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Courbet ou la peinture à l'oeil

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Beaux arts

Courbet ou la peinture à l'oeil

Contrairement à sa légende, Gustave Courbet ne fut ni un peintre réaliste ni un peintre politique, encore moins un peintre provincial. Il fut révolutionnaire, bien sûr, mais en pratiquant, comme les plus grands, la peinture à l'oeil. Expression à entendre au double sens d'une peinture gratuite (ne dépendant ni des commandes de l'Etat ni des prix du Salon), et surtout d'une peinture qui ne fait pas "à l'idée" ce qu'elle aurait déjà prévu - mais qui voit dans l'acte même de peindre. D'où une rupture avec le primat du dessin (Ingres), avec l'exotisme (Delacroix), le spectaculaire (Géricault), avec la maîtrise du regard du peintre, cela pour libérer la peine des hommes et l'élégance des choses. Courbet inaugure ainsi la vraie peinture de marines ; de nus érotiquement neutres ; de natures mortes, ou plutôt natures vives, rochers, feuilles et rivières aussi présents que des visages d'hommes. Comme Cézanne, qui se revendiquait de lui, Courbet élève les choses à leur dignité dernière : non des objets construits et produits, mais des phénomènes surgissant et se donnant d'eux-mêmes à voir. Le tableau ne représente rien, il présente pour la première fois le visible en sa gloire.

02/2014

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Décoration

De la peinture à la tapisserie. Licières et peintre... une rencontre

Jean-Pierre Hammer peintre et cartonnier réunit ici l'ensemble de ses tapisseries, des pièces uniques de haute lice réalisées de 1973 à 2017 par des licières à partir de ses cartons. En accord avec le peintre, chaque licière a choisi en toute liberté les peintures à interpréter dans la laine. Les thèmes proposés par les oeuvres de l'artiste permettent aux licières d'aller de l'abstrait au figuratif ou à une synthèse des deux. Il en résulte un univers pluriel, une sorte de jardin imaginaire. Le réel s'y allie au fantastique pour s'épanouir en spectacle de rêve... Michelle de Launay, licière formée à l'école de la célèbre Manufacture des Gobelins, a été la première à travailler avec Jean-Pierre Hammer. Leur rencontre inattendue s'est produite grace à Terry S., un ami non-voyant du peintre et qui, le premier, a pu et su "voir" au moyen de ses doigts la première tapisserie "en relief" que Michelle de Launay a créée pour lui. Devenue enseignante de haute lice, cette dernière a formé à son tour de jeunes artistes à son art. Chacune a pu recréer sur le métier les cartons du peintre. Parmi les premières élèves de Michelle de Launay figure Annie Maufay, également co-auteur du présent recueil. Ce livre donne à voir chaque tapisserie souvent accompagnée de son carton original. Licières et peintre offrent ici, en toute simplicité, le témoignage d'un art toujours vivant.

08/2020

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Littérature française

A l'oeil nu

Nous avons montré nos culs. Nous avons trouvé que c'était un excellent métier, meilleur que tous ceux qu'on nous avait recommandés. Nous avons vu quantité de corps, ceux des hommes et les nôtres, face à face dans l'espace feutré d'un sex-show. C'était très instructif, et pas seulement du point de vue anatomique : surgissaient des questions morales, sentimentales, politiques et même métaphysiques. Des questions sérieuses, en somme, plus sérieuses que nous. Qui, nous ? Quelques strip-teaseuses réunies là, témoins des jours fastes ou médiocres d'une fabrique d'hétérosexualité de pacotille, fête foraine sexuelle ouverte de midi à minuit et regorgeant de corps et de pensées à décortiquer.

