Recherche

L'auteur dans son oeuvre entre présence et effacement

Extraits

ActuaLitté

Ecrits sur l'art

L'auteur dans son oeuvre entre présence et effacement

L'artiste tire son oeuvre de sa propre substance comme l'araignée sa toile (Mallarmé, Lettre à Aubanel du 28 juillet 1866) ou le mollusque son habitacle nacré (Valéry, L'Homme et la coquille, 1937). De la dissimulation partielle au complet incognito, tous les degrés et toutes les nuances de sa présence peuvent être décelés dans une oeuvre d'art, présentement dans une belle diversité de langages artistiques (cinéma, musique, peinture, poésie ou littérature de fiction) comme de cultures (chinoise, coréenne, japonaise et occidentale), des temps anciens à l'époque contemporaine. Dans le prolongement des ouvrages précédents, ces recherches sur la pensée créative et l'émotion esthétique, comparant arts et cultures diverses, nous aident à remettre en question observations et convictions, nous forcent même à réexaminer les plus profondes origines de nos principes et postulats. En dix ans d'existence, la collection "L'univers esthétique", allant de l'effet de vie ou de la cohérence au rythme, à l'improvisation, à l'art du geste ou à l'inspiration, a exploré ou retrouvé, entre Asie et Occident, bien des oppositions conciliables, maintes figures plus proches qu'elles ne semblaient l'être, sans que ces synthèses ne versent dans une simplification réductrice. A travers l'incontournable figure de l'auteur, n'est-ce pas la meilleure leçon de cette belle école de tolérance que constitue le fait artistique ?

06/2021

ActuaLitté

Sociologie

Etre grand-parent. Entre présence et distance

Un groupe de spécialistes, dans le cadre d'une approche pluridisciplinaire, a souhaité éclairer l'état de la grand-parentalité aujourd'hui. Martine Segalen montre comment cette grand-parentalité s'articule avec les principaux champs de la société comme le logement, le travail, les politiques familiales et les relations du genre. Benoît Schneider met l'accent sur la «bonne distance», le grand-père contre-modèle et l'articulation entre grand-parentalité et homoparentalité. François Boursier insiste sur le changement de civilisation et le bouleversement sociétal dans lesquels nous nous trouvons. Kamel Arar aborde les grands-parents en situation interculturelle et la transmission intergénérationnelle. Georges Eid propose une vision panoramique sur les grands-parents contemporains. Anne Scrive évoque toute l'importance et la pertinence de la médiation familiale intergénérationnelle. Marie Lacroix rappelle que le droit «garantit» la relation petit-enfant/grands-parents, dans le sens de l'intérêt de l'enfant. Marie Douris précise que cette relation doit être en cohérence avec la fonction parentale. Marie-Paule Dimet remarque que devenir grand-parent nécessite un apprentissage dans une société en mutation.

05/2015

ActuaLitté

Littérature française

L’Effacement

Elle était arrivée jusqu'à lui fatiguée, indifférente. Il lui avait rendu la capacité de s'écorcher à vif, de brûler vive. On ne quitte pas un buisson ardent.

10/2019

ActuaLitté

Littérature française

L'effacement

Ils se sont connus à dix-sept ans. Ils étaient tendres et confiants dans leur amour. Après vingt-sept ans de vie commune, c'est un couple uni malgré les épreuves. Quand par une nuit claire et scintillante d'avril il met fin à ses jours, elle se sent abandonnée et trahie. Comment comprendre et justifier la brutalité de ce geste ? Comment assumer le quotidien de deux enfants quand tout s'effondre, quand la famille s'éloigne et que les portes se ferment ? Comment répondre sans maladresse à ceux qui voudraient nous aider ? L'effacement est un texte à vif, émouvant et âpre. De la complicité des jours heureux à la désertion finale, Catherine Séher reprend le fil d'une histoire qu'elle est désormais seule à écrire avant que ne s'effacent la voix et les traits de P**.

