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Jean-Luc Hennig

Extraits

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Beaux arts

Jean-Luc Verna

Cette première monographie de l'artiste réunit plus de 200 oeuvres, pour la plupart inédites, et croise les regards singuliers de deux auteurs, Stéphanie Moisdou et Claude-Hubert Tatot.

03/2014

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Beaux arts

Jean-Luc Vilmouth

Cet ouvrage, première monographie complète consacrée à l'artiste, tient lieu à ce jour de catalogue raisonné. Il est enrichi de textes inédits d'Emma Lavigne, Marie Brines, Jeff Rian, Noritoshi Hirakawa, et de l'artiste ; de textes réédités de Sarit Shapira, Yve-Alain Bois, Dominique Gonzalez-Foerster, Didier Semin, et d'entretiens avec Kathy Alliou et Jean-Hubert Martin. "Ce qui m'intéresse le plus, c'est l'homme et sa relation au monde, aux objets. Les relations entre les choses. Un objet n'existe pas seul dans le monde. Si l'on prend une tasse, elle existe en relation avec la soucoupe, la table, la cuillère, la bouche, etc... Les choses n'existent qu'en relation avec ce qui se trouve autour. [...] Ce que je cherche, c'est une situation à laquelle je peux faire écho, tisser des liens, délimiter des zones d'échanges et de complicité, une possibilité d'augmentation." J.-L. V.

11/2017

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Littérature française

Jean-Luc persécuté

" Comme il avait été convenu qu'il irait, ce dimanche-là, voir sa chèvre à Sassenaire, Jean-Luc Robille, après avoir mangé, pris son chapeau et son bâton. "

06/2022

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Littérature française

Jean Luc persécuté

" Comme il avait été convenu qu'il irait, ce dimanche-là, voir sa chèvre à Sassenaire, Jean-Luc Robille, après avoir mangé, pris son chapeau et son bâton. "

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Littérature française

Jean-Luc et Jean-Claude

Dans le café de ce petit bourg où Jean-Luc et Jean-Claude ont la permission, tous les jeudis, de venir boire un verre (sans alcool), les choses prennent ce jour un tour inhabituel. D'abord, il y a ce jeune gars aux cheveux si blonds, il émerveille les deux amis parce qu'il vient d'Abbeville. Et puis demain c'est vendredi, le jour des soins redoutés par Jean-Luc qui sent en lui quelque chose gronder. Peut-être un écho de la tempête qui vient de balayer tout le canton, mettant en danger les phoques de la baie et pour lesquels Jean-Claude se fait tant de souci. Il suffira d'un rien, un billet de loto qu'on refuse de valider à Jean-Claude, pour que tout se dérègle.

08/2022

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Sciences politiques

Moi, Jean-Luc M.

"Qui suis-je ? Un homme de déchirures, arraché encore enfant à son Maroc natal, jeté dans la fournaise idéologique, bousculé par la lutte des classes, enfiévré par le rêve révolutionnaire, embrasé par la conquête politique, subjugué par François Mitterrand, trahi, brocardé, méprisé, marginalisé par le Parti socialiste. Qui suis-je ? Un insoumis, le bruit et la fureur, l'espoir d'un peuple qui veut renverser le système et y parviendra. Quoi qu'il en coûte". Septembre 2026. A 20h, ce dimanche-là, Jean-Luc Mélenchon doit annoncer s'il est ou non candidat à la présidentielle 2027. Une quatrième et ultime tentative. Réfugié dans sa maison de campagne du Gâtinais, comme sur une scène, il raconte, il se raconte. Sa vie, ses combats, ses blessures. Sa jeunesse. Mitterrand, adulé. Le Parti socialiste, abandonné. Les élites, détestées. Mais aussi la France, le peuple, les idéaux, le désir de révolution, les mots, la justice, la violence. Moi, Jean-Luc M. , c'est l'épopée d'un homme à travers cinquante ans de luttes. C'est l'ascension d'un tribun que n'effraie plus aucune surenchère : haï, adoré, mais un homme comme on en voit peu. C'est aussi la transformation politique d'un militant qui se radicalise. Le gladiateur va disputer son dernier combat... "Depuis trente ans, j'ai vu Jean-Luc Mélenchon changer de stature, mais aussi de valeurs, je l'ai vu grandir et se perdre, prôner puis pourfendre le socialisme gestionnaire, adorer puis trahir la République laïque. Je l'ai vu passer de la générosité à la férocité, de l'humanisme au fanatisme, du charisme au clanisme... " C. B

