Recherche

Emmanuel Adely, Jean-Pascal Dubost, Patrick Goujon, Eric Pessan, Carole Zalberg

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Ecrire l'Apocalypse

Ecrire l'Apocalypse ! Voilà le défi que la bibliothèque d'Angers a lancé à cinq écrivains accueillis en résidence durant deux mois de 2011 à 2015, dans différent quartiers de la ville. Ce défi trouve toute sa légitimité dans les oeuvres monumentales qui font la fierté de la cité angevine : la Tapisserie de l'Apocalypse au château d'Angers et le Chant du Monde de Jean Lurçat dans le musée du même nom. Chacun des cinq textes s'ouvre au désastre d'une destruction accomplie, en devenir ou questionnée. L'Apocalypse est là, elle ne cesse d'avoir lieu, on est dedans jusqu'au cou. Les voix qui nous happent nous délogent des représentations qu'on pouvait s'en faire. Ces cinq textes, surprenants sur le fond et parfois sur la forme, riches d'émotions, sont à la fois violents et tellement contemporains.

11/2016

ActuaLitté

Psyhologie sociale

A la rencontre de... Jean Dubost

Jean Dubost est l'un des fondateurs de la psychosociologie française. Pendant de nombreuses années, il a développé au sein d'EDF-GDF avec Guy Palmade, de nouvelles modalités de perfectionnement professionnel et a inventé "l'intervention psychosociologique" à l'occasion de la construction du barrage de Serre-Ponçon et de la disparition du village de Savines. Il fut parmi les fondateurs de l'ARIP en 1959 puis du CIRFIP en 1993. A l'université de Paris Nanterre, il créa le DESS "Conseil et formation psychosociologiques". Cet ouvrage présente d'abord l'homme et son parcours avec le témoignage de proches collaborateurs. Sont ensuite soulignés les principaux apports de Jean Dubost sur plusieurs registres : l'intervention psychosociologique et la recherche-action en milieu ouvert comme dans les organisations, la formation à l'université. Enfin une sélection d'ouvrages que lui-même avait réalisée à l'intention des psychosociologues du XXIe siècle, s'ajoute à une bibliographie exhaustive.

04/2021

ActuaLitté

Imagiers, premiers dictionnair

Imagier Eric Carle (Français-Néerlandais)

Plongez dans l'univers coloré d'Eric Carle, le créateur de la "Chenille qui fait des trous" , et découvrez plus de 200 mots pour nommer et s'approprier, avec les plus petits, le monde qui nous entoure. Une édition bilingue français-néerlandais pour joindre l'utile à l'agréable.

04/2022

ActuaLitté

Revues

Etudes digitales N° 10, 2020 - 2 : Cartographie et visualisation

Contributeurs : Patrice Abry, Julie Aucagne, Olaf Avenati, Boris Beaude, Sébastien Biniek, Victor Chaix, Franck Cormerais, Jean Dhombres, Pierre Dubreuil, Patrick Flandrin, Jacques Athanase Gilbert, Eric Guichard, Armen Khatchatourov, Pascale Kuntz, Mathilde Labbé, Florent Laroche, Patricia Loué, Pierre Musso, Jean-Luc Pinol, Vincent Raveneau, Dario Rodighiero, Gilles Rouffineau, Théo Simoncelli, Guillaume Touya, Daphné Vignon et Michel Volle.