10/2014

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Histoire de la peinture

A la source, découverte d'un paysage inédit de Gustave Courbet : la Source du Lison. Correspondances entre le Siècle d'or de la peinture espagnole et l'oeuvre de Gustave Courbet - Les passeports de Gustave Courbet

Une Source du Lison de Gustave Courbet, oubliée dans les réserves de l'Université de Pennsylvanie à Philadelphie, a été découverte à l'occasion de travaux de rénovation. Cette Source du Lison appartenait à Thomas W. Evans, un dentiste et diplomate de Philadelphie, ayant exercé à Paris à partir de 1847. Il devint le dentiste des grandes fortunes et des notables du Second Empire ; il eut notamment pour patients Napoléon III et l'impératrice Eugénie. De retour aux Etats-Unis, il fit don de l'ensemble de son importante collection d'art et de ce tableau de Gustave Courbet pour créer en 1915 le Thomas W. Evans Museum. Sa fortune permit aussi de fonder une école dentaire. Avec l'accord des commissaires de l'exposition At the Source : A Courbet Landscapes Rediscovered qui s'est tenue à Philadelphie en 2023 et des auteurs des essais du catalogue, nous publions pour la première fois en français une sélection de textes d'historiens de l'art américains autour de cette découverte. Le second chapitre de ce cahier est consacré à une étude approfondie concernant l'influence de l'Age d'or de la peinture espagnole sur l'art de Gustave Courbet. Enfin, ce Cahier publie des passeports de Gustave Courbet inédits décrivant la physionomie de l'artiste et révélant que, dès 1839, année de son premier passeport, il avait déjà l'ambition d'être peintre.

02/2024

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Beaux arts

Courbet. La vie à tout prix

Deux cents ans après la naissance du peintre, l'oeuvre de Gustave Courbet ne laisse personne indifférent : ses toiles engendrent l'adhésion ou l'aversion. Ou plutôt la personnalité de l'artiste suscite encore des réactions passionnées : pour certain, il est toujours le rebelle des autoportraits de jeunesse et l'artiste scandaleux, relatant l'histoire d'Ornans ou celle de sa vie parisienne avec la grandeur des peintures d'histoire. Courbet a nié les hiérarchies académiques, il a brouillé les genres, transformant son pays natal en une matière, une substance, une odeur, un souvenir, une émotion : un univers entier. Parce qu'il ne sut pas séparer l'art de sa personnalité, Courbet a caché ses souffrances par celles des plus misérables et sa vulnérabilité par des provocations. L'extraordinaire naît du frisson devant la réalité. C'est pourquoi sa sensibilité est mesure de toute grandeur. Car l'artiste a manifesté une insolence tout au long de sa cardère, repoussant avec une apparente spontanéité le convenu, le coutumier, l'habituel, sachant jouer des mécanismes de la peinture officielle pour les détourner à son profit, avec une puissance et une conviction qui s'imposent aujourd'hui à l'égal des plus grands maîtres. Son orgueil fut son triomphe et sa perte. Gustave Courbet : l'un des peintres les plus importants, les plus novateurs les plus originaux du XIXe siècle. Un vrai créateur, inclassable, ni impressionniste, ni naturaliste mais romantique, buveur, dévoreur de femmes, de nourriture, de vie, bourgeois faux pauvre mais vrai révolté, accusé d'avoir ordonné la démolition de la colonne Vendôme, exilé politique en Suisse où il décédera en 1877 dans la commune de La Tour-de Peilz... Après des décennies de silence sur Courbet, l'entrée au musée d'Orsay d'un tableau de petites dimensions a déclenché une avalanche de biographies et d'études. Cette monographie de référence, abondamment illustrée, fait le tour complet du personnage en incluant les dernières découvertes (correspondance) ainsi que les oeuvres récemment restaurées (L'Atelier par exemple). Elle paraîtra à l'occasion du bicentenaire de la naissance de l'artiste.

