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Joyce Maynard, Mimi Perrin

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Poches Littérature internation

Baby love

Fin des années 1970, quatre adolescentes confron­tées à la maternité : Sandy, mariée à un paumé de dix-neuf ans peu concerné par son rôle de père ; Tara, produit d'une famille désunie, seule avec son enfant ; Wanda, toujours fêtarde malgré un bébé de trois mois ; Jill, enceinte, et dans la peur de l'annoncer à ses parents. Un même amour maternel unit ces jeunes filles : leur bébé, c'est leur seule réussite, l'unique preuve de leur importance. Elles le nourrissent, le dorlotent, le déguisent, jouent avec comme à la poupée, le malmènent, aussi. Sur les marches d'une laverie au­tomatique, leur lieu de rendez-vous favori, elles se racontent leurs histoires et parlent sur la télé, le cinéma, les ma­gazines… Jusqu'à ce que la venue de deux femmes en quête d'enfants fasse basculer ces vies d'une bana­lité à la fois touchante et terrifiante. Avec ce premier roman paru en 1981 aux États-Unis, Joyce Maynard signe un subtil portrait – toujours d'actualité – de l'Amérique profonde.

08/2014

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Verre, dinanderie, céramique

Perrin & Perrin. Edition bilingue français-anglais

Duo créatif qui oeuvre à quatre mains, Martine et Jacki Perrin explorent, depuis les années 1990, les richesses insoupçonnées du verre. Matière de la lumière, dans laquelle couleurs, ombres et jeux de transparences et d'opacités se fondent, contrastent ou se révèlent, le verre se fait sculptures minérales. Formes, échelles, effets mats ou translucides composent des oeuvres à la beauté singulière. Le regard plonge dans des océans qui semblent peuplés de chimères. Le duo crée aussi bien des pièces monumentales que plus intimistes, des masses compactes ou d'autres qui semblent au contraire se dissoudre sous nos yeux. A la limite de la matérialité, certaines sculptures fascinent par leur chromie métamorphosée sous l'effet de la chaleur extrême du four : les Perrin & Perrin sont des alchimistes. Chaque pièce est unique, chacune résulte des savoirs de l'artiste et de la magie des éléments entrés en fusion. Cette monographie présente pour la première fois toutes les facettes créatives du duo : l'atelier est un lieu d'exploration des possibles de la matière, le verre bien sûr, mais aussi le métal, la céramique, le textile, l'encre de Chine. Leur approche transdisciplinaire est ici restituée : telle une partition musicale, l'oeuvre des Perrin & Perrin se découvre au fil des pages sur des variations de rythmes de couleurs, de textures et de formes.

03/2024

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Poches Littérature internation

Les filles de l'ouragan

Une saga familiale inoubliable, l'un des romans les plus remarquables de Joyce Maynard Elles sont nées le même jour, dans le même hôpital, dans des familles on ne peut plus différentes. Ruth est une artiste, une romantique, avec une vie imaginative riche et passionnée. Dana est une scientifique, une réaliste, qui ne croit que ce qu'elle voit, entend ou touche. Et pourtant ces deux femmes si dissemblables se battent de la même manière pour exister dans un monde auquel elles ne se sentent pas vraiment appartenir. Situé dans le New Hampshire rural et raconté alternativement par Ruth et Dana, ce récit suit les itinéraires personnels de deux " soeurs de naissance ", des années 1950 à aujourd'hui. Avec la virtuosité qu'on lui connaît, Joyce Maynard raconte les voies étranges où s'entrecroisent les vies de ces deux femmes, de l'enfance et l'adolescence à l'âge adulte - les premières amours, la découverte du sexe, le mariage et la maternité, la mort des parents, le divorce, la perte d'un foyer et celle d'un être aimé -, jusqu'au moment inéluctable où un secret longtemps enfoui se révèle et bouleverse leur existence.

