Recherche

L'oeil en scènes. Paul Nadar et le théâtre à la Belle Epoque

Extraits

ActuaLitté

Thèmes photo

L'oeil en scènes. Paul Nadar et le théâtre à la Belle Epoque

Si l'atelier Nadar est bien connu des amateurs de photographie pour ses portraits de célébrités, et Paul Nadar (1856-1939) pour son voyage photographique au Turkestan russe en 1890, qui ont fait l'objet de nombreuses publications, moins connue est la passion que Paul Nadar voua au monde du spectacle. C'est en 1887 que Paul Nadar remplaça son père Félix (1820-1910) à la tête de l'atelier photographique familial. La passion qui portait Paul vers le théâtre depuis toujours passa alors de l'univers privé au monde professionnel. L'oeil photographique de la maison Nadar s'empara du spectacle et de ses représentants, avec une place particulière accordée aux acteurs et aux scènes tirées des représentations. Avec Paul Nadar, la mise en scène, les décors recherchés, les accessoires et la fantaisie impressionnèrent la plaque de verre. Il en résulte un tableau de genre dans lequel la représentation scénique devient ode picturale. C'est cette histoire méconnue de Paul Nadar et sa relation au monde du théâtre de la Belle Epoque que propose d'explorer cet ouvrage, illustré par plus de 250 photographies tirées du fonds de l'atelier Nadar, conservé à la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine.

09/2022

ActuaLitté

Théâtre - Essais

Scènes et mise en scène. Essai sur le théâtre et la danse contemporaine

La danse contemporaine, née avec Merce Cunningham d'une rupture avec le ballet classique, est aujourd'hui l'une des formes artistiques les plus surprenantes et les plus vivantes de la création artistique. Sensible à l'état du monde, elle montre souvent le chaos mais préfigure également à travers les relations entre les danseurs de nouvelles formes de lien social. Avec une partie du théâtre actuel dans ce qu'il a de plus vigoureux, elle permet de réintégrer dans la connaissance une dimension du sensible largement méconnue par la pensée occidentale : le souffle. Ces deux activités, à l'instar des traditions artistiques asiatiques, ne consistent pas tant à exprimer des formes qu'à capter des forces. Elles sont animées par une énergie d'incorporation et d'extériorisation qui posent une série d'interrogation : les relations entre le regard et l'écoute, le corps et le langage, les voies du dire et du non-dire, la transformation du temps en espace. A l'heure de la communication à distance, des écrans, des médias, des multimédias, ces arts du spectacle vivant permettent de ne pas nous laisser happer par le virtuel et de revenir au réel tout en nous faisant percevoir d'autres manières d'exister. Ils créent de la pensée. Non pas un mouvement de pensée mais une pensée en mouvement.

06/2021

ActuaLitté

Histoire régionale

Pontarlier à la Belle Epoque

La Belle Epoque ! Incontestablement, un âge d’or pour l’Europe occidentale, qui multiplie les innovations techniques et artistiques avant la tragédie de 1914. Pontarlier pour sa part connaît également de nombreux changements et, de bourg rural, elle se meut progressivement en ville de garnison et industrialisée. La capitale du Haut-Doubs acquiert également une notoriété internationale grâce à l’absinthe. La ville grandit : des milliers de soldats viennent à l’école à feu ; distilleries et usines se multiplient dans ses faubourgs, souvent à l’initiative de ses voisins suisses...gaz, électricité, bicyclettes puis automobiles, photographie et cinéma apparaissent à cette période… Le présent livre brosse le panorama de l’économie, de la démographie, de l’urbanisme, des loisirs et de la société pontissalienne... et rappelle également les événements et les personnages clefs qui ont influencé le destin de cette cité : Pernod, Dubied, Gurtner, Junod, Grenier, Guy... Largement illustré, l’ouvrage compte de nombreuses cartes postales, photographies, affiches qui permettent la (re)découverte d’une ville dans une époque déterminante et qui influence encore sa physionomie actuelle...

10/2022

ActuaLitté

Littérature française

La Belle Époque

1900 - inspirée d'un fait réel, d'une sensibilité foisonnant de personnages attachants, ou l'amour et l'histoire, se mêlent. Le personnage principal du roman se cherche parmi les saveurs désuètes du XIXème siècle en faisant partager l'extravagance de son existence. Un peu mélancolique, bercé par le souvenir d'une famille hors du commun et comme prisonnier de sa destinée inhabituelle, il révèle délicatement son existence au rythme des lieux inoubliables, et des personnages légendaires qu'il a fréquenté ou connu. Son coeur est partagé entre l'Algérie et la France, tantôt dans un village de la Kabylie qui l'a vue naître dans une solitude qu'il comble d'activités fantasque et tantôt sur l'autre, où il se nourrit de la passion que lui porte une jeune émigrée au coeur sensible.

11/2015

ActuaLitté

Littérature française

La belle époque

La belle époque ! Rien à voir avec les flonflons d'avant 1914, robes à dentelles et ombrelles. Ici, c'est du sérieux, de l'actuel ! Une chronique lyonnaise, totale immersion dans le monde des étudiants. On se cherche on se fuit. On espère construire quelque chose avec l'autre. Jeux de l'amour où l'amertume n'est jamais coupée de l'espoir. Pourtant on y croit ! Avec humour et dérision. Avec une certaine élégance en plus.

