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François Dubet

Extraits

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Beaux arts

En tous mes états. Entretiens avec François Duret-Robert

«Prenez-moi la main dans le sac et je vous dirai tout», avait promis Maurice Rheims à François Duret-Robert. Et il a tenu parole, ne trichant pas avec la vérité et sachant toujours jusqu'où il pouvait aller trop loin, pour reprendre le mot de Jean Cocteau. Maurice Rheims étant essentiellement un grand amateur d'art, chaque entretien débute par l'évocation d'une des pièces de sa collection. Ces pièces, choisies, achetées par lui, reflètent en effet ses goûts, ses fantasmes. A partir d'un coffret ayant appartenu à Balzac ou d'un tableau de Balthus, il révèle un aspect de sa personnalité, comme, chez le psychanalyste, à partir du récit de son rêve, le patient avoue certains secrets de son inconscient. Les titres des chapitres montrent en effet que Maurice Rheims n'a rien voulu cacher de ce qui a caractérisé et caractérise toujours sa vie : - Cancre et juif- Commissaire-priseur- Homme de plume- Académicien- Collectionneur d'ouvres d'art- Collectionneur de dames- Mystificateur- Gentilhomme-Bourgeois.

12/1993

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Sociologie

Une vie de sociologue

Le sociologue François Dubet est l'un des connaisseurs les plus respectés en France de l'éducation, de la jeunesse, et de la justice sociale. De la marginalité juvénile à l'étude du populisme, ses écrits font, depuis quarante ans, référence. Dans cette conversation avec le journaliste Julien Rousset, il revient sur son parcours intellectuel, sur les principaux sujets qui ont balisé son itinéraire de chercheur : l'école, l'université, les mouvements sociaux, notre rapport à l'égalité, les métamorphoses de la jeunesse, le long déclin de la social-démocratie, auquel cet homme de gauche ne se résout pas. Qu'a-t-il appris qui puisse nous aider à mieux comprendre la société contemporaine ? Cette question est le point de départ de cet entretien qui raconte aussi 40 ans de sociologie, triomphante dans les années 1970, souvent prise pour cible et contestée ces dernières années. Un échange dans lequel François Dubet s'exprime avec acuité, sincérité, en toute liberté.

09/2019

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Sciences politiques

Politiques des frontières

En 1989, la chute du mur de Berlin s'est accompagnée d'une plus libre circulation des hommes, des capitaux et des marchandises, laissant croire à l'abolition progressive des frontières. Cette chimère fut rapidement démentie par l'apparition, dans différentes régions du monde, de conflits visant à redéfinir les territoires et les souverainetés, de nouvelles affirmations nationalistes et de mouvements sociaux appelant au retour des frontières perçues comme des protections économiques, culturelles et sociales. Cet ouvrage retrace, à travers l'étude de cas particulièrement éclairants, cette évolution planétaire. Il montre ainsi comment, au sein même de l'Europe, de nombreux mouvements ont revendiqué l'instauration de nouvelles frontières après les guerres de l'ex-Yougoslavie, et de quelle manière la mondialisation et la construction européenne ont renforcé de petits territoires, les émancipant de leurs voisins. Récemment, bien des pays ont édifié des murs et fermé leurs frontières afin de se protéger de vagues migratoires vues comme dangereuses : entrons-nous dans un monde où seules les marchandises, les informations et les élites mondialisées circuleront librement ? A quoi les frontières servent-elles ? A qui profitent-elles ? A qui manquent-elles ?

10/2018

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Sociologie

Préférence pour l'inégalité. Comprendre la crise des solidarités

Depuis les années 1980, les inégalités se creusent partout en Amérique du Nord et en Europe. Au même moment, on observe un reflux des Etats-providence. Même si chacun le déplore, nous désirons de moins en moins l'égalité concrète. Mais ce ne sont pas seulement les crises et les inégalités qui affectent les liens de solidarité, c'est aussi la faiblesse de ces liens qui explique que les inégalités se creusent. Pour beaucoup, il serait temps de se débarrasser du politiquement correct qui empêcherait d'appeler les choses par leur nom : les "races", les "racailles", les "assistés", etc. En dépit de leurs principes affichés, les sociétés "choisissent" l'inégalité. Ce livre montre que l'aggravation des inégalités procède d'une crise des solidarités entendues comme l'attachement à des liens sociaux qui nous font désirer l'égalité de tous, y compris de ceux que nous ne connaissons pas. Il est urgent d'inverser l'ordre typique républicain : "Fraternité, Egalité, Liberté".

