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Journal de guerre. Septembre 1939 - janvier 1941

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Littérature française

Journal de guerre. Septembre 1939 - janvier 1941

Ce journal de la déclaration et du début de la guerre (sept carnets) ne constitue qu'un fragment du journal que Simone de Beauvoir tint dès sa jeunesse, presque dès son enfance, et sa vie durant, quoique par intermittence. II faut le considérer comme une partie d'un tout considérablement plus vaste. Mais sa publication isolée a été conçue comme complément de la correspondance avec Sartre, dont plus de la moitié appartient à la même période noire de 1939 et 1940. II a paru intéressant de confronter les deux versions contemporaines dans leurs subtiles mais significatives différences. Surtout, le journal vient combler les trous de la correspondance, inévitables lorsque les deux épistoliers se rejoignaient : visite clandestine du Castor à Brumath, en novembre, permission de Sartre venu à Paris, en février, ou pendant leur brutale séparation, toute communication coupée, quand Sartre fut fait prisonnier en juin 1940. II permet alors de reconstituer l'histoire dans sa continuité.

10/1999

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Histoire de France

Georges Orselli. Officier, gouverneur des colonies, industriel : un patriote critique

Fils d'instituteur, Georges Orselli (1896-1971) échoue au concours de l'Ecole Polytechnique arrêté par la guerre en 1914. Engagé en 1915, il refuse d'être officier. Il entre à Polytechnique en 1919. Officier d'aviation par passion du vol, ingénieur au Service du matériel et homme de terrain, il fait la guerre au Maroc (1931-1933). Lors du célèbre raid de la Croisière Noire (8 novembre 1933-15 janvier 1934), il est le copilote de son chef, le général Vuillemin, futur Chef d'état-major général de l'Armée de l'Air de 1938 à 1940. Plus jeune Commandant de l'Aviation en 1934, il quitte l'armée en 1938 et entre à L'Air Liquide qui l'envoie au Japon au début de 1939. Mobilisé sur place malgré ses demandes à revenir se battre, il rejoint la France libre en janvier 1941 et s'engage dans la Royal Canadian Air Force, où il fait un nouvel apprentissage d'officier britannique. De Gaulle le récupère et l'envoie en septembre 1941 dans le Pacifique pour commander l'aviation que devaient y fournir les Britanniques, ce qui avorta. Il le nomme alors Gouverneur des Etablissements français d'Océanie où il restera jusqu'en fin 1945 malgré sa demande d'obtenir un commandement dans l'aviation française en début 1944. Gouverneur à la Martinique en 1946-1947, puis en Côte d'Ivoire en 1948, il est mis à la retraite d'office pour s'être opposé à la violente reprise en main de la colonie, ce dont il témoignera devant une Commission d'enquête parlementaire en 1950. En 1949, il entame une carrière d'importateur de matériel industriel allemand, en précurseur de la réconciliation franco-allemande et de la Communauté européenne du charbon et de l'acier créée en 1951.

10/2014

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Histoire de France

Journal de guerre. 7 septembre 1939 - 8 juin 1940

Ministre de l'Agriculture et du Ravitaillement pour la dernière fois, Henri Queuille commence à rédiger son journal le 7 septembre 1939. Il s'agit d'un document brut que l'auteur n'a manifestement ni repris ni modifié par la suite et c'est un premier élément d'intérêt. Trop de "Mémoires" sont parus, corrigés, remaniés a posteriori, revus pour bien figurer dans l'Histoire. Ici, il n'en est rien, ces lignes sont parfaitement authentiques. Le second intérêt est que le texte n'est pas "nu"; il est accompagné d'un certain nombre de documents qui étayent les dires et sont tirés des archives personnelles d'un ministre en exercice. On est aussi en présence d'un homme qui est au centre d'un double réseau national et international. De par ses fonctions, Henri Queuille est en relations directes avec dix-neuf des vingt-trois membres que compte le cabinet Daladier au 13 septembre 1939, avec les membres des assemblées et les dirigeants des organisations professionnelles agricoles, dont les visites complètent ce "ballet" politique. Sur le plan international, les échanges sont plus difficiles qu'en temps de paix, mais loin d'être interrompus et touchent à la diplomatie. En période de guerre, le Ravitaillement est vraiment un problème central, plaçant celui qui en est responsable au cœur d'une sorte de grande toile d'araignée dont les fils s'étendent aux régions les plus éloignées de la planète comme ils atteignent les coins les plus secrets du système politico-administratif français. Enfin ce personnage, jugé parfois "immobile", fait preuve, en réalité, d'une étonnante vitalité. Il est loin d'être un "tendre". Cet homme, affable certes, écrit d'assez nombreuses lettres au "picrate", il traite les inspecteurs généraux des Subsistances de "moules" etc. Bref, on le verra au fil des pages, Queuille n'est pas homme à se laisser faire, il tient fermement en mains les rênes d'un ministère capital en ces heures tragiques de notre Histoire.

04/1993

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Littérature étrangère

Journal 1946-1949

Ce n'est pas par hasard si l'auteur, qui s'est fait connaître en France par la traduction de ses romans Homo Faber (1961), J'adore ce qui me brûle (1963) et d'une pièce de théâtre, Monsieur Bonhomme et les incendiaires (1961), a exercé le double métier d'architecte et d'écrivain. Le Journal nous révèle une pense à la fois étonnamment structurée dans sa recherche, son approfondissement, les problèmes qu'elle pose, et une sensibilité d'artiste capable à tout instant de capter et d'immobiliser les phénomènes de beauté d'un monde qu'il ne se lasse pas d'analyser. Qu'il s'agisse d'un voyage à travers les villes de l'Allemagne en décombres où la vie reprend lentement ses droits, d'un trajet en avion, des questions politiques de l'après-guerre, de l'élaboration d'une pièce de théâtre -Le Comte Osterland-, de ses contacts humains et des leçons qu'il en tire moralement ou intellectuellement, on retrouve dans ces notes à l'écriture nerveuse, aiguë, élégante, une température de grand écrivain, une ironie constante une curiosité passionnée faite de patiente et de lucidité.

