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Jean-Yves Cendrey, Marie NDiaye

Extraits

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Théâtre

Puzzle. (Trois pièces)

Trois pièces. Deux écrivains, mari et femme depuis vingt ans. Un théâtre d'ombres et de voix étranges. Les lecteurs de Marie NDiaye retrouveront ici son univers inquiétant et familier. Ceux de Jean-Yves Cendrey, le ton grinçant et la violence crue de ses romans.

01/2007

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Théâtre - Essais

Parages N° 11 : Numéro spécial Marie Ndiaye

Parages, revue de réflexion et de création consacrée aux écritures contemporaines, propose un numéro spécial sur Marie NDiaye. Inédits, textes d'auteur.rice.s, paroles d'artistes de théâtre, points de vue de chercheur.euse.s composent l'ensemble des contributions. C'est à la croisée de ces différents regards que l'oeuvre dramatique de Marie NDiaye, travaillée par la tonalité du conte et le registre du fantastique, rythmée et emportée par une langue ample et sophistiquée, et traversée par les thèmes de la domination et de la "dévoration", est éprouvée et réfléchie.

02/2022

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Littérature française

Jean-Marie

"Que restait-il après avoir tout dit, tout fait, ressassé, écrit et réécrit, expliqué jusqu'au plus explicite, rameuté les images partout éparpillées, usé des poncifs jusqu'à la corde. Une vérité ? Une certitude ? Une évidence ? Une imprécation ? Non. Ce qui subsiste de tout ce vacarme c'est le rien". Jean-Marie aura vécu dans une société dont il ne comprit que tard le prix... Il dut se départir de sa jeunesse, ses idéaux et sa liberté, il sacrifia sa femme et son enfant pour la satisfaire. Par l'entremise de rêves éclairants, il saisit enfin ce qu'il était devenu et parvint à réaliser, dans un désarroi existentiel latent, la personne publique qui le représentait jusqu'à la caricature. Après avoir goûté aux joies de la notoriété et du paraître, il perdit les deux. Abandonné par un corps trop lâche et une mémoire en perdition, commence alors sa quête effrénée d'une identité égarée, ponctuée de quelques digressions philosophiques sur la société et les hommes. Belge d'origine albanaise, Bardhyl Alia prête ses talents de comptable et financier aux sociétés qui y recourent. L'écriture l'aide à mieux nommer les choses, à les identifier avec plus d'acuité, tout en libérant une imagination qui se déploie dans un lyrisme qui parfois le surprend.

09/2019

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Ouvrages généraux

Jean-Yves Le Drian. Entretiens

Cet ouvrage se positionnera comme le titre de lancement d'une nouvelle collection aux Editions Ouest-France : Figures libres. Il y a l'histoire, connue de tous, des grandes figures de nos territoires, née d'engagement politique, entrepreneurial, de créations culturelles ou encore d'exploits sportifs. Et il y a l'être humain, ses doutes, ses convictions, ses croyances, ses refuges secrets. La collection Figures libres vous fait rencontrer les grands noms de l'ouest, à hauteur d'homme, tout simplement.

01/2023

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Littérature française

Jean et Marie

Je voudrais tant. Tant vous convaincre de lire ces pages. Cette histoire d'un amour qui défie la mort. Et qui reconstruit jour après jour - mais pas en un mois, pas en une année - avec une infinie volonté, un grand Jean. Un Jean dont la tête, les mains, le corps tout entier, se donnent, se battant avec la cire, la terre, la pierre et les flammes, contre les imbéciles et le diable aussi, pour couler le bronze, le métal hurlant qui dira l'indicible, le mal et la beauté du monde. Au risque d'y perdre l'esprit. Et la vie. C'est l'histoire aussi, plus grande s'il se peut, d'une petite Marie, fille de Flandres, fille du Nord comme Jean Roulland, qui rêvait de créer des formes, des corps et des visages, comme lui, et qui, tout simplement, et tout superbement, l'a aidé, l'aide, à être et à faire. La grande Marie. C'est une histoire contée avec une tendresse et une chaleur éblouies, majuscules ; une histoire faite de mille et mille histoires. Au bord de la mort. Au coeur de l'amour. Jacques Duquesne

