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Danielle Mémoire

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Poésie

Cahier critique de poésie N° 27/2013/1 : Danielle Mémoire

Centre international de poésie Marseille

04/2014

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Cuisine

Recettes illustrées de Danielle

La cuisine... ma passion au même titre que la peinture, la sculpture et les arts plastiques en général, mais ne dit-on pas que la cuisine est un art ? Mon père m'a offert mon premier livre de cuisine à 12 ans, je me suis lancée avec enthousiasme dans l'élaboration de recettes. C'est un engouement qui dure encore aujourd'hui. J'ai éprouvé récemment le besoin de transmettre à mes enfants et petits enfants, mes recettes, celles de ma famille, de mes amies, de mon pays d'origine l'Italie et de ma terre natale, la Provence. J'ai peint mes recettes avec autant de soin que j'ai cuisiné mes aquarelles. Tout est affaire de couleurs. J'ai également décoré plats et assiettes lorsque je pratiquais la peinture sur faïence et porcelaine. Ainsi, des arts de la table à l'art culinaire en passant par les beaux-arts, je rassemble famille et amis autour de mes trois penchants et pour mon plus grand plaisir.

05/2019

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Littérature française

Les personnages

Le présent index s'engendre, ou s'enfante, sans autre forme de procès, de l'article Galatée dans tel dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, et doit, à ce titre, être regardé comme un simple exercice de style. Les apparentes incohérences devront en être renvoyées à la diversité, d'une part, des espaces (cf. Glossaire), à celle, d'autre part, des rédacteurs. Dans la nécessité, parfois, d'évoquer jusqu'au détail les différents volumes auxquels il renvoie, et d'en fournir de larges citations, il n'ira pourtant pas jusqu'à dispenser quiconque de la lecture d'aucun.

11/2000

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Littérature française

Modèle réduit

Existant un vaste corpus, on se propose, dans un premier temps, d'examiner les conditions sous lesquelles en prélever un fragment assez décemment long pour en faire un livre. Il est décidé, dans un second temps, que c'est en cet examen même que consistera le livre. Le moment venu, toutefois, de s'y mettre, on se retrouve faisant tout autre chose : d'anciennes histoires qu'on évoque, ou prolonge, de nouvelles qu'on esquisse. L'examen sera pour une autre fois, le prélèvement pour un autre livre, le tout, sans doute, pour jamais.

03/1999

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Littérature française

Dans la tour

Dans la tour, premier roman de Danielle Mémoire, s'ouvre avec la mort du personnage principal, Jean Fontanes, écrivain célèbre, honoré, respecté, qui vient de s'éteindre dans la maison de son enfance, Nantais. Sa secrétaire, Inès Keller, était auprès de lui, transcrivant sous sa dictée son dernier livre, un journal intime. Jean Fontanes était âgé, aveugle, il avait depuis le suicide de sa fille cessé d'écrire. Que faire de ces pages imprévues ? La soeur de l'écrivain, Madame Joubert, et Inès Keller vont en disputer longuement et, à cette occasion, nous permettront d'entrer dans l'oeuvre et dans la vie de l'écrivain dont il semble que ces pages de journal sont une sorte de résumé énigmatique.

03/1984

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Littérature française

Quelque membre de notre Cercle

Ou plusieurs feignant un seul.

06/2021

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Littérature française

La nouvelle Esclarmonde

Où l'on retrouve l'univers si particulier et original de Danielle Mémoire, et ce "corpus" qui en est la planète secrète, génératrice, et que la succession des livres dévoile peu à peu sans jamais l'élucider : des histoires entremêlées de famille et de littérature, des fictions qui se prennent pour objet même de leur épanouissement. Où l'on retrouve cet esprit qu'anime une folle logique qui multiplie les abîmes et les mises en abîme, qui ne s'épargne aucun détour vers les zones les plus obscures de la pensée et de la vie. Où l'on retrouve ces personnages qui s'échangent, se contredisent, prétendent tous et successivement être l'auteur du fameux "corpus". Où l'on retrouve cette écriture inimitable qui use avec une inégalée maîtrise de toutes les ressources de la rhétorique classique et qui les manipule avec tant d'humour et de talent qu'elles en deviennent de la plus belle avant-garde qui soit.