06/2020

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Littérature étrangère

Et devant moi, le monde

Printemps 1972 : Le New York Times Magazine publie un long article intitulé An 18-year-old girl looks back on Life (Une fille de dix-huit ans se retourne sur sa vie) qui connaît un succès prodigieux. L’auteur, Joyce Maynard, en première année d’université à Yale, reçoit des centaines de lettres de lecteurs enthousiastes, parmi lesquelles celles de J D Salinger, 53 ans, dont elle n’a jamais lu une ligne. S’ensuit une correspondance fascinante entre le jeune prodige littéraire et l’auteur-culte. Sur les instances de son admirateur, Joyce abandonne Yale et ses études pour aller vivre dans un splendide isolement (il habite au sommet d’une colline perdue) et l’ascétisme culinaire : l’homme ne se nourrit que de « graines » et d’herbes. Passionné d’homéopathie, il passe des heures enfermé dans son bureau-laboratoire à mettre au point des produits étranges, toujours à diluer abondamment, et parfois miraculeux…Au fil des jours, s’installe une atmosphère bizarre. Joyce est de plus en plus amoureuse, Salinger, semble-t-il, de plus en plus exaspéré. Il faut dire que les problèmes se multiplient. L’un d’eux, et sans doute pas le moindre, est que les rapports sexuels du couple sont compliqués : Galatée ne peut être pénétrée par son maître. Acupuncture et homéopathie n’y pourront rien. Est-ce la raison du renvoi soudain de Joyce ? Fin de l’épisode mais pas de l’histoire… Car, vingt-cinq ans plus tard, Joyce Maynard, divorcée et mère de trois enfants, décide de tout raconter, sans jamais attaquer un homme dont elle est toujours amoureuse. Ce livre, Le monde à bras ouverts, va susciter une vague de désapprobation à l’encontre de l’auteur : on a osé toucher à l’idole. Avec ce que d’aucuns ont taxé de franchise choquante, elle y raconte l’histoire de son adolescence entre un père alcoolique, et une mère décidée à faire de sa fille un prodige littéraire, mais surtout son combat désespéré pour retrouver son équilibre après que Salinger a mis fin à leur liaison avec une impitoyable cruauté. Une liaison étrange et dévastatrice dont le récit éclaire d’un jour certainement nouveau l’idole des lettres américaines.

01/2011

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Littérature étrangère

L'homme de la montagne

Eté 1979, Californie du Nord. Rachel, treize ans, et sa soeur Patty, onze ans, se préparent à passer leurs vacances à vagabonder dans la montagne comme d'habitude. Echappant à la surveillance d'une mère aimante mais neurasthénique depuis son divorce, et d'un père amoureux de toutes les femmes, le flamboyant inspecteur de police Torricelli, elles se cachent dans les arrière-cours pour regarder la télé par la fenêtre des voisins, inventent blagues et jeux à n'en plus finir, rêvant de l'inattendu qui pimenterait leur existence. Et l'inattendu arrive. Cauchemardesque, une succession de meurtres de jeunes femmes, tuées dans la montagne selon un même mode opératoire : la chasse à l'Etrangleur du crépuscule commence, menée par l'inspecteur Torricelli. Trente ans plus tard, Rachel, devenue une célèbre romancière, raconte cette quête épuisante. Après quinze meurtres, le tueur de la montagne a disparu. Un jour, pourtant, les deux soeurs s'étaient trouvées face à lui. Fantasme de gamines hystériques, avaient déclaré les autorités. Depuis lors, Rachel s'est donné pour mission de retrouver cet homme. Et le dénouement, le lecteur le vivra en direct, de surprises en retournements. Joyce Maynard a écrit une belle et lyrique histoire d'amours rythmée par les tubes des années soixante-dix : celui qui règne entre le père et ses filles, celui qui unit à jamais les deux soeurs.

08/2014

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Littérature étrangère

Où vivaient les gens heureux

Grand Prix de littérature américaine 2021 Prix Samantha 2021 Grand prix de l'héroïne Madame Figaro 2022 Lorsque Eleanor, jeune artiste à succès, achète une maison dans la campagne du New Hampshire, elle cherche à oublier un passé difficile. Sa rencontre avec le séduisant Cam lui ouvre un nouvel univers, animé par la venue de trois enfants : la secrète Alison, l'optimiste Ursula, et le doux Toby. Comblée, Eleanor vit l'accomplissement d'un rêve. Très tôt laissée à elle-même par des parents indifférents, elle semble prête à tous les sacrifices pour ses enfants. Cette vie au coeur de la nature, tissée de fantaisie et d'imagination, lui offre un bonheur inespéré. Et si entre Cam et Eleanor la passion n'est plus aussi vibrante, ils possèdent quelque chose de plus important : leur famille. Jusqu'au jour où survient un terrible accident... Dans ce roman bouleversant, Joyce Maynard emporte le lecteur des années 1970 à nos jours, liant les évolutions de ses personnages à celles de la société américaine - libération sexuelle, avortement, émancipation des femmes jusqu'à l'émergence du mouvement MeToo... Chaque saison apporte son lot de doute ou de colère, mais aussi de pardon et de découverte de soi. Joyce Maynard explore avec acuité ce lieu d'apprentissage sans pareil qu'est une famille, et interroge : jusqu'où une femme peut-elle aller par amour des siens ? Eleanor y répond par son élan de vie. En dépit de ses maladresses, son inlassable recherche du bonheur en fait une héroïne inoubliable, dans sa vérité et sa générosité.