02/2022

ActuaLitté

Littérature française

Alberg

Plutôt que de partir pour l'Afrique en quête d'un hypothétique emploi, Thomas s'installe à Besançon, où son père possède une maison inoccupée. Dans la boutique du rez-de-chaussée, désertée par le chapelier Alberg, une étrange découverte l'attend : " Ils étaient dix, sanglés d'un solide ruban. Dix ans de vie. Dix épais agendas de commerce in-octavo recouverts de toile noire. " Rédigés par Alberg, disparu deux ans plus tôt, ces carnets sont remplis de poèmes et d'aphorismes obscurs. Très vite, ils entraînent le jeune homme dans un labyrinthe dont il ne soupçonne pas l'étendue. Avec Lucie, qui n'est d'abord pour lui qu'" un pull mohair couleur de feuille de gui ", Thomas tente d'en trouver l'issue. Qui donc était Alberg, débarqué un jour d'Argentine ? Est-il retourné vivre là-bas ? Et, surtout, comment se fait-il que ses écrits bouleversent la vie de ceux qui les lisent ? Deux poissons d'or, un jeu de marelle, la veuve d'un médecin colonial, un barrage colossal ou encore des tickets du tramway de Trieste sont certains des indices qui jalonnent Alberg. Un premier roman construit comme une partie d'échecs, où le roi et la dame mènent la danse, et où le fou n'est pas celui qu'on croit...

01/2010

ActuaLitté

Lecture 9-12 ans

Patrice Lumumba. La parole assassinée

Le 17 janvier 1961, Patrice Lumumba, Premier ministre du Congo indépendant mourrait assassiné. Leader indépendantiste et nationaliste, c'était un homme droit qui resta toujours fidèle à ses idéaux de justice et de liberté. Il fut assez voyant pour prédire "si je meurs demain c'est parce qu'un Blanc aura armé un Noir" . Dans cet essai biographique, l'auteur nous rappelle le lointain passé du continent africain et la longue nuit coloniale où fut plongé le Congo. Il nous parle de la lutte de Lumumba pour que l'indépendance de son pays ne soit pas bradée au bénéfice des grandes sociétés qui exploitaient les immenses richesses du sous-sol et de la forêt. Il nous raconte surtout la souffrance et la colère d'un homme qui osa rêver d'une Afrique nouvelle où personne ne serait humilié et offensé.

11/2020

ActuaLitté

Non classé

Dubout

Rouge ou noir - Etui carton - Format 6. 5 x 9 cm

09/1999

ActuaLitté

Poésie

Quarante-neuf poètes

Anne-Marie Albiach. Gabrielle Althen. Auxeméry. Jean-Christophe Bailly. Philippe Beck. Mathieu Bénézet. Pascal Boulanger. Stéphane Bouquet. Gilbert Bourson. Raymond Bozier. Martine Broda. Jean-Luc Caizergues. Gérard Cartier. Bernard Chambaz. Philippe Clerc. Fabienne Courtade. Jean. Daive. Henri Deluy. Ariane Dreyfus. Jean-Michel Espitallier. Marie Etienne. Isabelle Garron. Liliane Giraudon. Jean-Luc Hérisson. Jacques Izoard. Franck André. Jamme Christophe. Lamiot Enos. Armelle Leclercq. Jérôme Lhuillier. Matthieu Messagier. Jean-Paul Michel. Claude Minière. Emmanuel Moses. Sandra Moussempès. Bernard Noël. Florence Pazzottu. Nicolas Pesquès. Pascale. Petit. Hervé Piekarski. Paul Louis Rossi. Hélène Sanguinetti. Jean-Luc Sarré. Eric Sautou. Olivier De Solminihac. Lucien Suel. Anne Talvaz. Esther Tellermann. Guy Viarre. Bénédicte Vilgrain

01/2004

ActuaLitté

Littérature française

Feu pour feu

Je couvre, en te parlant, l'entre-deux - mort/vie, lieu noir/lieu blanc, hier/demain - où nous allons des jours durant, suspendus comme viande dans un temps qui n'est pas fait pour être vécu mais franchi, respiration réduite au plus mince filet, rêves bridés, métabolisme à l'économie, et je t'emporte, ma valeureuse, emmaillotée dans les mots du pays que nous tentons de fuir.

01/2014

ActuaLitté

12 ans et +

Je suis un arbre

Fleur est solide. Fleur s’occupe avec patience et parfois résignation d’une mère aimante, fantasque mais qui sombre un peu plus chaque jour dans l’alcoolisme. Louna elle aussi est livrée à elle-même. Fatiguée de s’occuper d’un père dépassé et négligent, Louna claque la porte et se réfugie chez Fleur et sa mère. La maladresse touchante et la fraîcheur de son amie envers sa mère vont permettre à Fleur d’accepter parfois de lâcher prise et un équilibre s’installe entre ces personnages, fragile mais lumineux.

