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Journal / Charles Juliet Tome 3 : Lueur après labour (1968-1981)

Extraits

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Littérature française (poches)

Journal / Charles Juliet Tome 3 : Lueur après labour (1968-1981)

"J'ai poursuivi mon chemin. Continué de travailler à me mettre en ordre, me clarifier, réaliser mon unité. Au désarroi et au découragement qui ont marqué les débuts de mon parcours, se sont progressivement substitués une force, une confiance, le ferme besoin de consentir, d'adhérer. Voilà pourquoi la part faite ici à la réflexion et au questionnement est moindre que dans les deux premiers volumes. En revanche, plus nombreuses sont les notes relatant des rencontres, des instants de vie, d'accord, d'intime exultation".

01/2017

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Littérature française (poches)

Journal / Charles Juliet Tome 4 : Accueils 1982-1988

La recherche de soi est un long chemin. Au début, il n'est d'ailleurs pas de chemin. Seule règne une profonde ténèbre. Une ténèbre faite d'interrogations, de doutes, de fatigue, de haine de soi, de difficulté à vivre... Mais un travail d'élucidation et de clarification parvient à le repousser, à y faire naître une faible lueur. Alors des entraves commencent à tomber, des obstacles à disparaître, et un chemin finit par s'ouvrir. Il permettra à celui qui l'empruntera de se connaître et de vivre en bonne intelligence avec lui-même, les autres et le monde. Au long des trois premiers volumes de son Journal, Charles Juliet a relaté son cheminement. Dans ce quatrième tome, il poursuit sa quête. Mais la sérénité lui est venue, et ces notes où alternent instants de vie, rencontres, plongées intérieures, marquent un indéniable accomplissement.

12/2011

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Littérature française (poches)

Journal / Charles Juliet Tome 2 : Traversée de nuit 1965-1968

Ce mot, "vivre", comment le comprendre ? Quelles significations lui attribuer ? Que doit-on faire de sa vie ? Quel sens lui donner - ou en recevoir ? Et s'il semble rigoureusement indispensable de se connaître, cet être que je suis, quel est-il ? Dois-je le subir dans tout ce qu'il est ? Ou bien puis-je le transformer ? Mais alors dans quel but, quelle intention ? Les notes rassemblées dans ce Journal font écho à ces questions qui jalonnent l'aventure de la quête de soi.

04/2013

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Histoire de France

François Mitterrand, les années d'alternance. 1984-1986 / 1986-1988

Après Changer la vie : les années Mitterrand, 1981-1984, cet ouvrage de référence présente la période 1984-1988 et couvre tous les champs : action politique, économique et sociale, relations internationales et culture, avec l'ambition de restituer le contexte général de l'action de l'Etat durant ces années et dans les divers domaines de la vie publique. Plusieurs formes d'"alternances" sont ici étudiées, car ces années représentent la recherche de nouveaux équilibres politiques. Le gouvernement Fabius impose une voie spécifique ; la cohabitation introduit une situation inédite dans le fonctionnement des institutions ; la réélection de François Mitterrand autour du thème de la "France unie" témoigne de nouveaux rapports de force. Tous ces éléments laissent entrevoir la lente évolution vers une bipolarisation encore incomplète autour du Parti socialiste et des droites RPR-UDF, le déclin du Parti communiste et la percée concomitante d'une extrême droite. Ceci, alors que sur la scène internationale une nouvelle détente Est-Ouest se profile dont la France se veut le fer de lance et que, parallèlement, le couple franco-allemand déploie son ambition européenne. La libéralisation des marchés, l'internationalisation, les rapports entre acteurs publics et privés, les nouvelles évolutions technologiques, les changements dans la protection sociale posent la question du rôle de l'Etat, lui-même pris entre contraintes et volonté d'action avec, en toile de fond, la préoccupante montée du chômage. La culture continue de bénéficier de l'attention soutenue des pouvoirs publics, notamment en matière de médias, alors que les efforts se portent sur l'éducation, que la jeunesse s'exprime dans la rue et que la question des "banlieues" et de la politique de la ville - après les grandes lois de décentralisation - apparaît plus nettement. La quarantaine d'études publiées par des spécialistes en rend compte au mieux, sur la base d'archives souvent inédites, d'entretiens avec les acteurs et d'un minutieux travail de synthèse.