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CD K7 Littérature

Où vivaient les gens heureux

Le grand roman de Joyce Maynard : l'histoire bouleversante d'une famille sur cinq décennies Lorsque Eleanor, jeune artiste à succès, achète une maison dans la campagne du New Hampshire, elle cherche à oublier un passé difficile. Sa rencontre avec le séduisant Cam lui ouvre un nouvel univers, animé par la venue de trois enfants : la secrète Alison, l'optimiste Ursula et le doux Toby. Comblée, Eleanor vit l'accomplissement d'un rêve. Très tôt laissée à elle-même par des parents indifférents, elle semble prête à tous les sacrifices pour ses enfants. Cette vie au coeur de la nature, tissée de fantaisie et d'imagination, lui offre des joies inespérées. Et si entre Cam et Eleanor la passion n'est plus aussi vibrante, ils possèdent quelque chose de plus important : leur famille. Jusqu'au jour où survient un terrible accident... Dans ce roman bouleversant qui emporte le lecteur des années 1970 à nos jours, Joyce Maynard relie les évolutions de ses personnages à celles de la société américaine - libération sexuelle, avortement, émancipation des femmes jusqu'à l'émergence du mouvement MeToo... Chaque saison apporte ses moments de doute ou de colère, de pardon et de découverte de soi. Joyce Maynard explore avec acuité ce lieu d'apprentissage sans pareil qu'est une famille, et interroge : jusqu'où une femme peut-elle aller par amour des siens ? Eleanor y répond par son élan de vie. Son inlassable recherche du bonheur en fait une héroïne inoubliable, avec ses maladresses, sa vérité et sa générosité.

08/2021

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Poches Littérature internation

Long week-end

Cette année 1987, une chaleur caniculaire s'abat sur la côte Est pendant le long week-end de Labor Day. Henry a treize ans, vit avec sa mère, ne supporte pas la nouvelle épouse de son père, aimerait s'améliorer au base-ball et commence à être obsédé par les filles. Jusque-là, rien que de très ordinaire, sauf que sa mère, elle, ne l'est pas. Encore jeune et jolie, Adele vit pratiquement retirée du monde et ne sort qu'en de rares circonstances. La rentrée des classes qui approche la contraint à conduire son fils acheter vêtements et fournitures au centre commercial. Et là, planté devant le présentoir des magazines où il essaye de feuilleter Playboy, Henry se heurte à Frank, ou plutôt Frank s'impose à Henry : Frank, un taulard évadé, condamné pour meurtre…

01/2011

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Poches Littérature internation

Une adolescence américaine. Chronique des années 60

1972, Joyce Maynard, dix-huit ans, témoigne de sa génération dans le New York Times. J.D. Salinger, de trente-cinq ans son aîné, lui écrit. Très vite, elle quitte l'université pour aller vivre chez lui. Durant leur liaison orageuse, elle donne suite à cet article et raconte avec une désarmante maturité : la guerre du Vietnam, Woodstock, la télévision et la minijupe, l'(in)égalité des sexes, les prom nights... Toute une jeunesse américaine, dans un monde en mutation. Mêlant mémoires, histoire culturelle et critique sociale, Joyce Maynard signe un document intime et universel, passionnant.

