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L'ILLUSION ECONOMIQUE. Essai sur la stagnation des sociétés développées

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Economie

L'ILLUSION ECONOMIQUE. Essai sur la stagnation des sociétés développées

La chute des taux de croissance, la montée des inégalités et de la pauvreté, l'incohérence des évolutions monétaires sont des phénomènes bien réels, et de nature économique. Ils ne font cependant que refléter des déterminants culturels et anthropologiques beaucoup plus profonds. Le déclin éducatif américain, le choc malthusien produit en Europe par l'arrivée des classes creuses à l'âge adulte, l'émergence d'une stratification culturelle inégalitaire, l'affaissement des croyances collectives - parmi lesquelles la nation - définissent ensemble bien plus qu'une crise économique : une crise de civilisation. C'est dans ce contexte que s'épanouissent la " pensée zéro " des classes dirigeantes françaises et le projet d'une impossible monnaie unique européenne. Mais l'idée d'une contrainte économique agissant " de l'extérieur " sur les Etats-Unis, le Japon, l'Allemagne ou la France, baptisée mondialisation, n'est qu'une illusion. Le sentiment d'impuissance qui paralyse les gouvernements ne sera surmonté que si renaît l'idée de nation.

07/1998

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Sociologie

La spirale du déclassement. Essai sur la société des illusions

Depuis trente ans, la France a sacrifié sa jeunesse plus que n'importe quelle autre économie développée pour conserver un modèle social que nous serons incapables de transmettre à nos enfants. Ce choix du passé au détriment de l'avenir est à la source d'une spirale de déclassement et d'inégalités nouvelles : en minant la "civilisation de classes moyennes" qui définissait le projet des démocraties modernes, il réduit à néant l'ambition de laisser à la génération suivante un monde meilleur. Pourtant, ces réalités criantes font l'objet d'un formidable déni : les classes moyennes, affirme-t-on, seraient relativement épargnées par la crise ; la paupérisation des jeunes serait quant à elle concentrée sur les moins diplômés et les solidarités familiales compenseraient les difficultés transitoires des autres. A partir de données et de comparaisons internationales inédites, Louis Chauvel récuse définitivement ces argumentaires convenus et dénonce les illusions qui les sous-tendent. Il ne s'agit pas de substituer aux inégalités de classes la fracture des générations, mais de montrer la complémentarité de leur dynamique : à raison du creusement des inégalités patrimoniales, les écarts au sein des nouvelles générations sont appelés à se radicaliser entre héritiers protégés par leurs "garanties" familiales et détenteurs de diplômes dévalorisés. Dès lors, les dénégations qu'on oppose aux difficultés réelles qu'expriment les classes moyennes et les jeunes ne peuvent qu'aiguiser les frustrations et un ressentiment général dont la traduction politique se fait déjà jour.

09/2016

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Economie

L’Afrique subsaharienne et le développement. Des mutations à la stagnation endémique - Volume 1 Résiliences mitigées et stagnation socio-économique

Le Volume 1 porte sur le développement comme culture : résiliences mitigées et stagnation des économies et des sociétés subsahariennes. En effet, l'indépendance avait généré de l'espoir d'un décollage économique qui a cependant cédé la place aux obstacles. Les collectivités ne maîtrisent pas leurs destins économiques, sociaux et semblent faire le choix de la pauvreté dont l'aide est indispensable pour la survie et renforce l'afro-pessimisme. Pour les auteurs, le développement est une tâche inachevée, une culture, avec ses fondements idéologiques propres, ses principes, ses normes spécifiques, ses fondements pratiques, son substratum adapté au milieu social et physique auquel il est destiné à servir en mettant en énergie le capital culturel des communautés, sur la base du travail et des activités économiques. Chaque pays africain devra emprunter des voies différentes, non linéaires, en fonction du rythme des transitions démographiques, des configurations territoriales, des degrés d'exposition aux risques économiques, climatiques et sécuritaires et des capacités de changement issues de la dynamique des systèmes sociaux particuliers. Le sous-développement de l'Afrique subsaharienne est d'abord un problème de la fragilité des structures des économies. La déchéance de l'agriculture a comme conséquence la stagnation des économies et le retard pour l'Afrique subsaharienne d'amorcer sa première transition économique. Quelles stratégies mettre en place pour réduire la forte dépendance des producteurs africains à certains produits d'exportation fortement affectés par les subventions européennes et nord-américaines ?

