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Hiver 1814. Campagne de France

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Histoire de France

Hiver 1814. Campagne de France

"Le 26 janvier 1814, à Châlons-sur-Marne, Napoléon prend la tête de l'armée pour repousser les coalisés qui ont passé le Rhin et occupent l'Alsace, la Lorraine et le nord de la Bourgogne. Il a soixante mille soldats, majoritairement jeunes et inexpérimentés, l'ennemi cinq fois plus. Alors que son entourage pense la défaite inéluctable, Napoléon guette, provoque, exploite les erreurs de ses adversaires et enchaîne une série de victoires qui rendent possible l'incroyable. Le nombre, finalement, l'abandon des maréchaux et la défection de Marmont donneront à l'événement son issue logique. Commencée sous les neiges de janvier en Champagne, achevée dans l'aigre printemps d'avril en Ile-de-France, cette dernière campagne est l'histoire d'un homme au sommet de son génie que sa puissance abandonne. Le maître de guerre observe à la lorgnette les rues de Brienne où il a grandi et qu'il va canonner. Le chef d'Etat continue d'administrer dans le salon d'un château, une chambre d'auberge, un presbytère, au hasard des étapes, un empire en peau de chagrin. Le cavalier sous les intempéries, au milieu de ses maigres troupes, chemine à travers une région dévastée, une population violentée, hanté par le passé et les fantômes d'une grandeur perdue. A la fin, c'est un homme seul qui, retiré dans une pièce du château de Fontainebleau, la "maison des siècles", appelle la mort en s'empoisonnant." Michel Bernard.

09/2019

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Napoléon

Hiver 1814. Campagne de France

"Sur un signe de Napoléon, un officier se détacha de l'état-major pour porter un billet au commandant de l'artillerie. Quelques instants après, les premiers boulets ébréchaient les murs de la ville, faisaient sauter les tuiles et dispersaient les rangs de l'infanterie ennemie. Des fumées commençaient de s'élever au-dessus de Brienne. Il canonnait ses souvenirs". En retraçant la dernière campagne de l'Empereur, commencée en janvier 1814, Michel Bernard dresse le portrait d'un homme au sommet de son génie que sa puissance abandonne.

04/2021

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Histoire de France

La campagne de France 1814

Après la défaite de Leipzig le 19 octobre 1813, l'Empereur doit replier ses troupes au-delà du Rhin. Pour la première fois depuis la Révolution, la guerre va se dérouler sur le territoire français que rien ne préparait à une telle catastrophe. Les coalisés disposent de forces colossales pour abattre "l'Aigle". Encore une fois, Napoléon va devoir faire appel à des levées extraordinaires. La campagne de France est une des plus courtes de l'épopée impériale, elle en est aussi une des plus remarquables. Napoléon va en effet déployer tous ses talents militaires au cours de ces trois mois. Sa stratégie consiste à frapper chaque armée ennemie entre la Marne et la Seine avant qu'elles ne se rejoignent. Il affirme : " 50 000 hommes et moi, cela fait 150 000". Aujourd'hui encore, stèles, plaques et monuments nous rappellent qu'en ces lieux sont tombés des milliers d'hommes venus de toute l'Europe.