11/2014

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Littérature française

Hiératiques debout

"Elle ne pourra pas dire qu'elle ne l'a pas cherché". Où l'on retrouve les mêmes, ces personnages récurrents d'un livre à l'autre de "l'auteur" , sortis du Corpus dont ils sont à la fois les créatures et les créateurs, le Corpus, cet incommensurable ensemble d'où tout provient. Le Corpus, matrice et générateur de fiction, grand oeuvre secret. Membres du cercle des auteurs, ou exclus, imposteurs ou auteurs incertains, fugaces, revendicateurs, fuyants : "Puis enfin n'est-ce pas la règle, pour tout apport au Corpus, que son auteur s'y perde en tant que tel ? " . Les mêmes et d'autres, à moins que ce ne soit toujours les mêmes cachés sous d'autres apparences. Les masques tombent, ils sont remis en place mais la perspective ni le point de vue ne sont plus les mêmes. Et pourquoi cet incendie ? Et qui est-elle, celle dont la venue effraie tout le monde ? Quel remord figure-t-elle, de quelle vengeance est-elle l'instrument, de quel pouvoir la détentrice ? Vertige de fictions où, cependant, de grandes questions morales finissent par discrètement être posées et s'imposer par le moyen d'une écriture qui tends ses pièges et déroule ses splendeurs depuis bientôt trente années.

05/2013

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Littérature française

En attendant Esclarmonde

"Un petit livre de rien du tout que je tenterais d'écrire en attendant Esclarmonde, et intitulerais En attendant Esclarmonde, qu'est-ce que tu en penserais ? Que ce serait un peu sot ? Parfaitement sot ? Ou bien encore pas si sot que cela ?" Comme avec la plupart de ses livres Danielle Mémoire met ici en scène, en page, l'écriture du livre qu'elle écrit, son élaboration, les degrés et les niveaux par lesquels cette alchimie si particulière à son oeuvre se met en place. Les personnages qui le traversent en sont aussi les auteurs, changeants, fugaces, incertains, et ce dispositif sans cesse reconduit mais à chaque livre perfectionné, enrichi de ceux qui le précèdent, est d'une sophistication vertigineuse. Les identités, les histoires, les passés circulent et s'échangent selon une écriture, une langue, d'une rare distinction.

03/2009

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Littérature française

Le cabinet des rebuts

Le Cabinet des rebut peut être le premier volume d'une courte série, elle-même interne au Corpus, de laquelle série les titres du moins reprennent ceux de nos ouvrages tombés en quenouille au cours des deux dernières années. Il peut aussi ne pas l'être.

02/2011

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Littérature française

Bis repetita

«De notre vaste, de notre inachevable ouvrage, Un livre modèle, celle d'entre les strates qu'il nous arrivait aussi, pour nous-mêmes, et par dérision, d'intituler De la belle voisine, constituait la plus pauvre et la plus plate. Nous n'eussions pu écrire qu'elle était la plus plate sans penser à Flaubert, ni préciser, donc, qu'elle l'était «comme un trottoir». Au réalisme, il n'était aucun d'entre nous qui valût grand-chose. Cette strate, pourtant, était nécessaire au tout. Nous la publiâmes, qu'on n'en parlât plus.»