10/2007

ActuaLitté

Critique littéraire

L'auteur et son éditeur

Rilke, Brecht, Hesse et Robert Walser sont les écrivains qui servent d'exemple à ces études sur les relations éditeur-écrivain ; le plus grand poète allemand de ce siècle, l'auteur dramatique le plus important de son pays, le premier Prix Nobel de langue allemande de l'après-guerre et un des grands inconnus dont l'importance et la gloire augmentent chaque année. Quand l'éditeur possède à la fois la compréhension des choses de l'art et des problèmes de gestion de l'entreprise et qu'il y démontre un talent égal et multiple, il correspond à l'idée que se fait de lui un Siegfried Unseld. Avec un sens profond de l'intérêt matériel et intellectuel, il entretient des relations où se mêlent amitié et sens des affaires avec des écrivains qui, le plus souvent, ne se soucient guère de bilans et de comptes d'exploitation. Il publie ce qu'il apprécie et ne semble pas se soucier de glaner un peu de gloire ou les sarcasmes des confrères. Lire Siegfried Unseld c'est plonger dans une sorte de roman policier dont on sait par ailleurs le destin des personnages. Sauvera-t-il les textes de certains qui risquent de jaunir au fond d'un tiroir, vaincra-t-il les susceptibilités de l'un ou de l'autre ? Toutes les aventures se terminent pour le bonheur des lecteurs. A travers ces conférences qui se lisent comme la relation d'une conversation entre amis, Unseld, à la fois savant et familier, nous dévoile cette partie du parcours d'un livre qui habituellement nous reste cachée et nous rend un peu plus proches quatre auteurs de langue allemande, non des moindres. Une suite d'événements heureux l'amène aux éditions Suhrkamp en 1952. A la mort de Peter Suhrkamp, en 1959, il prend la direction de la maison. Sous son gouvernement les éditions Suhrkamp se développent encore et occuperont bientôt une place de première importance dans la vie intellectuelle en R.F.A.

02/1983

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Effacement

Thelonius Monk Ellison, romancier noir américain meurtri dans son ego tant le succès n'a cessé de le fuir avec la plus admirable constance, et qui ne parvient pas à se satisfaire de sa brillante carrière universitaire, se voit un jour reprocher de ne pas écrire dans un style "assez black". Révolté par le succès phénoménal d'un roman consacré à la rude réalité des ghettos et dépourvu à ses yeux de la moindre qualité, il en écrit, sous pseudonyme, une parodie incisive qu'il incite son agent à soumettre à un éditeur, par défi. Le succès est aussi fracassant qu'immédiat. Mais ce jeu schizophrène reste sans effets sur la vie du "vrai" Monk dès lors qu'il s'agit d'affronter l'éprouvante série de tragédies personnelles et de crises familiales en tout genre qui viennent alors crucifier son improbable existence d'artiste... Politiquement des plus incorrects dans son approche de la question de l'identité raciale, ce vertigineux roman, où l'autodérision et l'ironie côtoient sans cesse le lyrisme, est pétri d'une jubilatoire érudition, d'une redoutable connaissance du milieu littéraire - universitaire et médiatique. Et d'une intime fréquentation des passions de l'âme...

03/2004

ActuaLitté

Théâtre

Lagarce. Un théâtre entre présence et absence

Cet ouvrage constitue une lecture singulière du théâtre de Lagarce, qui pose la question de nos représentations et de la représentation théâtrale. C'est sous l'angle de la philosophie et de la littérature que cette étude aborde successivement la parole trouée de l'auteur et la mythologie de la figure auctoriale.

03/2014

ActuaLitté

Littérature française

Delphine et son auteur

Delphine veut devenir comédienne. Elle est jeune, belle, inculte, férocement opportuniste et persuadée que son destin passe par un tapis rouge. Ça tombe bien, le festival de Cannes approche. Sur la Croisette, c'est certain, elle va enfin faire une belle rencontre... Jean-Alain Laban vient de quitter Cannes pour la capitale. Il est vite engagé dans l'équipe d'une émission de télévision, avec pour mission d'explorer les nuits parisiennes. Il aimerait écrire un roman et cherche, au cœur de ses errances interlopes, un sujet qui se dérobe à lui. Pourtant, juste à côté de lui, il y a sa petite amie, Delphine, une apprentie comédienne. Elle est jeune, belle, inculte, férocement... Delphine 8e son auteur est un premier roman qui propose au lecteur d'explorer le pays pas si lointain où les romanciers puisent leur inspiration.