03/2014

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Histoire de France

1814, la campagne de France

Voilà tout juste deux cents ans, le Nord, l'Est et le Sud-Ouest de la France étaient envahis par les armées coalisées (Russes, Allemands, Autrichiens au Nord ; Anglais, Espagnols & Portugais au Sud), décidées à en finir définitivement avec Napoléon Ier que la désastreuse campagne de Russie avait si considérablement affaibli. En l'espace d'un trimestre (de janvier à avril 1814), le sort de la France (et de l'Empire) semble tour à tour sauvé ou perdu, au gré des batailles à demi-gagnées ou à demi-perdues par des armées françaises qui luttent le plus souvent à 1 contre 3 ! Mais, au final - on le sait -, la fortune tournera en défaveur d'un Napoléon qui ne parvient pas à empêcher Paris, après une terrible bataille dans les faubourgs, de tomber aux mains des Coalisés et qui, pris dans un infernal engrenage de malchances successives, finit par abdiquer, abandonné par tous... Le 1814 de Henry Houssaye est un ouvrage inouï où l'on suit, au jour le jour, parfois même d'heure en heure, le déroulement haletant des événements : on se trouve sur les chemins qui mènent aux champs de bataille, aux marches en avant ou aux retraites ; dans les villes assiégées, prises ou reprises, au sein des états-majors qui échafaudent fiévreusement des plans ; au côté des maréchaux, des généraux, des politiciens du gouvernement de régence à Paris et leurs (vacillants) états d'âme ; enfin dans l'intimité même de Napoléon Ier et de ses soldats... Par son style alerte, sa précision éclairante du détail, sa minutie, son souffle dans l'évocation, sa documentation faramineuse et toujours édifiante, 1814 donne la fascinante impression de remonter deux siècles de temps et d'être immergé au coeur de l'Histoire aux instants décisifs et précis durant lesquels elle se déroule le plus intensément. C'est certainement un des plus brillants, des plus complets et des plus compréhensibles ouvrages sur la chute du Premier Empire.

10/2014

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Napoléon

Napoléon et la campagne de France. 1814

Grâce à une série étonnante de victoires, Napoléon inscrit la campagne de France au coeur de son épopée. Sans avoir été vaincu en une bataille décisive, il doit se résoudre à abdiquer, après la chute de Paris et la défection de ses proches. La campagne de France marque ainsi la fin de l'Empire. Dernier épisode de l'affrontement qui a opposé les Européens à la France issue de la Révolution, la campagne de France scelle le sort de l'Europe pour le siècle à venir.

04/2021

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Histoire de France

La campagne de 1814

" Vivre dans la défaite, c 'est mourir tous les jours " Napoléon Ier. " Napoléon a épuisé la bonne volonté des Français, fait abus de leurs sacrifices, couvert l'Europe de tombes, de cendres et de larmes; pourtant, ceux-là même qu'il fit tant souffrir, les soldats lui furent les plus fidèles, et de nos jours encore, malgré le temps écoulé, les sentiments différents, les deuils nouveaux, des foules venues de tous les points du monde rendent hommage à son souvenir et s'abandonnent, près de son tombeau, au frisson de la grandeur " Charles de Gaulle.

03/2011

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Histoire de France

La campagne de France. 1814, la chute de l'Empire

La campagne de France est la plus belle que livre Napoléon selon de nombreux historiens. En effet, devant des forces de loin très supérieures, l'Empereur chausse les bottes du jeune Bonaparte, celui de la campagne d'Italie. In extremis, il remporte des victoires, réussit même à faire douter les Alliés de l'issue victorieuse de cette campagne. Mais derrière la légende, il y a les hommes d'une armée mal équipée qui meurent de faim et qui, avec courage et vaillance, dans la neige et le froid, se sacrifi ent sur le champ de bataille pour défendre un pays épuisé autant par la victoire que par la défaite. Mais contrairement aux idées reçues, qui imputent la défaite aux différents abandons, les raisons véritables résident essentiellement dans les diffi cultés fi nancières, administratives et logistiques. Les trahisons, celles de Marmont, de Talleyrand, du maire de Bordeaux et des maréchaux ne sont que les conséquences de ces diffi cultés qui ont conduit à la défaite. Même s'il remporte des victoires sur les coalisés, Napoléon peut-il encore gagner ? Peut-il seulement espérer la paix, une paix même défavorable pour la France ?