09/2019

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Sciences de la terre et de la

La Terre à l'oeil nu

Quels secrets renferme l'intérieur de la Terre ? Quelles forces provoquent les séismes, les volcans ou les tsunamis ? Le champ magnétique et l'activité des profondeurs ont-ils déterminé l'évolution du vivant ? Existe-t-il une autre Terre dans l'univers ? La Terre s'est formée il y a plus de 4,5 milliards d'années et nous l'observons intensément dans sa globalité depuis quelques décennies seulement. Le plus profond des forages a péniblement atteint 12 km alors que le centre de la Terre se trouve à plus de 6 300 km sous nos pas. Que sait-on de l'histoire de notre planète, de la nature de ses entrailles ? En dix chapitres qui mettent en scène le travail des géoscientifiques, les auteurs nous font voyager depuis les failles de la croûte terrestre vers le noyau en fusion, pour capturer ce qui nous relie à la planète que nous habitons.

09/2019

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Essais généraux

La nature à l'oeil nu

Dans certaines langues comme le quechua ou le wolof, il n'existe pas de mot pour désigner la nature. Comme si les populations en contact régulier avec elle ne voyaient pas l'intérêt de la nommer, au contraire de nous, Occidentaux, majoritairement urbains. Mais quand on parle de " nature ", de quoi parlons-nous au juste ? La nature - l'ensemble du vivant sur Terre - ne se résume pas à des noms d'espèces, des chiffres et des courbes d'extinction. Elle est une communauté d'êtres qui vivent les uns avec les autres, parfois les uns contre les autres. Si on peut imaginer la nature sans humains, le contraire est impossible. La nature n'est ni notre amie ni notre ennemie, mais elle est le socle de notre vie et de bien des aspects de sa qualité. Dans ce livre, Anne-Caroline Prévot enquête sur nos multiples rapports à la nature et propose de nous y reconnecter, par tous les chemins possibles, quitte à mobiliser la science-fiction pour penser et finalement construire des futurs souhaitables pour toutes et tous. De 15 à 95 ans, cette collection a pour but de transmettre les savoirs de manière simple et vivante. La recette : une directrice de collection enthousiaste, archéologue et auteur chez Gallimard, Anne Rose de Fontainieu ; un graphiste créatif qui a l'oeil et le bon, Cyril Cohen ; des chercheurs généreux qui font connaître leurs travaux au plus grand nombre ; un dessinateur inventif qui met en scène toute cette histoire. Dans la même collection A venir, dans la même collection : L'intime à l'oeil nu

10/2021

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Beaux arts

Courbet, l'outrance

" Ce n'est pas le Courbet communard qui m'a retenu ici. C'est le Courbet peintre. La manière de Courbet. Ses manières, ses mauvaises manières. Sa grossièreté de paysan (de Franche-Comté) mal dégrossi, de plébéien. Qu'il soit devenu communard, d'ailleurs, n'est pas pour étonner. On se moquait de lui : il ignorait les livres, il était sans orthographe. L'école et lui s'étaient très tôt brouillés. Mais Courbet est ailleurs : c'est un peintre-né. Ses manières sont, à tous égards, fort peu académiques. L'Académie ne s'y trompait pas : le Salon le rejeta avec constance. Courbet, c'était un homme énorme : cette hénaurmité, cette outrance, sont indissociables de son personnage tonitruant et de son œuvre scandaleuse, lieu d'une vraie jouissance esthétique et sensuelle. L'animalité n'est jamais loin dès lors qu'on évoque ce peintre. "

04/2004

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Histoire internationale

L'amiral Courbet

L'amiral Courbet / par A. Ledieu,... Date de l'édition originale : 1886 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Histoire militaire

A l'école de l'amiral Courbet

Evocation de la carriere de l amiral Courbet, grand figure de la marine francaise sous la troisième république,. commandant de la division navale du Tonkinil établit le protectotat francais sur l'Annam, lutte contre les pavillons noirs. mis a la tete des forces navales d extreme orient. apres la violation du traité de Tien-tsin par les chinois, il remontela riviere min, bombarde Foutcheou. occupe ki loung et formose. aneantit la flotte chinoise à l'entree du fleuve bleue et prend les Pescadores dans lespoir d'en faire une base pour de nouvellrs opérations. Mais il nest pas suivi par le gouvernement qui signe la paix le 9 juin 1885.