09/2014

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Pédagogie

L'école des chances. Qu'est-ce qu'une école juste ?

Qu'est-ce qu'une école juste ? C'est une école qui distingue le mérite de chacun indépendamment de sa naissance ou de son origine sociale. Telle est la réponse la plus courante et peut-être la plus forte. Reste qu'en pratique, la compétition du mérite n'empêche pas les inégalités sociales d'hypothéquer les destins individuels et ne préserve nullement les perdants d'une humiliation d'autant plus cruelle qu'on les a persuadés de leur médiocrité. Or, en démocratie, la justice se mesure d'abord au sort réservé aux plus faibles. Cet essai se place résolument du point de vue des vaincus du système. " L'école des chances " exige un redéploiement de notre conception de l'égalité. Comment mieux traiter ceux qui ont moins ? Comment fonder une culture commune ? Comment conjurer le verrouillage des destins sociaux par le diplôme ? Comment respecter la personne quand on sanctionne l'élève ? Autant d'interrogations qui appellent un peu de courage et d'audace : l'avenir de l'école ne se tient pas dans son passé.

09/2004

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Sociologie

Le temps des passions tristes. Inégalités et populisme

Nous vivons un temps de passions tristes. Ce moment s'explique par le creusement des inégalités, mais surtout par la transformation de leur nature. La souffrance sociale n'est plus vécue comme une épreuve appelant des luttes collectives, mais comme une série d'injustices personnelles, discriminations, expériences du mépris, mises en cause de la valeur de soi. Ne pouvant désigner les adversaires à combattre, les individus sont emportés par un ressentiment dont se nourrissent les populismes de tous bords. Le régime des inégalités multiples engendre une société de la colère. Nous y sommes. Il faut la comprendre, pour être capables de résister aux vertiges de l'indignation.

03/2019

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Sociologie

La galère : jeunes en survie

ENQUETE Dans les banlieues de nos grandes villes, le même sentiment de rage, les mêmes non-valeurs unissent les jeunes, français ou immigrés. Cette rage met le feu aux voitures, envoie des pavés dans les vitrines... Pour mieux la comprendre, François Dubet, alliant rigueur et vivacité d'analyse, cherche à cerner les causes de cette violence quotidienne qui secoue notre société. Un document unique. Né en 1946, François Dubet est sociologue, professeur à l'université Bordeaux II et chercheur à l'Ecole des hautes études en sciences sociales. Il a publié de nombreux ouvrages sur la question scolaire, dont Les Lycéens paru en Points. " L'expertise de François Dubet s'exprime parfois dans des formules au scalpel, qui prennent à l'occasion à rebrousse-poil les discours syndicaux convenus. " Les Echos

01/2008

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Sociologie

Injustices. L'expérience des inégalités au travail

François Dubet et son équipe de chercheurs se sont posé la question centrale qui traverse à la fois notre vie quotidienne et nos débats publics : quelles inégalités nos concitoyens perçoivent-ils comme des injustices dans le monde du travail ? A chaque page, à chaque ligne, les témoignages affluent, se recoupent, nous touchent et nous dérangent. Pourquoi se sent-on méprisé ? Pourquoi se juge-t-on en situation précaire ? Pourquoi s'estime-t-on exploité tandis que d'autres jouissent de privilèges ? Pourquoi, enfin, se considère-t-on aliéné, empêché de se réaliser dans la vie professionnelle ? Cet inventaire de la souffrance au travail est complexe. Protester contre l'injustice, c'est dévoiler ce que justice veut dire, ou devrait vouloir dire. François Dubet et ses collègues analysent l'envers des plaintes qu'ils ont minutieusement recueillies : foi en l'égalité, reconnaissance du mérite, aspiration à l'autonomie. Par-delà le " livre noir " du travail, ils dessinent le contour des valeurs que nous partageons. Et ils rapportent le sentiment d'injustice aux réalités de la vie sociale. Ensuite, ils nous laissent juges, ils se gardent de nous dicter la politique à suivre. Un livre de référence, dont nul ne sortira intact.