05/2013

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Littérature française

Il était une fois... Jean-Yves Bonnet

Ce DVD, long métrage d'1h15 retrace la carrière du fameux cavalier rouergat ; bien au-delà de " La Route du Sel " qui l'a fait connaître du grand public. Jean-Yves Bonnet, c'est avant tout cet étonnant homme de tradition qui a apporté un souffle nouveau au monde du cheval. Il aura été à la fois l'un des tout premiers civils formés au Cadre Noir de Saumur et un précurseur du tourisme ainsi que du spectacle équestres. Des milliers d'élèves du monde entier se sont succédés dans son centre de Salmiech pour se mettre à son école : " servir le cheval avant de s'en servir " ; pratiquer l'équitation en douceur, la haute école sans éperons. Tout un esprit qui, au fil de quatre ou cinq décennies, a hissé Jean-Yves Bonnet au rang de véritable mythe pour les cavaliers de tous horizons. Ce film lui rend hommage. C'est en même temps une véritable ode au cheval. Yves Garric compose là, sur les traces de Jean-Yves Bonnet pour qui il ne cache pas son admiration, un vrai poème équestre qui ravira tous les spectateurs, qu'ils soient ou non familiers du monde du cheval.

10/2019

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Revues

Géographie sensible. Hommage à Jean-Yves Laurichesse

De Virgile aux plus récents ouvrages de David Bosc et de Jean-Yves Laurichesse, cet ouvrage offre une lecture de la sensibilité paysagère ouvrant largement l'empan géographique, temporel et culturel. Cet ouvrage offre un parcours écopoétique ouvrant largement l'empan géographique, temporel et culturel. Le paysage antique épousant les états d'âme successifs de Virgile ; Chateaubriand, Stendhal, Georges Sand et Fromentin sur leur terrain de chasse - au gibier, mais aussi et surtout aux savoirs et aux sensations ; Alphonse Karr en mystagogue du jardin ; Jeanne Bemer-Savan, Georges Saint-Clair et les héros de Bosco, tous sens ouverts aux stimuli de leur environnement dans une fusion quasi mystique ; Delteil construisant une très originale et sensible pensée "de Midi" aux accents orientaux ; Hemingway dérivant entre enfer et paradis sous les ciels cubains ; Romain Gary en précurseur de la conscience écologique ; les éloquentes voix équines chez Claude Simon et Jean Giono ; la Micheline d'Escarpit sur les pas de Thérèse Desqueyroux parmi les vignobles bordelais et les pins landais ; Michon sur ceux de Flaubert dans le vitrail de la cathédrale de Rouen ; la "poétique de la broussaille" de Gisèle Fournier ; David Bosc réinventant la Provence en la pimentant de japonisme ; et Jean-Yves Laurichesse, de paysages en tableaux et de tableaux en paysages : autant de belles traces à suivre au coeur du monde sensible.

