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L'impérialisme

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Philosophie

L'impérialisme

Le premier livre d'Hannah Arendt, The Origins of Totalitarianism, publié en 1951, demeure encore aujourd'hui essentiel. Philosophe de la politique, H. Arendt se propose pourtant de montrer, à l'aide d'un matériel empirique rigoureux, de quelle manière le totalitarisme a pu naître dans le monde occidental. Etrangement, ce livre qui forme un tout n'avait pas été traduit dans son intégralité : seule la première partie (L'antisémitisme) et la troisième (Le totalitarisme) étaient jusqu'ici accessibles au public français. A une époque où le thème du totalitarisme semble plus que jamais devoir s'imposer dans le débat politique, il est pourtant indispensable de lire H. Arendt jusqu'au bout. Dans la deuxième partie que nous publions aujourd'hui, consacrée à L'impérialisme, H. Arendt rend compte cette fois de l'expansion de l'Etat-nation à la fin du 19e siècle. Dès cette époque, les impérialistes français, britannique ou allemand justifient au nom d'une théorie raciste dépourvue de toute nuance l'occupation de vastes territoires africains et, déjà, l'usage impitoyable de la terreur. Après la Première Guerre mondiale, d'autres bouleversements politiques surgirent qui portèrent en Occident même un coup sévère aux droits de l'homme, nombre de citoyens perdant, avec le déclin de l'Etat-nation, les droits dont ils bénéficiaient. La parution de ce texte donne enfin son entière cohérence à une oeuvre fondamentale.

10/1982

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Sciences politiques

Le nouvel impérialisme

Les guerres d'Afghanistan et d'Irak ont obligé la gauche mondiale à élaborer de nouvelles manières d'analyser et de combattre l'impérialisme. Mais David Harvey montre dans ce livre que, outre cette dimension spectaculaire et violente, qui laisse à penser que la main invisible du marché a plus que jamais besoin d'un gant de fer, l'impérialisme procède de logiques qui déterminent aussi notre quotidien de manière plus diffuse. Ce que l'auteur appelle l'" accumulation par dépossession " consiste en une répétition nécessaire du processus d'accumulation primitive jadis observé par Marx : le capitalisme financier entraîne en effet la privatisation accélérée des biens communs (terres, forêts, eau, savoirs traditionnels...) et des services publics (énergie, logements, transports, santé...). David Harvey montre qu'en réalité l'impérialisme capitaliste procède de deux logiques, l'une économique, l'autre politique, qui s'articulent et s'affrontent pour développer des stratégies de domination dans le temps et dans l'espace. Quelles sont les relations entre les dépenses astronomiques du Pentagone et le déclin économique relatif des Etats-Unis ? Washington fait-il reposer de plus en plus son hégémonie mondiale sur le facteur militaire ? Comment l'Amérique compte-t-elle résister à la montée en puissance de l'Asie de l'Est et du Sud-Est ? L'occupation de l'Irak marque-t-elle une première étape de ce conflit planétaire ?.. Pour répondre à ces questions, l'auteur combine de façon originale une triple approche théorique, historique et conjoncturelle. II explique ainsi comment l'impérialisme reconfigure en permanence les liens entre expansion économique et domination territoriale ; il le situe dans la longue durée et le montre à l'oeuvre, sous nos yeux, en ce début du XXIe siècle.

10/2010

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Philosophie

L'Impérialisme. Les Origines du totalitarisme

C'est en Afrique, à la fin du siècle dernier, que l'impérialisme fit son entrée sur la scène mondiale. Voici venu le temps de l'expansion comme but politique suprême, de la race comme fondement du corps politique, de la bureaucratie comme principe de domination. Aucune considération éthique n'est autorisée à entraver la progression de la domination blanche - française, britannique ou allemande - et, déjà, l'usage impitoyable de la terreur. L'expansionnisme continental des pays qui n'avaient pu prendre part à la soudaine expansion des années 1880, l'éveil des minorités, les mouvements de réfugiés consécutifs à la Première Guerre mondiale achèvent de saper l'Etat-nation et portent un coup sévère aux droits de l'homme. Mépris de la loi, justification de l'illégalité, éclatement des partis et des structures politiques : l'Europe travaille avec acharnement à l'avènement du système totalitaire.

07/2010

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Sciences politiques

L'impérialisme unitaire. Tome 2, 1959-1980

Cet ouvrage réunit les études sur les relations internationales réalisées par Arrigo Cervetto au cours des trois premières décennies de son activité de militant révolutionnaire. Cet effort d'analyse est l'aboutissement de la bataille politique que Cervetto a engagée au cours de ces mêmes années pour restaurer le léninisme en Italie, et ne peut être séparé de sa lecture particulière du legs politique de Lénine. Pour Cervetto, et pour le groupe restreint de révolutionnaires qui se réfèrent à lui après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le retour à Lénine est la condition préalable à l'élaboration d'une stratégie révolutionnaire. En d'autres termes, par le biais du léninisme, ces militants souhaitent sortir le mouvement communiste du gouffre où l'a fait sombrer la contre-révolution fasciste, stalinienne et social-démocrate. Le titre de ce livre reprend un concept, celui d'" impérialisme unitaire " justement, qui a été élaboré à partir du débat internationaliste du début des années 1950. D'un point de vue politique, à cette époque de l'histoire, affirmer l'existence d'un " impérialisme unitaire " voulait dire avant tout que l'on attribuait à l'URSS, ainsi qu'à tout le soi-disant " camp socialiste ", la même nature sociale que le " camp capitaliste " occidental opposé. L'internationalisme trouvait ainsi une base théorique solide, mais le concept d'" impérialisme unitaire " va bien au-delà de son emploi occasionnel dans la lutte politique contre le stalinisme. Dans son effort pour se raccorder à l'essence de la conception léniniste du parti révolutionnaire, Arrigo Cervetto repère dans la notion de formation économico-sociale le noyau fondamental de la continuité entre Marx et Lénine. L'idée centrale du Capital de Marx est que l'évolution de la formation économico-sociale constitue un processus historique et naturel, qui peut être étudié, en tant que tel, par des méthodes scientifiques. Dans Le Capital, l'ossature abstraite de l'économie constitue la charpente objective à partir de laquelle la science parvient à discerner la chair et le sang de la formation économico-sociale capitaliste, son cycle vital, son évolution historique réelle. Cervetto prouve que cet acquis de Marx est le point de départ de l'élaboration de Lénine et en arrive à soutenir, et à démontrer, que le Parti léniniste est la solution des problèmes posés dans Le Capital, "le parti [est] l'aboutissement de la science". La grande masse d'analyses réunies dans ces volumes témoigne de l'engagement d'Arrigo Cervetto dans l'effort de mettre en oeuvre sa conception du parti et de la lutte révolutionnaire.

