieux, paysage social et économique. Un véritable complément aux cours et aux manuels de référence

06/2012

ActuaLitté

Histoire littéraire

Secrétaires-écrivains en France (XVIe-XVIIe siècles)

En explorant le rôle et la symbolique des secrétaires d'Ancien Régime, ce livre contribue à dessiner une histoire des écrivains de l'ombre. Aux XVIe et XVIIe siècles, le secrétaire, compris en général comme domestique spécialiste de l'écrit, parfois familier des arcanes du pouvoir, est incontournable. Le mot apparaît d'ailleurs fréquemment sur les pages de titre. Au sommet de l'appareil administratif se trouve la charge, plus rare et enviée, de "secrétaire du roi" . Ce livre conjugue les points de vue historique et littéraire et explore les recoupements et les contradictions entre titre, métier, ou carrière de secrétaire et d'écrivain en France. Il met en évidence les marges de liberté qui subsistent dans cette position sociale subalterne, en explore la symbolique, et contribue à dessiner une histoire des écrivains de l'ombre.

04/2023

ActuaLitté

Religion

Histoire des protestants en France (XVIe-XXIe siècle)

Les protestants français, les huguenots, formaient 10 % de la population en 1560, 2 % à partir du XVIIIe siècle. Aujourd'hui, ils représentent un peu plus avec les évangéliques. Leur histoire a été celle d'un échec, puisque la patrie de Calvin n'est pas devenue protestante. Mais elle a dû apprendre à vivre avec une minorité tenace, riche d'élites, enracinée dans des villes phares - La Rochelle, Montauban, Nîmes - et des sanctuaires ruraux - Cévennes, Vivarais, Poitou. Ce long apprentissage du pluralisme religieux a marqué la nation, avec ses avancées (l'édit de Nantes) et ses reculs (la Révocation). Les protestants ont subi une violence multiforme et séculaire, et beaucoup d'entre eux ont choisi de quitter la France : leur diaspora a compté en Europe et en Amérique. Les autres ont fait de ce passé tragique le coeur d'une identité douloureuse et fière. Mais ils ont également connu le bonheur, surtout depuis 1789 et leur réintégration. Renforcés par leurs coreligionnaires de Mulhouse et les luthériens d'Alsace et de Montbéliard, ils ont contribué à fonder l'Etat et la société modernes, notamment au moment d'établir la laïcité républicaine. Leur influence a été disproportionnée, et reste parfois forte comme dans l'industrie (Peugeot, Hermès, Seydoux), la politique (Rocard, Jospin) ou la culture (Gide, Ricoeur, Godard). Dans cet ouvrage appelé à faire date, Patrick Cabanel nous raconte l'histoire d'une minorité qui n'a cessé d'interroger la nation et d'infléchir son destin : une autre histoire de la France, en quelque sorte.

08/2012

ActuaLitté

Histoire de la médecine

La france et ses médecins aux amériques du XVIe au XIXe siècle

Du XVIe au XIXe siècle, le Canada, l'Acadie, la Louisiane, le Brésil, la Guyane, les Antilles, le Mexique ont attiré les explorateurs français et européens qui s'y sont livré bataille et ont décimé les Amérindiens. Scorbut de mer, typhus des vaisseaux ont été les premières maladies des marins puis des terriens. Fièvre jaune, paludisme, variole, choléra ont décimé les troupes, les colons et les Amérindiens. Des personnels de santé ont participé à ces expéditions, depuis les chirurgiens des galères jusqu'aux médecins des colonies. Une contribution experte et importante à l'histoire des découvertes du Nouveau Monde et à l'histoire de la médecine.