04/2024

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Poésie

AINSI DIRE - Jean-Luc Steinmetz

Avec "Ainsi dire", le poète se retrouve seul, bouleversant d'inquiétude devant le seuil ; une intranquillité pour reprendre un terme inusable face à l'inéluctable, face à ce qui va inéluctablement advenir... D'une décade à l'autre, des mots, des pensées, qu'il serait excessif de considérer comme des "thèmes", ont produit leurs échos, accusé leurs différences.

09/2023

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Cinéastes, réalisateurs

Jean-Pierre & Luc Dardenne / Seraing

Ce livre s'inscrit dans une continuité. Un précédent volume, Antonioni/Ferrare, interrogeait une ville et un mode d'écriture. Il s'agissait d'écrire sur le cinéma d'Antonioni et sur la ville de Ferrare qui, c'était une hypothèse, a construit son regard, et d'expérimenter par ailleurs un mode d'écriture à la lisière de la fiction. Réfléchir à l'urbain et tenter de trouver une écriture "juste" pour parler des films reste le moteur de ce nouveau projet. La ville de Seraing sert d'écrin à presque tous les films réalisés par les frères Dardenne. L'hypothèse, tette fois, est qu'en travaillant sur la durée et en inscrivant leurs films dans un environnement social précis, en accordant une place déterminante au travail et à ses variantes dans le temps, Jean-Pierre et Lut Dardenne ont contribué à définir un paysage. La construction de l'ouvrage repose sur trois séjours successifs à Seraing en compagnie de Guy Jungblut, à nouveau sollicité pour les photos qui encadrent l'écrit. Ces photos n'ont pas le statut de simples illustrations. Les séquences photographiques constituent un regard autonome sur la ville, ses particularités et ses failles. A plusieurs reprises, elles ont relancé le travail d'écriture qui parfois s'épuisait entre descriptions vaines et réflexions sociologisantes déconnectées du terrain. Le texte avance à partir de thèmes associés à la ville, son inscription dans l'histoire industrielle de la région, sa structuration, son fleuve, les bois qui l'enserrent, les ruines qui la trouent : des thèmes mis en regard des manières de filmer des frères Dardenne, tels les déplacements incessants des personnages, leurs gestes, leur relation au monde du travail et à la parole. D'autres pistes encore sont explorées, celle de frontière, de seuil, de passage, de lieu. Le fil narratif s'autorise des retours, des redites, des précisions d'un chapitre à l'autre. Il ne s'agit pas de démontrer mais de parcourir un chemin fragile, cabossé, incertain ; une réflexion forte de ses convictions mais sans cesse assaillie par le doute. Un troisième volume devrait poursuivre le parcours : un voyage en Allemagne sur les traces de Wim Wenders, de Berlin à Wuppertal. Il s'agira alors de se risquer à passer du côté de la fiction.

03/2021

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Cinéastes, réalisateurs

Jean-Luc Godard. Une encyclopédie

L'essayiste Youssef Ishaghpour a publié en 2001 un Orson Welles en trois volumes qui est resté depuis un livre de référence. Au moment de sa mort en octobre 2021, il préparait depuis 20 ans un monumental ouvrage sur les films de Jean-Luc Godard, lui aussi disparu moins d'un an plus tard. Voici donc cette "encyclopédie" où l'auteur rend compte, film après film, de l'importance du cinéaste franco-suisse. On y apprend donc à voir mais aussi à penser le cinéma, puisque que toute l'oeuvre de Godard n'est qu'une vaste réflexion sur l'image, sur le cinématographe et sur ce qu'est la fiction.

