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José Cabanis

Extraits

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Architecture

Cabanes

Lieu fragile, éphémère et poétique, les cabanes sont fabriquées essentiellement en bois. Elles permettent de fusionner instantanément et de manière immuable avec la nature. Perchée tel un nid sur les hauteurs d'un arbre, perdue au fond d'une forêt ou construite sur le bord d'un lac, la cabane est un lieu d'harmonie. Avec un peu d'imagination, elle semble sortie d'un conte pour enfants. On y entre à la recherche de l'innocence perdue, on y grimpe pour échapper au quotidien, on s'y endort pour oublier les soucis. C'est dans ce contexte que cette histoire s'écrit. Celle du photographe Kares Le Roy et de sa famille, partis sillonner la France pour découvrir ces habitats aussi simples que fascinants. Après de longues semaines de confinement et la naissance de leur fils, ils répondent au signal magique et irrésistible de la nature. Dans une vieille Jeep Cherokee, en quête d'une liberté exaltante, ils voyagent de cabane en cabane, y passant parfois quelques nuits en rêvant d'y passer toute une vie.

10/2023

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Littérature française

Goya. Le musée espagnol de Louis-Philippe

"C'est une coutume aujourd'hui d'anéantir les populations et les villes, mais de sauver les musées, à l'abri. Un musée qui fut très beau, dont il ne reste rien, est donc une exception qui fait rêver. Il dut sa vie, et aussi sa mort, à Louis-Philippe, qui n'eut pas le gloire et l'idée de laisser à la France plus de quatre cents tableaux de l'Ecole espagnole. Détrôné, on lui rendit ces tableaux qui furent vendus et dispersés. On lit dans L'Education sentimentale que Pellerin, le peintre, "en voulait à la révolution, à cause du Musée espagnol définitivement perdu". J'ai voulu savoir comment ce Musée était né, ce qu'il était comment les Français l'avaient vu, ce qu'ils en avaient compris et retenu. Il m'a semblé que c'était une occasion de traverser, et d'éclairer, une époque, ou encore ce qu'on appelle de nos jours un sondage d'opinion". José Cabanis.

03/1985

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Littérature française

L'âge ingrat. Gilbert. L'auberge fameuse. Juliette. Le fils

Vingt ans environ, c'est lorsqu'on les atteint qu'on est sorti, d'ordinaire, de l'âge ingrat. On peut penser que le personnage central, dans cette histoire, prolonge cet âge jusqu'à la quarantaine. Un caractère ombrageux, une certaine aigreur, une maladresse qu'il compense par la rudesse, peu de souci du chagrin d'autrui : il en aurait donc tous les défauts. Cela ne va pas sans qualités : on n'est pas fixé, déterminé, installé, la prudence ne vous fait rien ménager. Age critique, dans les divers sens du terme, le jugement n'est pas encore émoussé par l'habitude, ou le scepticisme, ou les compromissions. On observe la société qui vous a vu naître, sa comédie et ses injustices, peu bienveillant mais clairvoyant, scandalisé. Il s'agit d'une société de province, depuis ce qu'on appelle les bas-fonds, jusqu'à ceux qui passent pour des gens honorables. La peinture n'en est pas aussi sombre qu'il paraît au premier abord. Certains visages sont entrevus, qui rachètent les autres : quelques femmes, un prêtre sur le déclin, des enfants, de même que dans cette ville il y a de grands jardins où s'est réfugiée la beauté du monde. Et la musique, que l'on entend en sourdine parfois, vous fait rêver d'ailleurs. Vingt ans environ, c'est aussi l'espace de temps qu'on voit ici s'écouler : de l'avant-dernière guerre jusqu'aux débuts de celle d'Algérie, en passant par l'Occupation et Vichy. Si la politique n'est qu'une toile de fond, elle est peinte sur le vif, sans indulgence particulière.