12/2020

ActuaLitté

Histoire de France

Paul Painlevé. Science et politique de la Belle Epoque aux années trente

Un personnage majeur de la Troisième République sort de l'ombre grâce à cette biographie. Député pendant vingt-trois ans, Painlevé est à quatorze reprises ministre, le plus souvent de la Guerre, et par trois fois président du Conseil. Painlevé est un homme de gauche, mais il n'adhère ni à la SF10, ni au parti radical. Comment percer à l'heure où les partis s'imposent ? Painlevé est un pacifiste, mais il devient ministre de la Guerre. Comment concilier désir de paix et responsabilités gouvernementales ? Painlevé croit aux bienfaits de la science, mais il l'engage dans la guerre. Comment articuler scientisme et mobilisation nationale ? Painlevé est un notable respecté, mais il suscite l'intérêt des médias. A quelles fins utiliser cette exceptionnelle couverture médiatique ? Les réponses, qui permettent de mieux connaître l'homme, apportent plus généralement un éclairage sur une société politique et une communauté scientifique marquées du sceau de la transition.

11/2012

ActuaLitté

Sciences historiques

Les en-dehors. Anarchistes individualistes et illégalistes à la belle époque

Ils ont 20 ans en 1910 et se définissent comme des "en-dehors". Refusant de se soumettre à l'ordre social dominant, ils rejettent aussi tout embrigadement dans les organisations syndicales ou politiques. Pour eux, l'émancipation individuelle doit précéder l'émancipation collective. Leur refus des normes bourgeoises, comme des préjugés propres aux classes populaires, les conduit à inventer d'autres relations entre hommes et femmes, entre adultes et enfants, et à développer un art de vivre transgressif. Leur opposition au salariat les conduit à expérimenter la vie en communauté et à inventer d'autres modes de consommation, mais aussi à emprunter la voie de l'illégalisme — dont le périple tragique de la "bande à Bonnot" est la plus célèbre illustration. En révolte contre sa famille, Rirette Maîtrejean, arrivée à Paris à l'âge de 16 ans, devient l'une des figures de ce milieu. Son parcours sert de fil conducteur à ce passionnant récit. A ses côtés, nous découvrons tous les acteurs de cette épopée anarcho-individualiste qui ont expérimenté ce précepte de Libertad : "Ce n'est pas dans cent ans qu'il faut vivre en anarchiste." Exigence que plus d'un paya de sa liberté, et même de sa vie.

05/2019

ActuaLitté

Romans historiques

La belle époque de Mathilde et Jeanne

Mathilde et Jeanne sont mes grands-mères, nées toutes les deux au début des années 1880. Elles ont vécu leur jeunesse dans les dernières années d'un XIXe siècle républicain, industriel, novateur et triomphant, des années que les historiens nommèrent plus tard " La Belle Epoque ". Inspirée par les portraits qui illustrent la couverture de ce livre, j'ai voulu faire revivre Mathilde Gravez et Jeanne Lamidey, ainsi qu'elles se nommaient toutes les deux, avant de perdre leur prénom de baptême et leur patronyme de naissance, en acceptant de devenir par mariage et par tradition, Mme Eugène Mahaut et Mme Valentin Picard. La belle époque de Mathilde et Jeanne, c'est avant tout une démarche. Une démarche exposée avec une tendresse apaisante dans l'avant-propos, celle de retrouver ses racines et d'éclairer le présent par la lanterne du passé. A travers un récit fluide qui dépeint sans prétention le quotidien de la fin du XIXe dans les campagnes de France, l'écrivain redonne vie à ses grand-mères, à leur jeunesse et surtout à leurs rêves.

08/2020

ActuaLitté

Troisième République

La vie mondaine à la Belle Époque

Equitation et courses hippiques, réceptions et bals, réunions dans les cercles et les salons, bientôt promenades en automobile sont au coeur de la vie mondaine. Mais dans ce livre, Alice Bravard nous raconte aussi les stratégies matrimoniales, les engagements dans l'armée ou la diplomatie, l'exploitation des terres familiales et l'actionnariat d'entreprise ou encore la politique à l'heure d'une République aux idéaux égalitaires. On croise des représentants plus ou moins fortunés de familles nobles, comme les Noailles, les Polignac et les Bibesco, ainsi que des bourgeois, tels le banquier Edouard André et son épouse Nélie Jacquemart. Apparaissent aussi des personnages hauts en couleurs, comme la sulfureuse princesse de Sagan et le dandy Robert de Montesquiou qui inspira aussi bien Huysmans que Proust. Si Paris et ses hôtels particuliers constitue le centre de la vie mondaine, Alice Bravard nous emmène d'un lieu à l'autre, au rythme des saisons : la Bretagne et la Normandie en été, les domaines familiaux partout en France à l'automne, Arcachon et Biarritz, et plus encore la Côte d'Azur afin de s'épargner les rigueurs de l'hiver. Sans oublier les voyages d'agrément en Europe et dans le monde de cette élite internationale et cosmopolite. Pour retracer ces années, Alice Bravard s'est plongée dans les chroniques du Figaro et du Gaulois et, surtout, dans les archives privées des familles. Elle donne ainsi à lire lettres de dénonciation anonymes, anecdotes tirées d'un carnet d'invitations ou d'une simple facture, extraits de correspondances piquants ou exquis, véritables morceaux d'anthologie. En définitive, elle nous offre un tableau vivant, inédit et complet de la vie mondaine à la Belle Epoque. Professeur au lycée Louise-Michel à Champigny-sur-Marne, Alice Bravard signe ici son premier livre destiné à un large lectorat. Parallèlement, elle poursuit ses recherches sur l'histoire des élites dans la société française, recherches qui donnent lieu à des publications universitaires, en particulier Le Grand Monde parisien (1900-1939) : la persistance du modèle aristocratique.

