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L'amitié André Malraux. Souvenirs et témoignages

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Critique littéraire

L'amitié André Malraux. Souvenirs et témoignages

" L'amitié, écrit Malraux à la deuxième page des Anti-mémoires, a joué un grand rôle dans ma vie. " On s'en rend peu compte, du fait de son refus de toute évocation intime, et aussi à cause de cette image de personnage officiel qui est encore la sienne dans beaucoup d'esprits. Mais Malraux n'avait pas toujours été ministre. Parmi bien d'autres aspects de cette vie bien remplie, il avait été, en tout cas de sa vingtième à sa quarante-cinquième année, un homme d'amitiés. Le kaléidoscope de souvenirs et de témoignages réunis ici en témoigne. Amitiés faites essentiellement d'échanges d'idées, mais aussi d'entraide et d'humour ; amitiés lucides, sans concessions, mais durables : la plupart survivent à la mutation d'après-guerre. A celles qui sont évoquées ici, d'autres, qui n'ont pas laissé de traces écrites, pourraient encore être ajoutées. A elles toutes, elles composent ce que Jean Grosjean appelle, dans le texte qu'il a écrit pour ce recueil, " une dimension d'A.M. ".

04/2001

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Critique littéraire

André Gide, André Malraux. L'amitié à l'oeuvre (1922-1951)

André Gide et André Malraux ont fait connaissance en mai 1922, à la suite de la publication par ce dernier d'un article consacré à l'oeuvre de son aîné et à son impact sur la génération nouvelle. L'auteur de Paludes et des Caves du Vatican est impressionné par cet admirateur talentueux, aux vues originales et pénétrantes. Il s'avère de plus qu'il a le sens de l'aventure et que c'est un homme de goût, en art comme en littérature. Aussi se réjouit-il de le voir figurer bientôt parmi les écrivains proches de La NRF ; et il l'autorise à publier une version illustrée du Roi Candaule à l'enseigne des Aldes, sa maison d'édition. Entré chez Gallimard comme directeur artistique et membre du comité de lecture en 1928, André Malraux devient l'éditeur des oeuvres complètes d'André Gide et de très belles rééditions illustrées de ses premières oeuvres. Cette amitié littéraire et éditoriale se double au début des années 1930, d'un engagement commun contre le fascisme, dans le sillage du communisme soviétique. Sans adhérer au Parti, André Gide et André Malraux, prix Goncourt 1933, président ensemble les grands congrès antifascistes de 1933 à 1936. L'un et l'autre font le voyage à Moscou ; André Gide prononce l'oraison funèbre pour Maxime Gorki en 1936 sur la Place Rouge, aux côtés de Staline. Mais on connaît la désillusion lucide et sans appel du Retour d'URSS, qui marque chez André Gide la fin de ce compagnonnage ambigu. André Malraux, pour sa part, s'engageant corps et âme dans le combat auprès des Républicains espagnols. Les deux hommes restent proches au début de l'Occupation ; ils se côtoient sur la Côte d'Azur, avant que Gide ne s'embarque pour l'Afrique du Nord et que Malraux ne s'engage en 1944 dans le combat armé contre l'occupant. Plus espacées jusqu'à la mort d'André Gide en 1951, leurs rencontres - la plupart du temps au Vaneau - restent placées sous le signe d'une chaleureuse amitié, qui n'exclut pas un jugement croisé, et sans complaisance, sur l'évolution et la signification générale de leur oeuvre. Littérature, art, morale, politique et histoire : voilà une amitié à l'oeuvre. Cet album, abondamment illustré, réunit de nombreux documents inédits ainsi que la correspondance échangée entre les deux écrivains.

04/2018

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Histoire de France

Andre Malraux et le Gaullisme

André Malraux a-t-il oublié les articles rageurs parus en 1925 dans L'Indochine enchaînée, les fougueuses harangues lancées en 1935 au nom des intellectuels antifascistes et les blessures reçues en 1936 par le commandant de l'escadrille Espana ? Bref, en devenant ministre du général de Gaulle, a-t-il renié l'idéal de sa jeunesse ? Une lecture attentive de l'oeuvre littéraire et politique de l'écrivain permet de conclure à la fidélité : cet ultime engagement, dont les raisons nous sont ici contées, ne marque pas une rupture dans l'itinéraire intellectuel d'André Malraux.

