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Journal de Charles-Edmond. septembre-octobre 1874

Extraits

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Littérature française

Journal de Charles-Edmond. septembre-octobre 1874

Témoignage exceptionnel sur une époque, qui n'était pas encore Belle, et sur une certaine classe sociale, le Journal de Charles-Edmond Lemout-Prachaire, ne s'étend que sur une assez brève période (de septembre à octobre 1874). Il n'en est pas moins un document remarquable sur les divers aspects de la société française au lendemain des épisodes tragiques de la guerre de 1870 et de la Commune de Paris. Au fil du récit de ses préparatifs de voyage, qui sont autant de prétextes à évoquer ses souvenirs d'enfance et sa vie quotidienne de bourgeois aisé et désinvolte, l'auteur aborde une foule de thématiques (depuis la mise en place des transports en commun à Paris jusqu'au développement ferroviaire en passant par l'invention de la religieuse au chocolat et l'apparition de groupes littéraires fantaisistes, tels les Hydropathes ou les Hirsutes) qui permettent au lecteur d'appréhender cette époque mal connue, en proie à une grave crise économique en même temps que bouillonnante d'énergie et de progrès technique.

04/2016

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Troisième République

Journal du siège de Paris. Septembre 1870 - Janvier 1871

De septembre 1870 à janvier 1871, Paris est encerclé par les Prussiens et leurs alliés. Témoin privilégié de ces longs mois de siège, Jacques-Henry Paradis, simple bourgeois de Paris, livre un regard singulier et rare sur l'événement. A travers ce récit, on ressent avec force tout le tragique de la situation. Alors que le cri de "Vive la Commune ! " se fait menaçant, aucun détail des réalités sordides du siège ne nous est épargné : incendies, boucheries canines et félines, festins d'animaux du jardin des Plantes. Mais on partage également la joie du départ des ballons-poste, l'arrivée des nouvelles par pigeons voyageurs... Quand les Parisiens affamés ne les ont pas attrapés pour les manger.

02/2023

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Littérature française (poches)

Journal (1873-1877)

Se dévoiler entièrement, sans contrainte, sans censure. A l'aube de ses vingt-cinq ans, Marie Bashkirtseff sait qu'elle va mourir, que son combat contre la maladie est perdu. Depuis ses douze ans, Marie couche sa vie dans son journal intime. Elle y dépose son âme, ses convictions et ses tourments. Née en Ukraine en 1858, Marie possède une soif de savoir insatiable. Polyglotte, artiste peintre, journaliste féministe, rien ne décourage cette jeune femme que tout passionne. "A vingt-deux ans, se dit-elle, je serai célèbre ou morte." A travers un poignant récit, qui consigne ici les pensées de Marie de 1873 à 1877, découvrez la vie d'une légende de son temps. "D'abord j'ai écrit très longtemps sans songer à être lue, et ensuite c'est justement parce que j'espère être lue que je suis absolument sincère. Si ce livre n'est pas l'exacte, l'absolue, la stricte vérité, il n'a pas raison d'être."

09/2019

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Histoire de France

Mon journal. Tome XI, 26 septembre 1877 - 22 juin 1878

C'est bien ennuyeux que le petit prince soit si pauvre. Je puis compter sur 40 000 francs de rente tout de suite et lui 25 000, vous voyez que c'est maigre. Etre princesse de Bourbon me plairait assez, mais l'argent, la Fayet dit qu'il a 40 000 francs avec cela ce serait mieux et sa coquine de mère lui donnerait bien quelque chose en plus, et après sa mort on dit qu'il aura 200 000 francs de rente. Et puis on irait en Italie et on demanderait à cette infâme Marguerite et à cet excellent Humbert de donner suite au projet émis quelque temps avant la mort de Victor-Emmanuel de rendre une partie de leurs biens aux Bourbons de Naples. Le petit a trente-deux ans, une mâchoire qui paraît disloquée et des moustaches qui semblent balayer on ne sait quoi. Mais cela peu importe. Ecoutez, ce qu'il y a de plus horrible au monde c'est le mariage sans amour... Ce doit être épouvantable... dégradant, affreux. Pourtant si on l'accompagnait de 2 000 ou 300 000 francs de rente je m'y ferais parce qu'alors il y aurait le luxe qui... éloigne toujours un peu et toutes sortes de consolations mondaines. Quant à avoir un amant, il ne faut pas y songer avec un caractère comme le mien. Je serais si humiliée, si tourmentée, je souffrirais tant. La première moi ne dirait peut-être rien, mais la seconde, celle qui se souvient d'Epictète et qui ne ressent rien pour elle mais a mis tout son bonheur dans la première serait honteuse de faire mal. Et puis, je détesterais au lieu de l'aimer l'homme qui consentirait comme cela à manger dans la même assiette avec un autre.

