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Israël. La fabrique de l'identité nationale

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Histoire internationale

Israël. La fabrique de l'identité nationale

U n foyer, un peuple, une nation. Eretz Israël, ou le royaume promis par Dieu aux juifs dispersés sur la terre. Une espérance plurimillénaire devenue réalité au XXe siècle, portée par un messianisme sécularisé, le sionisme, et concrétisée par un puissant levier d'assimilation, trop souvent négligé par les historiens: l'éducation. Car le sionisme fut d'abord et surtout un projet pédagogique, réunissant dans un même idéal des juifs venus d'Europe, d'Asie et d'Afrique. Le mouvement lancé par Herzl réussit à faire d'eux les citoyens d'une nation homogène, partageant la même vision de l'histoire juive et le sentiment d'un destin commun - en dépit des tensions internes entre croyants et laïques, populations ashkénazes et sépharades, centre et périphérie. Avner Ben-Amos explique comment ce formidable défi a été relevé. Si l'école a joué un rôle fondamental, d'autres moyens ont accéléré la formation de cette conscience nationale : cérémonies commémoratives, monuments, musées d'histoire, programmes télévisés. Le dialogue sans cesse renouvelé avec le passé, les perpétuels réaménagements de la conscience collective, la mobilisation constante des moyens de communication rendent possible le maintien de cette identité, fondée sur une interaction complexe entre intégration et exclusion. Malgré le retour en force des particularismes et la sanctuarisation des mémoires particulières, ce sentiment national reste vivant par la stigmatisation d'un ennemi commun: les Arabes.

05/2010

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Histoire internationale

LA NOUVELLE HISTOIRE D'ISRAEL. Essai sur une identité nationale

Le temps est venu d'écrire la nouvelle histoire d'Israël. Une histoire nouvelle, car, depuis que les archives couvrant les années de fondation de l'Etat ont été ouvertes, le débat historiographique fait rage, avec une violence inégalée en tout autre pays. Des cénacles universitaires aux grands quotidiens, historiens et témoins disputent de questions essentielles pour l'identité nationale et l'avenir du pays : dans quelles conditions le foyer national juif - le Yichouv - s'établit-il en Palestine au XIXe siècle et au XXe siècle dans une terre déjà habitée ? Quelle fut l'attitude des dirigeants du Yichouv face au génocide des Juifs d'Europe, puis à l'égard des survivants ? Quelle fut la nature exacte de la proclamation de l'Indépendance le 15 mai 1948 : visait-elle la création d'un Etat spécifiquement juif, ou les Arabes de Palestine y avaient-ils une place ? Israël pouvait-il être juif et démocratique, laïque et moderne tout en refusant la séparation de la religion et de l'Etat ? Ce débat historiographique marque le délitement du récit national sioniste qui tenait lieu jusqu'à hier d'identité consensuelle. Han Greilsammer en restitue l'ampleur, les origines comme la portée (Première partie : Nouvelle histoire : la rupture). Mais la querelle des historiens ne s'explique pas seulement par l'ouverture des archives : celle-ci n'a fait qu'activer celle-là. Bien que les archives pour les périodes suivantes demeurent inaccessibles, les chercheurs remettent également en cause le récit des événements, de 1948 à l'assassinat de Rabin. Car ils ont tous, comme citoyens, participé à des conflits - glorieux et unanimistes comme la guerre des Six-jours, contestés et traumatisants telles la guerre au Liban ou la répression de l'Intifada. Témoins, ils posent, à partir des événements dont ils sont les contemporains et les acteurs, des questions qui reflètent les affrontements à propos de la reconnaissance de l'Autre palestinien et de l'avenir du pays. Des questions et des débats qu'Ilan Greilsammer noue dans une histoire nouvelle (Seconde Partie : les temps forts de l'Etat d'Israël : 1948-1996). En sorte que le lecteur découvre le fil qui court entre colloques d'historiens et réactions du grand public : Israël, au regard de son histoire, doit-il, peut-il être un Etat sans identité juive, un Etat comme les autres ? On l'aura compris : cet ouvrage pionnier, sans équivalent dans aucune autre langue, reconduit la crise d'identité nationale à la spécificité d'Israël : comment écrire l'histoire d'un Etat où histoire et mémoire collective se confondent, où les témoins se font historiens, où les historiens sont à la fois des chercheurs soucieux de rigueur scientifique et des citoyens en quête de la paix ?