03/1982

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Critique littéraire

L'espoir d'André Malraux

UN ESSAI : Étude approfondie d'un grand texte classique ou contemporain par un spécialiste de l'œuvre: approche critique originale des multiples facettes du texte dans une présentation claire et rigoureuse. UN DOSSIER : Bibliographie, chronologie, variantes, témoignages, extraits de presse. Éclaircissements historiques et contextuels, commentaires critiques récents. Un ouvrage efficace, élégant. Une nouvelle manière de lire. L' espoir d'André Malraux. Essai et Dossier réalisés par Carole Auroy.

02/2009

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Critique littéraire

André Malraux. Une vie

Lorsqu'à la fin des années 1920, André Malraux fit irruption sur la scène littéraire, il imposa d'emblée un ton, un style, un personnage. En lui, l'action et la littérature, la politique et la morale semblaient se réconcilier. Doué du génie de la séduction et de l'autopromotion, l'auteur des Conquérants puis de La Condition humaine voulait marquer ce inonde de " cicatrices ". Restent aujourd'hui ses livres, que l'on petit apprécier en oubliant l'homme, mais on se prive alors de leur personnage principal. " Ma vie ne m'intéresse pas ", disait-il. De fait, seule sa vie l'intéressait. Il la conçut comme une oeuvre, et peut-être a-t-elle été soit meilleur roman. Et c'est ainsi qu'Olivier Todd la retrace et l'analyse, sans complaisance et sans agressivité. S'attaquer à la biographie d'un écrivain ne signifie pas, en effet, attaquer sa vie et son oeuvre. Mais aucune des questions que soulèvent celles de Malraux n'est éludée. Son enfance, qu'il disait détester, fut-elle malheureuse ? A-t-il été révolutionnaire ? En quoi ? Résistant et gaulliste aussi tôt qu'on le dit ? Avec passion ou par calcul ? Ministre efficace ou rêveur ? S'appuyant sur des témoignages et des documents souvent inédits, le dépouillement d'archives publiques et privées inexploitées. Olivier Todd démêle réalités vécues et imaginées, dévoilant un homme qui n'a passionnément agi que pour écrire, un écrivain qui doutait de lui-même, un personnage sans méchanceté ni mesquinerie, dont les métamorphoses et la mythomanie ont nourri une légende.

04/2001

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Critique littéraire

André Malraux. Une vie

Lorsque à la fin des années 1920, André Malraux fit irruption sur la scène littéraire, il imposa d'emblée un ton, un style, un personnage. En lui, l'action et la littérature, la politique et la morale semblaient se réconcilier. Doué du génie de la séduction et de l'autopromotion, l'auteur des Conquérants puis de La Condition humaine voulait marquer ce monde de " cicatrices ". Restent aujourd'hui ses livres, que l'on peut apprécier en oubliant l'homme, mais on se prive alors de leur personnage principal. " Ma vie ne m'intéresse pas ", disait-il. De fait, seule sa vie l'intéressait. Il la conçut comme une œuvre, et peut-être a-t-elle été son meilleur roman. S'appuyant sur des témoignages et des documents souvent inédits, des archives publiques et privées inexploitées, Olivier Todd démêle réalités vécues et imaginées, dévoilant un homme qui n'a passionnément agi que pour écrire, un écrivain qui doutait de lui-même, un personnage sans méchanceté ni mesquinerie, dont les métamorphoses et la mythomanie ont nourri une légende.

09/2002

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Critique littéraire

André Malraux, ministre de l'irrationnel

Comment un génie littéraire, Prix Goncourt à trente ans, devient-il un homme politique et cherche-t-il à construire le ministère des Affaires culturelles à partir des Beaux-Arts ? Comment un compagnon de route des communistes devient-il le plus ardent défenseur du gaullisme ? Pourquoi un ministre inconditionnel s'affirme-t-il comme le modèle du gaulliste irrationnel ? Ces questions trouvent ici des réponses sans complaisance au-delà du récit des rapports passionnés de Charles de Gaulle et de son ami. On y retrouve aussi des crises historiques : la torture en Algérie avant l'indépendance, les attentats de l'Organisation de l'armée secrète, la censure avec les batailles pour le film La Religieuse et la pièce Les Paravents, les départs de France du musicien Pierre Boulez et du danseur Maurice Béjart, l'affaire de la Cinémathèque et l'occupation de l'Odéon en 1968. Ce livre prouve la vérité du portrait de Malraux dressé par le président Kennedy : en lui la politique et l'art, la vie de l'action et la vie de la pensée, le monde des événements et le monde de l'imaginaire sont un. II fait également voir Malraux au quotidien car l'époux tourmenté, chevalier servant de La Joconde, fut également un père séparé de la jeunesse par la mort de ses deux fils. Alors qu'on vient de fêter les cinquante ans du ministère de la Culture, on saisit ici ses difficultés en voyant les problèmes de sa création, les hautes missions que lui fixa Malraux, sa volonté de promouvoir une civilisation mondiale fraternelle et son grand objectif : non pas instruire mais faire aimer.

