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Histoire du déclin et de la chute de l'Empire romain d'Occident

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Histoire ancienne

Histoire du déclin et de la chute de l'Empire romain d'Occident

"Odoacre fut le premier prince barbare qui régna en Italie sur un peuple devant lequel avait justement fléchi l'univers. La chute des Romains excite encore en nous une compassion respectueuse, et nous nous sentons portés ã partager l'indignation et la douleur que nous supposons à leur postérité dégénérée. Mais les calamités de l'Italie avaient éteint peu à peu tout sentiment de gloire et de liberté. Tant qu'on avait vu subsister la vertu romaine, les provinces de la république étaient soumises à ses armes, et ses citoyens n'obéissaient qu'à ses lois : ces lois une fois anéanties par la discorde civile, la ville et les provinces devinrent l'humble propriété d'un usurpateur. Le temps et la violence anéantirent les formes de la Constitution, qui adoucissaient ou déguisaient la honte de l'esclavage ; les Italiens se plaignaient alternativement de l'absence et de la présence de leurs souverains, objets de leur crainte ou de leur mépris ; et durant cinq siècles successifs, Rome éprouva tous les maux que peuvent faire souffrir la licence militaire, les caprices du despotisme, et le système d'oppression le plus soigneusement combiné".

10/1994

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Histoire ancienne

Histoire du déclin et de la chute de l'empire romain. Tome 1, Rome de 96 à 582

C'est à Rome, le 15 octobre 1764, alors que je méditais dans les ruines du Capitole et que les moines chantaient vêpres, pieds nus dans le Temple de Jupiter, que l'idée d'écrire l'histoire du déclin et de la chute de la Ville éternelle se fit jour en moi pour la première fois. C'est par cette simple mais célèbre phrase que Gibbon relate dans ses Mémoires les instants d'inspiration qui devaient décider de sa vie d'historien. Son grand thème, c'est en effet Rome, la Ville éternelle où l'on peut contempler non pas les reliques de la superstition mais celles de l'empire ; c'est aussi la dégénérescence d'institutions exemplaires sous le double effet du despotisme et de la superstition ; c'est la victoire de l'Eglise sur l'empire ; c'est enfin les grandes leçons de l'histoire qui se méditent silencieusement quand les ténèbres gagnent les ruines où reste ensevelie une civilisation entière. Tout cela, Gibbon le dit en écrivain autant qu'en historien. En poète même. Il érige à la gloire de Rome un livre aussi rigoureusement équilibré qu'un temple antique ; mais en même temps, il laisse se noyer d'ombre les vastes portiques qu'il édifie. C'est sa façon de partager le goût du temps pour la mélancolie des ruines ; mais cette tentation ténébriste, il s'en sert pour exprimer son pessimisme dans l'avenir de la civilisation des Lumières, menacée, comme jadis celle de Rome, par la montée de masses humaines qui feront désormais l'histoire. Son livre s'en trouve approfondi, amplifié, et il élargit l'arène de l'histoire à des dimensions jusque-là insoupçonnées. Oeuvre unique dans la littérature historique du XVIIIe siècle, cette histoire de Rome jette les derniers feux de la clarté classique alors que s'allongent déjà les ombres du romantisme.

06/2010

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Romans historiques

La Chute de l'Empire romain

Ve siècle. Galla Placidia, fille, soeur et mère d'empereur, erre dans les rues de Ravenne menacée par les hordes de Barbares. Dans la touffeur de ce mois d'août 440, elle se souvient. Elle se souvient de sa jeunesse, du temps où Rome dominait encore, où Rome était un empire. Elle se souvient des premières invasions barbares déferlant en vagues par-delà le Danube, des compromissions des dirigeants romains, de la déliquescence de la haute société. Alors que les Barbares sont aux portes de la Ville éternelle, qu'elle est écartée du pouvoir, Galla tente de comprendre comment le plus puissant empire d'Occident et d'Orient a pu en arriver là. En se mettant dans les pas de cette héroïne douloureuse, obnubilée par la grandeur de Rome, Max Gallo s'interroge sur la décadence des peuples et le mécanisme irrémédiable qui conduit à la chute d'une civilisation. Un récit fascinant sur la chute d'un empire.

03/2014

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Empire

La chute de l'Empire romain. Une histoire sans fin

La " chute " de l'Empire romain ne cesse de faire couler beaucoup d'encre. Plus encore, elle a suscité un nombre de publications sans précédent ces dernières années. On la traite à tort comme une énigme historique qu'il s'agirait de résoudre en identifiant les causes, alors que c'est bien la longévité de l'Empire romain qui relève de l'énigmatique. Si elle fascine autant, c'est parce qu'elle agit tel un miroir reflétant les peurs contemporaines du déclin et de l'effondrement, qui connaissent aujourd'hui un nouvel essor au sein de l'" Empire américain " comme de l'Union européenne. Si ce livre raconte et interroge naturellement le dernier siècle de l'empire d'Occident, il entend montrer que sa " chute " est largement un fantasme. Non seulement il est impossible d'en épuiser la réalité, mais encore la culture occidentale semble n'avoir aucun désir d'y renoncer. La raison en est peut-être que cet abandon mettrait en cause le pessimisme foncier qui la sous-tend. Cette " chute " est devenue une histoire sans fin, car on s'efforce en vain d'accumuler les facteurs incertains d'un événement sans contours définissables, tandis qu'elle sert en réalité de miroir et d'exutoire à nos angoisses.