12/1964

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Littérature étrangère

Journal de guerre (1939-1945)

A chaque étape du "désastre [...], j'étais à une place bien en vue". Dans son journal, inédit en France, Evelyn Waugh (1903-1966), révèle avec une ironie féroce les coulisses de l'armée britannique durant la Seconde Guerre mondiale. Il tirera également de la drôle de guerre qu'il a menée sa célèbre trilogie romanesque Sword of Honour, avec Hommes en armes, Officiers et Gentlemen et La Capitulation. A 36 ans, il n'a pas été facile pour l'écrivain catholique de servir comme officier dans l'armée britannique. Mais guerre ou pas, il reste le même contempteur de l'univers qui l'entoure. L'entraînement des premiers jours ? "De nombreux jeux dégradants conçus pour nous maintenir de bonne humeur mais qui, en réalité, vont à l'encontre de la dignité naturelle de l'homme." Envoyé d'une unité à l'autre, il participe à des opérations militaires variées et insolites. D'abord, en 1940, l'expédition avortée de Dakar aux côtés des Français libres menés par le général de Gaulle. Puis l'évacuation catastrophique de la Crète par l'armée britannique. Enfin, c'est une longue mission dans les Balkans avec l'improbable Randolph Churchill, fils du Premier Ministre, auprès de Tito et de ses Partisans durant laquelle les deux hommes survivent au crash de leur avion, un des nombreux épisodes d'une relation tumultueuse. Entre deux départs, dîners arrosés en compagnie de l'establishment londonien dans la capitale écrasée par les bombes, décrits avec le même cynisme décapant. Durant ces cinq années de guerre, Waugh poursuit, jour après jour, sa critique insolente de la vie sociale britannique et de l'un de ses plus fiers fleurons, l'armée.

09/2019

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Littérature étrangère

Journal : 1918-1921, 1933-1939

C'est toujours un rare privilège de pénétrer dans la vie quotidienne d'un grand écrivain. Avec le Journal de Thomas Mann, le privilège est multiple : nous participons à ses petites joies et à ses petites misères de tous les jours, mais aussi à l'élaboration de son ouvre au fur et à mesure qu'il y travaille, qu'il forme des projets pour l'avenir, qu'il livre ses textes à la publication. Mais l'intérêt essentiel de ce Journal, ce sont sans doute les réactions à chaud de l'auteur face à la situation politique, d'abord dans les années 1918 à 1921, période où il vit intensément la fin de la Première Guerre mondiale, les troubles de la République des Conseils de Munich et les débuts de la République de Weimar. Il faut ensuite attendre 1933 pour que le Journal reprenne son fil. Nous ne saurons donc jamais comment Thomas Mann a ressenti la première tentative de faire fonctionner en Allemagne un Etat démocratique. Surpris par la prise de pouvoir de Hitler alors qu'il effectuait un séjour en Suisse, il comprend aussitôt la gravité de ce qui se passe et décide de ne pas rentrer en Allemagne. Dès lors, son Journal nous fait vivre sa répulsion vis-à-vis du national-socialisme, les problèmes que lui pose l'abandon en Allemagne de sa maison et de l'essentiel de sa fortune, mais aussi les espoirs et les joies que lui procure l'accueil que lui réserve l'étranger. Les séjours en France et en Amérique jalonnent cette période, et l'attitude antinazie de l'écrivain ne se dément jamais.

05/1985

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Histoire de France

Journal de guerre. 2 septembre 1939-20 juillet 1940, 2e édition

1939 : Georges Sadoul a trente-quatre ans. Ancien membre du groupe surréaliste, il a fait avec son ami Aragon le choix du communisme. Dans les années trente, son activité journalistique dans la presse du Parti est intense. La plus novatrice est la page cinéma de l'hebdomadaire Regards, où il rend compte de tous les films nouveaux. En suivant l'actualité du cinéma et en fréquentant la Cinémathèque française, que vient de créer Henri Langlois, Sadoul a éprouvé le besoin d'un regard d'ensemble sur cet art du XXe siècle, le seul à être "né sous nos yeux". A l'été 1939, il a terminé le premier jet de son Invention du cinéma (premier volume de la monumentale Histoire générale du cinéma, en six volumes), qui ne paraîtra qu'à la Libération. Emportant dans son sac de soldat le manuscrit de L''Invention du cinéma, Sadoul tient un journal de sa "drôle de guerre". Le journaliste, le cinéphile, le militant et l'historien sont présents dans ce témoignage quotidien, qui est aussi un des plus beaux livres du premier historien du cinéma.

04/1994

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ouvrages généraux

Le siège de Leningrad. Septembre 1941-janvier 1944

Le siège que subit Leningrad (ex Saint-Pétersbourg) durant près de 900 jours (1941-1944) par les Allemands et leurs alliés est l'un des épisodes les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale. Les nazis y appliquent une politique d'anéantissement, qui fait au moins 1,8 million de victimes, dont la moitié de civils. Les assiégés se trouvent confrontés non seulement à la barbarie nazie, avec ses bombardements quotidiens, mais aussi à l'environnement coercitif du régime stalinien. Leur lutte pour la survie se fait sous le pilonnage constant de l'artillerie ennemie, dans des conditions de famine extrême, de soif, de ténèbres et d'isolement. Longtemps censuré par la propagande soviétique mais encore mythifié dans la Russie poutinienne qui en fait une fresque héroïque, cet épisode tragique est très révélateur des tensions qui entourent la mémoire de la guerre en Russie. Sarah Gruszka, qui y a consacré une thèse monumentale, nous offre une approche inédite : outre les événements militaires et les questions stratégiques de ce siège meurtrier, elle analyse, à partir de journaux intimes, la vie, les émotions, les difficultés et les espoirs des assiégés eux-mêmes.