05/2015

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Littérature étrangère

De si bons amis

Quand Ava et Swift Havilland, couple fortuné, décident de prendre sous leur aile Helen McCabe, celle-ci est au plus bas. A quarante ans, Helen a perdu la garde de son fils Oliver, huit ans, et partage sa semaine entre rencontres aux Alcooliques Anonymes, petits boulots de serveuse et soirées à faire défiler sur son écran les profils d'hommes célibataires de la région. Après s'être réfugiée depuis l'enfance derrière des récits de vies fantasmées pour masquer sa fragilité, elle trouve auprès des Havilland ce qu'elle a toujours désiré: se sentir unique et aimée. Dès lors, la vie d'Helen est soumise aux moindres caprices du couple - dont la perversité prend des apparences de bienveillance -, les laissant même s'immiscer dans les prémices de sa relation avec Elliot, un comptable dont le quotidien simple et rangé attire le mépris de ses nouveaux amis. Jusqu'où Helen se laissera-t-elle manipuler par les Havilland, tandis qu'une seule chose compte à ses yeux : récupérer la garde d'Oliver ? Dans ce roman à l'écriture fluide et rigoureusement construit, Joyce Maynard dresse le portrait d'une femme vulnérable et emporte le lecteur au coeur d'une angoissante prise de possession amicale. Jusqu'au moment où Helen sera placée devant un choix aussi imprévu que difficile...

01/2019

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Poches Littérature internation

Un jour, tu raconteras cette histoire

Après un mariage raté, un douloureux divorce et quelques brèves histoires, à cinquante-cinq ans, Joyce Maynard n'attend plus grand-chose des relations sentimentales. Et pourtant. Sa rencontre avec Jim vient tout bouleverser : l'amour comme elle ne l'imagine plus, celui qui va même lui faire accepter de se remarier. En 2014, après trois ans d'une romance tourbillonnante, on diagnostique chez Jim un cancer du pancréas. Au cours des dix-neuf mois qui suivent, alors qu'ils luttent ensemble contre la maladie, Joyce découvre ce que signifie être une vraie compagne, en dépit de la souffrance, de l'angoisse, du désespoir qui menace à chaque instant.

09/2018

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Littérature étrangère

Les règles d'usage

Wendy, treize ans, vit à Brooklyn. Le 11 septembre 2001, son monde est complètement chamboulé : sa mère part travailler et ne revient pas. L'espoir s'amenuise jour après jour et, à mesure que les affichettes DISPARUE se décollent, fait place à la sidération. Le lecteur suit la lente et terrible prise de conscience de Wendy et de sa famille, ainsi que leurs tentatives pour continuer à vivre. Le chemin de la jeune fille la mène bientôt en Californie chez son père biologique qu'elle connaît à peine - et idéalise. Son beau-père et son petit frère la laissent partir le coeur lourd, mais avec l'espoir que cette expérience lui sera salutaire. Assaillie par les souvenirs, Wendy est tiraillée entre cette vie inédite et son foyer new-yorkais qui lui manque. Elle délaisse les bancs de son nouveau collège et, chaque matin, part à la découverte de ce qui l'entoure, faisant d'étonnantes rencontres : une adolescente tout juste devenue mère, un libraire clairvoyant et son fils autiste, un jeune à la marge qui recherche son grand frère à travers tout le pays. Wendy lit beaucoup, découvre Le Journal d'Anne Frank et Frankie Addams, apprend à connaître son père, se lie d'amitié avec sa belle-mère éleveuse de cactus, comprend peu à peu le couple que formaient ses parents - et les raisons de leur séparation. Ces semaines californiennes la prépareront-elles à aborder la nouvelle étape de sa vie ? Retournera-t-elle à Brooklyn auprès de ceux qui l'ont vue grandir ? Emouvante histoire de reconstruction, Les règles d'usage évoque avec brio la perte d'un être cher, l'adolescence et la complexité des rapports familiaux. Un roman lumineux.

09/2016

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Littérature étrangère

Prête à tout

Jeune, belle, mariée à un homme qui la vénère, installée dans une jolie maison, Suzanne Maretto ressemble à ces filles trop parfaites des magazines. Mais elle veut davantage, elle veut la célébrité. Isolée dans une petite ville de province, Suzanne décide que la télévision sera son royaume et, à force de persuasion, obtient un petit poste dans la station locale. Quand son époux est retrouvé mort, la veuve éplorée, point de mire des caméras, devient rapidement suspecte. Alternant les témoignages, le roman tisse avec brio les voix de Suzanne et de son entourage. Enigmatique, capricieuse, la jeune femme est-elle pour autant l'arriviste perverse que certains dénoncent ? Où est le vrai dans ce que raconte Jimmy, son admirateur adolescent ? Jusqu'où est-elle disposée à aller pour atteindre cette renommée si convoitée ? Admirablement construit, Prête à tout est une satire acérée de la culture de la célébrité et de l'omniprésence de la télévision, tout autant qu'un passionnant roman noir.