09/2017

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Economie

Mondialisation déclin de l'Occident

Les grands bouleversements ayant marqué l'histoire de l'humanité ont rarement été perçus par ceux qui les ont vécus. Ce constat a poussé l'auteur à se pencher sur le phénomène de la mondialisation porteur, à ses yeux, de la fin inéluctable de la civilisation occidentale. L'occident ne regroupe que le dixième de la population du globe. Or la mondialisation qui se résume à une guerre économique impitoyable entre quatre ou cinq groupes de nations, loin d'être un remède aux maux de notre temps, est l'opportunité pour le reste d'un monde qui aspire à la prospérité, de prendre sa revanche. Bouleversement dont les premières victimes seront les Occidentaux, nouveaux aristocrates menés à la lanterne. En fait, cette " Révolution " appelée à cor et à cri par une civilisation en déclin, a, par aveuglement idéologique anéanti chez nous ce qui semblait éternel ainsi que les outils dont nous disposions pour agir sur le monde. Qu'il s'agisse de la vie démocratique désormais déconnectée de la réalité mondiale uniformisée des grèves devenues inopérantes face aux délocalisations, des batailles impossibles contre un système mondial qui s'est affranchi des pouvoirs des gouvernements, des revendications pour plus de justice et le respect de la culture et des identités, auprès d'institutions et d'oligarchies qui ne les entendent pas, partout le même sentiment d'impuissance prévaut. D'où la résignation des peuples, grands perdants de cette mondialisation, qui ne se manifestent plus que par des indignations stériles ou par la montée d'intégrismes religieux et communautaristes en quête d'un mode de vie disparu et idéalisé. Rien pourtant, dans le cadre irréversible de la mondialisation, n'est joué, l'Histoire procédant toujours par ruptures brutales; qui petit dire, en effet, quels séismes nous attendent ? Mais, pour leur faire face, encore faut-il se débarrasser de nos vieilles habitudes de pensée, et soigner noue inertie intellectuelle afin de ne pas rester les spectateurs passifs de notre mise à mort programmée.

03/2012

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Histoire antique

La Fabuleuse Histoire de l'Antiquité. Des Grandes Pyramides à la chute de l'Empire romain

L'Antiquité a beau être une goutte d'eau à l'échelle de l'évolution de l'humanité (4 000 ans à peine), c'est une goutte d'eau qui a engendré maintes éclaboussures. Des premières pyramides à la chute de Rome, ce livre retrace l'histoire du monde Antique en 100 dates. Au fil de ces événements, vous visiterez les sites les plus remarquables sur tous les continents et vous rencontrerez les savants qui nous ont révélé cette odyssée humaine. Plongez dans ce livre, lisez-le d'une seule traite ou dégustez-le au gré de vos envies, et laissez-vous guider par Laurent Avezou à la découverte de ces civilisations disparues.

05/2023

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Empire

La chute de l'empire romain. Etudes ou discours historiques

Le déclin de l'Empire romain d'Occident, ou la chute de l'Empire romain, se rapporte aux causes profondes et aux événements qui aboutirent à l'effondrement de l'Empire romain d'Occident. Le 4 septembre 476, date de l'abdication de Romulus Augustule, dernier empereur de l'Empire romain d'Occident, est en général retenu comme marquant la fin de cette période. Cette thématique a connu une large diffusion à la fin du xviiie siècle avec la parution du fameux ouvrage d'Edward Gibbon : Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain. Cependant, Gibbon n'a été ni le premier ni le dernier à étudier les raisons qui ont conduit à la disparition de l'Empire romain, Montesquieu lui ayant consacré par exemple dès 1734 un ouvrage, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, où il dénombrait 19 facteurs de sa décadence. Les raisons du déclin de l'Empire romain font donc l'objet d'un certain nombre de théories controversées, la plupart des historiens remettant même aujourd'hui en question la notion de "chute" , de "déclin" , ou la date de 476, qui a d'ailleurs bien moins marqué les contemporains que celle du sac de Rome par Alaric en 410. FRANCOIS-RENE DE CHATEAUBRIAND apporte sa contribution au débat sur la La chute de l'empire romain à travers trois études portant sur la naissance et les progrès du christianisme et l'invasion des barbares.

02/2022

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Actualité et médias

La chute de l'empire américain

"Evénement inouï, l'élection de Donald Trump en novembre 2016 marque en réalité le troisième coup qui nous ouvre sur le nouveau XXIe siècle, après la chute du mur de Berlin en 1989, de l'Empire soviétique en 1991, et le début du Grand Djihad islamique de septembre 2001, qui venait interrompre tout juste dix ans, fort décevants, de Pax Americana ininterrompue. Avec l'effondrement, semble-t-il irrémédiable, du système politique américain, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur, un nouveau chaos mondial paraît ainsi s'imposer. Car l'innovation irréversible de Trump ne tient ni à son programme - qui en combine plusieurs, déjà incompatibles dans la durée - ni même à son usage totalement inusité de la violence verbale - l'Amérique en a déjà connu d'autres sous le maccarthysme - mais plutôt à la rupture avec les fondements de la République américaine. Cette grande mutation finira-t-elle absolue catastrophe ? Rien n'est moins sûr. Je vous propose de voyager avec moi dans l'histoire, le temps, l'économie, et à l'intérieur des frontières, symboliques ou réelles, de cet empire qui se cherche, nous fascine et nous inquiète".

