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L'Afrique, Moïse et le monothéisme

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Religion

L'Afrique, Moïse et le monothéisme

L'auteur dresse un panorama du péril religieux qui guette l'Afrique et mine tout projet de renaissance et d'unité du continent. Aussi, en remontant très loin dans l'histoire et en se fondant sur des faits sociologiques et anthropologiques, il montre en parcourant essentiellement l'oeuvre de Cheikh Anta Diop, comment l'Afrique a sorti l'humanité des ténèbres en posant les fondements des trois grandes religions monothéistes, voire même du bouddhisme.

05/2017

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Histoire des religions

L'Afrique, Moïse et le monothéisme. Deuxième édition revue, corrigée et augmentée

L'auteur dresse un panorama du péril religieux qui guette l'Afrique et mine tout projet de renaissance et d'unité du continent. Aussi, en remontant très loin dans l'histoire et en se fondant sur des faits sociologiques et anthropologiques, il montre en parcourant essentiellement l'oeuvre de Cheikh Anta Diop, comment l'Afrique a sorti l'humanité des ténèbres en posant les fondements des trois grandes religions monothéistes, voire même du bouddhisme.

07/2022

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Psychologie, psychanalyse

Le meurtre de Moïse. Freud et le monothéisme

Avant d'entreprendre la lecture de cet essai, il est souhaitable de se souvenir que depuis l'antiquité insondable de la famille primitive, une réalité traumatique, barbare, fait sans cesse retour et obstacle au cheminement de l'humanité. Cet obstacle est écrit en lettres de sang dans le drame, mis en lumière par Freud, qui tourne autour du père tout-puissant : le père que les fils envient et vénèrent et qu'ils ont cru bon de tuer, sans voir plus loin, sans savoir ce qu'ils faisaient, pour avoir accès à la Chose incestueuse. Ce drame est le drame qui rend les hommes coupables, malades d'amour et de haine, nostalgiques du bien qui leur manque, et que l'histoire actualise sous de multiples formes.

01/2005

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Psychologie, psychanalyse

L'homme Moïse et la religion monothéiste

C'est écrit dans la Bible : Moïse est un Hébreu, recueilli par une princesse égyptienne. Il deviendra, sur ordre du dieu des Hébreux, le premier législateur du peuple juif. Freud bouleverse ce roman historique, en émettant deux hypothèses radicales : Moïse n'est pas un Hébreu mais le fils d'un noble égyptien - un étranger, donc ; le dieu juif est né de la fusion de deux figures divines, le dieu unique du pharaon égyptien Akhenaton et le cruel dieu des volcans d'un peuple sémite voisin. En cela, Freud s'en prend aux fondements mêmes de la conscience de soi du peuple juif, qui plus est dans le contexte tragique du triomphe du nazisme. Dernier livre de Freud, le Moïse (1939) a longtemps été considéré comme un ouvrage non psychanalytique, alors qu'il est une pièce essentielle de sa doctrine. Il y parachève son approche critique de la religion, commencée avec Totem et tabou et L'Avenir d'une illusion. Il y formule, en outre, une théorie générale de la croyance. Enfin, en proposant une lecture psychanalytique de l'histoire et de la religion, il autorise la psychanalyse à outrepasser les limites de l'âme individuelle.

09/2019

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Psychologie, psychanalyse

L'HOMME MOISE ET RELIGION MONOTHEISTE. Trois essais

Voici sans doute le plus étrange et le plus freudien des écrits de Freud. Composé par strates successives en trois essais, il garde tout au long des traces de sa fabrication insolite. Etrange aussi par son audacieuse hypothèse de départ - «Si Moïse était un Egyptien ?» -, il est bien loin de s'y réduire. A travers l'histoire de l'homme Moïse, c'est en effet la formation d'une religion, celle de l'identité juive (et de l'antisémitisme), enfin le passage de la sensorialité à la vie de l'esprit qui font ici l'objet de l'enquête, avec, en arrière-plan, la question du père mort qui, tout comme la figure de Moïse, n'a cessé de hanter Freud.»Roman historique» au dire de son auteur, Bildungs roman ou roman secret - l'homme Moïse, c'est aussi l'homme Freud -, ce livre appelle autre chose qu'une interprétation : une lecture.