03/2024

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Romans, témoignages & Co

Armand Morgensztern. Mon journal 1939-1949

L'HISTOIRE : 1939. Armand a 7 ans et vit à Paris avec ses parents, des Polonais qui ont choisi l'exil pour échapper aux persécutions qui commencent à sévir contre les Juifs. Quand la guerre est déclarée, son père s'engage sans hésiter. Alors commencent de longues années d'errance et de survie pour le jeune Armand : l'exode, la déportation de son père, la fuite en zone libre, la rafle de sa mère, et le réseau Marcel, un organisme qui cache les enfants juifs et qui va le sauver. On suit avec émotion cette enfance chaotique, jusqu'au retour des jours heureux. LES THEMES : Seconde Guerre mondiale ; Histoire ; Shoah La collection "Des vies extraordinaires" : - Des parcours de vie qui donnent du courage. - Racontés à la 1ère personne pour être au plus près des émotions des personnages. - Richement illustrés pour plonger dans une époque.

05/2021

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Histoire internationale

Journal politique. Tome 1, août 1937 - septembre 1939

Gendre de Mussolini, marié avec sa fille Edda, ministre des Affaires étrangères, Ciano passe pour le favori du Duce. Ecrit avec un rare talent, son journal conjugue une chronique du fascisme et l'histoire de sa dérive résultant de l'alliance avec Hitler dont Ciano a été le principal artisan avant de s'en mordre les doigts. Il "appartient à ce noyau de documents indispensables pour connaître les dessous diplomatiques de la Seconde Guerre mondiale", résume Maurizio Serra dans sa présentation inédite.

04/2015

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Critique littéraire

Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat (1916-1959). Tome 6, Les Temps noirs Volume 1 (août 1939 - décembre 1942)

La Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat est un ensemble épistolaire quasi inédit de plus de mille lettres qu'échangèrent entre 1916 et 1959. Alexandre Vialatte (1901-1971) et Henri Pourrat (1887-1959). Ont déjà été publiés, aux Presses Universitaires Blaise Pascal, les volumes suivants : Lettres de collège (1916-1921), 2001 ; Lettres de Rhénanie 1 (1922-1924), 2003 ; Lettres de Rhénanie 2 (1924-1927), 2004 ; Les Grandes Espérances (1928-1934), 2006 ; De Paris à Héliopolis (1935-1939), 2008. A cet ensemble vont succéder deux nouveaux volumes, intitulés Les Temps noirs 1 (1939-1942) et Les Temps noirs 2 (1942-1946) qui ont pour arrière-plan des périodes dramatiques : guerre, occupation, libération et épuration. Ils offrent donc un appareil critique important, qui restitue le conteste historique et apporte un éclairage nouveau sur les deux écrivains. Les Temps noirs 1, présentés ici, offrent d'abord des images de la guerre de 1939-1940. Pourrat, déjà quinquagénaire, demeure à Albert et poursuit avec constance ses travaux sur la paysannerie, tandis que Vialatte, mobilisée dans l'armée d'Alsace comme "conducteur du train hippomobile", subit la drôle de guerre, puis la débâcle et la captivité, épreuves qui provoquent en lui une grave dépression nerveuse. Puis en 1941, les deux épistoliers sont de nouveau géographiquement proches. Via Latte se retrouve à Vichy, où sa femme Hélène est en poste. Il peine à retrouver son équilibre malgré les contacts divers qu'il noue avec le milieu des journalistes qui travaillent dans l'entourage du maréchal Pétain. Après des articles pour le journal Le Petit Dauphinois et une collaboration à Visages de l'Auvergne, ouvrage dirigé par Pourrat, il accomplit enfin l'indispensable catharsis qui lui rend le goût de l'écriture, en composant en quelques semaines (août-septembre 1942), Le Fidèle Berger, magnifique roman de la guerre et de la folie. Pourrat, qui s'efforce de l'aider, poursuit ses travaux à Ambert. Ayant fait allégeance au Maréchal Pétain dès octobre 1940, il s'investit dans l'action sociale comme -"délégué" du Secours national et dans l'action culturelle, tout en publiant plusieurs ouvrages, révélateurs de ses choix idéologiques comme L'Homme à la bêche, Le Chef français, Vent de mars (prix Goncourt 1941) ou Le Blé de Noël. Les lettres des Temps noirs 1 apportent ainsi un témoignage précieux sur la première période du Régime de Vichy.

03/2012

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BD tout public

Mattéo Tome 5 : Cinquième époque (septembre 1936-janvier 1939)

Récit romanesque de haute tenue, composé de quatre époques, Mattéo raconte la destinée singulière d'un homme qui, de la guerre de 14 à la Seconde Guerre mondiale, en passant par la révolution russe, le Front Populaire et la guerre d'Espagne, traversera époques tumultueuses et passions exacerbées... Finalement, comme malgré lui, Mattéo sera de toutes les guerres, celles qui auront embrasé les premières décennies du XXe siècle en mettant à mal son pacifisme militant, comme celles qui meurtriront son coeur d'amoureux éconduit.