02/2024

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Philosophie

LE REEL ET SON DOUBLE. Essai sur l'illusion

Rien de plus fragile que la faculté humaine d'admettre la réalité, d'accepter sans réserves l'impérieuse prérogative du réel. Cette faculté se trouve si souvent prise en défaut qu'il semble raisonnable d'imaginer qu'elle n'implique pas la reconnaissance d'un droit imprescriptible - celui du réel à être perçu - mais figure plutôt une sorte de tolérance, conditionnelle et provisoire. Le réel n'est généralement admis que sous certaines conditons et seulement jusqu'à un certain point : s'il abuse et se montre déplaisant, la tolérance est suspendue. Un arrêt de perception met alors la conscience à l'abri de tout spectacle indésirable. Quant au réel, s'il insiste et tient absolument à être perçu, il pourra toujours aller se faire voir ailleurs. Cet essai vise à illustrer le lien entre l'illusion et le double, à montrer que la structure fondamentale de l'illusion n'est autre que la structure paradoxale du double. Paradoxale, car la notin de double implique en elle-même un paradoxe : d'être à la fois elle-même et l'autre. Nouvelle édition revue et augmentée

02/1993

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Histoire internationale

Essai sur l'origine des cultes, la Société de Jésus

Essai sur l'origine des cultes : la Société de Jésus / Keb Date de l'édition originale : 1880 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2020

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Droit

L'illusion populiste. Essai sur les démagogies de l'âge démocratique

Le populisme n'est ni une idéologie politique ni un type de régime. C'est un style politique, fondé sur le recours systématique à l'appel au peuple. C'est parce qu'il est une forme vide, remplie à sa manière par chaque leader, que le populisme peut être mis au service d'objectifs antidémocratiques non moins que d'une volonté de démocratisation. Telle est son ambiguïté : il oscille entre une orientation autoritaire et antidémocratique, illustrée naguère par le fascisme italien ou les populismes nationalistes latino-américains, et une orientation hyperdémocratique. Le populisme se reconnaît en outre à l'indétermination et au syncrétisme de ses orientations. Au rejet de la classe politique nationale il ajoute des ingrédients idéologiquement variables, à base de libéralisme économique et de nationalisme ethnique, de libre-échangisme et de protectionnisme, de xénophobie anti-immigrés et de défense " chauvine " de l'Etat-providence, de rejet des élites et de peurs identitaires. Le leader populiste fait un usage particulier, exclusif et systématique du principe de la souveraineté du peuple, à l'exercice duquel il réduit la vie démocratique ; pour défendre sa propre cause, il fait ostensiblement sienne la cause du peuple ; il est aussi ce tribun, guide et sauveur du peuple, qui se présente comme un homme providentiel et faiseur de miracles - ou d'avenirs radieux. L'extension planétaire des mobilisations populistes, à dominante protestataire ou identitaire, est un signe à déchiffrer et invite à un effort de définition auquel se livre Pierre-André Taguieff, à l'issue d'une enquête approfondie.

03/2007

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Economie

L'homme économique. Essai sur les racines du néolibéralisme

Le néolibéralisme entend triompher partout dans le monde comme la norme unique d'existence des êtres et des biens. Il n'est pourtant que la pointe émergée d'une conception anthropologique globale qu'au fil des siècles l'Occident a élaborée. Celle-ci pose que l'univers social est régi par la préférence que chacun s'accorde à lui-même, par l'intérêt qui l'anime à entretenir les relations avec autrui, voire l'utilité qu'il représente pour tous. La définition de l'homme comme "machine à calculer" s'étend bien au-delà de la sphère étroite de l'économie, elle fonde une conception complète, cohérente, de l'homme intéressé, ambitionnant même un temps de régir jusqu'aux formes correctes de la pensée, à l'expression juste du langage, à l'épanouissement droit des corps. Cette anthropologie utilitariste, fondement spécifique de la morale et de la politique en Occident, fait retour avec le néolibéralisme contemporain sous des formes nouvelles. En retraçant, dans un vaste tableau d'histoire et de philosophie, les racines du néolibéralisme, Christian Laval donne à voir la forme, le contenu, la nature de la normativité occidentale moderne telle qu'elle s'affirme aujourd'hui dans sa prétention à être la seule vérité sociale, à se poser en seule réalité possible.

09/2017

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Philosophie

La démocratie sans l'Etat. Essai sur le gouvernement des sociétés complexes

La politique, qui n'est plus qu'une voix dans le concert de l'auto-organisation sociale, a désormais pour fonction, dans une société pluraliste, d'articuler les systèmes différenciés qui la composent : elle les invite à s'auto-limiter, sans oublier de s'auto-limiter elle-même. Une telle conception remet bien évidemment en cause le primat de l'Etat-nation qui, sans pour autant disparaître, doit cesser de se penser comme un principe d'organisation dominant, prendre sa place dans un système de régulation à niveaux multiples. Très loin de la théorie anarchiste de la destruction de l'Etat, comme de la théorie marxiste du dépérissement de l'Etat, tout aussi loin d'une théorie libertarienne de l'Etat minimal, Daniel Innerarity nous montre qu'il est aujourd'hui possible de dépasser l'alternative du dirigisme et du spontanéisme néo-libéral. Mais une telle transformation ne deviendra effective qu'à deux conditions renoncer définitivement à l'opposition de la gauche et de la droite, telle qu'elle a été formulée jusqu'à présent, et inventer une social-démocratie anti-étatique capable de recueillir à sa manière le meilleur de l'héritage libéral. Voici un livre qui, en alliant technicité philosophique, grande clarté et élégance de l'écriture, s'attache à redonner un sens à la politique à une époque où les discours sur l'impuissance de celle-ci ne manquent pas.