05/2023

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Cinéma

Jean-Luc Godard, Dictionnaire des passions

Jean-Luc Godard, Dictionnaire des passions propose d'approcher l'univers du cinéaste de manière originale, ludique, intrigante, inhabituelle. Jean-Luc Douin jalonne la vie et l'oeuvre de Jean-Luc Godard, les épisode marquants de sa biographie, les thèmes qui lui sont familiers, et les correspondances souterraines qui relient les uns aux autres, au fil de deux cent cinquante entrées qui déclinent des films (longs ou courts), des collaborateurs, des maîtres littéraires ou cinématographiques, de comédiens, des comédiennes. Mais aussi des obsessions, des options politiques, des credo artistiques, des personnages, des lieux. Comment Godar fait bande à part, comment il parle de l'amour, du sexe, de la guerre, de la mort. Comment il voit la vie en noir, ou en couleur. Comment il s'habille et comment il déshabille. Que signifient chez lui Mozart ou les Rolling Stones, et pourquoi ces images d'ange, de jardinier, de bagnoles américaines. Pourquoi il aime l'Allemagne et les Indiens. Où il puise ses citations. Ce qu'il fait des mots, des voix, des accents, des insultes. Godard et le tennis ou le vélo, Godard et la censure. Godard e le ciel, Godard et l'usine, Godard face à l'Histoire, face à la télé, face aux femmes. Ses villes, ses salles de bains. Godard en mosaïque, ses amitiés, ses coups de gueule, ses références. Godard en un kaléidoscope facile consulter, aisé à décrypter. La bible du godardophile. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir, sans parvenir à tout savoir.

10/2010

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Théâtre - Essais

Jean-Luc Revol, l’art du décalage

Comédien, metteur en scène, traducteur, adaptateur, membre de la Ligue d'improvisation française, Jean-Luc Revol est aujourd'hui directeur de la Scène conventionnée Art en territoire, la Maison, à Nevers. Au sein de sa compagnie, le TCF/Théâtre du Caramel Fou, il aborde avec conviction et pertinence auteurs classiques et contemporains, ainsi qu'une variété de genres explorés avec réussite : théâtre, comédie musicale, revue, cabaret. C'est au cours de conversations avec l'auteur et comédien Frédéric Chevaux que Jean-Luc Revol se livre, explorant avec passion ses références, revenant avec intimité et bienveillance sur la totalité des créations et des collaborations qui ont jalonné son parcours.

08/2022

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Autres

Jean-Luc Nancy. La communauté, le sens

Par quelque lieu qu'on s'y engage, s'il y a bien "quelque chose" qui insiste dans la pensée de Jean-Luc Nancy - qui en constitue le coeur, irriguant et inquiétant tout le reste de son corpus -, c'est assurément la question de la communauté - sous les divers noms qu'elle peut prendre : "partage", "nous", "comparution", "Mitsein" ou plutôt "Mitdasein", "communication" "être singulier pluriel", "être-en-commun", "avec", "coexistence", "coexposition", "monde", "liberté", "finitude", "espacement originaire" de l'existence, "éco-technie" ou "techné des corps", "toucher", etc. La question de la communauté implique ou ouvre nécessairement celle du sens, étant entendu que la communauté est immédiatement enveloppée dans celle du sens, ou encore plus précisément qu'elle est immédiatement celle du sens, non pas d'un sens, mais du sens - pour autant qu'"il n'y a de sens, comme le dit Bataille, qu'à plusieurs", ce "pluriel" devant d'abord s'entendre chez Nancy comme l'avoir-lieu ou l'espacement même de l'"avec".