01/2013

ActuaLitté

Littérature française

L'invention du désir

Il n'y a rien de toi que je n'aime pas et un beau jour, tu t'es trouvé là. C'en est peut-être à hurler tant cela semble un rendez-vous manqué. Toutefois tu es là : depuis la première heure installé en moi. Je ne peux, ne veux t'ignorer. Mais même là où personne ne va, je n'imagine rien perdre ni abîmer de ma vie avant et depuis toi. L'invention du désir ou le monologue d'une femme qui célèbre avec lyrisme et sans culpabilité le désir amoureux et les plaisirs de l'adultère. Carole Zalberg nous entraîne dans les méandres d'une passion qui se tisse entre une femme et un homme, mariés chacun de leur côté. Et là, entre fantasme et réalité, le désordre des sentiments attendu fait place à l'évidente nécessité de vivre et d'inventer jusqu'au bout cette parenthèse amoureuse. En contrepoint du lyrisme de la prose, Frédéric Poincelet impose son dessin acéré et précis et trace obsessionnellement un jeu de miroirs où le fantasme se fait chair et le désir, érotisme assumé.

11/2010

ActuaLitté

Littérature française

Tes ombres sur les talons

Jeune fille au parcours scolaire sans faute, Melissa paraît s'intégrer au mieux dans la vie professionnelle... sans réellement trouver sa place. Fragilisée par un manque d'assurance sociale, elle perd le fil, se lie avec une autre jeune femme, désorientée comme elle, qui l'entraîne à de mystérieuses réunions. Dans ce groupe aux visées douteuses, animé par un gourou manipulateur, Melissa se soumet à un cadre rassurant et s'engage corps et âme dans un mouvement politique qui se révèle brutal et dangereux. Se croyant enfin protégée, enfin utile, enfin aimée, elle ne voit rien, ne veut pas comprendre. Jusqu'au jour où, associée aux funestes projets du groupe, elle se trouve mêlée à la mort d'un enfant. Tout bascule. Au lendemain du drame, Melissa entame une danse avec sa conscience, qui la mènera d'un engagement toujours plus extrême vers un effondrement et une réinvention de soi, de New York à la Corse en passant par Key West et l'Alaska où se nouent des rencontres déterminantes.

02/2021

ActuaLitté

Littérature française

Entre autres

Une journée dans la capitale et ses banlieues. Les personnages partagent des moments de vie, sans se connaître réellement ni se comprendre ; d'autres s'effleurent, se voient sans se regarder... Une course de relais perpétuelle et inconsciente, à laquelle la narration s'attarde sans jamais cesser d'avancer sur les mille et un conflits lui, au coeur des existences, sont tantôt un moteur et tantôt l'ultime bourbier. La tendresse pourtant résiste, ne demande qu'à jaillir et tout sauver.

11/2013

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Mort et vie de Lili Riviera

Lili Riviera est retrouvée morte chez elle. La désolation de la scène a saisi les plus concupiscents des policiers et pompiers venus constater son décès : ce corps de star du porno, aux courbes remodelées jusqu'à l'outrance par la chirurgie, étendu au milieu d'un capharnaüm de vêtements, de bouteilles vides et de boîtes de médicaments, ne suscite plus que la compassion. Cette poupée cassée fut pourtant un jour une enfant, puis une jeune fille, tâchant de s'affirmer entre une mère fielleuse et un père lâche et absent... N'ayant pas la force de s'aimer, Lili a préféré devenir une autre, dans un vertige conjuré jour après jour par le sentiment grisant de plénitude qui l'étreint quand une foule d'hommes à ses pieds tremble d'envie de la toucher. Sur la terreur d'être soi et d'habiter sa propre chair, sur le désir mécanique humiliant comme un crachat et sur l'aspiration éperdue à être aimé pour ce qu'on est, Mort et vie de Lili Riviera est le portrait déchirant d'une petite fille à tout jamais égarée, retranchée dans le corps aberrant d'une créature à fantasmes, qui toute sa vie ne rêva que de tendresse.