09/2006

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Littérature française

Les cancers cutanés développes sur des dermatoses précancéreuses

Les cancers cutanés sont fréquents en Europe où ils représentent plus de 40% de tous les cancers. En Afrique, ils se placent au 2ème rang des cancers après le cancer primitif du foie au Sénégal et représentent 11, 83% de tous les néoplasies diagnostiquées au Togo. En Côte d'Ivoire, les cancers cutanés représentaient 0, 6 % des consultants du centre de dermatologie du CHU de Treichville entre 1992 et 1995. Les cancers cutanés sont extrêmement variés et d'expression clinique très polymorphe. Ils sont dominés par les carcinomes épidermoïdes, les carcinomes basocellulaires et les mélanomes. Leur prise en charge nécessite un diagnostic précoce et précis. En effet, la chirurgie carcinologique peut être responsable de délabrements cutanéo-muqueux importants alors que le dépistage précoce, le traitement et la surveillance des dermatoses susceptibles de se transformer en cancer peuvent permettre de prévenir les cancers cutanés. Ceci nécessite une bonne connaissance des conditions qui favorisent la survenue de ces cancers en particulier les maladies cutanées qui y prédisposent.

04/2017

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Actualité politique France

Adieu la liberté. Essai sur la société disciplinaire

La crise de la Covid-19 a révélé un nouveau totalitarisme " soft " soucieux du " safe ", comme le démontre cet essai particulièrement incisif. Mathieu Slama y analyse les faits, les mots qui ont fait croître l'acceptation de la servitude chez un peuple pourtant réputé rebelle depuis la Révolution. Comment un peuple réputé rebelle a-t-il pu consentir à ce qu'on lui retire, une à une, ses libertés ? Avec cet essai incisif, Mathieu Slama analyse l'intégralité de la séquence du confinement depuis le 16 mars 2020, les faits et les mots qui ont contribué à faire croître, dans les esprits, l'acceptation de la servitude. Réactualisant la pensée de La Boétie, Slama voit dans la crise de la Covid, le révélateur de l'apparition d'un nouveau totalitarisme " soft " soucieux du " safe ", c'est-à-dire de notre sécurité. En cause, Emmanuel Macron, responsable du dévoiement de l'art de gouverner en une technique de management, cherchant non pas le bien commun, mais le bien-être de chaque citoyen - au prix de toutes ses libertés. Ainsi le politique s'est-il effacé devant le médecin, ouvrant la voie au gouvernement de ce que Walter Benjamin appelait la " vie nue ". Dans une société où les citoyens ont été rendus à leurs seules existences biologiques, contrôlables, quantifiables par le " bio-pouvoir ", théorisé par Michel Foucault. Ainsi l'Etat et sa bureaucratie sont-ils responsables de l'infantilisation d'un peuple, soudain sommé de dire ce qu'il fait, avec qui et à quelle heure dans l'" absurdistan " français. Pour l'auteur, l'éclipse de démocratie qu'aura engendré la Covid-19 n'est pas un commencement mais au contraire l'aboutissement d'un mouvement déjà ancien qui a préparé à l'abdication volontaire en chaque citoyen de la première des libertés : celle de penser et de dire ce qu'il pense. La conception limitatrice de la liberté n'est pas née de la crise sanitaire. Mais elle a été préparée par des renoncements successifs avec un point de bascule en 2002, quand Michel Houellebecq est accusé d'avoir " blasphémé l'Islam ". Encadré par le double puritanisme, du protestantisme américain, ressuscité avec l'idéologie woke, et du puritanisme islamiste, le citoyen est ainsi prêt à accepter, comme l'écrivait en 1977, de façon prophétique, Gilles Deleuze, " ce néofascisme, qui est une entente mondiale pour la sécurité, avec l'organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites angoisses qui font de nous autant de micro-fascistes, chargés d'étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier, sa salle de cinéma ".