09/2022

ActuaLitté

Histoire régionale

La côte picarde à la Belle Epoque

Comprise entre l'embouchure de l'Anthie et celle de la Bresle, la côte du département de la Somme se peut diviser eu trois parties très distinctes : les trois aspects généraux des littoraux de la France y sont comme "échantillonnés" . De la petite Baie de l'Authie au profond enfoncement qu'est la Baie de la Somme, c'est une frange épaisse de dunes qui constitue les dernières terres ; au Sud de la Baie, jusqu'à Onival, un grand triangle de champs conquis sur la mer a pour bordure des bancs puissants de galets, qui grincent sous les pas des baigneurs de Cayeux ; à Onival se dresse pour la première fois - elle ne disparaîtra plus que très loin, en Normandie - une muraille blanche, une ligne de falaises de craie, dont la crête s'abaisse fréquemment et dessine comme des créneaux géants. Sêches ou arrosées comme en Normandie par des fleuves minuscules, plus au moins aiguës, pénétrant plus ou moins vers l'intérieur, ces échancrures gazonnées sont les "valleuses" qui ont indiqué la place des villes, des bourgs côtiers et des stations balnéaires de la Haute-Normandie. Dunes, bancs de galets, falaises, telles sont les trois zones de la côte picarde. 117 illustrations (essentiellement reproduction de cartes postales anciennes). Table des principaux textes rédigés par les auteurs de cette époque : Saint-Quentin-en-Tourmont et Fort-Mahon - Une promenade au nord et autour de la Baie en 1895 Bains et promenades au Crotoy en 1925, Les verrotières du Crotoy - Voyage à Saint-Valery en 1905, Promenade au coeur du vieux Saint-Valery, En passant par la Baie de Somme - Cayeux, station balnéaire -Ault-Onival-Plages en 1895 - Le Bois-de-Cise - Mers-les-Bains - Les plaisirs du bain - Les plages de la Somme.

04/2021

ActuaLitté

Littérature française

Coups de foudre à la belle époque

"Ah ! c'est pénible pour un coeur aimant de rester muet". Tels sont les mots qu'écrit un jeune Neuchâtelois au retour d'un voyage d'affaires à Orvin par une froide matinée de novembre 1901, brusquement saisi d'amour pour une jeune femme seulement entraperçue, qui mettra cinq mois à répondre à ses avances... et plus d'une année encore à envisager le mariage. Par le biais de lettres conservées aux Archives de la vie ordinaire, Ariane Brunko-Méautis et François Zosso vous invitent à sonder les coeurs de quatre couples au début du siècle dernier. On découvre dans ces correspondances l'importance des convenances sociales, l'emprise de la religion, le poids des familles, la difficulté pour les femmes de conquérir leur indépendance, les doutes et les élans de jeunes gens qui ne sont pas libres de se rencontrer quand ils le désirent. Pour maintenir vivante la flamme qui les consume, il leur reste la plume, l'encrier et le papier à lettres... Ces lettres conservées précieusement par les femmes - seul un des quatre échanges de correspondance comprend les lettres des deux partenaires - nous éclairent sur le quotidien des familles, le travail, les loisirs, les aléas de la vie. Ces tranches de vie dépeignent un monde bourgeois harmonieux, où chacun semble vivre en bonne intelligence avec son prochain, sous la protection de Dieu.

06/2017

ActuaLitté

Cinéma

Belle époque

1900... Dans le train de nuit qui le ramène d'Italie, Lucien Lachenay, industriel connu mais néanmoins galant homme, sauve, au péril de la sienne, la vie d'Alice Avellano que son mari devenu fou se préparait à étrangler. Tombé éperdument amoureux de la jeune femme, Lucien se heurte à un roc de vertu. Le roc accepte de souper avec lui mais, avec l'intervention inopinée d'un jeune ouvrier anarchiste, ce premier tête à tête tourne au drame. Selon Alphonse, l'avènement de la société sans classes passe obligatoirement par l'élimination physique de tous les patrons. Pourquoi ne pas commencer par Lucien Lachenay ? C'est le point de départ du dernier scénario écrit par François Truffaut en collaboration avec son ami Jean Gruault. C'est aussi, douze ans après la disparition de Truffaut, leur premier feuilleton télévisé - et leur premier roman. Les auteurs nous y promènent, en compagnie de Marcel Proust, Gaston Calmette, Joseph Caillaux, Harry Fragson et quelques jolies femmes, à travers les méandres d'une intrigue qui mêle passion amoureuse, amitié, trahison, jalousie, vengeance aux grandes et petites manœuvres de la politique, de la concurrence commerciale et de l'espionnage industriel - jusqu'au seuil de la Première Guerre mondiale où les conflits individuels vont se résoudre d'eux-mêmes dans la catastrophe générale. La "Belle Epoque" s'achève, c'est le vingtième siècle qui commence.