05/1998

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Sciences politiques

Ismaël contre Israël. Genèse du conflit israélo-arabe

La Palestine a-t-elle été à la fois promise aux Arabes et aux Juifs pendant la Première Guerre mondiale comme il est d'usage de le penser ? Comment l'intervention des grandes puissances et de la communauté internationale, la Société des Nations puis l'Organisation des Nations unies, a-t-elle en partie scellé le sort de cet Orient complexe ? Et quel rôle tiennent les nationalismes arabes et le sionisme nés à la fin du XIXe siècle au sein du conflit israélo-arabe ? Cette guerre qui a pris des proportions démesurées, idéologiquement et internationalement, semble ne pas avoir d'issue. Au-delà de la simple lutte territoriale, le conflit israélo-arabe ne tiendrait-il pas d'une haine fratricide qui trouverait sa source dans la Genèse, à travers le désir de vengeance ressenti par Ismaël, l'enfant adultérin d'Abraham, à l'égard de son frère légitime Isaac, père d'Israël ? Une brillante synthèse qui met en lumière un siècle d'occasions manquées entre Arabes et Juifs, et propose une réflexion historique et géopolitique subtile. A titre de repère, une chronologie retrace en fin d'ouvrage les moments clés du conflit de l'Antiquité à nos jours, et une série de cartes matérialise ses mutations et son évolution au XXe siècle.

03/2017

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Sociologie politique

Israel, Identité universelle ?

Qui est Israe?l ? Pourquoi ce peuple - qui est aussi un pays - fait tant parler de lui ? Pourquoi suscite-t-il autant d'attirance et autant de haine ? Comment les Palestiniens et les Israe?liens pourraient-ils s'entendre ? Comment envisager non pas deux E?tats se?pare?s mais -ainsi que l'avait souhaite? Martin Buber- un seul ? Qu'est ce qui relie les Chre?tiens et les Juifs ? Que peuvent apporter les Juifs aux Chre?tiens et vice-versa ? Comment concilier en Israe?l lai?cite? et jude?ite? ? De quelle manie?re l'he?breu est une langue qui porte une spiritualite? universelle ? Comment en tant que non juif s'inte?resser au judai?sme ? Pourquoi sur cette terre convoite?e et dispute?e le Divin semble plus pre?sent qu'ailleurs ? Au dela? de ses tiraillements et de son image me?diatique amoche?e, que peut apporter Israe?l a? l'humanite? ? Le but de ce livre est de proposer une vision singulie?re et nuance?e afin de mieux interroger Israe?l dans sa complexite? et accepter ainsi l'impossibilite? de tout comprendre.Qui est Israe?l ? Pourquoi ce peuple - qui est aussi un pays - fait tant parler de lui ? Pourquoi suscite-t-il autant d'attirance et autant de haine ? Comment les Palestiniens et les Israe?liens pourraient-ils s'entendre ? Comment envisager non pas deux E?tats se?pare?s mais -ainsi que l'avait souhaite? Martin Buber- un seul ? Qu'est ce qui relie les Chre?tiens et les Juifs ? Que peuvent apporter les Juifs aux Chre?tiens et vice-versa ? Comment concilier en Israe?l lai?cite? et jude?ite? ? De quelle manie?re l'he?breu est une langue qui porte une spiritualite? universelle ? Comment en tant que non juif s'inte?resser au judai?sme ? Pourquoi sur cette terre convoite?e et dispute?e le Divin semble plus pre?sent qu'ailleurs ? Au dela? de ses tiraillements et de son image me?diatique amoche?e, que peut apporter Israe?l a? l'humanite? ? Le but de ce livre est de proposer une vision singulie?re et nuance?e afin de mieux interroger Israe?l dans sa complexite? et accepter ainsi l'impossibilite? de tout comprendre.

11/2023

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Littérature française

Identité, identités

C'est une saga familiale qui nous emmène, il y a un siècle, de Salonique, en Crète, puis à Damas et Istanbul, à la suite du lieutenant-colonel ottoman, médecin et juif. L'Empire ottoman se défait ; toutes les "nations" qui constituaient cet empire musulman, des frontières de la Perse jusqu'à celles de l'Empire austro-hongrois, vivaient alors ensemble dans une infinie multiplicité d'ethnies, de langues, de religions et de cultures, se côtoyant tant bien que mal dans la paix du Sultan, souvent plus tolérant que l'Europe chrétienne. Cette recette du vivre-ensemble, nous semblons l'avoir perdue. Pourtant, l'arrière-petite-fille du lieutenant-colonel, née au pays des mosquées et francophone, s'est installée avec son mari dans l'Europe des cathédrales, puis au Moyen-Orient, plus compliqué mais attachant. juive mais athée, née Turque mais naturalisée Suédoise, de langue et culture françaises, elle est la preuve qu'il est possible d'unir en soi plusieurs identités. Vivre ensemble est simple si on veut bien remplacer peurs et haines par la joie des cultures partagées.

05/2015

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Sciences historiques

L'identité nationale, une énigme

En 2007, une nation qui fait partie de l'Europe, comme tant d'autres, décide de créer un ministère de l'Identité nationale. Pour familières qu'elles paraissent, les notions d'identité et de nation se révèlent d'une complexité qui éveille la curiosité de l'histoire et de l'anthropologie. Aussi, conjuguant les deux disciplines, Marcel Detienne met en perspective quelques manières radicalement différentes de se représenter ce qui semble faire partie du " sens commun ", à savoir ce que nous sommes ensemble et ce que les autres ne sont pas. Ces manières sont autant de fictions du passé ou du présent : le pur Celte de Padanie, en Italie ; l'Hindou-hindouiste à racines védiques, dans l'Inde contemporaine ; le Japonais né de la terre des dieux sans autres prédécesseurs ; l'Athénien qui se veut pur rejet de la Terre autochtone ; l'Allemand historial d'hier, plus grec que les Grecs, du temps de Heidegger et de Hitler ; le native, " citoyen de souche " américain sur un continent ouvert à l'immigration. Sans oublier le Français de souche, à nouveau ratiné.