02/1986

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Psychologie, psychanalyse

L'homme Moïse et la religion monothéiste. Trois essais

Voici sans doute le plus étrange et le plus freudien des écrits de Freud. Composé par strates successives en trois essais, il garde tout au long des traces de sa fabrication insolite. Etrange aussi par son audacieuse hypothèse de départ - " Si Moïse était un Egyptien ? " - , il est bien loin de s'y réduire. A travers l'histoire de l'homme Moïse, c'est en effet la formation d'une religion, celle de l'identité juive (et de l'antisémitisme), enfin le passage de la sensorialité à la vie de l'esprit qui font ici l'objet de l'enquête, avec, en arrière-plan, la question du père mort qui, tout comme la figure de Moïse, n'a cessé de hanter Freud. " Roman historique " au dire de son auteur, Bildungs-roman ou roman secret - l'homme Moïse, c'est aussi l'homme Freud - , ce livre appelle autre chose qu'une interprétation : une lecture.

07/2003

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Religion

Aux origines du monothéisme. Noé, Abraham, Moïse

Même à travers la distance des siècles, les figures de Noé, Abraham et Moïse continuent à nous parler, tant elles sont liées à l'aventure de l'humanité et au destin des trois grandes religions monothéistes. Noé est la figure de l'alliance de Dieu avec l'humanité, dont l'histoire marque la rupture avec les mythes du Proche-Orient ancien. Abraham, le père des croyants, qui préfigure aussi le lien avec l'islam, est invité à partir ; c'est l'appel : "Pars, va ! " Quant à Moïse, qui fixe le cadre religieux, la Loi, il va mourir, paradoxalement... devant la Terre promise. C'est que le Dieu du monothéisme propose non pas d'abord une terre matérielle, une patrie terrestre, mais un royaume spirituel. L'homme est appelé à ne jamais s'installer, Dieu toujours présent en lui-même et dans son culte. Au cours d'une passionnante enquête, appuyée sur une solide documentation historico-critique, Nicole Vray montre comment la vision du Dieu unique est celle d'un Dieu des nomades, qui invite à partir et à ne jamais se fixer sur une terre.

01/2019

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Psychologie, psychanalyse

L'homme Moïse et la religion monothéiste. Trois essais suivi de Amenhotep IV

1939. Freud est en exil à Londres. Il publie ce qui sera son dernier livre, auquel il aura travaillé plus de trente ans. Composé de trois essais, consacré aux origines de la religion juive, L'Homme Moïse se veut la suite de Totem et tabou. Qu'est-ce qu'un prophète ? Comment devient-on un "grand homme" ? Quelles sont les racines de l'antisémitisme et de la haine de soi ? Peut-on se dire juif si l'on ne pratique pas ? Quelle est la nature d'un sentiment d'appartenance si fort qu'il peut se transmettre de manière transgénérationnelle ?

09/2014

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Religion

Berbères juifs. L'émergence du monothéisme en Afrique du Nord

Voici un livre qui bouleverse complètement les idées reçues sur l'origine des juifs d'Afrique du Nord. Le récit classique est simple : après la destruction du deuxième temple de Jérusalem par les troupes de Titus en l'an 70 de notre ère, les juifs de Judée furent contraints à l'exil et se dispersèrent dans le monde entier, où ils fondèrent des communautés européennes, orientales, africaines, asiatiques et maghrébines. Dans cette conception, les juifs d'Afrique du Nord descendent, comme tous les autres, de la population initiale de Judée. Il apparaît aujourd'hui que si le temple a bien été détruit, l'exil consécutif n'a jamais eu lieu. Comment un exode aussi massif aurait-il pu matériellement se produire ? "Dans quels camions ? " demande Shlomo Sand dans son grand livre, "Comment le peuple juif fut inventé" (Fayard, 2008). Les communautés juives étaient nombreuses dans tout l'Orient bien avant la destruction du temple : d'après Philon d'Alexandrie, les juifs étaient plus nombreux en Egypte, en Libye, en Asie mineure et surtout à Babylone qu'autour de Jérusalem. Ils ne parlaient hébreu que pour la liturgie et le reste du temps, ils utilisaient la langue du pays où ils vivaient (souvent le grec). D'où proviennent donc les juifs d'Afrique du Nord ? la réponse est simple : ce sont des Berbères judaïsés. Le judaïsme antique était fortement prosélyte (à la différence du judaïsme actuel) Le monothéisme juif, né à Babylone, s'est propagé dans le bassin méditerranéen, sous l'oeil bienveillant (au moins au début) de l'empire romain, Les Phéniciens, grands navigateurs – ce que les juifs n'étaient pas – a beaucoup contribué à l'extension du monothéisme juif, dont ils étaient proches par la langue et les idées. On appelle souvent "Sépharades" les juifs d'Afrique du Nord. Cohen-Lacassagne montre que c'est une erreur : sépharade signifie espagnol (ou plus largement ibère). Or s'il est vrai qu'une partie des juifs d'Espagne ont franchi le détroit lors de la reconquista par les Rois très catholiques, ils ne représentent qu'une très faible partie de la population juive maghrébine de l'époque – constituée, répétons-le, de Berbères judaïsés. "Au Maghreb comme ailleurs, être juif ne coïncide ni avec une réalité ethnique, ni avec une réalité linguistique, ni avec une réalité nationale – pas plus qu'être musulman." En Méditerranée et au Moyen-Orient s'est constituée avec l'arrivée de l'islam une authentique civilisation judéo-musulmane, bien plus réelle que l'hypothétique civilisation judéo-chrétienne. Après le triomphe du christianisme, devenu religion officielle, le judaïsme se trouva confiné dans l'arrière-pays rural, au coeur d'un réseau de solidarité arabo-judéo-berbère, ce qui lui a sans doute permis de survivre jusqu'à l'époque actuelle.