01/2019

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Histoire de France

Verbatim. Tome 2, 1986-1988

Voici le récit jour par jour - et parfois heure par heure - de deux années qui ont façonné la France d'aujourd'hui, de mars 1986 à mai 1988. On y découvrira les terribles chocs de la première cohabitation, les secrets de l'affaire des otages, ceux de l'assaut donné à la grotte d'Ouvéa et des tribulations de l'Iranien Gordji, entre autres événements encore mal élucidés de notre histoire récente. On y apprendra comment François Mitterrand a créé les conditions de sa réélection et comment ceux qui rêvaient à sa succession y apprirent les dures lois de l'exercice du pouvoir suprême. On y lira ce qu'ils pensaient alors les uns des autres, quelles ambitions les animent, quels regards ils portent sur la France et ses voisins, comment ils ont réagi dans des circonstances graves, sur le plan national et international. On découvrira enfin comment se sont noués entre François Mitterrand et le Chancelier Kohl les accords qui ont rendu possible le Traité de Maastricht et comment pouvaient se lire dans les dia logues confidentiels de l'Est et de l'Ouest les signes précurseurs de la désarticulation du monde communiste. Tout cela - et les mille anecdotes qui forment la trame de la politique - est mis ici à la disposition des citoyens, qui, pour exercer leurs droits, doivent en savoir davantage sur l'exercice du pouvoir et ceux à qui ils le délèguent.

06/1995

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Littérature étrangère

Journal : 1918-1921, 1933-1939

C'est toujours un rare privilège de pénétrer dans la vie quotidienne d'un grand écrivain. Avec le Journal de Thomas Mann, le privilège est multiple : nous participons à ses petites joies et à ses petites misères de tous les jours, mais aussi à l'élaboration de son ouvre au fur et à mesure qu'il y travaille, qu'il forme des projets pour l'avenir, qu'il livre ses textes à la publication. Mais l'intérêt essentiel de ce Journal, ce sont sans doute les réactions à chaud de l'auteur face à la situation politique, d'abord dans les années 1918 à 1921, période où il vit intensément la fin de la Première Guerre mondiale, les troubles de la République des Conseils de Munich et les débuts de la République de Weimar. Il faut ensuite attendre 1933 pour que le Journal reprenne son fil. Nous ne saurons donc jamais comment Thomas Mann a ressenti la première tentative de faire fonctionner en Allemagne un Etat démocratique. Surpris par la prise de pouvoir de Hitler alors qu'il effectuait un séjour en Suisse, il comprend aussitôt la gravité de ce qui se passe et décide de ne pas rentrer en Allemagne. Dès lors, son Journal nous fait vivre sa répulsion vis-à-vis du national-socialisme, les problèmes que lui pose l'abandon en Allemagne de sa maison et de l'essentiel de sa fortune, mais aussi les espoirs et les joies que lui procure l'accueil que lui réserve l'étranger. Les séjours en France et en Amérique jalonnent cette période, et l'attitude antinazie de l'écrivain ne se dément jamais.

05/1985

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Musique, danse

György Ligeti

Au-delà des chapelles, des clans, des écoles et du cercle toujours étroit des musiciens contemporains, la musique de György Ligeti (1923-2006) a su trouver une large audience. Les textures inouïes, sidérales, des grandes oeuvres pour orchestre : Apparitions (1958-1959), Atmosphères (1961), Lontano (1967), Melodien (1971), le sens dramatique profond révélé dans une multitude de prismes, allant de la dérision ostentatoire (Aventures, 1962) jusqu'à la plus pure suggestion intérieure (Etudes pour piano, 1985-2001) en passant par la geste opératique tragique (Requiem, 1963-1965) ou bouffonne (Le Grand Macabre, 1974-1977), prisme fondé sur une poétique des rythmes qui en avive la perception en profondeur (Continuum, 1968 ; Clocks and Clouds, 1972-1973 ; Concerto pour piano, 1980-1988), ainsi qu'un rapport unique aux timbres, à leur plasticité, à leur sensualité (Concerto de chambre, 1969-1970 ; Concerto pour violon, 1989-1993 ; Síppal, Dobbal, Nádiheged vel, 2000) lui ont permis de capter un vaste public, grâce d'autant plus puissante que rare. Avec une empathie de compositeur, Karol Beffa met ici en perspective les périodes créatrices de György Ligeti, de ses débuts, dominés par l'admiration de Bartók, confrontés aux tragédies du XXe siècle, à l'accomplissement atteint en Europe de l'Ouest. Les différents foyers dans lesquels il put s'épanouir (Cologne et son Studio de musique électronique, l'avant-gardiste Darmstadt, la dadaïste Düsseldorf, Hambourg où il enseigna la composition) sont évoqués ici comme les jalons façonnant une personnalité radicalement indépendante, dont les modèles pour la création étaient aussi bien littéraires et picturaux que musicaux.