03/2006

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Sociologie

Le déclin de l'institution

" On ne cesse de parler de crise des institutions, de l'école, de l'hôpital, du travail social... et, à terme, de la République. Il faut aller au-delà de cette plainte et de cette nostalgie. Longtemps, le travail sur autrui, le travail consistant à éduquer, à former, à soigner, s'est inscrit dans ce que j'appelle un programme institutionnel le professionnel, armé d'une vocation, appuyé sur des valeurs légitimes et universelles, mettait en œuvre une discipline dont il pensait qu'elle socialisait et libérait les individus. Les contradictions de la modernité épuisent aujourd'hui ce modèle et les professionnels du travail sur autrui ont le sentiment d'être emportés par une crise continue et par une sorte de décadence irréversible. Dans Le Déclin de l'institution, j'ai voulu montrer que cette mutation procédait de la modernité elle-même et qu'elle n'avait pas que des aspects négatifs, qu'elle n'était pas la fin de la vie sociale. Plutôt que de se laisser emporter par un sentiment de chute parce qu'il n'imagine pas d'autre avenir qu'un passé idéalisé, il nous faut essayer de maîtriser les effets de cette mutation en inventant des figures institutionnelles plus démocratiques, plus diversifiées et plus humaines. " F. D.

09/2002

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Sociologie

Le travail des sociétés

" Longtemps, j'ai cru vivre dans une société", dit François Dubet, mais la représentation traditionnelle de la société s'épuise sous les coups de la mondialisation et de la modernité elle-même. Ainsi, la société n'est plus conçue comme le progrès de l'intégration d'une structure sociale, d'une culture nationale homogène et d'une souveraineté politique toute puissante. Désormais, les individus, de plus en plus mobilisés, sont chargés de faire ce que la société ne fait plus pour eux. Les sociétés ne disparaissent pas pour autant. Elles imposent des formes de domination. Elles continuent à déterminer les épreuves que les individus affrontent. Elles sont le cadre fondamental de la critique sociale et des mouvements sociaux. C'est ce " travail des sociétés" qu'il nous faut comprendre afin de construire les représentations et les forces politiques qui nous permettent de vivre ensemble. A travers une démonstration précise, claire et très pédagogique, cet essai magistral de François Dubet poursuit, après Le Déclin de l'institution, son travail sur la sociologie des sociétés. Une réflexion qui bouscule fortement les théories actuelles, en décrit les limites et les dépasse en proposant un nouveau modèle, un outil pour repenser l'avenir.

04/2009

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Sociologie

Léguer, hériter

Notre époque connaît un important accroissement des inégalités de patrimoine ainsi que de leur reproduction d'une génération à l'autre. Cette tendance suscite un regain d'intérêt pour les questions de succession et d'héritage, plus complexes qu'une approche étroitement statistique pourrait le laisser supposer. Au point de vue de l'économiste, il convient en effet d'adjoindre celui de l'historien, du sociologue, ou de l'anthropologue - autrement dit, d'envisager l'héritage sous un angle pluridisciplinaire. C'est ce que propose cet ouvrage qui, se concentrant sur la transmission des biens matériels, s'attache à en étudier les dimensions techniques et symboliques. Quels déterminants interviennent dans le choix du destinataire d'un legs, au sein de la famille, à une institution, un musée ou une fondation ? La prise en compte de la succession à venir intervient-elle dans les choix faits au présent, notamment celui de signer ou non un contrat de mariage ? Comment la possibilité d'un héritage à venir est-elle utilisée par les légataires, et à quelle(s) fin(s) ? En révélant la diversité des formes de l'héritage et des logiques qu'elles recèlent en France et ailleurs, cet ouvrage invite à envisager sous un nouveau jour une réalité coextensive aux sociétés humaines.

11/2016

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Sociologie

Ce qui nous unit. Discriminations, égalité et reconnaissance

Les discriminations reposent sur une double injustice D'une part, elles portent atteinte au principe d'égalité des individus. D'autre part, elles dénient la valeur des identités. Chez ceux qu'elles frappent, ces exclusions provoquent un désir d'égalité, un effort pour être "comme les autres", ou, au contraire, une revendication d'existence, une manifestation publique de dignité. Demande d'égalité et d'invisibilité, d'une part, besoin de reconnaissance et d'identité, de l'autre. Mais comment pouvons-nous être à la fois égaux et différents ? La seule manière d'échapper à cette contradiction est de construire un tiers définissant ce que nous avons en commun. Au thème de l'égalité des chances, il est nécessaire d'ajouter celui du commun et de l'égalité. Contre la guerre des identités, il faut opter pour la construction du social.

