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Gérard Genette

Extraits

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Critique littéraire

Gérard Genette. Une poétique ouverte

Il est aujourd'hui indispensable de connaître les idées de ceux - critiques, essayistes, linguistes, philosophes et écrivains - sur qui s'appuient les lectures modernes des œuvres littéraires. La collection Référence se propose de faciliter l'accès à leur pensée : - en la replaçant dans son contexte ; - en regroupant autour des mots clés les concepts principaux ; - en dégageant son actualité.

10/1998

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Erotique

Ginette

Toute sa vie, Ginette a fait commerce de son corps, et sa PME n'a jamais connu la crise. Pourtant, en racolant à l'écart des proxos, souteneurs et autres maquereaux, il aurait pu lui en arriver des misères. Les michetons, c'est pas tous des cadeaux ! Entre les pervers violents et les psychopathes du tobozo, elle aurait pu y laisser sa peau. Heureusement que Léon, commicroque à la maison poulaga, l'avait prise sous son aile. Ah, celui-là, ça se pourrait bien qu'elle en soit mordue ! Mais bon, il y avait aussi de quoi se poiler dans le métier avec les petites misères sexuelles de la gent masculine. Molosse maso, radin à binocles, orphelin pleurnichard, lapin précoce, peine-à-jouir, trop bien monté, narcisse mutique et yogi tantrique... Que des barres de rire ! Aujourd'hui, elle a beau être à la retraite, elle ne s'en garde pas moins quelques vieux clients sous la couette ; le croulant assidu, l'obsédé freluquet, le mateur coquet et le baron galant qui, lui, la verrait bien décorée de la liaison d'honneur ! C'est qu'elle en donne encore du bonheur, l'ancienne tapineuse au grand coeur ! Comme quoi, qu'on soit jeunot ou pépé, c'est encore dans les vieux pots qu'on balance les meilleures purées. Avec les confessions tout en gouaille d'une fille de joie, Florence Cestac, la cougar du neuvième art, se glisse dans la collection BD-CUL comme deux guiboles dans des bas de soie.

01/2022

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Livres 3 ans et +

Roule, Ginette !

Vous connaissez l'histoire : la petite maison dans les bois, le vieux, la vieille, le blé ramassé dans le grenier, la galette mise à refroidir qui roule et se sauve dans la forêt, la petite chanson qui trotte dans la tête, et le renard qui finit par la dévorer ! Maintenant, imaginons que par un retournement de situation un peu magique, la vieille dame se transforme en galette et roule à travers bois vers la liberté. La petite chanson est toujours là, le lapin, le loup, l'ours aussi. Et le renard ? Vous verrez bien ! Mirion Malle et Anne Dory revisitent le classique (autant que sexiste ! ) Roule Galette pour en faire un conte éco-féministe plein d'humour et d'empowerment.

01/2021

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Beaux arts

Gérard Fromanger

Gérard Fromanger est à la fois le jeune peintre du début des années 1960, ami de Jacques Prévert, l'auteur, avec Jean-Luc Godard, d'un célèbre film-tract, réalisé dans l'effervescence des événements de Mai 68, une figure importante du mouvement de la Figuration narrative, ainsi que l'artiste commenté par Gilles Deleuze, Michel Foucault et Félix Guattari. Son nom évoque des silhouettes, d'abord rouges puis multicolores, traversant un décor urbain. Par-delà ces associations, l'oeuvre de Fromanger a su être le témoin des mutations profondes de la société (marchandisation du monde, substitution des signes au réel), tout en donnant naissance à une peinture pleinement consciente d'elle-même. Cet ouvrage publié à l'occasion de l'exposition monographique du Centre Pompidou met en perspective ce double engagement en présentant plus de 150 oeuvres de l'artiste, analysées par Michel Gauthier et Olivier Zahm.