01/2014

ActuaLitté

Littérature française

A défaut d'Amérique

Dans un cimetière parisien, on enterre une vieille dame. De loin, une femme observe la scène : Suzan a débarqué de Floride le matin même. A présent qu’Adèle n’est plus, l’Américaine se demande si elle a eu raison de détester cette femme qui a séduit son père, Stanley, alors jeune soldat, pendant les folles journées de la Libération de Paris, en 1945. Pourquoi elle a été irritée, voire jalouse, de l’exorbitante aptitude au bonheur qu’ont manifestée ces platoniques tourtereaux octogénaires qu’elle a tardivement réunis à Palm Beach pour tenter de consoler son père de son veuvage. Peut-être parce que la vieillissante “Jewish American Princess” qu’est à présent Suzan n’a jamais été douée pour la vie, n’a jamais su aimer - seulement obéir ? Que, brillante avocate, elle a perdu foi en son métier, se shoote au jogging pour oublier ses frustrations, et que, divorcée, ayant fait le choix de ne pas avoir d’enfants, elle n’a rien à transmettre ? Adèle, au moins, c’était la vie, excessive, débordante. Une spectaculaire survivante - aux pogroms en Pologne, à l’exil en France, à deux guerres mondiales, à l’exode - même les camps l’avaient épargnée. Mais est-ce que cela donne tous les droits et surtout celui de la rendre elle, Suzan, encore plus malheureuse ? Près de la tombe, une femme se tient un peu à l’écart du groupe : Fleur a aimé son arrière-grand-mère, Adèle, au moins autant qu’elle a fini par détester Sabine, sa mère dépressive, et toutes les autres femmes de sa lignée. Elle s’est fabriqué une famille à elle, résolument “inédite”, avec ses trois amours : son mari Julio venu d’Argentine et leurs deux fils. Adèle a toujours fasciné Fleur, avec son vouloir-vivre impérieux et presque tyrannique, son adaptabilité, depuis l’enfance, aux situations les plus tragiques, sa séduction dévorante (dont toutes les photos attestent) restée intacte, malgré les épreuves inhumaines de ces années passées à Paris - dans le quartier de Beaubourg où les réfugiés juifs avaient refondé leur communauté meurtrie et précaire -, avec sa capacité têtue, épuisante, à réaliser de petits miracles, à sauver des vies autour d’elle, à commencer par celle de l’amour de sa vie, son mari, Louis, auquel, jusqu’à la fin, elle est restée fidèle. Cette personnalité rayonnante - ou écrasante, c’est selon - qui n’a cessé d’éblouir son vieux père, l’Américaine n’en a eu, à Palm Beach, qu’un bref aperçu, et de surcroît dans sa “version senior”. Si, comme Fleur (qui va bientôt s’y employer afin de prendre, à travers Adèle, la mesure de la seule hérédité qu’elle accepte de se reconnaître), elle se plongeait dans l’histoire individuelle d’Adèle et dans la grande Histoire que celle-ci a, plus que traversée, incarnée, elle en saurait davantage sur “la française”, sa “rivale”, et sur la communauté de souffrance et d’amour dont elle est issue et d’où elle a tiré sa force exceptionnelle. Elle saurait comment Etele est devenue Adèle. Mais, comprend-elle alors, elle a peut-être, elle aussi, “son” Adèle en la personne de Sophia, sa tante, la sœur de sa mère, mondialement célèbre pour avoir été la première femme blanche à militer contre l’Apartheid en Afrique du Sud où elle a fait le choix de s’installer, plus de cinquante ans auparavant. C’est donc par le truchement indirect de “la française” honnie que Suzan va, à la veille des attentats du 11 Septembre, rejoindre à Cape Town, cette autre vieille dame afin de renouer avec la vérité de son histoire de fille trop peu curieuse, et découvrir enfin en quoi sa propre mère, Lisa, a, forte de renoncements assumés, embrassé une autre forme d’héroïsme, plus modeste, auquel il convient sans doute de donner le nom d’amour. Par delà sa capacité à nouer ensemble, sur trois générations et sur trois continents, les fils de l’histoire individuelle et collective, le roman de Carole Zalberg se signale par sa capacité à détourner, subtilement, le “roman de la filiation” de sa mécanique obligée, à en proposer une lecture ouverte. En confrontant l’exil subi (Adèle) ou choisi (Sophia), à l’errance, “sans étiquette”, d’une Américaine presque ordinaire (Suzan) ou au périlleux voyage dans l’interprétation du passé (Fleur), sans jamais instaurer, entre ses personnages, de suspecte hiérarchie, Carole Zalberg nourrit son roman d’une décision d’écriture qui en féconde admirablement l’ambition et la sensibilité. A nouveau crédités de l’humanité profonde qu’ils ont un jour eux aussi incarnée, les fantômes y gratifient l’existence de ceux qui prennent leur suite sur la scène du monde d’un legs d’amour et de souffrance, qui, sans consoler quiconque de vivre ou de mourir, façonne l’authentique présence que les vivants sont tenus de s’accorder à eux-mêmes, faisant de la découverte de l’autre la condition d’une authentique connaissance de soi.