01/2017

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Poches Littérature internation

Le déclin de l'empire Whiting

Bienvenue à Empire Falls, dans le Maine, autrefois puissant centre industriel à présent livré à la faillite et l'ennui. Miles Roby, le gérant du grill, nous guide dans cet univers de petites misères et grande décadence où tout le monde se connaît et où Mrs Whiting, incarnation tyrannique d'un passé prospère, règne en maître. Témoin d'une galerie de personnages drôles et bouleversants, hanté par le souvenir de sa mère, il se débat entre sa future ex-femme, son adolescente de fille, et son père, imprévisible et abusif. La découverte de lourds secrets de famille va bientôt bouleverser sa vie. Les histoires se mêlent dans cette fresque romanesque, prix Pulitzer 2002, où Richard Russo dresse avec humour et tendresse le portrait de l'Amérique d'aujourd'hui. " Russo est un subtil pointilliste des âmes, un virtuose de la psychologie qui transforme la banalité en légende. " André Clavel, L'Express.

01/2004

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Religion

Déclin de la famille, déclin de l'Occident. Comment nous avons perdu Dieu

Dans cet essai magistral, Mary Eberstadt développe une analyse originale, percutante et puissante du déclin de la religion dans le monde occidental. Pour elle, cette inflexion massive de la pratique religieuse est liée au déclin de la famille dans sa forme traditionnelle. On lira avec intérêt les chapitres qu'elle consacre au déclin de la famille qui s'amorce dans la France prérévolutionnaire. Pour l'auteur, la remise en cause de la famille aurait miné les fondements mêmes du christianisme... Les crises de la religion et de la famille, argumente-t-elle encore, sont indissociables. Aussi elle se demande si la crise actuelle ne sera pas solutionnée par une relance de ces deux pôles qu'elle compare aux hélices d'un avion dont notre société aurait besoin pour reprendre son vol.

09/2014

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Amérique centrale

Histoire de la conquête du Mexique. La découverte et la chute de l'empire aztèque

Mars 1519, Hernan Cortés, à la tête d'une poignée de conquistadors, touche aux côtes du Mexique. Après avoir brûlé ses vaisseaux, sans espoir de retour, il s'enfonce à l'intérieur des terres et découvre les fabuleuses richesses de l'empire aztèque. Deux univers que tout oppose - l'un animé par la soif de l'or, l'autre, par la crainte des dieux -, vont s'affronter. En quelques mois, le puissant état de Montezuma s'effondrera, submergé par un déluge de sang et de feu. La conquête de l'Amérique ne trouvera son premier véritable historien qu'en 1843, en la personne de l'érudit bostonien William Prescott. Admirablement servie par la traduction d'Amédée Pichot, l'Histoire de la Conquête du Mexiquefut l'un des plus grands succès de librairie du XIXe siècle. Par son ampleur et son souffle, cette immense fresque constitue encore aujourd'hui un monument, un très grand livre d'histoire qui place son auteur au rang de Gibbon et de Michelet. L'un des principaux mérites de Prescott demeure d'avoir été le premier, avec son ami John Lloyd Stephens, le fameux découvreur des Mayas, à reconnaître le génie propre des civilisations précolombiennes.

05/2022

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Civilisations pré-colombiennes

Histoire de la conquête du Pérou. La découverte et la chute de l'empire inca

En 1847, quatre ans après la parution de l'Histoire de la conquête du Mexique, dont le succès fut immédiat, William Hickling Prescott entreprend de retracer un autre épisode majeur de la découverte du Nouveau Monde par les conquistadors espagnols. Dans le sillage de Cortés, le conquérant du Mexique, Francisco Pizarro et Diego d'Almagro s'associent pour monter une nouvelle expédition. Partis de Panama en 1524, ils entreprennent de longer en direction du sud la côte occidentale du continent, encore inexplorée, en quête du mythique "pays de l'or" . Après deux tentatives infructueuses, ils organisent une troisième expédition et avec une petite troupe de 180 aventuriers, ils vont, en quelques années, faire chuter le plus vaste empire de l'Amérique précolombienne. Délaissant les travaux des historiens de son temps et se plongeant dans les sources archivistiques et les chroniques contemporaines de la Conquista, Prescott reconstitue minutieusement les événements qui vont conduire à cet effondrement. Sans rien atténuer de la violence de la progression espagnole, qui culmine avec la capture puis l'exécution de l'Inca Atahualpa (1533), il montre comment Pizarro profita des divisions internes de l'empire, miné par une guerre de succession fratricide, pour poser les bases de la colonisation espagnole, avant d'être à son tour victime d'une faction rivale dans le contexte des guerres civiles qui opposèrent entre eux les conquistadores. Il est aussi l'un des premiers à dénoncer la conquête pour ce qu'elle est : une vaste entreprise de prédation. Fresque magistrale illustrant la confrontation dramatique entre les civilisations européenne et sud-américaine, l'Histoire de la conquête du Pérou de William Prescott, portée par un souffle incontestable, demeure une oeuvre fascinante.