04/2012

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Sciences politiques

L'impérialisme unitaire. Tome 1, 1950-1967

Cet ouvrage réunit les études sur les relations internationales réalisées par Arrigo Cervetto au cours des trois premières décennies de son activité de militant révolutionnaire. Cet effort d'analyse est l'aboutissement de la bataille politique que Cervetto a engagée au cours de ces mêmes années pour restaurer le léninisme en Italie, et ne peut être séparé de sa lecture particulière du legs politique de Lénine. Pour Cervetto, et pour le groupe restreint de révolutionnaires qui se réfèrent à lui après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le retour à Lénine est la condition préalable à l'élaboration d'une stratégie révolutionnaire. En d'autres termes, par le biais du léninisme, ces militants souhaitent sortir le mouvement communiste du gouffre où l'a fait sombrer la contre-révolution fasciste, stalinienne et social-démocrate. Le titre de ce livre reprend un concept, celui d'" impérialisme unitaire " justement, qui a été élaboré à partir du débat internationaliste du début des années 1950. D'un point de vue politique, à cette époque de l'histoire, affirmer l'existence d'un " impérialisme unitaire " voulait dire avant tout que l'on attribuait à l'URSS, ainsi qu'à tout le soi-disant " camp socialiste ", la même nature sociale que le " camp capitaliste " occidental opposé. L'internationalisme trouvait ainsi une base théorique solide, mais le concept d'" impérialisme unitaire " va bien au-delà de son emploi occasionnel dans la lutte politique contre le stalinisme. Dans son effort pour se raccorder à l'essence de la conception léniniste du parti révolutionnaire, Arrigo Cervetto repère dans la notion de formation économico-sociale le noyau fondamental de la continuité entre Marx et Lénine. L'idée centrale du Capital de Marx est que l'évolution de la formation économico-sociale constitue un processus historique et naturel, qui peut être étudié, en tant que tel, par des méthodes scientifiques. Dans Le Capital, l'ossature abstraite de l'économie constitue la charpente objective à partir de laquelle la science parvient à discerner la chair et le sang de la formation économico-sociale capitaliste, son cycle vital, son évolution historique réelle. Cervetto prouve que cet acquis de Marx est le point de départ de l'élaboration de Lénine et en arrive à soutenir, et à démontrer, que le Parti léniniste est la solution des problèmes posés dans Le Capital, "le parti [est] l'aboutissement de la science". La grande masse d'analyses réunies dans ces volumes témoigne de l'engagement d'Arrigo Cervetto dans l'effort de mettre en oeuvre sa conception du parti et de la lutte révolutionnaire.

12/2010

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Histoire de la pensée économiq

L'impérialisme, passé et présent. Un essai

Impérialisme. Très usité jusqu'aux années 1970, le vocable se rencontre moins souvent depuis. L'actualité incite à le revisiter, autant comme concept que comme phénomène historique. L'accélération de l'intégration de l'économie mondiale, les mutations qu'elle traverse, l'unipolarité géopolitique et sa contestation, enfin les heurts internationaux, obligent à chercher des cadres d'intelligibilité en renouant avec un concept fécond. Ce livre est une synthèse mettant en dialogue la théorie et l'histoire afin de fournir un panorama explicatif des formes prises par l'impérialisme. Abordant l'impérialisme par une approche historienne, il tient de la fresque historique et de la démarche théorique. Il établit une typologie des régimes liant les économies nationales et les régimes de contrôle impérialiste. L'ouvrage innove par l'effort de dégager l'unicité du phénomène, tout en l'ancrant dans la spécificité des conditions dans lesquelles il s'inscrit. Il met l'accent sur la relation impérialiste et sa conceptualisation au cours des périodes moderne, contemporaine et actuelle. Il se démarque par la démonstration que l'impérialisme, n'appartenant pas au seul passé, est toujours de notre temps. Il atteint aujourd'hui une forme plus prégnante, prend une extension plus large et repose sur des mécanismes originaux. Mettant en évidence la continuité historique de l'impérialisme, le livre rappelle sa valeur analytique et rend à ce concept son opérationnalité.

02/2023

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Revues

Kometa N° 1, automne 2023 : Impérialisme

Kometa, une nouvelle revue tournée vers l'Est pour comprendre le monde Ils sont dans le numéro 1 : Emmanuel Carrère, Christophe Boltanski, François-Henri Désérable, Iegor Gran, la poétesse ukrainienne Luba Yakimchouk, Mishka Assayas, Milan Kundera. Nouvelle revue trimestrielle née du choc de l'invasion russe en Ukraine, Kometa a pour ambition de bousculer notre regard et de comprendre cette planète mouvante en mettant l'Est au centre de la carte. Elle met l'emphase sur le récit littéraire et les échanges épistolaires pour raconter des histoires hors normes. Kometa, c'est... Une collection conçue pour décrypter le monde, née en à cheval entre la France et la Suisse208 pages de récits littéraires, photographie d'auteurs, débat d'idées, échanges épistolaires, cartes et recommandations culturelles, pour saisir ce monde d'une incroyable complexité. De grands auteurs connus en France, et des plumes de l'Est à découvrirUne revue indépendante, sans publicité, qui soutient des auteurs en exil ou qui résistent de l'intérieur Numéro 1 - Impérialisme En envahissant l'Ukraine, Vladimir Poutine applique la forme d'exercice du pouvoir la plus commune dans l'Histoire. Kometa voyage au coeur de cet impérialisme qui inverse la réalité en prétendant mener une guerre de libération aux visées anti-impérialistes. Inédit : un long récit d'Emmanuel Carrère, parti en Géorgie sur les traces de sa cousine Salomé Zourabichvili, présidente de ce petit pays du Caucase tiraillé entre la Russie et l'Europe. Exclu Kometa : Le premier Russe condamné pour s'être opposé à la guerre nous écrit clandestinement de prison. Avocat, militant des droits humains et élu, il avait cru à la politique. Mais ça, c'était avant Poutine. Depuis sa cellule, il raconte. Iegor Gran, auteur du roman à succès Z comme zombie (2022), plonge au coeur d'un réseau social orthodoxe de 40. 000 mères et épouses qui prient pour leurs soldats. Fille d'un mineur de charbon et d'une ouvrière, la poétesse ukrainienne Luba Yakymtchouk raconte comment un soldat russe dort dans sa maison. Kometa ce sont aussi des pages idées, avec le théoricien du postcolonialisme Achille Mbembe ; livres, avec François-Henri Désérable ; musique avec Michka Assayas... L'équipe Cinq cofondateurs issus de l'édition, du journalisme, du mécénat : Serge Michel, Léna Mauger, Grégory Rozières, Perrine Daubas et Paola Woods. Une comité éditorial, qui rassemble des personnalités comme Pierre Haski, Anna Colin Lebedev, Emmanuel Carrère, Christophe Boltanski (...) Une équipe cosmopolite de maquettistes, de journalistes, de photographes. Infos clefs Sortie le 11 octobre 208 pages 22 euros