06/2020

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Religion

Monothéisme et violence. L’expérience chrétienne

Qui pourrait soutenir que les religions sont sources de paix face aux récents actes terroristes et à la folie du Djihad ? Laissant aux autres monothéismes abrahamiques le soin d'aborder l'étude de leurs responsabilités, Jean-Michel Maldamé interroge, dans l'expérience chrétienne, le lien entre violence et religion. Alors que l'Evangile repose sur un appel à un amour universel, comment expliquer que tant de chrétiens aient trahi le message de Jésus-Christ ? Quel est le chemin qui mène à la persécution et à la guerre sainte ? D'où vient ce mal qui ronge les coeurs et empoisonne les esprits ? Pourquoi l'Eglise a-t-elle gardé les textes bibliques qui font l'apologie de la violence, depuis la conquête de la Terre Promise jusqu'aux carnages de l'Apocalypse ? Cet ouvrage analyse les abîmes de noirceur qui se dévoilent dans les cruautés des croisades, de l'inquisition ou des guerres de religion. Il cherche à comprendre l'articulation des causes qui pervertissent la foi et falsifient l'appel de Jésus-Christ à devenir artisan de paix. Cette quête de la source du mal dans l'histoire de la chrétienté ouvre aussi la porte de l'espérance, car selon la parole du Christ, "Qui fait la vérité vient à la lumière".

03/2018

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Religion

Le monothéisme juif et le paradoxe de l'existence

Comment définir l'essence du monothéisme dans un monde où les religions paraissent désuètes, dangereuses, voire évanouies et absentes ? Qu'en est-il réellement du judaïsme ? Et que nous dit-il aujourd'hui ? C'est à une relecture des sources de l'expérience et de l'existence juive qu'invite ce livre, témoignant combien la tradition peut être créatrice. Alors que la Bible et le Talmud, ainsi que les autres grands corpus juridiques ou mystiques, visent à en garantir la pratique afin d'en assurer la transmission et la pérennité, le coeur du projet n'en ressort pas moins opaque pour beaucoup. Ce sont donc les véritables enjeux qui l'animent qu'il s'agit d'éclaircir. Entrant en dialogue avec des siècles de commentaire, des Maîtres du Talmud à Maimonide, de Rashi à Rabbi Haïm de Volozhin, Aaron Eliacheff et Frank Alvarez-Pereyre interrogent des expressions dont on croyait tout comprendre, comme "se faire un nom", des notions dont on croyait tout savoir, comme le "monothéisme", des concepts à propos desquels on croyait avoir tout lu, comme le tsimtsoum. Un ouvrage indispensable pour saisir les fondements du judaïsme, le pourquoi de son apparente complexité, le comment de sa simple proximité.