04/1990

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Littérature française

La bataille de Toulouse

"On n'écrit pas ce qu'on veut. Le narrateur songe à cette bataille, peu connue, qui opposa Soult et Wellington en 1814, et rêve d'en faire le point de départ d'un long cycle romanesque. Il en a tout le loisir, car il vient d'éloigner une femme qui l'occupait fort. Il pense pouvoir écrire maintenant, en paix, ce qui lui plaît. Mais Gabrielle, absente, est plus présente que lorsqu'elle était là. Il n'en finit pas d'essayer de la comprendre, et de s'interroger sur ce qui a pu les séparer. C'est elle, d'ailleurs, qui le conduit insensiblement vers les secrets de sa propre vie, jusqu'au coeur même de sa lointaine enfance. Il sait alors ce qu'il doit écrire, et l'écrit, avec jubilation. Ce roman devrait donc se développer sur trois plans, sans cesse mêlés : une esquisse de la vie provinciale depuis plus d'un siècle, le portrait d'une femme malheureuse et partagée, et la découverte de ce qui peut donner son sens à une vie. J'ai tenté de composer ainsi une variation sur le bonheur, l'amour et la solitude". José Cabanis.

10/1966

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Littérature française (poches)

Une femme dans la ville. Juliette Bonviolle

Après avoir prolongé l'âge de l'amour, Juliette connaît celui du délaissement. Dans la maison où elle s'est retirée, sans parents ni amis, chacun l'observe, et bientôt la prend pour victime. Parce qu'elle est seule, qu'elle n'est plus belle et qu'il n'est plus utile avec elle de se gêner, tous ses gestes deviennent suspects, toutes ses démarches tournées en ridicule, toute sa bonne volonté sans emploi. S'attache-t-elle à une enfant, dont l'amitié lui donne un bonheur qu'elle ne connaissait pas, cela même lui est reproché, et bientôt défendu. Cette maison apparemment paisible devient pour elle un enfer... Encore ne sait-elle plus où aller, quand elle est, pour finir, jetée à la rue. Mais cette enfant qu'elle aimait et les jardins frais de la ville où elles se promenaient ensemble lui auront appris à connaître, un peu tard, " ce que pleurent les morts ".

04/1979

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Littérature française

Plaisir et lecture. Tome 2

Qu'est-ce qui fait courir Cabanis ? Le plaisir... Ici, les plaisirs de la lecture. Plaisir de reconnaître entre toutes la voix de chaque écrivain jamais semblable à aucune autre ; plaisir d'approcher ses secrets : ceux qu'il confie, ceux qu'il révèle sans le vouloir, ceux qu'il cache, car personne ne peut vraiment tout dire ; plaisir de guetter et de débusquer, au tournant d'une phrase, des bonheurs d'écriture. Ainsi Cabanis nous fait signe, nous emmène à la découverte, à la promenade : dans les allées Chateaubriand, les chicanes Henri Guillemin, le massif central Balzac, les souterrains Baudelaire, le maquis Proust où l'auteur s'avance masqué, les bosquets imprévus et charmants de l'habituellement austère Taine, les perspectives (religieuses) du parc Mauriac, la nuit des arbrisseaux d'Aragon - parmi les objets de Robbe-Grillet et les mots de Queneau ("prends ces mots dans tes mains et vois comme ils sont faits"), et jusqu'à piétiner les plates-bandes Pontmartin, soldat inconnu de la critique militante que Cabanis ici tire sévèrement d'un juste oubli. Maintenant, lecteur, à toi de jouer et de prendre ici tes plaisirs : entendre Ia voix unique de l'écrivain, surprendre ses secrets, et quant aux bonheurs d'écrire, on en a mis partout. Cabanis n'a pas écrit pour toi, car, dit-il à la fin de son livre, "l'écrivain ne pense à personne quand il écrit, ce serait tricher. Mais son prochain livre sera ouvert par des mains amies, et ce qu'il a écrit fera rêver quelques têtes et battre quelques coeurs. C'est pourquoi la vie d'un écrivain telle que je l'imagine est une belle vie".

