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Jean Meckert

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Critique littéraire

Jean Meckert, dit Jean Amila. Du roman prolétarien au roman noir contemporain

Jean Meckert (1910-1995) a commencé sa carrière littéraire en écrivant des romans prolétariens comme Les Coups (1941). Cette littérature, importante dans les années 30, n'est plus guère d'actualité après la guerre et ses romans ne connaissent qu'un succès d'estime. Marcel Duhamel, directeur de la Série noire, lui propose alors d'écrire des romans policiers inspirés des romans noirs américains. En 1950, sous le pseudonyme de John (Jean) Amila, il fait paraître Y'a pas de bon Dieu !, et devient une valeur sûre de la littérature policière en France, et ce jusqu'en 1985 avec son dernier roman, Au balcon d'Hiroshima. En trente-cinq ans, il publie 21 titres qui s'inspirent des thèmes de la littérature prolétarienne qu'il a transposés au roman policier. Contemporain de Léo Malet et de Georges Simenon, il annonce le néo-polar qui arrive au début des années 70, avec Jean-Patrick Manchette, A D G, Jean Vautrin ou Pierre Siniac. Dans la décennie 80, des auteurs comme Frédéric H Fajardie, Thierry Jonquet ou Jean-Bernard Pouy, ou plus tard Patrick Pécherot, suivent la voie ouverte par Jean Amila. Parmi eux, Didier Daeninckx revendique son héritage et contribue à le faire redécouvrir. Ainsi, il retrouve sa place dans la littérature contemporaine auprès d'écrivains qui observent la société française en crise, comme lui explorait les milieux ouvriers autrefois.

03/2013

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Policiers

12, rue Meckert

Alors que Maxime Lisbonne boucle son enquête sur les " disparues de Châteauroux ", deux journalistes avec lesquels il faisait équipe, dix ans auparavant, sont assassinés. Persuadé qu'il est le prochain sur la liste, il exhume les archives du journal J'enquête qui l'obligent à se pencher dangereusement au-dessus de la fosse commune où gisent les " disparues de Châteauroux ". Dans son périple, il ne cesse de se cogner au fantôme de son homonyme, le colonel Maxime Lisbonne, un Communard unijambiste ami de Louise Michel, déporté en Nouvelle Calédonie, et qui inventa le strip-tease en 1884, rue des Martyrs.

10/2001

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Littérature française

La lucarne

La Lucarne, entr'ouverte sur tout ce qui n'est plus quotidien, c'est l'histoire triste et profonde d'un petit gars qui fait une crise de mysticisme. Faiblard, quelconque et malheureux, Edouard Gallois reçoit brusquement au coeur une émotion étrange, d'une puissance hallucinante et d'un poids extraordinaire : il doit lutter pour la Grande Paix du monde ! L'humble gars est fécondé, transformé ; toujours aussi faible, aussi insignifiant, mais animé d'une flamme intérieure qui le met dans la voie des seuls vrais hommes, ceux qui refusent le bonheur, pour la souffrance et l'esprit de sacrifice. Il est fécondé, et un message se précise en lui, bouleversant et profond : "Il faut former la Grande Armée de la Paix... II faut que l' Homme devienne plus fort que ses canons. . ". Et il parle comme malgré lui ; il clame la grande nécessité de remettre l'humain au-dessus des grandes idées déjà consommées. Il est humain, profond et neuf. Il est vrai, génial et lamentable. Il apporte sa vision intérieure, d'un caractère puissant et mystique... ... Mais le vent de l'esprit. la foudre aux grands hommes s'est trompée de terrain. Edouard Gallois n'a pas la taille... A I'occasion d'un drame atroce, sa femme tentant de le tuer, il reçoit un choc moral qu'il ne peut surmonter. Sa grande pensée avorte en lui ; il redevient quelconque, avec des joies et des peines au niveau du commun. La lucarne s'est refermée...

