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Journal de déportation

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Histoire internationale

Journal de déportation

Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : " Yervant Odian est-il là ? ". Dès lors, l'implacable organisation génocidaire turque va l'entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes arméniens, bien que se considérant presque comme un " privilégié ", en raison de son statut d'écrivain reconnu. Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d'horreur devant les situations d'humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les déportés et, pour finir, les exécutions et l'extermination, un rare instinct de survie préserve Yervant Odian. L'écrivain satirique et journaliste, survivant à ces " années maudites ", ce cauchemar, revient à Istanbul en 1918 au terme d'un long voyage en enfer et retrouve sa table de rédacteur. Aussitôt, il s'attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l'un des rares écrivains arméniens à s'y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour surtout " être fidèle à la réalité, n'altérer en rien les faits, n'en exagérer aucun ". Une forme de " poétique de la simplicité ".

02/2010

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camps, déportation

Journal de déportation. De Dachau à Natzweiler-Struthof

Le journal d'Arthur Poitevin est le témoignage unique d'un résistant déporté, interné à Struthof en 1943 puis à Dachau en septembre 1944. Violoniste aveugle, il y décrit ses souffrances mais aussi son ardent désir de vivre.

07/2023

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Littérature française

La déportation des morts

Le baron Haussmann avait des manies et des idées : celles de bâtir, comme on sait ; celles de détruire inexorablement (il rasa pour la cause d'un boulevard sa maison natale), ou de déplacer, ce que l'on sait moins : lui vint ainsi un jour celle d'expatrier les cimetières intra-muros de Paris, et leurs occupants, vers la grande périphérie. Un historien, journaliste des arts, érudit, amoureux du vieux Paris et de ses populations, Victor Fournel, s'interposa, dans une enquête d'une ironie et d'un sérieux sans-pareils, que nous restituons ici, d'après l'édition définitive de 1870, dans ce petit livre harmonieux. Il n'est pas exclu qu'à la lueur de ce texte, certains traits de caractère, des comportements, des façons politiques, paraissent au lecteur, sinon récents, du moins très-actuels.

08/2017

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Histoire de France

Mémorial des martyrs de la déportation

Histoire du monument réalisé par l'architecte G.-H. Pingusson sur l'île de la cité à Paris et inauguré en 1962. Au-delà de l'aspect architectural, Antoine Brochard revient sur l'origine du projet et les questions importantes qu'il soulève : comment figurer la déportation au travers d'un monument laïc ? comment faire supporter par le monument le travail de mémoire et le besoin de recueillement individuel ? Complété de textes de G.H. Pingusson, cet ouvrage s'adresse aux architectes mais également à un public plus large d'historiens, de philosophes ou de personnes intéressés par les questions mémorielles.

10/2015

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Littérature française

La grande déportation des chiens

Constantinople, 1910 : la capitale la plus cosmopolite du monde, où les chiens qui couchent dans presque toutes les rues forment une communauté parmi d'autres. Soucieux de modernité, et désireux de montrer sa force à la tête d'un empire multiculturel menacé de dislocation, le gouvernement jeune-turc décide de déporter soixante mille de ces animaux sympathiques mais un peu encombrants sur un îlot désert. Cette épopée lamentable est racontée par l'un d'eux, qui sait parler aux hommes, détecte leurs faiblesses d'un oeil sagace, et essaie de négocier avec leurs représentants. Elle a pour cadre une métropole particulièrement pittoresque, toute en détours et en surprises, dont les charmes et les horreurs sont décrits avec verve. "Aujourd'hui les chiens, demain les Arméniens, après-demain les juifs ! " s'écrie l'un des personnages du roman. La déportation de 1910 prélude en effet aux grandes tragédies du XXe siècle et aux "purifications ethniques" que nous déplorons aujourd'hui.

04/2021

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Critique

Souvenirs de déportation. Neuengamme, Bergen-Belsen

Dans ce témoignage, l'auteur raconte sa déportation dans les camps de Neuengamme et Bergen-Belsen de son arrestation en mai 1944 à sa libération en juin 1945. Ce témoignage simple, précis, parfois glaçant, mais toujours sans haine rappelle à tous, en particulier aux jeunes générations, le niveau de barbarie mise en uvre par l'Allemagne nazie dans les camps. Il montre aussi comment certains hommes, accrochés à leur foi ou à leur idéal, ont pu conserver leur humanité malgré cette plongée dans l'inhumain.

