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Edmond de Goncourt

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Littérature française

La Femme au XVIIIe siècle

Passionnés par le XVIIIe siècle, les frères Goncourt ont consacré une grande partie de leur vie à enquêter sur les moeurs d'alors. De la mode à la politique, en passant par les couvents et les salons, ils célèbrent dans cet essai la toute-puissance de la femme à l'époque des Lumières, et en particulier l'aristocrate parisienne, qui se distingue par son élégance, son intelligence et sa liberté affective et sexuelle. Décriés et négligés en leur temps, les frères Goncourt figurent parmi les précurseurs de la Nouvelle Histoire. C'est dans cette perspective qu'Elisabeth Badinter nous invite à redécouvrir cet essai méconnu dans sa lumineuse préface : " A la différence de l'histoire politique traditionnelle qui a toujours ignoré la femme, l'histoire des moeurs et des mentalités peut seule la faire apparaître comme sujet de l'histoire. "

11/2021

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Littérature française

L'Italie d'hier, notes de voyages, 1855-1856. entremêlées des croquis de Jules de Goncourt jetés sur le carnet de voyage

L'Italie d'hier, notes de voyages, 1855-1856, entremêlées des croquis de Jules de Goncourt jetés sur le carnet de voyage / Edmond et Jules de Goncourt Date de l'édition originale : 1894 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Littérature française

Idées et Sensations

Oeuvre curieuse de la fin du XIXe siècle, Idées et Sensations procède d'une sélection et d'une réécriture du Journal. Ce "livre de style et de dissection psychologique" allie maximes et impressions pour proposer une autre vision du style, du monde et de l'oeuvre des frères Goncourt.

12/2021

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Littérature française

La fille Elisa (7e éd.) (Éd.1877)

La française du siècle : modes, moeurs, usages / par Octave Uzanne ; ill. à l'aquarelle de Albert Lynch ; gravées à l'eau-forte en couleurs par Eugène GaujeanDate de l'édition originale : 1886Sujet de l'ouvrage : Femmes -- France -- 19e siècle -- Ouvrages illustrésLe présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr

05/2012

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Biographies

Journal Des Goncourt. Troisième Série, Tome 2

Le Journal des Goncourt suscite également admiration (le "meilleur de l'oeuvre" ou, selon Robert Ricatte, "le plus beau de leur roman") et aversion (un ramassis de ragots et de malveillance, la preuve d'un échec). Il convient d'abord de s'en étonner, au lieu de l'accepter simplement comme un bien nécessaire - éphémérides et répertoire à consulter en toute occasion -, ou de l'intégrer naturellement dans l'ensemble des écrits, en tant qu'appendice, esquisse, complément ou substitut de l'oeuvre légitime, bien que l'une et l'autre démarche soient parfaitement fondées, et du reste illustrées par de multiples travaux spécialisés, dont le présent colloque s'est largement fait l'écho. Les considérant comme acquis, je souhaiterais déplacer le point de vue et proposer une approche un peu nouvelle, me semble-t-il. L'entreprise me paraît en effet offrir matière à un questionnement radical, si l'on entre un moment dans la perspective de l'organisation - ou réorganisation - du "champ littéraire" tout au long de la seconde moitié du XIXe siècle, et d'une réflexion sur le statut de l'écrivain "moderne" , ou la figure emblématisée de l'homme de lettres. Un dépouillement systématique du Journal, par les moyens informatiques, permettrait seul d'établir, méthodiquement et chronologiquement, sur des bases lexicales, la nouvelle problématique de l'écrivain fin de siècle qui s'y dessine, en rupture avec les valeurs du premier romantisme (autour du "Poète"), entre artiste et intellectuel. Mais le Journal est moins une oeuvre théorique qu'une oeuvre de combat, soumise aux variables conjoncturelles et consubstantiellement engagée dans la pratique de la littérature, dont il traite. Je me contenterai ici de dégager une perspective d'étude, à travers une approche concrète des questions soulevées par ces milliers de pages, qui couvrent près d'un demi-siècle de "la vie littéraire" (je reviendrai sur ce sous-titre). Le genre et la masse invitent au feuilletage plutôt qu'à une lecture continue, pourtant indispensable si l'on veut saisir les lignes de force de ces Mémoires et en comprendre à la fois les constantes et les infléchissements - ceux d'un texte en devenir, qui exécute un programme tout en enregistrant les variations du milieu où il opère, et en s'y adaptant.