02/2000

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Littérature française

Mes oncles, II

Où l'on retrouve l'univers si particulier et original de Danielle Mémoire, et ce "Corpus" qui en est la planète secrète, génératrice, et que la succession des livres dévoile peu à peu sans jamais l'élucider : des histoires entremêlées de famille et de littérature, des fictions qui se prennent pour objet même de leur épanouissement. Où l'on retrouve des personnages qui échangent leurs rôles, qui font vaciller toute certitude, qui multiplient les pistes et les entrecroisent avec innocence ou perversité, c'est selon. Où l'on retrouve cet esprit qu'anime une folle logique qui multiplie les abîmes et les mises en abyme, qui ne s'épargne aucun détour vers les zones les plus obscures de la pensée et de la vie. Où l'on retrouve cette écriture inimitable qui use avec une inégalée maîtrise de toutes les ressources de la rhétorique classique et qui les manipule avec tant d'humour et de talent qu'elles en semblent de la plus belle avant-garde qui soit. Mais il s'agit donc ici d'histoires d'oncles, de neveux et de nièces. Et si l'ordinateur, en ce qu'il s'ingénie à faire disparaître des fichiers, joue cette fois un rôle non négligeable, on notera aussi que Mes Oncles, II nous permet d'assister de manière privilégiée aux séances de ce Cercle qui, au château de Brioine, semble à l'origine du "Corpus". Cela ne nous permettra pas mieux de percer le mystère de sa rédaction, mais au contraire, l'épaississant à l'envi, nous procurera davantage encore de plaisir.

02/2004

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Théâtre

Une pièce écrite en collaboration

Ils sont là, encore et toujours, ces personnages que depuis plusieurs des livres de Danielle Mémoire on retrouve : habitants du château de Brioine, qui s'agitent et parlent, vivent et meurent et échangent leurs rôles et jusqu'à leur propre histoire, cette fois sous la forme théâtrale. Et l'on retrouve ici certaine scène inaugurale de la saga du Corpus : le manuscrit à moitié brûlé, abandonné sous la pluie à l'orée du domaine et qui, écrit d'une encre curieusement indélébile, lacunaire, et cependant corrigé - par quelle main ? -, raconte l'histoire des habitants du château de Brioine. La forme théâtrale convient parfaitement à ces jeux de miroir et de reflets, à ces échanges rapides, à ces dispositifs en échos où de bien plus sombres enjeux que ceux dont il semble être question viennent donner profondeur et gravité à ce qui se donne l'élégance insolente d'un divertissement.

02/2004

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Littérature française

Les enfances corpus

Où l'on retrouve l'univers si particulier et original de Danielle Mémoire, et ce "Corpus" qui en est la planète secrète, génératrice, et que la succession des livres dévoile peu à peu sans jamais l'élucider : des histoires entremêlées de famille et de littérature, des fictions qui se prennent pour objet même de leur épanouissement. Où l'on retrouve, et cette fois-ci leur enfance, des personnages qui échangent leurs rôles, qui font vaciller toute certitude, qui multiplient les pistes et les entrecroisent avec innocence ou perversité, c'est selon. Où l'on retrouve cet esprit qu'anime une folle logique qui multiplie les abîmes et les mises en abyme, qui ne s'épargne aucun détour vers les zones les plus obscures de la pensée et de la vie. Où l'on retrouve cette écriture inimitable qui use avec une inégalée maîtrise de toutes les ressources de la rhétorique classique et qui les manipule avec tant d'humour et de talent qu'elles en semblent de la plus belle avant-garde qui soit.

04/2003

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Littérature française

Trois capitaines

Trois capitaines est un roman-jeu, un roman-piège : tout se passe au travers d'écrits dérivés, secondaires : lettres, carnets intimes. C'est-à-dire que le roman n'y est jamais donné comme tel, comme fiction, ce qui procure paradoxalement une étonnante impression de réalisme ou, plus exactement d'authenticité. Il s'agit de recomposer pour un écrivain qui pourrait très bien se reconnaître dans l'un de ses livres la vie d'un autre écrivain qui vient de mourir. Une femme, proche de ce dernier, s'y attache, distillant au long de lettres énigmatiques des informations qui ne le sont pas moins. Ainsi une figure mystérieuse, contrastée, contradictoire, peu à peu se dessine. Cependant le/la signataire des lettres elle-même, ou lui-même, devient un personnage important du livre lorsqu'il apparaît au fil des pages que son sexe et son identité ne sont pas si certains qu'on le pensait. L'idée d'une machination, d'un chantage, d'une supercherie se fait peu à peu jour et finit par s'imposer. Mais qui est le chasseur, qui le gibier ?