02/2023

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Histoire de France

Convois. La déportation des Juifs de France

De 1942 à 1944, quelque 75 convois ont déporté, depuis la France, 75000 Juifs - dont 11400 enfants - vers les camps d'extermination. L'historien Jean-Luc Pinol propose une nouvelle lecture de cette histoire, analysant les ressorts de la déportation, le rôle des acteurs (armée allemande, Gestapo, Etat français...), et les parcours de ses victimes, enfants, femmes et hommes originaires de toute l'Europe. Jean-Luc Pinol a cartographié et étudié les données du Mémorial de la déportation des Juifs de France établi par Serge Klarsfeld qui comprend, outre les déportés, les Juifs fusillés ou massacrés sur le territoire français (plus de 1200) ainsi que les morts dans les camps français (2500). La persécution ne se manifeste pas de la même manière pour les natifs de Varsovie, de Berlin, de Salonique ou de Paris. De même, l'ancienneté de l'installation en France et le lieu d'habitation conditionnent bien souvent les circonstances des arrestations. Pourquoi tant de Strasbourgeois ont-ils été arrêtés en Dordogne ? Pourquoi de nombreux originaires de Pologne ont-ils été raflés dans les Ardennes ? Ainsi, Convois donne à lire dans l'espace et le temps l'ampleur de l'événement (toute la France est touchée et souvent très durement) mais aussi les spécificités de chaque communauté. Se lit aussi la complexité des destins individuels et collectifs. L'ouvrage contient 130 cartes dont la carte d'analyse de chacun des convois de déportation.

09/2019

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Histoire de France

Matricule 120830. Souvenirs de Résistance et de Déportation

Seul survivant de sa commune lors de la répression du maquis en 1944, Robert Laurain a écrit ses souvenirs. comme un "Passeur de mémoire".

01/2007

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Histoire de France

Joseph Kerebel. Prêtre, résistant, mort en déportation

Ordonné prêtre en décembre 1936, il est nommé vicaire de la paroisse de Montville, près de Rouen. Il se lie d'amitié avec la population locale, ses ouailles lui pardonnant volontiers ses frasques et son côté "Don Camillo". Mobilisé en septembre 1939, il est fait prisonnier en juin 1940. Il s'évade, regagne sa paroisse et reprend son ministère. Ardent patriote, il rejoint alors les rangs des combattants de l'ombre. Dénoncé par un auxiliaire français de la police allemande, il est arrêté le 13 octobre 1943 et emmené rue du Donjon, à Rouen, où il est battu et torturé avant d'être incarcéré à la maison d'arrêt de Rouen. Du camp de Royallieu, il est déporté le 27 avril 1944 vers Auschwitz-Birkenau. Puis, ce sera Buchenwald, Flossenbürg et le Kommando de Flöha. A l'approche des troupes alliées, Himmler ordonne l'évacuation des camps de concentration. La marche de la mort conduit l'abbé Kerebel à Theresienstadt où il meurt du typhus le 19 juin 1945. Après la Libération, deux hommes soupçonnés d'être à l'origine de l'arrestation de l'abbé Kerebel seront arrêtés et l'un d'eux sera condamné à mort et fusillé.

10/2013

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Littérature étrangère

La déportation et la réincarnation d'Esisi

La Déportation et la Réincarnation d'Esisi est le troisième volume de La Saga d'Esisi de TEDANGA Ipota Bembela. Les deux premiers volumes s'intitulent Le Destin d'Esisi et Une Tranche du Kaolin pour la Paix parus respectivement en 2009 et en 2011. En poursuivant les troupes d'Omar, Esisi et ses guerriers tombent dans le piège leur tendu par le malicieux Omar. Il sera par la suite déporté en Amérique du Nord et y deviendra un des esclaves des Marley/Wilde dans la banlieue de la ville virtuelle de Blacktown. Là, il devient l'amant caché d'Angèle Wilde, soeur cadette du Maître, avant d'épouser la jeune esclave Sarah Marley. Le texte s'étend sur les souffrances endurées par Esisi et ses camarades dans la servitude. Ayant reconnu comme fils le métis Simon Marley, fils de sa compagne Sarah Marley, il confie - à la fin de sa vie - à ce fils la mission de retourner au pays pour lui succéder sur son trône laissé vacant. L'intervention de la Transcendance opère en Simon les modifications psychologique, somatique et génétique lui permettant de devenir roi des NdsngEsc Bolamba.