08/2007

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

L'effacement des lieux

Recourant à l'autobiographie et à la psychanalyse, Janine Altounian témoigne de son expérience d'analysante singulière, ayant travaillé d'une part à la traduction des survivants au trauma de l'effacement, d'autre part à celle des Oeuvres complètes de Freud sous la direction de Jean Laplanche. Cherchant à traduire les traces d'une disparition d'une culture et de ses lieux afin d'en inscrire l'effacement, elle décline les conditions de cette traduction selon les trois perspectives suivantes : - Une expérience d'effacement demande à être traduite dans la langue de l'autre pour s'inscrire dans le monde. - C'est par ce travail de traduction que les héritiers d'un crime de masse peuvent subjectiver et transmettre leur histoire. - Ce travail de traduction requiert plusieurs générations avant que ce qui a pu être " traduit " au " pays d'accueil " s'inscrive dans le champ culturel et politique de celui-ci.

02/2019

ActuaLitté

Littérature française

Ulla ou l'effacement

Ce qu'elle aura encore en plus se comptait en jours, en semaines encore, mais plus en années. Lentement, une femme s'efface devant le monde. Autour d'elle, les silences, les absences, une clarté presque insoutenable, les paysages vides du Nord de l'Allemagne. Elle s'allonge sur un canapé, chez elle, dans son salon ; seuls l'alcool et les médicaments la font encore bouger. Le médecin est formel, la mort approche par cirrhose du foie. Andréas Becker accompagne la malade d'une langue ciselée et tendre, d'une langue qui cherche constamment à dire ce qui est encore exprimable quand la vie s'en va, mais quand l'amour se tisse. Malgré la tristesse de la mort se crée ainsi une espérance dans ce qui restera et que Becker nomme alors ça. Ca, c'est Ulla.

05/2019

ActuaLitté

Littérature française

L'effacement des ombres

Un homme raconte ce qu'il confie d'une séance à l'autre à son analyste. Et ce qu'il ne lui confie pas. Depuis La mort d'Actéon, son premier livre, Bernard Dilasser explore un espace intérieur pétri de rêve et de réalité mêlés. Dans L'effacement des ombres, le maire d'une cité demande à sa belle-fille, la jeune Sonia, de chanter lors d'un banquet et lui promet imprudemment en récompense : " Tout ce que tu veux, je te le donnerai. " Renouvelant le mythe de Salomé et de Jean le Baptiste, puis celui de Diane, Bernard Dilasser nous entraîne dans une traversée initiatique portée par une langue personnelle, crue et violente où la femme parfois tue l'homme, parfois le provoque à vivre. Dans ce combat sans merci entre fantasme destructeur et désir, c'est la littérature elle-même qui est victorieuse, porteuse de toute la liberté possible.

10/2010

ActuaLitté

Littérature française

Nouvelles de l'effacement

Le mot effacement m'a personnellement toujours intrigué. Il n'a pas l'évidence, la radicalité de synonymes supposés comme « disparition » ou « destruction », mais quelque chose de feutré, de discret à l'image du frottement de la gomme sur le papier, du battement d'ailes qui s'éloigne. Tout en retenue, il se situe à l'opposé de l'excès et de l'exubérance - la double consonne f contribue sans doute à cette impression de fluidité, et qu'elle soit qualifiée de sourde par les linguistes ajoute à son mystère. Enfin, le mot peut caractériser une action en cours d'accomplissement, comme un souvenir qui glisse lentement dans l'oubli… Aussi ai-je tenté, à travers quinze nouvelles, de décliner ses différents sens - ou plutôt d'exprimer ce qu'ils me suggèrent. Des silhouettes blafardes y évoluent : un personnage est si peu affirmé qu'il frôle l'inexistence sociale. Un autre veut se débarrasser des masques qui, selon lui, oblitèrent la vérité de l'être. Un troisième va plus loin et se lance à la recherche d'un pays effacé de la carte… Bref, nous découvrons divers caractères à la fois décalés et profondément semblables à nous-mêmes, diverses situations où, en voie d'effacement, nous n'existons plus guère dans le regard d'autrui… ou le nôtre ! L'humour voudrait en tempérer la gravité.