06/2023

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Techniques artistiques

Les secrets de l'artiste peintre. Aquarelle, acrylique, peinture à l'huile

Découvrir de manière pratique et ludique tous les aspects techniques de la peinture…aquarelle, acrylique et huile. Les points forts : - Des explications simples et pratiques. - Tout le matériel et les fournitures indispensables détaillés pour les 3 techniques. - De petits projets à observer et à réaliser pour mettre en pratique immédiatement les aspects techniques développés. - Des conseils et des astuces de « pro » pour progresser rapidement. - Un livre indispensable pour tous les débutants.

02/2017

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Mouvements artistiques

Coup d'oeil sur l'état de la peinture en France

Coup d'oeil sur l'état de la peinture en France, par J. -B. -T. Leclère Date de l'édition originale : 1824 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Beaux arts

L'oeil du Quattrocento. L'usage de la peinture dans l'Italie de la Renaissance

Histoire sociale et histoire de l'art ne font qu'un : c'est ce qu'après tant d'études qui ne se sont intéressées qu'à la signification propre de l'oeuvre d'art, ou à sa signification purement sociale, illustre admirablement Michael Baxandall (1933-2008), historien anglais, sur l'exemple de la peinture italienne de la Renaissance. A quelle demande exacte répondaient Masaccio, Filippo Lippi, Andrea del Castagno ou Fra Angelico ? De quel sens leurs oeuvres étaient-elles chargées, et comment les regardaient leurs destinataires et leurs commanditaires ? C'est à ce type de questions que répond l'auteur en analysant le marché de l'art, à travers les contrats, les correspondances et les registres de comptes. En montrant aussi comment les dispositions visuelles nées de la vie quotidienne, religieuse, sociale ou commerciale de l'époque sont devenues des éléments déterminants du style du peintre. Retrouver l'oeil du Quattrocento, c'est rafraîchir le nôtre.

01/2020

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Histoire ancienne

Sapiens à l'oeil nu

Qui est Homo sapiens ? Quand est-il apparu ? Comment vivait-il ? Quels ont été ses rapports avec ses contemporains dont Néandertal ? Pourquoi cet hominidé, dont nous sommes les seuls représentants, a-t-il survécu jusqu'aujourd'hui quand les autres se sont tous progressivement éteints ? Descendant d'Erectus, né en Afrique, Homo sapiens a commencé à migrer vers le Proche-Orient il y a plus de 100 000 ans pour essaimer vers l'Europe et l'Asie, jusqu'à atteindre l'Australie vers - 50 000 ans et très rapidement l'ensemble de la planète. Mais que sait-on d'autre sur lui ? En dix chapitres qui peuvent se lire indépendamment les uns des autres, et qui mettent en scène le travail de l'archéologue, François Bon répond à toutes ces questions et à bien d'autres encore en nous plongeant en des temps préhistoriques pour mieux saisir la spécificité de l'espèce Sapiens au sein de la lignée des hominidés et les raisons de son succès.

05/2019

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Histoire de la peinture

La cochenille, de la teinture à la peinture. Une histoire matérielle de la couleur

L'ouvrage de Georges Roque, l'un des plus grands spécialistes mondiaux de la couleur en art, est consacré au pigment rouge tiré de la cochenille, insecte hémiptère que les peintres ont utilisé à partir de la seconde moitié du XVIe siècle. Il entreprend de remonter à la création de cette couleur qui, comme d'autres dès le Moyen Age, était obtenue par la préparation, le broyage d'insectes, de plantes, de minéraux ou de mollusques. La méthode proposée rompt avec la façon commune d'approcher les couleurs, généralement analysées avant tout sous l'angle esthétique. Il s'agit, à partir du cas particulier de la cochenille, d'aborder la couleur comme la partie d'un tout complexe dans lequel la valeur esthétique est certes présente, mais corrélée à la valeur économique et à la valeur socio-politique. Originale et plurielle, la démarche de Georges Roque convoque aussi bien l'histoire économique et l'industrie textile que les disciplines scientifiques de pointe. De Séville à Venise et à Amsterdam, il invite ainsi à porter un regard neuf sur les chefs-d'oeuvre de Velàzquez, Titien, Véronèse, Rembrandt, Renoir ou Van Gogh.