10/2019

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Histoire des religions

Le prix du monothéisme

En 1997, l'égyptologue Jan Assmann publiait un ouvrage, Moïse l'Egyptien, dont les thèses allaient susciter maintes controverses : en France, en Allemagne, aux États-Unis... plusieurs spécialistes s'insurgèrent contre ce qui leur apparut comme une contribution à la critique de la religion, voire comme une attaque frontale dirigée contre le monothéisme. Au cœur du débat, toujours vivace aujourd'hui, se trouve le concept de " distinction mosaïque " forgé par Jan Assmann : un concept qui, pour certains contradicteurs, prête au monothéisme une intolérance consubstantielle ; qui, pour les autres, entend précisément abolir ce qui distingue le monothéisme. Les plus véhéments allant jusqu'à imputer à l'égyptologue une nostalgie du paganisme, voire un antisémitisme larvé. Par-delà ces derniers griefs, peu sérieux, le débat a été assez nourri pour que Jan Assmann entreprît, dans un nouveau livre, de préciser ou d'amender les concepts utilisés dans le précédent : bel exemple de retour sur elle-même d'une pensée scientifique. Il revient donc ici sur ce qui caractérise le monothéisme : cette distinction mosaïque qui est, non pas la distinction entre un Dieu unique et un fourmillement de divinités, mais bien la distinction entre le vrai et le faux dans la religion, entre le vrai dogme et les croyances erronées ; non pas l'irruption d'une croyance donnée à un moment déterminé, qui suppose un avant et un après, mais une idée régulatrice.

02/2007

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Théologie

Le deuxième Dieu. L'esthétique du monothéïsme

L'idée fondatrice du monothéisme n'est pas tant la croyance en un Etre suprême que l'idée qu'Il est le créateur du monde et qu'il aurait un commerce avec le monde, de sorte que cet Etre, réputé abstrait et universel, embrassant toute existence, peut cependant se manifester dans l'univers - annulant de fait le présupposé du monothéisme selon lequel cet Etre serait au-delà du monde matériel. Comment donc le Dieu unique, distinct d'un monde qui ne lui pré-existe pas, peut-il créer ce monde sans s'y inscrire lui-même ? L'objectif de cet essai n'est pas de présenter un tour d'horizon érudit sur la question, mais d'aider le lecteur curieux à se mesurer à un enjeu intellectuel essentiel du monothéisme : pourquoi la croyance en un Dieu unique ne peut-elle pas se dispenser de l'idée d'une instance intercesseuse entre la finitude et l'infini ?

09/2022

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Religion

Monothéisme africain. Chance d'un dialogue oecuménique et interreligieux

Certains historiens et archéologues s'accordent pour dire que l'Afrique est le berceau de l'humanité. Les premiers monothéistes ont habité l'Afrique et la Bible serait un condensé de ce que Moïse "l'Africain" a enseigné aux Hébreux, de sorte que celle-ci pourrait être considérée comme un héritage africain. Malgré la diversité culturelle, aucune ethnie ne considérait son Dieu différent de celui que professait sa voisine. Les monothéismes juif, chrétien et musulman qui conditionnent le dialogue par le rapprochement de la doctrine créent de l'impasse, car la doctrine reflète les sensibilités culturelles qui ne seraient jamais uniformisées. Par contre le monothéisme africain part du principe que le Créateur est unique et que, par conséquent, la famille humaine est unie par Lui.

11/2015

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Littérature française

Les chemins obscurs du monothéisme

Au coeur de Bruxelles, un jeune cadre dans le transport maritime, est missionné pour la réparation d’avaries en Pologne. Mais une autre tâche lui est dévolue : il va falloir voler au secours d’une famille juive salie et spoliée pendant la Seconde Guerre mondiale puis participer à la création d’une ONG. Déconseillé aux mineurs, recommandé aux adultes, ce livre mouvementé et d’une force violente, ne laissera personne indifférent.

01/2021

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Notions

Moïse et l'humanisme

La Bible hébraïque a-t-elle réellement inventé le monothéisme ? Si oui, elle l'a fait à travers un dieu indicible. Quand Moïse s'interroge sur son nom, le texte fournit une réponse énigmatique : "Je serai" . Que signifie le silence étourdissant de cette absence d'identité ? Se peut-il que la question du divin n'ait pas constitué l'essentiel du message biblique et que Moïse soit d'abord le fondateur d'une éthique libératrice, l'humanisme ? Telle est la question centrale de cet essai.

09/2021

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Religion

Le monothéisme peut-il être humaniste ?