10/2023

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Sciences politiques

Impérialisme, guerre, paix et syndicalisme. 0

Prolongeant les écrits de syndicalistes d'Ukraine parus dans un livre de la collection "Coup pour coup" , cette vingtième édition des Utopiques s'ouvre sur des témoignages de syndicalistes confronté·es à la guerre déclenchée par le pouvoir russe, impliqué·es dans la résistance populaire et toujours en lutte pour la défense des droits des travailleurs et travailleuses dans le pays. Les participantes et participants aux convois syndicaux vers l'Ukraine, organisés depuis le printemps 2022, complètent ce chapitre. Qu'est-ce que l'impérialisme, les impérialismes ? Au sein de la gauche, syndicale et politique, cette question a été au coeur du soutien, ou non, à la résistance ukrainienne. Plusieurs auteurs et autrices reviennent sur ces réalités, sans ignorer l'actualité de l'impérialisme français, de la Kanaky à l'Afrique, en passant par les Antilles. Le syndicalisme a déjà dû se positionner vis-à-vis de révolutions et/ou de guerres : Espagne 1936, ­résistance française, guerre d'Algérie, Palestine, Pays basque, Irlande, Afrique du Sud, Bosnie, Kurdistan, autant d'exemples traités par plusieurs militants et militantes de Solidaires, mais aussi de la CGT. Les femmes sont particulièrement victimes des guerres : le viol utilisé comme arme de guerre, la traite des humains et l'exploitation des ­mères-porteuses (GPA) ukrainiennes sont ici traités. D'autres articles portent sur la cyberguerre, la production et la vente d'armes, les possibles reconversions d'usines d'armement, la place des budgets militaires dans l'économie mondiale, les luttes contre l'institution militaire...

12/2022

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Economie

Mondialisation ou impérialisme à grande échelle ?

Qu'est-ce que la mondialisation, et surtout, est-elle un phénomène nouveau ? Non, dit l'auteur de ces pages, même si de nos jours les nouvelles et jolies expressions pour la faire accepter sans discussion sont du genre " village planétaire ", etc. La première chose à retenir est que la mondialisation n'a aucun caractère démocratique, mais plutôt impérialiste, s'identifiant parfaitement au capitalisme sauvage. La seconde est que la mondialisation est aussi vieille que le monde capitaliste qui naît avec elle chez les Grecs, plus de 1000 ans avant Jésus-Christ... On peut ainsi énumérer jusqu'à sept mondialisations à travers l'histoire de l'humanité. La troisième chose enfin est que tout impérialisme n'est pas mondialisation. Par contre la mondialisation désorganise les sociétés, crée le chômage, sème la misère et l'indigence. Elle a fini de s'aliéner les institutions financières et commerciales internationales. Elle est en voie de tuer l'Afrique subsaharienne avec ses ajustements structurels et autres OHADA, sans que les dirigeants, supposés être défenseurs de leurs peuples, lèvent le petit doigt. C'est pourquoi cette réflexion s'adresse en priorité aux jeunes des villes et des villages, des écoles, des lycées, des collèges, des universités et des grandes écoles. Aidés des patriarches, ils peuvent entreprendre et réussir à " réinventer l'avenir ", la rénovation et la renaissance de l'Afrique.

03/2010

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Géopolitique

La Chine est-elle impérialiste ?

A contre-courant des caricatures simplistes et parfois xénophobes véhiculées par les grands médias, cet ouvrage propose d'une part d'expliquer pourquoi les Etats-Unis redoutent la montée en puissance de la Chine et d'autre part de comprendre les forces et faiblesses ainsi que les défis auxquels fait face le géant chinois. A la fois concurrent et partenaire commercial indispensable, la Chine participe au capitalisme mondialisé tout en planifiant les secteurs clés de sa production. Loin de l'image d'un empire prêt à asservir le monde, elle poursuit un modèle de développement singulier et souvent mal compris, marqué par de profondes contradictions et radicalement différent du modèle américain.

02/2023

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Sciences politiques

L'impérialisme postcolonial. Critique de la société des éblouissements

L'impérialisme postcolonial n'est pas l'impérialisme qui viendrait après la colonisation. Il est l'impérialisme noir, l'impérialisme invisible, de la Race ou de la Bête, c'est-à-dire de la valeur et de la libido, de l'Argent et du Sexe. Il est le point aveugle que partagent la théorie postcoloniale et ses contempteurs. Le spectre du Noir colonise l'imaginaire du Blanc. Mais, plus encore, le colonial est colonisé par le colonisé lui-même, son opposé qui est aussi sa création, et qui le mine de l'intérieur. Avec rigueur et truculence, Joseph Tonda, l'un des penseurs les plus originaux du continent, poursuit sa réflexion sur le pouvoir en analysant les éblouissements de l'Afrique centrale comme de l'Occident. Prises dans une même destinée, nos sociétés sont chahutées entre enchantements et violences, entre calculs et folie, entre croyance et consommation, dans l'indiscernabilité du réel et de l'irréel, du passé et du présent, c'est-à-dire dans l'imaginaire. En faisant défiler sous nos yeux, eux aussi éblouis, les images-écrans, les images d'images de la mondialisation néolibérale qui ont saisi toutes les sociétés, il nous prouve une nouvelle fois qu'il n'est pas si facile de "tuer les yeux", en tout cas les siens.

12/2015

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Géopolitique

Géopolitique du numérique. L'impérialisme à pas de géants

Il y a à peine une trentaine d'années, les technologies numériques étaient absentes de nos vies. Leur arrivée à grande vitesse dans notre quotidien, initiée d'abord par les investissements des Etats, est aujourd'hui surtout le fait d'acteurs privés. L'approche géopolitique du numérique permet d'explorer la toile complexe des relations de pouvoir qui se tissent entre les puissances étatiques et les multinationales du numérique. Ces géants, Gafam et autres Big Tech, qui détiennent des réseaux de câbles sous-marins, des plateformes de services mondialement utilisées et une masse importante de données, développent aujourd'hui de véritables stratégies d'expansion territoriale. Leur omniprésence a engendré des rapports de dépendance inquiétants qui, avec le temps, risquent même de devenir un moyen de pression ou de négociation auprès des Etats. Quels risques courons-nous vraiment ? Et comment peut-on (encore) en sortir ? Voyage à la fois historique et géographique, ce livre nous donne à voir un nouveau théâtre d'opérations où, loin de l'utopie d'un internet sans frontières, l'impérialisme technologique avance à pas de géants. Ophélie Coelho est chercheuse indépendante, spécialiste en géopolitique du numérique. Elle est membre de l'Observatoire de l'éthique publique et du conseil scientifique de l'Institut Rousseau, pour lequel elle a rédigé trois rapports remarqués sur la géopolitique du numérique. Professionnelle dans le secteur du numérique depuis 2009, elle intervient régulièrement en école et en entreprise sur le sujet de la gestion des risques liés au numérique.

08/2023

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Economie

La visée hégémonique de la Chine. L'impérialisme économique

Depuis 2007, les Etats-Unis et l'Europe sont entrés dans une crise majeure prolongée. Leurs dirigeants en reconnaissent la gravité mais en ignorent largement la nature profonde. La suppression des protections douanières, lancée avec un dogmatisme absolu et maintenue en dépit de l'énorme sous-évaluation du yuan, a produit un déséquilibre extrême des échanges internationaux. Entre 2000 et 2007, pour maintenir la croissance en dépit de déficits commerciaux devenus énormes, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Europe du Sud se sont vus contraints de pratiquer des politiques économiques très aventureuses dont la crise en cours est le résultat. La Chine refusant toujours de réévaluer le yuan, les déficits commerciaux occidentaux ne se résorbent pas, la crise se prolonge. La superpuissance capitaliste et totalitaire qu'est devenue la Chine mène une stratégie conquérante pour ravir l'hégémonie mondiale aux Etats-Unis : cette stratégie se manifeste sur tous les fronts (économique, financier, militaire, diplomatique, culturel, etc.) ; son dispositif central étant monétaire, elle constitue un " impérialisme économique ". Face à l'agression de la Chine, les pays développés doivent se mobiliser et se tenir prêts, s'il le faut, à quitter l'OMC pour fonder une OMC bis avec les pays qui rejettent l'attitude de la Chine.