11/1996

ActuaLitté

Histoire de France

Belle Epoque

Le fils d'Alphonse Daudet, la petite-fille de Victor Hugo, le fils du professeur Charcot : Léon, Jeanne et Jean-Baptiste sont tous trois les héritiers des plus grands noms du XIXe siècle, la fleur d'une jeunesse dorée qui a grandi sous les yeux admiratifs, médusés et jaloux de leurs contemporains. Trois vies intimement liées : nés dans les années 1860, ils ont évolué dans le même milieu d'écrivains, de scientifiques et d'admirateurs ; enfants, ils ont joué ensemble, jeunes gens ils se sont aimés. Des trois, Jeanne est la seule qui a vécu avec orgueil, jusqu'au bout, le bonheur de sa condition : être la petite-fille de Victor Hugo, la joie du vieil homme, celle pour qui le poète avait écrit L'Art d'être grand--père. Léon et Jean-Baptiste, eux, se sont inventé un destin propre : Léon vivant mille vies en une, entre littérature, journalisme et politique ; Jean-Baptiste embrassant l'océan, l'exploration des mers et des continents. Parce que leur existence s'est déroulée sous les feux de la rampe, Kate Cambor nous fait entrer, avec ses personnages, dans la chair même de leur époque. Les diners littéraires réunissant Daudet, Haubert, Zola, Tourgueniev et Goncourt, les leçons spectaculaires de Charcot père à la Salpêtrière, le mariage si couru de Léon Daudet et de Jeanne Hugo, le scandale de Panama, l'affaire Dreyfus, les aventures du Pourquoi-Pas ?, le vaisseau de Jean-Baptiste Charcot, sa mort tragique en mer... Fourmillant de personnages et d'arrêts sur image saisissants, le livre de Kate Cambor se dévore comme un film, comme un roman... le roman de la Belle Époque.

ActuaLitté

Ouvrages généraux et thématiqu

Belle Epoque

Le fils d'Alphonse Daudet, la petite-fille de Victor Hugo, le fils du professeur Charcot : Léon, Jeanne et Jean-Baptiste sont tous trois les héritiers des plus grands noms du XIXe siècle, la fleur d'une jeunesse dorée qui a grandi sous les yeux admiratifs, médusés et jaloux de leurs contemporains. Trois vies intimement liées : nés dans les années 1860, ils ont évolué dans le même milieu d'écrivains, de scientifiques et d'admirateurs ; enfants, ils ont joué ensemble, jeunes gens ils se sont aimés. Des trois, Jeanne est la seule qui a vécu avec orgueil, jusqu'au bout, le bonheur de sa condition : être la petite-fille de Victor Hugo, la joie du vieil homme, celle pour qui le poète avait écrit L'Art d'être grand--père. Léon et Jean-Baptiste, eux, se sont inventé un destin propre : Léon vivant mille vies en une, entre littérature, journalisme et politique ; Jean-Baptiste embrassant l'océan, l'exploration des mers et des continents. Parce que leur existence s'est déroulée sous les feux de la rampe, Kate Cambor nous fait entrer, avec ses personnages, dans la chair même de leur époque. Les diners littéraires réunissant Daudet, Haubert, Zola, Tourgueniev et Goncourt, les leçons spectaculaires de Charcot père à la Salpêtrière, le mariage si couru de Léon Daudet et de Jeanne Hugo, le scandale de Panama, l'affaire Dreyfus, les aventures du Pourquoi-Pas ?, le vaisseau de Jean-Baptiste Charcot, sa mort tragique en mer... Fourmillant de personnages et d'arrêts sur image saisissants, le livre de Kate Cambor se dévore comme un film, comme un roman... le roman de la Belle Époque.

02/2024

ActuaLitté

Beaux arts

Paul Klee, l'oeil en trop

Alain Bonfand a ordonné son érudition indiscutée à une méthode philosophique stricte. Il a pris le temps de se faire phénoménologue, en toute rigueur de termes. Husserl, Heidegger, Levinas et Henry l'ont conduit à reconnaître le tableau comme ce qu'il se donne, un phénomène. Phénomène d'autant plus phénomène, qu'il ne se destine, au contraire des phénomènes mondains qui pèsent encore de leur lest d'objets et d'étants, qu'à sa pure et totale apparition, sans réserve, ni retenue. Il s'agit de le recevoir comme un éclat d'insoutenable visibilité, qui surgit de son invu natif. Donc d'ouvrir en lui la croisée du visible qu'il donne avec l'invisible qui le soutient. Ecran surgi sans cause ni dessein, le tableau ajoute du visible au monde. Même, il s'ajoute au monde. C'est pourquoi nous ne pouvons pas le voir les "tonalités fondamentales" qu'il importe en nous et pour lesquelles il nous importe. Il faudra assigner aussi à la mort, à la joie et, peut-être même à l'amour leurs visibles propres. L'esthétique - ce masque jamais arraché sur La face neutre de la philosophie - se ravalerait au rang utile mais sans honneur de la documentation ou du commentaire, si elle n'osait pas penser ce qu'elle voit. Ou plutôt, si elle croyait voir ce qu'elle ne penserait pas. Alain Bonfand compte parmi ceux qui osent ce qu'elle doit. Jean-Luc Marion de l'Académie française