05/2015

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Littérature anglo-saxonne

L'hôtel des oiseaux

Un des plus grands romans de Joyce Maynard, très aimée en France. Une héroïne marquée par les tragédies de la vie, qui tente envers et contre tout de se reconstruire. 1970. Une explosion a lieu dans un sous-sol, à New York, causée par une bombe artisanale. Parmi les apprentis terroristes décédés : la mère de Joan, six ans. Dans l'espoir fou de mener une vie ordinaire, la grand-mère de la fillette précipite leur départ, loin du drame, et lui fait changer de prénom : Joan s'appellera désormais Amelia. A l'âge adulte, devenue épouse, mère et artiste talentueuse, Amelia vit une seconde tragédie qui la pousse à fuir de nouveau. Elle trouve refuge à des centaines de kilomètres dans un pays d'Amérique centrale, entre les murs d'un hôtel délabré, accueillie par la chaleureuse propriétaire, Leila. Tout, ici, lui promet un lendemain meilleur : une nature luxuriante, un vaste lac au pied d'un volcan. Tandis qu'Amelia s'investit dans la rénovation de l'hôtel, elle croise la route d'hommes et de femmes marqués par la vie, venus comme elle se reconstruire dans ce lieu chargé de mystère. Mais la quiétude dépaysante et la chaleur amicale des habitants du village suffiront-elles à faire oublier à Amelia les gouffres du passé ? A-t-elle vraiment droit à une troisième chance ? Dans ce roman foisonnant, Joyce Maynard, avec la virtuosité qu'on lui connaît, emporte les lecteurs sur quatre décennies. Riche en passions et en surprises, L'hôtel des Oiseaux explore le destin d'une femme attachante, dont la soif d'aimer n'a d'égale que celle, vibrante, de survivre.

08/2023

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Poches Littérature internation

Giacomo Joyce

Depuis 1905, Joyce est à Trieste. Durant les premiers mois de l'année 1913, il fait de nouvelles tentatives afin de faire publier Dubliners tout en avançant dans l'écriture du Portrait et commençant Ulysse. Est-ce par lassitude de voir son premier livre refusé ou par peur de se voir vieillir — il a passé la trentaine —, toujours est-il que, malgré son lien avec Nora définitivement noué, il va s'amouracher d'une de ses élèves, Amalia Popper. Comme, jeune homme, il avait aimé en secret Mary Sheehy, il se prend d'adoration pour Amalia lui faisant une cour discrète, digne d'un collégien. Cela durera plusieurs mois et, surtout, cette expérience provoque l'écriture de Giacomo Joyce. Son manuscrit, conservé par Stanislaus, ne sera publié que de façon posthume par Richard Ellmann. Cet étrange poème en prose est des plus précieux ; il représente une étape majeure entre l'écriture du Portrait et celle d'Ulysse.

09/2018

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Psychologie, psychanalyse

Joyce McDougall

L'œuvre de Joyce McDougall est à l'image de son auteur, séduisante, chaleureuse et réfléchie ; elle associe le cosmopolitisme à une grande facilité d'expression. Elle a tiré parti de tous les conflits au sein des sociétés anglo-saxonne puis française et s'est construite de façon personnelle, à l'écart de toute prise de position dogmatique. Sa grande originalité s'exprime avec un talent inhabituel pour nous faire partager tous les mouvements d'une cure psychanalytique, aussi bien du côté du divan que du côté du fauteuil. Son pouvoir de metteur en scène du drame qui s'y joue permet à ses lecteurs, devenus spectateurs, de participer pleinement au déroulement des phénomènes psychiques en jeu. Ses théorisations, prenant en compte tous les courants qui traversent la psychanalyse, s'appuient toujours en premier lieu sur la clinique et sont remodelées chaque fois que les faits viennent les infirmer.