05/2016

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Littérature française

Journal / Charles Juliet Tome 5 : L'autre faim 1989-1992

1989, qui ouvre ce nouveau tome du Journal de Charles Juliet, est l'année du succès de L'Année de l'éveil. Il se trouve projeté au devant de la scène. Sous la lumière. Mais sans doute les années de solitude, de travail et d'approfondissement ont-elles porté leurs fruits : le tumulte médiatique ne le perturbe pas. Et s'il est invité à faire des interventions, des lectures ou des conférences dans des lycées, des médiathèques, des facultés, s'il est invité à l'étranger (Maroc, Québec, Tunisie, Portugal), et si les rencontres tiennent une place grandissante dans sa vie, il n'en oublie pas pour autant de lire, de réfléchir sur l'écriture, l'art, l'existence. Ouvert sur le monde, ce cinquième volume montre à quel point, quand on le compare aux deux premiers, Charles Juliet a évolué, à quel point il est différent de celui qu'il était au début de son parcours. Même si un même désir de perfectionnement l'anime.

02/2003

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Humour

Quelques manifestants

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Information-consommation (1968), Face à face (1972), Bonjour, bonsoir (1974), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme et volupté (1987) et Beau temps (1999).

10/2000

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Psychologie, psychanalyse

La névrose obsessionnelle. Séminaire 1987-1988 et 1988-1989

Charles Melman part, comme à son habitude, du texte clinique, celui de Freud, "L'homme aux rats" et du journal de celui-ci, publié longtemps après sa mort, qu'il lit avec une loupe et à la lettre. Il les noue à sa propre expérience clinique dans ce mouvement de va-et-vient que nous connaissons bien. Ce livre est le fruit de deux années de son séminaire sur le thème classiquement désigné depuis Freud de névrose obsessionnelle, qu'il suggère à l'occasion de remplacer par celui de névrose d'injonction ou plus humoristiquement de névrose d'enfoirés.

12/1999

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Humour

Quelques meneurs d'hommes

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), La grande panique (1966, 1994), Information-consommation (1968), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Bonjour, bonsoir (1974), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme, volupté (1987), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

06/2002

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Littérature française

Le cahier vert. Journal 1961-1989

"Ce cahier vert devenu gris m'accompagne depuis presque trente ans. Dans ses pages s'est écrit un journal intermittent. Il constitue une sorte de filet qui a recueilli bien des événements, bien des pensées et l'absence même de mise en forme en dit peut-être plus long qu'un récit élaboré. J'y suis telle que dans ma vie et l'origine de mes romans, de mes poèmes est là. Avec des trous, des manques, des portions de temps curieusement absentes mais là encore, ces absences parlent. Les romans et les poèmes en ont pris le relais. Quelques-unes de mes rencontres y figurent, au moins allusivement, même celle de René Char qui fut si capitale et si tumultueuse que seul un roman, Les Amantes, put en traduire l'âpre douceur. Relisant ces pages intouchées, j'y ai retrouvé de façon limpide le fil de ma vie qui est la vie d'un écrivain telle que je la conçois pour moi, singulièrement, c'est-à-dire dans un certain retrait et dans la confrontation incessante avec la perturbation magnifique de la vie amoureuse". Jocelyne François.

10/1990

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Littérature française (poches)

Journal / Charles Juliet Tome 1 : Ténèbres en terre froide 1957-1964

Au tréfonds de l'être, une plaie suinte, que maintiennent à vif maintes de ces questions auxquelles il n'est jamais facile de fournir une réponse : vivre, le faut-il ? Et ce mot, vivre, comment le comprendre ? Quelles significations lui attribuer ? Et que doit-on faire de sa vie ? Quel sens lui donner - ou en recevoir ? Et s'il semble rigoureusement indispensable de se connaître, cet être que je suis, quel est-il ? Dois-je le subir dans tout ce qu'il est ? Ou bien puis-je le transformer ? Mais alors dans quel but, quelle intention ? Vais-je savoir brûler ce qui m'encombre, désenfouir mon noyau, ne garder en moi que ce qui procède de l'élémentaire, l'originel ? Et cet autrui dont je viens de vérifier à quel point il est mon semblable, vais-je savoir le rejoindre ? Et si je cède à ce désir de me connaître, comment dissoudre l'angoisse qu'il suscite ? Comment vaincre la peur de la vie ? La peur de la mort ?.. Mais quand ces questions le taraudent, l'être n'est pas à même de se les formuler. Elles ne sont tout d'abord qu'un malaise, un désarroi, une lancinante sensation d'exil, l'âpre nostalgie de ce que l'on ne saurait nommer, une infranchissable solitude. Et c'est à son insu que l'être se trouve progressivement engagé dans une aventure dont il ne soupçonne ni en quoi elle réside, ni où elle est susceptible de le mener. Les notes rassemblées dans ce Journal sont les traces laissées par un homme embarqué dans une telle aventure, et qui, des années plus tard, devra s'avouer qu'en se scrutant la plume à la main, il n'a fait qu'obéir à un urgent besoin de se révéler à soi-même, se clarifier, s'unifier, à l'impérieuse nécessité d'accéder à la liberté, la connaissance, une ineffable lumière.