04/2024

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Littérature française (poches)

Les coups

" C'est l'histoire toute simple d'un gars qui fait le manœuvre dans des petits ateliers de mécanique. Félix tente d'expliquer en phrases saines et drues son désarroi d'être incompris et de mal comprendre. Que ce soit dans ses discussions avec ses patrons, avec les cousins ou avec sa femme, Paulette, Félix souffre toujours de savoir mal s'exprimer. Il lui arrive même d'entrer en conflit, dans l'esprit de sa femme, avec de superbes mots de roman-feuilleton, et de perdre la bataille. Alors, il bat sa femme, au bout du désespoir. Tout comme on est contraint de faire la révolution lorsque les mots, les échanges et finalement l'existence ont perdu tout leur sens profond pour sombrer dans la vulgarité des idées trop couramment reçues et trop rarement ressenties. " J.M.

03/2002

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Littérature française

Nous sommes tous des assassins

Au lendemain de la guerre, René Le Guen est condamné à le peine capitale pour avoir commis trois meurtres. En attendant l'issue du recours en grâce, il revient sur son passé et l'enchaînement des petits faits qui ont construit sa vie et le conduisent, finalement, au pied de l'échafaud. Ce n'est pas un philosophe, c'est donc avec naïveté qu'il partage ses tourments et ses interrogations avec ses compagnons de cellule. Et même si Le Guen n'a rien d'un individu sympathique, le lecteur ne peut sortir indemne du flot de questions qu'il soulève et qui font de ce roman un redoutable plaidoyer contre la peine de mort.

11/2008

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Littérature française

Nous avons les mains rouges

C'est en 1947 que Jean Meckert publie Nous avons les mains rouges. Quatre mois avant Sartre, il s'attaque à la Résistance et à l'épuration qui a accompagné la Libération. De quoi parle ce roman noir et puissant ? Laurent Lavalette est embauché dans la scierie de d'Essartaut, un veuf qui vit dans les montagnes avec ses deux filles et un homme à tout faire, Armand. Laurent apprend vite que le patriarche est à la tête d'un réseau de résistants qui n'a pas déposé les armes et qui, régulièrement, organise des expéditions pour punir ceux qui se sont enrichis durant la guerre tandis que d'autres se battaient. Malgré les réticences de Laurent à s'engager dans des mesures expéditives, il prête cependant parfois main forte. Pour ses partisans qui n'ont pas mesuré leurs efforts durant la Guerre, la Libération a un goût amer, elle ne tient pas ses promesses d'égalité, de justice et de grand chambardement. Toutefois cette lutte sanguinaire laisse Laurent perplexe : "Laurent se demanda un moment en quoi cette doctrine différait du fascisme contre lequel ces résistants avaient combattu." Comme dans la plupart des romans de Meckert mais aussi dans ceux qu'il écrira plus tard pour la Série Noire sous le pseudonyme d'Amila, le protagoniste de Nous avons les mains rouges est cet homme droit mais seul, réfractaire aux embrigadements de tout genre. Passionnant document sur un moment d'Histoire trouble et peu visité, ce roman est dans le même mouvement profondément humain.

01/2020

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Littérature française (poches)

Je suis un monstre

Un adolescent communiste est assassiné par quatre de ses camarades dans une école de plein air en Savoie. Narcisse, le jeune moniteur qui narre l'histoire, décide d'abord de maquiller le crime en accident... ce qui arrange les coupables et le directeur. Mais ce personnage solitaire qui se décrit comme un "monstre", à la sexualité et aux valeurs incertaines, va peu à peu affirmer sa solidarité avec les autres adolescents qui réclament justice et vont jusqu'à la révolte ouverte. Elle sera matée, Narcisse expulsé, restera aux enfants à allumer un incendie vengeur et purificateur.

03/2005

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Littérature française

Abîme et autres contes inédits

Ça ne vient jamais d'un coup la débine. Sans ça on pourrait se battre, on connaîtrait les prises par coeur, on apprendrait les parades dans des petits manuels à vingt ronds. Non, ce qu'il y a de terrible, c'est que insidieux, ça vient petit à petit, en douce, comme une vache de tuberculose, on se croit encore bien portant, on crâne et puis on tombe en pourriture. Là, c'est pas le poumon, la vessie ou le pancréas qui est atteint, c'est le moral et tout le reste par contrecoup. Je ne saurais pas dire exactement comment cela a commencé, ça date probablement de bien loin, il y a fort longtemps qu'on m'a privé de la plus élémentaire confiance en moi. Sur les bancs de l'orphelinat d'abord, avec cette odieuse morale qui faisait de moi un petit saint dont tout le monde profitait. En apprentissage ensuite, puis dans de vastes bureaux de comptabilité, au régiment, partout à se faire engueuler, amoindrir par des types dont je n'osais plus croire qu'ils ne me valaient pas. Cette chambre pouilleuse, c'est devenu rapidement pour moi autre chose qu'un abri, c'était mon dernier retranchement, mon refuge contre le monde qui voulait me bouffer.