09/1987

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Littérature française

Lecture publique suivie d'un débat

Quelqu'un (mais qui donc, à la fin ? ) se trouve là (dans ce livre que vous tiendrez entre vos mains) pour publiquement lire un ouvrage en cours dont il ou elle n'est pas forcément l'auteur, et en débattre, ainsi qu'il est en principe annoncé. Ce lecteur, particulièrement complaisant, mais pas toujours, va se couper en quatre, voire en beaucoup plus que quatre, au point qu'une possible vérité s'impose : il n'y a pas un lecteur mais des lecteurs, il n'y pas une histoire mais des histoires. A moins que ce ne soit exactement le contraire, ou bien que la question ne soit pas là mais dans l'incertitude des identités et dans l'affolement de la fiction, que la question soit dans le "déplacement du regard selon le temps, du désir selon le regard" .

01/1994

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Théâtre

Laissez Baude buissonner

Ceci est un texte de théâtre. Ou plus exactement un texte qui met le théâtre en scène puisque la pièce est aussi une pièce qu'un narrateur très changeant raconte. On ne s'en étonnera pas, l'action se déroule à Brioine, et tout autour, ce lieu mythique et central de la grande entreprise littéraire de Danielle Mémoire : le corpus. Elle s'en donne à coeur joie, jouant comme à l'accoutumée, mais servie au delà du descriptible par le dispositif théâtral, des niveaux de représentation, des illusions et des changements de rôle. L'écriture y est sans doute plus "raisonnable", apparemment, que dans ses autres textes, elle n'en est pas moins inventive et efficace quand il s'agit de prendre le lecteur dans ses rets invisibles.

11/2005

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Littérature française

Prunus spinosa

"Cet arbrisseau, qui est extrêmement commun, qui croît très-promptement, qui se multiplie plus qu'on ne veut, & qui réussit dans les plus mauvais terreins, seroit donc tout à fait convenable pour former des haies de défense, s'il n'avait le plus grand défaut ; il trace en pullulant sur ses racines, & envahit peu à peu le terrein circonvoisin : ce qui fait qu'on le redoute, qu'on cherche au contraire à s'en débarrasser, & qu'on ne l'emploie tout au plus qu'à former des haies sèches où il est plus durable que l'aubépin. La pharmacie tire quelques secours de ce vil arbrisseau ; le suc de son fruit exprimé & épaissi en consistance d'extrait, est ce que l'on appelle l'acacia nostras, que l'on substitue quelquefois au vrai acacia. On tire des prunelles encore vertes un vinaigre très-fort par la distillation au bain-marie. Les prunelles vertes pilées dans un mortier font une ressource immanquable pour rétablir le vin tourné. On peut aussi les manger comme les olives, après les avoir fait passer par la saumure ; & en les faisant fermenter après qu'elles ont été passées au four lorsqu'elles sont mûres, on en tire une boisson qu'on prétend être agréable. Tant il est vrai qu'on peut tirer du service des productions de la nature qui paroissent les plus abjectes." (Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, par une société de gens de lettres).

10/2006

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Littérature française

Le printemps du Corpus

«Le Printemps du Corpus appartient à une série dont trois volumes ont déjà été publiés, dont plusieurs autres, peut-être, le seront ; quelques-uns, déjà constitués, ne sont pas destinés à l'être. Il existe, parallèlement au projet, et qui en est la première condition, un ensemble de quelque deux ou trois mille pages, non destiné à la publication, auquel on se réfère sous le nom de Corpus. On peut regarder cet ensemble comme celui des notes de travail qu'auraient recueillies un auteur, ou plusieurs supposés collaborer, sur le cours d'un nombre indéterminé années. La définition de cet auteur, ou de ces auteurs, lui-même ou eux-mêmes relevant de la fiction, peut faire l'objet de beaucoup parmi les notes dont se constitue le Corpus.»