10/2022

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Histoire ancienne

La fin de l'Empire romain d'Occident. Rome et les Wisigoths de 382 à 531

En étudiant les traditions diplomatiques de Rome avec ses voisins et sa politique envers les royaumes clients barbares jusqu'au IVe siècle, puis avec les chefs de ces peuples barbares qui demandent à s'intégrer, avec leurs soldats, dans la hiérarchie de l'armée romaine, cet ouvrage met en lumière une autre lecture des événements politiques et militaires du Ve siècle dans l'Occident romain, longtemps résumés par les visions catastrophistes de la chute de l'Empire romain et des grandes invasions. L'ouvrage s'intéresse tout particulièrement au devenir des Goths et parmi eux, à ceux qui vont devenir les Wisigoths du "royaume wisigothique de Toulouse puis de Tolède". L'évolution des relations des Wisigoths d'Alaric, le responsable du fameux sac de Rome en 410, et de ses successeurs avec le pouvoir romain est analysée tout au long d'une histoire de l'Italie, de la Gaule et de l'Espagne qui voit se succéder usurpations et rivalités politiques des aristocraties romaines, conquête de l'Afrique par les Vandales et volonté de contrôle de l'Empire d'Orient, intégration des contingents fédérés dans le dispositif militaire et capacité des noblesses barbares à mettre en place un nouvel ordre social et politique qui amorce, en 477, l'avènement des royaumes romano-barbares. Comment les élites romaines ont-elles affronté ces transformations radicales du monde romain tardif ? Comment les Barbares et Constantinople ont-ils conjointement mis en place le nouvel ordre du monde en Occident ? Cet ouvrage tente de répondre à ces questions en proposant une relecture politique du passage de l'Antiquité au Moyen Age.

12/2015

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Géopolitique

Atlas stratégique. De l’hégémonie au déclin de l’Occident

Les auteurs retracent, dans une perspective historique, les grandes étapes de l'histoire géopolitique de l'Occident, du XIX ? siècle à nos jours. Cet atlas met en lumière une nouvelle vision du monde, qui se révèle ainsi dans toute sa complexité". Pour agir sur le monde, il faut le comprendre. Et pour le comprendre, il faut voir évoluer ses acteurs dans la longue durée. D'où l'apport irremplaçable de cet Atlas stratégique consacré à l'essor puis au repli de l'Occident". Nicolas Baverez"Voici le premier atlas consacré au déclin de l'Occident. La démonstration du rôle de l'Asie orientale dans les origines du changement des rapports de force est saisissante, tout comme l'incapacité américaine depuis un demi-siècle à juguler les guerres irrégulières. La limpide cartographie de Roc Chaliand est d'une haute originalité". Régis Debray"Dans leur brillant Atlas stratégique, Gérard et Roc Chaliand déroulent le fil de ce que je nomme depuis quelques années la fin du monopole occidental de la puissance, et que d'autres, en Asie, vont jusqu'à qualifier de fin de la parenthèse occidentale (Kishore Mahbubani). Les auteurs y développent une version alternative indispensable de l'histoire mondiale des XX ? et XXI ? siècles, qu'illustrent des cartes originales et révélatrices des équilibres géopolitiques changeants". Hubert Védrine

11/2022

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Histoire ancienne

Atlas de Rome et des Barbares. La fin de l'Empire Romain en Occident (IIIe-VIe siècle), 2e édition

Pour la puissance impériale, les barbares sont des peuples inférieurs, à conquérir puis à intégrer. En Orient, le pouvoir romain doit défendre son territoire face à l'Empire perse sassanide et aux migrations des peuples germaniques, liées à l'arrivée des Huns après 370. En Occident, la puissance déclinante de Rome ne peut plus espérer détruire les supergroupes barbares (Wisigoths et Vandales) installés dans l'Empire. L'essor du christianisme permet un rapprochement entre Germains et Romains, et la création de royaumes romano-barbares (Gaule, Hispanie, Afrique...) scelle définitivement le sort de l'Empire d'Occident après 460, tandis que l'Empire d'Orient perpétue l'idée impériale autour de Constantinople. Plus de 100 cartes et infographies pour comprendre la chute de l'Empire romain d'Occident, l'un des éléments majeurs de la formation du monde européen ultérieur.

10/2018

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Rome

Les plus grandes batailles de Rome. De la naissance à la chute de l'Empire romain

Pourquoi aborder l'histoire de Rome à travers une évocation des batailles livrées par ses légions ? Parce que les Romains eux-mêmes concevaient leur propre histoire comme un récit où la guerre se taillait la part du lion. Certaines défaites retentissantes y tenaient d'ailleurs une place aussi importante que les victoires les plus éclatantes. Les premières illustraient la résilience d'une cité qui avait toujours su se relever, même après avoir essuyé les pires revers, alors que les secondes montraient le génie militaire romain... ou une certaine chance insolente sur le champ de bataille. Les dix plus grandes batailles de l'Empire romain, dont les deux sacs de Rome, décrites dans cet ouvrage illustrent chacune un moment marquant de l'histoire de Rome et ses rapports avec le monde.