05/2010

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Afrique sub-saharienne

Ethnisme et tragédies au Burundi. De l'identité nationale à l'identité ethnique

On ne bâtit pas une Nation en divisant son peuple, à moins de vouloir l'asservir et l'exploiter. Durant plus d'un siècle, des générations ont été victimes de divisions, résultant en massacres, tortures, viols, exécutions extra-judiciaires, exils et autres maux, dont souffre le Burundi jusqu'aujourd'hui. Depuis le retour de la souveraineté nationale en 1962, le chemin emprunté par les Barundi, est loin de présager d'un bon avenir. 60 années caractérisées par des antagonismes ethniques, des massacres, des exils forcés de populations. Etait-ce cela la finalité de l'indépendance ? Les Barundi veulent-ils tourner, enfin, la page de l'ethnisme et restaurer l'identité nationale ? Ce livre ouvre les yeux de chacun sur les drames que le Burundi a connus pour décider soit d'une renaissance de la nation burundaise, soit d'une implosion sociétale catastrophique.

04/2022

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Littérature française

Figures d'Israël. L'identité juive en question

Comment un peuple dispersé et opprimé a-t-il retrouvé la liberté ? C'est la question posée par ce livre, à l'heure du cinquantenaire de la création de l'Etat d'Israël. Daniel Lindenberg montre comment, dans la seconde moitié du XVIIe siècle, trois hommes issus du milieu "marrane" mettent en place trois voies pour la sortie du ghetto et le retour du peuple juif dans l'Histoire : Menassé Ben Israël pense l'émancipation au sein des nations ; Sabbataï Tsvi inaugure en 1648 le grand mouvement de sécularisation du messianisme , qui va conduire au sionisme politique et à la création, en 1897, élu mouvement ouvrier de langue yiddish (le Bund) ; Barukh Spinoza, enfin, invente la figure de l'intellectuel juif "sans attaches" et héros de la Raison : figure d'actualité au moment où les mythologies nationalistes alliées à l'intégrisme religieux menacent de transformer en cauchemar les rêves de renaissance... L'auteur réfléchit sur les principes et les enjeux de ces trois voies d'émancipation, indispensables à l'intelligence de la question juive, comme à celle du statut de l'Etat d'Israël. Daniel Lindenberg est professeur à l'université de Paris VIII et membre du comité de la revue esprit. II a publié : Le Marxisme introuvable (Calmann-Lévy, 1975) ; Lucien Herr, le socialisme et son destin (avec P. -A. Meyer, Calmann-Lévy, 1977) ; Les Années souterraines - 1937-1947 (La Decouverte, 1990).

12/2014

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Actualité et médias

Faire les Français. Quelle identité nationale ?

Dans les débats récents, l'identité nationale a été souvent associée à une vision passéiste et xénophobe de la France. Ce livre renverse la perspective. Identité nationale mérite qu'on s'y intéresse parce qu'elle nous parle de la modernisation qui a transformé nos sociétés depuis deux siècles, sur le plan politique et culturel. fière des nations, c'est l'âge des usines et des monuments historiques, du corps enseignant et de la presse, des partis politiques et des sports, de l'espace public et du tourisme. Examiner l'identité nationale, c'est découvrir comment le principe de la représentation politique a nécessité une représentation culturelle de la nation, pourquoi il a suscité une perception esthétique et émotionnelle de son territoire. C'est comprendre pourquoi une société tournée vers le progrès, traversée par des revendications de liberté, d'égalité et de sécularisation, intégrant une population disparate, s'est prise de passion pour le passé. Nation et identité nationale ne sont pas des sujets réductibles à des polémiques circonstancielles. Le livre traite les questions actuelles en les resituant dans une évolution historique attentive aux changements récents. Il nous interroge sur le désenchantement de l'avenir qui semble paralyser nos sociétés face aux nouveaux enjeux du politique.