05/2010

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Beaux arts

André Malraux et la tentation de l'Inde

On se prend encore à rêver du grand roman indien qu'aurait pu écrire André Malraux, du temps où il écrivait des romans. Ou de l'essai artistique, spirituel et prophétique qu'il eût pu consacrer ensuite à l'Inde, lorsqu'il eut cessé d'écrire des romans pour se livrer à ses réflexions sur l'art, l'histoire ou la littérature... Mais ces ouvrages n'existent pas, alors que l'Inde est le pays lointain où Malraux s'est rendu le plus souvent, en voyages privés ou en missions officielles, de 1930 à 1974, année de son ultime voyage. Et que l'Inde est sans doute le pays qui l'a le plus fasciné, l'accompagnant durant toute sa vie et irriguant sa pensée et son œuvre. Agnostique aimanté par un pays si profondément mystique, esthète séduit par un art millénaire, il a été aussi un homme politique fasciné par une immense nation secouant - sans violence - le joug colonial anglais, gagnant son indépendance, puis sa place parmi les grands pays du tiers-monde émergent. Malraux, dans ses dernières années, insistait sur le rôle majeur que l'Inde serait appelée à jouer sur la scène mondiale. Ce début du troisième millénaire est en train de lui donner raison. Nous avons voulu, humblement, combler ce manque en imaginant un livre fondé sur le dialogue entre deux civilisations, représentées par des intellectuels, des diplomates, des journalistes, des analystes ou témoins privilégiés de la longue aventure indienne de Malraux. Un livre-puzzle qui s'appuie sur tout ce que Malraux a écrit ou dit sur l'Inde, œuvres, préfaces, discours ou interviews, dont nombre d'inédits ; et qui rassemble des études d'universitaires indiens ou français, mettant en lumière tel ou tel aspect de cette relation unique entre un écrivain planétaire et un pays hors-normes. Le livre s'ouvre sur une chronologie détaillée et illustrée, de 1930 à 1974. Viennent ensuite trois grandes parties. La première, consacrée aux écrits " indiens " de Malraux, d'Écrit pour une idole à trompe aux Antimémoires. La deuxième, centrée autour de ses recherches sur l'art. La troisième enfin, retraçant ses voyages en Inde, privés ou officiels, ses rencontres, ses prises de position politiques et son engagement retentissant lors du conflit du Bangladesh.

10/2004

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Critique littéraire

André Malraux et la Reine de Saba

Une légende vivante part à la découverte d'un mythe englouti. Un aventurier du XXe siècle se met en quête d'une souveraine qui régna trois mille ans plus tôt. Un lauréat du Prix Goncourt accomplit son rêve d'enfance en recherchant dans les sables le fantôme d'une femme couronnée et les vestiges oubliés de sa cité fabuleuse. Il fallait l'écrivain et voyageur qu'est lui-même Jean-Claude Perrier pour ressusciter l'expédition que mena André Malraux, en 1934, au Yémen, pour retrouver la Reine de Saba. Rejoindre l'Orient littéraire, replonger dans la Bible et le Coran, relire Flaubert et Lawrence d'Arabie, compulser encore une fois des cartes muettes, emprunter à nouveau les ailes de Mermoz et de Saint-Exupéry, tutoyer l'aviateur Corniglion-Molinier par-delà la mort, arpenter inlassablement le désert et rêver les ruines : le cadet refait ici le voyage de l'aîné. Et en dénoue le secret intérieur : avec son reportage publié dans L'Intransigeant, Malraux signa l'adieu à sa jeunesse. De la montée des totalitarismes dans l'Europe d'hier à l'incendie qui ravage aujourd'hui le berceau de l'écriture, entre la Méditerranée et la mer Rouge, cet essai, à la croisée de la chronique et de l'histoire, de la biographie et de la critique, mené à grand train et avec style, nous interroge sur l'abyssal rétrécissement du monde et de notre imaginaire.