10/2019

ActuaLitté

Romans historiques

Le Maudit de la Belle Epoque

Multimillionnaire, le jeune Max Lebaudy est connu du Tout-Paris de la Belle Epoque pour ses frasques et ses dépenses somptuaires. Ces excentricités lui valent même le surnom mi-affectueux, mi-moqueur de "Petit Sucrier", en référence à son père, richissime propriétaire des sucreries Lebaudy. Mais l'argent lui brûle les doigts. S'il en use pour de bonnes causes, il entretient également une bande d'aigrefins qui vit sans scrupule à ses dépens. La presse mondaine, elle, surveille et commente ses moindres faits et gestes. Elle ne lui accordera aucun répit, aucune excuse. Lorsque Max est appelé sous les drapeaux pour un service militaire de trois ans, il se découvre atteint d'un mal redoutable en cette fin de siècle: la tuberculose. Commence alors, pour le jeune homme, une inexorable descente aux enfers. Catherine Guigon signe le roman vrai, tour à tour drôle et tragique, d'un "gosse de riches" mal aimé de son époque.

06/2013

ActuaLitté

Critique littéraire

Le monde de Proust. Vu par Paul Nadar

De la réalité à la fiction, cet ouvrage propose une promenade sentimentale et vivante à travers la galerie de portraits des célébrités qui ont, directement ou indirectement, inspiré les personnages de A la recherche du temps perdu : aristocrates, bourgeois, artistes, cocottes, actrices, tous étaient des familiers de Marcel Proust. au total 120 portraits - dont 40 totalement inédits reproduits à partir des plaques originales tirées des archives du photographe Paul Nadar. Trois textes apportent un éclairage nouveau sur l'ouvre de l'écrivain, du photographe et de leurs modèles : une réflexion sur le rôle de ces photos dans notre mémoire de lecteur, une analyse du lien entre Proust et ses personnages à clefs, enfin une mise au point sur le principe de la retouche des photographies par Paul Nadar, qui permettait aux modèles d'espérer tendre vers l'idéal... Pierre-Jean Rémy, diplomate, écrivain, était membre de l'Académie Française. Anne-Marie Bernard et Agnès Blondel sont documentalistes honoraires des Archives photographiques du ministère de la Culture. Anne Borrel, spécialiste de Proust, a été responsable du musée Marcel-Proust à Illiers-Combray de 1987 à 1998. > 2013 : centenaire de la parution de Du côté de chez Swann. > Les portraits des personnalités ayant inspiré les personnages de La Recherche. > L'évocation de personnages, de lieux et d'époques disparus que la photographie a permis de sauvegarder. > Un beau livre d'images à un prix attractif.

11/1999

ActuaLitté

Littérature française

Souvenirs de la Belle Epoque

Quand Madeleine Yeatman (1873-1955) a rédigé ces pages, elle cherchait à revivre les années heureuses d'une vie privilégiée. Née à Boulogne-sur-Mer où son père dirigeait la Banque Adam fondée par l'arrière-grand-père, elle restitue sa vie de petite fille choyée au sein d'une famille cultivée, décrivant la Côte d'Opale avec tendresse et amusement. Très tôt, elle vit les mois d'hiver à Paris avec ses parents, fréquentant les salons littéraires, artistiques et musicaux de la Belle Epoque. Tandis que sa mère s'intéresse aux peintres admis au Salon, son père visite les galeries présentant les artistes novateurs et invite Renoir à passer un mois chez lui, à Boulogne, pour faire les portraits de ses deux plus jeunes filles, dont le sien (illustration de couverture). Ayant épousé Léon Yeatman, fils d'un journaliste américain exilé à Paris, avocat, fort apprécié dans les salons les plus courus et déjà certain du génie de son ami Marcel Proust, elle rejoint le petit cercle entourant l'écrivain. Celui-ci s'invite volontiers chez eux en voisin, en pleine nuit, pour de longues conversations. Chez Mme de Caillavet, elle se lie avec Anatole France, assiste à la récitation par Anna de Noailles de son Hymne au soleil en présence de Jaurès qui ne dédaignait pas de fréquenter la bonne société. Elle invite Reynaldo Hahn à chanter chez elle ses mélodies, demande à son amie Marie Laurencin de faire le portrait de sa fille Sylvie. Avec drôlerie, d'une plume alerte, lucide et indulgente à la fois, elle brosse des portraits libres, souvent agrémentées d'anecdotes amusantes, des personnalités fréquentées pendant ces brillantes années. Ces souvenirs nous restituent le mode de vie disparu d'une société encore présente aujourd'hui par ses écrits, ses oeuvres, ses pensées et qui n'a pas cessé de faire rêver.

12/2018

ActuaLitté

Poésie

Lettres de la belle époque

Le Dr. Souad M. Al-Sabah est une économiste, militante pour les droits des femmes, poétesse et femme de lettres. Née en 1942 au sein de la famille régnante de son pays, elle est, en tant que femme, une pionnière dans de nombreux domaines et consacre son temps et ses talents au service de sa patrie, le Koweït. Si ses essais universitaires sont écrits en anglais, sa poésie, au souffle intarissable, est conçue dans un arabe moderne, dans une verve romantique à la fois familiale et féministe, que ponctuent des intermèdes politiques audacieux. Ses recueils poétiques voyagent à travers le monde.