01/2003

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Critique littéraire

Journal de deuil. 26 octobre 1977 - 15 septembre 1979

L'endroit de la chambre où elle a été malade, où elle est morte et où j'habite maintenant, le mur contre lequel la tête de son lit s'appuyait j'y ai mis une icône - non par foi - et j'y mets toujours des fleurs sur une table. J'en viens à ne plus vouloir voyager pour que je puisse être là, pour que les fleurs n'y soient jamais fanées. Du 26 octobre 1977, lendemain de la mort de sa mère, au 15 septembre 1979, Roland Barthes a tenu un journal de deuil, 330 fiches pour la plupart datées, et constituées en un ensemble publié ici pour la première fois.

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Littérature française

Journal de deuil. 26 octobre 1977 - 15 septembre 1979

Le journal intime écrit par Roland Barthes dans les mois qui ont suivis la mort de sa mère, l’être cher par-dessus tout, en automne 1977. La Chambre claire évoquait déjà largement ce deuil douloureux, qui transforme complètement le regard de Barthes sur la photographie, désormais vu comme le lieu d’une possible résurrection de l’être perdu. Ici, nous sommes tout à la fois dans un constat détaillé et dans une interrogation intime et philosophique du deuil, absolument singulier, impartageable. Cet inédit est une pièce décisive dans la compréhension de Roland Barthes, qui aura vécu toute sa vie auprès de sa mère et ne lui aura survécu que trois ans, les années de l’impossible deuil. Un document émouvant, rédigé au jour le jour en brefs fragments qui, comme toujours chez Barthes, dépassent l’expérience personnelle pour toucher à l’universel. Nous sommes tous porteurs d’un deuil, et celui-ci nous touche, nous éclaire.

05/2023

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Poésie

Journal 217. Tome 1, Octobre 2012 – Septembre 2013

Ce jour-là, le metteur en scène François est venu nous présenter une pièce de théâtre et mettre en place une correspondance avec les détenus pour écrire un scénario sur la prison. Il ne savait pas, et moi non plus, ce qu'il avait déclenché par sa visite : l'écriture. Les jours qui suivirent furent le commencement de cette aventure, chaque jour je passais trois heures à écrire et dessiner. Les images revenaient à la surface, il ne fallait pas les oublier, retrouver les mots du passé, ceux qui vous blessent. Les instants de vie, les désillusions, les difficultés jusqu'à la trahison d'un héritage qui ne sera jamais partagé. Les traîtres seront démasqués de leurs méthodes, plus proches du despotisme. A vous de les découvrir. Une crise économique qui ne s'arrête jamais, tomber plusieurs fois, pour rebondir, à la rencontre de quelques moments de répit permettant dans le calme d'une cellule, de faire le bilan de sa vie, avec un regard pertinent. " Vous n'avez pas souhaité ma réussite, eh bien financez mon échec. " L'écriture de ces poèmes il y a neuf ans, ainsi que les dessins sont prémonitoires de la crise. En passant, du passé au présent le motnibalisme divulgue le futur, qui est devenu le présent et la situation actuelle. Ce journal est resté en l'état où il a été écrit dans la chronologie des journées, tout en restant empreint du monde. L'écriture se libère de toute contrainte, dans la spontanéité du moment. Un tableau de devinettes permet au lecteur de rechercher les noms des prédateurs.

