Recherche

Dépasser l’entreprise capitaliste. Travail, écologie, propriété

Extraits

ActuaLitté

Théorie, doctrine économique

Dépasser l’entreprise capitaliste. Travail, écologie, propriété

L'association d'éducation populaire Réseau Salariat promeut l'extension du salaire à la qualification personnelle comme voie de sortie du capitalisme. Elle s'appuie sur des outils et des institutions existant à l'échelle macropolitique (régime général de la Sécurité sociale, statut des fonctionnaires, etc.) pour élaborer et diffuser des propositions concrètes de développement des droits économiques. Son ambition affirmée de généraliser le salaire attaché à la personne (parfois appelé "A salaire à vieA ") s'appuie sur une redéfinition du travail et du statut de producteur. Son accomplissement supposerait l'instauration d'une copropriété d'usage des moyens de production ainsi qu'une forte socialisation de la valeur économique afin de garantir à toutes et tous une qualification inaliénable et une souveraineté au travail, notamment au sein l'entreprise. A ce jour cependant, l'articulation des perspectives macro-institutionnelles avec le fonctionnement réel de l'entreprise reste embryonnaire.

09/2021

ActuaLitté

Développement durable-Ecologie

Entreprise et écologie

L'écologie touche un certain nombre d'acteur ; de la vie économique. Or un de ces agents. en l'occurrence l'entreprise, ne privilégie pas toutes les étapes du cycle de vie caractérisant les écosystèmes terrestres et aquatiques basés sur les phases de conception. production, consommation et destruction. Une omission préméditée concernant les stades de conception et de destruction annonce des dommages provoqués à l'environnement et des négligences sur le respect de certaines normes et règles. Dès lors, les objectifs de cet ouvrage seront de montrer que l'entreprise est impliquée par son appartenance à un milieu indissociable de l'écologie. qu'elle témoigne d'une volonté de préserver l'environnement en s'appuyant sur un instinct de survie comme tout organisme vivant, qu'elle s'engage dans des actions durables pour s'adapter. Plusieurs concepts serviront alors de canevas pour valider la création d'une synergie entre l'entreprise et l'écologie.

09/1997

ActuaLitté

Sociologie politique

Travail et capitalisme monopoliste

En s'appuyant sur Marx et sur son expérience en tant qu'ouvrier de l'industrie, Braverman étudie les conséquences des changements technologiques de la période d'après-guerre sur la nature du travail, la composition et la différenciation de la classe ouvrière. Il montre comment la division, l'organisation scientifique du travail (le taylorisme) et les nouvelles technologies contribuent à déqualifier le travail (dans l'industrie mais aussi dans l'ensemble des activités de la société) et à ôter aux travailleurs le contrôle qu'ils exercent sur le procès de production. Publié en 1977 chez Maspero, ce livre, devenu un classique, continue de susciter de nombreux débats quant à l'avenir du travail. Cette édition est accompagnée d'une préface de J. S. Carbonell et de deux inédits de Braverman en français.

06/2023

ActuaLitté

Essais généraux

L'écologie n'est pas un consensus. Dépasser l'indignation

Alors que les circonstances devraient y conduire, l'écologie ne parvient pas à s'imposer comme la force politique dominante du xxie siècle. Les signaux d'alarme concernant les destructions de l'environnement n'ont jamais été aussi forts, le climat est désormais une des principales préoccupations des Français, et pourtant... Alors que les activistes demandent aux gouvernements d'agir davantage pour le climat, les résultats des élections envoient un tout autre signal aux dirigeants. Cet ouvrage expliquer les raisons de cette apparente contradiction, et pointe les limites de la démocratie représentative dans sa capacité à mener des politiques transformatrices pour la protection du climat ou de la biodiversité. S'il existe un large consensus dans la société pour reconnaître la situation alarmante de l'état de l'environnement, ce consensus disparaît dès qu'il s'agit d'évoquer les solutions, et fait volontiers place aux caricatures ou aux indignations stériles. Si la démocratie représentative apparaît comme une impasse, la situation n'est pas désespérée pour autant : la démocratie ne se réduit pas aux élections, et l'ouvrage montre comment le changement peut advenir en explorant d'autres voies... sans passer par une " dictature verte " . A condition d'avoir les yeux grand ouverts sur les raisons pour lesquelles nous échouons. François Gemenne enseigne les politiques du climat et des migrations dans différentes universités, notamment à Sciences Po Paris et à l'Université Libre de Bruxelles, et est chercheur du FNRS à l'Université de Liège, où il dirige l'Observatoire Hugo. Chez Fayard il a publié On a tous un ami noir (2020).