03/2024

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Littérature française

Mélancolie vandale. Roman rose

Dans Berlin réunifiée, Kornelia Sumpf, cinquante-trois ans, (“fruit débile des amours d’une charogne et d’un fossoyeur”) condamnée à rester à jamais “une empotée de l’Est”, travaille comme interprète à la prison de Moabit où le détenu est souvent basané et insuffisamment germanophone. Elle est désormais la compagne, prétendument comblée, d’un homme plus jeune qu’elle, Ali, son ultime conquête, qui a été élevé, dans ce qui fut Berlin-Ouest, par une mère turque, richissime et foutraque, prénommée Utkügul, dont la fortune permet à son aboulique de fils de passer son temps en tête-à-tête avec l’écran de son ordinateur (et les vidéos pornos afférentes). Bien avant de rencontrer Ali, l’homme aux “lèvres-saucisses”, Kornelia a adopté la petite Viorica, d’origine roumaine (on dira “Rom”, sous peu), devenue une pré-adolescente paumée, d’humeur aussi maussade que le temps qui sévit à Berlin, en cet hiver 2010, et dont la fascination pour la société de consommation triomphante entraîne des échanges aussi fréquents qu’embarrassants avec la puissante caste que forment les vigiles de supermarchés. Afin d’échapper à la suffocante emprise de la dévoratrice Utkügul, restée “à l’Ouest”, le couple turco-germanique, fier de sa mixité, vit dans le modeste (et peu amène) pavillon familial de l’ancien Berlin-Est dans le quartier de Lichtenberg, où, cloué sur un fauteuil roulant, le père de Kornelia, dit “petit-papa”, achève son existence dans la hargne et ce mutisme aussi “réflexe” que tactique auquel l’a rompu sa longue expérience de communiste impénitent et de délateur professionnel aux temps “heureux” de la stasi. A son corps défendant, et comme à son insu, sa fille Kornelia, quand elle a terminé sa journée de “traductrice du malheur” à la prison de Moabit, semble passer son temps à traverser dans les deux sens un Mur qui n’existe plus, comme si ce dernier faisait défaut à l’ordre bénéfique naguère providentiellement assigné à l’univers. En proie à des nostalgies bancales et à des haines confuses, cette femme de devoir, au sourire (socialiste) inoxydable mais dont la jeunesse s’enfuit inexorablement, l’est en effet aussi à des désirs, désordonnés et violents, sur lesquels elle n’est pas en mesure de mettre un nom, sinon celui de sexe (par provocation, impuissance et manque d’imagination réunis) ou de consommation (activité enfin autorisée, sinon prescrite). Mais, dressée par la rda, une Kornelia Sumpf ne peut rêver de posséder une Audi que juchée sur la selle de son vélo, prolétaire symbole d’une liberté de circulation qui s’étend désormais jusqu’à la célèbre Alexanderplatz (oncques immortalisée par Döblin et à présent livrée aux promoteurs). Sur son vélo, Kornelia roule, dérape dans la neige, tombe, se blesse, rencontre le parcours d’un marathon en folie où des vieillards cacochymes repoussent leurs limites au risque de leur vie, fait des rencontres, assiste à des accidents, se trompe de chemin, se met en retard, nouvelle Alice déjantée au pays sans merveilles, se cherche un avenir, une histoire qui serait enfin à elle et comblerait le manque, souffrant, sans le comprendre, du temps qui passe, de l’inassouvissement, de la solitude harassante qui règne dans une ville qui, pour avoir fait de la notion de communauté retrouvée son nouvel étendard, fièrement brandi à la face du monde, n’a, à l’instar de l’Europe dite unie, réussi à se fonder en transmission d’aucune sorte. Aussi mal à l’aise vis-à-vis d’un passé familial caviardé que frustrée par le morne présent qui lui est dévolu, cette “femme gauchère” porte sur ce qui l’entoure un regard tour à tour exalté et agressif, qui, tout en “scannant” avec trop d’ironie une vie sans espoir et des destinées sans grandeur (vieillards en déshérence ou “actifs” aliénés s’entassant dans l’enfer du métro), lamine les mythologies de la défunte rda comme les illusions de l’Allemagne nouvelle. Dans le décor chaotique d’une modernité violente placée sous le signe du marché libéral qui a pris ses quartiers en des lieux où, hier encore, sévissaient de tout autres mœurs et pratiques, sous les cieux plombés d’une ville immense dont la division fut l’un des symboles majeurs du xxe siècle, se déploie, tel un plan crypté (et cruellement poétique), l’impitoyable cartographie d’un monde aussi interdit d’authentique mémoire qu’il est assujetti au “devoir” de célébrer sans trêve cette dernière, quitte à la soumettre à une marchandisation aussi décomplexée que florissante. Ecrit à “l’impersonnel” (au “on”), Mélancolie vandale (non sans dérision sous-titré : roman rose) propose avec cet hommage paradoxal et désabusé rendu à une ville emblématique, une vision de nos temps contemporains aussi désespérée que lucide. Tant il est vrai que, avec ce roman puissamment baroque, aussi tragique que farcesque, Jean-Yves Cendrey, en avatar de Jérôme Bosch (ou en passager sidéré embarqué sur quelque nef des fous), semble ici sonner l’alerte sur la renaissance possible de la “bête immonde”, ce monstre familier aux multiples visages si prompt à prospérer, en temps de paix, sur tous les territoires abandonnés à sa férocité vorace.