02/2010

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Critique littéraire

Le Passé défini. Tome 7, Journal 1960-1961

Tome VI : Jean Cocteau va avoir soixante-dix ans. C'est l'heure du bilan. Son journal pose alors un problème. Il veut laisser de lui l'image d'un homme bon. Et il ne veut pas choquer les bien-pensants par des propos sur la religion ou la politique. Jamais il n'a eu la dent dure : et pourtant, les poètes, les cinéastes, les chanteurs, personne n'est épargné. Fallait-il tailler dans ce jeu de massacre ? Mieux vaut sans doute en sourire avec indulgence. Sourire de l'autocélébration de l'artiste, qui en est la contrepartie. Mais Jean Cocteau retrouve souvent la veine des Portraits-souvenir et l'on voit revivre Anna de Noailles, Francis Jammes, Picasso, Edmond Rostand, Ezra Pound, Natalie Paley. La genèse du Testament d'Orphée est riche en surprises. On découvre un séjour à Rome, jusqu'ici ignoré. On apprend même que de Gaulle et Cocteau ont été changé une correspondance. Et l'on retiendra un dîner avec la princesse Margaret où, pour une fois, le poète semble avoir gaffé.

11/2012

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Sciences politiques

La passion de l'Etat. Mémoires

Né à Libenge le 22 mai 1935, Léon Kengo wa Dondo a suivi ses études primaires et secondaires à Libenge, puis à Coquilhatville, au "Groupe scolaire" (1941-1958). Recruté commis au parquet de district de Léopoldville à la fin de ses études secondaires (1958), il se rend à Bruxelles pour y effectuer un stage de perfectionnement sur la criminologie (1961). En 1967, il décroche un diplôme de doctorat, puis une licence spéciale en droit des espaces, maritime et aérien à l'Université libre de Bruxelles. Depuis son retour au pays - où une longue carrière au service de l'Etat devait finalement l'y attendre - il n'a jamais quitté les arcanes du pouvoir d'Etat. Tour à tour conseiller au collège juridique et administratif du cabinet du président Mobutu (1967-1968), procureur général près la Cour d'appel de Léopoldville (1968), procureur général de la République (1968-1979), ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès des trois monarchies constitutionnelles du Benelux (1979-1982), "Premier commissaire d'Etat" (1982-1986), commissaire d'Etat aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale (1986-1987), Premier président de la Cour des comptes (1987-1988), "Premier commissaire d'Etat" (1988-1990), Premier ministre de la Transition démocratique (1994-1997), sénateur et président du Sénat (2007-2011, puis 2012-2019), Léon Kengo wa Dondo est le seul Congolais à avoir dirigé les trois pouvoirs traditionnels de l'Etat : le Judiciaire, l'Exécutif et le Législatif. Au total, plus d'un demi-siècle de commandement des hommes et des institutions ! Au-delà du prestigieux parcours familial, scolaire, académique et politique du personnage - parcours atypique dont on chercherait en vain à trouver un équivalent contemporain dans son pays -, c'est l'histoire de l'Etat congolais qui se lit en trame à travers ces Mémoires. Son long parcours et sa réputation d'homme de conviction et de rigueur lui ont valu, de la part de sa mère, le surnom de "Léon l'Etat". C'est fort de cette expérience et de ces qualités qu'il n'a pas voulu dissimuler sa passion envers sa patrie. Il veut que ses Mémoires, ponctués de savoureuses anecdotes côtoyant en même temps de dures vérités historiques, soient destinés avant tout à la jeunesse, pour inspirer cette dernière dans sa quête du "mieux-Etat" et du "mieux-être".