02/2011

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Sociologie

L'impérialisme du football. Une idolâtrie de la soumission

Avec le soutien des grandes firmes capitalistes, des groupes médiatiques et des appareils d'état, le football a colonisé les mondes vécus en s'imposant comme le produit phare de la société du spectacle. La FIFA, devenue une multinationale affairiste et opaque, compromise avec les régimes autoritaires, diffuse en permanence son idéologie cynique de la guerre en crampons. Dans la jungle du mercato permanent, les footballeurs-mercenaires se négocient à des prix records qui alimentent le parasitisme économique. Cette évolution du football exacerbe les enjeux financiers et identitaires, et génère donc les multiples violences des joueurs, supporters, entraîneurs et dirigeants. Le Mondial au Qatar régi par la Charia, après celui organisé en Russie par l'autocrate Poutine, illustre que le football étend sa domination au mépris des principes démocratiques, des libertés fondamentales et des droits de l'Homme. La critique du football élucide son système maffieux ainsi que ses fonctions politiques d'addiction aux matchs, de diversion sociale et d'acclamation de l'ordre établi.

05/2021

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Sciences politiques

L'Europe dans les collisions mondiales

" Opposition prolétarienne à l'impérialisme européen et à l'impérialisme unitaire " : ce mot d'ordre contient trois indications stratégiques. D'abord, le contenu impérialiste de la construction européenne dont le véritable moteur réside dans la confrontation mondiale et dans la réaction à l'émergence de l'Asie et de la Chine en particulier. Ce présupposé théorique qualifie l'unité européenne en tant que scission impérialiste, c'est-à-dire qu'elle signifie que l'unification de l'Europe ne représente pas une atténuation des tensions entre les puissances, mais au contraire une élévation de la division et de l'affrontement sur le plan mondial. Si l'UE a supprimé la guerre et la violence entre les Etats à l'intérieur de ses frontières, ce sera pour projeter sa puissance à l'extérieur. Deuxièmement : l'opposition à l'impérialisme européen, c'est-à-dire à " l'ennemi qui est chez nous " dans le slogan des internationalistes en 1914, présuppose la lutte, non seulement contre l'Union européenne, mais aussi contre les enveloppes nationales utilisées par le capital pendant les siècles de l'ascension et de l'affirmation bourgeoise jusqu'au XXe siècle impérialiste. C'est d'ailleurs sous ces bannières nationales que l'Europe s'est détruite dans les deux guerres mondiales entre 1914 et 1945. Seul l'internationalisme communiste, avec l'assaut d'Octobre 1917, a su s'opposer à ces carnages. Enfin, le concept d'impérialisme unitaire contient l'opposition de classe à la domination mondiale du capital : le développement impérialiste a apporté avec lui une augmentation colossale du prolétariat mondial. Deux milliards de salariés : c'est la force de notre classe à l'échelle mondiale. Se saisir solidement du principe de l'internationalisme est donc une nécessité vitale, pour ne pas devenir la proie des idéologies empoisonnées du nationalisme, ni de la nouvelle réaction, à l'échelle continentale, de l'européisme impérialiste ou des mythes d'autres puissances.

02/2019

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Histoire des Etats-Unis (1776

L'Impérialisme de la liberté. Un autre regard sur l'Amérique

Qu'est-ce que l'Amérique ? Pourquoi seuls les États-Unis ont gardé le nom du continent ? Comment se sont-ils imposés au monde comme le pays de la liberté ? En quoi cet impérialisme diffère-t-il de celui qu'exercèrent les puissances européennes sur leurs colonies ? Ce sont les questions que pose le philosophe japonais Osamu Nishitani. Son regard est instruit de l'expérience du Japon qui est aujourd'hui l'un des premiers vassaux des États-Unis en Orient. La figure de "l'Amérique" se dévoile ainsi comme celle d'un "devenir monde" . C'est par l'histoire d'un baptême, celui qui créa l'Amérique en la nommant, qu'Osamu Nishitani remonte aux origines du "Nouveau Monde" . Depuis les "découvertes" par l'Europe catholique d'un continent au-delà de l'Atlantique à partir de la fin du xve siècle, l'Amérique fut essentiellement une terre imaginaire, la projection onirique d'une terra nullius, territoire vierge que les émigrants pouvaient librement exploiter, en effaçant toute trace de la présence et des usages de ses premiers habitants nommés "Indiens" . Cette conception de la liberté est "le péché originel" américain. Elle n'est pas seulement la liberté de conscience religieuse qui fut au coeur de la rupture avec le Vieux Monde, mais une liberté fondée sur la propriété privée, propriété de soi et des choses, qui trouve dans le néolibéralisme sa traduction ultime. Nishitani repense ainsi l'emprise américaine sur le monde jusqu'à aujourd'hui, alors que se renverse l'illusion de sa toute-puissance. Osamu Nishitani, né en 1950, au Japon, est philosophe. Il est professeur à l'université Meiji Gakuin de Tokyo et anime un laboratoire d'études globales sur les mutations du monde contemporain à l'Université des études étrangères (TUFS) de Tokyo. Sa pensée, focalisée sur la guerre et la mort, est influencée par Georges Bataille et Maurice Blanchot, ainsi que par Pierre Legendre, dont il est le traducteur au Japon. Il a été chercheur invité à l'Institut des études avancées de Nantes en 2009.

05/2022

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Sciences politiques

Terrorisme réactionnaire, Européisme impérialiste, Internationalisme communiste

La crise au Moyen-Orient a mis en action les trafiquants de peur. C'est la peur fabriquée par le terrorisme réactionnaire, cet instrument des bourgeoisies moyen-orientales devenu incontrôlable, qui n'a aucun scrupule à massacrer des travailleurs désarmés et à exciter le fanatisme et la haine raciale. Ainsi que les peurs agitées en retour en Europe et en Occident, aussi bien par le populisme xénophobe, pour des calculs électoraux de boutiquiers, que par l'européisme impérialiste, ravi de l'occasion d'expérimenter ses idéologies de masse : aussi bien celles de l'Europe Forteresse que les mythes revisités du choc des civilisations. Le sens commun, distillé par les journaux et les télévisions, change subitement. L'heure est aux tribuns et aux démagogues, aux intellectuels qui retournent facilement leur veste, au malin journaliste à la recherche d'opportunités éditoriales, et même au prêtre. Prenez des notes, c'est un exercice : c'est comme cela que monteront les mobilisations impérialistes de demain, quand il s'agira de mobiliser l'Europe pour sa défense, dans le choc entre les géants de l'impérialisme. Et pourtant, tout cela n'est pas inévitable. Il y a une alternative à la guerre, à la terreur, aux fanatismes, aux idéologies avec lesquelles on voudrait assujettir les consciences. Le prolétariat a la force colossale du nombre. En Afrique du Nord et au Moyen-Orient, du Maroc au Golfe, les salariés sont passés de 25 millions à presque 70 millions en trente-cinq ans : ils auraient la force de se libérer du poids de bourgeoisies corrompues et en échec. Et quelle puissance ils seraient, s'ils s'unissaient aux 200 millions de salariés d'Europe, aux 220 millions d'Inde, aux 350 millions de Chine, au prolétariat du monde entier ! Le prolétariat, puissance mondiale, contre les puissances du capital et de l'impérialisme : c'est la seule réponse à un monde de peur.