01/2012

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Littérature française

Schproum. Roman avorté et récit de mon mal

En janvier 2012, alors qu'il travaille à un nouveau roman, Jean-Yves Cendrey se voit soudain affecté de troubles physiques aussi intenses que persistants qui l'obligent à abandonner l'ouvrage en cours. Tandis que les médecins demeurent impuissants à délivrer un diagnostic, l'écrivain, incarcéré dans un corps souffrant inédit, affronte l'angoisse de se voir irrémédiablement glisser vers le néant. Mais, au terme de maintes épreuves, il débusque son invisible agresseur, lequel n'est autre que notre univers saturé d'ondes électromagnétiques. Contraint d'assumer son nouveau statut de "sujet électrosensible", il rejoint ainsi la cohorte de ces sacrifiés dont la pathologie fait l'objet, de la part de nos sociétés, d'un persévérant déni. Récit tétanisant d'une année de confiscation d'existence dans la vie d'un individu, ce témoignage d'intervention et de combat où Jean-Yves Cendrey convoque avec éclat la littérature enfin reconquise donne à comprendre, de l'intérieur, la nature profonde de la potentielle catastrophe sanitaire que favorise la complaisance des pouvoirs publics envers le lobby des ondes. Et révèle l'exorbitant tribut payé à la modernité et à la loi du profit par d'embarrassants patients chez qui s'incarne la nouvelle forme de maltraitance qui menace le corps collectif de la communauté humaine.

10/2013

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Théâtre

Pauvre maison de nos rêves

Will et Tifann, des Berlinois, sont de ces gens pour qui la maison de leurs rêves va se révéler être le tombeau de leurs illusions, de leurs serments les plus doux, l'espace chaotique d'une tragédie dérisoire, éminemment contemporaine...

06/2010

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Littérature française

Honecker 21

Berlin, de nos jours, veille d'une année nouvelle. Matthias Honecker, cadre dans une prédatrice entreprise de téléphonie mobile, est las d'un monde où le trahissent sa voiture, sa machine à café ou ses couronnes dentaires. Sans même parler d'un climat délétère avec sa femme, une intellectuelle parfaitement présentable et "tendance", qui vient de lui faire inopinément cadeau de leur premier enfant avant de sombrer dans la dépression. Crise conjugale, premières affres d'une maturité redoutée, sursaut de révolte désespéré ? Ce trentenaire à la dérive, que seul son patronyme relie à une grande Histoire dorénavant aux abonnés absents, doit d'un même élan déménager et faire honneur au réveillon faussement festif qu'un patron capricieux impose à ses employés, bien loin de Berlin, aux confins improbables de la Poméranie... Furieux de s'y soumettre, en état d'insurrection maritale et existentielle, Honecker se précipite dès lors dans une épopée déglinguée, vers le rendez-vous inattendu que le hasard lui assigne, en apothéose d'une existence jetée en pâture aux Temps modernes... Portrait grinçant, jubilatoire, libérateur de notre semblable, le roman de Jean-Yves Cendrey est servi par une langue d'une efficacité et d'une rigueur mordantes. Tel le mythique Charlot de Chaplin, Matthias Honecker nous donne à sa manière des nouvelles de notre société telle qu'elle se débat, aujourd'hui, par-delà les murs qu'elle a éradiqués et pourtant reconstruits, dans l'espace immatériel, postmoderne et tragicomique de son libéralisme en déshérence.

08/2009

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Théâtre

Pauvre maison de nos rêves suivi de L'Herbe tendre

Pauvre maison de nos rêves : Wil et Tifann, Berlinois, sont de ces gens pour qui la maison de leurs rêves va se révéler être le tombeau de leurs illusions et de leurs serments les plus doux. L'Herbe tendre : Ma pomme discute avec Moi-même du lopin de terre nouvellement acquis. Il rêve de le transformer en jardin potager et s'y emploie intensément, délaissant toute autre activité. Mais après la possession et le régal du labeur accompli, vient le temps de l'abandon. Un journal intime en forme de pièce agricole.