11/2022

ActuaLitté

Sociologie

L'entreprise, formes de la propriété et responsabilités sociales

Comment refonder l'entreprise et la réhabiliter dans ses dimensions propres, au-delà de " la grande déformation " qui, depuis 30 ans, a tendu à l'ordonner à la seule création de valeur pour des actionnaires qui en seraient prétendument propriétaires ? Comment penser ce corps organique qu'est l'entreprise en articulant de manière pertinente et juste les pouvoirs et responsabilités qui lui sont associés ? Ces questions sont au centre du travail réalisé pendant 2 ans par une trentaine de chercheurs et de praticiens rassemblés à l'initiative du Collège des Bernardins. Les réflexions issues de ces travaux renouvellent profondément la manière de concevoir l'entreprise et suggèrent des pistes novatrices pour mieux la mettre au service de l'ensemble des intérêts affectés. Elles mêlent les apports de l'économie, de la gestion, du droit, de la philosophie politique et l'anthropologie dans une approche résolument pluridisciplinaire. Ces travaux contribueront à nourrir la réflexion des chercheurs, responsables économiques et politiques, qui ont conscience de l'importance de l'entreprise au coeur de la société et le souci de lui redonner une place qui honore l'ensemble des dimensions impliquées dans un tel dispositif de création collective. " Une idée très forte qui se dégage, c'est que l'entreprise n'appartient à personne " (P. Escande, Les Echos) " Au-delà de l'intérêt du travail accompli, c'est une sacrée bouffée d'oxygène dans un débat qui est très verrouillé " (J.-C. Le Duigou, CGT).

06/2019

ActuaLitté

Droit des sociétés

Raison d'être des entreprises et sociétés à mission. L'entreprise au-delà du capitalisme

C'est une révolution calme, certes, mais une vraie révolution sociétale que la loi Pacte a engagée. Au-delà du droit, c'est en effet un nouvel espace qui s'ouvre pour équilibrer les relations entre Etat, entreprises et individus ; un espace qui permet de construire au-delà du capitalisme à un moment où les effets de la pandémie mondiale ont créé, de facto, les conditions du changement. Cet ouvrage collectif ne prétend pas résoudre l'apparent paradoxe entre attentes de changements profonds sur le long terme et envie d'immédiateté de résultats, mais bien de mettre en lumière les enjeux juridiques, humains et sociaux, en particulier la responsabilité de l'entreprise et de ses dirigeants, qu'emportent les nouvelles notions établies par la loi du 22 mai 2019. Les témoignages des experts en ressources humaines, en théories des organisations, des investisseurs, des économistes et des dirigeants, contributeurs à cet ouvrage, permettent d'appréhender les défis inédits dévoilés par la définition des raisons d'être et des missions pour l'entreprise. Ils livrent des regards différents et complémentaires sur la nouvelle finalité des entreprises et des institutions : leur raison d'être. Ce sont des pionniers engagés qui témoignent de leurs choix, du chemin qu'ils ont parcouru et parfois entamé bien avant que la loi n'existe, et des attentes nées de ce changement. Ont contribué à cet ouvrage : Jean-Paul Agon, Jean-David Aurange, Ludovic Aventin, Jean-Paul Berthomé, Christophe Bonduelle, Franck Carnero, Sophie Chambon- Diallo, Yves Chapot, Hervé Coureil, Jean-Marc Daniel, Bruno Dondero, Emmanuelle Duez, Charlotte Duthoo, Geneviève Férone-Creuzet, Ashley Grice, Nicolas Guérin, Armand Hatchuel, Martin Hitzer, Augustin Jaclin, Emery Jacquillat, Sophie Javary, Eric Labaye, Kevin Levillain, Caroline de la Marnierre, Adeline Lescanne Gautier, Helle Frank Lieutaud, Didier Martin, Colin Mayer, Lynn Paine, Alissa Pelatan, Alexandre Perra, Fanny Picard, Floriane de Saint Pierre, Blanche Segrestin, Julie Serrier, Dominique Stucki, Thibault de Tersant, Mathias Vicherat et Franck Wismer.