06/2012

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Littérature française

La ville de plomb

La ville de plomb, c'est le titre d'un roman qu'écrit Marcel, un tout jeune dessinateur industriel, pour se libérer du quotidien, pour exprimer sa peine, ses espoirs et surtout l'impression pesante, étouffante, que fait sur l'âme de l'adolescent qu'il est encore le monde affreux qu'est le nôtre. Mais la ville de plomb, c'est aussi Paris, le Paris de Belleville, que Jean Meckert, dans ce livre d'un réalisme puissant, , vrai, sans faiblesse, sans complaisance, fait vivre intensément grâce à une intrigue très simple : Etienne et Marcel, deux tres jeunes gens de Belleville, sont tous les deux épris, d'une dactylo, Gilberte. Leur inquiétude, Ieur timidité, leur inexpérience de la vie compliquée d'un manque total d'illusion, leur sensualité qui se cherche, les rendent tous trois terriblement maladroits. Sans doute Gilberte, après des tentatives amoureuses décevantes, trouvera-t-elle avec Marcel le chemin d'un bonheur possible, mais ce n'est là que l'apparence d'une heureuse conclusion. Le débat, si l'on peut dire, reste ouvert, ce débat navrant d'âmes de faibles avec un monde fort, fermé, un monde de rats, un monde impitoyable, un monde de plomb.

10/2021

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Théâtre - Pièces

Théâtre III, Nous avons les mains rouges

Adaptée de son roman paru en 1947, la pièce est créée au théâtre Verlaine en 1950, l'année de la sortie de son premier titre d'une longue production à la "Série Noire" , Y'a pas de bon Dieu ! , signé du pseudonyme de John Amila. Les critiques comparent la pièce à celle de Sartre, Les Mains sales (1948) et à celle de Camus, Les Justes (1949), le titre de l'un des articles consacré à Nous avons les mains rouges s'intitulant même : "Les Justes aux Mains sales" . Mais Meckert ne s'est inspiré ni de l'une ni de l'autre. L'idée est ancienne : dès 1946, il fait paraître une courte nouvelle, "Les Spectres" , dont l'intrigue et les enjeux sont déjà ceux du roman et de la pièce, que Jean Meckert rappelle au public : "Le drame se joue dans un village savoyard, deux ans après la Libération, mais cela pourrait se placer en n'importe quel temps et n'importe quel lieu. C'est avant tout la tragédie des purs qui n'acceptent aucun compromis et ne connaissent qu'un seul mot : la Justice. Dans un chalet montagnard, les circonstances ont réuni autour de M. d'Essartaut et de ses deux filles une bande de gars qui prétendent poursuivre une oeuvre d'épuration publique qu'ils jugent nécessaire. [... ] Leur passion vient des tripes et s'ils deviennent des justiciers c'est qu'une indignation vraie les y amène, et non un simple esprit de système. Mais rien n'est pur, rien n'est absolu. La chaleur humaine pousse à la violence, et la violence tourne rapidement à la dernière perversion". "Oh ! nous savons bien que tout n'a pas été rose dans la résistance et qu'elle n'a pas compté que des anges" , écrit un critique d'alors, qui ajoute : "Mais était-il nécessaire de l'étaler en public, de le montrer sur une scène ? " Oui, répond Jean Meckert, qui porte un regard sans concession sur cette période mais plus profondément sur la terreur du fanatisme politique au nom de la Justice et de la Pureté.