02/2012

ActuaLitté

Littérature française

Et qu'on m'emporte

Être une mauvaise mère, c'est ce que redoutent toutes les mères. Pas Emma qui sait l'avoir été. Au soir de sa vie elle assume l'abandon de ses enfants, surtout de sa fille aînée, et le désir de vivre qui ne l'a jamais quittée. Sans pathos ni culpabilité, Emma invoque son droit à la liberté et au plaisir plus fort que tout sentiment maternel, raconte comment elle n'a pas su donner. Et peu à peu le souvenir d'un caillou rose que lui avait offert sa fille devient fil conducteur et obsession, son rosebud à elle, qui n'a guère de regrets. Après La mère horizontale, Carole Zalberg poursuit son étonnante remontée narrative dans une histoire familiale où les femmes sont incapables d'aimer.

02/2009

ActuaLitté

Littérature française

Où vivre

Qu'est-ce qu'une famille séparée par l'Histoire, éloignée par des milliers de kilomètres ? Marie, née en France en 1960, recompose les récits de ses grands-parents juifs polonais, oncle, tante et cousins, installés en Israël après la guerre. Ils relatent leurs parcours, au fil d'un quotidien à jamais hanté par la Shoah. C'est cette fin d'un monde que les plus âgés ont voulu surmonter en construisant un lieu sûr et juste. C'est elle qu'au long des décennies intranquilles les plus jeunes veulent empêcher de se reproduire, en tentant d'accepter les épreuves que leur pays leur impose. De l'après-guerre à nos jours, les voix des exilés et celles de la famille restée en France se mêlent pour dire avec puissance une destinée familiale qui est aussi une magnifique plongée dans les paradoxes de l'Etat d'Israël. Les rêves des pionniers ont souvent été déçus, mais les liens tissés sont vitaux et indéfectibles.

10/2018

ActuaLitté

Récits de voyage

A la trace. Journal de Tel Aviv

Carole Zalberg a passé, entre le 16 avril et le 16 mai 2015, un mois en Israël dans le cadre d'une mission Stendhal de l'Institut Français, pour un projet de fiction inspirée de la vie de ses trois cousins germains nés là-bas. C'était la première fois en 30 ans qu'elle revenait sur cette terre « magnifique et compliquée ». Pour sa famille installée en Israël, c'était une évidence, elle viendrait un jour s'installer là, « chez elle ». Mais pourquoi envisager un exil si l'on n'éprouve pas le besoin de se mettre à l'abri d'une hypothétique menace ? Et une terre, quelle qu'elle soit, peut-elle vraiment être synonyme de sécurité ? À travers ce journal de Tel Aviv, Carole Zalberg explore l'ambiguïté de ce lien qui la lie à cette « terre promise » et interroge les malentendus d'une famille que l'exil rassemble et éloigne à la fois.