L'éthique humaniste préconise le respect et la solidarité vis-à-vis de tout être humain au nom de sa seule appartenance à l'espèce. Selon les uns, ce serait là une invention du monothéisme, mais pour d'autres judaïsme, christianisme et islam seraient des religions antihumanistes... À égale distance de l'apologie et de la diabolisation, cet ouvrage montre que, pour les Anciens, les fondements d'une éthique humaniste n'allaient pas de soi. C'est ce qui ressort des débats entre les écoles philosophiques hellénistiques et de la pluralité d'attitudes attestée dans les textes juifs et chrétiens de l'Antiquité. Reste que si les religions monothéistes opposent de vraies résistances à une éthique humaniste, elles ne sont en elles-mêmes nullement incompatibles avec elle. Au contraire, même minoritaires ou marginales, des interprétation, authentiquement humanistes, juives et chrétiennes clos textes bibliques ont très tôt existé. Ce sont ainsi les origines contradictoires de l'humanisme occidental que le présent essai met en lumière. Et il nous convie à lire notre éthique actuelle dans toute sa complexité.

09/2006

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Religion

Dictionnaire des monothéismes

Pour le monde occidental des quinze derniers siècles, il n’y a de religion que celles qui renvoient à un Dieu unique et à sa Loi, révélée et rapportée dans un/des livres sacrés. Le judaïsme, puis le christianisme et enfin l’islam possèdent cette caractéristique. C’est ce qui justifie ce dictionnaire, concentré sur le contenu professé par chacun des trois monothéismes, à l’exclusion de leurs dimensions anthropologique et sociologique. Les 150 entrées sont donc conceptuelles, et permettent à la fois de comprendre les notions théologiques des trois monothéismes et de les comparer. Il peut s’agir de notions propres à chacun d’eux (comme Diaspora, Kabbale et Midrash, Eglise, Eucharistie et Rédemption, Califat, Djihad et Soufisme), communes à deux d’entre eux (comme Messie, Prédestination, Prêtre) ou encore aux trois (Péché, Providence, Loi, Ame, Prophète, Révélation, etc.). Elles traitent de ce qui est dit de Dieu ou du divin, de l’ensemble des contenus de croyance apportés par les enseignements ou doctrines et de leur évolution historique, et certaines (Aumône, Circoncision, Jeûne, etc.) renseignent sur les pratiques, rites et fêtes. On y trouvera peu d’articles constitués par un nom propre de lieu (hormis « Jérusalem ») ou de personnes, sauf lorsque ces dernières ont un contenu théologique (tels Abraham, Adam, David, Jésus, Mahomet, Marie, etc.).

09/2013

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Généralités

Le Conseil de sécurité de l'ONU et les conflits en Afrique. (1990-2020) - Mise en oeuvre et enjeux du droit international en Afrique

L'on est en droit de se poser des questions sur le rôle de gardienne de la paix et de la sécurité internationales dévolu à l'Organisation des Nations Unies depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, dans le cadre d'une sécurité collective mondiale. Au regard des interventions décidées, ou a posteriori couvertes par l'ONU, cette dernière a validé des opérations en Afrique, au mépris du respect de la légalité internationale pour complaire à certaines puissances du Conseil de sécurité. Il n'a plus été tenu compte de dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies qui organisent la paix et le respect de cette légalité onusienne, et donc mondiale. Ce livre réfléchit au rôle du Conseil de sécurité de l'ONU dans le règlement des conflits en Afrique depuis 1990. Il pose la question de sa pertinence sous sa forme actuelle.

02/2022

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Inde

Histoire de la civilisation indienne. Tome 2, L'hindouisme : Polythéisme et monothéisme

Prenant ses racines dans la religion védique au deuxième millénaire avant notre ère, l'hindouisme est plus vivant que jamais alors que tant de civilisations ont disparu et que la vieille Europe chrétienne est en proie au doute. Cette vitalité résulte du conservatisme de l'Inde, qui sacralise le patrimoine des siècles et fait un devoir à chacun de préserver l'héritage des anciens. La force de l'hindouisme est également d'être plus qu'une religion : c'est une organisation sociale, dont la caste est le pilier, c'est un art de vivre qui imprègne tous les moments de l'existence. Cette religion dépourvue d'Eglises, de pontifes et de dogmes, puise également sa vigueur dans sa diversité et dans son ouverture aux apports étrangers dont elle s'enrichit après les avoir " sanskritisés ". L'hindouisme se présente à l'oeil extérieur comme un polythéisme exubérant avec ses millions de divinités, ses rites déconcertants, sa mythologie foisonnante et souvent extravagante, ses multiples fêtes colorées et joyeuses et ses pèlerinages grandioses qui attirent des millions de fidèles enthousiastes. C'est avant tout une orthopraxie, une religion du rite bien exécuté et de la parole juste dont la répétition quotidienne assure le maintien de l'ordre social et cosmique et assure de renaître dans une caste supérieure. L'hindouisme est philosophique, métaphysique, théologique, mais il est aussi une mythologie foisonnante, une piété enthousiaste, une fête permanente et un fatras de superstitions. Reposant sur des concepts d'une haute élévation, l'hindouisme est une religion populaire, ce que cet ouvrage met en lumière à travers des textes, des anecdotes et de nombreuses illustrations.