04/2021

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Histoire ancienne

Empereurs et sénateurs. Une histoire politique de l'Empire romain

Caligula dialoguait avec la Lune. Néron chantait. Commode était gladiateur. Elagabal, froufroutant de soie, racolait dans les couloirs du palais impérial, tandis que Maximin le Thrace luttait sans discontinuer contre trente adversaires successifs. Mais qu'était donc l'Empire romain ? Car tous ces hommes étaient ce que nous appelons des empereurs, c'est-à-dire, selon les formulations d'aujourd'hui, les chefs d'une superpuissance. La malédiction de Lucain, qui disait que les Romains était un peuple dégénéré, serait-elle fondée ? Comment un empire aussi considérable peut-il avoir eu des dirigeants de cet acabit ? Hasard du destin, volonté de la fortuna ? Du côté du Sénat, le tableau n'est pas moins effarant. Les sénateurs romains semblent, à lire les sources, avoir été frappés de langueur. D'abord ils n'arrivaient pas à se reproduire. Surtout, ces hommes, bercés par l'Histoire, nourris des exploits de leurs ancêtres, rivalisent, pour nous, avec les ombres de l'Hadès. Comme si rien en ce monde n'avait pu trouver grâce à leurs yeux et provoquer, ô miracle, leur action. Comme si leur nom était trop grand pour s'abaisser dans cette tâche servile qui les faisait servir un princeps, ou comme si; le servant, ils n'avaient pu être que des exécutants prêts à toutes les bassesses. Tout cela est-il vrai ? Et, dans ces conditions, le lien implicite, entrevu d'une manière évanescente, entre des empereurs jugés fous et des sénateurs incapables existe-t-il ? Est-il le sésame faisant accéder à un système socio-politique, voire à la dynamique d'une histoire ?

10/2001

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BD tout public

Noob Tome 7 : La Chute de l'Empire

Horizon 2.0 est un jeu vidéo en ligne à la mode. Chaque jour, des millions de joueurs arpentent le monde virtuel d'Olydri, et vivent des aventures épiques sans bouger de leur fauteuil. Arthéon et ses amis, déjà laborieux dans leur progression vers le niveau 100, voient leur tâche s'alourdir encore un peu plus avec l'arrivée de l'Ordre, la troisième faction devenue jouable, mais aussi le retour d'une vieille connaissance, bien décidée à leur en faire baver ! Le danger est partout ! Dans le monde réel et dans le jeu ! L'avenir de la guilde Noob n'a jamais été aussi sombre...

10/2012

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Grèce

La chute de l'empire athénien. Tome 4, Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse

Pourquoi, alors qu'ils avaient réussi à survivre et à se remettre du désastre de l'expédition de Sicile, les Athéniens ont-ils finalement perdu la guerre ? C'est à cette question que s'attache Donald Kagan dans ce quatrième et dernier volume de sa Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse. L'ouvrage couvre les dixannées qui vont des suites immédiates de la destruction du corps expéditionnaire athénien en Sicile en 413 jusqu'à la capitulation d'Athènes en 404. La période est marquée par le déplacement du théâtre principal des opérations en mer Egée, sur les côtes de l'Asie Mineure et dans l'Hellespont, après que l'édification par les Spartiates d'un fort permanent à Décélie et l'installation d'une armée commandée par Agis, l'un des rois de Sparte, eurent bloqué le jeu en Attique. Privés de l'Attique et de ses ressources agricoles et minières, et alors qu'ils se battaient pour garder le contrôle de leur empire et des revenus qu'ils en tiraient, la révolte de l'Eubée en 411 sema la panique chez les Athéniens. Il ne restait plus à Athènes comme seule source d'approvisionnement en blé que le grenier des pourtours du Pont-Euxin. La maîtrise des détroits (Hellespont et Bosphore) devint dès lors vitale, au moment même où elle lui était contestée. Dans son analyse de ce nouveau contexte, Kagan met en évidence la victoire définitive des stratégies autrefois impulsées par Démosthène et Cléon d'un côté, et par Brasidas de l'autre, sur le schéma péricléo-archidamien qui avait caractérisé les premières années de la guerre. Plus précisément, c'est en radicalisant la stratégie archidamienne (en instaurant un blocus terrestre permanent de l'Attique) et en la complétant par celle de Brasidas (ouverture de nouveaux fronts et conclusion de nouvelles alliances à l'Est) que le camp péloponnésien allait provoquer une véritable rupture dans le conflit par l'intervention d'un nouvel acteur : les Perses, animés par l'espoir de récupérer les cités d'Asie Mineure perdues après les guerres médiques. Cette nouvelle stratégie fut prise en charge par Alcibiade et Lysandre, qui allièrent de manière indissoluble le militaire et le diplomatique. Lysandre avait cependant l'avantage sur Alcibiade d'être meilleur tacticien et meilleur diplomate, et surtout de ne pas être décrédibilisé dans son propre camp. S'étant assuré un soutien fiable des Perses à l'arrivée aux commandes de Cyrus le Jeune, nouveau satrape d'Ionie, Lysandre put parachever le schéma brasidien en obtenant les moyens de financer et d'entraîner une puissante flotte, enfin capable de rivaliser avec celle des Athéniens. Brillant stratège et très ambitieux, Lysandre remporta alors deux victoires navales décisives à Notion (en 406) et à Aïgos-Potamoï (en 405). Cette dernière vit l'anéantissement de la flotte athénienne et le retour du gros de l'armée spartiate en Attique pour porter le siège devant Athènes. Les ruses de Lysandre condamnèrent rapidement la cité à la famine et la paix fut signée en 404. La défaite d'Athènes était totale. Mais temporaire.