01/2016

ActuaLitté

Littérature française

Je dansais

Marie, treize ans, est enlevée et séquestrée. Tour à tour le ravisseur et la victime racontent : lui ce qu'il croit être de l'amour, elle sa résistance intime, son acharnement à survivre. "Tout le monde est captif dans Je dansais. Marie est captive de son ravisseur, Edouard, et Edouard est captif de son propre visage dévasté, du scénario amoureux délirant qu'il a tissé à partir d'un simple échange de regards avec cette petite fille croisée dans la rue. Les parents de Marie sont prisonniers du vide laissé par leur enfant enlevé, obligés de composer avec les failles que leur passé a creusées en eux. Et les femmes, partout et de tout temps, sont en butte à la violence des hommes, quand la crainte et le désir mêlés suscitent chez eux une cruauté qui peut aller jusqu'à l'annihilation. De cet enfermement, pourtant, naît une force : celle de l'invention de soi, de la résistance intime, d'une forme puissante et admirable de survie. C'est ce feu-là, parfois vacillant, enfoui, que j'ai eu envie de traquer avec ce roman, le chant polyphonique des empêchés." C.Z. Avec une poésie et une intensité rares, Carole Zalberg ose confronter des voix que tout semble éloigner et aller au plus profond des paradoxes de l'enfermement et de la liberté.

02/2017

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Chez eux

Elle a grandi dans une belle maison, blottie dans la bulle d'amour qu'entretenaient ses parents, sa soeur et la famille élargie. Mais en cette année 1938 la vie d'Anna Wajimslcy, petite Juive polonaise de six ans, bascule : il faut quitter la Pologne, se réfugier en France. Et comme bientôt cela ne suffit pas, elle doit s'arracher aux siens, partir seule chez des fermiers de Haute-Loire auxquels elle est confiée. La fillette naguère choyée découvre la rudesse de cette vie à la campagne, le silence bourru des époux Poulange, la langue française qui lui résiste. Dans ce quotidien cruel, un rayon de soleil : l'institutrice du village, qui fera tout son possible pour qu'Anna se prépare un avenir, quoi qu'il arrive. Inspiré par l'histoire de la propre mère de l'auteur, ce récit sobre et tendre dresse un monument de pudeur aux enfants cachés de la Seconde Guerre mondiale et à tous ceux qui, en dépit des risques, leur ont porté secours au nom de la dignité et de la solidarité humaines.

03/2015

ActuaLitté

Religion

PASCAL ET JEAN DE LA CROIX

Si le génie pascalien brille toujours d'un éclat intact, la plupart des vêtements dans lesquels l'avait enserré le romantisme ont cédé à l'usure du temps. Une meilleure connaissance des textes et de l'époque nous a restitué le Pascal rieur et ardent qui a composé les Provinciales, le Pascal engagé dans le mouvement des sciences et lié à nombre de mathématiciens et de physiciens, et un Pascal écrivain dont le style apparaît désormais comme la réussite d'une ample tradition esthétique, celle des parlementaires gallicans, tout opposée au style "jésuite" . Loin d'être un solitaire, l'inventeur de la machine à calculer appartenait à toutes sortes de riches réseaux. On a aussi cru longtemps que l'auteur des Provinciales et des Pensées manquait de culture religieuse : les théologiens de Port-Royal, un Antoine Arnauld ou un Pierre Nicole, répétait-on après les pamphlétaires jésuites du XVIIè siècle, lui fournissaient les matériaux que ce jeune homme au coup de plume facile mettait en forme. Pascal s'est -il nourri de la théologie mystique de saint Jean de la Croix ? A cette délicate question les réponses restaient aussi rapides que contradictoires. Les prises de position n'étaient en fait étayées par aucune véritable enquête. Le savant ouvrage de M. André Bord comble donc une lacune. Voici enfin les pièces du dossier. Et dans quel débat ! Il s'agit pas ici de deux auteurs mineurs, mais de deux écrivains théologiens dont l'envergure n'échappe à personne. Avant d'en venir aux textes eux-mêmes, M. Bord a su s'inscrire dans un courant très vivant des recherches littéraires : la reconstitution des milieux et des réseaux à l'intérieur desquels se tissent peu à peu les oeuvres singulières. Cette géographie littéraire et spirituelle, déjà pratiquée avec bonheur par M. Jean Mesnard, en particulier à propos des mais de Port-Royal, nous met en présence d'échanges si intenses entre l'entourage de pascal et la Carmel que, de la part du premier, une ignorance totale des écrits de Jean de la Croix perd toute vraisemblance. Illusion donc de s'imaginer que sur Pascal tout est dit, et que l'on vient trop tard ! L'ouvrage de M. Bord atteste que des enquêtes ambitieuses peuvent toujours renouveler notre lecture du théologien de Port-Royal. Quand on referme ce Pascal et Jean de la Croix, les textes pascaliens viennent de gagner encore en densité. Extraits de la Préface

