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Histoire romaine. Livres 50 et 51, Edition bilingue français-grec ancien

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Critique littéraire

Histoire romaine. Livres 50 et 51, Edition bilingue français-grec ancien

L'oeuvre de Dion Cassius, source capitale pour les historiens de la Rome antique, paraît enfin dans la Collection des Universités de France, avec un premier volume contenant les livres 50 et 51, consacrés à la bataille d'Actium, à la campagne d'Egypte et au début du principat d'Auguste. Le témoignage de cet historien, sénateur romain de langue grecque, est unique pour comprendre le passage de la République romaine à l'Empire.

01/1991

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Critique littéraire

Histoire romaine. Livres 48 et 49, Edition bilingue français-grec ancien

Les livres 48 et 49 de l'Histoire Romaine de Dion Cassius présentent les événements de 52 à 32 avant J-C, en particulier la guerre de Pérouse, la guerre contre Pompée et la campagne d'Antoine chez les Parthes. Ce volume offre à la fois une édition critique s'appuyant sur l'ensemble de la tradition manuscrite, directe et indirecte, une traduction fidèle de l'historien grec de Rome (la première en français depuis le XIXe siècle) et un commentaire historique qui fait le point sur les principaux problèmes de la fin des guerres civiles. Un index et une Cartographie en couleurs apportent un complément précieux.

07/1994

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Collection Budé

Histoire romaine. Tome 11, Livre XIV : Guerres civiles, Livre II, Edition bilingue français-grec ancien

La guerre civile qui opposa César à Pompée est un événement majeur de l'histoire romaine et il est clair que, deux siècles après, le sujet intéressait toujours les lecteurs. Appien l'a traité avec talent et tient jusqu'au bout son lecteur en haleine, sans trop se soucier toutefois de l'exactitude historique. Le récit part de la "conjuration" de Catilina, surmontée par Cicéron, puis retrace les débuts politiques de César jusqu'à la conclusion du premier Triumvirat, un accord politique qui ne parvint pas, tant s'en faut, à rétablir la paix civile, compromise par les ambitions et la corruption des gouvernants, par celle aussi des gouvernés qui vendaient leurs suffrages. Ayant échoué dans sa tentative de redressement des institutions, Pompée tombe sous la coupe des aristocrates, hostiles à César, ce qui conduit à un conflit ouvert. Appien relate d'abord les opérations menées contre Pompée lui-même, jusqu'à Pharsale et à la mort pitoyable de Magnus. Puis il traite brièvement des guerres engagées contre ses lieutenants, en Afrique et en Hispanie. César sort vainqueur de ces ultimes affrontements mais, sur le plan politique, il échoue, car il ne parvient pas à mettre en place un régime équilibré. Appien analyse les motifs du mécontentement, qui conduit à un regroupement des opposants menés par Brutus et Cassius, puis aux Ides de Mars. Mais la mort de César ne résout rien et Marc Antoine, soutenu par Lépide, réussit à retourner le peuple contre les "Libérateurs" . Ce récit très vivant, ponctué de discours bien construits, reste agréable à lire et on a pu le qualifier de "roman historique" . Pour les historiens modernes, il présente l'intérêt de conserver des traditions autres que ce que l'on peut encore lire chez Salluste, chez Cicéron et chez les auteurs du corpus césarien.

02/2021

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Critique littéraire

Oeuvres. Tome 12, Opuscules 55-57, Edition bilingue français-grec ancien

La mort de Pérégrinos prend la forme d'une lettre, adressée par Lucien à un ami, Cronios. Il y dépeint, de manière sarcastique, la mort spectaculaire de Pérégrinos, philosophe cynique qui s'immola à la fin des jeux Olympiques. Les Fugitifs mettent en scène les faux philosophes cyniques, que Lucien se plaît à dévoiler pour ce qu'ils sont vraiment : des esclaves fugitifs. Le ton, là encore, n'épargne aucune pique satirique. Toxaris ou l'amitié constitue une joute oratoire entre le Grec Mnèsippos et le Scythe Toxaris sur la valeur respective de leur peuple en matière d'amitié. Le dialogue est émaillé d'épisodes narratifs sur les faits exemplaire de leur entourage amical, qui révèlent tout le talent de conteur de Lucien. Que ne ferait-on pas pour un ami ?

05/2017

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Critique littéraire

Bibliothèque. Tome 1, Codices 1-83, Edition bilingue français-grec ancien

Lettre à Tarasius 1 Théodore, 2 Adrien, 3 Nonnosos, 4 Théodore d'Antioche, 5 Sophronios, 6-7 Grégoire de Nysse, 8 Origène, 9-13 Eusèbe, 14 Apollinaire, 15-20 Synodes, 21 Philopon, 22 Théodose, 23 Conon, 24 Sur Philopon, 25 Jean Chrysostome, 26 Synésius, 27 Eusèbe, 28 Socrate de Constantinople, 29 Evagre, 30 Sozomène, 31 Théodoret de Cyr, 32 Athanase, 33 Justus, 34 Africanus, 35 Philippe, 36 Livre du Chrétien, 37 Sur la politique, 38 Théodore, 39 Eusèbe, 40 Philostorge, 41 Jean d'Egée, 42 Basile, 43 Philopon, 44 Philostrate, 45 Andronicianus, 46 Théodoret de Cyr, 47-48 Josèphe, 49 Cyrille, 50 Nicias, 51 Hésychius, 52 Synode de Sidè, 53-54 Synode contre Pélage et Céleste, 55 Philopon, 56 Théodoret, 57 Appien, 58 Arrien, 59 Synode du chêne, 60 Hérodote, 61 Eschine, 62 Praxagoras, 63 Procope, 64 Théophane, 65 Théophylacte, 66 Nicéphore, 67 Serge, 68 Céphalion, 69 Hésychius, 70 Diodore, 71 Dion Cassius, 72 Ctésias, 73 Héliodore, 74 Thémistius, Lesbonax, 75 Philopon, 76 Josèphe, 77 Eunape, 78 Malchus, 79 Candidus, 80 Olympiodore, 81 Théodore, 82 Dexippe, 83 Denys d'Halicarnasse