04/2021

ActuaLitté

Développement durable-Ecologie

Vers une écologie intégrale. Ecologies et écosophie

Autrement que Félix Guattari et Arne Naess, qui ont employé ce terme, Jean-Yves Leloup nous introduit ici à cette écologie intégrale qu'il appelle écosophie. Elle intègre en effet l'écologie rationnelle et scientifique, l'écologie instinctive ou chamanique, l'écologie intuitive ou non dualiste et l'écologie affective et religieuse ou écologie sacrée. Changer notre regard sur nous-même et notre environnement est le préalable à tout désir de préserver ou de changer le monde. Au regard de la politique, de l'économie, de la science et de la philosophie, il faut joindre celui de la contemplation et de la Philocalie ; Rumi et François d'Assise ont été les précurseurs de cette écosophie qui respecte, prend soin de la nature et en célèbre la beauté - l'Etre infini y est manifesté et caché.

01/2021

ActuaLitté

Penser l'écologie

Egologie. Ecologie, individualisme et course au bonheur

Développement personnel, habitats groupés, jardins partagés... : face au désastre capitaliste, l'écologie se présente comme une réponse globale et positive, un changement de rapport au monde appuyé par des gestes au quotidien. Comme dans la fable du colibri, "chacun fait sa part" . Mais en considérant la société comme un agrégat d'individus, et le changement social comme une somme de gestes individuels, cette vision de l'écologie ne succombe-t-elle pas à la logique libérale dominante, signant le triomphe de l'individualisme ?

01/2023

ActuaLitté

Economie

Le capitalisme d'aujourd'hui. L'Etat et l'entreprise

Le régime économique semblait, il y a une génération, voué à un échec irrémédiable. Or les économies industrielles dans lesquelles il est implanté connaissent depuis 1945 une prospérité que l'on ne peut plus attribuer uniquement à une heureuse conjoncture ; que s'est-il passé ? Pour Andrew Shonfield l'explication est à chercher dans une transformation graduelle des mécanismes de décisions à longue portée, dans le secteur privé comme dans l'administration et les entreprises publiques : toutes supposent une référence, implicite ou explicite, à une hypothèse optimiste sur les perspectives d'évolution à long terme de la production et de la demande, au lieu de ne dépendre que des fluctuations cycliques de courte durée. En même temps une meilleure connaissance des mécanismes du développement a permis de rendre plus efficaces les politiques d'expansion et de réglage anticyclique, et d'envisager pour l'avenir le maintien du plein emploi et la poursuite de la croissance comme un objectif réaliste et non comme un accident heureux. Cette adaptation aux impératifs de l'économie du XXE siècle a cependant revêtu des formes très diverses et Shonfield démontre que chaque pays n'a "épousé son temps" qu'en restant fidèle d'une certaine manière à son passé et à son caractère national. En conclusion, Shonfield s'interroge sur les moyens d'assurer la préservation d'un régime de démocratie représentative élaboré à une époque où l'individu dépendait moins qu'aujourd'hui de la concertation des entreprises et des administrations.

11/1967

ActuaLitté

Droit

Les relations de travail dans l'entreprise transnationale

Dénuée de personnalité morale, l'entreprise transnationale n'est saisie que partiellement par les droits internes. En dehors du droit supranational qui n'en assure qu'une régulation partielle, les relations de travail dans l'entreprise transnationale restent largement appréhendées par les droits nationaux et les paradigmes du droit du travail n'ont guère évolué pour s'ajuster à leur singularité. Ainsi, ni les catégories juridiques traditionnelles du droit du travail ni les règles juridiques, largement ancrées sur le territoire, ne sont adaptées. L'insuffisance du cadre d'analyse actuel oblige alors à dépasser le double cloisonnement des systèmes juridiques et des personnes morales qui constituent les principaux obstacles à une régulation satisfaisante des rapports de travail dans l'entreprise transnationale. Il s'agit donc de conceptualiser un principe d'ajustement du droit à ces relations de travail, lequel révèle l'identité du transnational : la transnationalité est une expression du pluralisme juridique. L'adaptation du droit implique, d'une part, le passage vers une nouvelle organisation des acteurs de la gouvernance mondiale, dont fait partie l'entreprise transnationale, et des rapports qu'ils entretiennent. Elle suppose, d'autre part, qu'au-delà de la normativité étatique, un droit global, " post-moderne " et pluraliste voit le jour. Ainsi, c'est au prix de ces évolutions que l'on parviendra à une régulation adaptée des relations de travail dans l'entreprise transnationale ainsi qu'à l'émergence d'un droit social de la mondialisation.