04/2010

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Littérature française

Corps ensaignant. Tombeau

En 2005, Jean-Yves Cendrey publia Les jouets vivants. Il y racontait l'histoire authentique d'un instituteur pédophile en Normandie. A la suite de cette publication, il reçut un important courrier : témoignages, récits, appels au secours... Tout d'abord, il décida de ne pas répondre : le rôde de l'écrivain n'est pas de rendre la justice ni de mener des enquêtes policières. Une lettre, cependant, ne se laissait pas oublier. Rédigée par une mère, elle décrivait la vie et le suicide de Céline, une jeune fille du sud de la France, qui avait eu à connaître un instituteur semblable : lui aussi utilisait pour son plaisir les enfants dont il avait la charge, lui aussi était protégé par sa corporation, par sa hiérarchie, par les parents eux-mêmes, par la peur des uns et des autres, bref par une société plus désireuse de silence que de vérité - le prix à payer fût-il pour les enfants celui de la souffrance ineffaçable, voire de la mort. C'est l'histoire de Céline que Jean-Yves Cendrey a décidé de raconter ici. Revisitant le genre littéraire du tombeau, il grave une stèle pour qu'un peu d'elle vive encore : l'essentiel de la littérature est dans ce geste.

10/2007

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Littérature française

Trou-Madame. suivi de Une journée de ma vie d'athlète

Le narrateur tient un bistrot dans un village de Normandie. Poste d'observation idéal pour qui n'a pas les yeux dans ses poches, et c'est précisément le cas. Dès lors tout s'enchaîne ici comme dans un film de Fellini, mais un Fellini infernal, en scènes et saynètes qui portent successivement au premier plan, et puis s'en vont, à peu près tout ce que compte le bourg de personnages hauts en couleur ou/et forts en gueule. Marionnettes sinistres et désespérantes. Tout y passe des lâchetés, cupidités et cruautés ordinaires. Secrets bien et mal gardés. Hontes et déshonneurs, sexe et pudibonderie, hypocrisie. Le tableau qui nous est ainsi dressé a de quoi faire frémir. Trou-Madame ou jeu de massacre ? Après, il y a un cadeau : Une journée dans ma vie d'athlète. Ou, sur le même mode, comment s'en débarrasser quand on n'en veut pas, et bien d'autres astuces pour vivre en société, en quarante pages de plus.

01/1997

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Littérature française

Principes du cochon

"Face à la mer et des gens. La plage toute semée de taches surtout là-bas, près du parking, où les gens pleuvent en guano su ; le sable pour s'y faire plus noirs, et leur nombre s'accroissant, plus chiures fraîches de grosses mouches qu'un vent passant tel une main étale. Je suis aux mains de tourmenteurs qui doucement m'éviscèrent, une femme (Reine), des enfants (deux jumellles que j'appelle Vulgate et Fornicate), un chien, des voisins, des souvenirs, une vieille maîtresse, n'importe quoi. Je ne suis pas innocent".

02/1988

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Littérature française

Les morts vont vite

Il s'agit ici d'un tour du monde dans lequel Jean-Yves Cendrey nous entraîne à la suite de personnages brassant la vie, pleins d'amour et de fureur, avides de découvertes et s'inspirant pour mieux les vivre encore, d'autres fictions dans lesquelles ils mettent leurs pas. Gros-bec et Nounou, alias Potaufeu et Chimère voyagent. Immense voyage bouclé à la vitesse de l'imagination, villes traversées, travesties, Londres, Rome, Berlin, Paris, Barcelone, Bucarest, un orteil en Afrique... La langue est aussi sulfureuse que les propos, elle invente, elle joue sur le rythme, les sons - on pense à Joyce - elle exploite tous les possibles, avec aisance, avec jubilation, avec une liberté folle.

12/1991

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Littérature française (poches)

La sexualité bordelaise comme ma poche. Récit à caractère férocement provincial et tendrement cochon

Comment une ville aussi peu sensuelle que Bordeaux, l'ancienne négrière, sombre et assoupie, est-elle devenue la plus désirable de France ? Amoureusement assaillie par les Parisiens, libertine et ouverte, elle honore aussi son passé soigneusement ravalé, allant jusqu'à se faire gloire de l'un de ses enfants qu'elle considéra longtemps comme un hurluberlu érotomane ou un provocateur rigolard. Pierre Molinier dont la cote érectile ne cesse désormais de grimper, fut salué par le pape du surréalisme qui canonisa en génie cet adepte du travestisme passionné par ses propres jambes. Pour cet artiste de la mise en scène fétichiste il convenait un jour de devenir personnage de roman et objet d'enquête. Avec jouissance et sans remords, Jean-Yves Cendrey a ainsi mis la main (ou les griffes) sur cette figure à laquelle il imagine une descendance inconnue, réveillant avec délectation un fantôme qui a beaucoup à nous dire sur les moeurs aimables et enviables des provinciaux.