10/2010

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Critique littéraire

La fabrique de l’écrivain national. Entre littérature et politique

Qu'est-ce qu'un écrivain national ? Créateur individuel et représentant reconnu d'une identité collective, il est l'incarnation d'une image de la nation par son oeuvre et par sa personne entre littérature et politique. Anne-Marie Thiesse est partie à la recherche de cette figure éminente, évidente, et de définition pourtant incertaine. Entre Sartre, Malraux et Camus, quel est l'écrivain national ? "Nation littéraire" entre toutes, la France est sans doute celle qui a développé le rapport le plus étroit entre le littéraire et le national. Mais dans tous les pays, depuis les mouvements révolutionnaires européens du XIX ? siècle jusqu'aux mouvements d'émancipation anticolonialistes, la littérature s'est vu reconnaître un rôle de premier plan dans les affrontements idéologiques. Mobilisés dans les guerres et les luttes de résistance comme éveilleurs et formateurs de la conscience nationale, les écrivains sont en période de paix l'objet d'un culte qu'entretiennent les musées, les ventes de manuscrits, les monuments funéraires et autres institutions culturelles. La reconnaissance internationale par le prix Nobel notamment est une forme de consécration de l'écrivain national. Aujourd'hui, la mondialisation et les pratiques nouvelles de la numérisation vont-elles abolir cette figure familière de la tradition nationale ou plutôt la métamorphoser ?

09/2019

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Sciences politiques

Liberté, égalité, discriminations. L'"identité nationale" au regard de l'histoire

La France souffre-t-elle d'un excès de repentances et de guerres mémorielles? A-t-elle le droit de " choisir" ses immigrés par origine géographique? A ces questions, le président de la République, Nicolas Sarkozy, a répondu oui, au nom de l'" identité nationale ". L'enquête historique permet de répondre autrement : à deux moments de son histoire - en 1945 et en 1978-1980 - la France a été sur le point de fonder sa politique de l'immigration sur un critère ethnique, pour y renoncer finalement. En revanche, en matière de nationalité, des discriminations "ethniques" ont été pratiquées. Elles ont laissé des traces d'autant plus profondes que le principe d'égalité est au cœur de l'identification des Français à la République. C'est la raison pour laquelle le politique intervient dans le domaine mémoriel, non pour s'ériger en historien, mais pour réintégrer dans la nation des hommes et des femmes qui en ont été exclus. Les trois essais de ce volume, précis et concrets, rigoureux et novateurs, sont une lecture incontournable pour tous ceux qui refusent l'usage politique de l'" identité nationale ".

01/2008

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Sciences politiques

Le Front National. Une identité antirépublicaine

Au fil de son installation désormais patente dans l'espace politique français, le Front national est devenu un exceptionnel donneur de leçons de morale républicaine à ses adversaires politiques de droite et de gauche. Depuis plusieurs décennies, Jean-Marie, Marine, Marion-Maréchal le Pen et leurs équipes respectives ont multiplié les sermons édifiants, les anathèmes accusateurs et les appropriations autoproclamées, sur le thème de la République. Au soir des élections présidentielles du 7 mai 2017, Marine le Pen invoquait hautement cette République pour s'opposer au projet du nouveau président élu Emmanuel Macron. Pourtant, à partir d'une lecture précise de ses différents supports médiatiques internes (journaux, revues, magazines, ouvrages, sites web, etc.), ce livre montre toute l'identité antirépublicaine de ce parti politique. Cette identité antirépublicaine, le FN la décline de trois façons. Par le panthéon qui est le sien : les grandes figures intellectuelles historiques qui fondent son idéologie. Par les hommages qu'il rend à ses grands disparus : les défunts par lesquels il honore ses héros. Par son vivier relationnel : les activistes, militants et sympathisants qui gravitent en son sein en affinités idéologiques. Dans ce magma se croisent et s'entrecroisent des contre-révolutionnaires de toujours, des monarchistes éternels, des pétainistes nostalgiques, des collaborationnistes attitrés, des antisémites assumés, des racistes attestés, des anciens de la Waffen SS, des négationnistes militants, des fascistes et néofascistes fiers d'eux-mêmes, des Grecistes cultivés mais réactionnaires, des Gudars ultra violents, des identitaires aussi haineux qu'exaltés. Tous ont bafoué ou bafouent encore la Démocratie, la République, l'Egalité. Nul autre parti politique que le FN ne cumule en son sein un tel fatras de personnalités politiques, d'idéologues, de groupuscules, de symboles, de slogans et d'injures qui nient ou attaquent la République dans ses fondements. Cet ouvrage finit en disant que donner des leçons de morale républicaine à partir d'un tel fond antirépublicain relève d'un réel culot politique. Le Front national proclame souvent être le premier parti de France. Mais au regard de son identité réelle, il devrait être redéfini en premier parti antirépublicain de France.

08/2017

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Théâtre - Essais

Molière. La fabrique d'une gloire nationale . (1622-2022)

Conçu comme l'album du quadri-centenaire de Molière, cet ouvrage propose d'abord le portrait de celui que l'on considère comme l'homme de théâtre par excellence : auteur, comédien, directeur de troupe, "metteur en scène" , organisateur des divertissements de Cour. Le livre montre que ce mythe national a immédiatement inspiré après sa mort jusqu'à aujourd'hui. Symbole de l'esprit français et de la politique de rayonnement d'un Roi-Soleil, Molière est aussi l'inspirateur d'une tradition artistique qui s'en réclame dès la fin du XVIIe siècle jusqu'au XXe siècle, l'incarnation d'un théâtre populaire, au prix de récupérations et détournements tant dans les arts vivants que dans les arts visuels, industries culturelles et médias de masse. L'ouvrage offre enfin une traversée dans les espaces culturels d'un Molière vu d'ailleurs, par-delà les frontières culturelles et linguistiques, afin de percevoir la façon dont il est perçu en-dehors de l'hexagone, où il a conservé toute sa portée satirique, comme un auteur s'opposant à l'autorité, résistant à l'oppression, antidote à l'esprit de sérieux.