03/2015

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Histoire internationale

Les entrepreneurs de Damas : nation, impérialisme et industrialisation

Comment la domination impérialiste de la France sur le Levant peut-elle favoriser un processus d'industrialisation ? Comment la lutte syrienne pour l'indépendance politique se lie-t-elle au nationalisme économique et, à la fois, s'en différencie-t-elle ? Dans l'entre-deux-guerres, un nouvel ordre régional se construit. Y contribue un mouvement d'industrialisation qui réalise d'anciennes aspirations ottomanes tout en consacrant le morcellement de l'empire par la création d'une élite économique largement dépendante d'un espace douanier syrien protégé. Ce livre examine comment les entrepreneurs de Damas et la France interagissent dans ce refaçonnement du marché régional. Les aspirations nationalistes des entrepreneurs aussi bien que les visées coloniales de la France se recomposent à travers de multiples processus de différenciation entre le politique et l'économie. C'est dans ces écarts que naîtra l'industrie syrienne.

09/2010

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Géopolitique

Géomessianisme. La géopolitique de l'irrationnel au service de l'impérialisme messianique

L'incursion nocturne de l'armée russe en territoire ukrainien, à la date programmée depuis la fin des années 1980 pour faire entrer l'humanité dans le Nouvel Ordre Mondial, allait conduire au défilé d'une myriade d'experts en géopolitique dans les différents médias. Or, cette invasion exposée telle une évidence naturelle par ces mêmes experts comme relevant d'un fait d'ordre géopolitique trouve en réalité ses origines dans le messianisme kabbalistique. Ainsi, lorsque des objectifs irrationnels de dimension eschatologique ou occulte prennent le pas sur des intérêts stratégiques rationnels, il n'est plus question de "Géopolitique", mais bien de "Géomessianisme" ! Si des problématiques de nature religieuse peuvent parfois supplanter des nécessités rationnelles dans la quête des territoires, nous pourrons voir que les dérives extrêmes du géomessianisme mettent désormais en péril l'existence même de l'humanité, et ce dans l'indifférence générale... C'est pour cette raison que la Noachisation de l'humanité et autres projets apocalyptiques annexes destinés à asservir les peuples de"Toutes les Nations" sont hélas en passe d'être accomplis.

09/2023

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Ouvrages généraux et thématiqu

Un empire de velours. L'impérialisme informel français au XIXe siècle

Contrairement à ce que les historiens ont longtemps laissé entendre, la France ne s'est pas recroquevillée sur elle-même après la perte de ses colonies nord-américaines et caribéennes au tournant du XIXe siècle. L'impérialisme français a pris de nouvelles formes, moins visibles, et s'est déployé dans de nouvelles régions, notamment au Moyen-Orient et en Amérique latine. C'est l'histoire de cet " empire de velours " que retrace David Todd, depuis la chute de l'Empire napoléonien en 1815 jusqu'à l'avènement de l'empire colonial de la IIIe République. Doux mais cynique, cet empire informel a mobilisé divers instruments d'influence, aussi discrets qu'efficaces. Pendant que l'industrie du luxe convertissait une partie des élites étrangères à l'" art de vivre à la française ", des dispositifs commerciaux, financiers ou juridiques sophistiqués plaçaient des pays entiers sous la tutelle silencieuse de la France. Etudiant la politique étrangère et économique des régimes qui se sont succédé après la Révolution - Restauration, monarchie de Juillet, Second Empire -, David Todd propose de repenser l'histoire de l'impérialisme français, trop souvent limitée à la politique coloniale de la IIIe République et trop exclusivement associée à l'idéologie républicaine. Cette remarquable enquête montre également que cet empire de velours fut moins le concurrent que le partenaire de l'impérialisme britannique dans le processus de " mondialisation " du XIXe siècle, c'est-à-dire l'intégration de la planète au profit de l'Europe occidentale. Rappelant que l'impérialisme ne se limite pas aux conquêtes territoriales, ce livre nous invite finalement à réfléchir aux étonnants parallèles que l'on peut établir entre l'empire de velours français du XIXe siècle et les empires informels contemporains, notamment celui des Etats-Unis depuis le milieu du XXe siècle ou celui de la France en Afrique subsaharienne depuis 1960.

09/2022

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Histoire de France

Outre-terre, outre-mer. Cultures, colonialisme, impérialismes

Ces hommages au professeur Jacques Weber couvrent une vaste étendue géographique et historique, témoignant de la richesse de ses centres d'intérêt et de son parcours d'enseignant-chercheur. Mais on y trouve également des études sur des points d'histoire ou de politique qui font toujours l'actualité. Ainsi les trois papiers consacrés à La Réunion, portant sur l'esclavage et la "définition noirs-blancs" qui porta la société, ses règles raciales à l'époque esclavagiste, et son comportement inter-racial jusqu'à , aujourd'hui ; le remplacement de l'immigration des esclaves noires par des coolies indiens, esclaves déguisés ; le retour de l'immigration de travailleurs africains, esclaves déguisés.

09/2019

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Histoire internationale

Le Maroc face aux impérialismes (1415-1956)

Six siècles d’histoire… C’est au XVe siècle avec l’installation des Portugais, que Charles-André Julien, rompant avec les idées reçues et à l’encontre du consensus historique, cherche les racines du mouvement de résistance du peuple marocain qui n’a jamais accepté la domination des puissances étrangères. Du Maroc de Lyautey au rétablissement de la souveraineté marocaine et de l’unité territoriale, Charles-André Julien, acteur autant que témoin, réalise un véritable tour de force avec cet ouvrage où l’on voit se forger la personnalité de Si Mohammed, futur Mohammed V, symbole et artisan de la résistance nationale.

04/2011

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Contes et nouvelles

La Condition chinoise. Un vaccin très impérialiste

2030. La nouvelle pandémie est dévastatrice mais particulière : elle ne touche ni les enfants ni le troisième âge. Un pays réussit à élaborer un vaccin : la Chine, qui subordonne son accès à une condition," la condition chinoise " qui soumet le monde entier à une tension existentielle. La France envoie sur place une mission baroque, composée essentiellement de retraités, pour évaluer le vaccin et en négocier l'approvisionnement de la France, voire de l'Europe. Il y a là notamment Daniel, le diplomate sur le retour, et sa femme déjantée Pétronille, Antoine, l'ancien patron de Pasteur reconverti en chirurgie esthétique, et Sabine, sa maîtresse (cachée) de toujours, Patrick, le commandant de bord à la santé perturbée, et Clémentine, son ancienne compagne encore débordante de jolies formes, Bruno, le copilote perché on ne sait où, et enfin Michel, le sensible journaliste de télévision. Un cocktail mêlant légèreté et tensions critiques inquiétantes pour l'avenir de l'humanité.