10/2012

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Sports

Les années 2 CV

Lancée en 1948, la 2 CV reste assurément l'un des modèles mythiques de la maison Citroën. Symbole d'évasion et de liberté dans l'après-guerre, elle deviendra au cours des années 1970 «la voiture de tous les Français». Devenue au fil des ans un élément incontournable du patrimoine national, la 2 CV profite désormais de l'engouement pour le vintage et rassemble de nombreuses générations d'admirateurs et de collectionneurs. Simple et rustique, cette petite voiture éternellement jeune incarne des valeurs passées que l'on cherche à remettre au goût du jour. Observateur assidu et privilégié de l'histoire de l'indémodable 2 CV, L'Auto-Journal a rassemblé dans cet ouvrage complet de nombreux documents et de savoureuses anecdotes d'époque. 2 CV 375 cm3, 2 CV 425 cm3, 2 CV AZL, 2 CV fourgonnette, 2 CV AZAM, 2 CV 4 et 6, tous les modèles mythiques qui ont fait l'histoire et la légende de la 2 CV sont réunis pour le plus grand bonheur des amoureux de cette voiture décidément hors norme.

05/2015

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Histoire de France

Histoire régionale de la Shoah en France. Déportation, sauvetage, survie

L'histoire de la Shoah en France est de mieux en mieux connue dans ses traits généraux. Mais il reste bien des zones d'ombre, qu'il s'agisse des assignations à résidence, des rafles et déportations dans les villes moyennes ou petites, du sauvetage sur le terrain. Le recours aux archives départementales, voire aux enquêtes orales, s'impose dès lors que l'on entend toucher au grain de l'histoire. C'est ce que propose, pour la première fois, cet ouvrage issu du cinquième colloque de Lacaune (Tarn), en 2009 : écrire une histoire régionale de la Shoah, dans les zones occupée et non occupée. Après une série d'éclairages généraux, les contributions permettent de parcourir successivement le Midi provençal et languedocien, le Sud-Ouest, le Massif central, l'Ouest (de l'Anjou à la Normandie), le Centre, les Alpes et l'Alsace. La diversité des sources et des approches, la variété des destins départementaux ou régionaux, la qualité des auteurs (Serge Klarsfeld, Jacques Sémelin, Renée Dray-Bensoussan, Martin de la Soudière...), font de ce livre un complément indispensable à la connaissance de la Shoah en France.

08/2011

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Histoire internationale

Mémoires et représentations de la déportation dans l'Europe contemporaine

Il apparait indispensable de s'interroger sur les enjeux mémoriels et les représentations de la déportation, définie dans son acception la plus large comme sanction répressive, persécution et travail forcé, au cours des dernières décennies. Dans le cadre d'une réflexion pluridisciplinaire, a été abordé en premier le rapport des mémoires de la déportation avec les pratiques cognitives et les revendications victimaires catégorielles dans les différentes aires géographiques et nationales du continent européen. Il n'est pas indifférent en effet de se demander ce que représentent ces enjeux pluriels en relation avec le processus de la construction européenne. Dans un second temps, s'est également imposée la nécessité d'envisager la question des sources et des vecteurs littéraires, cinématographiques, associatifs, muséographiques et musicaux, sans oublier l'Internet, qui assurent la formation et la transmission de ces mémoires. Il importait enfin de réfléchir aux moyens techniques et stylistiques utilisés dans le cadre des représentations des acteurs de la Seconde Guerre mondiale, aux buts des auteurs et à la réception des oeuvres créées dans des domaines culturels aussi différents que l'art du vitrail, la musique, la littérature et les sciences humaines.