01/2023

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Biographies

Journal Des Goncourt. Tome 1

Le Journal des Goncourt suscite également admiration (le "meilleur de l'oeuvre" ou, selon Robert Ricatte, "le plus beau de leur roman") et aversion (un ramassis de ragots et de malveillance, la preuve d'un échec). Il convient d'abord de s'en étonner, au lieu de l'accepter simplement comme un bien nécessaire - éphémérides et répertoire à consulter en toute occasion -, ou de l'intégrer naturellement dans l'ensemble des écrits, en tant qu'appendice, esquisse, complément ou substitut de l'oeuvre légitime, bien que l'une et l'autre démarche soient parfaitement fondées, et du reste illustrées par de multiples travaux spécialisés, dont le présent colloque s'est largement fait l'écho. Les considérant comme acquis, je souhaiterais déplacer le point de vue et proposer une approche un peu nouvelle, me semble-t-il. L'entreprise me paraît en effet offrir matière à un questionnement radical, si l'on entre un moment dans la perspective de l'organisation - ou réorganisation - du "champ littéraire" tout au long de la seconde moitié du XIXe siècle, et d'une réflexion sur le statut de l'écrivain "moderne" , ou la figure emblématisée de l'homme de lettres. Un dépouillement systématique du Journal, par les moyens informatiques, permettrait seul d'établir, méthodiquement et chronologiquement, sur des bases lexicales, la nouvelle problématique de l'écrivain fin de siècle qui s'y dessine, en rupture avec les valeurs du premier romantisme (autour du "Poète"), entre artiste et intellectuel. Mais le Journal est moins une oeuvre théorique qu'une oeuvre de combat, soumise aux variables conjoncturelles et consubstantiellement engagée dans la pratique de la littérature, dont il traite. Je me contenterai ici de dégager une perspective d'étude, à travers une approche concrète des questions soulevées par ces milliers de pages, qui couvrent près d'un demi-siècle de "la vie littéraire" (je reviendrai sur ce sous-titre). Le genre et la masse invitent au feuilletage plutôt qu'à une lecture continue, pourtant indispensable si l'on veut saisir les lignes de force de ces Mémoires et en comprendre à la fois les constantes et les infléchissements - ceux d'un texte en devenir, qui exécute un programme tout en enregistrant les variations du milieu où il opère, et en s'y adaptant.

01/2023

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Littérature française

La Fille Elisa. Volume II

Elisa, après avoir grandi dans des conditions modestes et avoir fait face à de nombreuses difficultés, poursuit son chemin vers l'âge adulte. Elle demeure une jeune femme d'une grande beauté, mais elle est toujours issue d'un milieu défavorisé. Dans ce volume, l'histoire se concentre sur les défis et les opportunités qui se présentent à Elisa à mesure qu'elle grandit. Elle est confrontée à des choix importants concernant son avenir, notamment en ce qui concerne sa vie amoureuse et sa carrière. Le récit explore également davantage les thèmes du réalisme social et de la lutte des classes, car Elisa est en contact avec des personnes de divers milieux sociaux. Ses relations avec d'autres personnages et son évolution en tant qu'individu sont au coeur de l'histoire. La prose d'Edmond de Goncourt continue d'être marquée par son attention aux détails de la vie quotidienne et à la psychologie de ses personnages. Il cherche à représenter la réalité de la vie à l'époque, y compris les défis auxquels étaient confrontées les femmes et les personnes de milieux modestes.