04/1968

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Critique littéraire

Pour Sainte-Beuve

"Aux femmes, après bien des détours, Sainte-Beuve proposait de planter, fût-ce une fois, le clou d'or de l'amitié. Il y a toujours eu du Tartufe chez Sainte-Beuve. Cette démarche prudente et sinueuse qui le fait approcher lentement, cerner son objet et chercher davantage à s'insinuer qu'à l'emporter de vive force, on la retrouve dans sa critique, qui n'est vraiment à l'aise que dans des portraits tout en nuances, dans de longues causeries. On le lui reproche souvent, depuis Proust, non sans raison. C'est lui reprocher de n'être pas autre que ce qu'il est, comme si l'on faisait grief à Quentin de La Tour d'avoir peint tant de visages, et à Daumier de ses caricatures. La vérité de Sainte-Beuve est qu'il s'est intéressé surtout aux livres pour tenter de deviner, de comprendre des êtres, de parvenir à leurs secrets, de planter ce clou d'or qui est connaissance dernière et intime. Comme avec les femmes, il n'a pas toujours réussi, mais ses contemporains, même les plus oubliés, par lui revivent. Il est le témoin de son temps, d'une lecture inépuisable, modèle pour qui ne se lasse pas d'observer, de livre en livre, l'espèce humaine dans sa diversité. C'est une façon d'aimer la littérature qui en vaut une autre". José Cabanis.

04/1987

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Littérature française

Lacordaire et quelques autres

"Religion et politique se rencontrent et se recoupent nécessairement, par la morale. Ce n'est pas pour leur bien. Les vrais politiques n'ont que faire de la religion, qui les embarrasse même s'ils s'en servent. Les croyants qui servent une politique sont entraînés où ils ne devraient pas, ou ne voudraient pas, aller. Les catholiques libéraux au XIXe siècle l'apprirent à leurs dépens. J'ai voulu faire le portrait de trois d'entre eux, qui furent les plus célèbres, portraits qui pourraient se compléter et s'éclairer l'un l'autre : Montalembert, aujourd'hui tellement oublié, Dupanloup, dont seule une chanson a conservé le nom, et Lacordaire, mal connu. On remonte par eux jusqu'à Lamennais et au groupe de La Chênaie, qui réunit un moment autant de ferveurs et d'enthousiasmes que jadis Port-Royal. Mais si Port-Royal marquait une fin, il y eut à La Chênaie une source, dont les eaux se retrouvent dans tout le siècle, et qui n'a pas fini de se répandre." José Cabanis.

04/1982

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Littérature française

Plaisir et lecture. Tome 1

On n'ose plus dire d'un livre qu'il se lit comme un roman : ce serait lui faire tort. La mode est au roman pesant et ennuyeux. On croyait jadis que la littérature devait plaire : elle se fait aujourd'hui un devoir de rebuter. Aussi faut-il souvent plus de peine et d'efforts pour lire le premier roman d'un inconnu que pour déchiffrer Heidegger. Quant aux études critiques, il est assez mal porté qu'elles éclairent et expliquent aisément un texte : ne paraît sérieux que l'obscur. José Cabanis n'en croit rien. Les livres sont pour lui l'occasion d'un des plaisirs les plus sûrs de ce monde, et la lecture un art de la délectation. Les essais qu'il publie ne sont pas ceux d'un critique professionnel. Ils montrent un écrivain qui aime lire, et qui fait partager son plaisir. Rien n'est plus exigeant, plus clairvoyant que le plaisir : on ne triche pas avec lui. Il se mérite, d'ailleurs, et implique une intime connaissance, une longue pratique, des approches, des retours, beaucoup de souvenirs, une application amoureuse. De Descartes à Julien Green, c'est ainsi que José Cabanis aborde les écrivains dont il parle. Ce qui fait l'unité de ce livre, c'est un manque complet d'objectivité, il est écrit à la première personne, c'est un certain ton qui bouscule les convenances et ne ménage rien, tantôt passionné, tantôt ironique, c'est une voix qui ne ressemble à aucune autre.

09/1964

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Littérature française

Michelet, le prêtre et la femme

"J'ai essayé de surprendre, et de comprendre Michelet dans son intimité longtemps couverte par une pieuse discrétion, au moment où sa vie change brusquement, et où le professeur et l'historien devient prophète, orateur, prêtre d'une religion nouvelle. Le grand homme public naît ici. Les querelles scolaires de l'époque, par lesquelles il faut passer cependant, ne sont que l'occasion, le prétexte vite saisi de cette mutation. C'est pour des raisons toutes personnelles et vitales que Michelet bâtit soudain son église, orne son tabernacle et son autel, chasse et traque le rival à robe noire, rabat et patenôtres, qui risquait de souiller le saint lieu où il va lui-même officier en cérémonie. Quand il retrourne à l'Histoire, sa vision du passé en est bouleversée, le Moyen Age qu'il avait célébré tourne au noir, et s'il accorde une importance si grande à la fistule de Louis XIV, c'est qu'Athénaïs, sa chère femme, avait aussi ses misères. Le voilà lancé et se perdant, comme il l'a dit d'Henri IV vieillissant, "dans la poésie et dans le rêve". L'écrivain y gagne souvent, l'homme aussi. Du maître à penser il ne reste pas grand-chose, mais l'amoureux de la femme, des fleurs, des oiseaux et de la mer, témoigne qu'une vie est belle qui commence par la passion de connaître pour s'achever dans la grâce de l'enfance retrouvée". José Cabanis.