12/2019

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Humour

Quelques Philosophes. Edition revue et augmentée

Ces dessins sont extraits de divers albums : Tout se complique (1963), M. Lambert (1965), La grande panique (1966, 1994), Saint-Tropez (1968), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Bonjour, bonsoir (1974), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme et volupté (1987), Insondables mystères (1993), Grands rêves (1997) et Beau temps (1999).

11/2021

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Critique littéraire

L'Autre journal. Articles intrépides 1985-1986

Capable d’interviewer n’importe qui - écrivains, photographes, enfants ou parfaits anonymes, Hervé Guibert livre à L’Autre Journal de 1985 à 1986, à un rythme soutenu, articles, entretiens et photographies légendées à la main, où transparaissent ses passions et ses obsessions. A cette entreprise d’une liberté inouïe, il convie ses amis, parmi lesquels Mathieu Lindon, Eugène Savitzkaya, Bernard Faucon, et offre de précieuses lettres de Michel Foucault et de Roland Barthes, alors disparus depuis peu. Ce livre, qui rassemble l’intégralité des articles, entretiens et photos d’Hervé Guibert publiés dans L’Autre Journal, met au jour une oeuvre à part entière, invisible depuis trente ans.

11/2015

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Littérature française

Le monde d'avant. Journal 1983-1988

A l'âge de 26 ans, Roland Jaccard est engagé par le journal Le Monde pour y tenir la rubrique psychanalytique : c'était dans les années soixante. Tout semblait alors possible. Même qu'un jeune Lausannois puisse occuper un poste aussi convoité. Au début des années quatre-vingt, les années Mitterrand, il se lie à une jeune fille rencontrée à la bibliothèque Sainte-Geneviève. Dès lors, il entreprend de lui consacrer son journal intime. Depuis, la psychanalyse a perdu de son aura et il est déconseillé aujourd'hui aux vieux mâles blancs de jouer les Pygmalions. On n'en découvrira donc qu'avec plus de curiosité "Le Monde d'avant" dans ce journal écrit avec une grande spontanéité à la fois féroce et jubilatoire.

04/2021

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Littérature française

Journal / Charles Juliet Tome 7 : Apaisement (1997-2003)

Un regard serein apaisé. Une plus large ouverture sur le monde. L'exigence éthique inévitable. Une écriture ferme et limpide. Des notes dont certaines sont proches du poème en prose. Pour restituer des moments de vie des rencontres des souvenirs des lectures des émois des errances intérieures des réflexions sur la connaissance de soi le difficile retour à la source la conquête d'une effective liberté. Avec toujours le besoin de s'opposer au temps de le combattre de tendre à l'intemporel. Le Journal de la maturité.

11/2013

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Littérature française

Journal / Charles Juliet Tome 9 : Gratitude (2004-2008)

Intrusions dans l'intime, retours à l'enfance, doutes, interrogations, réflexions diverses, notes sur des personnes rencontrées..., ce Journal répond au besoin que j'ai de retenir ce qui m'échappe, cette vie qui me traverse et dont je tiens à garder la trace. Certes, le temps emporte tout, mais donner forme à ce que je veux ne pas perdre, c'est mieux me comprendre, c'est dégager le sens de ce qui m'échoit. Et au terme de la moisson engrangée, c'est offrir les mots rassemblés à cet autre qui se cherche. En espérant le rejoindre dans sa solitude et lui être ce compagnon qui chemine à ses côtés. Charles Juliet.

09/2017

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Humour

Le monde de Sempé. Volume 2

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Un léger décalage (1977), Les musiciens (1979, 1996), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme & volupté (1987), Insondables mystères (1993), Grands rêves (1997) et Beau temps (1999).

12/2004

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Humour

Le monde de Sempé. Volume 1

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Un léger décalage (1977), Les musiciens (1979, 1996), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme & volupté (1987), Insondables mystères (1993), Grands rêves (1997) et Beau temps (1999).