02/2016

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Biographies

Gérard Philipe

"Il n'y a pas de différence entre moi et les personnages que j'incarne, si ce n'est le travail à faire et le trajet à accomplir pour rejoindre chacun d'eux". Gérard Philipe (1922-1959), figure majeure du théâtre et du cinéma des années 1950, connaît tôt des succès fulgurants sur scène. A l'écran, son incarnation de Fanfan la Tulipe en héros populaire français lui vaut une gloire internationale. Du Festival d'Avignon où il rejoint Jean Vilar au Théâtre national populaire, il transmet sa vision d'un théâtre accessible à tous. Son interprétation inoubliable des grands rôles du répertoire, le Cid, le prince de Hombourg, reste figée dans nos mémoires. L'acteur, adulé par le public, facétieux sur les tournages et en tournées internationales, défend les intérêts de ses pairs, conquis par sa générosité et son travail. Foudroyé à trente-six ans par un cancer, le Cid a désormais rejoint son mythe.

11/2022

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Beaux arts

Gérard Gentou

Graphiste de formation, coloriste par vocation, Gérard Gentou (1954-2014) a toujours dessiné, une façon personnelle d'honorer la nature et sa beauté. Cette oeuvre éclectique et inclassable joue avec les allégories graphiques du noir et blanc et la force vibratoire des couleurs. En émergent quatre chapitres : "L'art du jeu", les "Variations libres", "Un trait d'humour" et "L'appel de l'essentiel". Au fil des pages se révèle une histoire. Celle de Gérard Gentou.

10/2019

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Cinéma

Gérard Depardieu

En 1974, Les Valseuses de Bertrand Blier révélait au grand public un acteur inconnu. Dans le rôle d'un loubard rabelaisien puisant sa nourriture dans le ventre chaud de la société de consommation, Gérard Depardieu affirmait un talent inédit, rompant avec l'imagerie d'Epinal du jeune premier, formant avec Miou-Miou et le regretté Patrick Dewaere, un trio subversif et cru. Depuis, Gérard Depardieu est rapidement devenu la colonne vertébrale du cinéma français, affichant une filmographie de "super-champion" , alignant les films les uns après les autres, se constituant au fil des ans sa propre famille de cinéastes: François Truffaut, Maurice Pialat, Bertrand Blier, Francis Veber, Claude Miller, André Téchiné... Ce livre retrace sa trajectoire fulgurante, depuis les terrains vagues de Châteauroux jusqu'au festival de Cannes. Il s'attaque aussi au mythe journalistique de la " bête d'instinct ", alors que Gérard Depardieu est avant tout un acteur à texte, le digne héritier de Louis Jouvet, l'interprète de Peter Handke et de Molière...

09/1988

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Acteurs

Gérard Philipe

Il y a cent ans naissait Gérard Philipe. Un acteur de légende qui s'est imposé comme le symbole du romantisme de l'après-guerre. Au cinéma, il a joué de grands classiques tels que L'Idiot, La Chartreuse de Parme, Le Rouge et le Noir... Il a surpris dans La Beauté du diable, étonné dans Le Diable au corps, osé dans Les Liaisons dangereuses, subjugué dans Les Grandes Manoeuvres, et connu un triomphe mondial dans Fanfan la Tulipe qui restera à jamais une référence du cinéma français. Au théâtre, il s'impose dès ses débuts. Albert Camus et Jean Giraudoux lui font confiance. Sa rencontre avec Jean Vilar apporte un changement radical de la scène française. Gérard flamboie dans Le Cid, Lorenzaccio, Richard II, Ruy Blas... Et son nom reste à jamais lié au TNP et au festival d'Avignon. Le souvenir de son talent résonne encore sur les murs du Palais des Papes. Mais l'éclosion de son talent repose aussi sur des doutes et des écueils. Une enfance durant laquelle il s'éloigne de son père - de plus en plus impliqué dans une politique collaborationniste - pour se rapprocher de sa mère, éprise de théâtre. Une volonté farouche de défendre les droits des acteurs le pousse à devenir président de leur syndicat. Ses prises de position font parfois grincer des dents sans jamais ternir son prestige. Gérard Philipe c'est aussi ses erreurs qu'il assume, ses choix audacieux et sa volonté de dévorer la vie à pleine dents. Disparu à 37 ans, il reste le symbole de l'éternelle jeunesse. Toutes les facettes de cette personnalité marquante sont présentées dans cet ouvrage, hommage à un homme de talent et de courage. De nombreux témoignages apportent un regard nouveau sur le Gérard de l'ombre et le Philipe de la lumière. Philippe Noiret, Michel Bouquet, Georges Wilson et tant d'autres admirent qu'ils leur devaient beaucoup. Il fut la référence de toute une génération, il reste un exemple au parcours hors norme. Un destin rare qui a laissé une trace éclatante dans le ciel de l'art dramatique.