10/2015

ActuaLitté

Beaux arts

Shakespeare et son oeuvre

Shakespeare et son oeuvre / A. de Lamartine,... Date de l'édition originale : 1865 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

ActuaLitté

Généralités

Carnot et son oeuvre

Carnot et son oeuvre, par Raoul Postel Date de l'édition originale : 1883 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

L'auteur, l'autre. Proust et son double

En mars 1921, quand les plaisirs et les jours viennent à manquer et qu'il est entré dans la phase finale de la recherche du temps retrouvé, Proust écrit une étrange lettre à un jeune homme, Thiébault Sisson. A lui, un inconnu qu'il aimerait connaître, comme à ses amis, ses proches, ses amants, il ne cesse de se dire mourant. Ça finira par arriver, un an et demi plus tard. Dans cette lettre, il inclut un article d'une dizaine de pages, assez plat mais extrêmement louangeur de La recherche . Croyant sans doute qu'on n'est jamais mieux critiqué que par soi-même, il souhaite le faire publier anonyme ou pseudonyme sous l'intitulé : L'esthétique de Marcel Proust. Proust par Proust, donc, mais sans son nom. L'auteur et l'homme qui vit et meurt sont deux. L'auteur, c'est toujours l'autre, écrivait-il dans le Contre Sainte-Beuve . C'est ce texte qui sert de noyau, avec d'autres lettres inédites, à une sorte de roman essai ou de nouvelle par lettres. Une histoire de pseudonymie, de dédoublements, de feintes, d'immortalité, de nom d'auteur, de critique littéraire. Un étrange ballet d'ombres que ce théâtre où l'on voudrait bien ne pas être celui qu'on est et vivre sur le papier ce qu'on ne vivra jamais, qui s'appelle un roman. Quel est le statut de ce texte de Proust ? Une autocritique ? La recherche contient une critique et une analyse de l'oeuvre autrement plus juste et profonde. Un autoportrait masqué ? Une épitaphe ? Qui vit ? Qui meurt ? Qui écrit ? L'autre, le jeune homme, mourra aussi. La lettre ne sera jamais publiée. Comme dans toutes les histoires de double, l'un est l'autre. Sur quoi mon livre est-il écrit ce que ce que c'est qu'être auteur, auto citation, auto plagiat, autocritique mots volés, prêtés, jamais rendus ; sur les rencontres amoureuses ; sur la vie parmi les autres ou parmi les livres ; sur ce dilemme : vivre sa vie ou l'écrire. L'écriture est-elle vraiment " la vraie vie " comme l'écrit Proust dans Le temps retrouvé ? Sur qui ce " Proust par lui autre ", si j'ose dire, est-il écrit ? Marcel et Proust, Proust et Proust ou bien Proust et moi. Je ne sais. (Michel Schneider)

10/2014

ActuaLitté

Roman d'amour, roman sentiment

Entre dans ma danse

Fêtarde à plein temps, je mène mon existence comme bon me semble, entre alcool, danse et mensonges, sans me soucier des conséquences. A mes yeux, la vie est un festival et le monde, une scène à ciel ouvert. Mais un jour, les fausses notes apparaissent, le spectacle devient moins attrayant. Au jeu du chat et de la souris, Noah pourrait bien gagner la partie. Malgré la présence d'Agathe, Léo et Roxane, quelque chose ne tourne plus rond. Me voilà prise dans une valse de faux-semblants que je ne maîtrise finalement pas. Vient alors une question : jusqu'où peut-on aller pour veiller sur les siens ?