12/2015

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Histoire internationale

Petit déjeuner à minuit. Chroniques d'une déportation

Entre le 14 et le 22 juin 1941, près de 15000 Lettons sont arrêtés et déportés en Sibérie par le pouvoir soviétique. Valentins Jakobsons, à l'époque jeune collégien, est pour sa part exilé à "Village Joyeux", dans le marais de la Vassiougan. "Petit déjeuner à minuit" (Brokastis pusnakti) est la chronique de sa déportation. Inutile de dire que les récits qui s'y succèdent sont effrayants et bien souvent déprimants. Mais Jakobsons parvient à relater les événements les plus dramatiques avec un humour bienveillant et une ironie mordante. Dans ses histoires, la tragédie est intimement liée à la comédie, l'absurde se mêle au grotesque. "L'humour, c'est quand on rit malgré tout". L'auteur, hanté par la conviction absolue qu'il reviendra un jour dans son pays, s'engage à ne jamais faire de compromis. Quoi qu'il en coûte à la chair fatiguée, au corps désemparé, même dans les conditions les plus brutales, l'esprit peut triompher.

11/2019

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Histoire de France

Les Juifs au camp de Rivesaltes : internement et déportation (1941-1942)

Dès sa création jusqu'à sa clôture à la fin du XXe siècle, le camp de Rivesaltes a été le témoin de trois conflits majeurs que la France, l'Europe mais aussi l'Afrique du Nord ont vécu en à peine trois décennies : la Guerre d'Espagne, la Seconde Guerre mondiale et la Guerre d'Algérie. Pendant cette période, les baraques du camp de Rivesaltes ont vu défiler des milliers de personnes d'origines, cultures et nationalités différentes, ayant subi un déplacement forcé en conséquence de ces conflits. Il fut camp militaire, il fut également "centre d'hébergement" pour les Républicains espagnols, les Juifs étrangers et les Tsiganes, "centre inter-régional de rassemblement des Israélites" avant leur déportation à Auschwitz via Drancy et aussi "camp de regroupement des Harkis et de leurs familles". Dans le cadre de la construction du Mémorial du Camp de Rivesaltes, de nombreuses recherches ont été menées afin de documenter les divers aspects de l'histoire du camp et de ses protagonistes. Afin de faire état de ces recherches et de les restituer, la Région Languedoc-Roussillon lance la collection "Les Cahiers de Rivesaltes". Pour que la souffrance et l'histoire de ceux que la France a considéré comme "indésirables" soient connues de tous.

04/2014

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Histoire de France

Il neigeait sur la Bavière. De la déportation à l'apaisement

Alors que la mémoire contemporaine oscille entre l'oubli ou l'indignation passagère, voici un témoignage d'une précision poignante sur la vie dans les camps de la mort. Mais ce qui donne à ce récit une place particulière, c'est la présentation de la longue renaissance lors du retour à la liberté. L'auteur évoque tout ce chemin très personnel de reconstruction et de redécouverte de la vie, à la lumière d'une rencontre spirituelle qui nous conduit ainsi de l'abîme à la présence paisible du Dieu de la vie. Parmi les récits des quelques rescapés des camps de la mort, celui-ci se distingue par un style sobre et précis qui nous fait entrer dans son expérience intérieure, proposant une lecture plus existentielle de l'atmosphère destructrice générée par les bourreaux. La seconde partie de l'ouvrage permet de suivre le travail intime qu'expérimente celui qui revient de la mort. Il faut apprendre à vivre. Ce récit est également un témoignage éclairant sur le délicat affrontement de la nature et de la grâce, et sur la miséricorde de Dieu.

04/2011

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Sciences historiques

La déportation des familles haut-rhinoises en Allemagne (1942-1944)

Après une introduction rappelant les différents cas d'internement et la situation des réfractaires, résistants, opposés au régime nazi, etc... Pendant la secondaire mondiale, Jules Schneider présente une liste nominative et exhaustive, par commune du Haut-Rhin, des personnes internées, ce qui constitue une première.