09/2017

ActuaLitté

Histoire des idées politiques

La nature contre le capital. L'écologie de Marx dans sa critique inachevée du capital

A partir de sources largement inédites, ce livre montre que Karl Marx a développé une analyse écologique du capitalisme. Ainsi, sa critique de la propriété privée apparaît indissociable de son analyse de la destruction de l'environnement. A l'heure où les inégalités explosent et alors que la planète fonce vers l'abîme, Marx indique la source commune de ces problèmes et esquisse la solution ? : rompre avec le capitalisme pour établir une relation harmonieuse entre les humains et la nature. Pour trouver des solutions à la crise climatique globale dans laquelle l'humanité est entrée, il est aujourd'hui plus que jamais indispensable de comprendre l'imbrication entre le système capitaliste et la destruction environnementale. Critique éminent du capitalisme, Karl Marx a pourtant mauvaise réputation auprès de nombreux écologistes. Il est accusé d'être un penseur productiviste, prônant la maîtrise de la nature par les humains. C'est à cette aune que Kohei Saïto relit les oeuvres majeurs, ainsi que les cahiers scientifiques inédits de Marx et montre que ces accusations sont sans fondement. Il nous fait découvrir un Marx qui suit de près les avancées des sciences de la nature et, surtout, de l'agronomie, qu'il intègre méthodiquement dans ses propres travaux. Le constat s'impose ? : l'écologie est un aspect incontournable du projet marxien de la critique du capitalisme. Ainsi, Marx fournit une base théorique riche pour comprendre la crise écologique actuelle et pour la dépasser.

08/2021

ActuaLitté

Sociologie du travail

Entreprises, entrepreneurs et travail au Sénégal

Quelle est l'importance des cultures africaines dans les systèmes économiques de l'Afrique au Sud du Sahara et, en particulier, du Sénégal ? La première partie de cette étude analyse l'économie du Sénégal et les mesures prises pour améliorer cette situation et l'insertion des populations dans le système économique moderne. Dans un second temps, sont rassemblées des études de cas se basant sur l'analyse du parcours professionnel et personnel d'un certain nombre d'entrepreneures. On y comprend comment ces entrepreneures ont pu rendre leurs entreprises rentables : certains secteurs, délaissés par les grands groupes, sont ceux dans lesquels investit une génération de quadra et quinquagénaires. L'avenir professionnel d'une grande partie de la population dépend donc d'entreprises qu'il faut appuyer et soutenir pour créer de l'emploi, générer de la croissance, encourager les innovations et initier une transformation.

07/2023

ActuaLitté

Littérature française

Quel voleur accepte qu'on le vole ? Capitalisme et propriété privée

Si les objets du monde sont bel et bien des poissons perdus, des res nullius ou des corps comme Nicolas Bon le montre dans cet essai effréné en forme de harangue publique, citant pêle-mêle Rousseau, Melville et saint Augustin, alors les individus qui s'en emparent sont eux-mêmes des inventeurs d'objets trouvés, c'est- à-dire des batteurs de grèves, des écumeurs d'eau douce, des "ravageurs" - c'est- à-dire encore des voleurs susceptibles de se faire voler à leur tour à tout moment. Simplement l'humanité se divise entre ceux qui s'efforcent de trouver là l'occasion de leur liberté, en renonçant aux chimères de la propriété privée, autrement dit en se laissant voler aussi souvent qu'ils volent, et tous les autres, ceux qui voudraient pouvoir voler sans jamais être volés eux-mêmes. Et ce n'est peut-être que ça, le capitalisme : cette supercherie ontologique concertée visant à organiser les conditions de monopole du vol légitime, en naturalisant le statut fallacieux et scélérat de poisson attaché, de res in patrimonio ou de corps-mort ; cet appareil de capture à grande échelle visant à s'approprier tyranniquement tous les vergers de la planète, sans admettre qu'on vienne y cueillir un seul de leurs fruits - car quel voleur accepte qu'on le vole ?

01/2012

ActuaLitté

Sociologie du travail

Aux bons soins du capitalisme. Le coaching en entreprise

Des salariés heureux sont des salariés efficaces. Sur ce credo, toute une panoplie de discours et de pratiques se sont introduits dans les entreprises depuis une vingtaine d'années : conseils de psys aux managers et aux dirigeants, formations au "management bienveillant" , apparition de Chief happiness officers, séances de méditation pour conjurer le stress au travail, etc. Au coeur de cette évolution, une nouvelle activité suscite les vocations : le coaching. Ses interventions, orchestrées par des services RH convertis aux idées de développement personnel, restent entourées d'un certain mystère. Le coaching est-il le symbole d'un capitalisme à visage humain ou au contraire l'agent d'une injonction managériale au bien-être et à l'optimisation de soi ? Cette enquête au long cours, qui croise les témoignages de coachs, de DRH et de cadres, s'interroge sur le "nouvel esprit" d'un capitalisme qui tend à ériger l'individu, et même la personne, en projet. Au risque de décharger les entreprises de leurs responsabilités organisationnelles.