09/2018

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Histoire de France

Moi et Marie-Louise

Janvier 1814, Napoléon s'apprête à affronter la sixième coalition menée par l'Europe contre la France. Divorcé le 19 décembre 1809 de l'Impératrice Joséphine qui ne pouvait lui donner d'héritier et remarié avec l'Archiduchesse d'Autriche Marie-Louise le 2 avril 1810, Napoléon évoque avec cette dernière, lors d'une ultime rencontre le 24 janvier 1814, son parcours depuis cette époque. Exilé à l'île d'Elbe et définitivement éloigné de Marie-Louise, Napoléon continue à entretenir avec son épouse, réfugiée en Autriche avec leur fils le Roi de Rome, une relation épistolaire jusqu'en juillet 1815, date de son embarquement pour l'île de Sainte- Hélène, son dernier séjour. Marie-Louise, fille de l'Empereur François Ier d'Autriche, élevée à la Cour d'Autriche dans un climat de haine envers "l'ogre Corse" , découvre progressivement la vraie nature de Napoléon et s'attache désormais à cet époux attentionné qu'elle finit par aimer sincèrement. Napoléon, à son tour, s'éprend de cette jeune Princesse de dix-huit ans qui lui donne enfin le fils tant attendu pour assurer la dynastie Napoléonienne sur le trône de France. Marie-louise, dont la personnalité s'affirme rapidement, assure par deux fois la régence de l'Empire, en 1813 lors de la campagne d'Allemagne et en 1814 lors de la campagne de France. Au cours de ce dialogue imaginaire, mais qui aurait pu avoir lieu, Jacques di Costanzo fait revivre le fastueux mariage de Marie-Louise et de Napoléon qui a fasciné l'Europe ; le somptueux voyage de noces à travers les territoires récemment acquis par la France ; le périlleux accouchement de leur fils en 1811 ; les désastreuses campagnes de Russie en 1812, d'Allemagne en 1813 et de France en 1814 ; la première abdication à Fontainebleau le 21 avril 1814 ; le court séjour à l'île d'Elbe suivi de l'incroyable "vol de l'Aigle" ; les cent jours ; la mythique bataille de Waterloo et finalement la seconde abdication le 22 juin 1815 jusqu'au départ pour Sainte Hélène, la dernière demeure de l'Empereur déchu.

03/2018

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BD tout public

Napoléon Ier. 1769-1804/1814-1815-1821

Rares sont les hommes qui ont provoqué en leur temps et provoquent encore, plus de deux cents ans après leur mort, autant de passions que Napoléon Bonaparte. Tout a été dit et écrit sur lui : le meilleur comme le pire, la pure vérité comme l'invraisemblable, car Bonaparte a inventé son histoire et a voulu forger celle de la France par l'addition de destins personnels exceptionnels, suscités et fidélisés. Son rêve de reconstituer un grand Empire français d'Occident, fondé sur les valeurs de la Révolution, s'est heurté à toute les monarchies européennes dans une succession de guerres qui vont durer les 10 ans de son règne. L'équipée russes puis la désastreuse campgne de France le conduisent à l'île d'Elbe. Son ultime retour en France, les 100 Jours, va se conclure par une nouvelle défaite, Waterloo, puis par un dernier exil sur l'île de Sainte Hélène. A la légende se substitue le mythe.

06/2010

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Histoire de France

La France du XIXe siècle. 1814-1914

Le XIXe siècle des historiens commence avec la chute de l'Empire napoléonien et s'achève avec la déclaration de la Grande Guerre. Cet ouvrage propose une histoire globale de ce moment capital, siècle des révolutions, de la conquête de la démocratie et de la construction de la République, en prenant en compte l'évolution historiographique, depuis les travaux d'Ernest Labrousse jusqu'à l'histoire actuelle des "représentations".

01/2014

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Littérature française

La Campagne de France

Le train de la croissance est en panne ? Qu'à cela ne tienne, c'est en autocar que les jeunes Alexandre et Otto véhiculent leurs clients, un groupe de retraités indisciplinés, dans un voyage culturel à travers la France. Ultime tentative pour sauver leur agence de la faillite, l’entreprise est capitale, porteuse des plus grands espoirs mais aussi de l’éventualité du péril. Prudence donc sur la route : l'imprévu peut surgir à chaque virage.