11/2022

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Autres éditeurs (A à E)

Bonne nuit Nénette

Bonne nuit, c'est vite dit ! Car depuis trois dodos, à peine la porte refermée que Nénette se relève aussitôt. A qui la faute ? A la fillette ou à Bouh qui s'est glissé sous la couette ?

07/2023

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Littérature française (poches)

La Passion, Ginette

Belles à couper le souffle, Véronique, Peggy, Barbara et Lorenza ont dépassé la trentaine et se sont taillé la part du lion dans leur profession. Leur seul point faible : les hommes. Subjuguées ou dévorées, ce sont de pauvres victimes de l'amour. Elles se téléphonent et se racontent indéfiniment leurs mésaventures. En cas d'absence, le répondeur téléphonique transmet des messages de réconfort. Véronique essaie de redonner du tonus à l'une, de calmer la seconde, de conseiller à la troisième une séparation immédiate. Rien n'y fait. Que voulez-vous, c'est la passion, Ginette !

07/1984

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Littérature française

Visions de Gérard

"Pendant les quatre premières années de ma vie, tant qu'il vécut, je ne fus pas Ti Jean Duluoz, je fus Gérard, le monde fut son visage, la fleur de son visage, sa pâleur, son corps voûté, la façon qu'il avait de vous briser le coeur, sa sainteté et les leçons de tendresse qu'il me donnait." Nous sommes en Nouvelle-Angleterre, dans le quartier canadien-français de Lowell. Jack Kerouac fait revivre dans ces pages, sans doute les plus émouvantes de son oeuvre, sa petite enfance passée en compagnie de son frère aîné, Gérard. Cet être d'exception mourut à neuf ans mais son attention aux hommes et aux animaux influença la vie entière de l'auteur. En mêlant aux anecdotes sur ses parents et ses voisins le souvenir des joies et des souffrances de Gérard, Kerouac nous livre, dans une langue drue et imagée, imprégnée de lyrisme, l'expression la plus achevée de son message poétique et métaphysique.

04/1972

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Ecrits sur l'art

Gerard & Kelly - Ruins

Gerard & Kelly - duo d'artistes issus du domaine de la chorégraphie - ont développé leur travail autour d'une série de performances et de films dans lesquels ils examinent des projets architecturaux qui déjouent les usages bourgeois et patriarcaux traditionnels, rendant visibles les histoires et situations des icônes qui nous entourent. Cette publication documente la première exposition du duo au musée d'art contemporain de Nîmes, intitulée de manière évocatrice "Ruines" : une présentation d'installations vidéo, de sculptures, d'interventions in situ, de performances et d'oeuvres sur papier, avec un essai de l'historienne d'art Miwon Kwon et une conversation entre Lou Forster et les artistes. Publié à l'occasion de l'exposition éponyme à Carré d'art, Nîmes, d'octobre 2022 à mars 2023.

01/2023

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Sociologie

Gérard le charpentier

Gérard le charpentier Date de l'édition originale : 1847 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2021

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Romans historiques

Le brigadier Gérard

A Napoléon, le seul homme qui ait réussi à les effrayer, les Anglais vouent une haine nuancée de l'admiration que recommande le fair-play. Chez Conan Doyle, dont cinq ancêtres ont combattu à Waterloo, c'est l'admiration qui l'emporte dans Les Exploits du brigadier Gérard, L'Oncle Bernac, Les Aventures du brigadier Gérard, La Grande Ombre. Un peu à cause du héros, Etienne Gérard, ce d'Artagnan qui serait passé des mousquetaires du roi à la Grande Armée. Ces quatre exemples de l'intrusion du roman policier dans la saga napoléonienne sont suivis d'autres oeuvres, et révèlent Conan Doyle comme l'un des maîtres du roman historique. Cinq cycles de nouvelles : Contes du camp, Contes d'autrefois, Contes du ring, Contes de médecins et Contes de mystère. Et un chef-d'oeuvre méconnu : Les Réfugiés, l'épopée des émigrés huguenots en Amérique, qui débute à la cour de Louis XIV au moment de la révocation de l'édit de Nantes. Ce volume contient : Les Exploits du brigadier Gérard - L'Oncle Bernac - Les Aventures du brigadier Gérard - La Grande Ombre - Contes du camp - Les Réfugiés - Contes d'autrefois - Contes du ring - Contes de médecins - Contes de mystère.