10/2021

ActuaLitté

Littérature étrangère

L'art de l'effacement

Parfois un chevrier ou un villageois qui cherchait du bois dans la forêt, un fagot sur la tête et une badine à la main, le rencontrait sur un sentier qui descendait vers la vallée. Ils murmuraient quelque salutation tout en pressant le pas derrière leurs chèvres, n'obtenant qu'un grognement pour réponse. Mais au-delà, on cessait de le voir : on arrivait à une grand rocher arrondi qui aurait pu être un colossal magicien noir attendant qu'il arrive, puis jetant son ombre sur lui comme une cape. Et Ravi disparaissait. Ravi n'a aimé ni son enfance ni sa jeunesse. À la mort de ses parents, il choisit de retourner vivre dans la maison où il passait ses vacances, au pied des contreforts de l'Himalaya, souvent noyés dans la brume. C'est là qu'il va peu à peu se couper du quotidien, s'isoler, s'effacer. Mais peut-on complètement échapper au monde dit «civilisé» ? Dans les deux autres longues nouvelles qui composent ce recueil, Anita Desai revient sur le thème de l'oubli, de la disparition, des souvenirs devenus incertains. Au soir de sa vie, un haut fonctionnaire se demande s'il n'a pas en fait imaginé sa découverte d'un extraordinaire petit musée à l'abandon, autrefois, dans un village indien isolé. Une traductrice va peu à peu réinventer le texte sur lequel elle travaille, au point de s'y perdre. Là encore, où est la frontière entre la réalité, le fantasme et les vrais-faux souvenirs ?

04/2013

ActuaLitté

Littérature française

Oeuvres illustrées. Notes et préfaces par l'auteur

Le théâtre de Mr Quinault. Tome 4 / , contenant ses tragédies, comédies et opéras. Dernière édition, augmentée de sa vie [par G. Boffrand], d'une dissertation sur ses ouvrages et de l'origine de l'opéraDate de l'édition originale : 1715Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site Hachettebnf

04/2013

ActuaLitté

Policiers

Dans mon ventre

Grandîle, dans l’hémisphère Sud, capitale :Port-Bartémy. Depuis un choc à la tête, le jeune footballeur Taïri Jersey réalise prouesse sur prouesse sur le terrain mais en coulisse des troubles sensoriels perturbent son équilibre. Il a posé le pied sur une autre «rive» et n’est plus un footballeur comme les autres... Il doit trouver des réponses sous peine d’être terrassé par des forces occultes. Mais des réponses à quoi ? Pourquoi ?... Et si la vérité se nichait au croisement de plusieurs vies ? Comme un voyage entre un passé décomposé et un avenir incertain... Passion, amour, famille, poids de la filiation, espace-temps, progrès médical et paranormal. Des thèmes forts pour un roman «coup de poing» qu’il faut lire avant et après la Coupe du monde de football. Pendant est à déconseiller car les sueurs froides sont garanties !

03/2006

ActuaLitté

Ethnologie

Une anthropologie entre pouvoirs et histoire. Conversations autour de l'oeuvre de Jean-Pierre Chauveau

Le parcours de chercheur de Jean-Pierre Chauveau, aussi foisonnant que cohérent, suffirait à justifier l'hommage d'un livre. Au cours de plus de quarante années de recherches, d'enseignements et de débats scientifiques, il a, dans les échanges directs comme par ses écrits, influencé la façon de penser d'une foule de chercheurs et de praticiens du développement. Ses travaux ont jalonné la réflexion sur des dimensions structurantes des processus de développement et de construction mutuelle de la société civile et de l'État en Afrique sub-saharienne. Loin de la paraphrase ou de l'évocation hagiographique, les contributions réunies dans cet ouvrage proposent des mises en dialogue et en débat des analyses de Jean-Pierre Chauveau, parfois aussi des témoignages d'une rencontre marquante. Écrites par des chercheurs d'horizons divers, elles partagent avec leur inspirateur cette curiosité inépuisable pour la dynamique des sociétés africaines confrontées à la "mécanique" du développement, mais aussi, parfois, un certain émoi pour le temple d'un torero, les rebonds voluptueux d'une rumba ou ceux, plus capricieux, du ballon ovale. Cette suite de conversations avec l'oeuvre de Jean-Pierre Chauveau aborde, sur le registre scientifique, sans négliger celui de la "parenté à plaisanterie" qu'il manie avec art, les principales thématiques qui ont balisé une oeuvre dense et multiforme dans les champs de l'anthropologie historique, politique et économique, des études ivoiriennes et africaines, du développement, de l'innovation et de la gouvernance des ressources naturelles. Plus qu'un simple hommage, cet ouvrage s'adresse aux chercheurs et étudiants en sciences sociales, aux praticiens du développement et aux décideurs politiques que ces questions intéressent.