01/2013

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Sciences historiques

Campagne de l'armée impériale du pays basque à Toulouse (1813-1814)

Contraints d'abandonner l'Espagne après le désastre de Vittoria, en 1813, les Français vont tenter de s'opposer à l'invasion du territoire national par les armées anglaises, espagnoles et portugaises réunies sous les ordres de Wellington. Ils mèneront jusqu'à Toulouse, sous le commandement du maréchal Soult, une retraite exemplaire, ne déposant les armes que deux semaines après que l'abdication de Napoléon, le 6 avril 1814, eut mis fin à la guerre.

01/2013

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Ouvrages généraux et thématiqu

1814, l'armée impériale de la campagne de France. Quand Napoléon redevient général

Après la terrible défaite en Russie et le drame de la campagne de 1813 en Allemagne, Napoléon se voit contraint de combattre sur le sol de France. Les alliés sont déterminés écraser l'Empereur et à délivrer l'Europe. De l'invasion, en janvier, à l'abdication en avril 1814, au fil des victoires et des dernières défaites de Napoléon, ce livre présente par le texte et l'image une armée impériale unissant les plus jeunes conscrits et les vétérans de cent campagnes aux paysans et aux ouvriers des gardes nationales. Une épopée encore trop souvent oubliée. Un moment inouï où le "général Bonaparte" revient à la tête de l'armée française. La composition de celle-ci est détaillée point par point, le poids de chaque corps d'armée dans cette campagne décisive est ainsi décrit. Il reste à redécouvrir ces célèbres batailles par le biais de leurs acteurs, les héros anonymes de Champaubert, Montmirail, Craonne, Reims, Paris... Cet ouvrage fait la part belle aux illustrations d'époque et aux ordres de bataille indispensables à la bonne compréhension de la campagne de France de 1814.

03/2021

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Empire

Journal de campagne. 1806-1813

Originaire du Perche, cousin de l'impératrice Joséphine, Maurice de Tascher entre à l'Ecole de Fontainebleau, en 1804. Nommé officier de cavalerie, il reçoit le baptême du feu à Iéna, où il est blessé. Il a vingt ans. Heilsberg, Baylen, Wagram, la Moskova, la Bérézina sont les étapes ultérieures d'une carrière militaire tissée de gloire et de souffrances. Le capitaine de Tascher meurt d'épuisement, en 1813. Au gré de son itinéraire de soldat, il avait journellement consigné dans des carnets ses descriptions des situations vécues et des lieux traversés, sous la forme de notes brèves. Celles-ci reflètent l'âme noble de leur auteur. Sans jamais s'apitoyer sur son sort, Tascher confie ses impressions de combattant avec une sincérité et une fraîcheur qui font toute la valeur et toute la force de son journal de guerre. Il nous laisse un document remarquable, qui restitue une part de vérité sur la Grande Armée en campagne.

08/2021

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Histoire de France

Carnets de campagne (1914-1918)

Henri Chennebenoist a 34 ans lorsque, le 4 août 1914, la guerre le saisit et l arrache à sa famille et à son commerce. Sa guerre, il la consigne, dès le premier jour, sur des carnets de poche. Consciencieusement, avec obstination, il note, apprécie, juge, condamne. Il nous livre, cent ans plus tard, un témoignage de première importance dans lequel se mêlent de fortes convictions. Rangés, égarés puis retrouvés et exhumés de l oubli, ces carnets apportent une pierre supplémentaire à la connaissance de ce qui fut une guerre totale.