11/2019

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Histoire de France

Journal de la guerre. 1914-1919

La guerre ? "Un paysage qui vous tire dessus." Guy de Pourtalès (1881-1941) rapporte ces propos, qui l'ont frappé, de son ami Valdo Barbey. L'écrivain genevois, devenu français, mobilisé en 1914, n'a pas connu la tranchée, mais il a passé quatre ans et demi sous les drapeaux comme interprète militaire, propagandiste au Quai d'Orsay, officier informateur. Il a vécu de près les événements de la Grande Guerre, particulièrement ceux qui ont affecté les relations entre sa patrie d'adoption et son pays d'origine. Tiraillé entre des appartenances et des loyautés qu'il entend faire tenir ensemble, Pourtalès donne l'impression d'être toujours en porte-à-faux avec le rôle qu'il se choisit, ou qu'on lui attribue. C'est précisément cette position d'intermédiaire - symbolisée par le statut d'interprète - qui crée l'intérêt du Journal de la Guerre, parce qu'elle décale le regard, l'enrichit, et donne lieu à un récit à la fois original, informé et communicatif.

09/2014

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Histoire internationale

Journal politique. Tome 2, septembre 1939-février 1943

Tome II septembre 1939-février 1943 Ce second volume raconte la tragédie de la guerre à laquelle l'Italie finit par se rallier alors qu'elle n'est pas prête. Ciano, qui la désapprouve, se détache lentement de Mussolini et multiplie les portraits, aussi talentueux qu'assassins, des hiérarques du nazisme, notamment Hitler, Ribbentrop et Göring qu'il rencontre à de nombreuses reprises. Le récit s'achève avec son renvoi, prélude à la tragédie qui le conduira à orchestrer la chute du Duce avant de finir exécuté sur l'ordre de ce dernier. Un témoignage exceptionnel sur le fond et dans la forme. Première édition intégrale et critique.

04/2015

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BD tout public

Wotan Intégrale : Tome 1, 2 et 3 : 1939-1940 ; 1941-1943 ; 1943-1945

Louison un enfant amnésique, Etienne un soldat français séduit un temps par les mythologies aryennes et Yin-Tsu une photographe japonaise chargée d'espionner l'Ahnenerbe de Himmler, traversent la guerre et ses événements les plus terribles : la Shoah par balles sur le front de l'Est, les camps de concentration, les sinistres recherches médicales des "docteurs" SS dans les camps. A travers cette fresque sans concession et très documentée, Eric Liberge plonge dans les méandres les plus noirs du nazisme et de l'âme humaine, tout en développant une réflexion philosophique sur les thèmes du choix, de l'engagement et du courage. Explorant les zones d'ombre de chacun de ses personnages, loin de tout manichéisme, il les confronte à l'innommable et montre les conséquences qui en découlent. Eric Liberge déroule la mécanique complexe d'une fiction, où, en dépit de l'horreur, le courage et l'espoir surgissent. Les 162 pages de bande dessinée sont complétées par un dossier historique, présentant notamment des archives familiales de l'auteur.

04/2014

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Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 28, Romans Tome 10 (1942-1947)

Entre 1932 et 1937, Ramuz publie ses derniers grands romans. Explorant tantôt le contexte montagnard, tantôt le décor des rives du lac, la production de ces années illustre de manière particulièrement éloquente la richesse et la variété de la palette de l'écrivain. Adam et Eve, roman du désespoir ontologique publié en 1932, apparaît comme un point culminant de la recherche esthétique de Ramuz. Derborence, en 1934, est un roman à la fois poétique et populaire, qui conjugue imagination et invention, lyrisme et intrigue palpitante, tragédie de la condition humaine et dénouement heureux ; son succès est retentissant, auprès du public mais aussi de la critique. Dans Le Garçon savoyard, publié en 1936, la figure du lac accompagne et module l'intrigue, et c'est à cette présence que le texte doit sa spécificité. Quant à Si le soleil ne revenait pas (1937), dernier roman évoquant la montagne, Ramuz y questionne à sa manière le statut de la modernité en tant que dépassement des sociétés traditionnelles, par le biais d'un récit valaisan ancré dans l'époque contemporaine. Ce volume contient Adam et Eve, Derborence, Le Garçon savoyard et Si le soleil ne revenait pas ; l'édition d'Adam et Eve est accompagnée de deux documents. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions d'Adam et Eve (préoriginale dans La NRF, 1932, 1933, 1941), les cinq versions de Derborence (1934, 1936 - chez Grasset et à la Guilde du livre -, 1941, 1944), les quatre versions du Garçon savoyard (préoriginale dans Vendredi, 1936, 1937, 1941) et les cinq versions de Si le soleil ne revenait pas (1937, 1938, 1939, 1940, 1941), qu'un logiciel permet de comparer.

08/2013

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Littérature française

Oeuvres complètes. Romans Tome 10 (1942-1947)

Entre 1932 et 1937, Ramuz publie ses derniers grands romans. Explorant tantôt le contexte montagnard, tantôt le décor des rives du lac, la production de ces années illustre de manière particulièrement éloquente la richesse et la variété de la palette de l'écrivain. Adam et Eve, roman du désespoir ontologique publié en 1932, apparaît comme un point culminant de la recherche esthétique de Ramuz. Derborence, en 1934, est un roman à la fois poétique et populaire, qui conjugue imagination et invention, lyrisme et intrigue palpitante, tragédie de la condition humaine et dénouement heureux ; son succès est retentissant, auprès du public mais aussi de la critique. Dans Le Garçon savoyard, publié en 1936, la figure du lac accompagne et module l'intrigue, et c'est à cette présence que le texte doit sa spécificité. Quant à Si le soleil ne revenait pas (1937), dernier roman évoquant la montagne, Ramuz y questionne à sa manière le statut de la modernité en tant que dépassement des sociétés traditionnelles, par le biais d'un récit valaisan ancré dans l'époque contemporaine. Ce volume contient Adam et Eve, Derborence, Le Garçon savoyard et Si le soleil ne revenait pas ; l'édition d'Adam et Eve est accompagnée de deux documents. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions d'Adam et Eve (préoriginale dans La NRF, 1932, 1933, 1941), les cinq versions de Derborence (1934, 1936 - chez Grasset et à la Guilde du livre -, 1941, 1944), les quatre versions du Garçon savoyard (préoriginale dans Vendredi, 1936, 1937, 1941) et les cinq versions de Si le soleil ne revenait pas (1937, 1938, 1939, 1940, 1941), qu'un logiciel permet de comparer.