11/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

La conversation intérieure. La méditation en France au XVIIe siècle

Au XVIIe siècle, théologie et littérature ont revécu l'étroite symbiose qui avait caractérisé la pensée chrétienne à l'époque des Pères, mais qui fut indéfiniment modulée au cours de l'histoire par les disciples de Benoît ou de Bernard, les spirituels rhéno-flamands, la devotio moderna, les compagnons d'Ignace ou les fils du Carmel.A l'impermanence d'un monde sécularisé, où triomphaient la grimace et les Vanités, la piété chrétienne opposa la grâce des exercices spirituels et la profondeur de la "conversation intérieure". L'oraison et la poésie dessinèrent l'iconostase claire-obscure du Christ en ses divers états : Sauveur éternellement naissant (Bérulle) ou souffrant (La Ceppède) ; Visage caché dans le brouillard (Hopil) ; Libérateur paradoxal, toujours à l'agonie (Pascal) ; Maître intérieur à la voix discrète (Malebranche), dont la Seigneurie providentielle ordonne toute l'histoire humaine (Bossuet). Si le christianisme se confond, pour Bérulle, avec un "art de peinture", on ne s'étonnera pas, avec Bossuet, de surprendre sans cesse "Dieu en représentation", dans les Ecritures comme sur la scène du Monde, jusque dans les replis du coeur ou de la conscience, et même dans cette simple attention naturelle de l'esprit à la recherche de quelque fondement, de quelque vérité (Descartes). Devait-on cependant faire sécession en son cloître intérieur, au huis-clos de la belle ténèbre, et se laisser ravir par Dieu vers l'envol contemplatif, ou bien discourir et fabriquer des images, avec des méthodes parfois déficientes, en espérant la sainte délectation ? On oppose trop facilement les mystiques et les anti-mystiques du siècle, sans mesurer combien la "science des saints", chère à Saint-Cyran et fondée d'abord sur les Ecritures, concerne tout autant l'Oratoire et Port-Royal que les chantres de la quiétude désintéressée. L'inculturation du christianisme devint plus difficile au soir du XVIIe siècle, mais elle révèle moins le reflux des mystiques que celui du mystère.

09/2019

ActuaLitté

Philosophie

Les libertins érudits en France au XVIIe siècle

Le libertinage érudit est un courant de pensée critique et asystématique qui se développe au XVIIè siècle, en marge des grands systèmes philosophiques, contre la philosophie de l'Ecole et les dogmes de l'Eglise. Cette pensée critique qui, jusque chez les sceptiques, fait confiance à la raison, a été, du fait de son caractère farouchement opposé au système, laissée en marge de la réflexion philosophique et abordée essentiellement comme courant littéraire. Les questions qu'elle pose, les doutes qu'elle soulève, les enjeux qu'elle suppose - préparer les conditions d'élaboration d'une science de la nature en délimitant strictement le domaine des forces naturelles et celui que l'imaginaire attribue au surnaturel - relèvent à part entière de la pensée philosophique. Pascal qui, au nom de la foi, combat les libertins, ne s'y est pas trompé.

05/1998

ActuaLitté

Sociologie

Prédire. L'astrologie au XXIe siècle en France

Alors que l'astrologie est très répandue sous la forme populaire des horoscopes, mais aussi des consultations astrologiques, nous savons peu de choses sur elle. Pourtant les questions ne manquent pas : les astrologues sont-ils des "charlatans" qui s'autodésignent "astrologues" ? Peuvent-ils être comparés à des thérapeutes ou à des poètes ? Les horoscopes sont-ils rédigés de la même manière depuis la Renaissance, voire depuis l'Antiquité ? L'enquête menée propose de conduire le lecteur au cour de la consultation astrologique : que s'y passe-t-il précisément ? Cette expérience peut-elle être rapprochée de la sorcellerie ou de la voyance ? Enfin, pourquoi tant de personnes ont-elles recours à l'astrologie au début du XXIe siècle en France ? A toutes ces interrogations, les réponses apportées par l'étude sociologique d'Arnaud Esquerre sont souvent inattendues et invitent à s'interroger, plus largement, sur le rapport entre temps et langage. Sociologue, Arnaud Esquerre est chargé de recherche au CNRS, membre du Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative (LESC, Nanterre) et a enseigné à Sciences Po et à l'EHESS. Il est l'auteur de La manipulation mentale. Sociologie des sectes en France (2009) et Les os, les cendres et l'Etat (2011), chez Fayard.