10/2021

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Littérature française

Et elles croyaient en Jean-Luc Godard

Assise sur une chaise en formica du ciné-club de la Maison des jeunes, Anne, quinze ans, a une véritable révélation, un soir de 1964, en voyant Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg, les deux cinglés magnifiques d'A bout de souffle, s'aimer, jouer et en finir. Touchée par la grâce, elle va se libérer du carcan lyonnais routinier où, seule entre ses parents paysans exilés à la ville et mangés par le travail, elle périt d'ennui. Ses deux "plus que soeurs", Marie, l'intello politisée, et Brigitte, la sulfureuse comédienne au regard violet, communient avec elle dans le culte de JLG, le seul auquel elles croient. Toutes trois "ne veulent pas que du pain, elles veulent toute la boulangerie". Elles l'auront. Le succès, les hommes, les voyages. Les mariages, les enfants. Et les malheurs. D'une écriture charnelle et acidulée, ce touchant hommage à l'amitié nous emporte tambour battant, avec gravité et légèreté, en noir et blanc et en couleurs, de 1964 à 2014.

01/2015

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Ouvrages généraux

Jean-Luc Nancy, Anastasis de la pensée

L'oeuvre singulière plurielle de Jean-Luc Nancy a croisé presque toutes les préoccupations majeures de la philosophie - temps, être, espace, négativité, forme, image, poésie -, et a exercé une influence considérable sur de nombreux intellectuels et chercheurs du monde entier. Dans cet ouvrage, qui rassemble des articles rédigés par des philosophes et spécialistes reconnus, français et étrangers (Europe, Inde, Etats-Unis, Japon, Brésil, Chili, Egypte), les auteurs rendent hommage à Nancy pour son amitié et sa pensée. Considérant qu'une histoire particulière de la philosophie a pris fin, Nancy a montré que la philosophie peut se lever à nouveau, touchant à son éternité. Il a invité à la recommencer de manière multiple, métaphysique, post-phénoménologique, politique, littéraire et esthétique. Se souvenir de sa pensée, c'est donc recommencer ici d'une manière plurielle avec lui ; c'est relancer dans son sillage la réflexion sur la démocratie et l'art, en réassumant une approche résolument transversale, avec ce que Nancy appelait anastasis - ce qui "ne provient pas de soi" mais "vient de l'autre, ou relève de l'autre en lui" .

11/2023

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Philosophie

Beauté de la poussière

Fidèle à sa réputation de n'être jamais là où on l'attend, Jean-Luc Hennig propose un éloge de la poussière, ces atomes de temps matérialisé dont est né l'homme ("poussières d'étoiles") et vers quoi il retournera. A la manière de Gaston Bachelard, il nous fait voyager dans l'imaginaire de la poussière tel qu'il se dessine dans les textes littéraires et l'histoire de l'art. Voici un livre salutaire qui vise à réhabiliter la poussière à notre époque d'hygiénisme, de purification et de transparence à tous crins.

08/2018

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Critique littéraire

BI. De la sexualité masculine

La bisexualité masculine se situe moins aux confins de l'homosexualité que dans les trous de la vie. Dans ces rares moments où on échappe à soi-même, où on échappe à tout. Virtuose de la fugue, le bisexuel en connaît un bout sur la façon de tromper la compagnie. Il passe le sexe des garçons en contrebande. Comme Verlaine, il est toujours entre les garçons et les filles, le serment et le parjure, le pair et l'impair, le ciel et la flaque. C'est son ombre sur terre qu'on voit. C'est le Passe-Muraille de Marcel Aymé. C'est Outis (Personne), nom que se donne Ulysse pour abuser Polyphème. Le bisexuel vit à la pliure des choses. Il ne s'absente pas, il se déplace. Son jeu, d'ailleurs, n'est pas tant de se masquer que de masquer le jeu lui-même. En quoi la bisexualité est une érotique et une esthétique. J.-L. H.