02/2022

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Ouvrages généraux et thématiqu

Lettres des assiégés. Paris, septembre 1870 – janvier 1871

Lors du siège de Paris par les Prussiens, en 1870/71, les assiégés ont eu, pour la première fois dans l'histoire, l'occasion de donner de leurs nouvelles régulièrement à leur famille, en province, grâce aux ballons qui étaient construits à Paris, gonflés au gaz, et qui partaient, poussés par le vent. Ce livre est le recueil du contenu de près de 200 lettres ayant voyagé ainsi. Elles racontent le quotidien des assiégés, leur état d'esprit, leurs espoirs et le manque de nouvelles en retour. Les retours étaient très rares, ils se faisaient au moyen de microphotographies, transportées par pigeons voyageurs. Les lettres devaient peser moins de 4 grammes. Elles sont écrites sur du papier très fin et l'encre a pâli avec les ans. C'est un important travail de déchiffrage qui a été nécessaire pour rendre leur contenu. Il y a 150 ans, il y avait donc des Parisiens confinés et c'était aussi le début de la pandémie de variole...

10/2021

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Généralités

Journal, 1804-1862. Tome 3. 1831-1847

Journal du maréchal de Castellane, 1804-1862. T. 3, 1831-1847 / [publié par la comtesse de Beaulaincourt Marles, née Castellane, et P. Le Brethon] Date de l'édition originale : 1895-1897 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Généralités

Journal, 1804-1862. Tome 4. 1847-1853

Journal du maréchal de Castellane, 1804-1862. T. 4, 1847-1853 / [publié par la comtesse de Beaulaincourt Marles, née Castellane, et P. Le Brethon] Date de l'édition originale : 1895-1897 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Folio junior

Le temps des cerises. Journal de Mathilde, 1870-1871

"4 septembre 1871. La déchéance de l'Empire venait d'être proclamée, il fallait courir place de la Concorde ! "Vive la République ! " Ce cri fusait de toutes parts. Moi aussi, je criais. Louise Michel me donnait la main, ses joues sillonnées de larmes. Elle était splendide, terrible et splendide comme cette révolution qu'elle appelait de ses voeux depuis si longtemps, et qui était en train de se faire, là, devant elle ! "

08/2021

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Lecture 9-12 ans

Le Temps des cerises. Journal de Mathilde 1870-1871

"4 septembre 1871. Je n'en peux plus. Toute la journée, nous avons battu le pavé de Paris. Les nouvelles passaient de bouche en bouche : la déchéance de l'Empire venait d'être proclamée, il fallait courir place de la Concorde ! Là, sous un ciel éclatant, roulait une véritable mer humaine. "Vive la République !" Ce cri fusait de toutes parts. Moi aussi, je criais, soulevée de fièvre et d'espérance. Louise Michel me donnait la main, ses joues sillonnées de larmes. Elle était splendide, terrible et splendide comme cette révolution qu'elle appelait de ses voeux depuis si longtemps, et qui était en train de se faire, là, devant elle !" Enfant trouvée, Mathilde est emprisonnée pour avoir volé un pain. Elle s'évade et rencontre Louise Michel qui lui apprend à lire et à écrire et lui confie ses rêves de changement pour la société. Toutes deux vont vivre la guerre contre les Prussiens, le siège de Paris, la Commune puis la répression sanglante. Le roman s'achève sur le procès de Louise Michel, condamnée au bagne.