06/2015

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Empire

1812, la campagne de Russie

En 1812, Napoléon entreprend une expédition contre la Russie. Son objectif est avant tout d'amener le tsar Alexandre Ier à respecter ses engagements pris à Tilsit quelques années auparavant, en premier lieu le blocus continental. L'Empereur réunit pour cette entreprise la plus formidable armée jamais vue. Fin juin, la Grande Armée traverse le Niémen. Mais la campagne ne se déroule pas comme prévu. Les armées russes se dérobent en refusant de livrer bataille, appliquant à la lettre la tactique de la "terre brûlée" . Ce n'est qu'à une centaine de kilomètres de Moscou, l'ancienne capitale des tsars, que Napoléon tient enfin sa bataille. La Grande Armée occupe Moscou, mais les Russes allument un gigantesque incendie qui détruit les derniers espoirs de Napoléon de terminer honorablement cette guerre pas comme les autres. L'Empereur tente de se frayer un chemin vers les régions intactes de l'Empire russe, mais les troupes ennemies, bien reposées et décidées à résister jusqu'au dernier homme, lui barrent la route à Maloïaroslavets. La Grande Armée se voit alors forcée de battre en retraite poursuivie par l'armée russe et harcelée par les cosaques et les partisans. L'inaction délibérée du feld-maréchal Koutouzov permet toutefois à Napoléon d'atteindre les rives de la Bérézina. Trompant ses adversaires, il réussit à faire passer cette rivière aux survivants, mais le constat est sans appel : fin novembre, la Grande Armée n'existe plus comme force militaire organisée, chacun luttant pour sa propre survie. Cet ouvrage, basé sur une riche documentation aussi bien française que russe, présente une synthèse complète et inédite de ces évènements dramatiques qui constituent une des pages les plus passionnantes et tragiques de l'épopée napoléonienne.

05/2021

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Ouvrages généraux et thématiqu

La France au XIXe siècle. 1814-1914, 4e édition

En un siècle, de la fin de l'Empire en 1814 jusqu'au premier conflit mondial en 1914, la France est passée de l'Ancien Régime à la modernité. C'est un siècle de transformations profondes, à travers la succession des régimes politiques, qui ont abouti à l'épanouissement du modèle républicain. C'est un siècle qui a vu la révolution industrielle, la croissance urbaine, l'affirmation de la bourgeoisie d'affaires et la naissance du prolétariat. C'est le siècle de la déchristianisation progressive et de la laïcisation républicaine. Enfin, c'est un siècle d'un extraordinaire bouillonnement intellectuel et créatif, traversé pêle-mêle par le romantisme, le positivisme, le symbolisme, l'impressionnisme et l'Art nouveau. Des mises au point historiographiques et biographiques, des commentaires de documents, un glossaire, des rappels chronologiques et biographiques contribuent à éclairer les principaux aspects de cette période d'innovations et de renouveau.

05/2019

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Napoléon

Napoléon. La Campagne de France

La Campagne de 1814 ressemble à la première invasion des temps modernes. Elle met en scène l'arrivée des cosaques et des uhlans. Les Russes et les Prussiens se ruent dans les villages. Ces batailles mobilisent la dernière armée des conscrits qui aient servi la France : l'armée des Marie-Louise, derniers successeurs des " volontaires " de 1791, et qui combattent sous les ordres d'un des plus grands stratèges de l'Histoire. Car Napoléon est parfaitement génial dans cette campagne organisée autour de quatre fleuves : la Seine, l'Aube, la Marne, l'Aisne. Par le jeu des circonstances, ces lieux de mémoire vont retrouver cent ans plus tard leurs fonctions de défense. On se déchire déjà en 1814 au Chemin-des-Dames et dans les marais de Saint-Gond. Avec son talent de conteur, Pierre Miquel rend vie et couleur à l'exploit prodigieux des derniers soldats de Napoléon qui ont retenu pendant soixante jours le souffle de l'Europe.

03/2021

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Littérature française

L' hiver hier

L'hiver hier est un conte vécu : un tout jeune Michel Garneau passe le temps des fêtes dans la famille de son amoureuse lors de l'hiver 1958. Les qualités poétiques de ce récit sont nombreuses mais ce qui frappe d'abord c'est l'incroyable richesse de la langue vernaculaire qu'utilise Michel Garneau. Il y avait longtemps qu'on n'avait lu un texte aussi coloré. La magie d'un terroir éclairé à la lumière du surréalisme nous fait ici songer au magnifique Objets de la nuit de Jean-Paul Martino. Un texte fabuleux, apte nous nous faire retomber en amour avec l'hiver !