10/2021

ActuaLitté

Société

L'écologie aux marges. Vivre et créer dans les ruines du capitalisme

Habiter dans les ruines du capitalisme industriel, y vivre et y développer l'écologie par des formes d'éducation populaire centrées sur l'action plus que sur le discours, aller d'expulsion en expulsion dans un habitat temporaire tout en tissant des liens étroits avec les habitants de quartiers populaires : des collectifs s'organisent au coeur des contradictions contemporaines en pratiquant une écologie sociale et solidaire. Des friches urbaines squattées fournissent des lieux de vie et d'action à des activistes qui refusent l'état du monde et l'inaction politique. Ce livre raconte l'aventure d'activistes installés en banlieue parisienne pour y développer une écologie sociale et populaire. Il repose sur un long travail d'enquête ethnographique avec une participation durant plus de deux ans au quotidien des activistes et des entretiens menés avec des habitants et les animateurs du lieu. Il restitue cette expérience inspirante en accordant une large place à la photographie et à la parole des personnes. Le " Laboratoire écologique zéro déchetA ", créé par une poignée d'activistes d'abord à Noisy-Le-Sec puis installé à Pantin, démontre que la cohérence d'un projet mené avec détermination, tact et bienveillance peut réussir aux marges du capitalisme et de l'Etat là où les collectivités territoriales et les institutions échouent depuis des décennies. On se prend alors à rêverA : et si, au lieu d'empêcher ces initiatives au nom du principe de propriété et de l'ordre établi, l'Etat laissait agir celles et ceux qui savent comment transformer le monde et le rendre plus habitable, peut-être pourrions-nous éviter la catastrophe environnementale et climatique qui s'annonce.

02/2023

ActuaLitté

Sociologie du travail

De l'entreprise à la configuration productive. Travail, emploi, régulations

De manière croissante, le travail contemporain est effectué non plus dans le cadre de la relation d'emploi classique entre un salarié et un employeur, mais au sein de formes organisationnelles dérivées de l'externalisation (chaînes de valeur, entreprises réseau, gestion par projet, travail par l'intermédiaire d'une plateforme numérique), dont l'analyse requiert de prendre en compte les relations interentreprises. A partir d'études de cas réalisées surtout au Québec, mais aussi au Mexique, dans différents secteurs (production et transformation agroalimentaires, services informatiques à l'entreprise, services de taxi et services de garde à l'enfance), De l'entreprise à la configuration productive : travail, emploi, régulations examine, dans une perspective historique et comparative, le fonctionnement de ces formes organisationnelles et leurs effets sur le travail, l'emploi et l'action collective des travailleurs et travailleuses. Au-delà des résultats empiriques, l'ouvrage propose des voies de dépassement des cadres d'analyse traditionnels en sociologie du travail et en relations industrielles. D'abord, il déplace le niveau d'analyse, le faisant passer des frontières juridiques de l'entreprise aux contours sociologi­ques et économiques de la configuration productive, puis il remplace les concepts de rapport salarial, de subordination et de régulation salariale par les notions de rapport social de travail, de contrôle et de régulation fragmentée et régulation diversifiée.

04/2023

ActuaLitté

Gestion

La grande transformation de l'entreprise. Travail, sens et compétitivité

Que devient l'entreprise dans la crise financière, économique et sociale qui secoue l'Europe ? Qu'en est-il de ses finalités à l'heure de la rentabilité immédiate, du mal-être au travail et de la précarisation des emplois ? L'entreprise peut-elle se cantonner à n'être qu'un centre de profit ou peut-elle vraiment assumer ses responsabilités sociales, territoriales et environnementales ? Cet ouvrage analyse d'abord l'évolution du rôle de l'entreprise au sein des différentes formes de capitalismes qui se sont succédé au XXe siècle. À l'aune des trente dernières années, la diffusion progressive du modèle anglo-saxon, centré sur l'intérêt financier à court terme de l'actionnaire, a malmené le sens du travail, limité l'innovation et accentué les inégalités de revenus et de statuts. Loin de se réduire à ce constat, ce livre formule neuf transformations à opérer pour que l'entreprise au XXIe siècle soit une entité qui ait du sens pour ses salariés, ses partenaires, pour le territoire où elle est implantée et pas seulement pour ses actionnaires. Faire ce pari pour la France et pour l'Europe, c'est sortir l'économie de la dictature du court terme et du carcan de la financiarisation pour combiner, dans la durée, la recherche de la compétitivité, le souci écologique et le bien-être social.