04/2001

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Littérature française (poches)

Le rendez-vous de la marquise

"- Cette marquise, donc, Archambaud, ai-je dit, était l'auteur du Corpus. - La marquise, l'auteur ? a dit, a demandé Archambaud Blot. L'on nous aura voulu bailler ce canard à moitié ! Que, dans sa jeunesse, plutôt jolie femme, ce qui ne fait rien à l'affaire, la marquise, aujourd'hui, ne demeurait fameuse dans les salons alentours, où pourtant l'on ne brillait guère ni par l'esprit ni par l'humilité, que pour sa sottise et pour ses prétentions. - Les livres, Archambaud, cependant... , ai-je dit. - Les livres ? a dit, a demandé Archambaud Blot. Tenez que ce sont ces messieurs, bien sûr, les soirs d'hiver après la chasse, lorsqu'ils avaient un peu trop bu, qui les ont écrits de concert".

05/2019

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Littérature française

Les auteurs

Il se trouve que dans le "Corpus", cette masse fictionnelle qui se constitue peu à peu de tous les livres publiés sous le nom de Danielle Mémoire mais aussi de ceux qui ne sont pas publiés, des tentatives avortées, des romans inachevés ou mis en réserve, il se trouve qu'un certain nombre de figures se revendiquent "auteur unique" dudit corpus et de ses avatars publiés. Cela complique, mais très heureusement, les choses en créant non pas seulement un abyme mais des successions d'abymes qui avalent toutes les hypothèses de paternité littéraire à l'infini, dans un tourbillon dramatique et drolatique aussi bien, une accumulation de révélations contradictoires vertigineuses. Si l'on ajoute à cela, au service d'une logique implacable, une écriture d'un raffinement inouï, on comprend que Les Auteurs promet de grandes joies de lecture.

10/2017

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Littérature française

Fautes que j'ai faites

«Parmi les fautes que j'ai faites, nous disait l'auteur, ou l'un des auteurs, il se peut que la principale soit le livre même dont c'est là le titre. J'ai toujours, il est vrai, ajoutait cet auteur, compté au nombre de ceux qui voient, dans l'erreur et dans l'échec, plus de fertilité que dans la réussite ; et j'ai passé l'âge de changer d'avis. Fautes que j'ai faites est le cinquième volume de la série encore inachevée, peut-être inachevable, qui commençait avec Modèle réduit. On y rencontre les mêmes personnages. Les mêmes questions peuvent y recevoir des solutions nouvelles. Le titre en est repris d'une page ajoutée de la main de Sade (et généralement publiée à cette place) après la première partie des 120 journées de Sodome. Il s'agit ici, de même qu'il en va pour Sade, d'un relevé des erreurs commises dans la rédaction d'un texte préalable. La différence est que, ici, le texte prélable n'existe pas à proprement parler dont, au-delà de rares coquilles, recueillies des volumes précédemment parus, des fautes imaginaires esquisseront seules le fantômes. Diverses fictions ne s'y trament pas moins, sous prétexte de révision ; des épisodes s'y déforment, des destins s'y infléchissent : c'est un roman ; ou peut-être, même, en sont-ce plusieurs.»

11/2001

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Théâtre

Occupe-toi donc de Danielle

Occupe-toi donc de Danielle est une pièce moderne par sa conception et par son sujet ; elle est rythmée et pleine d'imprévus. Eddie Bauer, la cinquantaine, est un père de famille bourgeois, il souffre d'insomnies et décide de prendre un psy à domicile pour mieux se comprendre et résoudre ses problèmes de sommeil. Sa femme Danielle lui conseille de se rapprocher de sa famille et d'écrire à son fils qui vit aux Etats-Unis. Il entame cette lettre dans laquelle il se livre et soudain le téléphone sonne, Danielle décroche et lui annonce que son père a eu une attaque. Tout se complique pour la famille Bauer, avec le retour du petit-fils Vince qui vient ajouter un mystère à cet imbroglio. Toute cette histoire familiale, où le maître mot est l'acceptation des différences entre un père et son fils, fait réfléchir avec humour sur l'éducation : "J'aurais sûrement fait autrement si j'étais moins buté".