11/2015

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Histoire internationale

Relation de la campagne de 1815

Relation de la campagne de 1815 / [par le maréchal E. de Grouchy] Date de l'édition originale : 1842 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2020

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Histoire de France

La France après Napoléon. Invasions et occupations (1814-1818)

L'aventure napoléonienne se termine mal pour la France ! Entre 1814 et 1818, le pays subit deux invasions et deux occupations. Partout, les Français sont confrontés à la défaite et à l'occupation. Comment s'y résout un peuple accoutumé à vingt ans de gloire et de victoires ? En mars 1815, Napoléon reprend le pouvoir pour Cent-Jours et relance une guerre européenne qui se solde par la défaite de Waterloo du 18 juin 1815. Comment les Français font-ils face aux réquisitions, aux violences et à la durable humiliation de la présence quotidienne de l'ennemi ?

11/2014

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Histoire de France

Souvenirs de la campagne de France

Ce témoignage, considéré comme fondamental par les historiens du Premier Empire, était introuvable depuis un siècle. Il est ici présenté dans sa dernière édition critique et augmenté d'une présentation inédite de Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon.

03/2014

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Napoléon

Hiver 1812 - Retraite de Russie

Le grand récit d'une retraite homérique. Le 15 septembre 1812, Napoléon entre dans Moscou. Dans la nuit, la ville s'embrase dans un océan de flammes. Après avoir longtemps espéré l'ouverture de négociations avec le tsar, la Grande Armée quitte la capitale ruinée le 19 octobre ; l'Empereur veut écraser l'armée russe et s'installer à Smolensk avant l'arrivée de l'hiver. Mais le froid et la neige sont en avance sur le calendrier. L'hiver russe surprend des troupes épuisées, sous-équipées, mal ravitaillées, embarrassées par leur butin, leurs blessés et leurs malades. La tragique retraite de Russie commence. Michel Bernard raconte avec une rare maestria l'hallucinant voyage dans l'enfer blanc de la Grande Armée, en suivant l'itinéraire de onze hommes et une femme à travers la plaine enneigée, les collines verglacées, les forêts pétrifiées, au milieu des combats et du harcèlement des cosaques. Il raconte l'histoire de leur lutte quotidienne contre le froid extrême, le blizzard, la faim, la peur, le désespoir. Elle est comédienne ; ils sont officiers, sous-officiers ou soldats, diplomate (Caulaincourt), fonctionnaire et bientôt grand écrivain (Stendhal) ; ils se battent et avancent, passent monts et rivières, d'abord soutenus par le sens du devoir, puis par l'instinct de survie qui fait sauter cadres hiérarchiques, conventions sociales, et jusqu'aux repères moraux. Il n'y a plus d'armée, plus d'ami, mais le désir de s'en sortir, d'en finir avec une épreuve qui dépasse toutes les souffrances connues. Napoléon est l'un de ces hommes. D'abord désorienté par l'évolution d'une campagne où rien ne s'est passé comme il l'escomptait, il s'efforce de sauver ce qui peut l'être quand s'annonce le désastre. Pour lui et son Empire, c'est le début de la fin ; pour les 20 000 survivants, vieillis, désabusés, l'âme marquée d'inguérissables blessures, " c'est encore la guerre et déjà, irrépressible, le temps du souvenir " (Michel Bernard).

10/2022

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Napoléon

Hiver 1812. Retraite de Russie

Le 15 septembre 1812, Napoléon entre dans Moscou. Dans la nuit, la ville s'embrase dans un océan de flammes. Un mois plus tard, la Grande Armée quitte la capitale ruinée ; l'Empereur veut écraser l'armée russe et s'installer à Smolensk avant l'arrivée de l'hiver. Mais le froid et la neige sont en avance sur le calendrier. L'hiver russe surprend des troupes épuisées, sous-équipées, mal ravitaillées. La tragique retraite de Russie commence. Michel Bernard raconte avec une rare maestria l'hallucinant voyage dans l'enfer blanc de la Grande Armée, en suivant l'itinéraire de onze hommes et une femme à travers la plaine enneigée, les collines verglacées, les forêts pétrifiées, au milieu des combats et du harcèlement des cosaques. Elle est comédienne ; ils sont officiers, sous-officiers ou soldats, diplomate (Caulaincourt), fonctionnaire et futur grand écrivain (Stendhal). Napoléon est l'un d'entre eux, s'efforçant de sauver ce qui peut l'être quand s'annonce le désastre.