09/1996

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Beaux arts

Femme en fourreau

Il y a un art de porter le fourreau. De marcher, de jouer de ses bras, de rire aux éclats, de se cambrer furieusement en arrière, d'attendre, de s'adosser contre un mur, de regarder au loin, de regarder de biais, de ne regarder personne, de paraître préoccupée ou hautaine, énigmatique ou distraite. Il y a mille femmes dans un fourreau. Mille ombres de femme. La robe doit se plier, s'adapter à une infinité de sentiments confus qui leur passent par la tête. La robe-fourreau raconte toutes les ruses, les stratagèmes, les tours et détours des femmes pour amorcer le désir. L'expression se modifie, les pensées changent. La robe n'est plus tout à fait la même. Ce n'est que la trace d'une femme. Plus que nue parce que saisie au vol, la Femme en fourreau a le charme des choses envolées. Elle a quelque chose à la fois d'immuable et de pressant. Elle ne mise pas sur la durée, ne veut pas être aimée dans la durée, elle ne vit que de son apparition. Ne vise qu'à éblouir. C'est l'histoire de cet éblouissement que j'ai voulu raconter.

10/2000

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Critique littéraire

Martial

Quoi de neuf à la fin du Ier siècle à Rome ? Martial. Curieux : un poète auquel personne ne croyait, sauf lui. Dont personne d'ailleurs n'a parlé à l'époque, sauf Pline. Et qui, miraculeusement, a traversé les siècles. Parce qu'il était obscène (lascivus) et que les moines copistes raffolaient de ce genre de chose ? Pas seulement. Pourquoi ce poète mineur, venu d'Espagne (près de Calatayud, en Aragon), en 64, à vingt-quatre ans, est-il devenu un mythe, un peu comme Pétrone et son Satiricon ? Voilà le mystère. D'abord, l'épigramme latine lui doit tout. Il est le plus grand épigrammatiste romain, et l'épigramme est un genre très moderne. Le goût de la vacherie, de l'exécution en trois mots, comme Truman Capote, on adore ça. Martial est aussi le chroniqueur de Rome (son " publiciste ", pourrait-on dire). Le bruit infernal, les lumières de la Ville, le luxe des grandes domus (sur l'Aventin ou le Janicule), les caves sordides des prostituées (fornices), les tripots clandestins (popinae). Le Prince ? Un tyran. Il s'appelle Domitien. A régné quinze ans (8196). Les quinze ans (grosso modo) où Martial a publié. Et publié des épigrammes. Très dangereux, tout ça. Comment faire, sinon en flattait ? La flatterie, pour Martial, est une ruse. Sa prudentia à lui. Des gens comme Tacite ou Pline le Jeune, des professeurs de morale, feront toute leur carrière politique sous Domitien, mais ne diront rien. Dans cette société de rapaces, Martial fait servir ses courtes poésies (environ 1500) à ses nécessités personnelles : flatter, complimenter, demander, râler, rire, se venger, etc. Bref, il fait de la poésie (comme disait Lautréamont) une " vérité pratique ". Il pose aussi des questions très actuelles : comment peut-on être bisexuel, s'arranger des pueri (quinze, seize ans) et des puellae ? Peut-il y avoir une écriture du plaisir ? Un bon écrivain est-il un écrivain mort ? Martial restera trente-quatre ans à Rome. Puis rentrera en Espagne, après l'assassinat de Domitien. Presque un exil. Il mourra d'ennui. Etait trop lié à la Ville, à son temps, à l'oreille de Rome. Avec on ne sait quoi de mélancolique qui est, paraît-il, le propre du tempérament espagnol. Et on ne sait quoi de libertin qui le fait ressembler au Neveu de Rameau. Décidément, un auteur d'aujourd'hui.