08/2015

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SHOAH,PERSECUTIONS ANTISEMITES

Baldur von Schirach. Des Jeunesses hitlériennes à la déportation des juifs de Vienne

Issu de la grande bourgeoisie prussienne, Baldur von Schirach passe son enfance dans l'ombre de son père, engagé à l'extrême droite. Jeune ambitieux, Baldur fait une ascension fulgurante au sein du système nazi : il adhère au NSDAP à 18 ans et devient chef des Jeunesses hitlériennes à 24 ans. Il en assure la direction et l'organisation, contrôlant l'encadrement idéologique et paramilitaire de millions de jeunes à partir de 1933. Marié à la fille du photographe personnel du Führer, Henriette Hoffmann, Baldur von Schirach est nommé Gauleiter de Vienne en 1940. Il y organise la persécution et la déportation des Juifs et met en place un réseau de travail forcé avec les camps de concentration du complexe de Mauthausen. Il tisse des liens étroits avec l'élite viennoise et anime une vie culturelle et mondaine active dans la capitale autrichienne. Cependant, après cette carrière précoce et spectaculaire, la seconde partie de la vie de Baldur von Schirach est l'histoire d'une disgrâce progressive car lui et son épouse finissent par déplaire à Goebbels puis à Hitler lui-même. Condamné à vingt ans de prison par le tribunal de Nuremberg, libéré en septembre 1966, il meurt en 1974, sans avoir renié ses convictions, réaffirmées dans son ouvrage J'ai cru en Hitler. L'historien autrichien Oliver Rathkolb signe la première biographie d'envergure consacrée à cette figure centrale du nazisme.

02/2023

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Résistance

L’aventure du Buhara. Résistance et déportation - 1940-1945

12 février 1941 au soir, baie de la Fresnaye : 15 jeunes hommes, dont 9 élèves-pilotes et leur instructeur, embarquent en silence sur le Buhara pour rejoindre l'Angleterre et la France libre du général de Gaulle. Louis Delabruyère, à peine 20 ans, est l'un d'eux. Mais leur tentative échoue... Un témoignage intime rare et très documenté sur le parcours de "Ceux du Buhara" .

03/2023

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Résistance

Pierre Mauger, 17 ans en 1940. Résistance, prison, déportation

Pierre Mauger va atteindre un siècle d'âge. Quand il a dix-sept ans, il fréquente le lycée Clemenceau, à Nantes, et s'apprête à passer la première partie du baccalauréat. L'annonce de l'armistice, le 17 juin 1940, le révolte. Continuer le combat devient son obsession. Il va sur ses dix-huit ans. Ses tentatives pour gagner l'Angleterre et s'engager dans l'aviation ont échoué. Revenu à Nantes, il rencontre Rémy, devient l'agent de liaison du fondateur du réseau de renseignement Confrérie Notre-Dame et passe ses jours et ses nuits dans les trains. Pour ses dix-neuf ans, il est trahi, incarcéré à la Santé puis à Fresnes, et "interrogé ". On sait ce qu'interrogatoire par la Gestapo veut dire. Quand arrivent ses vingt ans, il est déjà à Mauthausen et va vivre vingt-sept mois dans cette "succursale de l'enfer". Dans les pages de ce livre, il repasse le film de ses jeunes années. Sans le refaire. Il a pu oublier des noms ou des détails, mais pas l'essentiel. Son récit est sobre, dépourvu de haine et d'amertume. Parfois même amusant, souvent glaçant, toujours émouvant, à jamais réconfortant pour quiconque sait ce que Patrie veut dire.

05/2021

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Déportation

Portrait des collections du Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation

En janvier 2022 ouvrait l’exposition Visages, imaginée pour accompagner la célébration des trente ans du CHRD (Lyon). Pour la première fois, le musée ambitionnait de dévoiler ses "chefs -d’oeuvre" au fil d’un parcours organisé sur la thématique du visage, comme révélateur des trajectoires individuelles et collectives dont les musées de la Résistance et de la Déportation se font l’écho. L’ouvrage Portrait des collections livre l’album souvenir de cette plongée unique dans les archives remarquables du CHRD. Richement illustré, il rend compte, à travers la variété des pièces qu’il présente, de l’histoire du musée et de ses évolutions.