09/2023

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Littérature française

La Fille Elisa. Volume I

Le roman "La Fille Elisa" se déroule en France au XIXe siècle et suit l'histoire d'Elisa, une jeune fille d'origine modeste. Le récit est narré par un narrateur anonyme qui observe la vie d'Elisa. Elisa, une jeune fille belle et innocente, est élevée dans un environnement difficile. Elle est orpheline et vit dans la pauvreté avec sa grand-mère. Malgré ces conditions, elle garde une attitude positive envers la vie. L'intrigue du premier volume se concentre sur les premières années de la vie d'Elisa, sa jeunesse, son innocence, et les difficultés auxquelles elle est confrontée en grandissant. Elle est entourée de personnages variés, y compris sa grand-mère, des amis de la famille et d'autres membres de la communauté. Le récit explore les défis auxquels sont confrontées les personnes issues de milieux modestes à l'époque, notamment la lutte pour la survie et l'ascension sociale. Il met en lumière la force intérieure d'Elisa et sa capacité à persévérer malgré les obstacles. L'écriture d'Edmond de Goncourt est caractérisée par sa finesse et son attention aux détails de la vie quotidienne. "La Fille Elisa" est considérée comme un exemple du réalisme littéraire du XIXe siècle, qui cherchait à représenter la vie telle qu'elle était vécue à l'époque.

09/2023

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 8, La Fille Elisa

La Fille Elisa, premier roman publié par Edmond de Goncourt après la mort de son frère, évoque le pitoyable lot d’une prostituée qui tue son amant et est condamnée à un sort lamentable dans une prison pour femmes. eclipsé dès sa sortie en 1877 par la publication tapageuse de L’Assommoir de Zola, le roman de Goncourt fut vite expédié au deuxième rang du canon naturaliste. Mais ce livre « plein de talent » selon Flaubert ne mérite pas d’être réduit à des catégories expéditives comme simple « document humain» ou roman des bas-fonds, orné de quelques fioritures de l’écriture artiste. Il se recommande par sa complexité narrative, sa finesse stylistique et les ambiguïtés de sa morale, tout en étant un cri de protestation et d’indignation contre l’injustice sociale et contre l’inhumanité de l’institution pénitentiaire. Un livre digne, en effet, d’être offert à nouveau au public.

01/2010

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 10, La Faustin

La Faustin, troisième roman publié par Edmond de Goncourt après la mort de Jules, évoque le monde du théâtre qui avait toujours fasciné les deux frères. Ce roman de l'actrice peut être considéré comme un ouvrage de transition : d'une part, La Faustin est un roman d'aboutissement parce qu'il est la résultante d'un ensemble de tentatives de la part de l'auteur de représenter l'actrice et le monde du théâtre ; d'autre part, bien qu'il soit conçu selon la méthode naturaliste du document humain et de la vérité vécue, ce roman marque un nouveau point de départ puisque l'auteur y privilégie tout ce qui tient de l'impalpable et de l'irrationnel (désirs, hantises, rêves, cauchemars), des aspects que les naturalistes avaient toujours rejetés, au moins du point de vue théorique. L'oeuvre se trouverait en porte-à-faux entre la "première manière" des Goncourt, fondée sur les principes les plus orthodoxes de l'esthétique naturaliste (le document, le fait vrai, le morbide), et la "seconde manière" qui envisage d'explorer les aspects du réel les moins exploités de l'école naturaliste (l'élégance, le beau monde) tout en s'ouvrant aux nouvelles tendances qui, autour des années 1880, favorisent dans l'analyse de l'être humain le psychologique au détriment du physiologique.