01/2024

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Théâtre - Pièces

Théâtre I, Les Radis creux

Meckert "croit au théâtre" , écrit Raymond Queneau en 1949. Connu comme romancier, Jean Meckert est aussi l'auteur de plusieurs pièces de théâtre, dont la plus ancienne, Les Radis creux, date de 1943, peu de temps après la parution de son premier roman, Les Coups, salué par Gide et Queneau. La lecture-spectacle des Radis creux au Vieux-Colombier est chaleureusement applaudie, le critique Thierry Maulnier soulignant alors la "valeur dramatique incontestable" de la pièce, dont le héros, Albert, est un jeune chômeur qui vit misérablement en faisant pousser des légumes sur les tombes abandonnées d'un cimetière. Albert empêche le suicide d'une jeune fille venue se tuer sur la tombe de son amant, Madeleine, qui lui confie son désespoir mais aussi sa révolte contre la tyrannie bien pensante d'une famille de bourgeois parisiens. Si un lien semble naître entre les deux êtres que rapproche la solitude, Albert est rapidement rejeté et humilié par Madeleine, puis par sa soeur Edith : "Entre celui qui garde en lui le besoin des échanges humains, mais que la société, qui l'écrase, rejette comme un déchet, et ceux chez qui les plus grands sentiments, la pitié, la vertu, l'amour et la révolte ne sont plus que des simulacres derrière lesquels la première secousse un peu brutale fait apparaître le visage hideux des préjugés et des conventions de caste, la communication n'a pu s'établir". Montée en novembre 1951 au Théâtre de Poche, la pièce est interprétée par Sylvia Monfort dans le rôle d'Edith, Marie-France Rivière dans celui de Madeleine, Etienne Bierry dans celui d'Albert, et Marcel Cuvelier, qui a mis en scène Nous avons les mains rouges, dans celui du gardien du cimetière. Meckert voulait que son théâtre soit publié. Les éditions Joseph K. , qui ont déjà fait paraître plusieurs inédits de l'auteur, exaucent ce souhait, révélant une facette méconnue de son oeuvre, indissociable de la singularité et de "l'énergie intérieure" qui habitent ses premiers romans.

01/2024

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Théâtre - Pièces

Théâtre II, L'Ange au combat

Comme il le fera avec Nous avons les mains rouges, la pièce de théâtre L'Ange au combat est l'adaptation d'un de ses premiers romans, La Lucarne (1945), qui est le résultat de divers écrits, souvent autobiographiques, dont certains remontent à 1938, tandis que d'autres ont été rédigés pendant la "drôle de guerre" ou l'Occupation. Ce roman, à la "langue parlée" , met en scène Edouard Gallois, dont la vie ressemble beaucoup à celle qu'a connue Jean Meckert avant-guerre : à peine âgé de vingt-cinq ans, Edouard vit avec Gisèle dans un petit logement au septième étage d'un modeste immeuble parisien ; elle travaille dans une maison de publicité, alors que lui est au chômage et tente de gagner un peu d'argent comme camelot. Universaliste, il lutte pour la création d'une "armée de la paix" qui empêchera, en cette année 1939, la guerre qui s'annonce. Un engagement aux allures mystiques qu'il veut partager avec Gisèle qui ne le comprend pas, le méprise et tente de le tuer. La pièce, quant à elle, souligne le lien singulier d'Edouard, "un fou, un prophète, un type qui n'est pas comme tout le monde" , et de Lucette, dont l'amour "prend la vigueur d'un sacrifice et le poids d'une folie" . Face à eux, se dresse le conformisme de Gisèle qui se moque de leur naïveté et les rejette brutalement : "Tous les deux possédés ! Moi, j'ai peur, tu m'entends ! J'ai peur et je m'en vais ! Peur de vous tuer tous les deux ou de vous jeter des pierres ! " Meckert adresse une copie de l'adaptation pour la scène de La Lucarne à Gaston Gallimard en avril 1948, espérant une publication de sa pièce, puis une autre l'année suivante à Jean-Louis Barrault, lequel propose à la Radiodiffusion française de la jouer avec sa troupe. Proposition acceptée, L'Ange au combat est diffusé sur les ondes le 6 février 1 950. Mais la pièce ne sera jamais mise en scène.