08/2016

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Littérature française

André Malraux. Histoire d'un regard

Qu'apportait Malraux aux enfants de Vichy, de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie ? La lumière dans la nuit, la poésie dans la prose. Il nous arrachait au souvenir de la défaite, au moment où le général de Gaulle reconstruisait une histoire égale à nos rêves et se proposait, à l'instar de Chateaubriand, de mener les hommes par les songes. Et pourtant, ses romans racontent tous une défaite. Le paradoxe n'est qu'apparent : il s'agit de retrouver la grandeur malgré la défaite, la vie malgré la mort, la gloire malgré l'oubli. "L'artiste n'a pas été trop vaincu". Quant à l'histoire de l'art, voici que quelqu'un apparaissait, qui nous disait que l'Histoire pouvait se raconter à rebours, à partir de l'art moderne vers le passé, tous les passés. Raconter n'était pas le mot, cette nouvelle histoire était faite d'apparitions, comme celle de Mme Arnoux dans L'Education sentimentale. C'était aussi une nouvelle géographie : surgissaient l'Afrique, l'Asie aux mille ateliers, l'Amérique de l'art précolombien, les îles d'Océanie. Mais tout sauf le médiocre, qui n'explique que la prose du monde. L'histoire volait en éclats sous le choc des éclairs.

11/2020

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Critique littéraire

Aimer encore. André Malraux, 1970-1976

Mon livre raconte l'histoire de l'amour qui nous a unis, André Malraux et moi, jusqu'à sa mort en 1976, après la disparition de ma tante Louise de Vilmorin. Dans le vide de mon silence, au fil de vingt années, des mensonges ont surgi que je n'ai pas démentis. C'est en 1996, à l'occasion du transfert des cendres d'André Malraux au Panthéon, que les produits de l'imagination débridée des uns et des autres ont eu raison de mon mutisme. J'ai alors entrepris d'écrire mes souvenirs sans rien laisser dans l'ombre, de recréer la réalité de la vie d'un homme vieillissant avec une femme plus jeune de trente ans qui l'entourait de ses soins. Et puis la dernière maladie est venue, et la mort d'André Malraux. J'en livre les circonstances exactes, puisque j'ai décidé de ne plus rien tenir secret...

12/2000

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Critique littéraire

André Malraux. Un combattant sans frontières

Oscillant entre mythe et réalité, la figure d'André Malraux traverse le XXe siècle. Des fastes des années 1920 à la révolution de mai 1968, l'existence de l'écrivain est marquée par la multiplicité : esprit brillant, il n'en est pas moins une âme tourmentée sans cesse en quête de gloire. Derrière l'homme agité de tics et assoiffé de reconnaissance se dresse un artiste et un ministre engagés, que ce soit aux côtés de la Résistance ou pour une culture plus accessible : un combattant toujours, à la fois sur le terrain militaire, politique ou artistique. Tout au long de cette biographie, Marie Geffray nous dévoile la figure d'un homme torturé, profondément humain, qui prend son destin en main.

10/2011

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Histoire de France

André Malraux. L'engagement politique au XXe siècle

Si André Malraux nous intéresse encore tant, au point qu'il continue d'inspirer certaines des grandes figures de notre vie publique, ministres ou écrivains, ce n'est pas seulement parce qu'il fut l'un des acteurs privilégiés d'événements d'un temps héroïque, ce n'est pas parce qu'il occupa les hauts postes de la République, pas non plus parce qu'il côtoya les héros du siècle, ni même parce qu'il figure à notre panthéon littéraire aux côtés de Victor Hugo ou de Jean-Paul Sartre. A travers le kaléidoscope de toutes ces facettes, il nous rappelle plus qu'aucun autre, le visage ambigu d'un siècle qui nous a fait. Grandiloquent et furieux, profond et désespéré, aussi insincère qu'inquiet, guère modeste, il est une sorte de précipité alchimique des défauts et des qualités de notre XXe siècle qui nous fascine et ne cesse, nous ses héritiers critiques, de nous déranger.