02/2018

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Biographies

Pierrot Posthume. Tome 1

La toile se lève sur la scène, où le peintre Puvis de Chavannes a peint d'assez cocasses décorsune scène où il y a juste la place pour un soufflet et un coup de pied dans le derrière. Et la farce commence, une farce qui parait écrite au pied levé, une nuit de carnaval, dans un cabaret de Bergame, avec de jolis vers qui montent s'enrouler ainsi que des fleurs autour d'une batte. Là dedans passe et repasse toute la famille, les deux filles de Gautier, Judith, dans un costume d'Esméralda de la comédie italienne, développant des grâces molles ; la jeune Estelle, svelte dans son habit d'Arlequin, et montrant sous son petit museau noir, de jolies moues d'enfant ; le fils de Gautier en Pierrot un peu froid, un peu trop dans son rôle, un peu trop posthume ; puis enfin Théophile Gautier, luimême faisant le docteur, un Pantalon extraordinaire, grimé, enluminé, peinturluré à faire peur à toutes les maladies énumérées par Diafoirus, l'échiné pliée, le geste en bois, la voix transposée, travaillée, tirée on ne sait d'où, des lobes du cerveau, de l'épigastre, du calcaneum de ses talons : une voix enrouée, extravagante, qui semble du Rabelais gloussé. septembre. BarsurSeine... . Il habite ici un millionnaire, d'une avarice telle, que lorsqu'il a mis ses fils au collège, il a défendu par économie qu'on cirât leurs souliers, disant que le cirage brûlait le cuir... et il a remis au proviseur une couenne de lard pour les frotter. Septembre. C'est prodigieux comme Millet a saisi le galbe de la femme de labeur et de fatigue, courbée sur la glèbe. Il a trouvé un dessin carré, un contour fruste qui rend ce corpspaquet, où il n'y a plus rien des rondeurs provocantes de la forme féminine, ce corps que le travail et la misère ont aplati comme avec un rouleau, n'y laissant ni gorge ni hanches, et qui ont fait de cette femme un ouvrier sans sexe, habillé d'un casaquin et d'une jupe, dont les couleurs ne semblent que la déteinte des deux éléments entre lesquels ce corps vit, en haut bleu comme le ciel, en bas brun comme la terre. septembre. Il y a une vieille demoiselle ici, une cidevant religieuse, qui terminait une longue déploration de toutes les misères et de toutes les dégoûtations de l'humanité par cette réclamation : "Et puis, pourquoi sommesnous faits en viande ? " Cette révolte contre la matérialité de notre être, et l'aspiration à la composition d'un végétal ou d'un minéral, ne prouventelles pas une délicate spiritualité féminine ?

01/2023

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Biographies

Pierrot Posthume. Tome 2

La toile se lève sur la scène, où le peintre Puvis de Chavannes a peint d'assez cocasses décorsune scène où il y a juste la place pour un soufflet et un coup de pied dans le derrière. Et la farce commence, une farce qui parait écrite au pied levé, une nuit de carnaval, dans un cabaret de Bergame, avec de jolis vers qui montent s'enrouler ainsi que des fleurs autour d'une batte. Là dedans passe et repasse toute la famille, les deux filles de Gautier, Judith, dans un costume d'Esméralda de la comédie italienne, développant des grâces molles ; la jeune Estelle, svelte dans son habit d'Arlequin, et montrant sous son petit museau noir, de jolies moues d'enfant ; le fils de Gautier en Pierrot un peu froid, un peu trop dans son rôle, un peu trop posthume ; puis enfin Théophile Gautier, luimême faisant le docteur, un Pantalon extraordinaire, grimé, enluminé, peinturluré à faire peur à toutes les maladies énumérées par Diafoirus, l'échiné pliée, le geste en bois, la voix transposée, travaillée, tirée on ne sait d'où, des lobes du cerveau, de l'épigastre, du calcaneum de ses talons : une voix enrouée, extravagante, qui semble du Rabelais gloussé. septembre. BarsurSeine... . Il habite ici un millionnaire, d'une avarice telle, que lorsqu'il a mis ses fils au collège, il a défendu par économie qu'on cirât leurs souliers, disant que le cirage brûlait le cuir... et il a remis au proviseur une couenne de lard pour les frotter. Septembre. C'est prodigieux comme Millet a saisi le galbe de la femme de labeur et de fatigue, courbée sur la glèbe. Il a trouvé un dessin carré, un contour fruste qui rend ce corpspaquet, où il n'y a plus rien des rondeurs provocantes de la forme féminine, ce corps que le travail et la misère ont aplati comme avec un rouleau, n'y laissant ni gorge ni hanches, et qui ont fait de cette femme un ouvrier sans sexe, habillé d'un casaquin et d'une jupe, dont les couleurs ne semblent que la déteinte des deux éléments entre lesquels ce corps vit, en haut bleu comme le ciel, en bas brun comme la terre. septembre. Il y a une vieille demoiselle ici, une cidevant religieuse, qui terminait une longue déploration de toutes les misères et de toutes les dégoûtations de l'humanité par cette réclamation : "Et puis, pourquoi sommesnous faits en viande ? " Cette révolte contre la matérialité de notre être, et l'aspiration à la composition d'un végétal ou d'un minéral, ne prouventelles pas une délicate spiritualité féminine ?