10/2013

ActuaLitté

Théâtre

Le théâtre au miroir des langues. France, Italie, Espagne XVIe-XVIIe siècles

Le Théâtre au miroir des langues consiste à explorer les grandes notions théâtrales au moyen d’une étude lexicologique portant sur trois aires géolinguistiques : la France, l’Espagne et l’Italie des XVIe et XVIIe siècles. Divisé en huit chapitres (Genres théâtraux, Paratextes, Dramaturgie, Personnages, Notions esthétiques, Métiers et techniques, Lieu théâtral, Réception), l’ouvrage propose une étude comparative des composantes essentielles du théâtre à partir de leurs modes de désignation dans les trois langues. Prenant appui sur un vaste corpus de pièces, de préfaces et de traités, ces analyses permettent tout autant d’identifier les correspondances et les pratiques communes d’un pays à l’autre que de mettre à jour les spécificités nationales. Cet ouvrage a été conçu dans le cadre du projet ANR « IdT - Les idées du théâtre »

12/2018

ActuaLitté

Moyen Age classique (XIe au XI

Vivre en Franche-Comté au Moyen Age. Les cadres de la vie - XIe-XVe siècle

Vivre en Franche-Comté au Moyen Age, c'était déjà choisir, accepter ou supporter de vivre dans un environnement géographique très diversifié sur lequel se greffaient des conditions météorologiques et climatiques particulières. Les hommes et les femmes du territoire comtois éprouvèrent le besoin de structurer leur espace : diocèse de Besançon dès le IIIe siècle, comtés de Bourgogne, de Montbéliard à partir du XIe siècle. Ils durent aussi faire face à des calamités récurrentes de toutes natures, épidémies, guerres, disettes... Ils habitaient dans des villes, bourgs, villages et, pour une minorité, à l'intérieur des châteaux ou des abbayes. De cette implantation humaine témoignent les multiples constructions laïques et religieuses, formant un riche patrimoine, inégalement conservé, sur des terres contrastées.

02/2022

ActuaLitté

Ouvrages généraux

LA SORCELLERIE AU XVe ET AU XVIe SIÈCLE PARTICULIÈREMENT EN ALSACE

Depuis toujours, la sorcellerie exerce sur les hommes fascination et effroi. Le sorcier est défini comme un être "lié au Diable corps et âme" , qui en tire des pouvoirs lui permettant de répandre le mal autour de lui. Du XVe au XVIIe siècle, toute l'Europe occidentale a été confrontée à une "épidémie de sorcellerie" que les historiens modernes tentent d'expliquer. En Alsace, comme sur toutes les autres terres du Saint-Empire romain germanique, le phénomène a pris des proportions considérables : on estime que plus de 5 000 sorcières et sorciers --les femmes représentant 80% du total--, ont péri dans les régions de l'Est, le plus souvent sur le bûcher, dont 1 600 en Alsace. Le grand historien strasbourgeois Rodolphe Reuss (1841--1924) décrit et analyse la question de la sorcellerie en Alsace aux XVe et XVIe siècles d'une manière très rigoureuse, en s'appuyant sur les sources écrites disponibles. Il fournit avec cet ouvrage une contribution importante à la compréhension de cette époque sombre de l'histoire de l'Alsace, où crédulité et préjugés prévalaient sur la raison.

02/2023

ActuaLitté

Ouvrages généraux et thématiqu

La France au Moyen Age du Ve au XVe siècle. 4e édition

Quels sont les événements historiques qui inaugurent, jalonnent et clôturent le Moyen Age français ? Comment un ensemble de régions dominées par les Francs devient-il progressivement le royaume de France ? Quelles sont les valeurs sur lesquelles s'est construite la société médiévale et quelle a été leur évolution ? Parcourant mille ans d'histoire française dans un style clair et précis, Claude Gauvard visite la France médiévale, de la fin de l'Empire romain d'Occident jusqu'au crépuscule du XVe siècle. Evoquant tour à tour les aspects économiques, politiques, mais aussi sociaux et culturels de la France médiévale, l'historienne démontre avec brio à quel point cette période, éloignée des stéréotypes négatifs issus de la Renaissance, a ses valeurs propres fondées sur l'honneur, tout en préfigurant déjà l'Etat moderne.