01/2024

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Romans policiers

Règlement de comptes. Et autres nouvelles policières

Après Les Coups, qui connaît un succès critique et public, Jean Meckert, soutenu par Raymond Queneau, quitte son métier de fonctionnaire pour se consacrer entièrement à l'écriture. Sous les pseudonymes de Duret ou Duvivier, il fait paraître une vingtaine de fascicules policiers ou sentimentaux. Le présent ouvrage rassemble les récits policiers offrant une facette méconnue de la production littéraire du jeune auteur de la NRF qui, quelques années plus tard, publiera, sous le pseudonyme de John Amila, Y'a pas de Bon Dieuâ! à la "âSérie Noireâ" , le premier d'une longue série de romans noirs dont Didier Daeninckx et Patrick Pécherot revendiqueront l'influence. Règlement de comptes et autres nouvelles policières apparaît ainsi comme le lien entre la littérature blanche de Jean Meckert et la littérature noire de John Amila, l'auteur prenant ses distances avec le récit de détection pour puiser son inspiration dans le réalisme de la vie quotidienne ou l'intensité sanglante du fait divers.

01/2024

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Littérature française

Comme un écho errant

Un jour de janvier 1975. Jean Meckert est allongé sur un lit de ta Pitié-Salpêtrière. Il a été trouvé inanimé dans la rue de Belleville. Sorti des épreuves de l'hospitalisation qui n'effacent pas les séquelles de deux heures de coma, il veut comprendre ce qui le laisse ainsi anéanti. Débute alors une lente enquête et une profonde méditation sur son passé, puis naît peu à peu l'idée d'un roman dont le narrateur serait un écrivain devenu amnésique. Abandonnant ses habituels personnages de série noire, ce romancier choisit de faire de l'enfant qu'il fut, et que la mémoire a gardé intact alors que le souvenir des événements récents a disparu, le protagoniste de son prochain ouvrage, la mort de la mère puis celle de la soeur de Jean Meckert vont brutalement rendre l'écriture de l'oeuvre plus impérative encore, ces deux êtres disparus devenant les figures centrales de l'entreprise romanesque, la fiction se mêle alors intimement aux réalités saillantes de son existence. Jean Meckert faisant de sa biographie l'essence même de Comme un écho errant. Adressé en 1986 aux Editions Gallimard, l'ouvrage est chaleureusement accueilli par Roger Grenier, mais refusé par les autres lecteurs qui lui reprochent de n'avoir pas choisi entre la biographie documentée et le roman psychologique. Terminé moins d'une dizaine d'années avant sa mort, ce roman autobiographique est ainsi resté inédit jusqu'à ce jour.

06/2012

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Littérature française

Chez les anarchistes

Lorsque paraît son premier reportage, en janvier 1946, Jean Meckert a déjà publié Les Coups, L'Homme au marteau et La Lucarne chez Gallimard où il fait figure de jeune auteur prometteur. Ses reportages, pour la première fois réunis en recueil, mettent à la une d'Essor les conditions matérielles des "humbles" , désenchantés par les lendemains de la Libération en laquelle ils avaient mis tous leurs espoirs. Brutalement ramenés à la réalité des restrictions, du marché noir et de la misère, ils sont confrontés aux "puissants du moment" , profiteurs de guerre, affameurs, politiques ou fonctionnaires. Dans le style brut qui est la marque de ses romans, eux-mêmes inspirés d'une réalité vivante et autobiographique, Jean Meckert recueille témoignages et confidences, ou brosse les portraits ironiques des révolutionnaires de tous ordres. Les nouvelles et autres textes qui complètent ce recueil, où l'on retrouve ces "âhumbles" que rien n'épargne, sont écrites d'une même encre noire.

04/2021

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Policiers

Tiuraï. Une enquête du journaliste Thomas Mecker

Un jeune Tahitien trouve la mort avec son frère handicapé le jour de la fête du 14 Juillet. Une émeute sanglante dévaste la prison de Papeete et la répression qui s'ensuit n'a rien à envier à certaines dictatures. Loin de la métropole, la Polynésie et ses atolls n'ont plus grand-chose à voir avec les vahinés et les colliers de fleurs. Sous la mer bleue rôde une menace étouffée par le secret défense. Parce qu'il emprunte les chemins de traverse, :le journaliste Thomas Mecker va côtoyer une réalité mortelle à plus d'un titre. Ce n'est pas pour rien que le mot " tabou ", comme:: Mururoa, est issu de ces îles...