04/2021

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Techniques artistiques

Peinture à l'huile

14 dessins au trait 3 pas à pas photos.

01/2019

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Beaux arts

Incitation à la peinture

D'Amsterdam à Paris, en passant par Anvers, Haarlem, Venise, Londres, Dresde, Genève et Madrid, c'est un tour d'Europe pictural à travers les siècles qui nous est offert ici, depuis la Contre-Réforme jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale. A chaque période, ses noms emblématiques, Bruegel, Vermeer, Watteau, Chardin, Guardi, Longhi, F. C. David, Goya, les figures de proue de l'impressionnisme, celles du fauvisme, ainsi que d'autres artistes moins célèbres mais également remarquables. A la fois précis d'histoire et essai esthétique d'une savoureuse érudition, tout en légèreté et délicatesse, ce livre met en lumière l'extraordinaire acuité avec laquelle les grands peintres saisissent l'esprit de leur époque et lisent dans les coeurs de leurs contemporains. Par-dessus tout, il nous fait ouvrir les yeux sur une vérité essentielle : la peinture n'est pas une illustration de l'histoire, elle en est l'expression la plus subtile et la plus synthétique.

11/2018

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Policiers

Attention à la peinture

Dans les années cinquante, un membre d'un groupe d'amis amateurs de peinture est assassiné dans une des salles de l'hôtel Drouot, où il venait d'acheter à bas prix un tableau qu'il considérait comme le Vermeer disparu, le Cavalier à l'aiguière. Un autre meurtre suivra, par empoisonnement, selon une technique tirant judicieusement profit de certaines habitudes qu'ont les amateurs d'art pour se faire une idée plus précise d'une couleur. C'est d'ailleurs cette habitude qui permettra de démasquer l'assassin, jouet de sa passion. Car la passion est le véritable sujet d'Attention à la peinture. Elle se situe à la racine des meurtres, donc à la racine de l'intrigue, et l'auteur en décline les manifestations.

01/1997

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Beaux arts

Courbet en privé. Correspondance de Gustave Courbet dans les collections de l'Institut Gustave Courbet

"A l'occasion du bicentenaire de la naissance de Gustave Courbet, pour la première fois réunie commentée et reproduite en fac-similés et en texte, l'intégralité de la correspondance de Gustave Courbet détenue par l'Institut Courbet à Ornans. Les lettres sont regroupées par correspondant. Ses dix chapitres contiennent des lettres à la famille de Courbet, ses amis, ses modèles, ses amis, aux marchands, collectionneurs, mécènes et politiques. Un aspect précieux de cette publication est l'ajout de biographies poussées de ces correspondants, écrites par différents auteurs. Beaucoup d'entre elles contiennent des détails qui étaient jusque-là inconnus. Et c'est souvent ces détails, éclairant la relation entre Courbet et ses correspondants. Une des ""trouvailles"" dans Courbet en privé est un dossier entier de lettres de Courbet à l'architecte Léon Isabey. Même si quelques-unes de ces lettres étaient déjà connues, la plupart d'entre elles sont inédites".

06/2019

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Littérature française

Sang à l'oeil

Big Fish est hyper nerveux. Big Fish est sur le point de péter un câble. Big Fish a les naseaux qui fument. Big Fish est trop nerveux. Lui l'homme de main le plus craint et le plus dangereux de la pègre de Douala s'est fait piquer son bien le plus précieux. Big Fish s'est fait dérober son joyauIl va retrouver l'auteur de cet abominable crime et ça va saigner.