01/1959

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Critique littéraire

Antiquités romaines. Tome 6 Livre VI, Edition bilingue français-grec ancien

Avec le livre VI de ses Antiquités Romaines, Denys d'Halicarnasse, historien grec et professeur de rhétorique de la période augustéenne, entreprend le récit des événements qui eurent lieu au cours des années 497 à 493, selon la chronologie adoptée par l'auteur (qui diffère légèrement de celle adoptée par Tite-Live). Cette période, qui s'étend sur cinq consulats, est marquée par les deux événements majeurs que sont la bataille du lac Régille opposant Rome aux cités latines et la sécession de la plèbe sur le mont Sacré, laquelle aboutit à l'institution du tribunat de la plèbe. La victoire des Romains au lac Régille marque l'échec définitif de la famille royale des Tarquins, alliés aux cités latines, pour reprendre le pouvoir à Rome. Le vieux roi achèvera par la suite sa vie, exilé dans la cité campanienne de Cumes. La seconde section du livre est centrée sur la montée progressive des tensions entre plèbe et patriarcat à Rome. Le soulèvement de la plèbe est présenté comme un drame qui s'achève par le discours de Menenius Agrippa, morceau d'éloquence comprenant la célèbre allégorie des membres et de l'estomac. Denys a recours pour décrire le conflit interne à la cité romaine à des concepts hérités de la pensée grecque. Ainsi, la sécession de la plèbe est décrite comme une stasis qui rappelle le récit des massacres fratricides des Corcyréens durant l'été 427 avant J. -C. chez Thucydide. L'édition du tome VI des Antiquités Romaines de Denys d'Halicarnasse dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec de l'historien accompagné de la traduction de Jacques-Hubert Sautel. Le texte est précédé d'une riche introduction dans laquelle sont abordés divers aspects intéressants de l'oeuvre de l'historien, tels que le personnel politique présent dans le récit, le vocabulaire employé pour décrire les événements politiques et l'intérêt historique et littéraire de l'oeuvre. Enfin, le lecteur trouvera à la fin de cette notice un exposé de la tradition manuscrite du texte ainsi que des principes qui ont régi son édition.

05/2016

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Critique littéraire

Antiquités romaines. Tome 3, Livre III, Edition bilingue français-grec ancien

En entreprenant de raconter les premiers temps de l'histoire de Rome, Denys d'Halicarnasse, historien et professeur de rhétorique d'origine grecque, s'inscrivait pleinement dans le projet augustéen de restauration des valeurs de l'ancienne société romaine. Bien que traitant l'histoire de la cité latine, Denys demeure néanmoins pleinement grec, défendant le courant littéraire que l'on nomma atticisme par sa volonté d'imiter le style des grands auteurs grecs des Ve et IVe siècles avant J. -C. tels que Démosthène. Par cette démarche originale dans les premiers temps du principat, l'historien avait pour objectif de mieux faire connaître Rome à ses compatriotes helléniques. De ce point de vue, le livre III de ses Antiquités Romaines retient particulièrement l'attention. Dans un récit qui oscille entre légende et histoire, Denys y relate les règnes des rois romains Tullus Hostilius, Ancus Marcius et Tarquin l'Ancien. Si beaucoup d'événements relatés dans le règne du premier relèvent de la fable, tels que le célèbre affrontement des Horaces et des Curiaces qui inspira Corneille, le nom de Tarquin est quant à lui plus attesté par l'archéologie comme en témoignent les vestiges du Circus Maximus ou du temple de Jupiter Capitolin. Le récit de l'historien fait dans ce livre la part belle aux guerres qu'entretient Rome avec ses cités voisines. Le règne de Tullus Hostilius met ainsi fin au conflit qui oppose l'Vrbs à sa métropole Albe. Les enjeux diplomatiques de cette opposition sont présentés par Denys dans des termes qui ne sont pas sans rappeler la présentation des conflits entre métropoles et colonies chez Thucydide. En cela, l'historien parachève sa volonté d'inscrire l'histoire de Rome dans une filiation hellénique. L'édition du livre III des Antiquités Romaines dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec de Denys d'Halicarnasse accompagné de la traduction en français de Jacques-Hubert Sautel. Le volume s'ouvre par une introduction dans laquelle est exposé l'intérêt historique du récit et où est retracée la tradition manuscrite du texte.

01/1999

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Critique littéraire

Géographie. Tome 6, Livre IX (Grèce), Edition bilingue français-grec ancien

Le livre IX de la Géographie, qui traite de l'Attique, de la Béotie, de la Phocide, de la Locride et de la Thessalie, est la partie de 1'oeuvre de Strabon qui nous est parvenue le plus mal en point. Des collations nouvelles, ou anciennes vérifiées, et l'utilisation du palimpseste du Vatican ont permis de faire progresser sur quelques points importants l'établissement du texte et de réaliser un apparat critique rigoureux et, autant que faire se peut, exhaustif. Les notes et le commentaire ont mis à profit les travaux les plus récents des meilleurs spécialistes actuels, archéologues et historiens, de ces différentes parties de l'Hellade. Des cartes en quadrichromie aident le lecteur à se repérer sur le terrain tandis qu'un lexique des noms de lieux avec références au texte lui permettent de se retrouver dans la Géographie.