07/2017

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Acteurs

Danielle Darrieux. Une femme moderne

Ses initiales DD ont été célèbres bien avant BB. Danielle Darrieux (1917-2017) est décédée à 100 ans, après avoir tourné avec les plus grands cinéastes, sensibles au génie de son jeu tour à tour comique ou subtilement dramatique. Incarnation de la jeune femme moderne des années trente, elle a su évoluer en traversant 8 décennies de cinéma avec une centaine de films, un record de longévité pour une actrice. Elle débute dans Le Bal (1931) à l'âge de 14 ans, en chantant de sa jolie voix de soprano. Sans formation théâtrale, son naturel tranche avec les comédiennes de l'époque. Sexy, pétulante, indomptable, elle est la "drôle de gosse" du cinéma français qui tient la dragée haute aux hommes. Puis le succès du mélodrame Mayerling (1936) la sacre "Stradivarius" de l'écran : elle peut tout jouer. Hollywood lui ouvre ses portes et en fait une star internationale. Elle devient la plus populaire des actrices françaises et un modèle auquel s'identifient les femmes, séduites par son aisance, son intelligence, sa quête de liberté. Henri Decoin, son époux, bénéficie de son aura en lui écrivant des films sur mesure. Sous l'Occupation, Premier rendez-vous (1941) produit par la firme allemande Continental est un triomphe. Divorcée de Decoin, DD vit une passion avec un diplomate, playboy flamboyant : Porfirio Rubirosa. En mars 1942, elle participe au "Voyage à Berlin" en échange de la libération de "Rubi" , interné en Allemagne. A la Libération, elle est blanchie par la commission d'épuration. Dans les années cinquante, la star joue aux côtés de Gérard Philipe, Jean Gabin ou Jean Marais. Elle devient la muse de Max Ophuls (Madame de, 1953) fasciné par son art du "sous-jeu" , et s'impose dans Marie-Octobre (1959). Elle incarne alors souvent la femme menaçante car trop libre ou trop intelligente. En 1967, Jacques Demy la choisit pour être la mère de Catherine Deneuve (Les Demoiselles de Rochefort), qu'elle retrouve en 2002 dans Huit femmes de François Ozon. Elle attire alors les jeunes réalisateurs qui la distribuent en mamie cool ou indigne. Sa carrière théâtrale, débutée en 1937, est couronnée par un Molière en 2003 (Oscar et la dame en rose). Traversée documentée de la carrière de la star, la nouvelle édition de Danielle Darrieux, une femme moderne vient enrichir la première édition publiée en 2017. Elle permet de mieux appréhender la richesse de la vie de cette comédienne unique, en évoquant les chefs d'oeuvre incontournables, mais aussi les pépites oubliées. La vie privée de Danielle Darrieux, mariée 3 fois, a été scrutée par les médias. Ses choix sous l'Occupation ont été matière à controverses et restent l'objet de vifs débats. L'auteure scrute sans préjugés cette période et s'en tient aux faits, que l'ouverture récente des archives permet de comprendre sous un nouveau jour. Elle révèle ainsi des faits méconnus. L'auteure s'attache enfin à mettre en lumière la modernité que Danielle Darrieux a su porter durant quatre-vingt années de cinéma. Ancienne professeure de lettres, Clara Laurent est spécialiste du cinéma français classique qu'elle a enseigné à l'université Paris-Diderot. Elle collabore à la revue Schnock, donne des conférences et anime des masterclass sur le cinéma. Coautrice du documentaire sur Danielle Darrieux ("Il est poli d'être gai" , 2019, Arte), elle s'intéresse de près à l'Occupation et a réalisé un film sur un rescapé de la Seconde Guerre mondiale. Elle a également écrit Josiane Balasko, une vie splendide (Tallandier, 2021).