06/2005

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Littérature française

Jean-Jean

Jean-Jean, par Albert Brasseur et Frantz Jourdain,... Date de l'édition originale : 1886 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Théâtre

JEAN

Plus encore qu'une pièce de théâtre, Jean est un jeu présenté dans un lieu fictif par des comédiens qui eux-mêmes jouent à se nommer Jean, Pierre ou Chérie, transformant ainsi le texte en un univers de sons, bruits, silences. Si l'on ne tient pas compte de cet univers particulier, la lecture du texte devient pratiquement impossible : il n'est pas question d'y trouver une histoire à raconter, mais uniquement le support d'une action. "L'acte théâtral ne peut pas être n'importe quoi, mais dans n'importe quoi il peut prendre son prétexte", écrit Jean Genet. Le "n'importe quoi", c'est ici la cour d'un immeuble misérable où vivent Jean, sa femme, son père et ses voisins. L'apparente banalité soudain se brise : par amour, Jean jette sa femme dans la cage de l'escalier, trahit son meilleur ami, se débarrasse de son père puis d'une jeune fille, pour se retrouver ensuite encore un peu plus seul, comme si rien n'avait eu lieu. Mais tout cela n'est qu'une possibilité de fiction : les comédiens l'interprètent en simulant le rire et les cris, la mort ou l'amour, car en fait le théâtre n'est qu'apparence : rien ne se passe, mais tout peut arriver grâce aux intervalles entre les mots et les silences, donnant ainsi naissance à une signification capable de rendre visible ce qui ne l'est pas.

11/1967

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Littérature française

Jean

Jean vient de mourir. Devant le crématorium, Mathieu, l'ami, Sophie, l'amour ; et Jean qui parle encore à travers eux. Dans ce récit court et dense où se mêlent les temps (enfance, adolescence, maturité), les voix (dans la tête de qui sommes-nous, qui écrit, qui devons-nous croire ?) le lecteur, sans que cela ne soit jamais dit, est confronté aux questions les plus fondamentales, les plus intimes. Jean - tel un Rimbaud du XXIème siècle - a tout vu, tout connu, tout rencontré, la gloire et la vanité de la gloire, l'amour et l'amitié, la tentation du départ et l'impossible ailleurs. A travers trois personnages, Frédéric Cosmeur - dont c'est le premier récit publié - parvient à concentrer avec l'évidence de la poésie l'essentiel de la quête éternelle de l'humain, ce " bleu fondamental recherché en pure perte, mais non en vain " .

05/2001

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Littérature française

Jean-Luc et Jean-Claude

Dans le café de ce petit bourg où Jean-Luc et Jean-Claude ont la permission, tous les jeudis, de venir boire un verre (sans alcool), les choses prennent ce jour un tour inhabituel. D'abord, il y a ce jeune gars aux cheveux si blonds, il émerveille les deux amis parce qu'il vient d'Abbeville. Et puis demain c'est vendredi, le jour des soins redoutés par Jean-Luc qui sent en lui quelque chose gronder. Peut-être un écho de la tempête qui vient de balayer tout le canton, mettant en danger les phoques de la baie et pour lesquels Jean-Claude se fait tant de souci. Il suffira d'un rien, un billet de loto qu'on refuse de valider à Jean-Claude, pour que tout se dérègle.

08/2022

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Policiers

En attendant Bukowski

Pascal Dessaint développe une oeuvre singulière dans le paysage du polar. Depuis plusieurs années, ses livres dénoncent les crimes infligés à la nature. Ses romans ont été récompensés par le Grand Prix de la littérature policière, le Grand Prix du roman noir français, le Prix Mystère de la Critique et le Prix Jean Amila-Meckert. Pascal Dessaint ne dédaigne pas à l'occasion le texte court. En attendant Bukowski réunit aujourd'hui ses nouvelles les plus sulfureuses, radicales, fin du monde, punk, hot ! Attention danger !

05/2018

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Littérature française

« Jean le Retrouvé ». Jean-François Caracci dit « Jean le Retrouvé »

Jean-François Caracci de par sa naissance est lié à la Maison royale de Roumanie. Royaume de Roumanie est le rêve d'un Prince de sang de voir le Royaume de ses ancêtres renaître. Jean-François Caracci souhaite que la Roumanie redevienne puissante et prospère en tant que Monarchie restaurée et ce livre explique sa vision. Royaume de Roumanie est l'Idéal de Jean le Retrouvé.