01/2022

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Sciences politiques

L'"identité nationale" à l'épreuve des identités culturelles en Allemagne, en France, au Royaume-Uni. Une approche critique

Les débats sur "l'identité nationale" en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, au cours des années 2000, partant d'une volonté politique affirmée de redéfinir ce que sont les "valeurs de la nation", ont suscité de nombreuses controverses clans divers domaines, comme le présent ouvrage entreprend de le relater. Les universitaires qui livrent ici leurs contributions remettent tout d'abord en question la définition de "l'identité nationale" telle qu'elle a pu être donnée par les gouvernements français, allemand et britannique et tentent de la redéfinir en abandonnant la référence à une identité unique pour lui préférer le recours à des identités plurielles, et en questionnant le bien-fondé des valeurs ou critères choisis pour déterminer les contours de ces identités. Ils se penchent ensuite sur les représentations de l'identité nationale dans les arts (littérature, cinéma), les programmes européens (tels que Comenius) ou les conflits (africains notamment). Ils étudient les politiques visant à revivifier les "identités nationales" (notamment par l'institution de journées nationales en Angleterre ou en Ecosse, ou encore par la mise en place de procédures nouvelles d'accès à la citoyenneté). Ils analysent enfin les rapports à l'identité nationale que certains groupes minoritaires peuvent entretenir.

09/2013

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Musique, danse

Verdi-Wagner. Imaginaire de l'opéra et identités nationales

"La fin de la musique !" : telle serait la conséquence de la défaite de l'Allemagne dans la Première Guerre mondiale, si l'on en croit Thomas Mann, théoricien d'un véritable "choc des civilisations" dont les musiques de Verdi et de Wagner seraient les symboles. Savoir comment les deux compositeurs ont pu devenir les représentants par excellence de l'"italianité" et de la "germanité", des cultures "méditerranéenne" et "nordique", déterminer ce que l'on entend par là lorsque l'on est Italien ou Allemand, Français ou Anglais, d'hier ou d'aujourd'hui, tel est l'enjeu de ce livre. En contrepoint, l'auteur se demande quelle figure est susceptible de jouer en France un rôle comparable. 11 montre aussi combien cette confrontation se nourrit de lieux communs présents bien avant le xix' siècle, et remonte jusqu'aux origines de l'opéra, dont les principales nations européennes ne cessent de réécrire la naissance, pour mieux s'en attribuer la paternité.

09/2013

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Sciences politiques

Résilience ou sursis de l’Etat. L'identité nationale au secours de la RD Congo

Décrié par sa nature prédatrice, l'Etat en Afrique devait logiquement disparaître. Bizarrement, il survit même lorsqu'il y a imminence de son effondrement. La nation l'a rejoint pour créer un " Etat-nation ". En quoi tient-il ? Qu'est-ce qui inhibe ses menaces ? Guy Aundu Matsanza montre qu'en RD Congo l'Etat a pu engendrer la nation sous la colonisation. Depuis, il est infesté par les spécificités locales (ethnicité notam- ment) qui empêchent son effondrement. Il fonctionne par " structuration dissipative ". L'informel supplée ses faiblesses et lui inocule des capacités de résilience. L'identité fédère ses groupes, ce qui le préserve de l'effondrement.

06/2018

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Ethnologie et anthropologie

Construire l'italianité. Traditions populaires et identité nationale (1800-1932)

Des débuts du Risorgimento à la première décennie du régime fasciste, en passant par l'Italie unie libérale et la Grande Guerre, l'auteur dans une démarche novatrice, mêle l'histoire des études folkloriques inscrites dans le champ des sciences humaines émergentes, et celle de la construction étatique et nationale. Son travail de recherche éclaire ainsi 150 ans d'histoire italienne de débats scientifiques et politiques qui, autour de l'italianité, font de l'intégration des classes populaires et de leurs cultures un enjeu fondamental. Alors que les années 1980 ont vu émerger la notion d'identité nationale et que, de nos jours, de grands musées nationaux (Beaubourg-Metz et le MUCEM notamment) exposent les liens complexes que les artistes européens d'avant-garde ont entretenus avec le folklore européen, le lecteur français ne manquera pas de trouver une riche matière à réflexion dans l'expérience du pays voisin.