11/1996

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Critique littéraire

Histoires. Tome 6, Edition bilingue français-grec ancien

Avec le livre VI des Histoires, Hérodote entre dans le coeur de ce que les Grecs appelleront les Guerres Médiques. Après avoir raconté la révolte des cités ioniennes contre le roi Perse et les aventures du tyran de Sardes, Histiée, Hérodote entame le récit des expéditions perses vers l'ouest en vue de punir les cités d'Erétrie et d'Athènes, que le roi Darius accusait d'avoir coopéré avec les Ioniens dans la révolte des cités grecques d'Asie Mineure. S'ouvre alors la narration du conflit entre les Grecs d'Europe et les barbares d'Asie. L'historien relate la première expédition de Mardonios contre la Thrace puis celle du grand roi Darius contre Athènes. Ce récit culmine avec la bataille de Marathon qui deviendra au cours du cinquième siècle le paradigme de la victoire de l'hoplite athénien et du régime démocratique face à la tyrannie. La bataille de Marathon permet en effet à Hérodote de glorifier le patriotisme athénien ainsi que la valeur militaire de la cité. Hérodote nous renseigne aussi au cours de digressions sur les relations entre Athènes et sa cité rivale Égine ainsi que sur le rôle politique du roi de Sparte Cléomène dans les relations entre les cités grecques. La Collection des Universités de France offre au lecteur le texte original d'Hérodote dans l'édition établie par Ph. -E. Legrand accompagné d'une traduction en français. Le récit de l'expédition de Darius est précédé d'une notice présentant au lecteur la composition du récit ainsi que les sources historiques d'Hérodote.

01/1963

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Critique littéraire

Histoires. Tome 7, Edition bilingue français-grec ancien

Selon les propres dires d'Hérodote, l'expédition menée par le roi perse Xerxès contre les cités grecques d'Europe fut la plus grande jamais entreprise dans le monde grec. Le livre VII des Histoires raconte la première partie de cette expédition. Le récit d'Hérodote s'ouvre sur les délibérations de Xerxès et de ses conseillers sur l'opportunité pour les Perses de s'engager dans une telle guerre. Hérodote a dressé un portrait mémorable du roi Perse Xerxès, lui prêtant une humeur despotique et un orgueil immense. La guerre qu'il mène est à l'image de sa démesure, comme en témoigne la construction d'un pont sur le Bosphore afin de permettre aux Perses de faire passer leurs troupes en Grèce continentale. A cette figure représentant l'Orient tel que pouvait se le représenter un historien de culture grecque, Hérodote oppose l'image de la résistance valeureuse de Sparte et d'Athènes tentant de réveiller le courage de ceux des Grecs qu'effrayait la puissance du grand roi. La narration de l'historien culmine avec le récit de deux batailles : celle des Thermopyles où les Spartiates moururent héroïquement face aux barbares et celle de l'Artémision où la flotte athénienne s'opposa aux navires perses. La Collection des Universités de France met à disposition du lecteur le texte grec dans l'édition de Ph. -E. Legrand accompagné d'une traduction. Le récit d'Hérodote est séparé en quatre parties chacune précédée d'une notice résumant son contenu et présentant les sources et les débats historiographiques du récit.

01/1986

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Critique littéraire

Histoire romaine. Tome 5, Livre IX, Le livre illyrien ; Fragments du livre macédonien, Edition bilingue français-grec ancien

Ce livre, le neuvième de l'Histoire romaine, marquait une étape importante dans la série des guerres étrangères puisqu'il racontait comment les Romains, intervenant pour la première fois dans le bassin oriental de la Méditerranée, avaient vaincu et soumis Philippe V puis anéanti la monarchie macédonienne après la défaite de Persée à Pydna. Appien lui avait donc donné le titre de "Livre macédonien" et avait ajouté une sorte d'appendice, le "Livre illyrien", où il exposait les circonstances de la conquête, achevée par Auguste, des régions qui formeront l'Illyricum. Fâcheusement, le Livre macédonien fut perdu, peut-être dès le IXe siècle de notre ère et le Livre illyrien aurait sans doute connu le même sort si les éditeurs byzantins ne l'avaient pas inséré à la suite du livre V des Guerres civiles. Paradoxalement, nous avons donc perdu ce qu'Appien considérait à juste titre comme le plus important et conservé un appendice moins travaillé. Heureusement, les Extraits constantiniens nous ont conservé les passages du Livre macédonien relatifs aux négociations entre Romains et Macédoniens à l'occasion des trois guerres qui les opposèrent. On constate qu'Appien suivait une tradition différant sensiblement de celle qui prévaut depuis Polybe et, en particulier, qu'il n'était pas dupe des accusations portées contre Persée par des adversaires décidés à l'anéantir, quoi qu'il fît. Il était donc utile de rééditer et de traduire ces pages où il apparaît qu'Appien jugeait justifiée la rancune de Philippe V, ulcéré de l'ingratitude des Romains qu'il avait loyalement soutenus contre Antiochos III, et portait sur Persée un jugement favorable en montrant que ses qualités l'avaient rendu suspect aux Romains. Le Livre illyrien, malgré sa brièveté, reste une source historique de première importance. Dans la première partie du livre, consacrée aux guerres menées par les Romains dans la région de l'Adriatique contre des populations pratiquant la piraterie, Appien suit une tradition originale fort éloignée de Polybe, en particulier pour tout ce qui concerne Démétrios de Pharos. Dans la seconde partie, la plus détaillée, Appien relate, d'après les Mémoires d'Auguste, les opérations menées par celui-ci dans les Balkans après sa victoire sur Sextus Pompée et l'élimination de Lépide. Même s'il ne s'agit que d'un résumé, d'ailleurs plus complet que celui que Dion Cassius donne des mêmes événements d'après la même source, nous remontons à travers Appien au témoignage d'Auguste, qui, dirigeant les opérations et participant aux combats, donna de ces guerres engagées contre des populations mal connues une relation qui s'apparentait, semble-t-il, aux fameux "Commentaires" de César. Bref, en dépit des accidents de la tradition manuscrite qui ont entraîné la perte d'une partie de sa substance, et plus particulièrement le récit des fameuses batailles de Cynoscéphales et de Pydna, ce livre IX de l'Histoire romaine reste une source documentaire de première importance dont la réédition sur des bases scientifiques solides et la traduction en langue française paraissent entièrement justifiées. Le commentaire a bénéficié d'un concours de premier ordre, celui du professeur Pierre Cabanes, le meilleur connaisseur français des questions illyriennes.