01/2023

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Biographies

Journal Des Goncourt. Deuxième série, Tome 2

Le Journal des Goncourt suscite également admiration (le "meilleur de l'oeuvre" ou, selon Robert Ricatte, "le plus beau de leur roman") et aversion (un ramassis de ragots et de malveillance, la preuve d'un échec). Il convient d'abord de s'en étonner, au lieu de l'accepter simplement comme un bien nécessaire - éphémérides et répertoire à consulter en toute occasion -, ou de l'intégrer naturellement dans l'ensemble des écrits, en tant qu'appendice, esquisse, complément ou substitut de l'oeuvre légitime, bien que l'une et l'autre démarche soient parfaitement fondées, et du reste illustrées par de multiples travaux spécialisés, dont le présent colloque s'est largement fait l'écho. Les considérant comme acquis, je souhaiterais déplacer le point de vue et proposer une approche un peu nouvelle, me semble-t-il. L'entreprise me paraît en effet offrir matière à un questionnement radical, si l'on entre un moment dans la perspective de l'organisation - ou réorganisation - du "champ littéraire" tout au long de la seconde moitié du XIXe siècle, et d'une réflexion sur le statut de l'écrivain "moderne" , ou la figure emblématisée de l'homme de lettres. Un dépouillement systématique du Journal, par les moyens informatiques, permettrait seul d'établir, méthodiquement et chronologiquement, sur des bases lexicales, la nouvelle problématique de l'écrivain fin de siècle qui s'y dessine, en rupture avec les valeurs du premier romantisme (autour du "Poète"), entre artiste et intellectuel. Mais le Journal est moins une oeuvre théorique qu'une oeuvre de combat, soumise aux variables conjoncturelles et consubstantiellement engagée dans la pratique de la littérature, dont il traite. Je me contenterai ici de dégager une perspective d'étude, à travers une approche concrète des questions soulevées par ces milliers de pages, qui couvrent près d'un demi-siècle de "la vie littéraire" (je reviendrai sur ce sous-titre). Le genre et la masse invitent au feuilletage plutôt qu'à une lecture continue, pourtant indispensable si l'on veut saisir les lignes de force de ces Mémoires et en comprendre à la fois les constantes et les infléchissements - ceux d'un texte en devenir, qui exécute un programme tout en enregistrant les variations du milieu où il opère, et en s'y adaptant.

01/2023

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Biographies

Journal Des Goncourt. Tome 2

Le Journal des Goncourt suscite également admiration (le "meilleur de l'oeuvre" ou, selon Robert Ricatte, "le plus beau de leur roman") et aversion (un ramassis de ragots et de malveillance, la preuve d'un échec). Il convient d'abord de s'en étonner, au lieu de l'accepter simplement comme un bien nécessaire - éphémérides et répertoire à consulter en toute occasion -, ou de l'intégrer naturellement dans l'ensemble des écrits, en tant qu'appendice, esquisse, complément ou substitut de l'oeuvre légitime, bien que l'une et l'autre démarche soient parfaitement fondées, et du reste illustrées par de multiples travaux spécialisés, dont le présent colloque s'est largement fait l'écho. Les considérant comme acquis, je souhaiterais déplacer le point de vue et proposer une approche un peu nouvelle, me semble-t-il. L'entreprise me paraît en effet offrir matière à un questionnement radical, si l'on entre un moment dans la perspective de l'organisation - ou réorganisation - du "champ littéraire" tout au long de la seconde moitié du XIXe siècle, et d'une réflexion sur le statut de l'écrivain "moderne" , ou la figure emblématisée de l'homme de lettres. Un dépouillement systématique du Journal, par les moyens informatiques, permettrait seul d'établir, méthodiquement et chronologiquement, sur des bases lexicales, la nouvelle problématique de l'écrivain fin de siècle qui s'y dessine, en rupture avec les valeurs du premier romantisme (autour du "Poète"), entre artiste et intellectuel. Mais le Journal est moins une oeuvre théorique qu'une oeuvre de combat, soumise aux variables conjoncturelles et consubstantiellement engagée dans la pratique de la littérature, dont il traite. Je me contenterai ici de dégager une perspective d'étude, à travers une approche concrète des questions soulevées par ces milliers de pages, qui couvrent près d'un demi-siècle de "la vie littéraire" (je reviendrai sur ce sous-titre). Le genre et la masse invitent au feuilletage plutôt qu'à une lecture continue, pourtant indispensable si l'on veut saisir les lignes de force de ces Mémoires et en comprendre à la fois les constantes et les infléchissements - ceux d'un texte en devenir, qui exécute un programme tout en enregistrant les variations du milieu où il opère, et en s'y adaptant.