01/2022

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Sciences politiques

Le Mérite et la République. Essai sur la société des émules

Elles sont partout - dans les entreprises, les administrations, les académies, à l'école, à l'armée, dans le sport, la littérature, la science, les médias... Abolies en 1790 par la Constituante au nom de l'égalité nouvelle, raillées par Tocqueville comme pâles imitations, "ni bien réglées ni bien savantes" , des moeurs aristocratiques, les "distinctions" redeviennent très vite, pour la République, un moyen de conduire les esprits et les corps. On ne compte plus aujourd'hui les décorations officielles qui prétendent être la juste mesure du mérite. La "révolution disciplinaire" de Michel Foucault a érigé la peine en moyen de contrôle social. Or l'emprise de la récompense, autre technique du pouvoir, n'est pas moindre. Surtout depuis que l'émulation managériale en a fait une figure centrale de la dynamique capitaliste. Cette émulation décorative attendait son historien. Aujourd'hui banalisée et professionnalisée, hiérarchisée et fonctionnelle, la récompense au mérite, par des signes purement honorifiques ou des primes en numéraire, est devenue, pour la démocratie libérale, une entreprise permanente de cotation sociale. La démocratie n'a pas abaissé les grandeurs, encore moins avili les dignités comme le craignaient ses détracteurs, effrayés par la montée de la roture et de l'Etat. Non, elle en a fait un nouveau moyen de salut : à chacun de devenir, pour son bien, un émule - tout à la fois un rival et un exemple.

10/2007

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Economie

L'ordre économique mondial. Essai sur les autorités de régulation

Depuis vingt ans, les États déréglementent, privatisent et libéralisent leurs économies. Simultanément, ils transfèrent des compétences aux organisations internationales, donnent leur indépendance aux Banques centrales et renforcent les unions régionales. Ce livre explique ce changement de cap, il en détaille les modalités et questionne le silence des hommes politiques. En esquissant la carte des nouvelles instances de gouvernement planétaire en matière commerciale, financière, monétaire et économique, en décrivant les mécanismes à l'œuvre dans les grandes institutions que sont notamment l'Organisation mondiale du commerce, le Fonds monétaire international ou la Banque centrale européenne, Elie Cohen montre clairement qu'aujourd'hui le problème n'est pas de savoir si ce sont les intégristes du marché qui ont raison ou leurs adversaires antimondialistes, mais comment les architectes du nouvel ordre économique vont pouvoir bâtir un monde plus efficace, plus juste, plus légitime.

04/2001

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Sciences politiques

Réinventer l'occident. Essai sur une crise économique et culturelle

La désoccidentalisation du monde a commencé. L'Occident qui se croyait surpuissant se découvre déficient. Aux conséquences de l'arrogance (guerre en Irak, crise financière, péril climatique) succèdent les crises de l'impuissance (incapacité politique, crise identitaire, crainte des classes moyennes). L'angoisse gagne les Occidentaux. Pourquoi s'inquiéter de l'avenir d'un Occident qui a fait tant de mal? Parce que, nous répond Hakim El Karoui, l'Occident a deux faces: la face sombre, certes, mais aussi la face claire, celle qui a fait de lui le creuset des idéaux de liberté et de démocratie en lesquels les Occidentaux doivent continuer à croire. Mais alors que faire et par où commencer ? D'abord, prendre la mesure exacte de cette désoccidentalisation du monde, de l'impuissance économique et symbolique dans laquelle sont plongés l'Europe et les Etats-Unis. Ensuite, comprendre que ceux qui sont souvent désignés comme coupables ne sont pas les ennemis de l'Occident. Le monde arabe en général et la rive sud de la Méditerranée en particulier, à l'issue de la crise de transition qu'ils traversent, seront des vrais partenaires. La Chine, elle, construit une nouvelle Grande Muraille économique et politique avec l'Asie du Sud-Est, qui impose à l'Europe et à l'Occident de réinventer un projet. Soucieux d'expliquer le monde qui vient sans le filtre des clivages idéologiques convenus, réfléchissant à toutes les échelles, nourri d'économie, de géopolitique, mais aussi de littérature, cet essai d'analyse et de conviction fait entendre une voix originale dans le débat public.