10/2022

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Histoire internationale

La déportation des Ingouches et des Tchétchènes. Purges ethniques en URSS

Cette étude est consacrée à des faits peu connus concernant les déportations ethniques en URSS (1937-1944) à l'époque stalinienne. Ce pays devint un immense laboratoire où l'on pratiquait des expériences sur des peuples entiers destinées à former un unique peuple soviétique. Il fallait se débarrasser des ethnies minoritaires non fiables habitant les confins afin d'affermir le régime et de sécuriser les frontières. Furent ainsi déportés des peuples liés à des pays étrangers par leur provenance ou par la langue. Parmi les autochtones du Caucase, seuls les Ingouches et les Tchétchènes furent déportés, et cela malgré leur rôle décisif dans l'installation du pouvoir soviétique. Les bolcheviques avaient peur de leur force et leur caractère belliqueux. Les cinq premières années d'exil, ces deux peuples perdirent plus de 23% de leur population. La perte de confiance envers la justice du gouvernement soviétique éveilla en eux un sentiment d'insécurité. Après le retour dans le Caucase, plus de 40% du territoire ne fut pas rendu aux Ingouches. Cette injustice mena à l'opposition des Ingouches et des Ossètes. Ce même sentiment poussa les Tchétchènes à se séparer de la Russie, ce qui déclencha les guerres russo-tchétchènes (1994-1996, 1999-2002). Elles produisirent des vagues successives d'immigration, appelées " déportation voilée " : des centaines de familles fuirent et fuient toujours à l'étranger pour échapper à la guerre et aux exactions d'après-guerre.

09/2016

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Histoire américaine (jusqu'en

Le XIXe siecle Américain. De la déportation des Autochtones à la guerre civile

Mylène Desautels propose un voyage à travers des moments et des personnages clés du XIXe siècle américain. A cette époque, le jeune pays est tiraillé entre les tenants d'un ordre établi, qui ont forgé les Etats-Unis à leur avantage, et les laissés-pour-compte qui veulent bénéficier des mêmes privilèges de liberté et d'égalité. Les exemples choisis permettent à la fois de raconter une histoire captivante et d'illustrer les forces qui s'affrontent pour imposer leur vision de l'avenir de la nation. Andrew Jackson, président américain populiste ; Indian Removal Act et la Piste des larmes ; La révolte de La Amistad ; Frederick Douglass et le combat pour abolir l'esclavage ; L'héritage crucial d'Harriet Tubman ; La guerre civile américaine ; Vie et mort d'Abraham Lincoln ; L'ère de la reconstruction : l'après-guerre civile.

12/2023

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Histoire internationale

Dans les griffes de l'ours. Lettres de prisons et de déportation (1849-1861)

CES 90 lettres écrites - en allemand, en français, en russe - par Bakounine pendant ses douze années de captivité et de déportation n'avaient jamais été imprimées intégralement. Nous en ajoutons dix autres, rédigées immédiatement après son évasion et sa fuite vers le Japon et l'Amérique. Arrêté après l'insurrection de Dresde de mai 1849, condamné à mort, le révolutionnaire russe séjournera dans six prisons différentes (de Königstein, en Allemagne, à Schlüsselburg, près de Pétersbourg, en passant par le château de Prague, Olmütz et la forteresse Pierre-et-Paul), avant d'être exilé en Sibérie. Le volume que nous présentons montre l'homme - qui n'est encore qu'un démocrate révolutionnaire, d'ailleurs assez naïf parfois - plus que le politique ou le théoricien. On le découvre tour à tour confiant, sûr de lui, prêt à affronter la mort, sans regrets ; puis affaibli, accablé par la maladie, suicidaire, attristé par de mauvaises nouvelles, partageant la joie de son frère qui va se marier et lui prodiguant des conseils, humble avec ses geôliers, ou lorsqu'il écrit au tsar Alexandre II pour demander sa grâce. Mais qu'on ne s'y trompe pas ! Il est resté " tout à fait le même ", " fidèle à la cause sacrée ". Il fait le dos rond en attendant son heure où il pourra à nouveau sacrifier à sa seule vraie passion : la révolution.