04/2024

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Histoire de France

La campagne de France. 1814, la chute de l'Empire

La campagne de France est la plus belle que livre Napoléon selon de nombreux historiens. En effet, devant des forces de loin très supérieures, l'Empereur chausse les bottes du jeune Bonaparte, celui de la campagne d'Italie. In extremis, il remporte des victoires, réussit même à faire douter les Alliés de l'issue victorieuse de cette campagne. Mais derrière la légende, il y a les hommes d'une armée mal équipée qui meurent de faim et qui, avec courage et vaillance, dans la neige et le froid, se sacrifi ent sur le champ de bataille pour défendre un pays épuisé autant par la victoire que par la défaite. Mais contrairement aux idées reçues, qui imputent la défaite aux différents abandons, les raisons véritables résident essentiellement dans les diffi cultés fi nancières, administratives et logistiques. Les trahisons, celles de Marmont, de Talleyrand, du maire de Bordeaux et des maréchaux ne sont que les conséquences de ces diffi cultés qui ont conduit à la défaite. Même s'il remporte des victoires sur les coalisés, Napoléon peut-il encore gagner ? Peut-il seulement espérer la paix, une paix même défavorable pour la France ?

09/2018

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Histoire ancienne

Comment l'empire romain s'est effondré. Le climat, les maladies et la chute de Rome

Comment Rome est-elle passée d'un million d'habitants à 20 000 (à peine de quoi remplir un angle du Colisée) ? Que s'est-il passé quand 350 000 habitants sur 500 000 sont morts de la peste bubonique à Constantinople ? On ne peut plus désormais raconter l'histoire de la chute de Rome en faisant comme si l'environnement (climat, bacilles mortels) était resté stable. L'Empire tardif a été le moment d'un changement décisif : la fin de l'Optimum climatique romain qui, plus humide, avait été une bénédiction pour toute la région méditerranéenne. Les changements climatiques ont favorisé l'évolution des germes, comme Yersinia pestis, le bacille de la peste bubonique. Mais "les Romains ont été aussi les complices de la mise en place d'une écologie des maladies qui ont assuré leur perte". Les bains publics étaient des bouillons de culture ; les égouts stagnaient sous les villes ; les greniers à blé étaient une bénédiction pour les rats ; les routes commerciales qui reliaient tout l'Empire ont permis la propagation des épidémies de la mer Caspienne au mur d'Hadrien avec une efficacité jusque-là inconnue. Le temps des pandémies était arrivé. Face à ces catastrophes, les habitants de l'Empire ont cru la fin du monde arrivée. Les religions eschatologiques, le christianisme, puis l'islam, ont alors triomphé des religions païennes.

01/2019

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Histoire internationale

Montezuma. Ou l'apogée et la chute de l'empire aztèque

Montezuma, le dernier souverain de l'empire aztèque, est certainement le personnage historique le plus fascinant de l'Amérique précolombienne. Monté sur le trône en 1502, il entreprend une série de réformes audacieuses pour bâtir un Etat structuré. Mais avant même que ses efforts ne portent tous leurs fruits, il doit affronter des envahisseurs venus d'un autre monde. Il mourra à temps - tué ou suicidé - pour ne pas assister à la destruction de Mexico et à la fin de la civilisation aztèque. Comment son puissant empire a-t-il succombé devant une poignée d'Espagnols ? Les historiens, influencés par la " vision des vaincus ", ont souvent incriminé ses terreurs superstitieuses et sa passivité, sans voir que les chroniqueurs indiens avaient systématiquement déformé les faits pour désigner Montezuma comme le grand responsable du cataclysme. Il est certain que l'empereur crut reconnaître en Cortez le dieu Serpent à Plumes, dont les mythes annonçaient le retour pour mettre fin à l'ère aztèque. Il fut frappé aussi par d'inquiétantes similitudes entre les envahisseurs étranges et les Aztèques à leurs débuts. Mais cela ne l'empêcha pas de résister et d'utiliser toutes sortes de pièges suggérés par les mythes pour détruire les intrus et sauver son empire. En vain. Fait prisonnier, il espérait encore sauvegarder l'essentiel en partageant le pouvoir avec Cortez et en collaborant avec les envahisseurs. Une série d'erreurs espagnoles mit très vite un terme à ses illusions.