09/2010

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Critique littéraire

Les plus belles fulgurances d'André Malraux

Malraux avait le sens de la beauté, de l'aventure, de la politique, du romanesque... et de la formule ! "J'ai appris aussi qu'une vie ne vaut rien, mais que rien ne vaut une vie...", écrit-il dans Les Conquérants ; ou bien "L'audio-visuel oriente ce qu'il prétend rapporter" (L'Homme précaire et la littérature) ; mais aussi, dans L'Espoir, "Quand on contraint une foule à vivre bas, ça ne la porte pas à penser haut" ; sans compter "J'écris pour posséder mes songes" dans Royaume farfelu. Ca claque, ça tonne, ça donne à penser : ce parcours dans toute l'oeuvre malrucienne rassemble des pépites qu'on s'étonne à peine de trouver toujours d'actualité.

04/2016

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Pédagogie

Etudiants guinéens en URSS. Souvenirs et témoignages

Dès l'aube des indépendances, la grande majorité des dirigeants africains cherchent des voies et moyens pour former en urgence des jeunes cadres, afin de relever les défis dans tous les domaines de développement socioéconomique de leurs pays respectifs. Ils se tournent vers Moscou, qui avait alors développé une sorte d'Erasmus soviétique pour les étudiants africains, asiatiques et latino-américains. Ainsi, les portes des universités et académies de l'Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS) et de ses alliés se sont ouvertes aux étudiants des pays en voie de développement. Des jeunes Guinéens, filles et garçons, se sont inscrits dans plusieurs universités, tout comme beaucoup d'autres jeunes de différentes nationalités avec lesquels des années de formation — et de vie tout court — ont été partagées dans les campus et en dehors.

09/2018

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Littérature française (poches)

En souvenir d'André

"Parce qu'il fallait former les volontaires, on a fait appel à ceux qui travaillaient dans l'ombre. J'ai répondu présent. Ce que j'avais à dire tenait en quelques mots : S'ouvrir sans questionner, écouter sans interrompre, entendre sans juger. Expliquer. Apaiser. Soulager. Je pensais, depuis longtemps déjà, qu'il n'est pas nécessaire d'être un professionnel pour accompagner celui qui choisit de mourir. Veiller fait partie de l'expérience humaine".

03/2014

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Critique littéraire

La NRF Juillet 1977 : Hommage à André Malraux

La vie : Marc Chagall, Comme un feu Jean Lacouture, Un écrivain et le journalisme Frédéric J Grover, Entretien sur Maurice Barrès Julien Segnaire, L'antimilitarisme du «coronel»Pierre Bockel, Malraux et la foi Pierre Moinot, A M au jour le jour Bernard Frank (1927-1996), A la source de la cascade Philippe Médoux, Le Bengale Louis Bertagna, Il a vécu jusqu'à sa mort Francis Ponge, Sans titre L'oeuvre : Georges Anex, La terre insolite Jacques Chessex, L'inattendu Alain Clerval, Un autre Flaubert ? Lorand Gaspar, Pour accompagner Malraux Roger Judrin, Malraux vu par six lucarnes André Marissel, Entretien du 26 novembre 1975Jean-Michel Maulpoix, De la métamorphose et de la précarité...Antoine Terrasse, La nostalgie de Dieu Robert Mallet, Des images assez puissantes pour nier notre néant.

04/1991

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Biographies

A Kaboul rêvait mon père. André Malraux en Afghanistan

Une évocation du voyage d'André Malraux en Afghanistan en 1930, entre enquête littéraire et aventure géographique. La curiosité intellectuelle d'André Malraux a toujours été aimantée par l'Afghanistan et ses abords. Mais pour ardente et consacrée qu'elle soit par la "beauté suprême" du Gandhâra, la relation de Malraux avec l'Afghanistan est encombrée de fausses pistes, d'outrances et d'occasions manquées, comme s'il avait eu des comptes à régler avec ce pays qu'il qualifia de "fantomatique et absurde". Ce livre s'attache à éclairer ce "mystère afghan" de Malraux en remontant le fil de sa vie : ses visites de jeunesse au musée Guimet, la préparation de l'équipée au temple de Banteay Srei, son voyage à Kaboul avec son épouse Clara à l'été 1930, ses initiatives de ministre chargé des Affaires culturelles. "A Kaboul rêvait mon père" écrit Malraux dans les Antimémoires. C'est à ce voyage dans l'intime enfoui qu'invite cette traversée du siècle, confrontée aux tourments du monde.