10/2016

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Sociologie

Tous inégaux, tous singuliers. Repenser la solidarité

Tous pour un, un pour tous, il fut un temps où la solidarité de classe ressemblait peu ou prou à la devise des Mousquetaires. Or, plus encore qu'elles ne se creusent, les inégalités sociales se transforment et changent de nature. Alors que les inégalités de classes structuraient les conflits, les mouvements sociaux, la vie politique, les identités collectives et les principes de la solidarité, aujourd'hui, les inégalités se multiplient et s'individualisent. Nous sommes tous inégaux et singuliers. Comme le constate François Dubet, les inégalités nous séparent plus qu'elles nous rassemblent. Nous nous sentons privilégiés, défavorisés, discriminés ou méprisés "en tant que" : en tant que salarié, en tant que précaire, en tant que jeune, vieux, femme, immigré, etc. Ces inégalités multiples sont d'autant plus douloureuses que l'adhésion à l'idéal de l'égalité des chances, nous conduit à être responsables de ce qui nous arrive et à penser que les autres "méritent" les inégalités qu'ils subissent. C'est à l'analyse de ce nouveau régime des inégalités qu'est consacré cet essai, ainsi qu'à la façon dont il met la politique au défi. Car l'enjeu est crucial, en particulier pour la gauche : comment le camp qui fédérait et représentait des inégalités de classes relativement homogènes, peut-il parvenir à représenter ces inégalités singulières ? Comment reconstruire de la solidarité ? Sans prétendre répondre à la question, François Dubet démontre que seul un travail sociologique peut permettre de comprendre la société actuelle et ses défis. François Dubet est professeur de sociologie émérite à l'université de Bordeaux II, directeur d'études à l'EHESS. Il a notamment publié, au Seuil, Les Places et les Chances (2010), La Préférence pour l'inégalité (2014) et Le Temps des passions tristes (2019). Traduit dans le monde entier, il est considéré comme l'un des plus grands sociologues français.

03/2022

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Livres 3 ans et +

Une famille pour Duvet

Fanny la lapine est triste. Sa maison est vide. Elle qui voudrait tant un bébé n'arrive pas à en avoir. Mais un jour, Pistache a une formidable idée : "Si on allait chercher un bébé "donné", un de ces bébés dont les parents ne peuvent pas s'occuper ? " Ce sera Duvet. Quel beau cadeau dans la vie de Pistache et Fanny !

12/2014

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Bayard

Une famille pour Duvet

Fanny et Pistache sont tristes. Ils voudraient un bébé mais ils n'arrivent pas à en avoir. Un jour, Pistache a une idée : S'ils allaient chercher un bébé "donné", un de ces bébés dont les parents ne peuvent pas s'occuper ? Ce sera Duvet. Quel beau cadeau dans la vie de Pistache et Fanny ! Une histoire d'adoption.

02/2022

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Littérature érotique et sentim

The Dark Duet. Epilogue

Jamais je n'aurais cru qu'elle me ferait autant d'effet. Mais je dois bien l'avouer, un an après l'avoir laissée à la frontière mexicaine, je n'ai qu'une envie : la revoir. Il m'aura fallu du temps avant de faire le tri dans mes pensées et mon passé. Douze mois pour changer, évoluer, écouter ce que me dictait mon coeur. Que s'est-il réellement passé en cette chaude nuit d'été de septembre ? Livvie l'a déjà raconté, mais sa version diffère quelque peu de la réalité. Aussi vais-je révéler la suite de notre histoire, une histoire d'amour sulfureuse et interdite.

01/2018

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Littérature française

Moi, François le Français

La vie est une aventure. Ma mère et mon père, une histoire d'amour au-dessus de tout. Il l'a enlevée, ils ont fait la "carrossela", sont partis sans se retourner, ont quitté le pays, la famiglia. Quand l'amour est le plus fort, l'enfant paraît. L'enfant c'est moi, François le Français. Je veux être le meilleur Français possible, servir mon pays, m'émanciper ailleurs. D'autant plus qu'elle ne m'aime plus, ses soleils ne brillent plus pour moi. Je m'en vais traverser la guerre, le siècle. Je veux devenir riche ; riche de quoi ? La vie est une aventure, rencontrer l'autre est une jouissance.