10/2018

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Littérature française

Atlas menteur

Ce serait la vie. Ce serait sans surprise. Ce serait comme ça. Et la Loire prendrait sa source où il est dit. Et tout tournerait rond : les saisons, les mouches, les horloges, les compas, les girouettes de l'Histoire. Mais alors ce serait oublier, oublier magie mensonge et métaphore, oublier de haïr. Ce sera folie douce et folie meurtrière, ce sera à en perdre la boussole.

04/1986

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Musique, danse

Dialogues contemporains. Les collaborations de Jean-Yves Bosseur

Le livre brosse un portrait original du compositeur Jean-Yves Bosseur à travers ses collaborations les plus récentes avec d'autres artistes : peintres, jazzmen, auteurs, artistes sonores, hommes de radio ou de théâtre, vidéastes... Et parmi les plus connus V. Molnar, H. Dorion, B. Butor, S. Beckett, D. Humair.. Chaque collaboration inclut un entretien avec le compositeur et son interlocuteur, une façon claire et vivante d'aborder les relations, multiples, que la musique contemporaine peut entretenir avec son temps, hors des salles de concert. L'approche ouverte de Jean-Yves Bosseur est en phase avec une culture du XXIe siècle qui rend les frontières poreuses entre les arts, et remet en cause le rôle et la place du compositeur. Jean-Yves Bosseur, né en 1947, a étudié la composition à Cologne (Allemagne). Il a été également directeur de recherches en esthétique au CNRS jusqu'en 2012. Compositeur prolixe, il a écrit de très nombreuses pièces pour les formations les plus variées. Il a reçu le Diapason d'Or pour La messe en 1998. Les collaborations jouent un rôle essentiel dans son travail, ouvrant la musique à des contextes culturels variés. Il est l'auteur de plusieurs livres qui témoignent de cette recherche : Musique et arts plastiques, Le collage d'un art à l'autre, L'oeuvre ouverte d'un art à l'autre, Musique et environnement, Musique et contestation...

05/2019

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Photographes

Jean-Marie Périer. 1960-1970

Dans cette édition collector, Jean-Marie Périer nous réouvre les portes de la gigantesque galerie que fut le début de sa carrière de photographe dans les années 1960-1970. Il emmène le lecteur à la rencontre des icônes naissantes de cette période aussi bien en France qu'à l'international. Johnny Hallyday, Jacques Dutronc, Françoise Hardy ou encore les Beatles ou Marianne Faithfull se succèdent au fil des pages et s'offrent au lecteur à travers l'objectif du photographe. Le livre alterne photos et de longs textes qui se complètent et plongent le lecteur au coeur des deux décennies. Jean-Marie Périer y évoque sa vision de cette génération qu'il a connue et côtoyée et livre des anecdotes intimes sur des personnalités qui ont marqué une époque et sont entrées dans la légende.

10/2021

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Religion

Jean-Marie Lustiger. Le cardinal prophète

Dans cette biographie d'exception, nourrie de témoignages et d'archives inédites, Henri Tincq raconte la vie extraordinaire d'un jeune enfant juif devenu cardinal-archevêque de Paris et l'une des figures religieuses les plus importantes du XXe siècle. On découvre une enfance foudroyée par la mort de sa mère, déportée à Auschwitz, drame qui marquera tous ses choix de vie ; une foi inébranlable, et sûre du lien indéfectible entre l'Ancien et le Nouveau Testament, juifs et chrétiens ; une relation privilégiée, presque fraternelle, avec Jean-Paul II ; des rapports respectueux avec François Mitterrand et beaucoup moins avec Jacques Chirac ; un homme d'action autant que de pensée. Un grand prélat, un homme au caractère énergique, mais aussi un grand esprit. Avec érudition, nuance et profondeur, Henri Tincq fait le portrait de ce grand homme d'Eglise dont l'influence se fait encore sentir dans toute la communauté catholique.