10/2021

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Critique

Malraux et l'art

La pensée esthétique de Malraux est confrontée à Focillon sur la vie des formes, à Jung sur la psychologie des profondeurs, à Picasso sur le refus des apparences et le concept de métamorphose. L'image esthétique dans L'Espoir est l'objet d'une démonstration qui dévoile la pluralité de son usage.

10/2021

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Petits classiques parascolaire

Premières leçons sur "La condition humaine" d'André Malraux

Roman dense, peut-être même " compliqué ", La Condition Humaine, qui installe d'emblée André Malraux parmi les plus grands auteurs du vingtième siècle (prix Goncourt en 1933), noue au fil de l'Histoire d'une Chine qui s'éveille le destin douloureux de quelques révolutionnaires communistes. Tchen, Kyo et Katow inscrivent leur action dans le mouvement des questions fissurant la conscience moderne : interrogations sur le sens de l'engagement, de l'existence, du sacrifice... Yannick Mercoyrol et Richard Robert prennent le soin nécessaire de situer l'action du roman dans un cadre géographique, historique et politique mal connu aujourd'hui. Ils peuvent dès lors proposer une lecture vivante et exigeante d'une œuvre résolument contemporaine.

06/1997

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Critique littéraire

Résistance du roman. Genèse de "Non" d'André Malraux

" C'est une épopée qui sera à la Résistance française ce que L'Espoir fut à la guerre d'Espagne ": c'est en ces termes qu'André Malraux décrivait en 1972, dans un entretien avec Chagall, son grand roman sur la Résistance, longtemps attendu, jamais achevé. Simple fanfaronnade d'un écrivain qui avait abandonné le genre romanesque après la publication des Noyers de l'Altenburg en 1943 ? Ce fameux roman, Malraux en a pourtant bien entrepris la rédaction. Restent aujourd'hui quelques scènes, fragments composites et esquisses de personnages, intitulés : " Non ". Une édition vient d'en être faite dans les " Cahiers de la NRF " (Gallimard, 2013). En s'appuyant sur un travail historique important, et sur une analyse détaillée des fragments ou des documents de travail de Malraux, jusqu'alors inédits, Jean-Louis Jeannelle, dans un style élégant et limpide, reconstitue la genèse de ce roman inachevé, puis s'interroge sur les différentes raisons de son inaboutissement. L'image traditionnelle d'un écrivain écartelé entre sa fonction de chantre des grands-messes gaulliennes et sa réputation de mythomane s'en trouve entièrement modifiée." Non ", qui aurait pu être la dernière oeuvre romanesque de Malraux, est le chaînon manquant permettant de comprendre comment l'auteur de L'Espoir ou des Noyers de l'Altenburg est devenu celui du Miroir des limbes.

04/2013

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Littérature française

A l'ombre d'el Jadida. Souvenirs et témoignage

Ecrire ses mémoires, faire le récit rétrospectif de son existence, c'est évoquer sa propre aventure dans ce monde, relater ses rencontres et témoigner de son expérience. Au-delà de la relation d'événements personnels, l'ouvrage se veut hymne à la culture, ce bien inestimable qui est source de partage et expression d'une exigence de relations sociales privilégiées.

11/2012

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Histoire internationale

D'une Guinée à l'autre. Souvenirs et témoignages

Cet ouvrage est un témoignage autobiographique de l'itinéraire de l'auteur, de la période coloniale à nos jours. L'auteur fait un résumé des événements politiques marquants de la Guinée française à la fin de la période coloniale, de la première République et du régime militaire. Elle donne des références sur la vie économique et sociopolitique du pays de l'ère postcoloniale et aussi sur la vie familiale et personnelle.

09/2012

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Critique littéraire

André Gide et Marcel Proust. A la recherche de l'amitié

Le 21 novembre 1912, le manuscrit de Marcel Proust, alors connu sous le nom du Temps perdu, est rejeté par La Nouvelle Revue française. Cette décision, dont André Gide endossera la responsabilité, est à l'origine d'une solide réputation d'inimitié entre les deux hommes. Mais limiter à cette anecdote la relation entre les deux écrivains, c'est méconnaître tout ce que leur correspondance nous enseigne : " Le refus de ce livre restera la plus grave erreur de la N.R.F., et [...] l'un des regrets, des remords, les plus cuisants de ma vie. " Cet aveu de Gide, dans un courrier adressé à Proust plus d'un an après le rejet de son manuscrit, inaugure un dialogue qui se poursuivra jusqu'à la mort de ce dernier. Un dialogue complexe, parfois marqué par des désaccords profonds. Car si leur culte de l'art et leur désir d'affirmer leur sexualité auraient pu les rapprocher, leur vision de la littérature était opposée, et le trop explicite Proust allait devenir suspect aux yeux de Gide, à l'engagement plus raisonné. C'est l'histoire de cet échange, tantôt passionné, tantôt distant, que Pierre Masson, l'un des plus grands spécialistes d'André Gide, reconstitue dans cet ouvrage.