06/2022

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1981 à 1995

François Mitterand. Un roman français

"De la France je n'ai pas une idée mais une sensation, celle que donne un être vivant, ses formes, son regard" affirmait François Mitterrand. Retracer l'existence de l'ancien président de la République à l'aune des lieux qui furent les siens, voilà l'objet de cet ouvrage. De Jarnac, sa ville natale, à sa terre d'élection de Château-Chinon, du rite de Solutré au havre landais de Latche, de l'Auvergne discrète au Luberon intime, les hauts lieux de la géographie mitterrandienne sont ici scrutés, tout autant que chaque recoin dissimulé sous le voile du secret, à l'image du Vichy des années noires. Le politique Mitterrand a sillonné et labouré électoralement le pays quand l'homme l'a arpenté de manière plus secrète. Pétri de littérature, passionné par l'histoire et la géographie de la France, François Mitterrand habitait le pays autant qu'il était habité par celui-ci. Pas après pas, mot après mot, il a écrit son propre roman national, à la fois politique et sentimental, narrateur d'une France éternelle de pierres et d'arbres, en dépit d'une modernisation qui en modifie inéluctablement le visage et les paysages. Parcourir et analyser ces points d'ancrage, c'est ainsi dessiner une singulière biographie selon un angle jamais exploré, éclairant l'histoire d'un personnage romanesque à souhait tout en en révélant des facettes méconnues...

04/2021

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Criminalité

Le dernier "parrain" français. François Marcantoni

1941 : le jeune homme a intégré le prestigieux Arsenal, à Toulon, en tant qu'artificier. La guerre vient d'éclater. Le 27 novembre 1942, il participe au sabordage de la flotte. Comme de nombreux compatriotes insulaires, il intègre le réseau de Résistance du Var, les MUR. 1953 : François Marcantoni s'est converti... en gangster ! Parrainé par deux compatriotes, le voilà devenu homme du Milieu à Paris. L'un de ses frères, resté à Toulon, tient un bar dans le "Petit Chicago" de la ville. Quand il est en permission, Marcantoni croise l'un des marins assidus de l'établissement : Alain Delon. Le début d'une amitié à rebondissements ! 1968 : les événements de mai sont terminés, mais ils laissent des traces au sommet de l'Etat. De Gaulle impute en coulisses la chienlit de la crise à son Premier ministre, Georges Pompidou. Dans ce contexte, le 1er octobre, le cadavre d'un Yougoslave, Stevan Markovic, va déclencher l'une des pires tempêtes que la Ve République ait affrontées. En guest stars : le couple Pompidou et Main Delon. En porteur de borsalino : François Marcantoni. C'est ce destin hors normes que, un peu plus de dix ans après la mort du "Commandant", Christian Chatillon fait revivre. Un récit personnel de l'auteur adressé à celui qui lui avait donné son amitié. Une amitié corse ; c'est tout dire.

04/2021

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Mélanges

Marché de l'art et droit : originalité et diversité. Liber amicorum en l'honneur de François Duret-Robert

Ce livre des amis, initiative de l'Institut Art & Droit, est rédigé et publié en l'honneur de François Duret-Robert, grande figure du droit du marché de l'art. Véritable pionnier dans ce domaine, il a enseigné cette discipline dans plusieurs universités françaises, à l'Ecole du Louvre et à l'Institut du patrimoine. Parallèlement, il a pendant de nombreuses années, tenu des rubriques juridiques dans de grandes revues d'art. Il est l'auteur de publications remarquées, dédiées au droit du marché de l'art, dont l'ouvrage de référence, véritable traité, Droit du marché de l'art, publié chez Dalloz et régulièrement mis à jour. La notoriété de ce "traité" et son caractère unique, font qu'on le désigne communément sous l'expression "Le Duret-Robert". François Duret-Robert est apprécié par les juristes, les professionnels du marché de l'art ou encore par les institutions de la culture en raison, certes, de sa compétence juridique mais aussi en raison de sa grande connaissance du milieu du marché de l'art dont il est fin connaisseur, pour en avoir parcouru et observé les coulisses. Dans cet ouvrage collectif, maintes signatures expertes ont rédigé un article en droit du marché de l'art comme autant d'hommages individuels rendus au "Maître". Tous les auteurs sont des spécialistes, qu'ils soient universitaires, avocats, notaires ou professionnels divers exerçant leur activité dans le marché de l'art ou pour le marché de l'art. C'est dire combien leur apport respectif à l'ouvrage fera de celui-ci une source inestimable d'informations sur les règles et pratiques du marché de l'art. Ce Liber Amicorum sera donc indispensable à toute personne ayant vocation à maîtriser complètement le droit du marché de l'art, de l'étudiant au professeur, en passant par les avocats et notaires, mais aussi à tout professionnel du marché de l'art d'institutions culturelles. L'ouvrage bénéficie d'un comité d'honneur prestigieux composé de personnalités ayant croisé le cursus du dédicataire et apprécié tant l'homme que ses travaux.