06/2010

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Littérature française

Journal de Baden

La parution de L'Aile pourpre en 2004 a révélé l'oeuvre littéraire de Nicolas Dieterlé, dont la reconnaissance posthume n'a cessé de s'étendre depuis lors. Deux volumes ont suivi : Ici pépie le coeur de l'oiseau-mouche, en 2008, et Afrique et autres récits, en 2013, marqués par un même regard tout à la fois joyeux et voilé d'une étrange mélancolie. " Notre joie la plus pure, écrit Dieterlé dans ce Journal de Baden, est dans l'oubli et la transparence. Toutes les autres joies sont des joies mélangées. " Dans la contemplation d'un oiseau ou d'un arbre, c'est une lumière qui nous saisit ; ou, dans un rêve, telle révélation qui s'impose à nous ; ou, dans la rencontre, ces instants où l'amour nous ouvre à une éternité... Récits, souvenirs, promenades, méditations, sans relâche Dieterlé interroge le présent et tente d'en recueillir la voix. Cinq mouvements constituent cet ensemble : le " Journal de Baden ", écrit dans cette Forêt-Noire si chère aux grands Romantiques allemands que Dieterlé aimait tant, " Mélancolie ", " Parmi les bris de la matière ", " 30 fragments " et " Les oiseaux ". " Nicolas Dieterlé est, tout ensemble, écrit dans sa préface Yves Leclair, l'enfant inconsolable d'une terre africaine, exotique, puissante, sensuelle et colorée, une sorte d'acrobate de la joie divine à la manière d'un Chagall et, tout autant, le fils prodigue du plus alchimiste des poètes romantiques allemands, ce Novalis dont il avait déjà rédigé le synopsis d'un essai à venir quand la maladie dépressive l'assiégea et lui fit mettre une fin aussi cruelle que soudaine à sa quête inachevable. "

01/2021

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Littérature française (poches)

Journal de Suzanne

Elles avaient bien du charme, ces " amies d'Héloïse " qui valurent à Hélène de Monferrand le prix Goncourt du Premier Roman. Dans les lettres qu'elles s'écrivaient, toute leur vie passait. Et leur époque. Leurs amours " différentes " - dont elles parlaient sans baisser la voix ni les yeux - n'étaient plus avec elles un défi, une étrangeté, une anomalie, un cas, elles étaient l'amour même. L'amour, cette évidence. L'une d'elles, Suzanne, se donnait la mort au milieu du roman. C'est à elle que la romancière donne ici la parole. Du jour où elle se sait condamnée, Suzanne décide de tenir son journal et de rédiger ses souvenirs : pour Héloïse, la femme qu'elle a probablement le plus aimée, et pour elle-même. Avec une rare lucidité et sans complaisance, elle déroule le film d'une existence pendant laquelle elle a connu le désespoir, frôlé la mort, mais aussi donné et reçu beaucoup d'amour, passionnément aimé la vie et les plaisirs des sens.

04/2008

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Littérature étrangère

Journal de Dracula

Le premier exploit de ce roman est de démolir le cliché du "vampire" auquel le roman mythique de Bram Stoker réduisit le bien réel Vlad III, dit l'Empaleur. Mincu rétablit un portrait du prince de Valachie tel qu'il fut, et tel qu'il aurait pu s'imaginer : le guerrier hors pair, l'unique terreur de Mehmed II le Conquérant, l'érudit, l'ami et l'égal de l'élite néoplatonicienne. Mais aussi un surhomme à l'ego démesuré, victime et bourreau, forgeant sa propre légende du fond de la geôle de Visegrád où il croupit par la traîtrise de ses royaux "amis". A une époque où la cruauté était la règle, la cabale orchestrée contre lui est un comble d'hypocrisie. Sa réaction sera de combattre le feu par le feu. "Je vais tous les aider dans cette campagne orchestrée contre moi. J'inventerai des histoires truffées d'exactions abominables et j'alimenterai copieusement le fardeau de mensonges dont on m'accable. je serai moi-même l'inventeur des faits les plus monstrueux que la rumeur m'attribuera". Encerclé par des centaines de rats, plongé dans une perpétuelle obscurité, Vlad peu à peu perd la notion du temps et jusqu'à la conscience précise de sons propre corps. Sa confession apparaît comme un poignant entrelacement du rêve et du vécu, où l'écriture finit par s'imposer comme plus énergique et plus vraie que la réalité même. Trouvaille originale, Mincu nous dépeint un Dracula déjà conscient de sa propre légende noire et tient le lecteur en haleine d'un bout à l'autre du roman.