08/2013

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Histoire internationale

Chroniques de la guerre civile. Août 1936 - septembre 1939

D'abord depuis Madrid, puis depuis l'exil auquel l'ont forcé les événements, le journaliste Manuel Chaves Nogales a rendu compte sans relâche, et au-delà même de son terme, en avril 1939, de l'évolution de la guerre d'Espagne et de ses conséquences dans de multiples journaux français, anglais, nord-américains et sud-américains. Au fil du temps et des articles se déploie une analyse de plus en plus internationalisée du conflit, à travers laquelle se dessine la guerre mondiale à venir. Témoin lucide, Chaves exerce ce rôle de vigie sans cesser de tenir à distance le drame personnel qui se joue pour lui en Espagne, où il ne remettra jamais les pieds.

10/2014

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Histoire de France

Journal (1939-1945)

Maurice Garçon (1889-1967) fut l'un des plus grands avocats de son temps. De 1912 à sa mort, il a consigné presque chaque soir les événements, petits et grands, dont il était le témoin ou l'acteur. Ce premier volume de son journal inédit couvre, parfois heure par heure, la guerre, la défaite, l'Occupation et la Libération. A cinquante ans, l'avocat est alors au sommet de son art. Dans ces chroniques, il révèle aussi des qualités d'observation et un talent d'écriture enviables. Il y a du Albert Londres chez Maurice Garçon. Curieux de tout, il sillonne Paris et la province, furète, recoupe, rédige, avec le mérite constant, et rare, de s'interdire toute réécriture : c'est un premier jet qu'on lit sur le vif. Maréchaliste de la première heure, il fait volte-face à l'armistice et, après le vote des pleins pouvoirs à Pétain, ne cessera plus de fustiger «le Vieux». Fureur patriote, chagrin sans pitié, colère, espoir, désespoir. Honte de la collaboration. Virulence contre les nouvelles lois de Vichy. Son journal déborde. Portraits, anecdotes, détails méconnus foisonnent. Croisées au Palais de justice, les figures du barreau, souvent têtes d'affiche de la politique, deviennent familières. Maurice Garçon connaît tout le monde, est de tous les grands procès, des dossiers criminels aux affaires politiques. Ses plaidoiries érudites ont fait de lui, dès avant guerre, un avocat littéraire, voire mondain, futur académicien. Toute une galerie de personnalités en vue défile dans ses pages, écrivains, peintres, comédiens, éditeurs. Nous voici conviés à une ahurissante traversée des années noires, histoire immédiate haletante.

05/2015

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Littérature étrangère

Journal (1939-1943)

Fils de la poétesse Marina Tsvetaeva, Gueorgui Efron, que l'on appelait Murr, est né en Tchécoslovaquie, le 1er février 1925 et a grandi en France jusqu'à l'âge de quatorze ans. En 1937, son père et sa soeur retournent en URSS, suivis en 1939, par Marina et Murr. Après l'arrestation d'Ariadna et de Sergueï Efron, Gueorgui et sa mère restent seuls, contraints de déménager et de vivre des maigres revenus de Tsvetaeva. Au début de la guerre, Marina Tsvetaeva et son fils sont évacués à Elabouga. Submergée par la misère, la solitude et l'incompréhension, elle se suicide le 31 août 1941. Envoyé au front, son fils fut tué au combat le 7 juillet 1944. Murr commence à tenir son Journal dès son arrivée en URSS. Les dernières notes datent d'août 1943, quelques mois avant sa mort. La première partie de ce document plonge dans la réalité soviétique la plus ordinaire et la plus brutale qui soit. Sa force vient de la disproportion entre sa banalité et les grands bouleversements dont il se fait l'écho. Gueorgui Efron ouvre une Fenêtre sur le monde pour se livrer à une observation continue de l'ordinaire soviétique. Il note une foule de pensées et d'émotions, de faits et de détails quotidiens qui évoquent l'atmosphère de Moscou sous la Terreur, à la veille de la Seconde Guerre mondiale. La seconde partie s'ouvre sur la terrible année 1941. C'est l'invasion de l'URSS par l'Allemagne, l'évacuation précipitée en Tatarie, puis le suicide de Tsvetaeva. Murr, devenu orphelin, désormais livré à lui-même, commence une vie errante et incertaine. Le Journal prend alors une autre dimension et devient un témoignage sur la survie. L'obsession de la faim devient le leitmotiv des années 1942-1943, elle ne le quitte jamais. Quelque chose se brise dans la personnalité du jeune homme. Mais le Journal continue de s'écrire. La vie devient plus oppressante, et se trouve suspendue aux ordres arbitraires. La descente aux enfers se fait en temps réel ; le document est saisissant, non par la puissance de l'émotion, mais par l'adhérence matérielle à la situation, face aux horreurs impassibles du quotidien. L'écriture devient un état second. Le cahier s'arrête lorsque son auteur est happé par la guerre, lorsqu'il n'y a plus de papier ni de crayon.