12/2021

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Généralités

Le Conflit russo-ukrainien. L'impérialisme US à la conquête de l'Europe

Le conflit russo-ukrainien n'a pas éclaté le 24 février 2022 avec l'intervention militaire russe mais a des racines lointaines. Si lointaines que la vraie question à se poser n'est pas Pourquoi la guerre ? Mais Pourquoi maintenant ? L'ouvrage retrace les origines historiques et politiques du conflit et se concentre sur ses conséquences économiques. D'après la description qui en ressort, le Pourquoi maintenant n'a pas grand-chose à voir avec la Russie, ni avec l'Ukraine, mais avec les stratégies américaines en Europe. Ce processus est également lié à un autre processus majeur de notre époque : le déclenchement de la pandémie, qui marque une accélération violente dans les relations entre les Etats-Unis et la Chine dans la transition vers le nouveau monde vert et high-tech, basé sur les énergies renouvelables. De ce point de vue, la politique apparemment suicidaire de l'UE vis-à-vis de la Russie n'est pas simplement le résultat d'une subalternité par rapport aux Etats-Unis. Au contraire, elle reflète des intérêts économiques précis, avec des gagnants et des perdants, même parmi les groupes capitalistes européens.

01/2023

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Sciences politiques

Terrorisme contre impérialisme. Le nouveau combat du XXIe siècle

Au soir du 11 septembre 2001, le président George Bush déclare : " Nous sommes en guerre. L'Amérique est en guerre et le reste de la Communauté internationale avec. Mais, il reste à défier l'ennemi... " ...qui n'a pas tardé à se manifester à ciel ouvert. Al Qaïda prit position en face, revendiquant ainsi les attentats et se positionnant comme chef de file devant conduire le front du terrorisme dans ce combat du XXIe siècle. Ainsi, la guerre du terrorisme contre l'impérialisme est donc réelle ; elle se mène chaque jour comme nous le constatons et sur plusieurs fronts : armée américaine contre les insurgés en Irak, coalition internationale contre les talibans en Afghanistan, armée pakistanaise contre les talibans dans la vallée de Swat, Schebabs contre l'armée régulière en Somalie. Cette guerre, qui a déjà fait d'innombrables victimes et d'importants dégâts matériels, tire à sa 10e année et enregistre de nouveaux rebondissements. Le dernier en date étant la tentative d'Oumar Abdou Farouk, le Nigérian qui a tenté de faire exploser un avion au-dessus de la ville d'Atlanta aux USA, ce qui confirme l'analyse selon laquelle la guerre du terrorisme contre l'impérialisme est à coup sûr le conflit du XXIe siècle.

12/2010

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Histoire et Philosophiesophie

Histoire des zoos par les animaux. Impérialisme, contrôle, conservation

Ce livre est une histoire des zoos à travers celles de la ménagerie du Jardin des Plantes de Paris et des jardins zoologiques de Londres et d'Anvers, de leur fondation au début du XIXe siècle jusqu'à nos jours. Ecrit du côté des animaux, mais sans perdre des yeux les humains qui font et défont l'institution, il dévoile le poids de l'emprise, dans les cages qui modèlent les corps et les comportements, puis au-delà d'elles. Car le zoo dessine des réseaux tentaculaires de capture adossés à l'ascendant impérial, et, à partir du XXe siècle, une mainmise conservationniste, enfermant les animaux de partout au motif de leur protection. Le zoo-microcosme ne parle donc pas seulement du zoo, il éclaire l'histoire d'institutions puissantes, comme les associations de protection des animaux et les organisations de conservation de la faune, dont les politiques, désormais globalisées, contraignent ceux qu'elles veulent protéger. Mais le récit est aussi celui d'animaux et d'humains qui, au sein du carcan et face à lui, résistent et luttent ensemble pour ouvrir d'autres possibles.

11/2019

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Sciences politiques

Chroniques de l'impérialisme et de ceux qui lui résistent (2013-2017)

Comme si une bonne fée s'employait, magnanime, à faire coïncider sa morale et ses intérêts, le prétendu monde libre revêt ses ambitions matérielles des oripeaux de la justice et du droit. C'est ainsi qu'il pratique le bombardement de pays étrangers à des fins "démocratiques", mais de préférence dans les contrées riches en hydrocarbures ou en ressources minières. Conjuguant la foi du charbonnier et la rapacité du capitaliste, il agit comme s'il pouvait convertir sa puissance économique en privilège moral. Le reste du monde n'est pas dupe, mais finalement peu importe. "Le monde libre" a toujours raison car il est du côté du Bien, et il ne risque pas la contradiction aussi longtemps qu'il est le plus fort - c'est du moins ce qu'il croit. La barbarie congénitale qu'il attribue aux autres est l'envers de son monopole autoproclamé de la civilisation. Auréolé du sacro-saint "droit d'ingérence", ce mariage réussi du sac de sable façon GI's et du sac de riz façon Kouchner, l'Occident vassalisé par Washington s'imagine sans doute qu'il sauve le monde en le soumettant à l'impitoyable razzia exigée par les vautours de la finance et les multinationales de l'armement.

11/2017

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Immigration

Impérialismes. Circulation internationale des idées et luttes pour l'universel, Edition

La notion de champ s'est imposée comme l'un des principaux outils des recherches de Pierre Bourdieu, dans des domaines aussi différents que l'analyse de la culture, du monde intellectuel, du journalisme, de l'édition ou des politiques du logement. Elle a aussi impulsé des travaux beaucoup moins connus, sur les phénomènes d'internationalisation. Les analyses de Pierre Bourdieu sur la circulation internationale des idées et sur les impérialismes de l'universel, qui voient deux puissances politiques comme les Etats-Unis et la France s'affronter sur le terrain de la légitimité culturelle, ont généré des programmes de recherche collectifs multiples, sur les phénomènes de traduction, sur les échanges scientifiques, sur les politiques économiques menées à l'échelle mondiale, etc. La constitution d'univers globalisés où des problèmes comme le chômage, l'ethnicité ou la pauvreté, sont soumis à des processus d'import-export, contribue à imposer et à naturaliser, sur les scènes politiques nationales, la vision dominante des pays dominants.