04/2018

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Littérature française

Journal de Belfort

Dès la parution de son Oeuvre poétique en 2000, Béatrice Douvre (22 avril 1967 —19 juillet 1994), qui n'aura publié de son vivant que quelques dizaines de textes dans des revues, a été reconnue comme l'une des personnalités marquantes de sa génération. Ses poèmes sont hantés par le mal dont elle souffrait, l'anorexie, contre lequel elle ne cessa de lutter jusqu'à sa mort, à vingt-sept ans. Durant les six derniers mois de sa vie, Béatrice Douvre concentra l'expérience de sa vie et de son écriture — les deux étant indissociables chez elle — dans un cahier que nous publions aujourd'hui. "Le manuscrit m'obsède, j'y ai mis mon amour, ma vérité, mon vertige", note-t-elle dans ce Journal de Belfort qui est d'abord l'évocation d'une liaison douloureuse, mais devient vite un champ d'exploration de toutes les formes s'offrant à l'écrivain, qui savait sa vie menacée. L'écriture quotidienne ne cesse de s'enrichir, jusqu'aux pages de la section intitulée Passante du péril, où l'expérience de l'anorexie et de l'hôpital psychiatrique se trouve décrite avec un réalisme saisissant. Les quatre sections de ce livre, qui s'achève par les tout derniers poèmes qu'ait écrits l'auteur, renouvellent la forme du journal intime et créent un univers lyrique d'une intensité inoubliable. Il y avait chez Béatrice Douvre une pureté que rien ne pouvait atteindre, et qui triomphe ici des expériences qui l'ont parfois conduite au paroxysme de la souffrance. Un livre aussi beau que troublant.

09/2019

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Littérature française

Journal de debord

Victorugo n'est pas un type bien. Il est en prison. Depuis qu'il ne travaille plus aux ateliers, il s'est mis à écrire. Jusqu'alors, il était écrivain public de la coursive. Le voilà romancier. Ses presque-amis, ses amours rêvés, son portable bien planqué, ses emmerdes. Victorugo fomente un projet idéal, une grande utopie en construction, la ferme-prison. Il tient son journal de bord. Seulement, il y a Catchy, une brute de surveillant, Bastignac, cet enfoiré de codétenu et les événements contraires. Le temps du journal de débord.

12/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

Journal de Spandau

Architecte, ministre de l'Armement du Reich et confident d'Hitler, Albert Speer est jugé avec les autres dignitaires nazis lors du procès de Nuremberg en 1946. Seul à plaider coupable, il est condamné à vingt ans de prison et incarcéré dans l'immense forteresse de Spandau, où Français, Britanniques, Américains et Russes surveillent à tour de rôle sept détenus - dont Rudolf Hess, l'ancien dauphin d'Hitler. Durant ses décennies d'incarcération, Albert Speer rédige sur papier hygiénique des milliers de feuillets de souvenirs et d'observations, à l'insu de ses gardiens ou avec leur complicité. Dans ce journal de détention, publié après sa libération, il évoque pêle-mêle ses entretiens avec Hitler, sa méthode de survie en milieu carcéral et sa perception des débuts de la guerre froide. Jour après jour, il se met en scène comme un homme simple, raisonnable et modeste, qui se penche avec lucidité sur ses aveuglements de jeunesse. Le lecteur - seul juge de la sincérité de son repentir -, en émergeant de ce document historique exceptionnel, sera sans doute surpris et décontenancé d'avoir pénétré aussi loin dans l'univers de ce haut responsable d'un des régimes les plus criminels du XXe siècle.

03/2018