06/2021

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Mondes fantastiques

Monsters of Verity Tome 2 : Our Dark Duet

Monstres, monstres, petits et grands, ils vont te dévorer vivant. Kate Harker est une jeune fille qui n'a pas peur des monstres. Mieux, elle les chasse et elle est douée pour ça. August Flynn, lui, est un monstre qui ne pourra jamais être humain, peu importe à quel point il en rêve. Il fera ce qu'il doit faire, quel qu'en soit le prix. Car près de six mois après la première rencontre entre les deux jeunes gens, la guerre fait rage et les ténèbres gagnent du terrain. A Verity, August est devenu le leader qu'il n'a jamais souhaité être et, à Prosperity, Kate est devenue la chasseuse impitoyable qu'elle savait pouvoir être. Mais lorsqu'un nouvel ennemi surgit de l'ombre - une créature qui se nourrit du chaos et fait ressortir les démons intérieurs de ses victimes -, il pousse la jeune fille à retourner chez elle. Une fois dans la capitale, elle doit faire face à un monstre qu'elle pensait avoir tué, à un garçon qu'elle pensait connaître et à l'un de ses propres cauchemars. Lesquels seront les plus difficiles à vaincre : les monstres qu'ils affrontent ou leurs démons intérieurs ? Mensonges et dissimulation, dilemmes moraux d'une grande cruauté, système magique fascinant fondé sur la musique... Ce roman sombre et vénéneux, qui marque la fin de la duologie Monsters of Verity, porte la patte unique de V. E. Schwab, l'autrice prodige de Shades of Magic et La Vie invisible d'Addie Larue.

02/2023

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Sociologie

L'école peut-elle sauver la démocratie ?

La massification des systèmes scolaires depuis les années 1960 a été portée par trois promesses. L'école démocratique de masse devait être plus juste et moins inégalitaire que la vieille école républicaine. Cette école devait aussi développer les compétences, favoriser la croissance et être utile à tous les élèves. Enfin, elle devait favoriser la confiance et l'adhésion aux valeurs de la démocratie. Ce livre se propose de tirer les leçons du long processus de massification, et le bilan est pour le moins nuancé. L'école démocratique de masse a sans doute réduit les inégalités scolaires, mais elle a surtout transformé le mode de production de ces inégalités en accentuant la compétition dégageant les vainqueurs et les vaincus de la massification. La multiplication des diplômes a également creusé les écarts, depuis les plus rentables jusqu'à ceux qui n'apportent plus grand chose. Enfin, avec la massification, les plus diplômés adhèrent aux valeurs démocratiques et libérales, pendant que ceux qui le sont moins perdent confiance, s'abstiennent ou choisissent les forces populistes et autoritaires. En définitive, la massification scolaire a été très favorable aux vainqueurs, beaucoup moins aux vaincus. Or les inégalités scolaires ne sont pas seulement une injustice ; leurs effets menacent la cohésion sociale et la démocratie elles-mêmes. L'égalité des chances ne peut pas être notre seul idéal de justice.

08/2020

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Pédagogie

10 propositions pour changer d'école

Le constat n'est plus à faire. Des comparaisons internationales aux drames de janvier 2015, il est évident que l'école ne tient pas ses promesses d'efficacité, de justice et d'émancipation de tous. Il est grand temps désormais de proposer des changements profonds et efficaces. Loin d'une énième réforme, détaillée ou cosmétique, touchant au coup par coup programmes, temps scolaire, langues locales ou cantines... François Dubet et Marie Duru-Bellat ont identifié les dix points cruciaux sur lesquels il est possible d'agir vite pour changer l'école. De la formation des enseignants à la définition des contenus fondamentaux - que voulons-nous transmettre, de quoi les jeunes auront-ils besoin - en passant par l'apprentissage à l'égalité, à la citoyenneté, à la laïcité, des définitions claires, des idées fortes aideront à poser un cadre d'action. Le rôle de l'Etat, tant dans la définition de ces principes que dans le financement de l'éducation (Etat/collectivités locales) ; celui de l'entreprise qui doit intervenir dans l'apprentissage, dans la formation courte ou longue et l'intégration des jeunes ; celui de la famille enfin, de sa place et de sa responsabilité dans l'éducation... sont discutés, définis, et font l'objet de propositions claires et argumentées. Un livre court, qui ne mâche pas ses mots, s'attaque au coeur du sujet et n'oublie aucun des acteurs concernés : les maîtres, les élèves, chaque citoyen et les élus. Deux de nos meilleurs experts lancent le débat.