04/2024

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Histoire de France

La campagne de 1812 en Russie

Dans l'oeuvre très riche de Cari von Clausewitz (1780-1831), dont on connaît surtout De la guerre, les textes d'histoire militaire sont de très grande qualité. Parmi ceux-ci, le chef- d'oeuvre reste sans nul doute La Campagne de 1812 en Russie. Ce livre constitue la source la plus sérieuse sur la bataille qui marqua le tournant décisif de l'histoire de l'Empire et entraîna la chute de Napoléon. Présent pendant cette campagne aux côtés des forces russes, c'est en tant qu'observateur-participant que Clausewitz nous laisse ce témoignage. Ce ne sont pas tant les batailles qu'il privilégie que l'analyse globale d'un conflit. Son étude concrète, née d'une expérience sereinement considérée, le situe comme un historien complet, capable d'appréhender une situation à la fois politique, diplomatique et militaire. A l'instar d'une partie de l'élite au service de la Prusse, Clausewitz se sentira humilié par la défaite d'léna. Considérant Napoléon comme le danger le plus grand et l'adversaire unique, il passera en 1812 au service de la Russie, par patriotisme, tandis que le Roi de Prusse, pour sauver sa dynastie, consentira à faire alliance avec l'Empereur des Français. C'est sur ce fond de nationalisme poussé jusqu'à la dissidence que se situe ce récit lucide et irremplaçable du déclin de Napoléon.

06/2012

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Histoire de France

Lettres de la campagne de Russie (1812)

De la bataille de la Moskowa au franchissement de la Berezina, ces lettres font revivre l'incroyable expédition militaire qui vit les 600 000 hommes de la Grande Armée se lancer à la conquête de l'empire des tsars. A travers la correspondance de tous les acteurs - de l'Empereur au soldat anonyme -, Jacques-Olivier Boudon dresse un fascinant portrait de cette campagne, de la découverte émerveillée de Moscou aux heures terribles de la retraite. Ces lettres - dont beaucoup n'ont jamais été lues par leur destinataire car elles ont été saisies par l'armée du tsar ou par la censure française - font voir la campagne de Russie comme jamais auparavant : à travers les yeux de Ney, de Murat, de Stendhal ou de grognards anonymes.

09/2012

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Histoire internationale

La campagne de Virginie de Grant (1864)

Au cours de la guerre de Sécession, le début de l'année 1864 est marqué par un virage important dans la gestion des opérations militaires par les Nordistes. Le général Grant reçoit du président Abraham Lincoln, incarnation du pouvoir politique, le titre de généralissime des armées fédérales. Dans le même temps, le président détermine une série d'objectifs stratégiques à atteindre avant la fin de l'automne 1864 pour assurer sa réélection et éviter qu'une paix de compromis soit signée avec les Confédérés. Il incombe alors à Grant d'établir une stratégie militaire qui prenne en compte les objectifs fixés par le pouvoir politique qui l'a nommé. Il va donc orchestrer un vaste plan d'ensemble qui coordonne à la fois les efforts de l'US Army mais aussi ceux de l'US Navy sur un front qui va de la côte Est des Etats-Unis aux confins du Texas afin de venir à bout de la Confédération en détruisant à la fois ses moyens militaires (Armée de Virginie du Nord, Armée du Tennessee, Flotte du golfe du Mexique, etc.) mais aussi en capturant ses noeuds de communication et ses trop rares centres de production industrielle (exemples : Atlanta, Richmond). L'exécution de ce plan stratégique engage alors sur les différents théâtres d'opérations la mise en oeuvre de grandes offensives simultanées. Malgré l'ampleur de cette stratégie continentale, Grant demeure, avec son état-major, sur ce qu'il juge être le théâtre principal des opérations : la Virginie. Il veut rester au plus près du général Meade qui commande la célèbre Armée du Potomac pour veiller à la bonne application de ses directives opérationnelles. La présence face aux Nordistes de l'Armée de Virginie du Nord aux ordres du légendaire général Lee semble en partie justifier ce choix.