04/2024

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Religion

Violence et monothéisme. Des chrétiens interrogent leur tradition

La question des liens entre violence et religion s'impose aujourd'hui à tout un chacun, habitué des cercles théologiques ou non, familier d'une Eglise ou athée militant. Il est facile d'accuser une "autre religion" de favoriser la violence, mais Jésus a recommandé d'enlever la poutre qui est dans notre oeil avant de chercher à enlever la paille qui est dans l'oeil du voisin. C'est pourquoi les contributions proposées dans cet ouvrage cherchent à comprendre le rapport à la violence dans la Bible (Ancien et Nouveau Testament), dans théologie et dans la pratique chrétienne. Elles le font en suivant trois lignes directrices : le premier constat est que la violence, loin d'être un fait "religieux" au sens habituel de ce mot, est une caractéristique structurante de l'existence humaine. Le second, c'est que le religieux, y compris dans ses manifestations les plus "laïques", est intimement lié à la question de la violence. La troisième conviction est que cette question ne se résout pas par l'exhortation morale... si tant est qu'elle puisse être résolue : peut-être est-ce aussi vivre en humain que d'y être confronté à nouveau à chaque génération !

02/2019

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Religion

De la faute et du salut dans l'histoire des monothéismes

La question de la " faute " et celle du " salut ", inscrites dans les théologies juive, chrétienne et musulmane, sont intimement liées. Depuis que l'homme s'interroge sur l'origine, le cours et la fin de sa vie, sur un sens à donner à celle-ci, il a cherché à lier ses paroles et ses gestes, ses joies et ses souffrances, avec un amont et un aval. Nous constatons qu'il les a associés au registre d'un " bien " et d'un " mal " d'une part, d'une " responsabilité " - donc d'une " liberté " - d'autre part. Dans le cadre des religions monothéistes, les approches de la faute et du salut prennent une dimension plus explicite. Sous des termes divers, ces croyants lient le Dieu professé à la " création ", à la " toute-puissance " et à l'" omniscience ", mais se trouvent confrontés dans le même temps à un défi intellectuel : quelle est la place réservée à l'autonomie et à la liberté de l'homme ? Pélagiens et Qadarites d'un côté, Augustiniens et Jabrites de l'autre, avec leurs héritiers, illustrent, chacun à leur manière, des débats sur la " justice divine " et le " libre arbitre humain " qui n'ont jamais cessé. Le comparatisme interreligieux étudié dans cet ouvrage cherche à poser des analogies entre le texte biblique et le texte coranique et, plus largement, entre les traditions juive, chrétienne et musulmane. Quelques thèmes transversaux émergent. La " faute " et le " salut " sont associés tantôt à une personne individuelle, tantôt à une entité collective. Le " martyre " implique par exemple la possibilité mais non la nécessité de recourir à la violence et à la guerre. Les difficultés sont par ailleurs permanentes pour parler de la résurrection et du jugement dernier. Enfin une rupture décisive intervient lorsque l'ouvrage aborde la question de la faute et du salut hors du cadre confessionnel, dans la période contemporaine caractérisée par le concept de " modernité ".

10/2010

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Autres langues

Moïse l’Africain. Migration de récits et brassage de mythologies en Afrique subsaharienne, Edition bilingue français-arabe

Souvent oubliés des Histoires de la littérature arabe du XXe siècle, les manuscrits subsahariens montrent comment une culture médiévale dont les canons semblaient définitivement stables depuis des siècles, a pu continuer à se transformer aux confins du monde arabo-musulman classique. A partir d'un matériel narratif étonnement composite, ce récit offre une nouvelle et plaisante version islamique de l'Entretien Secret entre Moïse et Dieu sur le Mont Sinaï. Comme d'autres récits issus de ces fonds de manuscrits, Moïse l'Africain est le produit d'un processus de migration de textes de l'Orient musulman vers son Occident. Et ce processus laisse indéniablement ses traces sur la structure des textes qui constituent le lieu où se superposent des éléments d'origines très variées, africaines comme orientales, populaires comme savantes, orthodoxes comme hérétiques, religieuses comme profanes.