01/2023

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Littérature française

La lorette

La lorette / Edmond et Jules de Goncourt ; avec un dessin de Gavarni gravé par Jules de Goncourt Date de l'édition originale : 1883 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Critique littéraire

Sacré Goncourt !

" Notre époque, dites-vous, manque de vrais auteurs. Et le Goncourt alors ? Jamais entendu parler ? Et dans la grande presse, les listes hebdomadaires des nouveaux "chefs-d'œuvre" ? Ça ne vous suffit pas ? Vous n'êtes toujours pas satisfait ? Fiez-vous à vous-même, à votre propre jugement ! Les livres sont faits pour qu'on les ouvre, qu'on les feuillette, qu'on les interroge... Ils sont patients et timides. C'est de vous qu'ils attendent d'exister. Pas de bon auteur sans un vrai et bon lecteur " P. L Pascal Lainé dénonce ici avec humour les effets pervers de la mode et du suivisme dans la création littéraire comme dans tout le milieu de la culture. Pour lui, le bavardage médiatique étouffe désormais les œuvres, ou les défigure bien plus souvent qu'il ne les éclaire. Au lecteur, donc, de recouvrer sa propre liberté, et de la rendre aux livres.

10/2000

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Littérature française

Journal des Goncourt Tome 4 : 1865-1868

Dans les années 1865-1868, les Goncourt, publient deux romans (Germinie Lacerteux, 1865 ; Manette Salomon, 1867), achèvent la réaction d'un troisième (Madame Gervaisais), font représenter au Théâtre-Français Henriette Maréchal (1865), trouvent l'énergie d'écrire un autre drame, Blanche de La Rochedragon (1868), s'avèrent moralistes et esthètes dans Idées et sensations (1866), complètent L'Art du XVIIIe siècle de monographies nouvelles. Le morcellement de l'écriture diaristique réfracte ainsi, dans ses éclats, une existence qui semble elle-même se composer de morceaux successifs au gré des contraintes engendrées par la rédaction des oeuvres, par la participation à des rites sociaux ou mondains et, dès 1867, par une maladie qui les incite à déménager, à cause d'une hantise du bruit, dans la célèbre maison d'Auteuil. Le Journal des Goncourt, qui fait alterner maximes de moralistes, portraits caricaturaux, anecdotes souriantes, paysages en prose, jugements esthétiques, propos rapportés, est le précipité des tensions entre l'ordre du Monde, dont les deux frères ne récusent pas les vanités, et une religion de l'Art qui tient lieu de transcendance et de compensation.

11/2019

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Littérature française (poches)

Manette Salomon

Ce roman des deux frères Goncourt (1867) est une Comédie humaine de la peinture. Le héros principal voit son talent progressivement ruiné par la femme qu'il aime, son modèle et sa maîtresse, Manette Salomon. Il a pour ami un autre artiste, également raté, mais par paresse et goût de la plaisanterie. En contrepoint, un génie inspiré par Rousseau, Millet, Corot, et un peintre mondain et officiel, couronné de succès. Cette intrigue fait revivre toute l'histoire de la peinture entre 1840 et 1860, à l'ombre d'Ingres et de Delacroix, à côté de l'Ecole de Barbizon. On y voit l'Ecole des Beaux-Arts, la Villa Médicis, les Salons. C'est donc un très beau roman méconnu, sur l'amour et l'art, qui s'inscrit entre Le Chef-d'œuvre inconnu de Balzac et L'Oeuvre de Zola.

08/2006

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 2, Soeur Philomène

Dans Sœur Philomène (1861) sont évoqués le couvent, l'église, un sujet est presque inventé, l'hôpital. Ces lieux étaient étrangers aux Goncourt. Ils ont enquêté. Leur tableau est étonnamment précis. L'hôpital les a effrayés et bouleversés. Aussi ont-ils pratiqué un art visuel de la litote et choisi d'extraire de ces mondes quelques beautés, de les rendre en artistes. Ils énoncent clairement ici que la croyance est féminine, liée à une névrose, que l'état, amoureux et spirituel, de leur héroïne relève de l'étude clinique. L'âge des mélancolies et des consomptions ‘romantiques' est vraiment passé. Leur roman est le premier fleuron du naturalisme. En même temps s'y trouve tant de non dit. Suggérant leur propre perplexité, les auteurs nous laissent face au mystère du sentiment de Barnier pour Romaine, de la sœur pour Barnier.