09/2023

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Philosophie

Chimères N° 94 : Avec Danielle Sivadon

Danielle Sivadon est cofondatrice de la revue Chimères, c'était en 1987. Au-delà du patronyme - qui fait désormais partie de l'histoire de la psychiatrie-, c'était une grande dame, d'une élégance et d'une discrétion inégalées. Impliquée dans les alternatives aux pratiques asilaires, elle a croisé le fer avec l'anti-psychiatrie. Soucieuse de la singularité de toute relation transférentielle, elle était une psychanalyste d'une subtile pertinence clinique, dont témoignent les monographies que nous publions dans ce numéro. Pertinence clinique et impertinence des modalités d'accueil - inorthodoxe - de ses patients vont chez elle de pair. Ce faisant, elle nous introduit au monde schizoanalytique, avancé par Felix Guattari, d'une éthico-esthétique de la pratique analytique. En compagnie de Jean-Claude Polack, elle publie La Borde ou le droit d la folie puis L'Intime Utopie. Travail analytique et processus psychotiques. Sensible au devenir du monde, elle était aussi engagée dans des mouvements de lutte contre les restrictions de liberté en Europe, comme le CINEL, ou des mouvements d'émancipation, comme la lutte des zapatistes au Chiapas... Ce numéro reprend des textes d'elle, monographies et textes critiques, témoins de son itinéraire multiple, transversal. Et foisonne de témoignages d'amis qui tentent de lui restituer toute sa richesse existentielle, dont les uns et les autres ont pu bénéficier.

05/2019

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Biographies

Danielle Mitterrand, une vie de résistance

" Ce livre de témoignages nous restitue la dimension des engagements de Danielle Mitterrand dans la vaste géographie de ses multiples rencontres et l'unicité de son combat, dans ses douleurs et ses émerveillements, dans son authenticité, sa simplicité, et sa détermination. Il s'adresse à ceux qui ne l'ont pas connue, ceux qu'elle appelle "la relève", ceux qu'elle invite à prendre conscience que "l'utopie est la promesse d'une nouvelle espérance". Ce livre interpellera l'ignorance de ceux qui la jugeaient, dont elle disait avec regret, mais ironie, que cette ignorance tenait davantage de la protection de leurs propres certitudes qu'à l'insuffisance de leurs informations. Il dérangera ceux qui feignent de confondre avant-gardisme et utopie, ceux qui ignorent "qu'on ne peut pas résoudre un problème avec les modes de pensée qui l'ont engendré" (Einstein). Il est surtout le regard de ceux qui ont croisé le sien, bleu, inondé de lumière aimante, attentif et curieux, déterminé... à ne pas baisser les yeux. Ce livre est un hommage, non pas à sa mémoire, mais à ceux qui souffrent et qui se battent, à tous ses compagnons de route et de destin, à ces voix qui s'élèvent dans le monde, aux hommes et aux femmes qu'elle a rencontrés dans leur dénuement, mais aussi dans la plus grande richesse qu'ils possèdent : leur culture, leurs savoirs et leur humanité. Ils sont l'avenir. " Gilbert Mitterrand Les droits d'auteur sont reversés à la Fondation Danielle-Mitterrand – France Libertés

11/2021

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Littérature française

La Daniella. Volume II

Dans le deuxième volume de "La Daniella", l'histoire se poursuit en suivant les aventures de la protagoniste, Daniella, une jeune femme forte et indépendante. Elle est mariée à un homme qui ne partage pas ses idéaux progressistes, ce qui crée des tensions au sein de leur relation. Daniella est profondément engagée dans la lutte pour la justice sociale et l'égalité, ce qui la met en contact avec divers mouvements révolutionnaires de l'époque. Elle se trouve souvent au coeur de situations dangereuses alors qu'elle poursuit ses convictions. Le roman explore des thèmes tels que l'amour, la liberté, l'engagement politique et les conflits intérieurs. Daniella doit jongler entre son rôle de femme et de militante, ce qui soulève des questions sur son identité et son chemin dans la vie. Tout au long de l'intrigue, les lecteurs sont témoins de la façon dont Daniella lutte pour ses croyances tout en naviguant dans un monde complexe et en constante évolution. Ses choix et ses actions ont des répercussions profondes sur elle-même et sur ceux qui l'entourent. Le deuxième volume de "La Daniella" est une continuation de l'histoire captivante de cette héroïne intrépide, avec un accent sur sa vie personnelle et son engagement politique.