09/2018

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Théologie

Moïse l'insurgé

Une révolution sociale en Canaan, présentée de manière poétique dans l'Exode. Un dieu, celui de Moïse, qui marque la naissance d'une " contre-religion ". Un dispositif d'émancipation. Tel est le récit que dessinent en creux les dernières découvertes. Que peut-on dire de nouveau sur Moïse. En s'appuyant sur les découvertes les plus récentes des historiens et des archéologues, l'auteur repère le " noyau de vérité " du récit de l'Exode : une révolution sociale a eu lieu en Canaan. Un homme surnommé " Moïse " en aurait été l'inspirateur. Ce soulèvement des asservis a donné naissance à une société sans roi et sans Etat : une société fondée sur l'alliance entre un peuple et un dieu, un dieu qui ne sanctifie pas le pouvoir des rois, mais soutient les opprimés dans leur combat pour la justice. L'enquête se centre alors sur le dieu de Moïse. En l'analysant l'auteur décrit la naissance d'une " contre-religion " qui est un dispositif d'émancipation. Ce n'est pas seulement l'histoire de Moïse qui est réinterprétée de façon originale dans ce livre, mais également d'autres épisodes de la Bible comme le sacrifice d'Abraham, des rituels comme celui du bouc émissaire, des thèmes essentiels comme le Dieu unique, l'Alliance et le messie. L'auteur en vient à se demander si le monde de Moïse, un monde affecté par une crise dévastatrice, ne ressemble pas étrangement au nôtre et si la promesse d'émancipation portée par le récit de l'Exode ne nous est pas aussi adressée.

10/2022

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Religion

Le monothéisme, le pouvoir et la guerre. De la conversion de Constantin au jihad islamiste

Au-delà d'une histoire événementielle, l'ouvrage se propose d'analyser les articulations et les enjeux des rapports entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel au sein de la chrétienté et de l'islam, ainsi que d'exposer l'évolution de la pensée politique autour de ce sujet d'une actualité brûlante. Comme son sous-titre l'indique, il couvre une période allant du ive siècle à nos jours. Son champ d'études se limite à l'Europe et au Proche-Orient. Il s'intéresse entre autres à la dimension religieuse de leurs relations, le plus souvent conflictuelles, et aux guerres de religion au sein de la chrétienté et de l'islam. Sa rédaction a été inspirée par la montée de l'intégrisme et du terrorisme islamiste, la résurgence de la fracture entre chiites et sunnites, les guerres civiles sectaires qui déchirent la Syrie et l'Irak et l'instauration d'un prétendu califat à cheval sur ces deux pays. Plus que dans n'importe quelle autre région du globe, ces événements montrent les effets pervers du "retour du religieux" dans la sphère politique depuis le dernier quart du siècle dernier. Le livre comporte quatre parties traitant successivement : des interactions complexes entre religion et politique et du "retour du religieux" ; de l'Europe chrétienne et post chrétienne ; des rapports entre l'Occident chrétien et l'islam ; enfin de la religion musulmane et du Proche-Orient. Il tente de répondre à la question de savoir quel système politique est le mieux à même de gérer la question de l'intégration des minorités qui se fait de plus en plus pressant à l'heure de la montée du communautarisme et des crispations identitaire face à la mondialisation.

07/2015

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Documentaires jeunesse

Moïse

"A présent, les Hébreux forment une immense colonne de plusieurs milliers de personnes qui avance sous l'ardent soleil d'Egypte, vers le désert du Sinaï. Moïse marche à leur tête." Partager l'aventure de Moïse et de son peuple à travers des textes inspirés de la Bible. Découvrir l'histoire des Hébreux. Apprendre les fondements de notre culture.