04/2012

ActuaLitté

Documentaires jeunesse

L'écologie

Une collection pour répondre aux questions que se posent les enfants dès leur plus jeune âge. Les réponses, courtes et explicites, sont illustrées à l'aide de dessins et de photos pour une meilleure compréhension.

01/2021

ActuaLitté

Documentaires jeunesse

L'écologie

Pourquoi on parle tout le temps d'écologie ? C'est quoi, le 8e continent ? Est-ce grave que des animaux disparaissent ? Pourquoi la glace fond-elle aux pôles ? Est-ce qu'on peut être écolos, nous, les petits ? ... En 16 questions d'enfants, ce titre rappelle que l'écologie est l'affaire de tous, tous les jours. Nos comportements, nos modes de consommation, notre mode de vie ont une influence sur notre planète et tous ceux qui y vivent. Pour devenir des écocitoyens de premier plan !

05/2020

ActuaLitté

Ecologie

L'écologie

Des questionnaires à choix multiples sur l'écologie pour jouer seul ou à plusieurs et apprendre tout en s'amusant.

10/2023

ActuaLitté

Essais généraux

L'écologie

L'écologie est la science qui étudie la relation des organismes entre eux ainsi qu'avec leur environnement, et décrit comment ces interactions créent des communautés et des écosystèmes autoorganisés. Cette science nous concerne tous car la nourriture et les ressources naturelles que nous utilisons sont, dans une large mesure, les produits de ces interactions écologiques. Ce livre explique comment l'écologie a rapidement évolué de l'histoire naturelle pour devenir une science prédictive qui explique le fonctionnement du monde naturel et qui guide la politique environnementale.

06/2022

ActuaLitté

Droit

Le concept d'entreprise en droit du travail

L'entreprise naît en Droit d'un alliage complexe de notions juridiques (le contrat de travail, la personnalité morale, la représentation collective des travailleurs, etc.). L'ordonnancement systématique de celles-ci s'impose pour percevoir la cohérence de l'organisation juridique de celle-là. Des lignes de force se dégagent. Le contrat de travail oppose deux parties aux intérêts antagonistes. Mais la libération de la force de travail du salarié, partie de sa personne, et la pérennisation du lien contractuel les obligent à coopérer. Ce mouvement est renforcé par certains mécanismes étrangers à la nature du contrat de travail. Sont organisés le partage du contrôle de l'entreprise (lequel suppose d'assurer la représentation collective des travailleurs) et celui de ses utilités. Les salariés deviennent alors des quasi-associés. L'organisation juridique de l'entreprise n'est toutefois pas figée par le dogme. Des idéologies concurrentes en façonnent les contours. Certaines s'attachent aux fins. L'entreprise est alternativement mise au service de l'emploi et de l'activité d'entreprendre. D'autres s'intéressent aux moyens. Juristes et économistes prétendent à l'organisation scientifique de l'entreprise.

08/2014

ActuaLitté

Philosophie

Impasse Adam Smith. Brèves remarques sur l'impossibilité de dépasser le capitalisme sur sa gauche

Combattre l'utopie libérale et la société de classes renfoncée qu'elle engendre inévitablement passe aujourd'hui par une rupture radicale avec l'imaginaire intellectuel de la gauche. Certes. l'idée d'une telle rupture pose à beaucoup de graves problèmes psychologiques. car la gauche, depuis le XIXe siècle, a surtout fonctionné comme une religion de remplacement (la religion du "Progrès") ; et toutes les religions out pour fonction première de conférer à leurs fidèles une identité, et de leur garantir la paix avec eux-mêmes. J'imagine même sans difficulté que de nombreux lecteurs tiendront cette manière d'opposer radicalement le projet philosophique du socialisme originel et les différents programmes de la gauche et de l'extrême-gauche existantes pour un paradoxe inutile, voire une provocation aberrante et dangereuse de nature à faire le jeu de tous les ennemis du genre humain. J'estime, au contraire, que cette manière de voir est la seule qui donne un sens logique au cycle d'échecs historiques à répétition, qui a marqué le siècle écoulé et dont la compréhension demeure obscure pour beaucoup, dans l'étrange situation qui est aujourd'hui la nôtre. De toute façon, c'est à peu près la seule possibilité non explorée qui nous reste, si nous voulons réellement aider l'humanité à sortir, pendant qu'il en est encore temps, de l'impasse Adam Smith.