08/2014

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Histoire de France

Journal. 1939-1940

Roland de Margerie est issu d'une famille qui sert l'Etat depuis plusieurs générations. Son père, ambassadeur, avait épousé la sœur du célèbre dramaturge Edmond Rostand. II entre au cabinet de Paul Reynaud, le président du Conseil, au début de la Seconde Guerre mondiale. Son Journal inédit apporte un témoignage au jour le jour sur la période qui a mené à la défaite de la France. De son poste d'observation unique, il montre les impréparations, les incertitudes, les dissensions au sein même du gouvernement. Tout le monde est là, Reynaud bien sûr, sa nuisible maîtresse Hélène de Portes, le général Weygand, Pétain et Laval, mais aussi, et peut-être avant tout, le général de Gaulle. C'est Margerie que Paul Reynaud charge de le présenter à Winston Churchill. Ainsi se mettent en place les premiers éléments de la tragédie qui va suivre. Ce document exceptionnel révèle le dernier grand mémorialiste de l'époque.

06/2010

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Histoire internationale

Journal (1939-1943)

Rien ne prédisposait le jeune et mondain comte Galeazzo Ciano (1903-1944) à tenir un rôle de premier plan dans les affaires de l'Etat italien, si ce n'est peut-être sa prestance avantageuse et sa conversation brillante. Mais, en 1930, le diplomate en poste à Shanghai épouse Edda, la fille aînée de Benito Mussolini. Désormais, le destin des deux hommes sera indissolublement lié. De responsable de la propagande fasciste, le "héros" de la campagne d'Ethiopie devient en 1936, contre l'avis de la vieille garde qui n'apprécie guère son dilettantisme et ses liens avec l'aristocratie romaine, le nouveau ministre des Affaires étrangères et le numéro deux du régime. Sous son ministère, Ciano tint un journal quasi quotidien des événements, où il relate avec cynisme et sincérité la montée inéluctable de la guerre et la politique hasardeuse suivie par l'Italie. D'abord favorable à un rapprochement avec Hitler, on le voit s'opposer peu à peu, au lendemain de la signature du pacte d'Acier (mai 1939), à la politique pro-germanique agressive de son beau-père. Partisan de la conclusion d'une paix séparée avec les Alliés, puis de la démission du Duce, il est finalement exécuté comme traître en janvier 1944, un an après sa destitution qui conclut le Journal. C'est grâce à son épouse, qui les emporta avec elle, cachés sous sa jupe, dans sa fuite vers la Suisse, que les précieux carnets y furent publiés au lendemain de la guerre. Ce témoignage historique capital sur la Seconde Guerre mondiale, source de première main pour les historiens du fascisme, n'avait jamais été réimprimé en français depuis 1946. Il devient enfin accessible au grand public dans cette nouvelle édition, préfacée, annotée et entièrement révisée par Pierre Milza, professeur émérite à Sciences Po Paris et éminent spécialiste de l'histoire du fascisme (Conversations Hitler-Mussolini, 2013 ; Histoire de l'Italie des origines à nos jours, 2005 ; Mussolini, 1999).