09/1994

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Europe

Histoire de la Révolution et de l'Empire

Histoire de la Révolution et de l'Empire , par E. Guillon,... Date de l'édition originale : 1892 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Histoire et Philosophiesophie

La chute de l'Empire humain. Mémoires d'un robot

Les machines sont-elles en passe de devenir plus intelligentes que l'homme ? Qu'adviendra-t-il le jour où elles s'affranchiront de son contrôle ? Pendant longtemps ces questions ont enflammé l'imagination des auteurs de science-fiction et des scénaristes d'Hollywood. L'irruption dans nos vies des "machines pensantes" tenait alors davantage du fantasme que d'une menace réelle. Mais depuis quelques années, l'intelligence artificielle a fait de tels progrès que nous sommes environnés aujourd'hui de systèmes assez intelligentes pour comprendre le langage humain, le restituer, analyser en quelques secondes des milliards d'information, produire des rapports, écrire des livres, prendre des décisions, gérer des installations industrielles les plus complexes. Autrefois, le robot était un travailler manuel. Ses performances dans un futur très proche seront celles d'un travailler intellectuel, d'un avocat, d'un expert-comptable, d'un cadre supérieur d'entreprise. Deux faits majeurs expliquent ces avancées fulgurantes : la puissance de calcul des super-ordinateurs qui augmente de façon exponentielle ; et l'apparition de logiciels qui reproduisent le fonctionnement des neurones du cerveau humain et confèrent aux machines la faculté d'apprendre par elles-mêmes. Dans la décennie qui vient, chacun pourra disposer de son intelligence artificielle personnelle, au bureau et à la maison. Les "assistants virtuels" vont se généraliser, devenant presque nos alter ego et exécutant toutes sortes de tâches, des plus simples aux plus complexes. Ces systèmes pensants peupleront bientôt les usines, les entreprises, les domiciles, les armées, les administrations, les hôpitaux, les villes. Jusqu'où iront-elles dans leur degré d'autonomie et leur liberté de décision ? Quelle place les hommes pourront-il préserver dans un monde où l'essentiel serait sous le contrôle des machines ? Après la bombe atomique, l'intelligence artificielle est-elle la seconde arme létale inventée par l'homme et capable de le détruire ? La chute de l'Empire humain retrace l'histoire méconnue de l'intelligence artificielle, depuis ses origines, dans les années 50, jusqu'à aujourd'hui, et explore les pistes de la recherche future pour anticiper ce qu'elle sera dans dix, vingt ou trente ans. Pour la première fois, c'est une machine qui raconte son aventure et dévoile les mystères de son long cheminement avec l'homme, jusqu'au combat final.

03/2017

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Islam

Histoire de l'empire islamique. Des conquêtes arabes à l'apogée et au rayonnement intellectuel de l'empire islamique, jusqu'à son déclin

Comment appréhender le rayonnement d'un empire s'étendant sur neuf siècles, englobant diverses dynasties successives et de nombreux califats, dont les centres emblématiques furent Constantinople, Bagdad et Cordoue ? Comment comprendre ce qui fait civilisation et religion au sein de cet empire ? Gabriel Martinez-Gros, en collaboration avec les coéditions Frémeaux - Grande Mosquée de Paris, présente de manière synthétique l'histoire de cette grande civilisation, couvrant neuf siècles de conquêtes arabes, mettant en lumière les empires byzantin et perse. Il explore la succession des dynasties telles que les Omeyyades et les Abbassides ainsi que l'ouverture aux influences culturelles perse et grecque, l'apogée de l'empire en l'an Mille, les croisades, Gengis Khan, les échanges intellectuels avec l'occident, et le XVIe siècle à travers l'empire ottoman. En se fondant sur les théories de l'historien médiéval Ibn Khaldoun, l'auteur analyse la naissance, l'apogée et le déclin de cet empire qui a laissé un héritage considérable et remarquable dans les domaines scientifiques, philosophiques, artistiques et littéraires. Claude COLOMBINI et Patrick FREMEAUX Agrégé d'histoire médiévale du monde musulman, Gabriel Martinez-Gros est l'auteur de Brève histoire des empires : Comment ils surgissent, comment ils s'effondrent au Seuil et de Fascination du djihad : Fureurs islamistes et défaite de la paix aux PUF. Il contextualise l'histoire de l'islam dans De l'autre côté des croisades : L'islam entre Croisés et Mongols, Ed. Passés composés. Il a codirigé avec Lucette Valensi l'Institut d'études de l'Islam et des sociétés du monde musulman jusqu'en 2002. "Le but de la civilisation, c'est la culture et le luxe. Une fois ce but atteint, la civilisation se gâte et décline, suivant en cela l'exemple des êtres vivants". Ibn Khaldoun (1332 - 1406) "Les empires, comme les épidémies, exigent pour se former que soit dépassé un certain seuil de densité humaine, synonyme de matière fiscale potentiellement abondante". Gabriel MARTINEZ-GROS 120 Pages

03/2024

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Histoire ancienne

HISTOIRE GENERALE DE L'EMPIRE ROMAIN. Tome 2, La crise de l'Empire (des derniers Antonins à Dioclétien)

Histoire générale de l'Empire romain a été publié en 1974. C'est, en langue française, la plus récente synthèse sur l'Empire romain. Ce gros volume de près de 800 pages est repris intégralement dans " Points histoire ", en trois volumes : - Le Haut-Empire (27 av. J.-C. 161 apr. J.C.) - La Crise de l'Empire (des derniers Antonins à Dioclétien 161-284) - Le Bas-Empire (284-395) La bibliographie de la version originale a été remise à jour.