11/2020

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Critique littéraire

Gérard de Nerval

Souffrant du divorce entre le sentiment et la raison, Gérard de Nerval (1808-1855) affirme avant nul autre que c'est la poésie qui change la vie et non l'inverse. Voyageant dans les livres et dans les villes, c'est lorsqu'il est prisonnier des songes qu'il est véritablement lui-même. Parce qu'il considère sa vie comme un mythe, il défend la liberté d'en disposer à sa guise et choisit le chemin "mystérieux, qui va vers l'intérieur". Observateur éveillé de la vie onirique, il est celui qui, tout en vivant les risques de sa folie, sait en faire la matière d'une oeuvre littéraire. Après de nombreux séjours en maisons de santé, et un dernier dîner dans un cabaret des Halles, alors que Paris est sous la neige, il se pend, à l'aube du 26 janvier 1855, rue de la Vieille-Lanterne.

05/2010

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Critique littéraire

Gérard de Nerval

" Insister sur les difficultés de l'entreprise biographique paraît, dans le cas de Nerval, relever du paradoxe, quand on sait qu'il a laissé de très nombreux ouvrages à caractère autobiographique. On se gardera de l'oublier : autant que ses biographes, Nerval est lui-même à la recherche de son identité. Les informations qu'il nous livre sur sa vie ne doivent, certes, point être rejetées. Mais le biographe les utilisera avec prudence, s'attachera, autant que faire se peut, à les vérifier et proposera ainsi à l'exégète des pistes fécondes. De la fascination biographique qu'exerce son œuvre, Nerval a, dans Promenades et Souvenirs, donc à la fin de sa vie, donné une explication : " Je suis du nombre des écrivains dont la vie tient intimement aux ouvrages qui les ont fait connaître. " Ainsi, il y aurait deux biographies à écrire. L'une ne tiendrait compte que des faits ; or les faits avérés sont rares et s'inscrivent dans une chronologie rudimentaire. L'autre utiliserait les œuvres en tant qu'elles reflètent les rêves, ce qui autorise toutes les divagations. Nerval était lui-même conscient de sa double vie. A Strasbourg, avant sa dernière équipée en Allemagne, il prend connaissance de sa biographie par Eugène de Mirecourt, qui le traite " en héros de roman " : On ne peut - écrit-il à son père - empêcher les gens de parler et c'est ainsi que s'écrit l'histoire, ce qui prouve que j'ai bien fait de mettre à part ma vie poétique et ma vie réelle. " Voilà qui était de nature à réjouir Proust, au reste le premier interprète intelligent et sensible de l'œuvre de Nerval. Et voilà qui ramène à la modestie le biographe qui se veut véridique. Chercher à suggérer cette " vie poétique " en l'inscrivant prudemment dans la " vie réelle ", si mal connue, telle est notre tâche. On en jugera mieux la difficulté à la lueur de remarques choisies au hasard et nées de l a lecture de l'œuvre comme de textes environnants. "

04/1995

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Littérature française

Apostille

Après Bardadrac et Codicille, l’auteur livre avec Apostille le troisième volume de son abécédaire personnel. Une succession de souvenirs et de pensées qui se bousculent entre un point de vue politique, une rêverie musicale ou un avis littéraire - Flaubert, Stendhal, Proust ont une place de choix et viennent scander ce récit à tiroir. Tout est servi avec délicatesse et élégance quand il s’agit des autres et avec dérision ou pudeur quand il s’agit de soi-même. L’humour n’est pas en reste et s’inscrit comme un des dénominateurs communs de ces petites chroniques parfois nostalgiques et souvent incisives.

01/2012

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Critique littéraire

Figures IV

Comme le suggère sans doute un titre dont la constance ne doit (presque) rien à la paresse, on trouve ici des pages aussi diverses par leur âge que par leurs thèmes, et dont la mosaïque ne se recommande que par cette diversité. Leur propos est d'esthétique en général, de poétique en particulier, de musique parfois, de peinture souvent, mais le plus spécifique en apparence y a souvent trait au plus universel, et, comme il va de soi, réciproquement. Leur disposition, quoique nullement aléatoire, n'exige aucun respect de la part du lecteur, qui s'en affranchira même assez pour négliger, s'il veut, telle ou telle étape : sauter des pages est un droit qu'on acquiert avec chaque livre, et qu'on ne saurait exercer avec trop d'ardeur, puisque - l'étymologie nous l'assure lire -, c'est choisir, et donc, bien évidemment, ne pas lire. Quelques-uns de ces objets pourtant - Stendhal, Proust, Venise - insistent, et signent.