10/2010

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Economie

Une glorieuse stagnation

La prévision démographique est à peu près la seule qui soit fiable. L'évolution à long terme d'une population est à la fois lente et presque certaine. Ainsi de la diminution de la population européenne dans les cinquante ans à venir, et plus encore de son vieillissement qui a déjà commencé et qui va s'accentuer. Les conséquences économiques de cette évolution sont d'autant plus prévisibles qu'elles s'inscrivent déjà dans la conjoncture actuelle. L'investissement chute régulièrement, d'autant plus que notre Europe vieillissante a délibérément sacrifié ses dépenses militaires. Il ne sera pas facile pour nos sociétés européennes de s'adapter à ce déclin démographique. Les grands privilégiés ou " intouchables " n'en auront cure. Les "exclus", en nombre croissant, se réfugieront sans contester dans une espèce de marginalisation de bon aloi. Mais la classe moyenne, soit près de 70% de la population, connaîtra de telles tensions entre jeunes et vieux que le conflit inter-générationnel occupera la place laissée par la défunte lutte des classes. Les politiques, piégés, essaieront bien de prévenir une installation définitive de la stagnation, mais ils ne recevront aucune aide d'un corps social qui refusera toute distribution des revenus en faveur des personnes actives et, a fortiori, tout accroissement sensible de la durée de travail. Restera l'inflation, seul lubrifiant éventuel aux ajustements rendus nécessaires par le vieillissement démographique. Mais qui pourrait la prôner ? Encore faudrait-il que l'allongement de la durée de vie cessât : mais quel personnage politique pourrait se risquer à faire campagne sur pareil thème ?

04/2003

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Critique littéraire

Economie des arts du spectacle vivant. Essai sur la relation entre l'économique et l'esthétique

Après avoir décrit la crise du " spectacle vivant " dans la France de l'Entre-deux-guerres et la genèse des structures d'Après-guerre (politiques de décentralisation, de prestige et de promotion, étude de l'offre et de la demande de spectacles), l'auteur met en évidence la pertinence de la " loi Baumol " appliquée à la production esthétique. Cette loi peut se résumer ainsi : " étant donné l'élévation rapide des coûts de production d'œuvres du " spectacle vivant ", leur représentation ne peut se poursuivre - à flux qualitatif constant - qu'avec un subventionnement croissant aussi rapidement que l'écart se creuse entre leur coût unitaire et le prix de la place qui peut être imposé à un public déjà réticent sur le plan de la fréquentation. L'auteur découvre par ailleurs l'existence de " mouvements longs " affectant la production et la consommation de spectacles à Paris. Il constate un parallélisme significatif entre les périodes d'expansion, de crise et de restructuration dans l'économie globale et dans le secteur particulier du spectacle, ce qui tend à prouver " une relative détermination de la production esthétique par les structures économiques d'ensemble ". Cette réflexion rejoint la conclusion que faisait l'auteur à la fin de son " Histoire des arts du spectacle en France " (L'Harmattan, 1990), ce qui ne peut guère étonner si l'on sait la continuité thématique et l'unité méthodologique de deux ouvrages qui ne font en réalité qu'une seule œuvre.

05/1998

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Economie (essai)

L'émotion est ce qui nous relie. Essai sur la société des émotions

L'émotion est souvent perçue comme irrationnelle, éruptive et inefficace. L'intensité de la peur, de la tristesse et du désarroi propulsée par la crise sanitaire, économique et environnementale que traverse le monde aujourd'hui a renforcé ce sentiment. Partenaire (et non adversaire) de la raison, l'émotion est pourtant un outil de construction essentiel d'une société plus harmonieuse et apaisée. On ne le comprend toutefois que si l'on prend en compte que l'émotion est un révélateur de notre relation au monde autant qu'un co-constructeur de cette relation : l'émotion est ce qui nous relie à autrui et à notre environnement. Réhabiliter l'image souvent négative que l'on a de l'émotion implique ainsi de mieux saisir son rôle dans l'histoire humaine, dans la pratique même de la recherche ou encore au sein de l'économie de marché.

10/2021

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Sciences historiques

Raisonner sur les blés. Essais sur les Lumières économiques

Laisser-faire contre interventionnisme, c'est sur ce thème qui met aux prises aujourd'hui nos hommes politiques, nos intellectuels et nos économistes que se sont affrontés les plus grands esprits du XVIIIe siècle, Diderot, Galiani, Turgot, Necker, parmi d'autres. Alors que la science économique vient de naître, les " économistes " , comme s'appellent eux-mêmes les physiocrates, deviennent un groupe influent auprès de Louis XV et vont transformer le monde, notamment grâce à l'idée nouvelle de liberté. Mais les premières tentatives de l'appliquer politiquement, par des réformes radicales dans le domaine de l'approvisionnement, débouchent sur de très graves crises sociales, économiques, politiques et culturelles. De nombreux critiques pointent la dangerosité d'un désengagement drastique de l'Etat et mettent en relief le caractère ambigu d'une liberté sectaire incapable de porter une émancipation socialement juste. Du grand débat sur les blés que font naître ces affrontements brutaux, tant sur les marchés et les chemins que dans les livres et les salons, émergent deux visions du monde qui continuent de nous diviser aujourd'hui. Steven Kaplan nous plonge dans les écrits et les correspondances des protagonistes pour répondre à cette question fondamentale : comment concilier marché et régulation, liberté et égalité ? Ce faisant, il offre une vision renouvelée du XVIIIe siècle français et une manière originale de pratiquer une histoire des idées.