11/2023

ActuaLitté

Histoire de France

L'encre et le sang. Récits de crimes et société à la Belle Epoque

Casque d'Or et les apaches, jules Bonnot et les premiers bandits en automobile, Fantômas, Rouletabille ou Zigomar, sans oublier les silhouettes inquiétantes qui s'agitent sur les écrans muets du cinématographe, la Belle Epoque a donné naissance à une mythologie flamboyante. A l'aube de la Grande Guerre, en effet, la ferveur pour les récits de crimes devient un véritable phénomène de société. Tandis que la presse ouvre grand ses colonnes aux faits divers criminels et que triomphe la chanson de pègres, romans policiers et films de détectives attirent un public de plus en plus large, fasciné par un nouvel imaginaire fait d'empreintes sanglantes et de pas dans la neige, d'indices ténus et de cryptogrammes mystérieux. Au coeur de cet engouement, le reporter s'impose comme l'incarnation de l'aventure et de l'héroïsme. L'écriture du fait divers se professionnalise et l'on commence à voir dans l'enquête une nouvelle manière d'interpréter le monde. Mais tant de récits de crimes et de constats alarmistes ne menacent-ils pas la "sécurité publique" ? Déjà, certains s'inquiètent. Pour la presse, qui se veut le gardien vigilant de l' "opinion" et revendique depuis l'affaire Dreyfus sa place dans le débat public, la fabrique du crime est un excellent moyen d'investir la Cité et d'affirmer son rôle.

10/1995

ActuaLitté

Théâtre - Essais

Le théâtre et la vie. Ethiques et scènes contemporaines

Ce livre se propose d'interpréter le théâtre comme un art de l'existence. Loin d'être un simple divertissement ou loisir culturel, la scène théâtrale est envisagée comme une expérience par laquelle artistes et spectateurs s'individualisent, se stylisent et s'inventent. Elle est un espace de jeu et de partage essentiel et indispensable de nos vies, qui permet d'explorer et d'expérimenter nos puissances d'imagination, critiques et créatives. Plus encore, le théâtre est un terrain où peut se pratiquer et se constituer une éthique des vertus. En cela, cet essai cherche à établir les conditions d'un embellissement moral en compagnie de plusieurs artistes de théâtre contemporain qui n'ont cessé et ne cessent d'interroger les conditions d'existence de la scène (Stanislas Nordey, Claude Régy et François Tanguy). A l'heure où les êtres humains ont à mettre en oeuvre de nouvelles manières de penser et d'agir, en cette période trouble de l'histoire traversée par l'obscurité, l'inquiétude et le doute, le théâtre apparaît plus que jamais comme une source précieuse de vie, d'espérance et de réinvention.

11/2021

ActuaLitté

Littérature française

Epoque épique

Qu'avons-nous fait de la terre ? Le temps d'une décennie ? Un univers de misère, Un désert qui s'agrandit. Notre planète si jolie, Qu'on appelait planète bleue, Pleine d'un monde perverti Et débordant de malheureux ! Chaque jour, des enfants succombent, Mais pourquoi les avoir conçus ? Ils ne connaitrons que la tombe Avant même d'avoir vécu ! On traque virus et microbes Issus de surpopulation. En vain, on soignera les hommes. La terre meurt de pollution.

04/2017

ActuaLitté

Arts et traditions populaires

L'illustration - Le plus grand journal de l'époque. La Belle époque telle que les Français l'ont vécue

Durant les vingt-cinq années de paix qui précèdent la Première Guerre mondiale, un flot de nouvelles inventions comme l'électricité, la radio, le cinéma ou encore l'automobile transforment la société française. Paris devient la capitale du progrès, de la mode et des arts. Le soir, on va voir Cyrano de Bergerac ou on applaudit Sarah Bernhardt. On décore son intérieur selon les canons de l'Art nouveau. On s'habille chez les grands couturiers. On lit Zola ou Verlaine, on écoute Ravel ou Debussy, on admire Renoir, Cézanne ou Gauguin, on fréquente le Chat noir et le Moulin rouge, le théâtre du Vaudeville où triomphent Feydeau et Courteline, on découvre le sport, le tourisme, les bains de mer, on se déplace à bicyclette, en métro ou en automobile. Bref, tout change... au moins pour ceux qui en ont les moyens. La jeune République se structure à coups de scandales ou de drames, à commencer par l'affaire Dreyfus, qui va profondément diviser la société et faire apparaître la gauche et la droite françaises. C'est l'époque où s'organise le monde ouvrier, l'époque d'un anticléricalisme radical, de Ravachol et des attentats anarchistes sanglants, l'époque enfin des découvertes scientifiques majeures de Louis Pasteur ou de Marie Curie. L'Illustration fut à la fois le témoin et l'un des acteurs de cette parenthèse enchantée, en contribuant au rayonnement culturel et technologique de la France. Ce livre, illustré de centaines de photos, peintures, publicités et dessins d'humour et rassemblant les meilleurs reportages sur le vif, en brosse un éblouissant portrait.