02/2021

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Sciences politiques

Qui sommes-nous ? Identité nationale et choc des cultures

Dans son oeuvre fondatrice, Le Choc des civilisations, "l'un des livres les plus importants depuis la fin de la guerre froide" , selon Henry Kissinger, Samuel P. Huntington soutenait qu'avec la fin de la guerre froide les "civilisations" allaient remplacer les idéologies comme facteurs de conflits internationaux. Cette vision prophétique semble s'être en partie avérée. Voici qu'il fait porter son analyse sur l'impact que les autres civilisations ont sur les valeurs américaines et occidentales. Le 11 Septembre a ravivé un certain patriotisme. Mais autour de quelle identité ? Quelles sont nos valeurs fondamentales ? Et quels sont les défis auxquels nous sommes confrontés au plus profond de nous-mêmes ? Une nouvelle fois, Samuel P. Huntington pose les termes d'un débat essentiel pour notre temps. "Eblouissant !" Francis Fukuyama. "Un tour de force intellectuel : audacieux, provocateur !" Zbigniew Brzezinski.

08/2018

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Histoire internationale

La création des identités nationales. Europe XVIIIème-XXème siècle

Les identités nationales ne sont pas des faits de nature mais des constructions. La liste des éléments de base d'une identité nationale est aujourd'hui bien connue : des ancêtres fondateurs, une histoire, des héros, une langue, des monuments, des paysages et un folklore. Sa mise au point fut la grande œuvre commune menée en Europe durant les deux derniers siècles. Le militantisme patriotique et les échanges transnationaux d'idées et de savoir-faire ont créé des identités toutes spécifiques, mais similaires dans leur différence. De l'invention des épopées barbares à la conception des musées d'ethnographie, de l'élaboration des langues nationales à celle des paysages emblématiques ou des costumes typiques, cet ouvrage retrace la fabrication culturelle des nations européennes. Leurs identités sont issues d'un travail collectif et volontariste qui s'est appuyé sur les nouveaux médias de communication. Leçon de l'histoire à retenir, sans doute, pour l'Union européenne.

10/2001

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Droit

L’utilisation de la notion d’identité constitutionnelle. Recherche axée sur les acteurs de la mobilisation de l’identité constitutionnelle nationale dans l’Union européenne

La notion d'identité constitutionnelle occupe une place charnière dans les rapports entre les Etats membres et l'Union européenne. Toutefois, le choix de l'expression "identité constitutionnelle" soulève un paradoxe. La sémantique choisie pour exprimer cette contre-limite est par essence floue. Les acteurs qui mobilisent cette notion trouvent dans cette ambiguïté une marge de manoeuvre considérable pour l'interpréter et lui attribuer une définition et un contenu. S'il y a déjà eu beaucoup d'écrits sur l'objet, la fonction et même la conceptualisation de cette notion, il y a peu d'écrits qui, au-delà de la notion même, portent sur les acteurs qui en sont à l'origine et sur ceux qui l'exploitent effectivement, la font vivre, l'interprètent, en un mot, qui l'utilisent. C'est donc le chemin qui est ici emprunté : celui consistant à rechercher l'utilisation concrète de la notion d'identité constitutionnelle nationale et, au-delà, les porteurs de cette notion.

12/2021

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Sociologie

Eloge de l'altérité. Penser la race, le racisme, l'identité, les frontières nationales

La réflexion que nous livre Claudy Delné dans Eloge de l'altérité est une invitation à nous défaire de la race, pour emprunter cette expression chère à Elsa Dorlin. Les différentes études qui y sont présentées, en raison de l'intersectionnalité qui les nourrit et de leur interconnexion, de leur agencement, nous forcent à repenser les notions de racisme, d'identité et de frontières nationales, notions dont la porosité commande même la suspicion. La quête inlassable de convivialité, du vivre-ensemble, la nécessité du tout-monde ou des mondialités s'imposent désormais à nous dans leur actualité et leur acuité pour transcender nos utopies de référence. Face aux résurgences de plus en plus accrues des nationalismes raciaux, des haines contenues de longue durée qui prônent l'enfermement, la clôture, il faut réactiver les imaginaires possibles pour rendre obsolètes ou dépasser les simples slogans de diversité, de multiculturalisme et d'interculturalité afin de voir ontologiquement l'autre, qui est en apparence différent de nous, comme notre alter ego.

07/2021

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Immigration

Constructions de l'Islam. Les musulmans, vecteurs pour la recherche de l'identité nationale en France

En 2009-2010, les citoyens français ont été invités à participer à un "grand débat sur l'identité nationale" . Des sujets controversés et polémiques sur la place des musulmans et de l'islam en France ont donné une nouvelle orientation à cette réflexion de fond interrogeant ce que signifie être français aujourd'hui. En se demandant si les musulmans de France sont des nouveaux vecteurs de l'identité nationale, ce travail ouvre la possibilité d'une nouvelle perspective sur l'histoire contemporaine de l'islam en France.