02/2011

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Littérature française

Le poisson de Moïse

"... C'était non loin de Peshawar... Mourad, Kadirou et tous les autres n'envisageaient guère la fin des hostilités ; c'est pourquoi ils supportent très mal leur démobilisation. Le manque d'action et de projets les rend mélancoliques. Mais, en y réfléchissant, Hasni se rend compte que, pour Mourad, cela a dû commencer bien avant la prise de Kaboul... Ils ont combattu dans des maquis éloignés l'un de l'autre... Il se remémore parfaitement leur rencontre le jour de l'assaut contre le palais présidentiel... Les Moudjahidin avaient parcouru des milliers de kilomètres dans leurs frusques, traînant péniblement leur attirail rudimentaire. La profession de foi, scandée inlassablement à tue-tête, les aidait à supporter des marches harassantes. " De " la route de Qandahar " à la " halte à Paris ", Mourad ne cesse de ressasser les mêmes versets du Coran. Pourquoi être allé en Afghanistan ? Il avait fait des études scientifiques à Paris qui lui assuraient un avenir confortable. Il avait des amis, une compagne. Pourquoi avoir tout quitté ? Pourquoi vouloir partir encore ? Mourad veut trouver la paix mais les événements le ballottent et l'entraînent dans une tout autre quête.

01/2002

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Romans historiques

Le roman de Moïse

Moïse sauvé des eaux, prince à la cour de Pharaon, berger compatissant, libérateur des Hébreux, interlocuteur privilégié de Dieu, guide des Enfants d'Israël vers la Terre promise où il n'entrera jamais... Peu de vies de héros ont été si pleines de péripéties, de drames, de tensions. La littérature, les arts, et jusqu'au cinéma se sont saisis de la personnalité de Moïse pour nous livrer une palette infinie de visions du plus grand des prophètes. Fasciné par le seul homme ayant "connu Dieu face à face", Jean-Luc Allouche a voulu réécrire l'histoire du plus malheureux des hommes. Et du Moïse à "la langue embarrassée", il a fait un contestataire à la langue bien pendue devant l'arbitraire divin. Dans ce livre passionnant, nourri notamment du Midrach, ce trésor "romanesque" des commentaires des Sages, Jean-Luc Allouche ajoute sa part de fiction et révèle un Moïse inédit, dépouillé de tout cliché.

03/2018

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Religion

La violence monothéiste : mythe ou réalité ?

Des violences contre les idolâtres et les hérétiques ont jalonné l'histoire du christianisme et de l'islam. Elles ont été appelées et justifiées théologiquement par les plus hautes figures de ces religions, au nom des commandements des textes sacrés, de l'ordre de "brûler les idoles". Malgré les faits, malgré les déclarations des acteurs eux-mêmes, la responsabilité des textes sacrés reste encore aujourd'hui très largement contestée. La singularité des religions abrahamiques par rapport à la violence — leur "dieu jaloux" ordonnant de détruire les dieux d'autrui — est occultée. La violence ne serait qu'humaine. Les violences dites religieuses ne seraient que politiques. Il ne faudrait retenir des textes sacrés que l'esprit et non leur lettre. Il n'y aurait pas d'invariants en histoire. Quoi de commun d'ailleurs entre judaïsme, christianisme et islam ? Etc. Face à une violence récurrente, une attitude de témoin responsable consisterait pourtant à écouter les témoignages, établir les faits, proposer un diagnostic, suggérer des remèdes, en vérifier l'efficacité. Cet essai est le dernier d'une trilogie sur la violence monothéiste. Le premier, intitulé Guerres de religion et police de la pensée : une invention monothéiste ? visait à présenter les faits. Le second, intitulé A l'origine de la violence monothéiste, le dieu jaloux, partait à la recherche des mobiles, et suggérait une voie de solution. Ce dernier essai vise à recenser et discuter les différents éléments du débat.

01/2017

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Sciences humaines importation

Dieu, Moïse et Freud

Les faits qui sont relatés ici sont certes surprenants, et ils méritent d'être rapportés, mais surtout ils ont en commun quelque chose de troublant. Une similitude qui donne l'impression qu'il s'agit de la répétition du même événement, différents dans la forme, mais identiques dans leur sens, comme les deux rêves de Pharaon. Ici c'est un triptyque où Freud d'abord, puis Moïse et enfin Dieu lui-même vivent la même aventure malheureuse de la trahison. S'il ne s'agissait que d'opinion, nous aurions entre les mains un de ces nombreux livres qu'on trouve sur divers rayons, mais nous sommes en face de véritables visions, nous voyons. Freud n'avait pas manqué de rappeler que traduction et trahison étaient quasiment le même mot, et c'est justement dans la traduction que se situe ce point qui fait de ces trois atomes une molécule.

11/2013