06/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

France & Europe au XIXe siècle

Entre 1815 et 1914, du Congrès de Vienne (novembre 1814-juin 1815) et de la Sainte-Alliance (26 septembre 1815) au début de la Première Guerre mondiale (juin-août 1914), l'Europe a profondément changé. Mouvements nationaux, révoltes politiques et sociales, libérales et/ou démocratiques, guerres inter-étatiques modifient la carte européenne, tandis qu'industrialisation, urbanisation, alphabétisation et indifférentisme transforment les paysages et élargissent les horizons politiques, économiques, sociaux, moraux. Après la Révolution française de 1789 et le Ier Empire (1804-1814/1815), la France du XIXe siècle cherche à stabiliser sa situation intérieure. Entre 1815 et 1914, elle connaît cinq régimes : une monarchie limitée, une monarchie constitutionnelle, un empire et deux républiques. Les régimes successifs sont tous fragilisés par des contestations, politiques et sociales, mais aussi par des débats politiques, culturels et religieux, sur l'étendue du suffrage, sur les rapports entre religion et démocratie, entre religion et éducation.

08/2015

ActuaLitté

Histoire internationale

Une histoire de la Nouvelle-France. Français et Amérindiens au XVIe siècle

En 1534, Jacques Cartier explore le " grand fleuve ", le Saint-Laurent, en quête de nouvelles terres et de nouvelles richesses pour le royaume de France. Il y rencontre Micmacs et Iroquoiens avec lesquels il fait affaire : couteaux, tissus, perles de verre contre de précieuses peaux de castors. Bien avant de pratiquer l'échange linguistique, Français et Amérindiens ont échangé des objets. C'est par ces objets que l'auteur, professeur à l'université de Laval, à Québec, retrace l'histoire des premiers temps de la colonie de Nouvelle-France. Le recours à la culture matérielle est d'autant plus justifié dans le cadre de ce livre que les Amérindiens, sans écriture, n'ont laissé aucun texte de leur expérience des contacts. En un peu moins de 300 pages, Laurier Turgeon explore les usages français de deux objets d'origine américaine (la morue et les peaux de castor) et les appropriations amérindiennes de deux objets d'origine française (les chaudrons de cuivre et les perles de coquillage et de verre). Chaque objet offre une perspective différente sur cette dynamique de l'appropriation de la culture de l'autre, puis éclaire différents aspects de cette histoire interconnectée. D'une grande originalité, ce texte repose sur un vaste ensemble de sources —imprimées, manuscrites, iconographiques et archéologiques — largement inédites.

05/2019

ActuaLitté

Histoire de France

La France au XVIIIe siècle. 1715-1787

Composé de huit chapitres, le premier indiquant le cadre chronologique d'ensemble, les sept suivants explorant de grandes thématiques, cet ouvrage présente le XVIIIe siècle français dans sa identité propre, longtemps resté dans l'ombre du siècle de Louis XIV qui le précède, et de la Révolution française qui le conclut. Loin de se contenter d'analyser le déclin de la monarchie ou l'annonce de 1789, ce livre montre pourquoi, et comment, rien n'était joué en 1715, ni même encore en 1774. Il décrit en détail les nombreux changements qui ont affecté la France en profondeur, notamment : – le détachement à l'égard de la religion, malgré un triomphe apparent de la Réforme catholique ; – la diffusion des Lumières, pas aussi linéaire qu'on le croit souvent ; – les progrès démographique et économique qui dérangent les structures sociales traditionnelles ; – l'aspiration à participer aux affaires publiques dans une société façonnée par la monarchie absolue. Illustré par de nombreux documents, cartes ou images, complété par des notices explicatives, biographiques ou notionnelles, appuyé sur de récentes recherches, ce livre propose une approche à la fois claire et précise de la France au XVIIIe siècle.