09/2010

ActuaLitté

Sociologie politique

L'orgie capitaliste

Pour la première fois, Marc Dugain partage ses convictions tranchées sur notre époque et ses principaux bouleversements : la dictature consumériste, la croyance libertarienne dans le progrès, les catastrophes écologiques, la surveillance numérique... En tirant le fil de ses intuitions et en explorant ses thèmes de prédilection, cette conversation au long cours nous fait pénétrer dans la fabrique de ses romans. Comment déconstruit-il les récits officiels tout en tenant à distance les théories complotistes ? Comment transforme-t-il sa colère en un moteur de changement ? Comment sa connaissance de la psychologie de ceux qui nous gouvernent peut-elle nous aider à anticiper l'avenir ? Il fallait la puissance, la clairvoyance et la liberté de pensée du romancier pour décrypter une réalité qui dépasse souvent la fiction.

02/2024

ActuaLitté

Faits de société

Le Capitalisme woke. Quand l'entreprise dit le bien et le mal

Une enquête coup de poing qui met en lumière le nouvel environnement " politico-moral " du monde économique occidental, soumis aux injonctions de la moralisation du capitalisme. La compagnie Lufthansa qui demande en juillet 2021 à ses personnels de bannir l'expression " mesdames et messieurs " afin " de choisir un discours qui s'adresse à tous ses passagers ". La société Disney qui assume une ségrégation dans ses personnels en créant trois groupes affinitaires (Latinos, Asiatiques et Noirs) et en invitant les Blancs à dresser la liste de leurs privilèges. La campagne de Louboutin à l'été 2021, portée par la militante antiraciste Assa Traoré, avec l'escarpin Free walkie (995 euros) qui " exprime cette saison l'empathie et la solidarité ". Avec ces quelques exemples d'actions - ubuesques voire tout simplement ridicules -, l'entreprise privée témoigne qu'elle ne se soucie plus seulement de ce qui est utile ou pas, rentable ou pas, mais de ce qui est bien ou mal. Porteuse de valeurs, elle est sommée de participer à la grande marche vers le Bien. Paralysée par la crainte de mal faire, intimidée par les injonctions de la culture woke, soumise aux contradictions de consommateurs qui attendent d'elle des " messages ", l'entreprise est emportée dans le mouvement de moralisation du business. Anne de Guigné, dans cette enquête, dénonce ce virage du capitalisme, et met au jour la défaillance, voire la défaite, des politiques publiques à faire société et à fabriquer l'avenir... Essai enquête qui donne un coup de projecteur sur le monde économique au moment où il est traversé par des injonctions nouvelles, tant dans la fabrique du produit (bio, durable, etc.) que dans le traitement des personnels (égalité hommes-femmes, reconnaissance des minorités) ou dans la relation avec des consommateurs en demande de sens... Essai coup de poing qui met au jour les dangers de cette moralisation du capitalisme, pointe l'entrisme des groupes de pression ainsi que les excès de la culture woke, tant en Amérique qu'en Europe, en prenant soin de distinguer le cas français. Essai politique qui réfléchit à la défaillance des démocraties à porter un projet de société, et s'interroge sur le rôle des entreprises dans ce nouvel environnement " politico-moral ".

03/2022

ActuaLitté

Economie

Le Capitalisme d'héritiers. La crise française du travail

Contrairement à certaines idées reçues, les Français accordent plutôt plus d'importance au travail que les autres Européens, et les rigidités du droit et de la fiscalité ne peuvent expliquer, à elles seules, ni l'apparition ni la persistance du chômage de masse. La crise française est d'abord le fruit de relations sociales marquées par l'insatisfaction et la méfiance. Souvent associée à un syndicalisme de contestation, cette situation est aussi le résultat d'un "capitalisme d'héritiers" aux pratiques managériales conservatrices et frustrantes pour les salariés. Le capitalisme français peine en effet à promouvoir les plus créatifs et les plus compétents, et tend à privilégier l'héritage et la reproduction sociale dans le recrutement de ses élites. Issu d'une histoire longue et complexe, il a aujourd'hui un coût économique très lourd et largement sous-estimé.