09/2023

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Acteurs

Voyage à Berlin. Danielle Darrieux sous l'Occupation

DD ou Danielle Darrieux est la plus grande star française de cinéma de son époque. Elle débute sa carrière à 14 ans en 1931 et tourne plus de cent films jusqu'en 2010, avant de mourir centenaire en 2017. Le 18 mars 1942, la "fiancée de Paris" monte dans un train surnommé "le train de la honte" , à destination de Berlin, afin de promouvoir son film Premier Rendez-vous à la demande de la Continental, une société de production française financée par l'Allemagne nazie. Pourquoi accepter de participer à ce voyage en compagnie d'autres vedettes ? Parce qu'elle est follement amoureuse du plus grand séducteur de son temps, Porfirio Rubirosa. Ce playboy, escroc à ses heures perdues, est un diplomate dominicain proche du dictateur Trujillo. Mais son fiancé, pour des propos anti-allemands, est envoyé dans un camp surveillé à Bad Nauheim. Pour obtenir sa libération, Danielle accepte de rencontrer Joseph Goebbels, ministre de la Propagande du IIIe Reich. La paix revenue, Danielle prendra conscience que sa naïveté lui a fait traverser l'Occupation aveuglément : "Nous allions dîner chez Maxim's ou au Ritz. Est-ce qu'il y avait des Allemands en uniforme ? Je ne sais pas et je n'y prêtais pas attention. [... ] Les gens murmuraient des horreurs dans mon dos, m'accusant de collaboration. Mon Dieu ! Je n'étais qu'une femme amoureuse". Avec précision et émotion, Jérôme Bimbenet revient sur cet épisode qui jettera une ombre sur cette icône qui a incarné à l'écran la Française idéale, raffinée, joyeuse et énigmatique.

04/2023

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Sciences historiques

Moyen âge, Livres et Patrimoines. Liber Amicorum Danielle Quérel

Ce recueil est l'expression des liens d'amitié que Danielle Quéruel a tissé au fil des année; à l'université de Reims, à Troyes, dans la communauté des médiévistes et bien au-delà. Il se veut un modeste hommage rendu à sa personne et à son action continue, dans les domaine, du Moyen Age, des livres et des patrimoines.

01/2012

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Histoire de France

"Il n'y a pas une mémoire, mais des mémoires"

En 2012, année du cinquantenaire de la fin de la guerre d'Algérie, que nous restait-il à apprendre sur ce conflit ? Quel a été le vécu de l'armée française ? De ceux d'en face ? Comment enseigne-t-on cette Histoire ? Quelle fut la vie des Parisiens pendant ces sept années ? Et le sort réservé aux harkis ? Et aux rapatriés ? Et la torture, les terroristes ? Pour répondre à ces questions, encore si passionnelles, l'Espace Parisien Histoire Mémoire Guerre d'Algérie a organisé le Zef Forum des Ecrivains consacré à la guerre d'Algérie, proposant à un public venu nombreux, durant ces trois jours, des expositions, des séances de dédicaces, une conférence et, surtout, les cinq tables rondes, reproduites ici en intégralité. Les prestigieux participants à ces tables rondes, historiens et enseignants, journalistes et scénaristes, auteurs de bandes dessinées et anciens combattants, ont ainsi pu nous faire partager les résultats de leurs longues années d'études, de leurs travaux et de leurs souvenirs. Sans rien cacher de leurs incertitudes, ils ont fait comprendre au public que l'Histoire s'écrivait non pas avec une mémoire, mais avec des mémoires. Jean Laurans, Président de l'EPHMGA

09/2014