08/2019

ActuaLitté

Atlas historiques

Atlas de la France au XIXe siècle

1815-1914 : révolution industrielle, affaire Dreyfus, urbanisme haussmannien, impressionnisme ou Art nouveau, Belle Epoque... ces mots évoquent immédiatement le XIXe siècle. Après le choc qu'a été la Révolution française, c'est l'éclosion d'une nouvelle ère, qui oscille entre nostalgie du passé et projection vers l'avenir. - 1815-1851 : au lendemain du Premier Empire commence un combat pour les libertés. La société est fragilisée et divisée, mais les débuts de la modernisation apportent un début de croissance. - 1852-1879 : c'est le temps de la spectaculaire modernisation économique et sociale. - 1880-1914 : la Troisième République ouvre soixante ans de stabilité institutionnelle, malgré de nombreuses oppositions et tensions sociales. Les 80 cartes et infographies originales de cet atlas rendent ainsi compte des évolutions politiques, économiques et sociales de ce XIXe siècle français.

02/2021

ActuaLitté

Philosophie

La philosophie en france au XIXe siècle

Maine de Biran, Renan, Bergson, Comte, Proudhon... La philosophie en France au XIXe siècle rassemble des débats fondamentaux qui se sont poursuivis pendant tout le siècle entre spiritualisme et positivisme sur l'origine des idées, le sens de l'histoire ou la réforme sociale. Le débat philosophique en France pendant ce siècle n'est pas séparable d'une interprétation de la grande Révolution et donc des secousses successives de 1830, 1848, 1871, qui ont rythmé la vie politique d'événements sanglants. A chaque fois, c'est le sens de la rupture révolutionnaire avec l'Ancien Régime et celui de la continuité avec la pensée du XVIIIe siècle, dont la question est à nouveau posée depuis les cours de Victor Cousin sous Charles X jusqu'aux Origines de la France contemporaine de Taine après la Commune. A la fin du siècle, le débat traditionnel des vérités de raison et des vérités de foi est devenu celui de la Science (avec une majuscule) et de la Religion (en France, le catholicisme). Le positivisme semble s'imposer sous des formes diverses ; il s'étend à la psychologie (T Ribot, P Janet) et à la sociologie (E Durkheim) devenues sciences autonomes, mais il ne doit à Auguste Comte guère plus que son nom. La réflexion sur l'histoire des concepts scientifiques et, d'autre part, sur la vie de la conscience va restituer bientôt les grandes interrogations métaphysiques et les léguer au XXe siècle commençant.

05/2011

ActuaLitté

Sciences politiques

La politique en France au XXe siècle

Les nombreux récits chronologiques de l'histoire politique du XXe siècle ont mis en avant les tournants, les bouleversements provoqués parses convulsions les plus violentes (1914-1918,1940-1944) ou les plus spectaculaires (1936, mai 1968). Avec le recul, ces " dates " ne perdent pas nécessairement de leur importance : l'instauration de la Ve République en 1958 est bien plus que le treizième changement de régime enregistré en France. En revanche, la mise en perspective des cent années qui séparent les élections législatives de 1902 de celles de 2002 fait apparaître des continuités. Il en est ainsi du système des partis, dont la stabilité est masquée par la propension des partis politiques français à changer de nom. La ligne de partage entre gauche et droite n'a d'ailleurs guère bougé depuis les années 1930. Si la France et les Français ont beaucoup changé en cent ans, certains débats - la laïcité, la progressivité de l'impôt, la place de la France dans le monde - ont traversé le siècle.