10/2002

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Histoire de France

Affaires étrangères. Tome 1, 1981-1988

" J'ai décidé d'écrire ce parcours à l'intention de mes contemporains pour le cas où ils auraient oublié ces méandres, et à celle des générations futures qui auront la curiosité de chercher comment tout ce qu'elles connaîtront à leur époque s'est produit, selon quels enchaînements, quels choix et quelles décisions, quelle fut la part des événements et quelle celle des hommes. Ce récit comportera deux tomes, un pour chaque septennat de la présidence de François Mitterrand. Voici le premier. Montrer, dire, expliquer la signification de ces événements : tel est le souci de ce livre. Plutôt qu'un long récit chronologique et pesant, j'ai sélectionné quelques grandes dates au souvenir oublié pour en montrer, en m'appuyant çà et là sur des documents inédits, l'environnement, le déroulement, les conséquences. Ces dates sont autant de maillons qui, attachés les uns aux autres, constituent cette chaîne qui fait la politique étrangère. Ce récit répond au vœu qu'exprimait l'ancien président de la République : "Prenez des notes pour que vous écriviez un jour ce que nous avons fait. Mieux vaut que cela soit réalisé par nous plutôt que par nos adversaires." J'espère n'avoir pas trahi ce vœu, tout en ayant respecté le soin que l'on se doit de prendre, en pareille circonstance, avec l'objectivité. "

01/2007

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Cinéastes, réalisateurs

Les carnets. Tome 3, Mai 1981 - juillet 1986

René Allio a, durant toute sa vie d'adulte, tenu des carnets qui lui servaient à faire le point sur son travail de peintre, de créateur de costumes et de décors de théâtre, de scénographe, de scénariste, de cinéaste. Dans des pages remarquablement écrites, il ?xe, pour lui-même au début, ses espoirs, di?cultés et bonheurs rencontrés dans le processus créatif, son expérience sensible et critique des oeuvres d'autres artistes, sa lecture d'événements sociaux et politiques qui le questionnent et le marquent, mais aussi — quoiqu'un peu plus rarement — les moments forts de sa vie privée. Ce journal o?re aussi un panorama passionnant des courants de pensée, des écoles et théories qui naissent et disparaissent en ces années de contestation, des cinéastes, acteurs et metteurs en scène connus et moins connus, en un mot un tableau de tout ce qui a vu le jour au cinéma, au théâtre et dans les musées, à Paris mais aussi dans d'autres pays, durant ces décennies si fécondes, si mouvementées que furent les années soixante à quatre-vingt-dix. Allio se révèle, dans ces carnets qui n'étaient pas, au départ, destinés à la publication, un remarquable essayiste, en outre philosophe, historien, esthète et théoricien. Il livre ses impressions, ses ré?exions, aussi bien sur ses lectures que sur les événements politiques contemporains, sur l'histoire et le passé, sur les personnalités auxquelles il fut confronté, sur ses espoirs, ses projets, ses réussites et ses échecs. Ce troisième volume couvre la période de mai 1981 à juillet 1986. Comme pour le précédent, c'est Annette Guillaumin qui assure la transcription et l'historienne Myriam Tsikounas qui rédige l'appareil critique.

10/2021

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Littérature étrangère

Journal (1918-1920)

25 juillet 1920, Nelly Ptachkina tombait dans la cascade du Dard, au pied du Mont-Blanc. Elle avait dix-sept ans et laissait un journal, édité ensuite par sa mère, dans les années 1920. Joseph Kessel en publia des extraits dans ses Souvenirs d'un commissaire rouge. Le Journal (1918-1920) recouvre la chronologie de la guerre civile depuis son déclenchement jusqu'aux débuts des conflits russo-polonais, lesquels entraîneront la guerre soviéto-polonaise. Mue essentiellement par la nécessité d'une introspection liée à la construction de sa personne, Nelly utilise ses notes pour rédiger de véritables "rapports" sur son état intérieur face à ces complexes bouleversements historiques. Elle ignore alors, mais plus pour très longtemps, que vivre et s'observer, pour elle, sera synonyme de se penser comme témoin historique. D'une maturité peu commune et d'une indépendance d'esprit absolue, Nelly, dont la personnalité est peu à peu façonnée par la présence constante de la mort et la perspective de la destruction du monde familier, reste cependant attachée à une Russie dont elle n'a pas encore compris ni accepté la disparition. Mais, face aux pogroms qui déchirent l'Ukraine et à l'explosion de la violence, l'émigration devient salut, même si c'est le coeur lourd qu'elle se sépare des paysages familiers. Images vues comme à travers le trou de la serrure, de façon parcellaire, fragmentée, floue: c'est ainsi que la révolution et la guerre civile apparaissent à un individu isolé, aux familles jetées dans la tourmente et, à plus forte raison, à une adolescente pensant son devenir dans un monde déstructuré. Mais l'acte de l'écriture implique une volonté magistrale : c'est de cette volonté que Nelly sera porteuse, érigeant la vie privée en acte de résistance et l'écriture de soi en un document contribuant à l'élaboration d'une micro-histoire du XXe siècle.