12/2011

ActuaLitté

Etudes de lettres

Autres regards sur Tristan L'Hermite. L'écriture de soi ; l'œuvre littéraire et l'auteur ; l'œuvre littéraire et le lecteur

LA référence pour l'épreuve de Littérature française des khâgnes Traitant du sujet de composition de Lettres du concours des ENS pour la session 2022-2023, cet ouvrage réunit des spécialistes des différentes oeuvres au programme et des enseignants des classes concernées pour offrir un ouvrage extrêmement pratique et intelligent dans une collection plébiscitée par les élèves et leurs professeurs. L'originalité de cet ouvrage est de croiser oeuvres et thèmes au programme. Tous les titres sont organisés autour d'une structure commune : des Repères situent les oeuvres ; des Problématiques en proposent des approches analytiques ; des Etudes thématiques relient celles-ci aux axes du programme ; des Outils pour définir (lexique), approfondir (bibliographie commentée)et élargir (florilège de citations d'autres oeuvres).

12/2022

ActuaLitté

Critique littéraire

Peut-on dissocier l'oeuvre de l'auteur ?

Depuis quelques années, la question resurgit avec force : peut-on séparer l'oeuvre de son auteur ? Du Nobel attribué à Peter Handke aux César à Roman Polanski, sans parler du prix Renaudot à Gabriel Matzneff, le débat fait rage. De même, le passé nazi de grands penseurs du XXe siècle, à commencer par Heidegger, trouble notre appréciation de leur legs, tandis que l'inscription d'un Céline ou d'un Maurras au livre des commémorations nationales a suscité une âpre querelle. Faut-il considérer que la morale des oeuvres est inextricablement liée à celle de leurs auteurs ? Et bannir les oeuvres lorsque leur auteur a fauté ? Loin de l'invective, ce court essai entend mettre en perspective, historique, philosophique et sociologique, cette question, en analysant les prises de position dans ces " affaires ". Mais loin du " tout se vaut ", il tranche, offrant à chacun les moyens de cheminer intellectuellement sur un terrain semé d'embûches. Gisèle Sapiro est directrice de recherche au CNRS et directrice d'études à l'EHESS, spécialiste de l'engagement des intellectuels et des rapports entre littérature et politique. Elle est l'auteure notamment de La Responsabilité de l'écrivain. Littérature, droit et morale en France (XIXe-XXIe siècles), Seuil, 2011, de Les Ecrivains et la politique en France. De l'affaire Dreyfus à la guerre d'Algérie, Seuil, 2018, et de Des mots qui tuent. La responsabilité de l'intellectuel en temps de crise (1944-1945), Points Seuil, 2020.

10/2020

ActuaLitté

Littérature française

L'effacement [EDITION EN GROS CARACTERES

"Que fait-on de toute cette envie d'aimer ? Que fait-on pour ne pas laisser la mélancolie revenir et assaillir votre solitude ? Que fait-on de la peur qui vient ?" L'implacable d'une passion. La puissance d'un destin de femme dans les années cinquante. Une écriture intense et fulgurante qui tisse un récit poignant et lucide.