03/2020

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Religion

UNE AMITIE "VOULUE PAR DIEU" 1926-1951. Paul Labutte et Yvonne-Aimée de Jésus, témoignages, lettres et souvenirs

... Jésus et Marie m'assurent qu'Ils béniront tout particulièrement une amitié très grande sur laquelle je pourrai m'appuyer aux heures de souffrance, comme je serai pour celui-là un secours permanent. Plus cette affection se sur-naturalisera, plus elle produira des fruits merveilleux par la grâce de Dieu. Je m'exprime très mal, mon Père, mais si vous saviez comme il est difficile de trouver des mots justes, assez forts et assez délicats, pour parler de ces choses-là... Lettre d'Yvonne-Aimée au Père Crété, son directeur spirituel 29 mars 1925 "... Saint François de Sales pensait [... ] que l'amour, dans son essence, est divin et qu'il ne se profane que par une corruption. L'étonnant, c'est que Bergson semble avoir senti de même. Il ne voyait pas en l'amitié de saint François de Sales et de sainte Jeanne de Chantal "comme un amour humain parfaitement pur et sublimé par le divin", ainsi que Jean Guitton le lui proposait, mais une amitié "dans un ordre absolument à part" . Ces amitiés saintes des mystiques complets sont-elles autre chose que l'amour pur rétabli dans son ordre par une grâce pleinement participée ? " "Je pense que l'on peut ranger Mère Yvonne-Aimée parmi "ces mystiques complets". ". . Paul Labutte

01/2000

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Biographies

Je pense à votre destin. André Malraux et Josette Clotis - 1933-1944

Née dans l'euphorie de son prix Goncourt 1933 et sur un pari farfelu, pour reprendre un mot d'André Malraux, sa liaison avec Josette Clotis devient rapidement une passion - contrariée et d'autant plus flamboyante. La ravissante et jeune romancière, toute gauche qu'elle soit, est aussi une femme rebelle et tenace. Elle ne s'accommode pas de vivre à la marge du couple d'André et de Clara Malraux, laquelle la surnomme " la provinciale " . André et Josette vivent côte à côte plutôt qu'ensemble, voyagent, s'écrivent, s'aiment, ont deux enfants. La guerre ne désarme pas celle qui veut tout Malraux et tout de lui. On ne savait à peu près rien de ce Malraux amoureux. Son enrôlement en 1940 comme soldat de deuxième classe dans une unité de chars à Provins en fait un épistolier malgré lui, attentif et protecteur, pudique et spirituel, toujours tendre envers Josette. Celle-ci, qui excelle dans l'écriture de soi, remplit depuis des années des cahiers secrets, jusqu'à sa mort tragique en 1944, les jambes broyées à la suite d'une chute d'un train. Elle y a consigné les soubresauts de leur relation, mais aussi ses désirs de femme affranchie, loin de la midinette capricieuse ayant capté Malraux à quoi on a trop souvent voulu la réduire. Je pense à votre destin, fondé sur des archives inédites, fait le récit de cette passion qui n'a pas duré moins de douze ans. Il est suivi de trente-cinq lettres de Malraux largement inédites, de fragments issus des cahiers inédits et de projets de romans de Clotis où Malraux apparaît, ainsi qu'un cahier préparatoire de celui-ci, inédit lui aussi, aux Noyers de l'Altenburg, auquel il travaillait du temps de leur liaison. Tous contemporains, ces éléments racontent, chacun à sa façon, une histoire inouïe d'amour et de littérature. Rappel : La Tentation de l'Occident d'André Malraux ainsi que les mémoires de Clara Malraux, en particulier Nos vingt ans, sont disponibles dans la collection Les Cahiers rouges.