08/2006

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Droit constitutionnel

Journal précis de l'attaque de Lille, 24 septembre-8 octobre 1792

Journal précis de l'attaque de Lille, du 24 septembre au 8 octobre 1792, l'an Ier de la République française / rédigé sous les yeux du conseil de guerre Date de l'édition originale : 1792-1870 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Généralités

La captivité de Napoléon III en Allemagne, septembre 1870-mars 1871

La captivité de Napoléon III en Allemagne (septembre 1870-mars 1871) / Paul Guériot Date de l'édition originale : 1926 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Correspondance

Journal des Goncourt. Tome 5, 1869-1871

Les années 1869-1871 constituent un moment capital du Journal des Goncourt. Jules meurt le 20 juillet 1870. Il avait cessé d'écrire dès le 19 janvier. Edmond, devenu le seul scribe, évoque avec une précision clinique, mais aussi avec émotion, l'agonie de son frère. Dès septembre 1870, le Journal change de forme. La défaite, l'effondrement du Second Empire, la Commune transforment Edmond, qui ne cesse de parcourir Paris, en témoin privilégié de la vie quotidienne ; il la décrit sous forme de brefs instantanés qui s'élargissent parfois en tableaux parisiens. L'histoire est ainsi subjectivée en fonction d'une idéologie, d'une curiosité insatiable qui détermine parfois, au nom du reportage, une éthique de l'écriture, mais aussi d'une esthétique sensible à l'insolite inhérent aux métamorphoses suscitées par les deux sièges.

09/2021

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Autres collections (9 à 12 ans

Camille Claudel. Journal d'une apprentie sculptrice 1877-1879

"En plus d'un corps disgracieux, j'ai un autre défaut qui met en rage notre mère : je suis fascinée par la sculpture. Mais cet art est réservé aux hommes. Une jeune fille normale est supposée s'intéresser à la peinture de fleurs et de paysages, mais je ne suis pas habile avec un pinceau. Moi, ce que j'aime, c'est sentir la matière que je travaille dans mes mains, malaxer la glaise pour façonner une silhouette."

04/2021

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Troisième République

La guerre de 1870-71. Tome 3, La guerre républicaine, 4 septembre 1870 - 29 janvier 1871

Début septembre 1870, avec la défaite de Sedan et la chute du Second Empire, la guerre semble irrémédiablement perdue pour la France. Pourtant, contre toute attente, le gouvernement républicain décide de poursuivre la lutte... C'est avec des armées improvisées, manquant de tout sauf de courage, que les Français s'efforcent désormais de limiter l'invasion. Jusqu'à la fin du mois de janvier 1871, dans le Nord, en Normandie, sur la Loire et dans l'Est, des troupes hétéroclites mènent la vie dure à des Allemands qui ne s'attendaient pas à une telle réaction. Ce guide brosse un tableau synthétique de ces campagnes de la seconde partie de "l'année terrible" et rappelle le souvenir de ces généraux et de leurs troupes qui, dans les pires conditions climatiques et matérielles, ont refusé la fatalité pour sauver l'honneur.

02/2021

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Critique

L'histoire des diaboliques 1874-1974

Fondée par Michel Minard en 1954, " La Revue des lettres modernes " est une collection de séries monographiques et thématiques consacrées aux écrivains modernes et contemporains.

04/2024

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Histoire de France

La guerre de 1870-71. Tome 2, Le siège de Paris, 4 septembre 1870 - 29 janvier 1871

En septembre 1870, alors que la victoire semble acquise pour les Etats allemands menés par la Prusse, le tout nouveau gouvernement français de Défense nationale décide de poursuivre le combat. En toute hâte, de nouvelles armées sont constituées et Paris devient l'enjeu essentiel de la seconde phase de la guerre. Le siège qui commence le 17 septembre ne prendra fin qu'avec la signature de l'armistice, fin janvier 1871. Un drame se joue dans la capitale encerclée. Le gouvernement, isolé du reste du pays, envoie à Tours une "délégation" chargée de conduire la guerre. Et tandis que l'on espère le secours des troupes venant de la Loire ou du Nord, l'armée s'efforce de conserver l'ascendant sur l'ennemi en lançant de téméraires et coûteuses opérations offensives (Champigny, Le Bourget...). Quant à la population civile, elle subit son sort, manque de tout et souffre de la faim...

01/2021

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Littérature française

Journal. Tome 4 (1868-1874)

Texte intégral, établi sur les manuscrits autographes, publié pour la première fois, comportant de nombreux documents inédits.