11/2010

ActuaLitté

Sciences historiques

Une tache au front. La bâtardise aux XVIe et XVIIe siècles

De nos jours, le vieux mot "bâtard" reste une insulte cuisante, comme pour rappeler ce qu'il y a d'essentiel dans l'appartenance familiale et la filiation. Sujet anthropologique ou sociologique, la bâtardise est aussi objet d'histoire. Confrontant études de cas, réflexions juridiques et représentations littéraires, Sylvie Steinberg montre de façon saisissante qu'elle fut paradoxalement un pivot de l'ordre absolutiste. Mais comment une société fondée sur le mariage chrétien, monogame et indissoluble, fit-elle une place, au sein de l'institution familiale, à des individus dont l'identité témoignait de l'inconduite de leurs géniteurs ? Les bâtards, qu'ils soient issus de la paysannerie ou de l'aristocratie, furent au centre de débats juridiques et moraux, portant sur les comportements des individus et des groupes, et se trouvèrent à partir de la fin du XVIe siècle au coeur du dispositif de mise en discipline de la société. La loi de 1600, qui exigeait une naissance légitime ou légitimée de tout membre de la noblesse, faisait entrer en conflit règles de filiations et conditions sociales. Elle donna à l'Etat un droit de regard sur des questions qui relevaient auparavant de l'ordre privé. Par-delà droit et théologie, cette histoire de la filiation aborde enfin la dimension vécue des liens entre enfants et parents, qui ne se réduisaient pas aux problèmes de nom et de patrimoine. Entre les "sans-familles" et leurs parents, l'amour, l'attachement, les sentiments de possession ou d'exclusion composaient un tableau changeant des normes et des comportements. Sommes-nous étrangers à cette histoire ?

11/2016

ActuaLitté

Sociologie

Les luttes de classes en France au XXIe siècle

Les Luttes de classes en France au XXIe siècle Macron et les Gilets jaunes ont ouvert une page nouvelle de l'histoire de France, qui mêle retour des luttes sociales et apathie politique, sursaut révolutionnaire et résignation devant les dégâts de l'euro, regain démocratique et menace autoritaire. A la lumière de Marx, mais un Marx mis " sous surveillance statistique ", Emmanuel Todd examine scrupuleusement l'évolution rapide de notre société depuis le début des années 1990. La vie politique des années 1992-2019 prend alors tout son sens : une longue comédie où s'invitent les classes sociales. Bienvenue dans cette France du xxie siècle, paralysée mais vivante, où se côtoient et s'affrontent des dominés qui se croient dominants, des étatistes qui se croient libéraux, des individus égarés qui célèbrent encore l'individu-roi, avant l'inéluctable retour de la lutte des classes. Avec la collaboration de Baptiste Touverey Emmanuel Todd Historien, il est l'auteur d'une oeuvre originale d'anthropologie historique. Il a notamment publié L'Invention de l'Europe (1990), L'Origine des systèmes familiaux (Gallimard, 2011) et Où en sommes-nous ? (Seuil, 2017).

09/2021

ActuaLitté

Sciences politiques

Les luttes des classes en France au XXIe siècle

Macron et les Gilets jaunes ont ouvert une page nouvelle de l'histoire de France, qui mêle retour des luttes sociales et apathie politique, sursaut révolutionnaire et résignation devant les dégâts de l'euro, regain démocratique et menace autoritaire. Pour la comprendre, Emmanuel Todd examine, scrupuleusement et sans a priori, l'évolution rapide de notre société depuis le début des années 1990 : démographie, inégalités, niveau de vie, structure de classe, performance éducative, place des femmes, immigration, religion, suicide, consommation d'antidépresseurs, etc. Les faits surprendront. Les interprétations que propose l'auteur doivent, quant à elles, beaucoup à Marx, mais à un Marx mis "sous surveillance statistique". A gauche, comme à droite, elles paraîtront à beaucoup étonnantes, amusantes, contrariantes, ou angoissantes. Cet empirisme sans concession conduit même Emmanuel Todd à réviser radicalement certaines de ses analyses antérieures. A la lecture de ce livre riche, stimulant, provocateur, la vie politique des années 1992-2019 prend tout son sens : une longue comédie politique où s'invitent les classes sociales. Bienvenue donc dans cette France du XXIe siècle, paralysée mais vivante, où se côtoient et s'affrontent des dominés qui se croient dominants, des étatistes qui se croient libéraux, des individus égarés qui célèbrent encore l'individu-roi, avant l'inéluctable retour de la lutte des classes.

01/2020