10/2017

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Photographes

L'oeil à facettes

Un ouvrage hors-norme et hors format de photographies de Jean-Pol Stercq, avec pour chacune d'elles, en écho, les poèmes de Werner Lambersy et Patricia Castex Menier. Tour à tour tendres, insolites, mélancoliques ou absurdes, images et textes vous emmèneront de Bruxelles à Florence en Italie, et du Portugal à Budapest en passant par Paris ou Granville mais la géographie a finalement peu d'importance car le regard de Jean-Pol Stercq n'est en rien documentaire. Triturant les formes et l'ombre des formes, se jouant des lignes et des lumières, son art révèle une autre vérité derrière les apparences, que soulignent avec malice le duo des poètes. (postface de Christian Limousin).

05/2021

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Fantasy

La voleuse à l'oeil mort

Acamas la voleuse règne depuis cinq ans sur la cour des Déshérités, dans les bas-fonds de Castelrol, capitale du royaume de Rougeterre. Son nom inspire autant la crainte à la noblesse et à la bourgeoisie qu'il est adulé par le petit peuple. Charismatique, dure et incontrôlable, Acamas constitue une épine douloureuse dans le pied du pouvoir royal. Traquée par un capitaine de la garde ambitieux, par un moine aux pouvoirs inquiétants, et hantée par de vieux démons personnels, elle évolue constamment sur le fil d'un rasoir. Sa rencontre avec un enfant en détresse donnera un nouveau sens à son existence. Mais saura-t-elle échapper longtemps au gibet ?? "? La Voleuse à l'Oil Mort ? " s'inscrit dans une série de romans constituant les chroniques épiques et fantastiques du royaume de Rougeterre.

03/2022

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Littérature étrangère

La Courbe du chien

Courbes de poursuite. Géométrie : Une courbe décrite par un point qui se meut toujours directement vers ou d'un second point, qui lui-même est en mouvement selon une loi propre. Si l'on prend pour points deux individus, on peut imaginer les possibilités - d'amour, de nécessité, de désordre - qui naissent entre eux. Comment se parler entre frères que sépare tout ce qui les unit ? Mêmes souvenirs d'enfance, mêmes expériences de génération, même hypersensibilité, même échec matrimonial. L'un, avocat, vit sur la côte est ; l'autre, libraire, sur la côte ouest : c'est lui le narrateur. L'avocat a un caractère impossible et le libraire est dur à vivre ; entre eux, c'est presque une «tendre guerre». Ils se parlent en se servant de plusieurs langues, ce qui multiplie «en miroir» des formules toutes faites qui, à défaut de contenu, font au moins passer entre eux une émotion. Comment parler aux femmes qui, d'aimées, sont devenues ennemies ? C'est la guerre à mort, à croire que les femmes veulent saigner à blanc ceux qui étaient, hier encore, l'objet de leur tendresse. Là, il n'y a plus de parole du tout - seulement un miracle imprévisible surgissant des sphères insondables de la fantaisie féminine. Et ces personnages auxquels l'auteur, par pudeur, ne donne même pas de nom («il», «elle», ne sont-ils pas chacun de nous ?) courent l'un après l'autre pour se perdre au moment même où ils croient s'être rejoints. Tel ce chien qui décrit sur une plage certaines paraboles pour revenir fidèlement chaque fois à son maître : un mathématicien français du XIXe siècle a découvert la courbe de cette poursuite, dite encore «courbe du chien». La courbe de ce qu'il y a en nous d'indéfectible.

10/1986

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Policiers

L'arme à l'oeil

Le commissaire Loubet est entré dans une période de doutes. Un criminel sévit au Puy-en-Velay. Il a toujours une longueur d'avance sur les policiers et aucun lien ne semble relier les victimes. Au fil des indices et de ses déductions, le commissaire est confronté à une évidence incroyable et déconcertante : l'assassin est un proche. Rude tâche pour Loubet qui reste stoïque et efficace malgré une situation personnelle douloureuse. L'arme à l'œil permet au lecteur de retrouver, avec plaisir et sans larme, la personnalité attachante du commissaire Loubet.