04/2012

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Littérature française

Le siècle des Jean et Marie

Jean et Marie ont émigré sur la côte est des Etats-Unis depuis une cinquantaine d'années. Au début des années 1970, à la demande de ses petits-enfants, Jean revient par écrit sur les grands événements de ce siècle tumultueux. Jean et Marie sont restés Français de coeur ; c'est pourtant en Hollande que commence le récit, sur les traces de Naundorff, prétendu Louis XVII, et dont Jean découvre qu'il n'est autre que l'aïeul de sa chère amie Sophie, rencontrée sur le transatlantique et revue en Louisiane. Jean s'attachera ensuite aux graves heures de la Seconde Guerre mondiale, de ses prémices à l'Après-Guerre ; mais puisqu'il ne la vécut que de loin, le narrateur va s'effacer derrière les récits passionnés de son fils André, futur docteur en médecine et de Bernard, le presque frère de celui-ci, le fils de Sophie, journaliste. André et Bernard nous feront aussi revivre le début des trente Glorieuses, la Guerre d'Algérie, le Concile Vatican Il... Au plus près des événements, mais surtout des bouleversements sociétaux et des tiraillements existentiels qui ont marqué cette époque, André et Bernard commentent leur actualité et débattent des grands enjeux.

11/2018

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Réalistes, contemporains

Le marie de la st jean

Le Marié de la Saint-Jean nous emmène sur les chemins de la générosité. Ce long parcours de Zhida, "adopté" par une famille, des amis, un pays, Yves Viollier le raconte avec une émotion sincère et une grande justesse.

10/2022

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Romans de terroir

Le marié de la Saint-Jean

1977. Le mariage de Zhida se prépare à la Gallifrère, la belle ferme de ses futurs beaux-parents, près de Luçon. Zhida, jeune Chinois du Cambodge, Français " banane " comme il dit – jaune à l'extérieur – a dû partir, seul, pour la France à l'âge de huit ans avec son petit frère, et aller en pension à Romilly. Son père, tout juste arrivé de Hong Kong, et son oncle, qui a pu échapper aux Khmers rouges et émigrer en France, seront là pour son mariage. Au coeur des trois nuits étouffantes de plein été qui précèdent la fête, Zhida revit l'histoire de sa merveilleuse rencontre avec la rousse Gabrielle, qui l'a choisi sur les bancs du lycée. S'invitent aussi dans ses souvenirs l'enfance, que l'exil a rendue douloureuse, l'adolescence et la jeunesse précaires. Et c'est à sa mère, la grande absente, disparue dans les ténèbres de la barbarie, que ses pensées reviennent, elle dont le sourire fragile va l'accompagner jusqu'à l'autel.

04/2017

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Critique

La littérature et l'esprit. Hommage à Jean-Yves Pouilloux

Montaigne, Rabelais, Proust, Queneau, Borgès, Paulhan... Les mots, les arbres, le regard. Mai 68 et le bouddhisme. L'université, la solitude, la poésie. Des amis, des élèves devenus maîtres ou professeurs. Un monde divers et ondoyant dont l'unité tient à celle d'une perception, à la vie d'un esprit universel et singulier dont la rencontre ne fut jamais sans conséquences. Cet hommage quête la présence de Jean-Yves Pouilloux, éveilleur, poète, passeur, lecteur des choses et de leur transfiguration artistique, théoricien de la littérature, ami.