10/2018

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Histoire de France

Napoléon jour après jour. La chute de l'Empire (1813-1814-1815)

Durant la campagne de Saxe, Napoléon se retrouvera face à la Sixième Coalition qui réunit Autrichiens, Prussiens et Russes. Cette confrontation, dite la bataille des Nations, se terminera par une cuisante défaite de l'Empereur et l'acculera à la frontière française. De retour à Paris, il organisera la campagne de France. Il sera trahi et devra abdiquer. Il sera condamné à l'exil sur l'île d'Elbe. Plus tard, il décidera de reprendre son trône. L'Aigle s'envolera de clocher en clocher jusqu'aux tours de Notre-Dame. S'ensuivront la période des Cent-Jours et l'ultime bataille : Waterloo. Celle-ci le conduira à une nouvelle abdication et un second exil.

02/2018

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Empire

Napoléon et la campagne de Russie. 1812

"Bérézina ! " Ce mot aujourd'hui passé dans le langage courant illustre à lui seul combien l'expérience de la campagne de Russie est ancrée dans la mémoire nationale. Cette mémoire est, du reste, partagée par les Russes qui font de 1812 un élément fondateur de leur histoire. L'affrontement des deux empires, alliés depuis 1807, qui se déroule dans la démesure avant de tourner au désastre, offre une dramaturgie qui se prête au récit : phase de préparation, début de la campagne jusqu'à son apothéose lors de l'entrée dans Moscou, bientôt en flammes, puis chute, avec cette lente retraite dramatique effectuée pour l'essentiel à pied, dans le froid glacial de l'hiver russe. Au-delà de la narration des principaux épisodes de cette expédition, une réflexion s'impose sur le traumatisme qu'a représenté cette tragique campagne. A travers des sources nombreuses, une littérature riche, Jacques-Olivier Boudon s'attache à croiser les approches pour nous aider à comprendre le rôle majeur de cet épisode dans la construction des mémoires européennes. Jacques-Olivier Boudon, grand spécialiste et auteur de nombreux ouvrages sur l'époque napoléonienne, professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris IV-Sorbonne, est président de l'Institut Napoléon. "Un ouvrage documenté qui porte un nouveau regard sur la plus grande défaite française, et ce qu'il en reste. " HISTORIA

04/2021

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Histoire de France

La France en guerre. Cinq "années terribles" - 1792-1793, 1814-1815, 1870-1871, 1914-1915, 1939-1940

Revisiter la notion d'année terrible telle quelle avait été forgée par Victor Hugo pour désigner la séquence allant de la déclaration de guerre de juillet 1870 à la fin de la semaine sanglante en mai 1871, tel est l'enjeu de cet ouvrage collectif. Fondé sur une approche transpériodique et transdisciplinaire, il invite à une réflexion sur les processus de désignation et les usages de ce chrononyme d'année terrible. Cinq séquences d'entrée en guerre ont été retenues afin de les comparer. Comment les historiens questionnent-ils cette notion polysémique ? Interrogeant les paradigmes de ces moments de basculement dans une autre temporalité, ils en définissent l'échelle la plus pertinente pour capter la perception des contemporains face à cette expérience traumatisante qui bouleverse les repères. Pour cela, ils analysent les traces scripturales, visuelles, matérielles produites par les contemporains, figures en vue comme anonymes. Mais cet ouvrage propose aussi une réflexion sur les processus de construction mémorielle de ces années terribles, en termes de filiations comme de décalages, avec l'objectif de leur instrumentalisation politique.

11/2018