11/1976

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Beaux arts

Charles Gleyre (1806-1874). Le romantique repenti

La perfection lisse de sa facture et ses sujets majoritairement mythologiques ont longtemps fait passer Charles Gleyre pour un esthète froid, conventionnel et aveugle aux révolutions de son temps. C'est oublier le rôle majeur joué par ce peintre et par son atelier d'enseignement sur la scène artistique parisienne au milieu du XIXe siècle. Républicain convaincu, le maître d'origine suisse mais Parisien d'adoption forma en effet toute une génération de peintres, des néo-grecs Gérôme et Picou aux futurs impressionnistes, Sisley, Bazille, Renoir... Placé sous le signe du spleen et de l'idéal, cet ouvrage invite à se replonger avec bonheur dans les splendeurs illusionnistes d'un imaginaire singulier, peuplé de créatures ambiguës : violeurs italiens et Nubiennes impudiques, ménades assoiffées de sang, pythies hystériques, ptérosaures et autres volailles préhistoriques ! Des yeux écarquillés de Minerve aux mains boudinées d'Hercule, il faut éprouver la puissance mystique et humoristique avec laquelle l'angélique Gleyre réactive en profondeur les sortilèges de l'académisme.

05/2016

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Critique littéraire

Journal. 1966-1974

En 1966, à l'âge de vingt-quatre ans, Jean-Patrick Manchette commence à écrire son journal. Il le tiendra régulièrement jusqu'à sa disparition en 1995. Ce volume regroupe les quatre premiers cahiers, couvrant la période déterminante du 29 décembre 1966 au 27 mars 1974 où Manchette décide de vivre de sa plume et y parvient au prix d'efforts sans cesse renouvelés. A la lecture de ces pages, qui nous installent d'emblée dans le secret de son atelier, ce sont les faces cachées du grand écrivain qui se révèlent peu à peu : le travailleur perpétuel, l'intellectuel subtil, le lecteur dévoré par la passion de la connaissance, même sous ses formes les plus impures. Un texte exceptionnel, non seulement par son ampleur mais par la férocité de son écriture.

04/2015

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Littérature française

Journal 1966-1974

" Jeudi 29 décembre 1966. Aujourd'hui, ces temps-ci, je ne suis probablement sain tout à fait ni de corps ni d'esprit. Je mesure quelque chose comme 1 mètre 75, je pèse à peu près 60 kilos. Je suis fatigué, j'ai une crise de foie permanente par manque de sommeil et abus de la bière. Les soucis d'argent, et ceux de Mélissa, que je ressens, me pèsent. Je lis Les Pléiades de Gobineau, je trouve ça très agréable, je projette de l'adapter pour la télévision. " En 1966, à l'âge de vingt-quatre ans, Jean-Patrick Manchette commence à écrire son journal. Il le tiendra régulièrement jusqu'à sa disparition en 1995. Ce volume regroupe les quatre premiers cahiers couvrant la période déterminante du 29 décembre 1966 au 27 mars 1974 où Manchette décide de vivre de sa plume et y parvient au prix d'efforts sans cesse renouvelés. A la lecture de ces pages, qui nous installent d'emblée dans le secret de son atelier, ce sont les faces cachées du grand écrivain qui se révèlent peu à peu : le travailleur perpétuel, l'intellectuel subtil, le lecteur dévoré par la passion de la connaissance, même sous ses formes les plus impures. Totalement inédit jusqu'à ce jour, le journal de Jean-Patrick Manchette est un texte exceptionnel, non seulement par son ampleur mais par la férocité de son écriture.