03/2003

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Littérature française

Cap Fréhel

Qui aurait pu imaginer une telle excentricité ? Monter un bordel à Fréhel, dans les Côtes-du-Nord ! Un bordel pour dames, enfin pour quelques amies triées sur le volet. Ce fut pourtant l'idée de Diane, qui monta très discrètement sa maison, en 1957, au bord de la Côte d'Émeraude, avec laide de son amant, Victor, et de sa bonne, Junon. Les choses pourtant devaient mal tourner. Et ce qui n'aurait pu être qu'une ambiance à la Feydeau, avec toutes ces " chéries " qui piaillaient dans la villa tourna vite au vinaigre. Car bientôt devait s'installer à la villa Dora, la fille de Diane, une môme de vingt ans, affranchie et sans scrupules, qui mit le feu aux poudres. La maison de Fréhel ne brûla pas, mais ce fut quand même, dans cet été chaud de 1957, quelque chose d'atroce.

02/2005

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Critique littéraire

De l'extrême amitié. Montaigne et La Boétie

Dans l'amitié, il y a parfois un moment de basculement dans l'amour. Parfois l'un, parfois l'un et l'autre ensemble. Parfois brutalement, parfois après un temps plus ou moins long d'égarement ou d'oubli. C'est à proprement parler un lapsus. L'amitié devient amour. On ne l'appelle amitié que parce qu'elle concerne deux hommes ou deux femmes, bien qu'on appelle encore amitié au XVIe siècle un lien entre homme et femme. C'est ce surgissement de l'amour dans l'amitié que j'ai voulu explorer à travers la brève liaison de Montaigne et de La Boétie.

04/2015

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Critique littéraire

Apologie du plagiat

Les mots, les couleurs, la lumière, les sons, la pierre, le bois, le bronze appartiennent à l'artiste vivant. Ils appartiennent à qui veut les utiliser. Pillez le Louvre ! A bas l'originalité, le moi servile et stérile qui emprisonne autant qu'il crée. Vive le vol, pur, éhonté, total. Nous ne sommes pas responsables. Volez tout ce qui se présente. William Burroughs

10/1997

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Littérature française

Voyou. Suivi de Conversation au Palais-Royal

«Comment débusquer celui qui se cache derrière ses phrases, derrière ses traces et qui fait des siennes ? Comment l'attraper tant soit peu et lui régler son compte ? Qui est-il, que cherche-t-il ? Comment le démasquer à travers ce "vaste collage autobiographique", comme disait l'éditeur de Comme des baies de genévrier de Walt Whitman ? Voilà ce que je me propose de faire aujourd'hui. En confrontant ce portrait à l'image qui m'en était rendue, celle que la doxa a imprimée dans ses bouches d'ombre multiples. Le portrait officiel, les images qui filent, le démon de l'ouï-dire comme disait Rabelais : traître (surtout traître), voyou, pédé, faussaire, provocateur, langue de vipère, pornographe, pestiféré, etc. La constellation du crime. Qu'on pourrait résumer sous les deux figures du voyou et du voyeur».

11/2012

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Littérature française

Jean-Luc ou moi. Le monde d'après

"Des idées et des souhaits pour le monde d'après. Co-construisons une société plus juste, plus solidaire, respectueuse de l'environnement". C'est un ouvrage iconoclaste, tantôt roman, tantôt essai politique et sociétal. La plume de l'auteur est souvent trempée dans le vitriol pour dénoncer la politique ultralibérale passée et actuelle, mais avec beaucoup d'humour. Que ce soit la religion, l'ignominie de notre gouvernement actuel et sa façon, quelque peu cavalière, de gérer la crise, ou encore les mensonges des médias, nouveaux chiens de garde de la macronie ; rien ni personne ne trouve grâce aux yeux de ce militant. Cependant, ses écrits seraient vains, s'il ne proposait pas des solutions, en corrélation avec celles de la France Insoumise, pour une société plus juste et plus solidaire. La fin de l'ouvrage, teintée d'un soupçon de fantastique, avec une surprenante rencontre dans le dernier chapitre, vous marquera.