10/2011

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Sociologie

Journal 1962-1987

Peu de ses lecteurs savent qu’Edgar Morin a tenu depuis l’adolescence, par intermittence, des journaux intimes dont seule une partie a été publiée, quand une autre a été perdue et une troisième était restée jusqu’ici confidentielle et inaccessible au public. Ce premier tome du Journal, qui couvre trois décennies (1960-1980), réunit des ouvrages déjà publiés, mais pour certains méconnus, et plusieurs textes inédits : Le Vif du sujet (nov. 1962-oct. 1963), interrogation d’un homme en convalescence sur les fondements de ses conceptions, peu à peu entrecoupée par les événements qui marquent sa renaissance à la vie ; le Journal de Plozévet (1965), carnet de terrain de sa célèbre enquête sur cette commune bretonne et témoignage en direct de la mutation de la campagne française ; le Journal de Californie (sept. 1969-juin 1970), découverte d’une Amérique « en transe », dont le tourbillon culturel croise le propre mouvement de sa pensée ; une ébauche inédite de questionnement sur sa position au sein de la gauche et dans le milieu intellectuel (1973) ; le Journal d’un livre (juil. 1980-fév. 1981), tenu parallèlement à l’écriture de Pour sortir du XXe siècle, et « Le serpent » (oct. 1981), aparté et mise en abyme de cet exercice sur fond de trahison éditoriale ; « Krisis » (1987), enfin, épisode sombre, qui préfigure d’autres « années cruelles ».Loin de ne constituer qu’un volet anecdotique ou un simple exercice de style, ces journaux éclairent la trajectoire d’un penseur hors norme.

11/2012

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Critique littéraire

Aguets. Journal 1988

"Cette fois nous n'avons plus le prétexte de Rome, de l'Italie, du voyage, du spectacle du monde : el viajo que narro es... autour de ma chambre, comme dit Carlos Argentino Daneri, l'admirable et ridicule poète, Second Prix National de Littérature, que Borges met cruellement en scène dans son Aleph. Et les aguets dont il est ici question sont bien souvent déçus, fatalement. Peuvent-ils offrir autre chose, dès lors, qu'une décevante lecture ? Pertinente inquiétude, certes, si je puis me permettre. Tandis que, d'un autre côté... , comme dit cette fois Laforgue, qu'en serait-il, je vous prie, d'une lecture qui ne serait pas décevante ? La littérature - nous n'y prétendons pas tout à fait, mais tout de même - la littérature ne commence-t-elle pas à la phrase qui ne fait pas absolument son travail, qui ne dit pas exactement ce qu'on s'attendrait à ce qu'elle dît, qui ne donne pas ce qu'on a payé pour qu'elle nous fasse entendre ? Et le comble de la forme journal, d'autre part, son essence, sa fin, son fin des fins, ne serait-ce pas de montrer un homme qui tiendrait avec une si maniaque assiduité son journal qu'il ne pourrait plus avoir d'autre activité journalière que celle-là, puisqu'elle lui prendrait tout son temps ? J'écris que j'écris Aguets, voilà quoi. Si notre scribe avait une existence palpitante, au contraire, s'il faisait tous les matins la révolution, l'après-midi la guerre, le soir l'amour et la nuit la critique de la Raison pure, non sans déjeuner entre temps avec Gorbatchev, goûter avec le prétendant au trône de Moldavie pour finalement dîner avec Arielle Dombasle, ou Marie-France Garaud, voire Bertrand Poirot-Delpech, ou l'inverse, je ne sais plus, il se ferait la part trop belle, à mon avis, et ce ne serait plus de jeu, vraiment. Ici rien de tel, rassurez-vous. Rien dans les mains, rien dans les poches (encore que...). Lisez Aguets, je ne saurais trop vous le conseiller : on s'y tient les côtes de bout en bout. C'est un bloc de pur glamour. Et l'on reste pantois de voir l'univers entier avec ses plages, ses bars, ses basiliques, ses cuisines, ses critiques littéraires, ses tragédies et ses beaux promenoirs, tenir à l'aise dans une si mince plaquette".