11/2011

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Critique littéraire

PHEDRE. Edition bilingue français-grec ancien

Cette libre promenade dans la campagne d'Athènes est l'un des textes littérairement les plus séduisants de Platon c'est aussi l'un de ceux dont l'interprétation philosophique pose le plus de questions. Partant d'un discours sur l'amour, Platon y fait chatoyer toutes les facettes de l'objet qu'il a choisi l'amour des discours et les discours de l'amour, l'amour qui répond ou ne répond pas à l'amour, et le discours qui répond ou ne répond pas au discours. Dans ce dialogue hors les murs, où l'on sent la présence des corps, où la chaleur, la soif, l'ombre, le chant des cigales et le souffle du vent sont palpables, Platon est poète, c'est-à-dire "chose légère, ailée, sacrée".

10/1998

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Critique littéraire

Fragments. Edition bilingue français-grec ancien

L'historien Timée vécut aux IVe et IIIe siècles avant J.-C. Né en Sicile, il fut exilé par le tyran Agathocle, passa l'essentiel de sa vie à Athènes et rédigea plusieurs ouvrages historiques, qui traitent notamment de la Sicile et de la Grande-Grèce, des vainqueurs aux jeux Olympiques, ou des expéditions de Pyrrhus contre Rome. Son oeuvre n'est connue que par la tradition indirecte, citations, résumés et paraphrases, éléments détachés de leur contexte, souvent assortis de jugements critiques et polémiques, comme chez Polybe. Bien que le contenu de l'oeuvre nous échappe dans une large mesure, les fragments prouvent que la curiosité de Timée est polymorphe. Les savants lui ont parfois attribué plus qu'ils ne pouvaient prouver, par exemple quand il est présenté comme la source unique de certains récits d'autres auteurs, comme Diodore. Reconstituer le texte d'origine, transmis par le filtre de seconds témoins qui préservent l'original tout en le dissimulant, nécessite de la part de l'éditeur un travail de délimitation dont le caractère est nécessairement conjectural. L'édition de Timée donnée par Felix Jacoby dans ses Fragmente der griechischen Historiker (1950) fournit le texte de référence, mais la présentation des fragments a parfois été précisée, et l'ensemble a été muni de titres et sous-titres thématiques. Timée n'est pas seulement un rhéteur et un antiquaire, ou un misanthrope aveuglé par le patriotisme, mais l'historien le plus important de l'Occident grec. Il est bien ancré dans la culture de son temps : nostalgie et curiosité érudite, nouveaux modes d'écriture influencés par la rhétorique, intérêt pour la vie des hommes les plus marquants.

11/2017

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Critique littéraire

Fragments. Edition bilingue français-grec ancien

L'identité d'Antigone de Caryste a fait couler beaucoup d'encre et le débat est loin d'être clos. En effet nombreux sont les textes que la tradition nous a transmise sous le nom d'Antigone de Caryste et il est à peu près établi aujourd'hui qu'ils ne sont pas le fait d'un seul et même auteur. Restent les textes, notamment les Biographies qui relatent les vies des philosophes contemporains d'Antigone, tels Pyrrhon, Crantor ou Zénon. Ces courtes notices eurent une grande influence dans l'Antiquité, particulièrement sur Philodème, Aristoclès, Athénée et Diogène Laërce. La présente édition, fruit d'un inestimable travail, fait le point sur la question de l'identité d'Antigone. Elle reprend les différentes hypothèses, notamment celle de Wilamowitz et tranche en faveur de deux Antigone : l'un aurait vécu au IIIe siècle et aurait écrit les Biographies ainsi que le Peri Zoon. Historien de l'art et sculpteur, il aurait servi à la cour du roi Attale Ier, à Pergame. L'autre aurait vécu au Ier siècle et serait l'auteur d'un poème intitulé Antipator. Notre édition regroupe en un volume Les Biographies, Sur Son Art, Sur les Animaux, Sur le style. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi d'une liste des homonymes en appendice, d'une table de concordances ainsi que d'un Index Testimoniorum.