09/2013

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Italie

Journal 1939-1945

Piero Calamandrei fait partie des grandes figures de l'Italie contemporaine - juriste, écrivain, homme politique, et même peintre de qualité? ; son parcours, sa droiture, son exigence ont une valeur exemplaire. Mais exemplaire aussi, la manière dont ces qualités ont pris forme. L'engagement moral de l'auteur, son engagement politique au sens le plus noble, c'est-à-dire le sens du service que l'on doit à l'idée la plus haute et la plus partageable qu'on se fait d'un pays, ont su se traduire dans des formes d'une grande variété qui donnent uniment un même corps de noblesse aux différents placements de parole ? : droit, discours politique, littérature, écrits intimes, lettres, enseignement. Il nous semble donc important de soutenir l'effort de mise à disposition du public français d'une oeuvre de laquelle il a tant à apprendre. Pour le public français qui connaît déjà Piero Calamandrei juriste et écrivain, grâce à la publication des volumes que nous mentionnions, mais aussi pour tout lecteur soucieux d'histoire récente, le Journal 1939-1945 offrira un apport décisif, car il permet d'assister directement au vécu d'un intellectuel libéral du siècle dernier, déjà humilié par l'oppression quotidienne de la dictature fasciste, face à un monde qui se précipite vers une guerre capable d'anéantir la civilisation à laquelle il a le sentiment profond d'appartenir ? ; il lui offrira, aussi bien, ce bonheur de lecture auquel la qualité littéraire de l'écriture de Calamandrei l'a accoutumé. Si, dans l'Inventaire d'une maison de campagne, travail d'écriture mémorialiste et littéraire qu'il entame au printemps 1939, Piero Calamandrei se penche sur ses souvenirs d'enfance et le début du siècle pour trouver un réconfort contre la barbarie qui gagne, il se fait dans le Journal, à partir de 1939, observateur et chroniqueur des événements, dans une position relativement privilégiée d'homme de culture et de juriste entouré d'un réseau serré d'amis et de connaissances ? ; c'est donc un témoin qui accède à des sources de premier ordre mais enregistre aussi les mouvements de l'opinion publique et des gens ordinaires, et qui développe ses réflexions dans un cénacle d'amis qu'unissent l'opposition au fascisme et la culture libérale. Quelqu'un, aussi bien, qui écrit "? pour ne pas être complice ? ". Les compléments apportés par la nouvelle édition (2015) que nous traduisons représentent environ 15 % du texte tel qu'il avait été publié en Italie en 1982, et l'on a évidemment procédé à une révision et à une mise à jour des notes. Les passages précédemment écartés nous font mieux participer au parcours de l'auteur, à ses égarements, à sa vis polemica, à ses amertumes, à ses frustrations, et aux petites satisfactions que, sous une dictature, on peut tirer même de la fausse nouvelle de la maladie du tyran, ou d'une histoire légère. A quoi s'ajoute, dans un itinéraire en devenir, les imprécisions, les méprises, les jugements non vérifiés, "? les vicissitudes privées de l'âme, les hauts et les bas du quotidien du coeur ? ", comme Franco Calamandrei, le fils de l'auteur, l'écrivait dans sa préface à l'édition de 1982 ? ; il expliquait pourquoi il était convaincu de l'importance du Journal comme contribution à l'"? autobiographie de l'antifascisme ? ", qui permettait de se plonger "? dans ce clair-obscur moral resté jusqu'alors aux marges, dans l'intériorité que le projet des mouvement politiques et sociaux a laissée dans l'ombre, et donc aussi dans le rapport d'opposition ou d'enchevêtrement, d'osmose, entre ces mouvements, leurs règles et leurs engagements, leur parcours, liés à une bataille collective, et le sentiment individuel ? ". Dans son introduction de 2015, Mario Isnenghi revient sur ce point, à propos surtout de la période 1939-1942 ? : "? La fragilité des frontières, la duplicité consciente, la promiscuité de celui qui, comme antifasciste ou non-identifié au fascisme, continue à vivre en Italie - sans la rupture libératrice de la prison, du confinement ou de l'exil -, constituent, au-delà de la dimension autobiographique, le terrain de culture, la marque d'un nombre indéterminé et peut-être majoritaire d'Italiens entre les deux guerres, avec et sans carte du parti, dans une société composée, selon le degré d'accoutumance, de différents cercles et microclimats. Le caractère exceptionnel de ce témoignage tient à ce qu'il les fait indirectement remonter à la visibilité et à la parole. ? " Le portrait d'une espèce humaine, de "? ceux qui sont en suspens ? ", par un diariste d'exception, voilà donc aussi ce que le lecteur pourra trouver dans ces pages. Comme l'écrivit l'éditeur de la version intégrale parue en 2015, "? particulièrement utile aux nouvelles générations à proportion de sa nature de recherche ouverte et antidogmatique, le Journal ne veut pas présenter les résultats apaisés et figés d'une lutte intérieure déjà vécue et surmontée (l'approche antifasciste)? ; de façon bien plus suggestive, il est l'itinéraire en devenir d'une libération, d'abord intérieure, avec toute sa charge d'incertitudes et d'apories, et le témoignage d'un cheminement moral, intellectuel et spirituel, beaucoup plus riche de questions que de réponses. On pourrait encore le définir comme un roman de formation, ou comme la phénoménologie d'une conscience d'une finesse et d'une singularité extrêmes ? ; mais il peut être en même temps, par le nombre de personnages qui y figurent à travers l'évocation de rencontres et de discussions, le récit choral de l'apparition progressive de la conscience d'un peuple, à destination des jeunes gens d'aujourd'hui. ? " Tout ce qui s'y trouve raconté n'est pas seulement une expérience italienne ? : cela fait partie de l'histoire européenne, et cela éclaire la manière dont la liberté et la démocratie ont été reconquises en remontant de l'acquiescement et du compromis, en se nourrissant de la "? résilience ? " - terme à la mode aujourd'hui - de minorités qui ont su survivre dans les années de "? consentement ? " à la dictature. Le lecteur ne manquera pas de noter l'amour pour la France qui filtre des pages du Journal et l'angoisse ressentie par Calamandrei face à son invasion et au risque de la disparition d'une civilisation formant une part essentielle de sa culture. Ce témoignage de premier ordre possède donc aussi, pour aujourd'hui, une étonnante capacité de suggestion pour des défis politiques et spirituels contemporains. Leçon de style, en tous les sens ? : celui de la vie, de l'allure de la vie et de la réflexion qu'elle fait naître, et celui de l'écriture, où restaurer jour après jour, avec l'élégance de la plume, ce qui se présentait alors comme les ruines d'une civilisation aimée.

06/2024

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Littérature française

Lettres à Gerda. Septembre 1945 - Novembre 1946 - <em>précédé de</em> Carnets du retour en France (1945)

André, jeune instituteur, mobilisé en 1939, a été fait prisonnier par les Allemands en mai 1940. Après avoir traversé l'Allemagne, il va se retrouver finalement dans la région de Berlin pour être employé par un entrepreneur privé (électricien). A partir de mi-1942, il a une liaison clandestine avec Gerda, nièce de son employeur, institutrice dans la région de Bad-Freienwalde (à environ 60 km de Berlin). En mai 1945, André regagne seul la France et reste plusieurs mois sans nouvelles de Gerda. Ce n'est qu'en janvier 1946 qu'il va enfin recevoir plusieurs lettres. Ils vont alors continuer cet échange épistolaire plus régulièrement, non sans difficultés. Gerda est finalement autorisée à se rendre en France en décembre 1946 et ils se marient en janvier 1947. L'ouvrage comporte le journal du retour en France d'André (avril-octobre 1945) et les 62 lettres écrites à Gerda entre septembre 1945 et novembre 1946.

07/2022

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Histoire de France

Volontaire calédonien du Bataillon du Pacifique. Journal de guerre (mai 1941-janvier 1944)

Le caporal Gaston Rabot, volontaire calédonien du Bataillon du Pacifique, quitte Nouméa le 6 mai 1941, avec le Bataillon embarqué à bord du paquebot Zealandia. Il commence à tenir son Journal le 15 mai, dixième jour depuis son départ. Il le tiendra, jour après jour, jusqu'au 8 janvier 1944. Il s'apprête alors à retrouver la Nouvelle-Calédonie, qu'il a quittée 978 jours plus tôt. Ce Journal est un précieux témoignage sur les combats d'un Français libre "de la base" et sur l'état d'esprit de ces hommes qui ont rendu leur honneur à la France provisoirement défaite.