09/1987

ActuaLitté

Actualité politique France

Zemmour. Dans le secret de sa campagne

" Je n'ai pas su convaincre "... Ce soir, il est seul face aux militants, aux amis, aux journalistes. Dans sa tête le vertige de la déception. Sa voix tremble, son regard cherche celui de Sarah. L'homme vacille. Le politique se ressaisit : " Je ne m'en tiendrai pas là ". Huit mois plus tôt, ils étaient tous au rendez-vous. Sarah Knafo, l'énigmatique compagne d'Eric Zemmour ; Philippe de Villiers, le complice de toujours ; Patrick Buisson, le fidèle infidèle ; Marion Maréchal, la partenaire ; Guillaume Peltier, le stratège ; Stanislas Rigault, le jeune prometteur ; Isabelle Muller, la communicante. En embuscade, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Valérie Pécresse, Jean-Luc Mélenchon et les invisibles visibles médiatiques... C'est maintenant que les témoins parlent. Tous nous font entrer dans les OFF de la campagne d'Eric Zemmour. Des grands meetings aux déjeuners confidentiels en passant par les loges des émissions télévisées ou l'état-major de la rue Jean-Goujon. Jules Torres nous entraîne dans le tourbillon de cette campagne qui n'a cessé d'alimenter l'élection. A la fois enquête et témoignage, ce livre dévoile l'homme derrière les caricatures.

05/2022

ActuaLitté

Petits classiques parascolaire

Eric-Emmanuel Schmitt présente 13 récits d'enfance et d'adolescence

13 récits d'enfance et d'adolescence Driss Chraïbi, Albert Cohen, Annie Ernaux, Romain Gary, Jean-Claude Moscovici, Irène Némirovsky, Amélie Nothomb, Georges Perec, Eric-Emmanuel Schmitt, Nathalie Sarraute, Fred Uhlman, Jules Vallès Oeuvres autobiographiques ou fictionnelles qui évoquent la période où l'individu se construit, ces textes incontournables, présentés par Eric-Emmanuel Schmitt, mettent en valeur les singularités du récit d'enfance et d'adolescence, et en proposent une représentation claire et vivante. Une thématique incontournable correspondant parfaitement aux programmes de 3e Un recueil de 13 textes classiques et contemporains d'auteurs variés, organisés en parcours thématique Une préface inédite et une interview exclusive d'Eric-Emmanuel Schmitt, auteur de nombreux récits d'enfance et d'adolescence très appréciés des enseignants et des élèves Un appareil pédagogique complet pour l'étude en classe Collège/LP : particulièrement recommandé pour les classes de troisième.

04/2015

ActuaLitté

Pensée positive

Abécédaire de vive gratitude. 36 mercis (+1) comme 36 chandelles (+1)sous un ciel étoilé

Cette année, le Printemps des Poètes a choisi pour thème la grâce, ce joli livre en est la parfaite illustration. Patrick Dubost et Albane Gellé parlent, chacun à sa manière dans ce recueil qui présente les deux textes tête-bêche, de l'émerveillement que sucite le monde. Textes lumineux qui montrent comment la gratitude contribue à nous faire tenir debout et adoucit la vie. Ce livre a été aussi écrit pour céébrer l'amitié qui lit Patrik Dubost et Albane Gellé depuis maintenant exactement 20 ans.