03/2018

ActuaLitté

Littérature étrangère

L'oeuvre sans auteur. Le destin tragique d'une famille allemande

Gerhard Richter, né en 1932, est aujourd'hui considéré comme " une des figures majeures de la peinture contemporaine ", comme l'appela le Centre Pompidou lors de l'une des grandes rétrospectives qui lui ont été consacrées ces dernières années. C'est aussi un artiste au destin exceptionnel, qui a réussi à imposer son style personnel après avoir traversé la dictature nazie et avoir échappé au régime d'Allemagne de l'Est. C'est cette vie que raconte ce livre, adaptation du scénario d'un film qui sortira au mois d'octobre réalisé par l'auteur de La Vie des autres, Oscar 2007 du meilleur film étranger. Dans ce récit librement inspiré de la vie de Gerhard Richter - dans une interview récente, l'auteur et réalisateur explique qu'il laissera au lecteur le soin de faire la part du réel et du fictif -, Florian Henckel von Donnersmarck suit le fil de l'existence de l'artiste (ici sous le prénom de Kurt) depuis l'arrivée du nazisme, avec la visite de l'exposition L'Art dégénéré à Dresde, jusqu'au début de sa carrière de peintre. La mort de sa tante Elisabeth, une femme superbe, dotée d'un profond sens artistique, mais éliminée par les nazis pour " schizophrénie ", le suicide de son père, la rencontre avec sa future épouse, Ellie, ses débuts à l'académie des beaux-arts de Dresde, son passage à l'Est et son entrée à l'académie de Düsseldorf, un creuset de l'art contemporain, alors dirigé par Joseph Beuys, où Richter trouvera son style et fera ses premiers pas d'artiste. A ce récit biographique se mêle l'histoire d'un gynécologue, Carl Seeband, ancien SS membre de " Aktion T4 " au cours de laquelle furent éliminés plusieurs dizaines de milliers de handicapés et de malades mentaux – dont la tante de Richter. Emprisonné par les Russes à la Libération, Seeband se " rachètera " en sauvant la femme et l'enfant à naître du commandant russe du camp de prisonniers. L'ancien nazi fera une brillante carrière en RDA avant de passer à l'Ouest et de redevenir directeur de clinique. Homme de pouvoir, manipulateur, brutal, Seeband est aussi le père d'Ellie, la compagne de Kurt. A travers son histoire, Florian Henckel von Donnersmarck nous fait revivre l'histoire agitée et ambiguë de ces scientifiques du XXe siècle qui ont servi tous les régimes sans aucun cas de conscience. C'est pourtant un artiste, ici, qui aura raison du criminel. Oeuvre sans auteur est un film et un récit palpitant, où la violence se mêle constamment à la tendresse, l'épaisse brutalité à la plus grande subtilité esthétique, pour produire un récit aussi émouvant et intelligent que les tableaux de l'artiste dont il dépeint la vie.

06/2019

ActuaLitté

Poésie

Effacement des seuils

Si le temps est omniprésent dans l'oeuvre d'Irène Duboeuf, il apparaît ici en toile de fond, car Effacement des seuils est avant tout un livre de confins qui focalise l'attention sur cet espace instable et fragile où se rencontrent l'avant et l'après, le visible et l'invisible, où les contraires se chevauchent et parfois se confondent, à l'image de ces horizons incertains où les souvenirs mouvants naissent à fleur d'eau, où la brume estompe des paysages eux-mêmes au bord de l'effacement. L'été siphonnait l'eau des sources et volait un à un les miroirs d'eau perdue entre les bras des fleuves. Tassées le long des rives des ombres aux pieds de plomb cherchaient refuge sous les arbres. Nul n'aurait osé dire où finissait la Terre où commençait le ciel. Une lumière liquide, jaune et funeste réduisait l'horizon à une incertitude.

05/2019

ActuaLitté

Policiers

Une présence dans la nuit

Vie parfaite ou parfait mensonge ? Nouvelle venue sur la scène du suspense psychologique à l'anglaise, Emily Elgar livre un roman compulsif et émouvant, à recommander à tous les fans de Clare Mackintosh et de Fiona Barton. Infirmière en soins intensifs, Alice Taylor le sait : séparer travail et sentiments est primordial dans son métier. Mais l'arrivée d'une nouvelle patiente fait bientôt chavirer cette ligne de conduite... Fauchée par un automobiliste anonyme, Cassie Jensen est plongée dans un coma dont personne ne sait si elle sortira un jour. Mais alors que la famille de la jeune femme se précipite à son chevet, Alice s'interroge : pourquoi nul ne semble dévasté de chagrin ? Ignorent-ils tous la grossesse de Cassie ? Se pourrait-il qu'elle ait caché d'autres secrets à ses proches ? De son lit, face à celui de Cassie, Frank aussi observe. Il sait que Cassie est en danger ; il connaît même l'identité du chauffard et son mobile. Pourtant, Frank ne peut rien révéler. Atteint du syndrome d'enfermement, cet homme est prisonnier de son propre corps, et seules ses paupières peuvent bouger... Mais parviendra-t-il à se faire comprendre d'Alice, avant qu'il ne soit trop tard ?