02/2023

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Histoire internationale

Impérialisme, guerre et lutte de classes en Allemagne 1914-1918

Paul Frölich avait conçu ce livre comme la première partie d'une oeuvre plus importante (10 Jahre Krieg und Bürgerkrieg.I. Der Krieg, " Dix ans de guerre et de guerre civile. I. La guerre "), qui aurait dû s'occuper des événements intervenus en Allemagne pendant et après la Première Guerre mondiale. Toutefois, il ne réussit à terminer que le premier volume (Der Krieg, " La guerre ") que nous présentons ici dans sa première édition française. Le livre s'ouvre sur les événements d'août 1914, qui représentent un tournant. Le capitalisme entre dans le XXe siècle ayant épuisé la phase de développement progressif des forces productives et ayant atteint le stade de l'impérialisme. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale transforme les rythmes insouciants de la Belle Epoque en détonations meurtrières. Comme l'écrit Erich Maria Remarque (A l'Ouest, rien de nouveau), " une génération a été détruite par la guerre, même si elle a réussi à échapper aux obus ". Cette guerre représente le commencement dramatique de ce que Lénine appela " l'époque des guerres e des révolutions ". Il ne s'agit plus de guerres bourgeoises pour la formation de marchés, mais de guerres impérialistes pour le partage de marchés et du monde tout entier en sphères d'influence. La lutte de la Bosnie pour son indépendance de l'Autriche, qui constitue le casus belli, ne change pas le caractère essentiellement impérialiste de la guerre. L'impuissance de la bourgeoisie à résoudre les causes de l'instabilité et les conflits de l'époque impérialiste est démontrée par le fait que l'effondrement des deux Empires – l'Ottoman, et l'Austro-hongrois – a ouvert, au carrefour entre Europe, Asie, Afrique, un arc de crise encore existant, allant des Balkans jusqu'au Moyen-Orient. Remarque avait raison : la destruction n'a pas été exclusivement physique. Le conflit emporte comme un ouragan les classes exploitées. D'autant plus que, en quelques jours à peine, l'édifice politique que les travailleurs avaient construit avec leurs luttes, grâce aux efforts et aux sacrifices de beaucoup – l'Internationale socialiste – a fondu comme neige au soleil. Après les grands discours, les affirmations solennelles et les ordres du jour, la plupart des partis socialistes se rangent du côté de leurs bourgeoisies respectives, allant jusqu'à théoriser que l'Internationale doit être considérée comme un instrument pour les périodes de paix, et " suspendue " en temps de guerre. C'est la plus flagrante trahison des aspirations de la classe ouvrière. Selon certaines sources, Lénine lui-même, à l'annonce du vote en faveur des crédits de guerre par la social-démocratie allemande – jusque là point de repère de l'ensemble du prolétariat européen – aurait exprimé son étonnement et son incrédulité. Un grand rendez-vous historique est manqué. Le désarroi des masses est énorme. Les courants internationalistes restent isolés et dans l'impossibilité de renverser la situation. A l'exception de la Russie. En effet, " quelque chose de nouveau " entre en scène " à l'est ". La Révolution d'octobre et les épisodes de fraternisation entre les troupes sur le front oriental deviennent l'exemple à suivre. Ce n'est pas un hasard. L'exception russe était due à la rupture précoce de Lénine et des bolcheviks d'avec les réformistes. Son analyse de l'impérialisme, du social-impérialisme et ses bases sociales dans l'aristocratie ouvrière – corrompue par les miettes de superprofits – explique la dynamique objective de la trahison social-démocrate. Le retard de la rupture avec les réformistes empêche les internationalistes allemands et de l'Europe de l'ouest de suivre l'exemple russe. La révolution reste isolée. Sur le côté oriental, elle accélère objectivement le développement de l'Asie, en amorçant les luttes de libération nationale dans les pays arriérés. Sur le côté occidental, elle ne trouve pas l'alliance naturelle avec le prolétariat le plus important et le plus avancé politiquement du monde : le prolétariat allemand. Pour cette raison, en Occident, la révolution doit reculer devant une contre-révolution interne qui, malheureusement, en vole traîtreusement le langage, les symboles et les drapeaux : le stalinisme. Pendant des décennies, le capitalisme d'Etat oriental se présente comme socialisme voire comme communisme. Mais finalement l'histoire a réclamé des comptes. La " rupture du maillon le plus faible de la chaîne impérialiste " se réfère à l'immense " crise de déséquilibre " représentée par une super-structure encore tsariste du développement capitaliste en Russie. En effet, la social-démocratie n'a même pas essayé de limer le maillon le plus fort, le maillon allemand ; au contraire, elle l'a renforcé, en déployant le prolétariat aux côtés de sa propre bourgeoisie. C'est là l'échec historique du réformisme, un échec qui n'admet pas d'appel. La question historique et politique centrale demeure la trahison de la social-démocratie en 1914. Comment cela a pu se produire ? Quelles en ont été les conditions ? Quelle la dynamique ? Comment peut-elle justifier sa trahison devant les masses ? C'est en répondant à ces questions que le travail de Paul Frölich prend toute son épaisseur. Internationaliste, connu pour sa superbe biographie de Rosa Luxemburg, Frölich nous offre une chronique politique autant sévère que documentée de ces événements. Depuis les causes de la guerre (l'impérialisme, le colonialisme, le militarisme) et les positions internationalistes et antimilitaristes de la IIe Internationale, jusqu'au " triomphe de la folie " déclenché le 28 juin 1914, à Sarajevo, par l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône autrichien, par les nationalistes bosniaques. De la social-démocratie impériale du 4 août (date du premier vote au Reichstag sur les crédits de guerre), à la paix sociale imposée grâce aux syndicats et à la suspension des lois de protection des travailleurs. Sur ce terrain, les dirigeants sociaux-démocrates vont même au-delà des requêtes du patronat, allant jusqu'à abolir les célébrations du Premier mai. Depuis les luttes de classe qui ont eu lieu en dépit de tout cela, au courage de Karl Liebknecht qui, lors du procès politique contre lui, s'érige en juge du gouvernement et de la bourgeoisie allemands. Liebknecht est condamné à quatre ans et un mois de prison et à six ans de privation des droits politiques. Une condamnation qui contribue à faire pousser des ailes aux radicaux de gauche et au groupe Spartakus, malgré l'emprisonnement à plusieurs reprises d'autres dirigeants du calibre de Rosa Luxemburg et Franz Mehring. On en arrive ainsi à la crise finale et aux révoltes de masse, à savoir à la débâcle politique et militaire de l'impérialisme allemand. Dans son travail, l'auteur ne saisit pas toujours entièrement les limites de l'action politique de la gauche social-démocrate (voir chapitre 3, l'allusion à " la grève générale politique de masse ", une thèse chère à Rosa Luxemburg). Dans le même chapitre, Frölich fait référence à la " thèse erronée d'Engels " contre l'insurrection et en faveur d'une action respectueuse des lois. De toute évidence, il ne savait pas que l'introduction de 1895 d'Engels aux Luttes de classe en France de 1848 à 1850, de Marx, avait été grossièrement falsifiée par l'élimination de plusieurs morceaux, et qu'elle avait été publiée à l'époque sous cette forme domestiquée dans le Vorwärts. C'est Karl Kautsky qui avait refusé à Engels la publication du texte