03/2007

ActuaLitté

Sociologie

TRAVAIL ET COMMUNICATION. Essai sociologique sur le travail dans la grande entreprise industrielle

Le travail devient, pour partie, communication. Travailler, c'est communiquer. Il s'agit là, dans l'univers industriel, d'un changement considérable dans la manière de définir, d'organiser, d'évaluer le travail. Mais l'usage inflationniste du mot " communication " - terme à la mode s'il en est - introduit nombre de confusions. La " politique de communication " des entreprises ne se présente-t-elle pas souvent comme le contraire d'une communication véritable, comme un renforcement des injonctions autoritaires ? Cet ouvrage entend prendre au sérieux l'émergence du travail-communication, et donc en explorer les conditions de réussite. Quelles conditions d'accès au langage (qui a le droit de parler et sur quoi ?) ? ; Quelles organisations aptes à favoriser une meilleure intercompréhension entre catégories et métiers différents ? ; Quel système de contrôle de gestion apte à mettre en valeur l'efficience des échanges et des entraides, transversaux aux divisions traditionnelles de la responsabilité ? De manière plus large, et plus lourd, quelle représentation de la " communauté de travail " faut-il promouvoir pour que le paradigme du travail-communication puisse acquérir une légitimité et une existence reconnues et durables ? Telles sont les questions ici abordées, dans la lignée des apports de Max Weber et Jürgen Habermas.

11/1998

ActuaLitté

Histoire de la pensée économiq

Les biens communs en perspectives. Propriété, travail, valeur (XVIIIe-XXIe siècle)

Cet ouvrage propose une approche multidisciplinaire des biens communs, ni prescriptive, ni soucieuse de définir une voie nouvelle - comme certains auteurs récents ont cru y voir une perspective révolutionnaire renouvelée - dépassant ainsi l'alternative entre propriété privée et publique. En adoptant la perspective heuristique des biens communs, il questionne la dynamique des trois institutions majeures de l'économie (capitaliste), retenues comme autant de parties successives scandant le contenu de l'ouvrage : la propriété, le travail et la monnaie, ainsi que leur imbrication propre à déboucher sur différents modes d'organisation des activités et de la vie démocratique. Les douze contributions participent à la construction d'un cadre analytique permettant d'étudier précisément les modes de gouvernement, les structures de propriété et les évolutions des activités économiques, suivant différentes échelles de temps et d'espaces. En particulier, l'ouvrage analyse le processus historique suivant lequel l'Etat, après avoir été l'englobant par la définition et la garantie d'un service public, devient de plus en plus aujourd'hui l'englobé. Cela du fait des contraintes imposées par d'autres figures ou personnes morales représentant l'action publique et pouvant impulser des transformations sociales dans divers domaines (transport, urbanisme, culture, environnement et patrimoine, finance). Par ailleurs, il invite aussi à être attentif au maintien de formes de copropriété toujours menacées par des acteurs dominants cherchant à acquérir la pleine propriété de certains actifs afin de les valoriser au mieux sur les marchés.

05/2021

ActuaLitté

Gestion

Faut-il libérer l'entreprise ? Confiance, responsabilité et autonomie au travail

Comment tourner définitivement la page du taylorisme et de son héritage encore très présent aujourd'hui ? L'entreprise libérée offre-t-elle une réponse pertinente ou se réduit-elle à un effet de mode ? En ce début de XXIe siècle, les transformations à l'oeuvre dans l'environnement de l'entreprise lui imposent de revisiter en profondeur ses pratiques de management des hommes et des organisations. Sur la base de nombreuses observations en entreprise et de 12 témoignages de dirigeants, les auteurs s'interrogent sans partis pris sur les modes de fonctionnement à construire. Cet ouvrage fait émerger les clés et les repères qui permettront à l'entreprise de se réinventer : autonomie, responsabilité, confiance, projet partagé, repositionnement des managers, nouveaux choix d'organisation, etc. L'approche résolument opérationnelle permettra à tous ceux qui veulent transformer l'entreprise de construire des réponses concrètes.

01/2016

ActuaLitté

Droit

L'entreprise et le droit du travail. Une comparaison franco-allemande

Au travers d'une analyse comparative, cet ouvrage propose au lecteur français une introduction au droit allemand du travail. L'auteur ne se limite pas à un simple exposé du droit en vigueur, mais s'efforce de montrer en quoi les systèmes juridiques s'insèrent dans des traditions culturelles spécifiques. Il s'attache en particulier à mettre en lumière les continuités qui existent entre le droit allemand du travail et les pratiques managériales des entreprises d'outre-Rhin.

04/1993