10/2022

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Critique littéraire

Langue française et identité nationale. 2e édition revue et augmentée

"Identité nationale ! " — expression chère au fascisme, entrée fugitivement en 2007 dans le nom d'un ministère de la Ve République et plus récemment reprise par le président de la République dans une interview au magazine L'Express (22.12.2020). Notion qui faute de pouvoir être légitimée si ce n'est par des distinctions attentatoires aux droits de l'Homme parce que racialistes — l'origine, l'ethnie, la couleur de peau, la religion —, fait désormais appel à des critères linguistiques — c'est-à-dire prétendument scientifiques : être français, ce serait d'abord (bien) parler français, et il faudrait (bien) parler français pour être admis à vivre en France. Le moment m'a donc semblé venu de rééditer ces quatre textes : Ernest Renan, "Qu'est-ce qu'une nation ? ", conférence en Sorbonne du 11 mars 1882 ; Michel Bréal, "Le langage et les nationalités", Revue des deux mondes, 1891, p.615-639 ; Antoine Meillet, "Les langues et les nationalités", Scientia, n° 18, 1915, p.192-201 ; Marcel Mauss, "La nation" (1920), L'Année sociologique, IIIe série, 1953-1954, p. 7-68. M.A.

01/2021

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Gestion

La fabrique de l'entrepreneur

Comment se fabrique l'entrepreneuriat ? En quoi le regard de l'entrepreneur et des acteurs de l'écosystème joue-t-il un rôle dans la réussite de l'entrepreneuriat ? Quelles sont les différentes étapes pour agir différemment ? Cet ouvrage propose de répondre à ces différentes questions en montrant les limites des approches traditionnelles. A partir de son expérience, l'auteur dévoile la démarche et les outils qu'il met en oeuvre avec succès depuis plus de quinze ans. Cet ouvrage donne à découvrir des cas concrets originaux, des exemples tangibles d'actions menées avec des entrepreneurs, des présentations de méthodes qui ont prouvé leur efficacité. L'auteur donne ici ses clés de compréhension du fonctionnement de l'entrepreneuriat en le rendant abordable pour tous. Dans ce sillage, c'est moins la création d'entreprise qui compte que l'action d'entreprendre en tant que telle. Le chemin compte tout autant que le port d'arrivée. Tel est le message optimiste délivré par cet ouvrage.

01/2018

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Sociologie

Questions de communication N° 35/2019 : Identité éditoriale, identités sportives

Le discours médiatique sur le sport portant souvent sur les sportifs et sportives de haut niveau auxquel·le·s il assigne des identités catégorielles (classe, genre, "race" , origine, âge...) à des fins emblématiques diverses (par exemple héros national, représentant·e d'un territoire, d'une culture, figure hors norme...), le Dossier analyse ces logiques d'identification et leurs variations - selon les stratégies éditoriales et les communautés de lecteur·rice·s construites - dans la presse spécialisée et les rubriques sport de la presse généraliste, sans oublier de s'intéresser à leur réception par les athlètes. Dans les Echanges, trois contributions prolongent la discussion ouverte par André Gunthert sur l'intervention par l'image. Les Notes de recherche s'intéressent à la "relation diagnostique" dans le cas des patient·e·s atteint·e·s du syndrome de West - forme d'épilepsie sévère du nourrisson - et de leurs familles, à la manière dont les universités rendent hommage à leurs membres décédés, aux relations entre pratiques ludiques, commerciales et pédagogiques dans un parc d'attraction pour enfants, aux médiations et conventions culturelles jouant dans les processus d'expertise au sein du milieu du jazz en France, aux modalités de mise en discussion des discours complotistes sur Facebook et à la diversité des langues chantées dans les musiques populaires françaises. En VO, la chercheure étatsunienne Lisa Cuklanz revient sur trois décennies de travaux sur les représentations de la violence de genre dans les médias et leurs évolutions. La rubrique Focus propose une lecture approfondie d'une oeuvre récente - Les Sensibilités religieuses blessées. Christianismes, blasphèmes et cinéma, 1965-1988 de Jeanne Favret-Saada - et d'une oeuvre plus ancienne - 33 Newport Street. Autobiographie d'un intellectuel issu des classes populaires anglaises de Richard Hoggart. Les Notes de lecture rendent compte de plus de 50 publications.

10/2019

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Sciences historiques

Le musée de l'armée et la fabrique de la nation. Histoire militaire, histoire nationale et enjeux muséographiques

Le musée de l'Armée naît en juillet 1905 de la fusion de deux institutions militaires, le musée de l'Artillerie et le musée historique de l'Armée, qui coexistent depuis la fin du XIXe siècle en l'Hôtel des Invalides. Alors que le musée de l'Artillerie a des origines qui remonteraient à l'Ancien Régime et présente des collections à caractère essentiellement technique, le musée historique de l'Armée, qui est une création de la IIIe République issue du contexte de la Revanche et de la réforme du service militaire, relève d'une logique historique et pédagogique. En dépit d'une concurrence latente entre les deux musées, la création d'un seul musée de l'Armée consacre l'effacement progressif du caractère technique derrière une démarche historique fondée sur le classement chronologique d'objets accordant une place croissante à la présentation de la vie du simple soldat. La vocation du musée est de diffuser un enseignement militaire préparant à la défense nationale. A cette mission pédagogique s'ajoute, à partir de la première guerre mondiale, une démarche commémorative qui permet à un très large public de se sentir désormais concerné par les collections du musée.