03/2023

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Surréalisme

Alberto Giacometti, André Breton. Amitiés surréalistes

L'adhésion d'Alberto Giacometti au surréalisme dure à peine cinq ans (1930 -1935) pendant lesquels ses recherches autour de l'érotisme, du jeu et de l'onirisme, le distinguent comme l'un des artistes les plus innovants du mouvement. Il noue alors des liens forts avec ses compagnons artistes et intellectuels, qu'il poursuivra bien après avoir pris ses distances avec le groupe. Fruit de recherches dans les archives personnelles de Giacometti et celles de Breton, cette exposition est une collaboration avec l'Association Atelier André Breton et le Centre Pompidou, Musée national d'art moderne. L'amitié forte entre Giacometti et Breton y est mise en lumière ainsi que ses relations avec les artistes et intellectuels surréalistes dont il est le plus proche. Hans Arp, Claude Cahun, Leonora Carrington, Salvador Dalí, Max Ernst, Meret Oppenheim, André Masson, Joan Miró, Pablo Picasso, Yves Tanguy, mais aussi René Crevel, Lise Deharme, Paul Eluard, Georges Hugnet, Jacqueline Lamba, Tristan Tzara sont ainsi représentés.

02/2022

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Critique littéraire

Malraux

Parti à l'aventure en Asie à vingt-deux ans, prix Goncourt avec La Condition humaine à trente-deux, héros de la lutte antifasciste dans l'entre-deux-guerres, chef d'une escadrille d'aviateurs pendant la guerre civile espagnole, ministre des Affaires culturelles du général de Gaulle, romancier, essayiste, orateur de génie... André Malraux (1901-1976) eut plusieurs vies, comme les chats qu'il aimait tant. Flamboyant, révolté mais hanté par la mort, il a traversé son siècle et sillonné le monde, avide de grandeur et de beauté. Fascinant et agaçant, pudique et ambitieux, fraternel et secret, Malraux fut l'artisan de sa propre légende et s'inventa un destin. On a souvent dit que sa vie était sa plus belle oeuvre. Et si ses livres étaient plus grands encore ?

06/2016

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Critique littéraire

Le tombeau d'une amitié. André Gide et Pierre Louÿs

Ils se sont rencontrés adolescents, au moment où leurs goûts et leur caractère étaient en train de se former. Ils ne se sont plus beaucoup quittés durant six ans, voyageant ensemble, se rendant visite sans cesse, s'écrivant presque chaque jour, se montrant leurs projets, fréquentant Mallarmé et Heredia, participant à la création d'une importante revue, La Conque, élaborant chacun une oeuvre singulière qui frappe par son originalité. Dès l'âge de vingt ans, la gloire les guette. Leur entente ne va pourtant pas sans incompréhension ni disputes. Ils n'ont rien en commun, sauf la littérature. Leurs personnalités sont aux antipodes. À plusieurs reprises, ils manquent de se brouiller. Et au printemps 1895, c'est la rupture. Ils gardent quelques contacts distants durant un an encore, puis ils cessent de se voir pour toujours. Sur quoi reposait l'amitié entre deux esprits si différents ? Quel est le secret de leur séparation ? Il faut pour y voir clair remettre en cause les idées reçues. C'est ce que ce livre s'attache à faire, d'une manière précise et vivante, qui permet de relire d'un autre oeil deux écrivains surprenants. L'un, glorieux, futur prix Nobel : André Gide. L'autre, méconnu, à redécouvrir dans la complexité de son génie : Pierre Louys.

10/2013

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Critique littéraire

Malraux au Vietnam. Dictionnaire biographique des personnalités françaises ou vietnamiennes liées à André Malraux ou Paul Monin

Une des meilleures façons de rendre hommage à Malraux est de restituer la vérité de ses rencontres avec les hommes qui ont contribué à forger son histoire d'écrivain engagé. Si son militantisme des années trente a peu de zones obscures, si ses rencontres "gaullistes" ont été analysées et décrites par maints témoins, les personnages qu'il a croisés durant sa période "d'initiation politique" en Indochine sont restés pour la plupart des inconnus. L'objet de cet ouvrage est de faire mieux comprendre l'évolution politique de Malraux par une série de biographies, écrites le plus souvent en partant de la mention de ces figures dans les oeuvres de Malraux : d'abord dans les articles de L'Indochine et L'Indochine enchaînée, mais aussi les Antimémoires et La corde et les souris. Nous y ajouterons les personnages évoqués par Clara Malraux dans Les combats et les jeux et — sans références explicites aux oeuvres de Malraux — les figures les plus représentatives de l'administration coloniale et du nationalisme vietnamien de l'époque.

06/2016