01/1997

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Musique, danse

Albéric Magnard

Voilà un compositeur français majeur auquel ses contemporains tout comme la postérité ont fait payer fort cher son refus hautain de toute concession vis-à-vis du monde et de ses modes, tout comme sa prétendue inactualité. A une mort tragique à quarante-neuf ans, en 1914, carbonisé dans sa propriété en feu qu'il défendait, les armes à la main, contre l'envahisseur allemand, a fait suite un désintéressement progressif jusqu'à l'oubli à l'égard d'une œuvre profondément française bien qu'empreinte également d'un certain germanisme. Et pourtant ce fils du successeur du fondateur du Figaro bénéficiait au départ, outre de fortes dispositions musicales, d'un réseau de relations et d'une considération que lui valait le rôle influent de son père. Mais ce misanthrope farouchement indépendant peu tendre pour le genre humain en général et pour nombre de ses confrères en particulier préféra littéralement se terrer avec sa famille dans son manoir isolé de l'Oise, défendant ainsi son " silence " contre les grondements d'un XXe siècle commençant. Idéaliste, il épousa cependant certaines causes et idées les plus nouvelles de son temps. C'est ainsi qu'il compose un Hymne à la justice en écho à l'affaire Dreyfus, qu'il fait créer sa 4e Symphonie par un orchestre à majorité féminine, et qu'il décide de faire graver ses œuvres par une obscure imprimerie communiste. Exigeant dans la vie, il l'est tout autant dans son œuvre. Puisant à la source beethovénienne, sa musique puissante, d'une magnifique veine mélodique, aux accents parfois brucknériens, rejoint les audaces du premier Schoenberg. Loin de l'impressionnisme ambiant, il emprunte une voie qui s'inscrit dans la tradition des grandes formes (symphonies, sonates, quatuor, opéras, dont Guercœur et Bérénice).

03/2001

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Policiers

Heureux au jeu

Tricheur professionnel, William Maynard quitte Chicago avec un pouce déboîté et des incisives abîmées, suite à une arnaque qui a mal tourné. Un dentiste l'introduit alors dans une partie de poker entre amis, chez le riche et très retors avocat Murray Rogers. Joyce, sa femme, qui veut retrouver sa liberté, repère Maynard et, belle comme un cœur, le séduit dans l'instant. Vite éperdus d'amour, les amants concoctent un plan destiné à écarter le mari le plus " légalement " qui soit. Et la fortune leur sourit, au moins au début, quand Rogers se voit inculpé du meurtre du mystérieux, et surtout introuvable, August Milani. Mais Rogers, qui n'est pas idiot, aide beaucoup la chance à tourner, les tourtereaux se retrouvant bientôt dans un pétrin sans nom et, beaucoup plus grave, devant le risque de plus en plus précis d'y laisser leur peau.

03/2009

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BD tout public

Jazz Maynard Tome 4 : Sans espoir

Jazz Maynard aspire à s'installer définitivement à El Raval auprès de ceux qu'il aime et à s'adonner à sa passion, la trompette. Mais pour changer de vie et tirer un trait sur le passé, la volonté seule ne suffit pas. Aller contre sa nature, ne pas accepter ce que l'on est présente un risque : celui d'échouer et de perdre bien plus que la vie : l'espoir.

04/2010

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BD tout public

Jazz Maynard Tome 6 : Trois corbeaux

A Reykjavík, Jazz Maynard n'en mène pas large. Teo, enlevé par Askjar, est-il seulement encore en vie ? Et comment mettre la main sur le fameux Oeil doré qu'il a pour mission de dérober ? Max Low et ses hommes sont prêts à tout pour l'empêcher de s'en emparer. Max... Avec lui, le passé ressurgit, celui qui fit du jeune Jazz d'El Raval l'homme qu'il est devenu. Les retrouvailles se feront donc en Islande. Et l'affrontement sera violent.

10/2017

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Critique littéraire

James Joyce. Tome 2

Nous n'avons pas fini d'apprendre à être les contemporains de James Joyce, à comprendre notre interprète. Ce livre pénètre dans la vie de Joyce en vue de refléter l'incessante et complexe union des faits et de l'art. La vie d'un artiste, et particulièrement celle de Joyce, diffère des vies ordinaires en ce que les événements y deviennent des sources d'art, dans le moment même où ils s'imposent à son attention. Au lieu de laisser chaque journée, poussée par la suivante, tomber dans un imprécis souvenir, il remodèle les expériences qui l'ont modelé lui-même. II est à la fois le prisonnier et le libérateur. A son tour, le remodelage de l'expérience devient une partie de sa vie, une autre de ses récurrences telles que le réveil ou le sommeil. Le biographe doit mesurer en chaque moment la participation de l'artiste à deux processus simultanés.