05/1990

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Critique littéraire

Poèmes. Edition bilingue français-grec ancien

"Ne vois-tu pas, dit Plutarque, quelle grâce possèdent les paroles de Sappho pour enchanter de leurs sortilèges ceux qui les écoutent ? " Sappho serait née aux environs de 650 avant J.-C., au plus tard en 630. Admirable poète, "la dixième Muse" met au jour l'intrication désespérée de la souffrance (morale) et de la douleur (physique). Elle la révèle en la faisant chanter. Elle a inventé le mal d'amour. Il faut penser que c'est une parole neuve, la parole neuve et libre de Sappho. Ecoutons la parole et la voix de Sappho, pour autant que nous pouvons l'entendre, vivante malgré les mutilations du temps. Dans ces poèmes, merveilleux de simplicité apparente, il faut aller à petits pas, il faut peindre à petits traits, s'interroger sur les mots les plus simples, ne pas les transformer en métaphore. S'attacher au texte, dans un travail artisanal, pour qu'une clarté, de temps à autre, nous foudroie. Ce livre réunit l'ensemble de la collection des fragments de Sappho. Edition bilingue

05/2020

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Critique littéraire

Philippe. Edition bilingue français-grec ancien

Le Philippe, officiellement destiné au roi de Macédoine Philippe II, date de 346, moment crucial pour les Grecs. Le Macédonien sort grandement renforcé de la guerre qui l'a opposé à Athènes et aux Phocidiens dès 356 et qui se clôt à l'été 346 par la paix de Philocrate. Isocrate, rhéteur attaché à la grandeur d'Athènes, conseille alors au roide réconcilier les Grecs entre eux et de présider h une expédition tournée contre les Perses, vieux rêve d'une guerre panhellénique caressé au début du ive siècle et qui sera réalisé peu après la mort d'Isocrate, dans des conditions autres, par le fils de Philippe, Alexandre le Grand. Le Philippe s'adresse aussi aux Athéniens. Son auteur s'y affiche comme le conseiller qui saura détourner le Macédonien des affaires de la cité — ce qui devrait en partie l'exonérer de l'accusation de travailler pour Philippe contre les intérêts de l'Athènes démocratique. L'habileté rhétorique y est partout visible : un éloge obligé du roi, une prose rythmée, une composition impeccable, des gradations, illustrent l'art de la persuasion de ce maitre de 90 ans. Le présent volume, avec son introduction historique et littéraire, sa traduction nouvelle et son commentaire, redéfinit la place et la pensée du rhéteur dans l'Athènes des années 340.

06/2019

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Critique littéraire

Progymnasmata. Edition bilingue français-grec ancien

Vers le début de notre ère, le rhéteur Aelius Théon a écrit un traité sur les exercices préparatoires (progymnasmata) à l'enseignement rhétorique proprement dit destinés aux jeunes gens qui sortaient de chez le grammairien. Des quatre traités conservés en grec sur le même sujet, celui-ci est le plus ancien, le plus copieux et sous certains rapports le plus intéressant. Il est en effet atypique, parce qu'il représente un moment où le contenu de cet enseignement n'est pas encore fixé et qu'il concourt lui-même à son progrès par ses innovations ; parce qu'il est le seul à s'adresser aux professeurs eux-mêmes et qu'il donne de ce fait une grande place à la pédagogie. L'édition moderne ici proposée est la première à tenir compte des deux traditions du texte, la grecque, tronquée, et l'arménienne, plus complète. On y trouve donc toute une partie inédite.

01/1997

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Collection Budé

Hiéron. Edition bilingue français-grec ancien

Dans le Hiéron, qui se présente comme un dialogue socratique, le tyran Hiéron et le poète Simonide se demandent laquelle, de la vie du tyran ou de celle du simple particulier, est la plus agréable et la plus enviable. L'une des principales difficultés que soulève ce dialogue est la question de savoir si Simonide peut être considéré comme un porte-parole et un substitut de Socrate. En ce qui concerne l'établissement du texte, on attendait une nouvelle édition critique depuis 1933. Cette édition se fonde pour la première fois sur un examen complet de la tradition manuscrite, et utilise six témoins primaires dont quatre pour la première fois. La tradition indirecte a été elle aussi recueillie et utilisée plus largement que dans les éditions antérieures.

11/2021

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Critique littéraire

Sentences. Edition bilingue français-grec ancien

Les Sentences sont composées de : Prologue, Sommaire, De la justice, De la philanthropie, De la richesse, De la réflexion, De la juste mesure, De l'envie, De la modération, De la mort et de l'âme, De la fortune, Parole et sagesse, Vertus et vices, Du travail, Du mariage, Enfants et parents, Maîtres et esclaves, Epilogue.

01/2003

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Critique littéraire

Discours. Edition bilingue français-grec ancien

Dinarque est le dernier des dix orateurs attiques à faire son entrée dans la Collection des Universités de France. Entrée tardive mais opportune dans la mesure où elle a permis la prise en compte, pour l'établissement du texte, de deux papyrus publiés en 1982. A travers trois discours écrits pour les accusateurs dans l'affaire d'Harpale, le lecteur pourra découvrir ou redécouvrir l'éloquence de Dinarque, qui a suscité de la part des commentateurs anciens et modernes une sévérité parfois injustifiée. On trouvera également, dans ces pages, un document précieux sur l'état des esprits à Athènes durant la grave crise qui accompagna le retour d'Alexandre en 325-323, sur l'opposition à Démosthène et sur la violence de ta rhétorique politique de l'époque.