11/1978

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Histoire de France

Le sacre de Napoléon. 2 décembre 1804

Ce livre restitue avec un incomparable éclat le sacre de l'Empereur, son somptueux décor, son rituel solennel, ses grandeurs et ses ridicules, ses acteurs célèbres ou anonymes. José Cabanis dépeint d'une plume acérée, souvent malicieuse, une société où défilent généraux, affairistes, révolutionnaires repentis et émigrés oublieux de l'ancien monde. Cette étude morale d'une époque reste une introduction incontournable à l'intelligence de l'aventure napoléonienne. Le sacre fut "une grande illusion et un échec". Illusion de pouvoir ressusciter, dix ans après le régicide, une monarchie sans roi, la parer d'une caution divine, assurer sa pérennité en lui fabriquant une continuité dynastique. Echec aussi devant le scepticisme de l'opinion, des élites politiques et jusqu'à l'Empereur lui-même, convaincu que son règne finirait avec lui : le décor démonté, le pape rentré à Rome, ce fut comme si rien ne s'était passé. Une journée qui a fait la France ? Oui et non, répond Patrice Gueniffey dans sa postface. Non, si on l'isole des deux épisodes dont elle est l'aboutissement : l'exécution du duc d'Enghien (20 mars), vécue comme un second régicide, et la proclamation de l'Empire (18 mai) qui installe Bonaparte sur le trône vacant des Bourbons. Mais inscrite dans cet enchaînement événementiel, elle lui confère toute sa portée symbolique. Grand événement et non-événement à la fois, le sacre ne cessera de hanter l'imagination longtemps après que le Premier Empire aura disparu.

10/2007

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Littérature française

L'escaladieu

"Il n'est pas vrai que la chair soit triste, ce sont les plaisirs honnêtes qui deviennent tristes auprès des plaisirs de l'amour." Telle est la première phrase du premier texte écrit par un jeune écrivain, dans ]es années cinquante. Et déjà, nous y reconnaissons la voix de José Cabanis. Comme dans Les profondes années et dans Petit entracte à la guerre, Cabanis relit un fragment du journal qu'il tenait dans sa jeunesse pour sauver des moments, des émotions et des lectures qui l'avaient touché. L'homme d'aujourd'hui est-il si différent du jeune homme d'hier ? De l'inquiétude à la paix, l'auteur parcourt de nouveau son chemin. Il y a des constantes : l'amour des lettres, et celui de la famille. Et un étrange parcours, celui du sentiment religieux, ce qui explique le titre : l'Escaladieu. Le livre s'achève sur l'année 1953, qui est celle de la mort d'un père qu'aujourd'hui comme alors, l'auteur appelle : "mon meilleur ami".

04/1987

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Critique littéraire

Petit entracte à la guerre. Journal 1940-1943

"Un Journal tente de saisir une vie au passage : est-ce bien la peine ? Ce n'est jamais qu'une vie parmi d'autres, innombrables. On se dit parfois que c'est pourtant ce qu'on pourrait laisser de mieux : un document, où certains se reconnaîtront et se retrouveront. Parlant de soi, on parle de tout le monde, et pour bien d'autres, qui vous sauront gré de l'avoir fait. Peut-être leur communiquera-t-on ce qui a surnagé, survécu, après tant de naufrages, et nous a permis de vivre, un secret ? On se persuade ainsi qu'écrivant un journal, on n'a pas fait ouvre inutile. Cela, quand on est en veine de morale. À d'autres moments, il semble étrange d'avoir connu des états si divers, tant d'expériences qui vous ont désespéré ou comblé de joie, en un temps si court, et cependant si riche qu'il ne mérite pas un complet oubli. On se dit alors : quand tout s'efface, peut-être aurai-je laissé la trace de mes pas", José Cabanis.