06/2015

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Littérature française

La fille Elisa

""Voici un roman qui, partant du désir généreux de dénoncer l univers carcéral, suit son chemin de rigueur et de sobriété. La ""Fille Elisa"" mêle la cruauté à la tendresse, le familier à l insolite, l élan coupable à l innocente pulsion, la vie telle qu elle est à celle qu elle aurait pû être [...] Et puis ""l écriture artiste"" ... celle d un peintre dont l oeil saisit d emblée une forme, une couleur [...] une empreinte où se glisse le surnaturel, celui qui ne s avoue pas. Un livre toujours nouveau""

09/2017

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Littérature française

Germinie Lacerteux

""Germinie Lacerteux"", roman sur la double vie de la servante des frères Goncourt était un ""grand livre aux yeux d un Zola qui osait- à peu près seul contre tous- vanter une ""indomptable énergie"", un mépris souverain des sots et des timides, une audace large et superbe, une vigueur extrême de coloris et de pensée, un soin et une conscience artistiques rares en ces temps de production hâtives et malvenues""."

09/2017

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Littérature française

La Révolution dans les moeurs

La Révolution dans les moeurs / Edmond et Jules de Goncourt Date de l'édition originale : 1854 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Histoire littéraire

Journal

Les frères Goncourt ont laissé à la postérité deux monuments, qui ont quelque peu éclipsé leurs romans : le prix littéraire qui porte leur nom, et leur Journal. Celui-ci commence le 2 décembre 1851, jour du coup d'Etat de Napoléon III, et s'achève à la mort d'Edmond, en 1896. C'est une inestimable mine d'informations sur la vie littéraire, artistique et politique du XIX ? siècle. Habités par un idéal de vérité et de transparence, ils s'y montrent d'une lucidité sans concession, jusqu'à en être fielleux. Ils ne cessent d'exposer leurs contemporains, révélant les secrets, moquant les ridicules. Leur Journal est comme un réseau social avant l'heure. Brouillant la frontière du dicible et de l'indicible, ils racontent le sexe, la mort, la violence du temps. Secrétaires de leurs perceptions, sensations, humeurs - et de celles des autres -, ils redéfinissent la notion d'intimité. Ce tombeau littéraire que les deux frères, hantés par la mort, ont édifié pour leur gloire est aussi le mémorial de leurs contemporains. Il est temps de redécouvrir ces témoins capitaux que furent les Goncourt.

10/2021

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Correspondance

Journal des Goncourt. Tome 5, 1869-1871

Les années 1869-1871 constituent un moment capital du Journal des Goncourt. Jules meurt le 20 juillet 1870. Il avait cessé d'écrire dès le 19 janvier. Edmond, devenu le seul scribe, évoque avec une précision clinique, mais aussi avec émotion, l'agonie de son frère. Dès septembre 1870, le Journal change de forme. La défaite, l'effondrement du Second Empire, la Commune transforment Edmond, qui ne cesse de parcourir Paris, en témoin privilégié de la vie quotidienne ; il la décrit sous forme de brefs instantanés qui s'élargissent parfois en tableaux parisiens. L'histoire est ainsi subjectivée en fonction d'une idéologie, d'une curiosité insatiable qui détermine parfois, au nom du reportage, une éthique de l'écriture, mais aussi d'une esthétique sensible à l'insolite inhérent aux métamorphoses suscitées par les deux sièges.

09/2021

ActuaLitté

Littérature française

Histoire de la société française pendant la Révolution. 2e édition

Histoire de la société française pendant la Révolution (2e éd.) / par Edmond et Jules de Goncourt Date de l'édition originale : 1854 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Littérature française

Oeuvres narratives complètes. Tome 3, Charles Demailly

Publié en 1860 sous le titre Les Hommes de lettres, Charles Demailly est une oeuvre moderne marquant le retour des Goncourt au roman. Brûlot écrit contre la bohème journalistique, il décrit le champ littéraire au moment même où il s'autonomise et pose la question de ce que signifie être homme de lettres en 1860.