01/1990

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Critique littéraire

Fragments. Edition bilingue français-grec ancien

Originaire de Paros, fils de Télisiclès et de l'esclave Enipô, Archiloque est à double titre l'inventeur du lyrisme : il fut, selon nos sources, le premier à créer cette poésie, aux formes variées et destinée au chant, dite lyrique par les Anciens. Mais il fut aussi le premier à puiser son inspiration dans ses émotions personnelles et à faire entrer la vie quotidienne en poésie, s'accordant ainsi à la définition moderne du lyrisme. C'est de cette manière que nous avons quelques renseignements sur sa vie : le poète de Paros était d'origine modeste et c'est pour cette raison, qu'il se serait engagé comme soldat pour aller coloniser Thassos. La postérité s'est plu à raconter que le poète soldat serait mort sur les champs de bataille. Notre édition rassemble en un volume non seulement les témoignages sur le poète et les fragments d'Archiloque, mais encore les témoignages sur le poète et les fragments douteux ou apocryphes. L'introduction fait le point sur les connaissances relatives à la vie et à la chronologie d'Archiloque, notamment les problèmes liés à la datation d'un auteur que les critiques ne parviennent pas à situer plus précisément qu'entre le milieu du VIIIème siècle et le milieu du VIIème. Les dialectes utilisés par le poète, de même que la métrique, sont analysés en détail tandis que de judicieuses pistes de lecture sont suggérées. Le texte, fragmentaire, est éclairé par un riche commentaire. L'ouvrage est en outre enrichi d'un glossaire ainsi que d'un tableau de concordance entre les différentes éditions.

01/1968

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Critique littéraire

Poliorcétique. Edition bilingue français-grec ancien

Comment mettre à sa merci une ville assiégée ? Quelles machines de guerre employer ? Comment empoisonner les vivres ou envoyer des messages codés ? Telles sont les questions, parfois encore d'actualité, auquel Enée le Tacticien livre de substantielles réponses. Lui-même rompu à l'art militaire, Enée fut très vraisemblablement un militaire de haut rang. C'est malheureusement la seule information avérée que nous possédons sur cet auteur : si Polybe et Elien le Tacticien le mentionnent, ils ne précisent ni sa patrie, ni son époque, ni ses titres. Quant au texte, un manuel de conseils militaires n'abonde guère en détails personnels ! Une lecture attentive a cependant permis de situer le texte entre 400 et 360 avant J-C car aucun événement postérieur à cette date n'est mentionné. Notre édition présente en un volume le traité d'Enée. L'introduction offre un point très complet sur l'auteur et sur le genre du manuel militaire. Les différentes hypothèses relatives à l'identité du tacticien, souvent rapproché des deux Enée de Stymphale, sont analysées et discutées en détail, de même que la possibilité d'un abrégé. Une comparaison avec les oeuvres militaires de Xénophon est proposée, tandis que l'histoire du texte est relatée de manière synthétique. Le texte est précédé des testimonia et accompagné de notes qui en éclairent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi de deux appendices sur les techniques antiques, de notes complémentaires et de planches.

01/1967

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Critique littéraire

Histoire nouvelle. Tome 1, Livres I et II, Edition bilingue français-grec ancien

"Lu un ouvrage d'histoire en six livres du comte Zosime, ancien avocat du fisc ; en matière de religion, c'est un impie et souvent, sur de nombreux points, il aboie contre la vraie foi. Il est concis et, dans son style, il est net et pur ; il n'est pas dépourvu d'agrément. Il commence son récit, peut-on dire, à Auguste et il passe rapidement en revue tous les souverains jusqu'à Dioclétien en rapportant uniquement leur avènement et leur succession ; à partir de Dioclétien, il traite plus longuement, en cinq livres, des souverains qui ont régné. Le premier livre, en effet, dénombre les empereurs antérieurs à Dioclétien depuis Auguste. L'auteur achève son sixième livre en traitant l'époque où Alaric fit pour la deuxième fois le siège de Rome et, alors que les Romains étaient aux prises avec la disette, leva le siège, après leur avoir donné Attale comme empereur. Plus tard, il enleva aussi le trône à ce personnage parce qu'il ne semblait pas bien gérer le pouvoir qui lui avait été donné ; il envoya traiter avec l'empereur Honorius, qui séjournait alors à Ravenne. Mais Sarus, un Goth lui aussi, ennemi d'Alaric, et qui avait trois cents hommes sous ses ordres, se joignit à Honorius en promettant son alliance contre Alaric et se dressa contre celui-ci. Son sixième livre se termine là-dessus". Photius, Bibliothèque, codice 98.

01/2000

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Critique littéraire

Bibliothèque historique. Tome 15 Livre XX, Edition bilingue français-grec ancien

Le XXème livre est le dernier de la Bibliothèque historique que nous ayons conservé dans son intégralité. Centré sur les personnages d'Agathocle et de Démétrios Poliorcète, il rapporte l'histoire du bassin méditerranéen entre 310 et 302 av. J. -C. A l'ouest, le tyran de Syracuse Agathocle, pour chasser les Carthaginois de Sicile, entreprend en Libye une expédition audacieuse contre Carthage ; celle-ci se solde par un échec et Agathocle, rentré en Sicile, cherche avec brutalité à asseoir sa domination sur l'ensemble des cités de l'île. A l'est, après la paix conclue par les Diadoques en 311, Antigone, aidé par son fils Démétrios, travaille à s'assurer la maîtrise des îles et des côtes égéennes et égyptienne : les grands moments de cette entreprise sont la bataille de Salamine de Chypre, l'expédition d'Egypte et le siège de Rhodes. Cette tentative provoque une coalition des Diadoques contre Antigone et la préparation de la bataille d'Issos qui verra la mort d'Antigone en 301. Dans l'aire italienne, très faiblement représentée dans ce livre, les principaux combats de la deuxième guerre samnite sont brièvement évoqués.