11/2018

ActuaLitté

Philosophie

Erased. Traité de l'effacement

Il faut bien commencer par ne rien comprendre, par comprendre qu'on ne comprend rien, il faut accepter qu'on ne sait rien, il faut savoir qu'on ne sait rien, pour tenter quelque mouvement hors de cette gangue de silence qui nous entoure à l'évidence, et obsède certains d'entre nous. Il faut bien commencer par se sentir écrasé de silence pour avoir envie de parler, de commencer une phrase, pour se pencher aux bords du silence et basculer dans le langage. Se défaire d'un texte que l'on a écrit, d'une oeuvre d'art illustre, de son site web avant (ou après) sa mort, voire de son identité numérique tout entière, qu'est-ce que ça remue en soi ? L'acte d'effacer s'apparente-t-il à une forme de destruction ou est-il au contraire le prolongement même d'un élan créateur ? Prenant appui sur le geste de De Kooning effaçant un dessin de Rauschenberg, Isabelle Pariente-Butterlin mène une méditation qui interroge nos usages et nos disparitions (sur les réseaux et en dehors, dans l'Art et dans la vie). Entre les genres, prenant le pouls des phrases [qui] sont les sismographes de l'effacement qui parcourt le monde, un ouvrage fondamental sur l'écriture de l'absence et l'absence dans l'écriture est en train de se jouer. Sa composition même procédant à des effacements (des pans entiers de pages, gelés dans l'instant précédant leur disparition, sont amenés à la limite de la lisibilité), Erased est une clé pour qui cherche à comprendre les processus à l'oeuvre dans la fabrique de la déconstruction.

05/2019

ActuaLitté

Arménie

Au bord de l'effacement

Nom, prénom, date et lieu de naissance : trop peu de mots, sur ces certificats administratifs, pour écrire l'histoire de chaque personne épinglée à son état civil, enfoncée dans le sillon de ses empreintes digitales. A mieux les regarder cependant, ces documents d'identité portent les marques de bifurcations multiples, de ruptures radicales survenues dans les trajectoires d'Arméniens originaires de l'Empire ottoman et réfugiés en France au lendemain de la Première Guerre mondiale. La paix, en effet, n'a pas permis aux survivants du génocide (1915-1916) de retourner vivre en Turquie, à la suite des politiques d'exclusion mises en oeuvre par le régime kémaliste. L'étonnant, ici, n'est pas que l'exil soit affaire de routes, de maisons détruites ou spoliées, de naissances en chemin, de contrats de travail signés à distance, de débarquements à Marseille, de morts précoces et de nouveaux départs vers les Amériques. Mais que d'infimes traces de ces vies déplacées se soient déposées au détour de formalités ordinaires. Par petites touches, le passé étend ses ombres à travers les liasses. Le travail d'Anouche Kunth, d'une rare délicatesse, conjure la violence de l'effacement.

08/2023

ActuaLitté

Théâtre - Essais

Etre acteur

L'instrument du comédien est le plus difficile à apprivoiser car il s'agit de son propre corps et de sa sensibilité. Avant Michael Chekhov, il était aisé d'apprendre la diction mais cet élément du jeu dramatique n'avait jamais été accompagné d'un support concret. Etre acteur a révolutionné la technique du comédien. Il est le seul ouvrage qui expose ce qu'il y a de plus important dans l'art dramatique : le moyen de maîtriser le Mécanisme de Création. Si l'on peut dire que Chekhov est le prolongement de Stanislavski, il a surtout considérablement actualisé et adapté son enseignement pour le rendre plus accessible. Le théâtre et le cinéma américains doivent à Michael Chekhov le plus clair de leur art.

06/2021

ActuaLitté

Beaux arts

Louis Legrand et son oeuvre

Louis Legrand & son oeuvre / texte de Gustave Kahn Date de l'édition originale : 1907 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021