03/1999

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Critique littéraire

FIGURES III

Les études qui composent ce volume s'articulent en une suite rigoureuse : Critique et poétique, Poétique et histoire, La rhétorique restreinte (ou métaphore et métonymie), Métonymie chez Proust (ou la naissance du Récit), enfin Discours du récit (pour une technologie du discours narratif) qui est un essai de méthode " appliqué " à la Recherche du Temps perdu. Discours dont la dualité et démarche se veut exemplaire : " La spécificité proustienne est irréductible, elle n'est pas indécomposable. Comme toute œuvre, comme tout organisme, la Recherche est faite d'éléments universels qu'elle assemble en une totalité singulière. L'analyser, c'est donc aller non du général au particulier, mais bien du particulier au général. Ce paradoxe est celui de toute poétique, sans doute aussi de toute activité de connaissance, toujours écartelée entre ces deux lieux communs incontournables, qu'il n'est d'objets que singuliers, e t qu'il n'est de science que du général ; toujours cependant réconfortée, et comme aimantée, par cette autre vérité un peu moins répandue, que le général est au cœur du singulier, et donc - contrairement au préjugé commun - le connaissable au cœur du mystère. "

09/1972

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Critique littéraire

Esthétique et poétique

Esthétique et poétique Depuis le début de ce siècle, l'art et la littérature n'ont cessé de déborder leurs limites et de bousculer leurs catégories. Cette démarche radicale a contribué, en retour, à réveiller une théorie jusqu'alors quelque peu engourdie dans des conceptions héritées de la fin du xviiie siècle, aux confins des âges classique et romantique. Les études ici réunies témoignent de ce renouveau de l'esthétique, particulièrement dans la philosophie de tradition analytique. Leur trait commun est le caractère relativiste de leurs critères. Les " symptômes " de la relation artistique sont de l'ordre de l'usage, de la circonstance, de la fonction : il n'y a d'oeuvre qu'à la rencontre d'une intention et d'une attention. Pour le public comme pour les créateurs, l'art est aussi une pratique. George Dickie, Timothy Binkley, Nelson Goodman, Kendall Walton, Luis J. Prieto, Charles L. Stevenson, Margaret Macdonald, Michel Glowinski. Textes réunis et présentés par Gérard Genette

09/1992

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Critique littéraire

Mimologiques. Voyage en Cratylie

Le roi Louis-Philippe demanda un jour à Arago, directeur de l'Observatoire : " Entre nous, êtes-vous bien, sûr que cette magnifique étoile se nomme véritablement Sirius ? " Cette question pertinente, qui vaut aussi bien par exemple, pour le chien ou la vertu, a été agitée pendant plusieurs siècles. L'une des réponses est que le nom " véritable " (Socrate dit : " naturellement juste ") de chaque chose, personne, étoile, etc. , lui convient parce qu'il lui ressemble, et que Sirius étincelle au lexique autant qu'au firmament. Mimologiques explore quelques textes inspirés par cette heureuse croyance, et qui composent, depuis Platon, un genre littéraire méconnu. Gérard Genette est né à Paris en 1930. Visiting professor à la New York University, ancien directeur d'études de l'Ecole des hautes études en sciences sociales, il dirige la collection " Poétique " aux Editions du Seuil. Il est l'auteur de Bardadrac (2006) et Codicille (2009), publiés au Seuil.