05/2008

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Essais biographiques

Journal. 1894-1909

Lorsque Paul Signac (1863-1935) commence son Journal, en 1894, il est installé à Saint-Tropez, petit village découvert après la mort de Georges Seurat, fondateur du néo-impressionnisme, dont il veut poursuivre l'héritage. Alors qu'il est à un "tournant" de sa carrière et que l'art qu'il défend est peu considéré, la France subit une vague d'attentats anarchistes. Lui-même proche de certains des accusés du "procès des Trente" , il est amené à parler presque autant de politique que de peinture. Il en sera ainsi tout au long de son Journal, au cours duquel se succèdent les crises que traverse une Ill ? République encore jeune, en particulier l'affaire Dreyfus, en toile de fond des combats intellectuels et picturaux de Signac. Héraut du néo-impressionnisme, l'artiste était aussi un théoricien d'art respecté et un homme engagé. Tenté par la carrière d'écrivain dans sa jeunesse, il ne mâche ni ses mots ni sa pensée. Même lorsqu'il réfléchit sur l'histoire de l'art et sur la peinture, ses propos demeurent accessibles au grand public, qui découvre au fil des pages un homme aussi sportif qu'intellectuel, maniant la barre de son bateau avec la même exigence que pour son pinceau et sa plume.

11/2021

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Critique littéraire

Journal 1894-1927

" Dans cent ans nos étonnements feront rire ", écrit en 1896 Marguerite de Saint-Marceaux dans le journal qu'elle tient assidûment de 1894 à 1927. Aurait-elle pu imaginer que ce texte serait un jour édité et que les lecteurs du XXIe siècle y découvriraient une personnalité singulière et un témoignage unique sur son époque ? Née en 1850, mariée successivement à un peintre et à un sculpteur, " Meg " tient un salon dont le fonctionnement en fait un modèle de celui de Madame Verdurin. Bonne pianiste et chanteuse amateur, elle reçoit compositeurs et interprètes, qu'elle détecte avec un flair étonnant, aussi bien que peintres, sculpteurs et écrivains, et entretient avec nombre d'entre eux des amitiés solides. C'est bien sûr ses réceptions (on y rencontre Fauré, Ravel, Alexandre Dumas fils, Colette, Boldini, Jacques-Emile Blanche, Isadora Duncan...) que relate son journal, mais aussi, et bien au-delà, l'ensemble de sa vie, en une chronique qui mêle les aspects privés et affectifs au tourbillon de ses activités : elle est de tous les vernissages, ne manque pas une première au concert ou à l'opéra, visite musées et monuments au cours de voyages à travers l'Europe. En accord avec son temps, elle adopte avec joie tous les aspects du modernisme : elle se promène à bicyclette et découvre les plaisirs de l'automobile, prend des photos, s'émerveille du cinéma, passe son baptême de l'air en 1913 après la guerre, elle juge cependant avec sévérité les transformations de la mode féminine, reflet de l'évolution des mœurs. La plupart des événements contemporains trouvent un écho dans son journal, l'incendie du Bazar de la Charité aussi bien que les inondations de 1910, et l'actualité politique (l'affaire Dreyfus, la guerre...) sur laquelle elle exprime des opinions tranchées. Témoin et acteur privilégié de la vie artistique, Marguerite de Saint-Marceaux, qui chante avec Debussy en 1894 et voit Antonin Artaud jouer Pirandello en 1923, fait participer ses lecteurs à l'effervescence de la création dont Paris est le foyer. Source pour l'histoire, ce journal, publié ici dans son intégralité, procure aussi un plaisir romanesque de lecture.

04/2007

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Revues

Année zéro Charles Péguy (1873-1914) - N° 2 Charles Péguy (1873-1914)

Cette nouvelle revue dirigée par Yann Moix entend désensabler des auteurs du patrimoine littéraire et porter sur leur oeuvre un regard vierge de tout a priori - comme si elle venait de paraître. Ce deuxième numéro est consacré à Charles Péguy. Un peu partout, au sein de maintes chapelles, souvent antagonistes, le spectre de Péguy remue : de l'extrême gauche à la droite souverainiste, on agite son oeuvre comme si on l'avait lue, ce qui n'est pas le cas. Année Zéro souhaite épargner à ses lecteurs la comptabilité, fastidieuse, de ces récupérations politicardes, idéologiques, médiatiques qui entretiennent avec l'oeuvre de l'Orléanais un douteux commerce. Ce qui nous intéresse, c'est la littérature : Péguy lu " d'homme à homme ", comme il eût tant souhaité qu'on envisageât la géniale somme qu'il nous laisse.