08/2015

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Sciences politiques

Le Ghetto scolaire. Pour en finir avec le séparatisme. Pour en finir avec le séparatisme

Depuis vingt ans, les enquêtes internationales se succèdent : notre système éducatif est de ceux où les parcours scolaires sont le plus fortement déterminés par le milieu social. La France a laissé se développer des établissements-ghettos où l'on ne se mélange plus, où l'on empêche les enfants d'apprendre les uns des autres et les uns avec les autres. Parce que la ségrégation est devenue le fléau de l'école, nous avons besoin d'une révolution de la mixité. Preuves à l'appui, fort des expériences réussies, ce livre démontre que cette révolution est possible, à peu de frais et avec des résultats tangibles. Il est urgent de réinventer l'école contre les séparatismes sociaux qui la détruisent.

03/2024

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Français

Français 1re. Francis Ponge, la rage de l'expression

Dans cet ouvrage, à destination des élèves des classes de Première, vous trouverez : - Une mise en contexte, pour situer l'oeuvre dans son temps et dans sa postérité - Une présentation de ses particularités pour en comprendre les enjeux spécifiques - Une mise en relation de l'oeuvre et de son parcours, par la proposition de groupements de textes, de prolongements littéraires et artistiques et de lectures complémentaires - Des sujets corrigés permettant de préparer les épreuves, à l'écrit et à l'oral

04/2023

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Histoire de France

La santé des dirigeants français. De François 1er à nos jours

"Je ne vais pas mal. Mais, rassurez-vous, un jour, je ne manquerai pas de mourir !" C'est ainsi que le général de Gaulle répondit, en 1965, à la question d'un journaliste qui l'interrogeait un an après son opération de la prostate. Toutefois, ce trait d'humour resté célèbre ne doit pas faire illusion : l'exercice du pouvoir génère des fatigues en tout genre et des indispositions plus ou moins graves qu'il vaut mieux dissimuler. Quel que soit le régime politique, il n'est guère d'informations plus sensibles que celles qui touchent à la santé du Prince. Il en va de sa longévité, de son autorité. De la Renaissance à la Ve République, la dimension sanitaire de l'art de gouverner s'est-elle réellement métamorphosée ? Qu'il soit roi, empereur ou président élu au suffrage universel, ce malade pas comme les autres vit sur une scène de théâtre aux contours indéfinis. Une "grippe" mal soignée, une "fièvre" tenace ou un "lumbago" récalcitrant peuvent devenir une affaire d'Etat quand la rumeur enfle et dit la vérité. Le palais déclare pourtant que l'état du malade est "tout à fait satisfaisant". Mais peut-on faire confiance aux médecins de cour, qu'ils exercent à Versailles, aux Tuileries ou à l'Elysée ? De la fausse mort de François ler au "grand secret" de François Mitterrand en passant par l'épisode édifiant de la fistule anale du Roi-Soleil, cet ouvrage explore, du point de vue biohistorique, les arcanes de la gestion politique de ces grands moments de faiblesse qui sont devenus, après coup, de grands moments de vérité. A partir d'exemples célèbres, d'archives et d'une critique de l'impact du pathologique sur le politique, cette enquête consacrée aux fatigues du pouvoir permet de revisiter une partie de l'histoire vivante de l'Etat.

11/2016

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Littérature française (poches)