05/1976

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Critique littéraire

Palimpsestes. La littérature au second degré

Un palimpseste est, littéralement, un parchemin dont on a gratté la première inscription pour lui en substituer une autre, mais où cette opération n'a pas irrémédiablement effacé le texte primitif, en sorte qu'on peut y lire l'ancien sous le nouveau, comme par transparence. Cet état de choses montre, au figuré, qu'un texte peut toujours en cacher un autre, mais qu'il le dissimule rarement tout à fait, et qu'il se prête le plus souvent à une double lecture où se superposent, au moins, un hypertexte et son hypotexte - ainsi, dit-on, l'Ulysse de Joyce et l'Odyssée d'Homère. J'entends ici par hypertextes toutes les œuvres dérivées d'une œuvre antérieure, par transformation, comme dans la parodie, ou par imitation, comme dans le pastiche. Mais pastiche et parodie ne sont que les manifestations à la fois les plus visibles et les plus mineures de cette hypertextualité, ou littérature au second degré, qui s'écrit en lisant, et dont la place et l'action dans le champ littéraire - et un peu au-delà - sont généralement, et fâcheusement, méconnues. J'entreprends ici d'explorer ce territoire. Un texte peut toujours en lire un autre, et ainsi de suite jusqu'à la fin des textes. Celui-ci n'échappe pas à la règle : il l'expose et s'y expose. Lira bien qui lira le dernier. G. G.

03/1982

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Critique littéraire

FIGURES I

Figures I rassemble dix-huit études et notes critiques écrites entre 1959 et 1965. A travers des sujets aussi divers que Proust et Robbe-Grillet, Borges et L'Astrée, Flaubert et Valéry, le structuralisme moderne et la poétique baroque, mais liées ici par un réseau continu d'implications réciproques, une question, constamment, reste posée : elle porte sur la nature et l'usage de cette étrange parole réservée (tout à la fois offerte et retenue, donnée et refusée) qu'est la littérature. La rhétorique classique, dont l'interrogation n'est pas encore refermée, voyait dans l'emploi des figures, c'est-à-dire d'un langage qui se dédouble pour cerner un espace et marquer sa distance, un des traits spécifiques de la fonction que nous appelons aujourd'hui littéraire. La littérarité de la littérature serait ainsi obscurément liée à cet espace intérieur où se trouble, et par là même se révèle, la littéralité du langage, à ce mince intervalle variable, parfois imperceptible, mais toujours actif, qui se creuse entre une forme et un sens, ouvert à un autre sens qu'il appelle sans le nommer. Mais la littérature tout entière - lettres, lignes, pages, volumes - ne dessine-t-elle pas comme une immense figure, toujours parfaite, jamais achevée, dont le texte immédiat parlerait, interrogativement, pour une signification plus distance - plus que distante - et n'offrant à déchiffrer, comme une trace sur le sol, que l'évidence de son retrait ?

05/1966

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Critique littéraire

Figures V

Sinuant à travers des thèmes aussi variés que les fonctions de la critique, la Poétique d'Aristote, la cathédrale gothique, la comédie américaine, l'Esthétique de Hegel, le western classique, le jazz, la série télévisée, le réalisme et le romanesque, le détail et l'exception, le comique et le tragique, l'humour et l'ironie, Vermeer, l'art moderne et contemporain, les Mémoires d'outre-tombe, ce volume évoque à sa façon, volontairement rhapsodique, la relation, toujours instable ou ambiguë, entre les œuvres et les genres, littéraires et autres. Ses rubriques désignent des séquences plus ou moins continues de pages plus ou moins autonomes, et diversement enchaînées, avec ou sans transition. Davantage qu'un saut d'objet, chaque césure marque un suspens d'écriture et suggère à la lecture une pause à durée variable, entre soupir et point d'orgue.

02/2002

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Critique littéraire

Métalepse. De la figure à la fiction

La rhétorique classique définissait la métalepse comme la désignation figurée d'un effet par sa cause ou vice versa, et plus spécifiquement la métalepse " de l'auteur "comme une figure par laquelle on attribue à l'auteur le pouvoir d'entrer lui-même dans l'univers de sa fiction, comme lorsqu'on dit que Virgile " fait mourir Didon " au IVe livre de l'Énéide. De cette façon de dire, la narratologie moderne s'est autorisée pour explorer sous ce terme les diverses façons dont le récit de fiction peut enjamber ses propres seuils, internes ou externes: entre 'acte narratif et le récit qu'il produit, entre celui-ci et les récits seconds qu'il enchâsse, et ainsi de suite. Mais la fiction littéraire n'a pas le monopole de ces pratiques transgressives, et l'on tente ici d'en évoquer quelques effets, désinvoltes ou inquiétants, qu'on trouve à l'œuvre dans d'autres arts : en peinture, au théâtre, au cinéma, à la télévision, partout en somme où la représentation du monde, d'Homère à Woody Allen, se met elle-même en scène, en jeu, et parfois en péril.