09/2019

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Ouvrages généraux

Journal de guerre de Jacques Rozier, 1940-1941

" Sur la route nationale qui mène à Vesoul, c'est un encombrement inextricable de voitures hétéroclites . des camions, des camionnettes, des voitures hippos, à pied des hommes de toutes armes, sans ordre et exténués. Maintenant nous comprenons qu'il s'agit bien d'un repli et presque d'une retraite ". Jacques Rozier, originaire de Theneuil en Indre-et-Loire, est ouvrier fraiseur-outilleur aux usines Citroën de 1936 à novembre 1939. Il est appelé sous les drapeaux le 15 novembre 1939 et sera démobilisé le 13 janvier 1941. Simple troufion emporté par la débâcle, il raconte avec des mots simples sa formation au camp de Mailly, sa guerre en Alsace (mai-juin 1940), puis sa traversée de la France dans un camion de blanchisserie. Son témoignage pointe l'incurie de l'encadrement militaire, la faiblesse de l'armement et la désorganisation générale. Ce jeune homme de 22 ans fait preuve d'une grande maturité dans sa perception du pays en cette année 1940. La fuite vers le sud s'achève avec la défaite de la France et sa maladie. Une métaphore involontaire qui résume l'inexorable effondrement du pays et de ses citoyens. Il livre son récit sous la forme d'un carnet de voyage : un journal illustré par de remarquables dessins figuratifs.

04/2021

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes : Oeuvres poétiques ; Oeuvres en prose

Ce coffret réunit en deux volumes les oeuvres complètes d'Ossip Mandelstam traduites du russe par Jean-Claude Schneider. I. Oeuvres poétiques, en édition bilingue, texte russe en bas de page. La Pierre (1913/1915/1923), Tristia (1922), Le Livre de 1928, Poèmes non rassemblés en recueil ou non publiés (1908-1934), Cahier de Voronej (1935-1937), Poèmes non inclus dans les Cahiers (1935-1937) et, en appendice : Poèmes de jeunesse (1909-1911) et poèmes pour enfants (1925-1926). II. Oeuvres en proses. Le Bruit du temps (1925), Féodossia (1925), Proses éparses, esquisses (1922-1927), Essais, articles (1913-1932), De la poésie (1928), Le Timbre égyptien (1928), La Quatrième Prose (1929-1930), Le Voyage en Arménie (1933), Entretien sur Dante (1933) et, en appendice : écrits de commande ou alimentaires.

03/2018

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Histoire de France

Journal. (1941-1942)

Prague, 1941. Petr Ginz, un adolescent juif âgé de quatorze ans, entame un journal. Celui-ci, avec ses références sobres et concises, ponctuées de poèmes et de dessins, reflète un insatiable appétit de connaissances et de lectures et atteste de dons littéraires et artistiques très sûrs. Avant tout, il capte avec une ironie et un sens aigu de l'absurde la texture de plus en plus précaire de la vie quotidienne, la tension palpable, la peur du "transport à l'Est". Et il décrit comment la ville bien-aimée et familière se transforme peu à peu en un "ghetto sans murs ", un espace en apparence ouvert mais délimité par un nombre croissant d'interdictions. Le journal s'achève à l'été 1942, avec le départ de Petr au camp de Terezin. Pendant deux ans, il y déploie une grande force morale, crée et édite la revue clandestine Vedem ("Nous menons"), continue furieusement à dessiner, peindre, écrire et lire, se préparant avec un optimisme indéfectible à un avenir meilleur qu'il ne connaîtra jamais. Le 28 septembre 1944, il monte à bord d'un train à destination d'Auschwitz. Cet ouvrage est un document historique d'une valeur inestimable, le témoignage candide et bouleversant d'une jeune vie pleine de promesses, brutalement interrompue par la barbarie nazie.

03/2010

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Sciences politiques

Sliman Ben Sliman 1905-1986. Biographie, journal et articles

13 Février 1905 : Naissance à Zaghouan 1919-1925 : Elève au Collège Sadiki 1928 : Bachelier en Mathématiques 1929-1935 : Etudiant à la Faculté de Médecine de Paris 1925 - 1934 : Militant à l'Association des Etudiants Musulmans d'Afrique du Nord 1931 : Membre fondateur de la "Fédération des Peuples Colonisés" 1934 : Président du "Comité de Défense des Libertés en Tunisie" 1934 : Adhésion au Néo-Destour 1937 : Membre du Bureau Politique du Néo-Destour au congrès de la rue du Tribunal 1938-1943 : Suite aux événements du 9 avril : Condamnation à 5 ans de Prison au Fort Saint-Nicolas de Marseille 1950 : Exclusion du Néo-Destour 1960-1962 : Fonde et dirige le journal "La Tribune du Progrès" 1967 : Président-Fondateur du "Comité de soutien à la lutte du Peuple Vietnamien" 1973 : Décoration de l'Ordre du Mérite de Bourguiba 1980 : Médaillé du 7ème Congrès Afro-asiatique d'ophtalmologie 06 Février 1986 : Décès du Dr. Sliman BEN SLIMAN.

06/2023

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Littérature française (poches)

Mon journal dans la Drôle de paix. Septembre 1945-septembre 1946

Mon journal dans la drôle de paix (suite de Mon journal depuis la Libération) s'étend sur la période qui va de septembre 1945 à septembre 1946. Nous sommes dans l'immédiat après-guerre, lorsque l'on compte les victimes et l'on se réjouit d'accueillir les survivants ; au temps des procès pour collaboration (Pétain, Laval,...) et des affrontements politiques au sein du gouvernement provisoire de De Gaulle. Chroniqueur invétéré de son temps, le fondateur du Crapouillot poursuit sa critique mordante de la haute société tout en recueillant les anecdotes les plus succulentes de la rue ou du bistrot.

02/2017