07/2020

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Philosophie

Figures de l'intrusion chez Jean-Luc Nancy

Quel sens donner à l'intrusion quand celle-ci est inséparable d'une mise en danger potentiellement mortelle de ce qui se pense "un" , mais qu'elle est en même temps nécessaire pour que quelque chose advienne ? Quelles perspectives ontologiques, esthétiques et politiques la venue de l'autre ouvre-t-elle alors qu'il peut nous mettre "hors de nous" ? Comment, de fait, l'intrus ne vient-il pas toujours d'ailleurs ? La lecture de L'Intrus de Jean-Luc Nancy et des liens qui se tissent entre le philosophe, la réalisatrice Claire Denis et les réalisateurs Nicolas Klotz et Rabah Ameur-Zaïmeche, permet d'envisager comment la notion d'ex-criture donne lieu à des gestes cinématographiques : greffe, adoption, adaptation ou encore intégration.

10/2019

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Littérature française

Banana split. Biographie de Jean-Luc Van Damme

Banana Split ou un parcours sur chaussée déformée, un exercice de montagnes russes. Jean-Luc Van Damme a gravi les sommets et dévalé les précipices. De cancre, il est devenu producteur de films. Dans son vestiaire mouvementé, vous croiserez le Roi Baudouin, VDB et Patrick Haemers. Mais aussi Peter Gabriel, Samuel L. Jackson, Richard Gere et Sharon Stone. Une belle amitié l'a uni à Daniel Balavoine. Il a travaillé avec Jean-Jacques Goldman, Alain Bashung, William Sheller et Johnny Hallyday. Mark Knopfler est venu prendre une douche à la maison. Il a produit un grand film international primé à Berlin, Goodbye Bafana, avec Diane Kruger, Joseph Fiennes et Denis Haysbert. Jean-Luc Van Damme a produit plus de cinq cents films publicitaires et une cinquantaine de courts et longs métrages. Une soif de passion, de rencontres, de musique et d'images, avec un taux de bonheur et de tragédie au-dessus des moyennes habituelles.

03/2023

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Album de films

Les fils de Jean-Pierre et Luc Dardenne

Une question bru^lante est au coeur du film des fre res Dardenne, elle fac ? onne son e ? criture et sa mise en sce ne. Une question qui se re ? pe te sans cesse jusqu'a l'e ? puisement - comme Olivier re ? pe te les gestes bien concrets de l'enseignant qu'il est. Ve ? hicule ? e par l'entrelacs des images et des sons, elle pe ? ne tre peu a peu le spectateur pour bousculer son point de vue, le placer dans l'inconfort du doute, de l'obsession. "Que faire ? Accepter le garc ? on ou se venger de lui ? " Et derrie re cette question une autre plus profonde : si la douleur de la perte le ? gitime la vengeance, le corps, lui, est-il capable de l'accomplir ? Paul Vincent de Lestrade tente dans ce livre de faire e ? merger cette question et de montrer comment par les moyens qui lui sont propres le film y re ? pond. Ce faisant, il esquisse les grandes lignes de l'e ? thique cine ? matographique et, a travers elle, de la conception de l'humain et du monde dont le film est porteur. On trouvera, en fin de volume, un entretien avec Jean-Pierre Duret, inge ? nieur du son sur Le Fils comme sur la majorite ? des films des fre res Dardenne. Avec franc-parler il revient sur la conception de la bande sonore du film et de ? crit un processus de travail dans lequel la "me ? thode" se re ? invente sans cesse dans la collaboration et la confrontation au re ? el. Apre s une licence en cine ? ma et audiovisuel a la Sorbonne, en paralle le de laquelle il travaille comme critique cine ? ma pour divers me ? dias e ? tudiants, Paul Vincent de Lestrade entre a l'INSAS ou il obtient un master en re ? alisation. Ses travaux documentaires comme fictionnels forment une collection de portraits questionnant principalement le rapport des corps aux normes qu'on leur impose et notamment l'impe ? ratif de performance. "Le Fils" de Jean-Pierre et Luc Dardenne est son premier livre.