10/2010

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CD K7 Littérature

L'arme à l'oeil

1944. Les Allemands s'attendent à un débarquement. Mais où ? Les Alliés ont édifié sur la côte, au nord de Londres, une formidable base où s'entassent, entre d'interminables rangées de baraquements, des chars, des avions, des canons - tout cela en toile peinte tendue sur du bois, ou en carton-pâte. Il s'agit de faire croire à Hitler que le débarquement se fera dans le Pas-de-Calais et non pas en Normandie. La supercherie a l'air de prendre. Mais qu'un agent ennemi découvre la vérité, et alors... Son nom de code est Die Nadel (l'Aiguille) car son arme préférée, c'est le stylet. Et il risque de découvrir le secret qui peut faire échouer toute l'opération...

08/2007

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Histoire antique

Les Gaulois à l'oeil nu

Réfractaires, insoumis, autochtones... les Gaulois occupent toujours une immense place dans l'imaginaire français. Depuis l'Antiquité, ces peuples soi-disant " nés de notre terre " sont parés de toutes les vertus ou raillés pour leur barbarie, victimes de toutes les caricatures. Mais qu'y a-t-il vraiment derrière Brennus, Vercingétorix ou même Astérix et Obélix ? Dans ce nouvel opus de la série " A l'oeil nu ", Dominique Garcia et Jeremy Perrodeau dépouillent les Gaulois de leurs oripeaux pour en dresser un portrait documenté, vivant et malicieux. Grâce à l'archéologie et à l'histoire, ils nous entraînent à travers les forêts défrichées, les sanctuaires et les cités, sur les traces de peuples captivants. Pasteurs, cultivateurs, orpailleurs, nos Gaulois sont aussi citadins, commerçants et artisans. Sur la " terre du couchant ", comme les Grecs la nommaient, ils vivent, échangent, créent avec tous les peuples de l'espace européen. Les découvertes des trente dernières années valent bien un nouveau tour de Gaule, le voici. De 15 à 95 ans, cette collection a pour but de transmettre les savoirs de manière simple et vivante. La recette : une directrice de collection enthousiaste, archéologue et auteur chez Gallimard, Anne Rose de Fontainieu ; un graphiste créatif qui a l'oeil et le bon, Cyril Cohen ; des chercheurs généreux qui font connaître leurs travaux au plus grand nombre ; un dessinateur inventif qui met en scène toute cette histoire. A venir, dans la même collection : La nature à l'oeil nu

05/2021

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Ecrits sur l'art

Pan ! dans l'oeil !.... Trente dans les coulisses de la peinture contemporaine 1930

Le XXe siècle n'a pas deux ans lorsque B. Weill inaugure en décembre 1901 sa première exposition 25, rue Victor-Massé au bas de Montmartre. Elle accueille tout ce que la peinture moderne compte aujourd'hui de grands noms avec le triste corollaire de ceux tombés dans l'injuste oubli. Les énumérer tous en ferait un dictionnaire, citons néanmoins : Braque, Chagall, Derain, Van Dongen, Dufresne, Dufy, Dulac, Friesz, Gleizes, Goerg, Gromaire, Kisling, Lacoste, Laprade, Laurencin, Léger, Lhote, Marcoussis, Marquet, Marval, Matisse, Metzinger, Modigliani, Pascin, Picasso, Redon, Renoir, D. Rivera, Rouault, le douanier Rousseau, Utrillo, Valadon, Valloton, Vlaminck, Zadkine... Tous ceux qui lui doivent d'avoir été exposés et parfois vendus - alors que les autres marchands souvent les ignoraient - ont une dette immense envers cette pionnière si enthousiaste pour les jeunes. Dans la grande foire naissante de la peinture, son ouvrage Pan ! ....Dans l' oeil transpire la farouche volonté de s'affirmer et de participer à sa manière à la renommée des artistes au début de leur carrière. Nombre de peintres femmes - et non des moindres - lui doivent leur précieux baptême dans la folle aventure qui s'annonce. Jamais réédité depuis 1933, les souvenirs de Berthe Weill, sont une source d'informations essentielles pour connaître, la vie artistique à Paris au début du siècle. Les chercheurs trouveront dans la présente édition la liste des expositions organisées par B. Weill.