10/2022

ActuaLitté

Sciences historiques

Les Français de la Belle Epoque

C'est seulement autour de 1940 qu'on parle de la Belle Epoque. Ces quelques années qui précèdent la Première Guerre mondiale ont suscité beaucoup de curiosité, maintes recherches, mais il en a rarement été donné un tableau d'ensemble. Tel est l'objet du présent ouvrage. Il a l'ambition d'embrasser toutes les facettes de ces deux décennies brillantes, remuantes, d'un essor économique remarquable, d'une créativité sans égale, traversées néanmoins de conflits récurrents, violents, parfois meurtriers. Antoine Prost va à la rencontre des Français dans leurs villages, leurs quartiers, leurs échoppes, leurs ateliers... Il interroge leur quotidien, leurs traditions, leurs habitudes alimentaires, leur manière de se vêtir, leur hygiène précaire, leur intimité... Il restitue les passions qui les travaillent et les opposent, sur la place des ouvriers dans la cité, la religion, l'école, la laïcité — en plein conflit entre l'Eglise et l'Etat ; mais aussi sur la mission de l'armée dans la République, alors que la France achève ses conquêtes coloniales, fière d'être redevenue une grande puissance. A la veille d'une guerre que peu voient venir, la France est-elle en mesure de la soutenir ? Cette société divisée entre des élites toujours puissantes et un peuple toujours pluriel d'où commencent à émerger des classes moyennes a pourtant trouvé dans la République son principe d'unité. Tel est le legs méconnu de la Belle Epoque. En la revisitant, ce livre fait comprendre comment le pays a pu traverser sans se défaire quatre années d'épreuves terribles qui allaient le transformer en profondeur.

10/2019

ActuaLitté

Policiers

Chapeau claque et fins limiers. Enquêtes à la Belle Epoque

Les six textes qui composent ce recueil, romans ou nouvelles, ont tous, chacun à sa manière, posé un jalon dans l'histoire de la fiction policière. L'Américaine Anne K. Green (surnommée "la grand-mère du roman policier") fut la première femme à s'être consacrée exclusivement à la littérature criminelle et Le Crime de la Cinquième Avenue, l'enquête sur le meurtre d'un riche rentier, fut un best-seller aux Etats-Unis en 1878, suscitant même le scandale, car il semblait inconcevable qu'une femme ait pu écrire une telle histoire. La nouvelle de l'Anglaise Catherine L. Pirkis, La Communauté de Redhill, inédite en français, met en scène avec Loveday Brooke la première femme enquêtrice du genre. Fergus Hume, anglais de naissance mais néo-zélandais d'adoption, s'est inspiré de Gaboriau pour écrire Le Mystère d'un hansom cab, qui connut un succès prodigieux et dont l'intrigue, le meurtre mystérieux d'un jeune homme dans un fiacre, se déroule dans les bas-fonds de Melbourne ; Le Mystère de Big Bow d'Israel Zangwill est une des premières énigmes en chambre close et fit l'objet, lors de sa parution en revue en 1891, d'un concours entre les lecteurs ; Le Cercle des distraits de Robert Barr est la plus célèbre, et la plus longue, des nouvelles mettant en scène l'enquêteur français Eugène Valmont, personnage précieux et vantard dont s'est sans doute inspiré Agatha Christie pour Hercule Poirot ; enfin, pour les nouvelles de La partie se joue dans le noir, Ernest Bramah a créé un enquêteur… aveugle.

03/2013

ActuaLitté

Divers

La Bande dessinée en France à la Belle Epoque. 1880-1914

De la Belle Epoque, la postérité a retenu les noms de quelques dessinateurs, en particulier Christophe, Steinlen, Caran d'Ache ou Benjamin Rabier. Des personnages dessinés mémorables comme la Famille Fenouillard, Bécassine, les Pieds Nickelés ou l'Espiègle Lili sont nés au tournant du siècle. Mais la production graphique était alors avant tout le fait de dizaines de dessinateurs qui travaillaient pour la presse et n'ont jamais été publiés sous la forme de livres. Cet ouvrage est le fruit du dépouillement méthodique de tous les supports où l'on trouvait de la bande dessinée entre 1880 et 1914 ? : les journaux littéraires, artistiques et satiriques, l'imagerie populaire, les suppléments illustrés de la presse quotidienne, les journaux pour la jeunesse et la famille. A cette époque déjà, à côté des histoires, les plus nombreuses, qui visaient au divertissement, il existait des reportages graphiques, et des usages du médium aux fins de propagande politique. Et la bande dessinée dialoguait avec les arts de son temps. On découvrira aussi dans ces pages des renseignements de première main sur les véritables introducteurs de la bulle dans la bande dessinée française, Auguste Landelle et Emile Tap. Reposant sur une documentation impeccable, abondamment illustré par des documents qui, pour beaucoup, n'avaient pas été vus depuis plus d'un siècle, La Bande dessinée en France à la Belle Epoque est un livre de plaisir en même temps qu'une contribution majeure à l'histoire du neuvième art. Spécialiste de renommée internationale, Thierry Groensteen a été directeur du musée de la bande dessinée d'Angoulême et rédacteur en chef de deux revues spécialisées, Les Cahiers de la bande dessinée et Neuvième Art. Editeur, enseignant, commissaire d'expositions, il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages parmi lesquels Système de la bande dessinée I et II, Un objet culturel non identifié, La Bande dessinée mode d'emploi, M. Töpffer invente la bande dessinée ou encore La Bande dessinée, son histoire et ses maîtres.