08/2017

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Religion

RELIGION ET SOCIETE EN EUROPE. Essai sur la sécularisation des sociétés européennes aux XIXème et XXème siècles (1789-1998)

Les rapports entre religion et société constituent un chapitre essentiel de l'histoire européenne: peu de questions ont tenu pareille place dans les controverses idéologiques et les affrontements politiques. C'est aussi un domaine où les changements ont été radicaux avec le passage de sociétés sacrales à la sécularisation. Ce livre retrace cette évolution sur deux siècles et à l'échelle de l'Europe. De s'inscrire dans la longue durée et sur tout le continent, cette histoire révèle des convergences insoupçonnées, comme si s'ébauchait un modèle propre à l'Europe des relations entre religion et société.

09/1998

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Sciences politiques

Le passé d'une illusion. Essai sur l'idée communiste au XXème siècle

Cet ouvrage cherche à comprendre l'emprise qu'a eue sur les esprits l'idée du communisme, malgré les expériences tragiques qu'elle couvrait de son drapeau, en URSS d'abord, puis dans les autres pays d'Europe ou ailleurs. C'est le contraste entre le cours de la révolution bolchevique dans ses différentes époques et les illusions dont il a été entouré qui compose la matière de ce long récit en forme d'analyse. Pour faire l'histoire de cette relation imaginaire, l'auteur est conduit à traverser le XXe siècle, depuis la Révolution d'Octobre 1917 jusqu'à la dissolution de l'Union soviétique en 1991. La Première Guerre mondiale donne au bolchevisme le rayonnement d'une revanche de la volonté sur la fatalité ; elle fait revivre en Octobre 17 la tradition révolutionnaire de l'Europe, drapée dans la promesse d'une paix universelle. Le mythe soviétique ne cessera dès lors d'enrichir sa magie des circonstances du siècle. Il capitalise les injustices du traité de Versailles. Il s'étoffe du contraste avec la Grande Dépression. Il prospère avec l'antifascisme et culmine avec la victoire de Staline sur Hitler. Même la déstalinisation élargit son influence au moment où elle en marque pourtant le déclin. Le communisme disparaîtra comme régime avant d'avoir épuisé les espérances de ses partisans.

06/2003

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Sociologie

Le bonheur paradoxal. Essai sur la société d'hyperconsommation

Nous sommes entrés dans une nouvelle phase du capitalisme de consommation : la société d'hyperconsommation. Un homo consumericus de troisième type voit le jour, un espèce de turbo-consommateur décalé, mobile flexible, largement affranchi des anciennes cultures de classe, imprévisible dans ses goûts et ses achats, à l'affût d'expériences émotionnelles et de mieux-être, de qualité de vie et de santé, de marques et d'authenticité, d'immédiateté et de communication, dans un système où l'acheteur est de plus en plus informé et infidèle, réflexif et " esthétique ". L'esprit de consommation s'infiltre jusque dans le rapport à la famille et à la religion, à la politique et au syndicalisme, à la culture et au temps disponible. Mais ces plaisirs privés débouchent sur un bonheur blessé : jamais l'individu contemporain n'a atteint un tel degré de déréliction.

01/2009

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Philosophie

Plaire et toucher. Essai sur la société de séduction

Le désir de plaire et les comportements de séduction semblent atemporels, depuis que des espèces se reproduisent par voie sexuelle. Néanmoins, l'hypermodernité libérale marque une rupture majeure dans cette histoire millénaire, tant elle impose à nos sociétés la généralisation de l'ethos de séduction et la suprématie de ses mécanismes. Le mot d'ordre ne paraît plus être de contraindre, ordonner, discipliner, réprimer, mais de "plaire et toucher". La visée du théâtre classique selon Racine est désormais l'une des grandes lois, partout à l'oeuvre, dans l'économie, les médias, la politique, l'éducation. L'économie consumériste sature d'offres commerciales attractives notre quotidien, dominé par l'impératif de captation des désirs, de l'attention et des affects ; le modèle éducatif s'élabore sur la compréhension, le plaisir, l'écoute relationnelle ; dans la sphère politique, l'heure n'est plus à la conviction par la propagande, mais à la séduction par la vidéocommunication, parachevant la dynamique de sécularisation de l'instance du pouvoir. La séduction-monde a provoqué l'émergence d'une individualisation hypertrophiée du rapport à autrui - ultime manière d'agir sur le comportement des hommes et de les gouverner, ultime figure du pouvoir dans les sociétés démocratiques libérales.