01/2004

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Critique littéraire

Fiction et diction

Théorie des genres et des œuvres, statut de la fiction, variance des régimes narratifs, fonction sémiotique du style : par ces voies diverses mais convergentes, les études de poétiques ici réunies s'efforcent de définir à nouveau frais ce que l'on a appelé, voici déjà quelques décennies, la littérarité - c'est-à-dire la dimension artistique des textes, quels que soient leur mode de présentation ou leur critère d'admission au rang des " œuvres " par une instance de lecture, individuelle ou collective. Où l'on voit la question rituelle Qu'est-ce que la littérature ? se dissoudre, et peut-être se résoudre, en celle-ci : Qu'est-ce qui fait d'un texte un objet esthétique ?

01/2004

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Critique littéraire

Figures... Tome 1 : Figures...

Rassemble dix-huit études et notes critiques écrites entre 1959 et 1965. A travers des sujets aussi divers que Proust et Robbe-Grillet, Borges et l'Astrée, Flaubert et Valéry, le structuralisme moderne et la poétique baroque, mais liées ici par un réseau continu d'implications réciproques, une question reste constamment posée : elle porte sur la nature et l'usage de cette étrange parole réservée (tout à la fois offerte et retenue, donnée et refusée) qu'est la littérature.

01/1966

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Critique littéraire

Nouveau discours du récit

Depuis la publication, en 1972, de Figures III, l'étude des structures et techniques narratives s'est largement développée dans le monde entier sur la base de ce que Gérard Genette avait proposé comme "discours du récit". Après dix ans de réflexion, l'auteur revient ici sur ses traces, proposant à la fois une relecture critique de son essai de méthode, et le bilan d'une décade de recherches en narratologie - en particulier sur le terrain crucial des rapports entre choix de mode ("point de vue") et de voix ("personne"), qui déterminent l'essentiel d'une situation narrative. Bien au-delà du modèle initial demandé à la Recherche du temps perdu, il ouvre l'enquête à tous les possibles du récit passé, présent et à venir, convaincu avec Borges que tout livre concevable, voire inconcevable, doit se trouver sur quelque rayon inconnu de l'infini littéraire. "Que vaudrait la théorie, demande-t-il, si elle ne servait aussi à inventer la pratique?" De sorte que ce Nouveau discours du récit est aussi un discours en attente de nouveaux récits: "Les critiques n'ont fait jusqu'ici qu'interpréter la littérature, il s'agit maintenant de la transformer".

11/1983

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Critique littéraire

MIMOLOGIQUES. Voyage en Cratylie

Le roi Louis-Philippe demanda un jour à Arago, directeur de l'Observatoire: " Entre nous, êtes-vous bien sûr que cette magnifique étoile se nomme véritablement Sirius ? " Cette question pertinente, qui vaut aussi bien, par exemple, pour le chien ou la vertu, a été agitée pendant plusieurs siècles. L'une des réponses est que le nom " véritable " (Socrate dit: " naturellement juste ") de chaque chose, personne, étoile, etc., lui convient parce qu'il lui ressemble, et que Sirius étincelle au lexique autant qu'au firmament. Mimologiques explore quelques textes inspirés par cette heureuse croyance, et qui composent, depuis Platon, un genre littéraire méconnu.

03/1999

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Critique littéraire

Codicille

Invité un jour à commenter la forme, la teneur, la genèse, la « réception » critique et l'improbable statut générique de Bardadrac, l'auteur en est venu à remettre ses pas dans ses traces et, de fil en aiguille, à en prolonger le propos et le mode de disposition. Le thème autocritique initial — dont on trouve encore ici quelques marques en forme de scolies, additions, repentirs, résurgences, méandres accessoires, bras morts ou vifs — a donc tourné peu à peu en « suite » ou en « continuation » de ce qui en principe ne peut ou ne doit être ni poursuivi ni continué. Cela s'appelle sans doute aggraver son cas, mais celui-ci n'est peut-être pas si grave qu'on ne puisse l'aggraver encore sans dommage — et pour qui ?

04/2009