complet. Mais, dans l'ensemble, le texte de Frölich est très valable. C'est une fresque fascinante du grand drame historique dans lequel les masses anonymes, trahies et trompées, sont envoyées à l'abattoir. Un massacre que l'auteur estime à hauteur d'environ 35 millions de victimes, en comptant, dans les différents pays, la chute de la natalité, les morts au front et les victimes des famines et des difficultés de toutes sortes à l'intérieur. Nous sommes certains que, en parcourant ces pages, aujourd'hui encore, même le lecteur politiquement engagé et non dépourvu de culture historique sera pris d'étonnement, d'indignation et, peut-être, de colère. C'est bien qu'il en soit ainsi. La force que la social-démocratie allemande aurait pu déployer contre la guerre et contre sa propre bourgeoisie est impressionnante : des centaines de milliers de membres du Parti, quatre millions d'électeurs, 110 représentants au Parlement ainsi que de nombreux journaux ayant une large diffusion parmi le prolétariat, ce à quoi il faut encore ajouter les organisations syndicales et les coopératives. Mais Frölich documente la progressive diffusion – dès avant le déclenchement du conflit – de positions opportunistes, social-impérialistes et colonialistes au sein du Parti et parmi ses cadres syndicaux. Il en analyse aussi ponctuellement les formulations et les prétentions théoriques, souvent basées sur la " défense des intérêts nationaux ". A une époque telle que la nôtre, caractérisées par des processus de renationalisation, par le localisme et le racisme, il s'agit là d'une leçon précieuse. Le bruit de la campagne en faveur de la guerre est assourdissant. Les journaux surchauffent les esprits. La chasse à l'étranger est lancée. Les chants de guerre accompagnent le départ des troupes : " A chaque balle, un Russe / A chaque coup de baïonnette, un Français / A chaque coup de pied, un Britannique ! " Parmi ceux qui vocifèrent, il y a aussi de nombreux travailleurs socialistes, entraînés dans le tourbillon. Une autre leçon à retenir. Le chapitre sur la guerre en tant qu'" affaire " est instructif. " Business as usual ", écrit Frölich au tout début du chapitre. Il explique les diverses méthodes par lesquelles " l'or était distillé à partir du sang humain ". Il documente aussi l'extraordinaire multiplication généralisée des profits, la grande arnaque financière de Daimler Motoren Werke à Stuttgart, les menaces de sabotage de cette même Daimler, les dons intéressés à la Croix-Rouge, les sociétés par actions de la bienfaisance. Parmi les autres exemples, le libéralisme commercial paradoxal et effronté de Thyssen qui, en pleine guerre, vend des boucliers à l'armée allemande à 117 reichsmarks la pièce, et à 68 reichsmarks au gouvernement néerlandais. Les hommes de confiance des grands industriels deviennent les conseillers des bureaux gouvernementaux. Les épisodes d'escroquerie que relate Frölich sont nombreux. Les impôts de guerre se répercutent principalement sur la consommation de masse. Le livre contient beaucoup d'affirmations qui font réfléchir. Rappelons-en deux. " Regardez le monde tel qu'il était avant la guerre, et vous verrez que c'était un monde qui était fait pour la guerre ", écrit Frölich au début du texte. Il parle d'économie mondiale, de concentration du capital, de blocs de puissances, d'armements, de partage des marchés... Si l'on fait une comparaison, comment le monde d'aujourd'hui se présente-t-il ? " Pour nous, aujourd'hui, il est clair que les deux questions que constituaient le maintien de la paix et la révolution, n'en faisaient qu'une. Lutte contre la guerre voulait dire lutte de pouvoir contre la bourgeoisie dans tous les pays, autrement dit lutte révolutionnaire. Aujourd'hui, il est tout aussi clair pour nous que la lutte révolutionnaire présuppose certaines conditions spirituelles, morales et organisationnelles. " Et encore : " Le désarmement était une utopie. A tout moment, il était possible d'en contourner les effets en créant de nouveaux moyens de guerre. " La critique de Frölich à l'égard des positions de Karl Kautsky est ponctuelle. Ce dernier imaginait un capitalisme sans l'impérialisme et sans politique de puissance. Une lutte véritable pour la paix et contre le militarisme n'est possible qu'à la condition d'être une lutte contre le capitalisme. En conclusion de son livre, Frölich affirme qu'il ne voit pas la paix dans l'avenir de l'Europe : " Certains Etats se sont effondrés. Sous les ruines de la guerre mondiale gisent les cendres des vieilles monarchies. Le monde a été partagé de manière différente. La France se considère comme la première puissance du continent européen, les Etats-Unis comme la première puissance du monde. Certains Etats impérialistes ont été détrônés. Les colonies ont fait un grand pas en avant sur la voie de leur libération. L'Allemagne et l'Autriche sont devenues elles-mêmes des colonies. ... Les peuples se sont laissés entraîner au massacre de masse dans le but de renverser le militarisme allemand qui menaçait tout le monde. Ce but "élevé" est atteint, et le monde, plus sinistre que jamais, regorge d'armements. Avant la guerre, les armées comptaient sept millions d'hommes ; elles en comptent onze millions après la guerre. ... On dit que ce sera la dernière guerre. La Société des Nations existe désormais. Les tribunaux d'arbitrage sont mis à contribution. Les peuples sont unis sur le papier par de sacro-saints traités qui n'engagent à rien. En vue de la prochaine guerre, les techniciens et les chimistes se mettent au travail et les Etats s'arment. ... Et pourtant ! La bourgeoisie s'est elle-même porté le coup le plus terrible en déclarant cette guerre. Dans l'immense empire de l'Est, la classe de l'avenir a déjà triomphé. Les vieilles puissances capitalistes sont grosses de la révolution. Et si aujourd'hui la bourgeoisie, dix ans après ce maudit 4 août, cherche encore une fois à prêcher la conciliation des classes en vue de l'extermination des peuples, alors retentira le cri de Karl Liebknecht, répété par des millions de voix : Contre la guerre, révolution ! " Les choses ne sont pas allées comme Frölich l'espérait. L'erreur de 1914-1918, sous d'autres formes, a déjà été répétée en 1939-1945. Elle ne doit plus se répéter. Voilà pourquoi elle doit être connue.

05/2014

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Histoire internationale

Banquiers et pachas. Finance internationale et impérialisme économique en Egypte

Dans l'oeuvre de l'éminent historien d'Harvard David S. Landes, consacrée à l'histoire économique et sociale du monde moderne, Banquiers et Pachas, son troisième livre traduit en France après L'Europe technicienne et L'Heure qu'il est, occupe une place privilégiée. Fruit de la découverte, dans les caves de la Banque de France, d'une correspondance unique qu'échangèrent entre Le Caire et Paris deux grands banquiers dans les années 1860, ce livre met au jour les implications de la haute finance dans le processus d'expansion européenne, les liens entre les intérêts individuels et politiques et les enjeux des puissances en scène. Dans une Egypte occupée à la grande aventure du canal de Suez et possédée par le rêve français d'Ismaïl qui fait reproduire au Caire les arcades de la rue de Rivoli et les grottes du parc Monceau, David S. Landes, en restituant le cadre étonnant de cette correspondance et le drame de ses acteurs, décrit la naissance d'une nouvelle ère dans les rapports entre le monde occidental et le monde arabe : celle d'une confrontation économique et d'une incompréhension culturelle, qui est encore la nôtre.

12/1993