François

François est le prénom d'un frère imaginaire. Un frère aîné, dont la présence tutélaire aurait permis à Pierre Bergounioux de recoudre les lambeaux épars d'une insondable origine. François est celui qui aurait su. Qui aurait été le témoin des derniers feux d'une histoire familiale déchiquetée par les deux guerres qui se sont succédées dans la première moitié du vingtième siècle. Si les accidents géologiques, et géographiques, disposent sans ménagements de l'âme des êtres auxquels ils ont échu, ces opérations ne s'accomplissent que dans le temps, celui de l'histoire collective. Pour comprendre l'absence au monde d'un père, prendre la mesure de sa mélancolie, il a manqué à Pierre Bergounioux les quelques repères qui lui auraient permis de retisser les liens, de saisir le double enfermement où il a, dès l'abord, résidé : celui d'une province enclavée, sans réel contact avec les confins radieux des plateaux calcaires et ensoleillés du Quercy, entraperçus au sud du Limousin, d'une part, celui du mutisme radical d'un paternel que la présence d'un fils n'a jamais pu ranimer, d'autre part. C'est donc dans les limbes que ce livre profond et émouvant se faufile, à travers les linéaments d'une ascendance tenue comme au secret et qu'il lui a fallu reconstituer à partir de quelques fragments minuscules pour continuer à vivre, à penser, à s'émouvoir, à la suite d'un homme qui y avait renoncé. Pour la première fois sans doute, dans toute son oeuvre, Pierre Bergounioux établit le détail de la conjonction funeste qui lui a fait prendre pied au bord occidental ingrat du vieux massif central, en 1949. Quantité de membres de la parentèle, jusqu'alors méconnus, invisibles, y apparaissent, comme enfin sortis de l'ombre : quatre générations qui lui ont donné le jour. Le lecteur ne sera pas fâché de voir figurer en annexe un arbre généalogique. "C'est tard qu'on tire parti des expériences liminaires. Elles dépassent tellement notre discernement, nos courtes personnes, qu'elles restent prises dans un repli de la mémoire jusqu'à ce qu'il s'avère, un jour, qu'elles expliquent presque tout. On se demande comment on a bien pu ne pas voir ce qui crève les yeux alors qu'il faut l'avoir perdu pour s'en aviser. La conscience, qui est notre contribution amère, douteuse, fugace et lacunaire, à la réalité, nous la tirons de la perte et de la destruction". P. B.

11/2019

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BD tout public

François

Jorge Bergoglio est d'abord un garçon comme les autres, qui aime le foot et les copains, tombe amoureux, rêve de tango et hésite à devenir médecin. Un jour de 1954, il se sent appelé à devenir prêtre. Dans l'Argentine des années 70, entre la répression militaire et la violence de la "libération marxiste", il promeut une "théologie du peuple", au nom du Christ. Il parcourt les favelas, défend les pauvres, les victimes de la dictature... Une fois élu, le pape François se bat sur tous les fronts. Il prend position pour l'écologie, la biodiversité ou l'accueil des réfugiés. Il critique les excès de la mondialisation, interpelle à chaque occasion les puissants de ce monde, sans oublier sa propre administration, qu'il entend réformer. Voici l'histoire de l'un des plus grands porte-parole de notre temps.

09/2018

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Histoire de France

François

" Jamais je n'ai pensé que j'écrirais ce livre. Je n'avais ni l'intention ni même le désir de l'écrire. J'ai été très proche du président François Mitterrand. Pendant de longues années, nous nous sommes parlé presque quotidiennement. De quoi attiser la curiosité des voraces. Ecrire un livre, témoigner, raconter ces années d'amitié, c'était rendre plus pénible encore cette interminable traque. Pourtant, j'ai changé d'avis. Pourquoi ai-je donc, malgré tout, jeté ces souvenirs sur le papier ? Parce que j'ai lu une bonne partie des livres qui ont envahi les devantures des libraires avant même que la France n'enterre son président. Et ces livres n'évoquaient pas l'homme que j'avais connu... Ce livre n'est pas une biographie, encore moins une analyse politique. J'ai seulement essayé d'esquisser l'image d'un homme, m'aidant de mes souvenirs, fragments épars d'une si longue amitié. Modestement, j'ai voulu, par souci de vérité et par respect pour François, ajouter une pièce au puzzle que constitue chaque être humain. " Christina Forsne

04/1997

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Enseignement primaire

Dictionnaire français-gabaye – Dissiounaire françoes-gabaye. Le Dictionnaire d’Albertine

Comme tous les dictionnaires, celui-ci contient par ordre alphabétique des mots. Mais il est, à ce jour, unique. C'est le premier dictionnaire du français vers le gabaye, le gabaye étant une variante girondine de la langue régionale saintongeaise. S'il existait deux ouvrages du gabaye vers le français, l'inverse avait été oublié. C'est maintenant chose corrigée avec le présent ouvrage. Le lecteur pourra ainsi, pour la plupart des mots français de la langue courante, trouver sa traduction en gabaye. Sont inclus aussi quelques rudiments de grammaire saintongeaise et quelques fiches thématiques pratiques facilitant la recherche d'une série de mots.

10/2023