10/2016

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Romans de terroir

Petit Jean

Dans les années soixante, en Corrèze, Marie a quitté la ferme de ses parents pour la ville voisine et une place d'ouvrière dans une scierie industrielle. La jeune paysanne rêveuse a du mal à s'adapter à l'univers rugueux de l'usine et à sortir de son isolement car ses camarades de travail, plus âgées, sont accaparées par les contraintes de leur vie conjugale et familiale. Marie n'est pas prête pour autant à payer n'importe quel prix pour échapper à la solitude. Et certainement pas disposée à céder aux avances du patron de l'usine, Danssault. Elle croit trouver le grand amour quand elle rencontre Jean, fils de bourgeois qui disparait du jour au lendemain en lui laissant un enfant, Petit Jean. Pour assurer le bonheur de Petit Jean, Marie devra faire des choix déchirants...

10/2019

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Littérature française

Jean-Jacques

" Etre fan est un trou dans la tête que l'on comble de la lumière d'un autre. " Enfant des Stones et de Bowie, elle n'aurait pas dû s'enticher d'un chanteur de variété française. Envers et contre tous, Goldman est resté l'idole de son adolescence, le frère, l'oncle, l'ami venu animer sa vie intérieure. Comme tous les fans, elle s'est sentie incomprise, possessive, torturée. A bientôt quarante-quatre ans, l'âge où l'on s'accepte, l'âge où grandir n'est en théorie plus un concept, Carine H. , scénariste parisienne fraîchement établie dans la cité phocéenne, s'est donné pour mission de rencontrer Jean-Jacques Goldman - son dieu intime - et de filmer cette quête. Car Marseille, ville rugueuse de son exil tardif, abrite, dit-on, son chanteur préféré. Et c'est pour elle providentiel. De la Corniche au palais Longchamp, une traque burlesque, tendre et poétique qui, à défaut du vrai Jean-Jacques, mais à grand renfort de mauvais sosies et avec la perspicacité d'un Philip Marlowe, va conduire une femme à aller au bout de ses rêves. Et qui sait si cette amoureuse du cinéma, qui voit dans chaque scène de sa vie un peu de James Ivory ou de Billy Wilder, ne finira pas par apprivoiser sa propre histoire... A propos de l'autrice Diplômée d'HEC, Carine Hazan a d'abord travaillé dans la publicité avant de devenir scénariste. Elle est aussi réalisatrice de courts métrages et autrice pour la jeunesse. Son dernier album, La Petite Vague bleue, a paru chez Gallimard en 2020.

01/2021

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Littérature française

Jean-Marie

"Que restait-il après avoir tout dit, tout fait, ressassé, écrit et réécrit, expliqué jusqu'au plus explicite, rameuté les images partout éparpillées, usé des poncifs jusqu'à la corde. Une vérité ? Une certitude ? Une évidence ? Une imprécation ? Non. Ce qui subsiste de tout ce vacarme c'est le rien". Jean-Marie aura vécu dans une société dont il ne comprit que tard le prix... Il dut se départir de sa jeunesse, ses idéaux et sa liberté, il sacrifia sa femme et son enfant pour la satisfaire. Par l'entremise de rêves éclairants, il saisit enfin ce qu'il était devenu et parvint à réaliser, dans un désarroi existentiel latent, la personne publique qui le représentait jusqu'à la caricature. Après avoir goûté aux joies de la notoriété et du paraître, il perdit les deux. Abandonné par un corps trop lâche et une mémoire en perdition, commence alors sa quête effrénée d'une identité égarée, ponctuée de quelques digressions philosophiques sur la société et les hommes. Belge d'origine albanaise, Bardhyl Alia prête ses talents de comptable et financier aux sociétés qui y recourent. L'écriture l'aide à mieux nommer les choses, à les identifier avec plus d'acuité, tout en libérant une imagination qui se déploie dans un lyrisme qui parfois le surprend.