05/2018

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Critique littéraire

Bibliothèque historique. Tome 11 Livre XVI, Edition bilingue français-grec ancien

Le récit de Diodore couvre les années 359/8 à 336/5, qui correspondent au règne de Philippe II en Macédoine. Mais une grande partie du livre est consacrée à la Sicile, Diodore relatant successivement la destruction par Dion de la tyrannie établie à Syracuse par Denys l'Ancien, puis l'intervention des Corinthiens et de leur émissaire, Timoléon, pour mettre fin au désordre général qui régnait dans l'île depuis la mort de Dion. C'est l'occasion pour Diodore de rappeler comment Agyrion, sa patrie, fut alors refondée et peuplée de colons grecs, dont il descendait à coup sûr. En veine de confidences, il signale que, à l'époque où il écrivait, les Siciliens avaient reçu la citoyenneté romaine, ce qui implique que le livre XVI fut récrit quelques années après la défaite de Sextus Pompée en 36 av. J. -C. Source essentielle pour l'histoire de la Sicile, le livre XVI offre également le seul récit conservé de la reconquête de la Phénicie et de l'Egypte par le Roi des Perses, Artaxerxès III. On constate ainsi que, à la veille des conquêtes d'Alexandre, les Perses avaient recouvré une puissance militaires compromise par les révoltes satrapiques. La moitié environ du livre est consacrée aux affaires de Grèce, en particulier à la guerre de Phocide, allumée par les Thébains qui, incapables d'exercer une hégémonie acquise à l'époque de Pélopidas et d'Epaminondas, poussèrent à bout les Phocidiens et les Spartiates, auxquels les Athéniens apportèrent leur soutien. C'est à la faveur de cette "guerre Sacrée" que Philippe, qui avait réussi à redresser la situation dans son royaume, intervint dans les affaires de la Grèce comme pieux défenseur du dieu de Delphes. Récompensé par la divinité, Philippe vole désormais de succès en succès et, vainqueur des Thébains et des Athéniens à Chéronée, il prépare une expédition en Asie Mineure. C'est alors que le Destin intervient, puisqu'il périt assassiné, laissant la place à son fils Alexandre. En 95 chapitres, Diodore ne pouvait que survoler tant d'événements importants, et il n'a retenu que ce qui pouvait encore intéresser ses contemporains. Il est compréhensible que, s'adressant d'abord à un public sicilien et italien, il ait accordé une place importante à la Grèce d'Occident. Il est toutefois clair que ce public témoignait toujours de l'intérêt pour les grands épisodes de l'histoire de la péninsule balkanique et de la Grèce d'Asie. On mesure ainsi le double intérêt de l'oeuvre de Diodore : d'un côté, nous trouvons chez cet auteur des informations tirées d'oeuvres perdues ; de l'autre, nous pouvons apprécier la culture des hommes de sa génération et de son milieu : il apparaît que Diodore, qui avait suivi l'enseignement des rhéteurs, connaissait les oeuvres des orateurs attiques, en particulier celles de Démosthène et de Lycurgue.

02/2016

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Critique littéraire

Histoire romaine. Livre XXVIII, Edition bilingue français-latin

Les 142 livres de l'Histoire romaine conduisent le lecteur de l'arrivée d'Énée en Italie jusqu'à la mort de Drusus, frère de Tibère, en 9 avant J.-C. Nous n'en possédons que les livres I-X, XXI-XLV, peu de fragments du reste; des résumés, ou Periochae, très inégales de développement et de précision, nous indiquent ce que contenaient les livres perdus.Le plan général de l'Histoire romaine se présente comme suit:Préface générale; L.I: les origines et la royauté; L.II (avec préambule) - V: Du début de la République à la prise de Rome par les Gaulois; L.VI (avec préface) - XV: Conquête de l'Italie; L.XVI (préface) - XX: Première guerre punique; L. XXI (préface) - XXX: Deuxième guerre punique; L. XXXI (préface) - XL: Jusqu'à la mort de Philippe V de Macédoine; L. XLI (préambule) - XLVII: Jusqu'au triomphe sur Persée (l. XLV) et au règlement des affaires d'Orient; L. XLVIII (préambule) - LII: Troisième guerre punique et guerre d'Achaïe (jusqu'en 146 av. J.-C.); L. LIII - LXX: jusqu'au tribunat de M. Livius Drusus; L. LXXXI-LXXVI: Guerre Sociale; L.LXXVII - XC: Du conflit entre Marius et Sulla jusqu'à la mort de Sulla et à ses suites immédiates; L. XCI - XCVI: Jusqu'à la fin des campagnes menées par Pompée en Espagne; L.XCVII - CIII: De la victoire de Crassus sur les esclaves à la salutation de Pompée comme Magnus; L. CIV (préambule) - CVIII: Jusqu'à la réduction complète de la Gaule par César; L. CIX (préambule) - CXVI: Des débuts de la guerre civile jusqu'au meurtre de César; L. CXVII (préambule) - CXXXIII: De l'arrivée d'Octave à Rome jusqu'à ses triomphes après Actium et la fin des guerres civiles; L. CXXXIV (Préambule) - CXLII: De la salutation de César Octavien comme Augustus jusqu'aux honneurs funèbres accordés à Drusus, mort en Germanie.

07/1997

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Critique littéraire

Histoire romaine. Livre II, Edition bilingue français-latin

Ce tome débute après la seconde guerre punique et s'étend jusqu'à l'éloge final de Tibère.