11/2017

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Littérature française

Qui dit vrai. Illusion - Mensonge - Vérité Essai

L'auteur part du constat que les opinions contradictoires sur la mort et l'origine de la vie ont amené chaque être humain à la confusion. En effet, selon nos croyances, le sens que chacun donne à sa vie peut être très différent. Et cette confusion, que les religions, la philosophie et la science, de par leurs différences de points de vue, ne font qu'entretenir, entraîne un sentiment d'impuissance et d'incertitude où la peur domine. Parmi toutes ces voix qui se font entendre, qui dit vrai ? L'auteur démontre alors, à travers les paradoxes de l'existence humaine, que le chaos mental est généré par l'inconscient. Les émotions sont ses manifestations et il s'oppose à l'intelligence tout en donnant une fausse impression de liberté. Toutes les horreurs du monde résultent de cet inconscient qui induit systématiquement l'homme en erreur. Mais alors, comment discerner la vérité des illusions générées par notre inconscient ?

11/2016

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Economie

Le nouvel état industriel. Essai sur le système économique américain

Publié en 1967, cet ouvrage est devenu un classique. Il a bousculé les idées reçues en montrant, par une analyse du système économique américain, qu'un ensemble quasi omnipotent de grandes sociétés anonymes conditionne désormais le comportement du consommateur et impose largement sa loi à la puissance publique. La "techno-structure", sorte d'autorité collégiale dont les motivations et les objectifs n'ont qu'un lointain rapport avec ceux des actionnaires et des managers d'hier, mène une série d'actions stratégiques (planification, maîtrise des prix, publicité) dont la fin n'est plus la maximisation du profit, mais la croissance pour la croissance. Cette hégémonie a ses dangers (l'un d'eux est la course aux armements). L'économiste se fait donc philosophe et moraliste et appelle à la constitution de "pouvoirs compensateurs" : la collectivité scientifique et enseignante peut en être un. L'auteur considère comme définitive la troisième édition que voici. Il y riposte à ses critiques, notamment sur la prétendue souveraineté du consommateur, sur le profit maximum, sur le rôle du capitaliste et celui du bureaucrate. Il précise sa pensée sur les deux modes de planification : celui qui répond au marché, celui qui remplace le marché. Il constate aussi deux changements importants : l'épanouissement des conglomérats d'entreprises de second rang, pris en charge par la technostructure, et leur fonctionnement au détriment du profit.

02/1989

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Biographies

Essai sur l'instruction des aveugles

Essai sur l'instruction des aveugles, ou Exposé analytique des procédés employés pour les instruire, par le docteur Guillié,... Date de l'édition originale : 1817 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Botanique

Essai sur la métamorphose des plantes

L'"Essai sur la métamorphose des plantes" est un traité naturaliste qui tente de démontrer l'unité de la matière, d'en révéler l'origine à la suite de mutations continues, et de prouver que la variété des espèces végétales découle d'une structure originelle très simple. En cent vingt-trois paragraphes groupés en dix-huit chapitres précédés d'une introduction, Goethe explique l'évolution de la vie organique des plantes, analysant notamment leur processus de reproduction à travers la croissance, le bourgeonnement et la floraison. C'est pendant son voyage en Italie de 1786 qu'il commence à préciser ses idées sur le sujet. Le futur auteur des "Affinités électives" poursuivait alors l'idée utopique d'une "plante originelle type", idée qui lui était venue dans le Jardin botanique de Padoue et qu'il crut voir réalisée devant ses yeux en Sicile en 1787. A partir de ces prémisses, il arrive à la découverte et à la notion d'"organe primaire". Sa conception est à l'époque absolument nouvelle : il rompt avec toutes les théories scientifiques du XVIIIe siècle suivant lesquelles la plante est tout entière contenue dans le germe. Son intuition est aujourd'hui confirmée par les recherches scientifiques sur les gènes homéotiques des plantes.

02/2023

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Droit

Essai sur la distinction des biens

Essai sur la distinction des biens, par M. F. Malapert,... Date de l'édition originale : 1844 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Paramédical

Essai sur l'éducation des aveugles

Le CNAM, tout au long de son existence, verra s'ouvrir en son sein des laboratoires de recherche, indispensables viviers de tout enseignement supérieur, fût-il orienté vers les Arts et Métiers... Centré à ses débuts sur la conception et la mise au point d'aides techniques pour les non-voyants et sur une recherche en vue de la transcription automatique en Braille de textes imprimés, le programme du laboratoire Brigitte Frybourg s'est progressivement élargi à d'autres types de handicaps, à d'autres aspects de la communication : recherches sur les handicaps sévères de la communication, réalisation de vidéogrammes, mise au point d'outils de communication... La réédition, en collaboration avec la Bibliothèque du CNAM, de l'Essai sur l'éducation des aveugles de Valentin Haüy participe à ce travail d'information et de prise en compte du passé pour une meilleure recherche au présent.