04/2010

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Sociologie

Les frontières de l'"identité nationale". L'injonction à l'assimilation en France métropolitaine et coloniale

Comment un État-nation trace-t-il les frontières de ce qu'il perçoit comme son "identité" ? Pourquoi et comment, pour y parvenir, cherche-t-il constamment à définir son extériorité au travers d'un Autre jugé "inassimilable" ? En revenant sur les origines historiques de l'injonction à l'assimilation dans la procédure de naturalisation, ce livre cherche d'abord à montrer que ces "frontières" sont mouvantes. Celles-ci sont en effet le fruit de facteurs multiples, liés au contexte social et politique aussi bien qu'aux glissements des significations et des usages du concept même d'"assimilation" (des colonies vers la métropole, du discours politique vers le juridique...). Mais, outre cette dimension historique, ce livre novateur analyse la manière dont l'administration mesure l'"assimilation" des candidats. Grâce à une enquête minutieuse en préfecture qui aura duré deux ans (2006-2007), l'auteur met ainsi en lumière l'invention des critères d'assimilation et les usages administratifs qui en sont faits, également déterminés par la concurrence de logiques administratives distinctes, les pratiques des agents subalternes et la "naturalisabilité" des candidats. La "vérité objective" de la naturalisation est particulièrement bien révélée par les cas de refus de naturalisation pour "défaut d'assimilation", qui concernent aujourd'hui principalement des femmes et/ou des musulmans. Ces refus soulèvent ainsi les questions du hijab, de la polygamie et de 1'"islamisme", qui sont à l'heure actuelle autant de frontières à la prétendue "identité nationale".

04/2024

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XXe siècle

La fabrique

Deux femmes face à l'Histoire. "Simone van der Vlugt marie les univers d'Emile Zola et de Jane Austen". Le Monde Amsterdam, 1892. Lydia n'espère rien lorsqu'elle se plonge dans les affaires de son père tout juste décédé. Mais la découverte d'un carnet la laisse songeuse : au fil des pages, elle comprend qu'il projetait la création d'une fabrique de fromage moderne, actionnée à la vapeur. Contre toute attente, elle se promet de réaliser ce projet un peu fou. L'époque interdisant à une femme seule de mener une telle entreprise, Lydia trouve de l'aide auprès d'un fermier de la région, Huib. A eux deux, et malgré leurs origines sociales différentes, ils comptent bien construire la plus grande fabrique de fromage de la région, et peut-être trouver en chemin plus que le succès... Anvers, 1914. Nora, fille unique de Lydia, a trouvé refuge en Belgique, dans les bras de son jeune époux. Un départ précipité qui prend toutes les apparences d'une fuite, tandis qu'elle cherche du réconfort loin des siens. Réussira-t-elle à assouvir cette nouvelle soif de liberté, alors que la Première Guerre mondiale frappe aux portes de son pays d'adoption ? PRESSE : "Pour nous plonger dans la première révolution industrielle et ses paradoxes, Simone van der Vlugt marie les univers d'Emile Zola et de Jane Austen. En résulte un roman historique plein de fraîcheur brossant le tableau d'une société foisonnante de vie, avec en son centre, déjà, la question essentielle de la place des femmes". Le Monde. "Impossible de le lâcher". L'Obs.

06/2022

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Philosophie

L'identité

"Une question de la différence parcourt notre temps. La différence des sexes, la différence de la culture et de la nature, la différence entre les cultures et les codes nationaux ou régionaux se sont réaffirmés. Une hantise traverse notre temps, celle du repli de chacun sur son territoire, sur ce qui fait sa différence, c'est-à-dire son identité séparée, propre. Le remède commun consistera à généraliser l'idée de nature humaine, à proclamer une unité de l'homme et de ses valeurs, voire une déclaration de ses droits. Mais si l'ambition, en elle-même excellente, de cette universalisation salvatrice s'énonce à partir d'un lien occidental, n'est-elle pas à son tour en danger de tomber dans le piège de l'ethnocentrisme ? "

05/2019

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Sociologie

L'identité

La question de l'identité sous-entend une autre question : celle de la connaissance de soi. Qui suis-je ? Que fais-je, jour après jour, de tout ce que j'ai reçu de mes parents, de l'école, de mon parcours de vie ? C'est dans ce va-et-vient entre ce qui me différencie de l'autre et ce qui m'en rapproche que se définit mon identité du moment. Mais quelle est la part du fantasme et de l'imagination dans la construction de cette identité ? N'y a-t-il pas ce qu'on est, et puis ce que l'on croit être ? A travers un dialogue avec une jeune femme se revendiquant avant tout de sa religion, Sam Touzani tente de démêler les fils de la construction de l'identité. Par le témoignage et l'humour, il emprunte la voie du partage et de la réconciliation, mais aussi celle de la critique et de la subversion, tout en évitant les pièges de la victimisation et du repli communautaire.

02/2021