09/2014

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Critique littéraire

Journal. Mémoires de la vie littéraire Tome 2, 1866-1886

Dans le salon de la princesse Mathilde, aux dîners Magny ou chez eux, les Goncourt côtoient tout ce que le Paris politique et littéraire compte de célébrités. Aussi leur Journal contient-il la plus étonnante galerie de portraits du XIXe siècle. Napoléon III : "Figure louche ; Homme dormant, morne, sinistre. Il y a du conspirateur, du prisonnier et du faiseur de coup d'Etat dans sa marche, son regard, son air. Il a l'air d'une fausse pièce, frappée la nuit dans un bois, qui représenterait le Deux-Décembre sous la figure d'un sergent de ville". Le prince de Galles, futur Edouard VII : "Un vrai filou", "un escroc, ne soldant jamais ses dettes de jeu". Thiers : "Le représentant le plus complet de sa caste ; c'est comme si la bourgeoisie, avant de mourir, se couronnait de ses mains". Renan : "Une tête de veau qui a des rougeurs, des callosités d'une fesse de singe". Flaubert : "Il a l'esprit gros et empâté comme son corps. Il voyage pour épater les Rouennais". George Sand : "Un sphinx ruminant, une vache Apis", "une nullité de génie". Baudelaire : "Le saint Vincent de Paul des croûtes trouvées, une mouche à merde en fait d'art". Mallarmé : "Il faut le mettre à Sainte-Anne". Barrès : "Un casuiste jésuite mélangé d'apothicaire ; Ignace de Loyola se combine chez lui avec le bromure de potassium". Portraits charges dignes des grands caricaturistes de l'époque, tels Daumier ou Gavarni ; portraits de moralistes dans la tradition de La Bruyère, "le premier écrivain de tous les temps". Le Journal des Goncourt est, avant ceux de Jules Renard, de Barrès, d'Henri de Régnier, de Gide, la chronique la plus virulente de la France littéraire et des Français dans la seconde moitié du XIXe siècle.

02/2014

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Littérature française

Oeuvres narratives complètes. Tome 4, Germinie Lacerteux

Au-delà de l'esthétique naturaliste, Germinie Lacerteux inaugure un nouveau régime de roman psychologique, où le personnage est à la fois l'incarnation d'un discours médicale et le support de la compassion du lecteur. L'édition du texte est accompagnée de nombreux inédits et d'un important dossier de réception.

07/2014

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 7, Madame Gervaisais

Madame Gervaisais, le dernier roman écrit en commun par Edmond et Jules de Goncourt, a longtemps été sous-estimé par la critique et ce n'est que depuis peu de temps qu'on assiste à une revalorisation timide. En effet, l'oeuvre qui n'avait reçu que peu d'attention de la part du public lors de sa parution en 1869, est dès lors susceptible d'être comptée parmi les meilleurs romans des deux frères et d'occuper une place privilégiée dans l'histoire du roman réaliste de la seconde moitié du XIXe siècle. En faisant écho à Madame Bovary de Flaubert et en anticipant sur la technique naturaliste d'Emile Zola, ce diagnostic d'une névrose religieuse et d'une dégradation féminine sous l'impact du milieu romain, représente bien une gageure esthétique en ce sens que l'action dépourvue d'intrigue romanesque a comme seule fonction de décrire le processus de déperdition d'une femme supérieure sous l'influence des conceptions médico-scientifiques de l'époque. Aucun auteur n'avait osé, jusque-là, aller si loin. La présente édition critique est la première à faire un relevé complet des variantes du manuscrit et de l'édition princeps en comparaison du texte définitif publié du vivant d'Edmond de Goncourt. Une introduction substantielle fait valoir toute la richesse conceptuelle et stylistique, voire certains paradoxes de cette oeuvre très personnelle.

11/2013

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Littérature française

Oeuvres narratives complètes. Tome 1, En 18.., Les Actrices

Le premier volume des oeuvres narratives complètes des Goncourt se compose d'un roman, En 18.., livre paradoxal, érudit, joueur, désenchanté, véritable manifeste esthétique de la fantaisie, et d'une nouvelle, Les Actrices, qui illustre la relation ambivalente des deux frères avec l'univers du théâtre.

05/2014