01/1985

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Esotérisme

Essai sur la secte des Illuminés

Comment des charlatans ont trompé nos têtes couronnées avec des croyances folles et des expériences spirites pour mieux les contrôler. Vous saurez tout sur les "théosophes" du siècle de la Révolution ! Texte modernisé et annoté, tiré de la première édition parue en 1789. Devant les erreurs qu'il voit renaître, inlassablement, pour égarer les hommes, le marquis de Luchet prend la plume. Il faut en effet sonner l'alarme, réveiller les âmes d'un Ancien Régime moribond. Tout le commande : la naïveté des chefs trompeurs et trompés de la franc-maçonnerie, la cupidité de certains spirites et chefs mystiques, la crédulité des puissants, abusés par leurs charlataneries... L'association des théosophes est "l'assemblage de tous les maux" , et leurs chimères, le tombeau de la société ! Un livre de référence sur l'illuminisme, l'occultisme et les sociétés secrètes de l'Europe du XVIIIe siècle, où l'on croise des figures devenues célèbres : Saint-Martin, Lavater, Cagliostro, Swedenborg, Schröpfer. L'auteur en profite pour revenir sur les origines de la franc-maçonnerie, notamment à travers l'histoire des confréries de maîtres maçons, bâtisseurs des cathédrales et créateurs, au XVe siècle, des loges opératives, dont le Grand Maître de Strasbourg était le chef suprême. Extrait de la quatrième de couverture : Peuples séduits, ou qui pouvez l'être, apprenez qu'il existe une conjuration en faveur du despotisme contre la liberté, de l'incapacité contre le talent, du vice contre la vertu, de l'ignorance contre la lumière ! Il s'est formé au sein des plus épaisses ténèbres une société d'êtres nouveaux qui se connaissent sans s'être vus, qui s'entendent sans s'être expliqués, qui se servent sans amitié. Cette société a le but de gouverner le monde, de s'approprier l'autorité des souverains, d'usurper leur place en ne leur laissant que le stérile honneur de porter la couronne. Elle adopte du régime jésuitique l'obéissance aveugle et les principes régicides du XVIIe siècle ; de la franc-maçonnerie, les épreuves et les cérémonies extérieures ; des templiers, les évocations souterraines et l'incroyable audace. Elle emploie les découvertes de la physique pour en imposer à la multitude peu instruite ; les fables à la mode, pour éveiller la curiosité et inspirer la vocation ; les opinions de l'Antiquité, pour familiariser les hommes avec le commerce des esprits intermédiaires. Toute espèce d'erreur qui afflige la terre, tout essai, toute invention servent aux vues des Illuminés.

02/2017

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Economie

La crise 2014 - 2019 - De la stagnation économique aux fractures sociales. Chronologie, analyse, perspectives, Tome 2

Dans le 1er volume, "La crise 2007 - 2014" l'auteur a suivi la naissance et les premières années de cette dépression dans 12 pays, l'Unions Européenne et la zone Euro. Dans ce 2ème volume, "La crise 214 - 2019", l'auteur poursuit la chronologie et l'analyse des événements. La crise s'installe, conséquence des politiques aberrantes d'austérité adoptés notamment en Europe. Les USA, au contraire, ont, dès le début de la crise, pratiqué la relance monétaire et se trouvent aujourd'hui avec une économie florissante. Pour l'avenir, 10 leçons peuvent être tirées de cette crise. Elles répondent au retour en force de certaines idéologies telle que l'euroscepticisme, la remise en question de la démocratie libérale, le protectionnisme, le néofascisme... Est-il déraisonnable d'espérer que, sous la pression des opinions publiques, cette crise débouchera sur un renouveau avec l'émergence d'une société plus sociale, plus solidaire et plus respectueuse de la nature ?

08/2019

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Littérature française

Illusions sur mesure

"Je n'ai pas inventé ces "Illusions sur mesure", que proposait l'enseigne d'un tailleur à Montréal. Mais il m'a semblé que l'expression pouvait désigner le musée de l'ombre qui se cache à Prague, aussi bien que les jardins de Kyôto, sans parler des sirènes, de la clé des songes ou de la postérité. Il m'a semblé que ce titre, trouvé dans la rue, pouvait s'appliquer à nos livres, à nos voyages, à nos peurs et à nos espérances. A toutes ces représentations qui nous accompagnent partout, à toutes ces imaginations, les unes fastes et les autres funestes, grâce auxquelles nous rêvons notre vie, en inventant notre rapport au monde. Ai-je dit que le monde lui-même était une illusion ? Je ne crois pas, sinon j'en aurais trop dit". Gérard Macé.

09/2004