03/2024

ActuaLitté

Revues

Cahiers lautréamont 2022, n 4 - varia

Contributeurs : Michèle Audin, Alma Bolón, Alain Chevrier, Bertrand Combaldieu, Alexander Dickow, Cristina Ducasse, Jean-Paul Goujon, Federico Guariglia, Siméon Lerouge, Eric Nicolas, Mathilde Ollivier, Kevin Saliou, Gérard Touzeau, Gabrielle Veillet, Eric Walbecq et Jordi Xifra.

10/2022

ActuaLitté

Poésie

SAISON SANS VISAGE - Louis Dubost

La vie, la mort : thèmes récurrents chez les poètes, rien de bien original donc. Mais c'est le "parce que" qui oriente Saison sans visage dont les citations (S. Heaney, D. Horvilleur, P. O. Enquist) mises en exergue au livre précisent les intentions. Dont on retiendra, de chacune, un terme ressassé dans l'écriture : rien, mots, maintenant.

04/2023

ActuaLitté

Littérature française

Oeuvres choisies. Textes réunis par Pascale Privey et Emmanuel Tugny

L'oeuvre de Renée Vivien est abondante et variée ; cette sélection s'attache à en faire découvrir les différentes facettes. Ici sont réunis des poèmes en prose - Brume de Fjords (1902) suivi de Du Vert au Violet (1903) - un roman, Une femme m'apparut (1904) - et un recueil de nouvelles - La Dame à la louve (1904).

02/2023

ActuaLitté

Littérature française

Le défait

" Voilà longtemps que le travaillait l'idée d'affronter une certaine solitude. Sans avoir jamais décidé quel en serait le théâtre, une île, un phare, la montagne, la forêt ou un monastère, chacune de ses lectures relatant une expérience d'ermite variait son désir, se défiant cependant de tout romantisme. Un chagrin a mis en branle le vieux fantasme de revenir dans cette ferme hantée de bruits et de bonheur et d'y passer quelques semaines seul ; l'a imposée comme le lieu recherché sans être cherché ".

04/2010

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Lupercales

La légende de nos deux bas-ventres, la légende de nos anus, la légende de nos sens, la légende de nos oreilles et de nos bouches et de nos langues et de nos mains et de nos doigts, la légende de Cyprin et Sperme, la légende de nos épidermes et poils, la légende de nos position, la légende de nos rires et cris et hurlements et brames, la légende du rut et du coït, la légende de nos onanismes échangés, la légende de la fente et de la queue, la légende de Luperca Paillardin et de Lupercus Couillardin, la légende de nos matinales et vespérales et nocturnales, la légende de Volupté, la légende de nos désirs et de nos jouira : la légende des sexes. Le texte des Lupercales se réapproprie le mythe et le transforme en conte érotique joyeux, où, se fouettant les sens, deux entités mi-divines mi-humaines, Luperca et Lupercus, hantant la légendaire forêt de Brocéliande, élaborent leur propre légende d'un amour courtois érotique. Aucune frontière ne sépare le mythe, le conte et la légende. Célébrer le corps érotique sur le ton de la joie et de l'enthousiasme, à contre-poil de la tendance actuelle à le mélancoliser, sinon à l'assombrir voire à le couvrir d'un vocabulaire grossier, ordurier ou outrancièrement cru ; célébrer le corps joyeux et la langue du désir et le désir de la langue fut la ligne de conduite de l'écriture de ce texte.

02/2019

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Kerouac de Huelgoat

"Mais il fallait que chantât d'une étymologie sans pareille le nom de Kerouac, et qu'importe qu'elle fût tirée par les cheveux : une légende dorée se fabrique grâce à la littérature".

07/2017