07/1997

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Ouvrages généraux et thématiqu

La Documentation photographique N° 8155/2023-5 : La société d'ancien régime

A la lumière de l'historiographie récente, la société d'Ancien Régime, étudiée ici du XVIe au XVIIIe siècle, se révèle plurielle et travaillée par des dynamiques profondes. Ce volume de la Documentation photographique s'attache à restituer sa complexité et les mobilités qui participent à ses évolutions, sans omettre les contraintes conjoncturelles -environnementales, économiques, politiques -, les conceptions religieuses et les imaginaires sociaux, qui pèsent sur le destin des individus et des groupes. 4 Faire l'histoire de la société d'Ancien Régime 6 Stratification et identités sociales 9 Dynamiques et mobilités sociales 13 L'espace social à partir des parcours individuels Les âges de la vie 18-19 Les enfants 20-21 L'éducation et l'apprentissage 22-23 Les statuts des femmes 24-25 Le grand âge 26-27 Santé et beauté du corps : praticiens, patients, clients 28-29 Alliance, transmission, succession Catégories et hiérarchies sociales 30-31 Hommes et femmes d'Eglise 32-33 Les noblesses 34-35 Les dynamiques des sociétés urbaines 36-37 Le monde rural : dépendances et solidarités 38-39 Les étrangers Travail, métiers et professions 40-41 Les sociétés face à leur environnement 42-43 Les domestiques 44-45 Marchands et négociants 46-47 Les serviteurs de l'Etat 48-49 Cavaliers, fantassins et matelots 50-51 Le monde des artistes Ordres et désordres 52-53 Les liens sociaux : crédit, attachement et dispute 54-55 Les minorités religieuses 56-57 Pauvres : entre exclusion et réinsertion sociale 58-59 Les sociétés au-delà des mers 60-61 Marginalités 62-63 Contestations sociales

11/2023

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Critique littéraire

Histoires. Tome V, Tepsichore, Edition bilingue français-grec ancien

Après avoir relaté la soumission des habitants de l'Hellespont par le général Perse Mégabaze, Hérodote entreprend le récit de la révolte des cités d'Ionie, récit qui occupe la plus grande partie du livre V des Histoires. Ce soulèvement est lié aux intrigues d'Histiée et d'Aristagoras, tyrans de Milet. Hérodote raconte comment ce dernier vint en Grèce pour solliciter successivement l'alliance de Sparte et d'Athènes. Les Athéniens le soutinrent et grâce à cette alliance, les Ioniens purent s'emparer de la basse ville de Sarde qui fut incendiée. A l'occasion du voyage d'Aristagoras en Grèce, Hérodote revient pour la première fois dans son oeuvre sur l'histoire de Sparte et d'Athènes. Il explique ainsi les circonstances de l'accès au trône de Cléomène à Sparte et de l'expulsion des Pisistratides à Athènes. Athènes en particulier est présentée comme la ville "la plus puissante de toutes les autres", notamment en raison de l'instauration d'un régime de liberté par Clisthène. Beaucoup d'éléments du récit concourent à faire d'Athènes l'ennemie principale des Perses. Hippias notamment, fils de Pisistrate, le dernier tyran de la cité, s'était réfugié en Asie et excitait le noble perse Artaphernès contre les Athéniens. Hérodote parvient ainsi à relier la digression sur l'histoire de la Grèce au récit principal traitant de la rivalité entre la Perse et les cités grecques d'Ionie. Le livre V de l'oeuvre d'Hérodote, présenté dans la Collection des Universités de France, présente au lecteur le texte grec accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le texte est divisé en deux sections, l'une consacrée à la fin du récit des expéditions perses sur l'Hellespont, en Thrace et en Macédoine, et la seconde à l'avancée des Perses en Europe. Chacune de ces parties est précédée d'une notice présentant les enjeux historiques et les sources du texte.

01/1968

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Critique littéraire

Histoires. Tome VII, Uranie, Edition bilingue français-grec ancien

Le livre VIII des Histoires d'Hérodote rend compte d'événements cruciaux dans l'affrontement qui eut lieu entre Grecs et Perses. Ces événements eurent lieu en 480 avant J.-C. Après avoir évoqué la bataille navale de l'Artémision à l'issue indécise pour les deux camps, l'historien relate le retrait de la flotte grecque à Salamine. Le roi perse Xerxès arrive ensuite en Attique trois mois après avoir franchi l'Hellespont. C'est alors que les Athéniens prennent la décision douloureuse d'abandonner leur cité à l'ennemi et de se réfugier sur leurs navires pour affronter les Perses sur mer. L'Acropole est prise et incendiée par les barbares. Le récit qu'Hérodote fait de la bataille de Salamine fait la part belle à l'aristeia du général athénien Thémistocle. La victoire finale de la flotte grecque devait rester dans la mémoire athénienne comme la victoire de la liberté face à l'oppresseur, mais aussi comme une victoire du peuple athénien, car les thètes, c'est-à-dire la catégorie sociale la plus pauvre du démos, avaient combattus sur les trières. Cette bataille brisa ainsi l'élan des envahisseurs qui ne firent dès lors plus que reculer. La flotte perse, vaincue, se retira alors vers les côtes d'Asie, pendant que le Grand Roi fuyait à travers la Grèce centrale. Le livre VIII des Histoires d'Hérodote présenté dans la Collection des Universités de France, met à disposition du lecteur le texte grec accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le récit est divisé en quatre sections relatant les premiers affrontements entre Grecs et Barbares, la bataille de Salamine, la fuite de la flotte Perse et la libération de la Grèce. Le lecteur trouvera en tête de ces sections des notices introductives résumant leur contenu et présentant leurs enjeux historiques.

01/1973