09/2021

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Sociologie

Lignes N° 68, mai 2022 : Jean-Luc Nancy

Une oeuvre, profuse, majeure. Un homme, exemplaire. Témoigner d'elle et de lui, pour rendre hommage à celle-ci (certainement l'une des oeuvres de pensée les plus importantes depuis son ami Derrida), et dire notre amitié, l'amitié de Lignes, à celui-là. C'est Lignes en effet qui rend ici hommage à cette oeuvre, à cet homme. Beaucoup plus l'auraient pu, le pourraient. Impossible de les inviter tous (il en compte trop). Limiter leur nombre s'imposait. Ici à celles et ceux qui ont partagé l'histoire de Lignes avec lui, qui ont appartenu avec lui à cette autre histoire, plus petite que beaucoup d'autres qu'il a vécues (universitaire par exemple), mais pas moins significative sans doute, à laquelle il a montré son attachement (23 textes, depuis janvier 1993, n° 18 de la première série, jusqu'au dernier paru : le très beau "Vous voyez ce que je veux dire" , octobre 2021, n° 66 de la deuxième série). Un livre de lui, un concept, un mot, un fait de pensée, un cours, une conférence, un séminaire, un colloque, une direction de thèse, un engagement, un échange, une tentative inaboutie, un repentir, un différend, un accueil à l'étranger, etc. , le théâtre, la littérature, l'art, etc. Toute liberté a été laissée à celles et ceux qui lui rendent ici un hommage ému et reconnaissant.

05/2022

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Droit

Mélanges en l'honneur de Jean-Luc Vallens

Une fois n'est pas coutume, tous les articles de ces mélanges sont consacrés au droit des entreprises en difficulté. Il faut dire qu'ils sont dédiés à Jean-Luc Vallens, un spécialiste incontesté de la matière tant en droit interne qu'en droit européen et international. A l'image du dédicataire, les articles de cet ouvrage abordent des sujets variés allant du droit européen de l'insolvabilité au droit des créanciers ou du débiteur en droit français, en passant par le droit local si cher à Jean-Luc Vallens, ou encore le droit de la défaillance bancaire, le droit international ou les lois types de la CNUDCI. C'est donc un ouvrage incontournable écrit par ses amis, universitaires, praticiens, juges, français et étranger, en hommage à un grand auteur, juge et professeur, qui a non seulement expliqué, diffusé ce droit, mais a aussi participé à son élaboration, là aussi tant en droit interne, européen qu'international. Bref, de beaux mélanges à son image.

10/2017

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Littérature étrangère

Ballade pour Georg Henig

Cette Ballade raconte une magnifique histoire d'amitié entre un vieux luthier tchèque, Georg Henig, et un enfant de Bulgarie, Victor. Au-delà des sentiments et de la transmission du savoir, c'est l'amour de l'Art qui est ici chanté, et nous ne sommes pas près d'oublier la chanson du bois dont sont faits buffet et violons... A sa lecture, Tzvetan Todorov écrivit : «Cette Ballade est une petite merveille, un hymne à la musique en guise d'air de la liberté. C'est aussi un acte de combat, un livre politique dans le meilleur sens du mot. (...) Paskov sait brosser en quelques lignes des vignettes dignes de Woody Allen, extrêmement drôles et profondément mélancoliques.» Un enchantement.

11/2014

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Littérature française

Deuil au lac Saint-Jean

Eté 1902 : suite au décès tragique de tous les membres de sa famille, Paul, un jeune Parisien très riche se retrouve seul au monde. Il choisit d'émigrer au Québec où il espère se reconstruire. Il va découvrir le Canada français des années 1900 marqué par l'entrée dans l'ère moderne : développement du chemin de fer, invention du téléphone, naissance de l'automobile... Des communautés très diverses se côtoient : Indiens de la nation Ilnue, descendants de colons français et anglais, immigrés juifs en provenance d'Europe de l'Est. Les voeux de Paul seront exaucés au-delà de toute espérance : il rencontre l'amour, obtient la nationalité canadienne et il est élu député dans le Comté du lac Saint-Jean où il vit. Mais alors que tout lui sourit, le destin va une nouvelle fois s'acharner contre lui.

04/2024