11/2022

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Histoire de France

Journal du Général Edmond Buat 1914-1923

En 1914, à 46 ans, le polytechnicien Edmond Buat est lieutenant-colonel. Il est chef d'état-major général des armées lorsqu'il meurt soudainement en 1923. Cette carrière remarquable est celle d'un homme exceptionnel. De la Grande guerre, il a tout connu : chef de cabinet du ministre de la Guerre Millerand d'août 1914 à novembre 1915, il est à l'articulation souvent difficile entre le pouvoir politique et le haut commandement militaire. Commandant une division puis une armée au front, il a vécu au plus près la violence des combats. Créateur en 1917 et chef de la Réserve générale d'artillerie qui permettra de l'emporter sur les Allemands l'année suivante, il est un technicien prophétique de la guerre industrielle. Nommé en juillet 1918 major général des armées françaises, c'est à dire n° 2, auprès de Pétain, il est l'un des artisans de la victoire. Expert auprès du gouvernement lors des négociations du traité de paix, et alors que des troupes françaises occupent la Rhénanie, interviennent en Europe centrale, en Russie, au Proche-Orient, il s'emploie dans ses dernières fonctions à préparer la France au nouveau conflit qu'il juge inévitable. Si Buat n'était pas mort à 55 ans, il eût été à coup sûr généralissime de l'armée française à la place de Weygand, et le destin en eût peut-être été changé. Le général était doublé d'un observateur prodigieux de finesse et d'un écrivain de talent. Tous les soirs, il a consigné dans des cahiers les faits et les réflexions de la journée. Tout y passe, les hommes qu'il a tous connus, les événements, les pensées. Alors que les mémoires des grands chefs, Joffre et Foch, ont été rédigés en vue de servir leurs auteurs, cet énorme et prodigieux document a toute la fraîcheur du spontané et de l'inédit. Dans sa préface, Georges-Henri Soutou, de l'Académie des Sciences morales et politiques, donne toute sa portée à ce témoignage d'un «esprit libre, volontiers mordant». Le colonel Frédéric Guelton, ancien chef du service historique de l'armée de terre, a introduit et annoté en spécialiste le texte donné ici dans son intégralité.

11/2015

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Poésie

L'Année terrible. avec des extraits de Actes et paroles. 1870-1871-1872

"J'entreprends de conter l'année épouvantable, Et voilà que j'hésite, accoudé sur ma table. Faut-il aller plus loin ? dois-je continuer ? France ! ô deuil ! voir aux cieux un astre diminuer ! Je sens l'ascension lugubre de la honte. Morne angoisse ! un fléau descend, un autre monte. N'importe. Poursuivons. L'histoire en a besoin. Ce siècle est à la barre et je suis son témoin."

01/1985

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BD tout public

Topo N° 25, septembre-octobre 2020

Au sommaire : Suivez Lucas, 20 ans, militant écolo au sein du mouvement Extinction Rebellion. Estelle a 17 ans. Il y a quarante ans, ses parents ont fui le Cambodge. Aujourd'hui, ils racontent. Le loup, ambassadeur contesté du monde sauvage. Hollywood : avec "Avatar", la politique passe en 3D. La rubrique Clair et net s'amuse avec les émojis " La première fois ", c'est quand ? c'est quoi ? Pochep décrypte le confinement des stars ! Le rap a sa série Validé Et ce n'est pas tout...

09/2020

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BD tout public

Topo N° 19, septembre-octobre 2019

2 grands reportages : Les Carottes sont cuites par la journaliste Eliane Patriarcat et le dessinateur Wouzit et Racisme toujours la même histoire par le journaliste Gurvan Kristanadjaja et le dessinateur Alex W. Inker. Une enquête : Est-il possible de devenir businessman à 15 ans ? Par la journaliste Chloé Leprince et le dessinateur Darshan Fernando. Des chroniques jeux vidéos, métier, musique, cinéma, sexualité, phénomènes internet.

09/2019