01/1981

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Critique littéraire

Dieu et la NRF, 1909-1949

"Il y eut un Port-Royal du VIIe arrondissement. Rue Monsieur, les Bénédictines du Saint-Sacrement perpétuaient la vie recluse et le plain-chant grégorien, remis en honneur dans ce qui subsistait du Temple, après la Révolution, par Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé. Déjà Huysmans avait admiré les voix de ces moniales, quoique estimant qu'elles "roucoulaient un peu". On vit bien des écrivains et des artistes rue Monsieur, durant la première moitié de ce siècle.
François Mauriac fut du nombre, et depuis la NRF qui était proche, vinrent aussi Jacques Copeau, Du Bos, Ghéon, Rivière. C'est que ce Port-Royal avait son Saint-Cyran, également austère mais d'une orthodoxie à toute épreuve, l'abbé Altermann, converti devenu convertisseur, qui officiait le dimanche. Il confessait, conseillait, dirigeait, on ne résistait guère à son zèle et à son autorité. En voisin, rue Vaneau, Gide put observer cette contagion dont il se protégea sans peine, qui souvent l'irritait.
L'abbé Altermann et Gide se rencontrèrent, sans se convaincre bien entendu, mais paraissant s'estimer, petit dialogue entre le Diable et Dieu, courtois pour une fois". José Cabanis.

03/1994

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Littérature française

Le bonheur du temps

Nouvelle édition en 1994.

10/1998

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Critique littéraire

Chateaubriand qui êtes-vous ?

Ceci n'est pas un essai de plus sur Chateaubriand. C'est un dossier. On y trouve des documents, quelques-uns assez connus, la plupart beaucoup moins, mais jamais rassemblés comme ici. À la question: qui êtes-vous? Chateaubriand répond par son propre témoignage, une confession qui n'était pas destinée au public, auquel s'ajoutent des confidences faites à ses intimes. On l'écoute donc parler. On écoute aussi ses familiers, changés en témoins directs. De ces pièces juxtaposées, qui se complètent et se corrigent l'une l'autre, se dégage un portrait qui est le contraire de ce qu'on appelle aujourd'hui un portrait-robot: tout en nuances et en contrastes, avec des zones d'ombre, des contradictions et des incertitudes, bref, vivant.

09/1998

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Littérature française (poches)

L'âge ingrat

Je n'aime pas mon enfance. Ma vie véritable a commencé plus tard. Mon enfance fut un temps mort. On parle du bonheur de l'enfance, et j'ai certainement connu ce bonheur, avec les meilleurs parents qu'on eût jamais. C'est une sorte de bonheur que je ne regrette pas. Je n'imagine pas un bonheur sans musique, sans livres, et sans la solitude, avec en tête quelque femme que je dois retrouver le soir ou le lendemain, et que j'aime.

04/1974

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Autres philosophes

Cabanis. L'idéologie physiologique

Médecin-philosophe, chef de file (avec Destutt de Tracy) de l'Idéologie, Cabanis a construit sa pensée sous la triple influence des matérialistes du XVIIIe siècle, du vitalisme et de l'analyse condillacienne. Pour n'être pas le premier à avoir soutenu que le moral n'est jamais que le physique envisagé sous un autre point de vue, on lui doit en revanche d'avoir donné, au-delà de la simple formule, un véritable contenu à cette approche. En mettant en lumière le fonctionnement du système nerveux et en identifiant plusieurs types d'impressions dont certaines échappent à la conscience, il s'est donné les outils conceptuels qui lui ont permis de renouveler les conceptions en vigueur de l'instinct, de la sympathie ou de la folie. S'il est resté prisonnier d'une méthode qui a été battue en brèche à chaque fois que la médecine a fait des progrès décisifs au XIXe siècle, son mérite reste d'avoir fait percevoir l'étendue d'un continent scientifique qui sera exploré avec de nouveaux moyens par d'autres que lui, qu'ils soient médecins, philosophes, psychologues ou praticiens des neurosciences et des sciences cognitives.