10/1978

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Empire

La Mémoire numismatique de l’Empire romain

Nous écrivons l'histoire politique de l'Empire romain avec des lambeaux de texte. Nous nous fondons sur une bibliothèque lacunaire pour tisser les récits de notre civilisation. Et pourtant, nous avons à notre disposition un texte quasi intégral et qui émane directement de l'autorité impériale : la monnaie. Aucune autre entité de l'histoire humaine n'a produit un corpus aussi cohérent, aussi structuré, que l'Empire romain. Cet ouvrage entreprend, pour la première fois, de le considérer comme un texte autonome, c'est-à-dire relié aux autres formes de discours publics, notamment l'épigraphie, la glyptique et la statuaire, mais aussi appartenant à son propre espace, et surtout, presque complet. Mobilisant les derniers apports de l'histoire économique et financière des mondes anciens et de l'histoire des images, cette recherche en radicalise les leçons pour ouvrir un nouveau champ : celui de l'étude du monnayage impérial comme texte. Ce texte, par son unité conservée, permet de penser la structure même du régime impérial, et d'accéder au discours de l'Empire, à son autobiographie, au travers et au-delà de chaque règne. On découvrira dans ce livre de nouvelles approches du monnayage, sous la forme d'études de cas ; on se rendra compte de la présence, dans le monnayage même, d'une méthodologie textuelle ; on pourra lire, pour la première fois, un rassemblement de sources impériales et ainsi contredire un lieu commun trop fréquent, selon lequel le monnayage romain n'apparaissait pas dans les sources épigraphiques et littéraires. La contribution la plus importante de La mémoire numismatique de l'Empire romain, cependant, est méthodologique : en associant méthodes philologique, iconographique et analyse littéraire, c'est l'étude du discours impérial lui-même qui est ici proposée.

02/2022

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Comics

X-Men : La Chute de l'Empire Shi'Ar

Déterminé à prendre sa revanche sur le passé, Vulcan, le cadet des frères Summers, se lance à l'attaque de l'empire shi'ar. Un petit groupe de X-Men, mené par Havok et Polaris, part alors à sa poursuite. Si les héros ne parviennent pas à l'arrêter, les répercussions pourraient s'étendre à toute la galaxie... Ce volume présente une saga en douze épisodes, savamment orchestrée par Ed Brubaker (Gaptain America, Daredevil), Billy Tan (X-23, New Avengers) et Clayton Henry (Exiles, X-Men).

06/2017

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Ouvrages généraux

La chute d'un empire. L'indépendance de l'Amérique espagnole

Courant entre 1808 et 1825, le temps des indépendances apparaît encore aujourd'hui comme le véritable mythe fondateur des nations issues de la désintégration de l'Amérique espagnole. Ces révolutions restent pourtant méconnues – si ce n'est les figures écrasantes des Libertadores que sont Simón Bolívar ou José de San Martín. La compréhension de ces indépendances n'est possible que dans une perspective globale et atlantique, la crise et l'effondrement de l'empire procédant directement du tumulte politique du Vieux Continent. Quand Napoléon force les Bourbons d'Espagne à abdiquer à Bayonne en 1808 pour les remplacer par son frère Joseph, les réactions dans l'empire sont d'abord unanimes : le Nouveau Monde réaffirme sa loyauté à la nation espagnole et à son souverain légitime, Ferdinand VII. Mais l'incertitude de la situation et les grandes distances que doivent parcourir les nouvelles à l'époque de la marine à voile finissent par faire le jeu des revendications émancipatrices, qui se transforment en véritables guerres d'indépendance. Maîtrisant la complexité des contextes sociaux et politiques de chaque côté de l'Atlantique, Gonzague Espinosa-Dassonneville déconstruit les " romans nationaux " locaux (l'historia patria) et montre comment ces indépendances, qui étaient loin d'être prévisibles, sont la conséquence du chaos politique qui boulerverse la péninsule Ibérique.

03/2023

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Histoire de France

La chute ou l'empire de la solitude. 1807-1814

Au zénith de son règne, Napoléon remet à nouveau son sort au hasard des batailles. Cet homme seul, écartelé entre la confiance en son étoile et le doute perpétuel, cède à l'illusion de la puissance, obsédé par l'écriture d'une page supplémentaire de son roman personnel. De la guerre civile espagnole aux déserts glacés de Russie, Dominique de Villepin montre comment la fragilité d'un empire impossible, bâti trop vite, trop tôt et sans véritable légitimité, précipite sa chute. En entremêlant, selon la méthode qui a fait le succès des précédents tomes, analyses, portraits, récit très écrit des événements et réflexions sur la solitude de tout pouvoir, Dominique de Villepin livre une fresque inspirée de ces années tragiques pour la France. Les Cent-Jours (Grand Prix de la Fondation Napoléon et Prix des Ambassadeurs) et Le Soleil noir de la puissance ont chacun conquis des dizaines de milliers de lecteurs.

01/2010