05/1987

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Photographie

Trois jours avec Joyce

"A cette époque, j'avais une vingtaine d'années et j'étudiais la sociologie et l'histoire de l'art. Pour payer mes études, j'avais commencé à faire des reportages photographiques et des portraits, grâce à un petit Leica que mon père m'avait offert quelques années plus tôt. Je ne me doutais pas, à ce moment-là, que la photographie deviendrait mon métier. Joyce arriva accompagné de sa femme Nora qui était fort belle. Il était grand et mince et déjà un peu voûté. Pourtant il n'avait que cinquante-trois ans. Il marchait en tâtonnant, sans doute parce qu'il voyait très mal. Je savais qu'il avait subi un grand nombre d'opérations pour sa vue. Il était élégamment vêtu d'un costume clair et portait un noeud papillon. Son front était haut et ses cheveux bruns très lisses, déjà grisonnants et clairsemés. Sa bouche aux lèvres extrêmement minces ressemblait à une fente dans son visage osseux. Le dîner se passa dans une atmosphère gaie et détendue. Le vin blanc suisse du Valais, le préféré de Joyce, y était peut-être pour quelque chose. En observant l'écrivain, je pensais à la possibilité de le photographier. ". . Gisèle Freund.

11/2006

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Poches Littérature internation

L'élève de Joyce

Qu'ils arpentent une rue de Trieste ou un campus américain, qu'ils méditent dans une chapelle castillane ou dans le métro new-yorkais, les personnages de Drago Jancar voient soudain le sol s'ouvrir sous leurs pieds et restent penchés au-dessus de ce gouffre comme sur une énigme indéchiffrable. Dans le récit qui ouvre ce recueil, l'élève de Joyce débat ainsi avec son maître de Schopenhauer ou de Thomas d'Aquin, mais sa propre existence lui demeurera un mystère jusqu'à son dernier souffle... Ces dix nouvelles de l'écrivain slovène Drago Jancar, brillantes, cruelles, mettent en lumière le tragique, voire l'absurde, de notre existence, qu'il s'agisse de simples faits divers ou de la grande histoire.

08/2017

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Littérature anglo-saxonne

La Fille de Joyce

James Joyce était son père. Samuel Beckett, son grand amour. Voici son histoire. Paris, 1928. Lucia Joyce vient de se produire sur la scène avant-gardiste du théâtre des Champs-Elysées et les journaux ne parlent plus que d'elle. Ils voient dans cette danseuse de génie, autodidacte et pionnière de la danse contemporaine, un avenir brillant... prédisant même qu'elle fera oublier qu'elle est la fille de James Joyce. C'est sans compter sur la puissance dévastatrice de cette famille, dont chaque membre va laisser doucement Lucia s'enfoncer dans la folie. Zurich, 1934. Alors que sa vie est en lambeaux, Lucia est envoyée par son père chez le psychanalyste Carl Jung. Restée muette pendant des années, elle a décidé de parler.

05/2022

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Policier-Espionnage

Jazz Maynard Intégrale, Tome 1 : Trio noir

Jazz Maynard est un musicien génial et un cambrioleur surdoué ? à moins que ce ne soit l'inverse. Il manie la trompette en virtuose et le pied de biche en artiste. Ajoutons, pour faire bonne mesure, que c'est aussi un homme au grand coeur. Jazz connaît une autre musique : celle de la rue, de la grande débrouille et des petites magouilles. Il l'a apprise dans le quartier populaire d'El Raval, à Barcelone, avec ses copains Teo et Judas. Le premier lui est resté fidèle, tandis que le second a joué une autre partition. Il faut dire qu'avec un nom pareil... S'il a parfois quitté Barcelone, direction New York ou Reykjavik, Jazz est toujours revenu dans sa ville natale, comme si les fantômes de son passé le tiraient par la manche. Pas facile d'échapper à la petite musique du destin... Ces intégrales en très grand format, augmentées de dessins inédits, permettent de redécouvrir les scénarios impeccables de Raule, magnifiés par le trait expressionniste de Roger. Une édition exceptionnelle pour une série qui ne l'est pas moins, publiée en deux volumes et en noir et blanc sur un papier de haute qualité.

03/2021

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Policier-Espionnage

Jazz Maynard Intégrale, Tome 2 : Quartet noir

Jazz Maynard se fiche aujourd'hui de savoir qui est à la tête du crime organisé à El Raval. Il aspire juste à mener une vie tranquille, jouer de la trompette au Cave Canem et prendre soin de sa famille et de ses amis. Mais lorsque l'on a mené une vie aussi intense que la sienne, on peut bien se cacher à Barcelone ou accepter une mission à Reykjavik, les ombres du passé finissent toujours par ressurgir.