07/2021

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Autres éditeurs (P à T)

Cabanes amies

On commence par aimer la nature, les arbres, puis on fabrique des cabanes, où il fait bon se mettre à l'abri, entre amis... Et, peu à peu, on apprend à dessiner des maisons, à construire, pour un jour partir sur les routes du monde bâtir des habitations, des écoles, et inventer sa propre vie... jamais très loin des arbres, bien sûr.

04/2021

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Sociologie

Nos cabanes

Vite, des cabanes. Pas pour s'isoler, vivre de peu, ou tourner le dos à notre monde abîmé ; mais pour braver ce monde, l'habiter autrement : l'élargir. Marielle Macé les explore, les traverse, en invente à son tour. Cabanes élevées sur les ZAD, les places, les rives, cabanes de pratiques, de pensées, de poèmes. Cabanes bâties dans l'écoute renouvelée de la nature - des oiseaux qui tombent ou des eaux qui débordent -, dans l'élargissement résolu du " parlement des vivants ", dans l'imagination d'autres façons de dire nous.

03/2019

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Loisirs et jeux

Cabanes et abris

Tu as envie de bâtir une hutte dans la forêt ou une cabane dans un arbre, de construire un abri sur l'eau ou un igloo dans la neige, mais tu ne sais pas comment t'y prendre ? Ce carnet est fait pour toi ! Il te propose plusieurs modèles de cabanes, et il t'indique comment sélectionner les matériaux à utiliser.Un carnet pour t'apprendre à concevoir des cabanes et mener à bien tes chantiers.

01/2012

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Loisirs et jeux

Cabanes et cachettes

Tout seul ou entre copains, à la maison ou ailleurs, avec un peu de matériel et d'inventivité, il est facile de se bricoler des petites planques douillettes et secrètes... grâce à "Cabanes et Cachettes", le nouveau titre de la collection "Copain activités" ! + de 100 pages d'activités divisées en 3 parties : les cabanes temporaires, les cabanes durables, les cabanes thématiques. 21 cabanes à construire alliant débrouillardise, créativité, imagination et originalité !

04/2019

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Casterman

Mes 1001 Cabanes

Moi, je n'ai pas une cabane, ni deux, ni trois... J'ai des cabanes par milliers. Elles sont toutes plus extraordinaires les unes que les autres. Grâce à elles, je peux découvrir des mondes merveilleux aux habitants fantastiques. Et en cas de danger, pas de panique ! Il suffit que je construise une nouvelle cabane pour me sauver. Et ainsi de suite, jusqu'à l'infini ! Cabane château fort, cabane sous-marin ou cabane vaisseau spatial, quelle sera ta préférée, à toi ?

02/2023

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Littérature française

Cabanes de mer

Pour avoir le droit de séjourner dans l'une des sept cabanes que GD a posées sur les terres d'Adémar, il faudra répondre à ces trois questions : Quelle est votre couleur ? Qu'est-ce qui se délite en vous ? Si vous aviez le droit à un objet, lequel apporteriez-vous ? Grâce aux deux compères, les heureux élus repousseront les limites de leur horizon et découvriront que les plages ne sont pas que de sable. Elles sont aussi des châteaux forts. Que nous construisons. Que nous détruisons. Pour puiser un nouvel élan. Sur le chemin qui mène à soi, il y a d'abord les autres. Cabanes de mer en est la magistrale illustration. De sa plume sensible et poétique, Annabelle Combes nous invite à prendre le temps de respirer, à contempler ce qui s'offre à notre regard et à saisir la main tendue.

04/2023

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Essais généraux

Les sept cabanes

Dans ce premier roman, notre proche collaborateur Lionel Astruc raconte les aventures d'un petit groupe de jeunes gens qui décident de rompre totalement avec notre société délétère. Il s'est inspiré pour cela d'une histoire vraie et le roman est parfois extrêmement proche du documentaire.