09/2019

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Littérature française (poches)

Jean Barois

Barois (à l'appareil) : " Allô ! le commissaire ? Bien... Je suis le directeur du Semeur. Il y a une émeute, rue de l'Université, sous mes fenêtres. " Ah, déjà ? Bon, merci... " Je ne sais pas ; mille, quinze cents peut-être... " Le tapage continue : martèlement cadencé des semelles sur le pavé, dominé par une sorte de rugissement, d'où se détachent, en notes plus aiguës, des cris " Mort à Dreyfus ! Mort à Zola ! Mort aux vendus ! " Roger Martin du Gard (1881-1958), Prix Nobel, est l'auteur du célèbre cycle romanesque Les Thibault. " Ce qui me séduisit tout de suite dans, Jean Barois, ce fut la forme, si neuve et si imitée depuis, la sécheresse de ce découpage de film... Puis je fus conquis plus profondément par l'ouvrage, ce panorama de l'intelligence française " (Paul Morand). " Dans, Jean Barois, les individus sont intacts et la douleur de l'histoire toute fraîche " (Albert Camus).

11/2003

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Critique littéraire

Jean Potocki

De jean Potocki, on sait qu'il écrivit un livre appelé à devenir mythique, le Manuscrit trouvé à Saragosse, et qu'il polit son suicide comme son chef-d'œuvre, avec une minutie qui fascina Caillois et les surréalistes. Mais, où que l'on aborde dans la vie du comte jean, c'est l'étrangeté qui surgit. Ce grand seigneur polonais, richissime, peut se piquer de politique et de patriotisme, devenir député en son pays, le goût de l'aventure le jette bientôt à la découverte du monde, là où l'Histoire palpite : la France de la Révolution, où il fréquente Mirabeau et Mme de Staël, qui l'appelle son " beau ténébreux ", la Russie, où il devient conseiller privé du jeune tsar Alexandre 1er, la cour du sultan du Maroc, où il promène ses innombrables malles... Dans les salons aristocratiques, le désert d'Égypte ou les steppes du Caucase, le comte laisse derrière lui le souvenir d'un original, d'un érudit distrait et gaffeur. Car ce fils des Lumières, passionné de sciences et d'histoire, se livre corps et âme aux projets les plus fous : il se fait construire un ballon en son palais de Varsovie afin de survoler la ville, il échafaude pour le tsar l'annexion de la Tchétchénie, il crée une imprimerie pour diffuser ses livres, il imagine de fonder une ville nouvelle en Crimée... Et puis, en 1815, d'une balle dans la tête, le comte jean tire sa révérence au monde. Il a, en guise d'ultime pensée, jeté quelques dessins fantastiques sur une feuille de papier...

08/2004

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Documentaires jeunesse

Jean Jaurès

Homme politique, brillant orateur, pacifiste convaincu, Jean Jaurès a lutté pour éviter le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Quelle Histoire vous propose de retracer la vie de ce défenseur de la paix.

03/2019

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Sciences historiques

Jean Lafont

Eleveur de taureaux de Camargue, esthète éclairé et amateur d'arts, créateur d'un arboretum remarquable et d'une boite de nuit flamboyante restée gens les annales, initiateur d'opéras retentissants dans le cadre des arènes de Nîmes, Jean Lafont a laissé son empreinte d'homme libre et déterminé depuis son royaume de Camargue. Des proches, dont Sophie Calle, Benoît Duteurtre, Jean-Michel Othoniel et Jean-Claude commentent et prolongent l'album étourdissant de sa vie.

04/2019

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BD tout public

Jean-Louis

Chroniques d'un prof aussi bof que beauf Le job de Jean-Louis ? Prof. Le défi de Jean-Louis ? S'intégrer harmonieusement à l'équipe de son nouveau collège et, surtout, trouver l'âme soeur ! Le problème de Jean-Louis ? Il est gaffeur, lâche, fringué comme l'as de pique, lourdingue, réac à mort et dragueur lamentable. Heureusement Jean-Louis a son jardin secret : une Encyclopédie, dont il poursuit inlassablement la rédaction jour après jour. Parmi les sujets essentiels auxquels s'attaque notre prof d'exception, quelques questions centrales, comme "Qui a inventé la grippe ?" , "D'où vient le célibat ?" , ou encore "A quoi sert le saut en longueur ?" En compagnie de Fabcaro et de son invraisemblable sens de la trogne et de la réplique qui tuent, venez donc faire connaissance avec Jean-Louis, votre nouveau pire ami !

05/2018