10/2022

ActuaLitté

Sciences historiques

Vivre à Paris de la Restauration à la Belle Epoque

Effectuées de la Restauration à la Belle Epoque, les sept flâneries proposées dans ces pages vous livreront les secrets de plusieurs hauts lieux de la vie parisienne, animés ou désolés : une traversée de Paris en omnibus au lendemain de la révolution de 1830, de la barrière du Trône à la barrière de l'Etoile ; une promenade dans les rues de la Cité bien avant qu'Haussmann ne les mette en pièces et ne travestisse le berceau de Paris en vaisseau amiral de l'administration ; la peinture des très curieux métiers qui hantent la Seine et ses berges en 1868 ; la découverte des Grands Boulevards au temps où le monde entier s'y pressait pour y célébrer leurs fastes et leurs richesses ; une exploration, en 1832, des passages couverts à la recherche des échoppes les plus originales ; un compte rendu nostalgique et enthousiaste de la vie montmartroise, de ses excentriques, de ses bals et de ses artistes, et, enfin, une randonnée mélancolique le long de la Bièvre à Paris, des fortifs au boulevard de l'Hôpital, lorsqu'elle coulait encore, romantique et puante, à ciel ouvert, des tableaux et des esquisses révélant la vraie nature des Parisiens à ces époques. Un atlas en couleurs des vingt arrondissements, travail unique d'un topographe du Second Empire, sera votre guide dans le dédale des rues de l'ancien et du nouveau Paris, au temps où le baron Haussmann donnait le coup de grâce à la capitale encore médiévale pour faire place à la Ville lumière. Plus de 500 photographies et documents, pour beaucoup inédits, illustrent cette nouvelle exploration du Paris disparu, une ville où se côtoyaient les caractères les plus discrets ou les plus extravagants, du bourgeois fêtard au cocher d'omnibus, du provincial grassouillet aux demi-mondaines insatiables, du poète famélique au tailleur pour miséreux des berges de la Seine, une ville encore à échelle humaine !

10/2012

ActuaLitté

Critique littéraire

L'Autre Face de la Belle Époque

Née en 1902, Juliette est l'ainée d'une famille de douze enfants. Cinquante cinq ans plus tard, elle revient sur les chemins de son enfance pour nous raconter sa vie d'alors. Elle nous entrainera dans les rues de Clichy, de Paris mais également dans le Perche. Elle nous racontera sa vie d'écolière, ses rêves, ses joies et ses peines. Juliette nous fera partager la vie de ses parents, le chômage, la misère, la déclaration de guerre et les décès.

12/2014

ActuaLitté

Ouvrages généraux et thématiqu

La Belle Epoque. Nice - Paris

La Belle Epoque fait rêver mais elle reste méconnue. Il était temps de la sortir de l'ombre et offrir l'histoire étonnante qui, autour de 1900, vit fleurir tant d'innnovations, de créativité, et des femmes et des hommes incroyables. Paris rayonne. Mais une autre "ville lumière" a su tirer son épingle du jeu et s'imposer sur la scène de ce début de siècle : Nice. C'est elle la capitale d'hiver de la Belle Epoque, audacieuse, inventive et, tout comme Paris, un temple dédié aux amoureux. La postface est signée par Jean-Marc Quaranta, maître de conférence en littérature française et création littéraire à l'Université Aix Marseille, avec son texte "Proust : Paris-Nice, une Carte du Tendre de la Belle époque". Notre ouvrage est richement illustré de photos d'archives aussi bien en noir et blanc qu'en couleurs, qui nous offre une large perspective sur cette "belle époque" ! A noter la photo de couverture (le "temple de l'amour" du Parc Chambrun à Nice) réalisé spécialement par le photographe Jean-Paul Fouques."

05/2023

ActuaLitté

Généralités médicales

Défense de cracher ! Pollution, environnement et santé à la Belle Epoque

A la fin du XIXe siècle - conséquence directe de la révolution industrielle -, la pollution s'attaque aux hommes, aux animaux, aux paysages. Pour lutter contre la suffocation, les vapeurs d'acide sulfurique, les pneumocoques, le bacille de Koch et autres microbes, les médecins hygiénistes inventent la microbiologie et promeuvent de grands travaux d'hygiène publique. Leur combat porte alors sur trois fronts : l'air, l'eau et les vecteurs microbiens. Ils seront les premiers écologistes ! Aujourd'hui, la pollution qui nous menace est autre. Moins spectaculaire, elle est peut-être plus dangereuse. La perception de ses effets n'est pas immédiate. Dans sa dimension planétaire, elle émousse les angoisses, frappe dans le long terme, dilue les responsabilités. Et pourtant elle s'inscrit dans le sillage de l'ancienne, les réponses apportées à celle-ci - ironie du sort ! - exacerbant parfois celle-là. C'est dire si la connaissance de la pollution microbienne du passé doit nous inciter à regarder les problèmes de notre planète d'un oeil plus lucide, à plus forte raison après la crise sanitaire mondiale due à la covid-19.

10/2020