10/2023

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Dessin

Les cabanes de nylso

Une cabane dans les arbres, un chalet dans la montagne, une paillote en bord de mer, une bicoque au sommet d'une falaise, une chaumière au fond des bois... Autant d'abris modestes et isolés qui invitent le promeneur à s'y réfugier et à méditer. Un peu comme quand, enfants, nous cherchions un endroit à nous pour rêver, loin du monde des adultes. A côté de sa pratique de la bande dessinée, Nylso tient un carnet dans lequel il dessine quotidiennement et spontanément des paysages. Guidé par son rotring, il couvre le papier de petits traits qui forment peu à peu une prairie, une clairière, une forêt. Et dans chacun de ses décors improvisés, il y a un chemin qui mène à une cabane. Parfois, ces cabanes ont l'air complètement abandonnées et d'autres fois, elles semblent avoir été laissées peu de temps avant notre arrivée. Avec cette série, Nylso poursuit l'expérience de son livre CABANES paru en 2016 aux éditions Michel Lagarde et déploie sa fascinante technique de dessin où l'accumulation de fines hachures entraîne des jeux de lumière et de mouvement qui révèle à la fois la force et la sérénité de cette nature dessinée.

03/2022

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Maternelle

Atelier LudiTab. Les cabanes

LudiTab arrive en petite section ! Atelier LudiTab - Les petites cabanes est un jeu autocorrectif qui permet de développer la reconnaissance de formes, de couleurs et d'apprendre à respecter une consigne. Atelier LudiTab - Les petites cabanes propose 2 puzzles ludiques, accompagnés de fiches d'activités, pour développer la reconnaissance de formes, de couleurs et apprendre à respecter une consigne. BUT DU JEU : construire les 4 cabanes à oiseaux aux emplacements dédiés du puzzle, soit en reproduisant la fiche modèle, soit en décodant la fiche. Les enfants se familiarisent avec les possibilités d'agencement des façades des cabanes, puis ils réalisent les fiches et peuvent s'autocorriger, en autonomie. Ils acquièrent le vocabulaire des formes (carré, rectangle, rond), des tailles (petit, grand) et des positions (sur, sous, à côté...). PROGRESSION DES ACTIVITES Les 12 fiches recto verso (soit 24 activités) sont organisées en 6 séries de difficulté progressive. Le recto de chaque fiche sert de correction à l'activité du verso. Au recto : le modèle à reproduire à l'identique (mise en correspondance terme à terme). Au verso : 6 niveaux d'activités de décodage-codage mobilisant des compétences de lecture d'image, de logique et d'association. COMPETENCES DEVELOPPEES Identifier et nommer des couleurs, des formes et des tailles. Développer les capacités d'observation et de prise d'indices. Se repérer dans l'espace et acquérir des notions spatiales : sur, sous, à côté. Lire, comprendre et appliquer des consignes simples puis plus complexes.

02/2023

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Littérature française

José

José est la suite directe de Riton. On y retrouve Gabin et François, dans des rôles quelque peu inversés. En effet, le plus jeune des deux frères connaît à son tour des problèmes de couple. Tout naturellement, son aîné va le soutenir dans cette épreuve. Cependant, une vieille connaissance réapparaît dans leur vie, un certain José. Souvent sujet de discorde, il fera ressortir les rancoeurs et les éternels espoirs. L'été, qui se profile en pays catalan, ne va pas être de tout repos.

06/2023

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Philosophie

De la nécessité des cabanes

L'étymologie du mot cabane veut dire "petite maison" c'est pourquoi on a pensé que les cabanes étaient à l'origine de l'architecture. Mais on ne fait pas des cabanes comme on construit des maisons, en suivant des plans. Pour une cabane, on se débrouille sur place avec ce que l'on a, on bricole avec des planches, des draps, de la ficelle. On trouve des chaises, des branches, un arbre tout entier et on invente un monde. Les cabanes, on s'y abrite et on y voyage. Elles nous protègent et nous exposent à la fois. Ces constructions sont souvent liées à la nature, mais on en trouve aussi en ville dans des lieux un peu retirés, sous des arcades ou des ponts où les SDF peuvent espérer dormir en paix. Ces cabanes sont des espaces précieux qui permettent de mieux vivre. Enfants comme adultes, nous avons tous besoin de construire des cabanes : c'est ce que démontre avec brio Gilles Tiberghien dans ce formidable texte plein d'originalité.

04/2019

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Développement durable-Ecologie

Des cabanes dans les arbres

Passionné de cabanes, l'illustrateur Daniel Dufour en a croqué plusieurs centaines, dont les plus emblématiques sont réunies ici. Introduit par l'écrivain voyageur Sylvain Tesson, cet ouvrage dévoile en croquis et aquarelles les multiples formes que peut prendre une cabane, de la simple plateforme aménagée au château fort multiniveaux.

10/2019