11/1990

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Littérature étrangère

Journal 1962-1969

En 1962, après six années d'interruption et l'autodafé de ses précédents cahiers, S+awomir Mrozek reprend l'habitude de tenir son journal. Il jouit déjà en Pologne d'une immense popularité, les autorités communistes lui font les yeux doux et l'encouragent même à voyager. Et c'est à l'occasion d'un séjour en Italie, sans l'avoir nullement prémédité, que Mrozek fait le choix de l'exil. Il écrit Tango, l'une des pièces qui lui vaudront sa renommée internationale, voyage d'une capitale à l'autre au gré des représentations, et se trouve à Paris en août 1968, lorsque les armées du Pacte de Varsovie écrasent le Printemps de Prague. Par une lettre ouverte dans Le Monde, Mrozek s'insurge et, dans la foulée, il demande l'asile politique à la France. Sa femme, l'artiste peintre Maria Obremba, tombe soudain gravement malade. Elle mourra d'un cancer à Berlin-Ouest et c'est sur cette tragédie intime que s'achève ce premier volume du journal. Le lecteur découvrira non seulement le laboratoire d'un auteurà l'humour irrésistible, mais aussi ses doutes, ses tourments, ses colères, comme lorsqu'il s'écrie : " Seigneur, comme je hais la littérature ! "

11/2015

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Psychologie, psychanalyse

CORRESPONDANCE. Tome 5, 1958-1961

Au début de 1958, date où commence ce dernier volume de sa correspondance, Jung n'a même plus trois ans à vivre, et il a vu disparaître les membres les plus proches de sa famille et ses plus anciens amis. Quelle que soit l'affection que lui portent Ruth Bailey qui s'occupe quotidiennement de lui, Aniela Jaffé avec qui il a composé Ma vie ou sa principale élève Marie-Louise von Franz, il et entré dans cette solitude dont il disait, voici déjà des décennies, qu'elle était une attitude et un devoir spirituels. Il se dirige vers sa mort - cette mort que ses rêves de 1944 lui ont révélée comme union mystique ; cette mort à quoi préparait tout son processus d'individuation ; cette mort où, selon lui, la psyché ne disparaît peut-être pas puisqu'elle se trouve " au-delà du temps et de l'espace " et à l'approche de laquelle il faut pourtant se conduire comme si l'on était immortel. Malgré tous les efforts qu'elle lui coûte, on est stupéfait de l'activité épistolaire qu'il continue à déployer afin de s'expliquer encore et toujours sur sa conception de la psychologie ou d'émettre sans cesse de nouvelles hypothèses. Leçon bouleversante que celle de ce vieillard qui accepte profondément son destin sans jamais en rabattre sur sa dignité d'être homme : c'est que la psychologie n'est pas seulement une science pour Jung, elle est aussi une éthique et une manière de vivre et mourir.

08/1996

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Critique littéraire

Correspondance. Tome 2, 1961-1963

"Il était ma liaison avec la jeunesse, avec la vie, les éditeurs, les journaux, les films. Nous étions, un peu, son père." Roger Nimier est mort brutalement le soir du 28 septembre 1962, sur l'autoroute de l'Ouest. Après ce "coup de massue", Paul Morand n'a plus que sa correspondance quotidienne avec Jacques Chardonne pour se consoler. Depuis dix ans, les deux épistoliers illustrent au plus haut "un certain esprit français", avec ses travers comme ses traits de génie. Morand et Chardonne dominent toujours le siècle littéraire comme au balcon d'un théâtre : tandis que sur la scène disparaissent les amis Céline, Pierre Benoît et Cocteau, ressurgissent Proust, Claudel et Drieu la Rochelle. A l'orchestre, Mauriac, Jouhandeau ou Sartre reçoivent des boulettes de papier. Privé de son "fils" Nimier, Morand met alors en scène sa propre jeunesse dans des tableaux éblouissants : les riches heures 1900 ou les temps héroïques de la génération 1925. Ni la mort du hussard, son ancien protégé, ni celle de son fils Gérard ne troublent véritablement Jacques Chardonne. Le cour blindé par le style, il est tout à l'éducation de son nouveau favori, Matthieu Galey, et couve Bernard Frank, François Nourissier et Michel Déon d'un regard de velours cachant le venin. En secret, Chardonne prépare une "Histoire de l'édition" qui doit l'occuper jusqu'à sa mort. De l'Ecosse à Madère, Paul Morand, lui, poursuit ses voyages. Il vagabonde dans l'histoire et la politique, jouant aux prophéties avec Chardonne et trouvant dans le présent la confirmation de ses choix passés. Morand s'indigne de la construction du mur de Berlin, observe "Gaulle" devenu "le Guide" se dépêtrer de la guerre d'Algérie et de l'OAS, ou arbitre le duel entre Khrouchtchev et Kennedy avant la mort de ce dernier, qu'il trouve "balzacienne". Chez Morand et Chardonne, la littérature, c'est beaucoup plus que la littérature.

04/2015