03/2021

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Romans historiques

Le trésor des fils Perrin

L'an 1439, "Le trésor des fils Perrin" est le récit d'une quête. Quête d'un véritable trésor dissimulé dans le vieux château de Maillefort, mais aussi quête d'identité, de vocation, de liberté, d'unité familiale. Les cinq fils de l'ardoisier, parviendront-ils à traverser sans dommage cette fin du moyen-âge où la violence est de règle ? Ils y croiseront le sinistre Gilles de Rais, ils se verront confrontés aux tribunaux sans pitié du monde médiéval, confrontés à leur propre conscience. Au coeur de ce roman : des personnages attachants risquent leur vie, des hommes et des femmes, de toutes conditions, luttent avec passion. Passion des coeurs, passion de l'or, passion de l'honneur ou de la religion. Entre Anjou et Bretagne, cette épopée romanesque nous entraîne inexorablement dans son sillage. Ce roman fait suite au "Blason des pauvres"

09/2013

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Religion

Le Père Joseph-Marie Perrin

Pourquoi un Prier 15 jours avec le père Joseph-Marie Perrin ? Il ne s'agit pas tant ici de rendre hommage à ce dominicain aveugle, mort à l'âge de 96 ans et dont on célèbre en 2005 le centenaire de la naissance. Cet hommage doit être rendu par ailleurs. Il ne s'agit pas non plus de relater l'existence de ce missionnaire de la sainteté laïque, fondateur, avec Juliette Molland, de Caritas Christi (institut séculier, association sacerdotale et fraternité laïque), ami de Simone Weil, résistant, auteur de plus de trente ouvrages de spiritualité. Cette histoire doit être racontée, c'est sûr. Mais ici, l'auteur voudrait répondre simplement à la demande d'hommes et de femmes de plusieurs continents : " Vous qui avez eu la chance d'être proche du père Perrin pendant plus de vingt ans et avez vous-même tant reçu de lui, retracez pour nous, qui désirons répondre à la vocation à la sainteté en plein monde, le chemin qu'il a indiqué avec tant de clarté et de joie. "

11/2005

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Critique littéraire

Michel Perrin, gentilhomme des lettres

Je n'ai pas connu les années psychédéliques. Je n'écoutais pas Jimmy Hendrix, ni Bob Dilan, et n'avais aucun goût pour Kerouac. Dans l'appartement familial, la clarinette de Mezz Mezzrow, les chansons désopilantes de Georgius, formaient l'atmosphère quotidienne. Et j'en suis reconnaissant à mon père. Ecrivain atypique, Michel Perrin (1918-1994) connut très jeune les figures qu'il admirait : Blaise Cendrars, Max Jacob et Hugues Panassié. Journaliste, ce sont les princes du métier qui lui mettent le pied à l'étrier : Jean Galtier-Boissière au Crapouillot, et Georges Charensol aux Nouvelles littéraires. Biographe d'Arletty, qu'il sort de l'oubli où l'a plongée l'Epuration, il écrit pour le théâtre. Docteur Glass connaît un triomphe à la Porte-Saint-Martin, en particulier par la verve délirante de Darry Cowl. On y découvre les affres d'un auteur face à son interprète. Ami d'Hugues Panassié, Michel Perrin défendra toute sa vie le jazz qui swingue contre le bebop qu'il abhorre. Pasticheur de haut vol, il rédige un recueil de parodies, Monnaie de Singe, reconnu comme l'un des modèles du genre. Mais tout cela ne serait rien sans les amitiés qui lui ont fait traverser le XXe siècle comme un Lagarde et Michard d'auteurs potaches ou facétieux : l'humour d'Alexandre Vialatte, les canulars de François Caradec, les pirouettes de Roland Cailleux, la finesse de Jacques Laurent. Journaliste à Télé 7 jours, il n'a pas cédé aux sirènes de l'audio-visuel et continue d'écrire avec une bande de copains talentueux tous oubliés : Andréota, Serval et Chabrun. Un quart de siècle après sa mort, j'ai souhaité redonner vie à ce destin original, à un peu de cette France littéraire aujourd'hui enfouie, oubliée, et qui ne demande qu'à renaître.

01/2020

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