10/2021

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Littérature française

Scopitone. Jean-Yves Dahyoy... 36 années de rencontres au micro

Durant 36 années Jean-Yves Dahyot a donné un rendez-vous hebdomadaire à tous les auditeurs de "RBS" , devenue France Bleu Berry, pour laquelle il a oeuvré. Il a convié dans son émission Scopitone des artistes qui ont fait les beaux jours des années soixante - soixante-dix. Des chanteuses et chanteurs connus et reconnus qui, souvent, ont terminé la soirée au domicile de Jean-Yves pour y partager quelques mets de saveur préparés par son épouse Yolande. Il n'était pas rare d'y croiser Dick Rivers, C. Jérôme, Nancy Holloway, Pascal Danel, Annie Philippe, Billy Bridge, Chris Evans, Monikya, Noël Deschamps, Jean Sarrus, Pussy Cat ... Et bien d'autres encore. Il nous fait partager quelques-uns de ces merveilleux moments passés à l'antenne, ou en privé, avec ces artistes qu'il n'avait jamais cessé d'admirer. Jean-Yves nous a quittés en ce mois d'octobre 2020, emportant avec lui une part de la légende des années 60. Mais tout son esprit est bien là, dans ce livre plein d'humour, d'enthousiasme aussi, pour cette vie rêvée, celle d'un ouvrier berrichon qui a décroché les étoiles.

03/2021

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Monographies

Yves klein

Edité à l'occasion de l'exposition présentée à l'Hôtel de Caumont, ce hors-série retrace la trajectoire fulgurante d'Yves Klein, le célèbre inventeur de l'IKB (International Klein Blue), tant peintre que performer qui concevait l'oeuvre d'art comme un dialogue de l'artiste avec le monde.

10/2022

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Religion jeunesse

Le curé d'Ars. Jean-Marie Vianney

Toute la vie du saint curé d'Ars : un récit passionnant accompagné de 172 vignettes illustrées pour les enfants. Découvrez la vie d'un curéà la foi extraordinaire. Au tout début du XIXe siècle, un prêtre vient s'installer dans un tout petit village français : Ars. Au garçon qui lui indique sa route, il promet : "Tu m'as montré le chemin d'Ars, je te montrerai celui du Ciel ! " Par toute sa vie et tout son enseignement, celui que l'histoire retiendra comme le Curé d'Ars a accompli cette promesse : montrer aux hommes le chemin du Ciel. Collection historique fondée en 1947, "Belles histoires belles vies" présente aux enfants les plus beaux exemples de sainteté du christianisme. à partir de 8 ans.

01/1999

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Littérature française (poches)

Le procès de Jean-Marie Le Pen

Comment combattre efficacement Jean-Marie Le Pen ? Le jeune Ronald Blistier, membre du Front national, a commis de sang-froid un crime raciste, tuant en pleine rue un adolescent arabe. L'affaire a provoqué maintes indignations et tout le monde est d'accord pour faire du procès Blistier celui de son mentor. C'est un avocat juif de trente ans, maître Mine, qui défend l'assassin. Il a des idées pour mieux lutter contre Jean-Marie Le Pen. - Tendre un piège à Le Pen ? Mais on tombera tous dedans, lui dit pourtant Mahmoud Mammoudi, son compagnon. Pierre Mine, quoi qu'il en soit, a engagé la lutte. Son jeu est indéchiffrable. Ne devient-il pas la cible d'antiracistes et l'étendard de ceux qu'il souhaite combattre ? Jean-Marie Le Pen feint de lui rendre hommage. Diverses tempêtes déferlent sur sa vie, comme si ceux qui luttent sans succès évident contre le Front national trouvaient cependant suspect que quelqu'un d'autre essaie une méthode différente.

06/2000

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Beaux arts

Jean Joseph Marie Carriès. Sculpteur et céramiste

Jean Joseph Marie Carriès (1855-1894) est l'un des artistes les plus fascinants de la fin du XIXe siècle, une époque riche d'explorations et de prodigieuses avancées techniques. Sculpteur et céramiste autodidacte, il a mené jusqu'à leur limite ses matériaux de prédilection, la cire, le plâtre, la terre, le bronze et le grès, faisant des surfaces de ses œuvres, leur " peau ", l'expression de sa passion pour la matière et les tons colorés. Il modelait à la perfection la réalité, mais aussi les créatures les plus fabuleuses, issues de rêves et de légendes. Ses faunes, ses monstres, ses grenouilles et ses masques donnent corps à un monde à la fois réaliste et onirique. Mort prématurément, emporté par la maladie et sans doute aussi par la fièvre créatrice, ce sculpteur et potier de génie, contestataire des règles artistiques, laisse une œuvre importante, largement conservée par le musée du Petit Palais, à Paris. Ses expérimentations folles et son univers fantastique entrent en résonance avec le goût du XXIe siècle pour les artistes et les œuvres en marge de l'Histoire.

10/2007