08/2021

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Littérature française

Trois jours dans la vie de Paul Cézanne

L'oeil chafouin, le poil hirsute, Paul Cézanne crapahute par les collines, suant sous son melon, le dos courbé sous le poids du chevalet. Apparaît la bottine d'une femme gisant sur un talus, et c'est le drame. Trois jours dans la vie de Paul Cézanne suffisent à Mika Biermann pour faire sauter les écailles de peinture, gratter la trame, ajourer jusqu'à l'os le portraitiste de la Sainte-Victoire. Un vilain fait divers transformé en une odyssée de garrigue sur une mer de peinture, dans le sillage du peintre bourru, vaniteux et obsédé par des chimères grotesques qui n'engendrent pas la mélancolie. On en termine la lecture l'oeil fringant et les doigts maculés de couleurs fauves.

01/2020

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Littérature étrangère

A la courbe d'une passion

Tout commence par un fait divers. Un crime passionnel comme il y en a tant : par jalousie, un homme a tué la femme qu'il aime. Du fond d'un cachot, il prend la plume et raconte. A tâtons. De sa rencontre avec Peggy à l'issue fatale de leur relation amoureuse, son récit explore avec minutie ce qui a mené au meurtre. Chaque geste, chaque parole de travers, est passé au crible. On entre dans les méandres d'une conscience complexe, forgée par une société qui l'est tout autant. Avec sa violence, ses contrastes de richesse, sa corruption ambiante, la Colombie tient un rôle central dans la tragédie du narrateur. Dans ce pays plus qu'ailleurs, «aimer, c'est détruire.» Pour l'assassin de Peggy, mais aussi pour tous les personnages secondaires de ce roman polyphonique, qui tour à tour viennent dire leur malheur. Leur difficulté à trouver leur place dans la vie, leur désir d'échapper aux rôles qu'on veut leur imposer. Et surtout, leur incapacité à aimer comme ils l'entendent. «Il est trop facile de croire qu'on tue quelqu'un parce qu'on est instable, bipolaire ou bien parce qu'on vient d'un milieu modeste, peu cultivé, pas instruit du tout, comme dirait l'autre. Moi, je ne suis rien de tout ça. Certes, je suis né dans une nation pétrie de paradoxes. J'ai grandi empêtré dans un continent qui a engendré des dictateurs à la pelle. Là où le football, les feuilletons télévisés et la Religion - belle trinité - sont encore l'opium des pauvres toujours riches d'espérances... Là où la pensée est réservée à une élite. Là où le peuple vit dans une profonde misère culturelle, et où malgré tout on se dit heureux. Là où le pays appartient aux autres. Où personne n'a envie d'être patriote.»

04/2015

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Littérature Italienne

Temps courbe à Krems

A Trieste et dans ses environs, mais aussi dans le Piémont et au bord du Danube, un écrivain au sommet de son art déroule ici cinq histoires sur le thème de la vieillesse. Cet âge de la vie pourrait-il receler une forme de bonheur et de liberté secrète ? C'est un temps où l'horizon se resserre, mais où l'attention aux épiphanies des choses immédiates nous ouvre à un rapport différent au mouvement du monde. La vieillesse, aux yeux de Claudio Magris, est aussi un temps de retrait et de furtive dissidence face à la part de comédie sociale qui accompagne nombre d'entreprises humaines. Entrelaçant le dit et le non-dit, l'ambiguïté et l'ironie, les nouvelles de Temps courbe à Krems varient les éclairages sur la "guérilla de la vieillesse", une bataille infime mais de longue portée, toujours menée à bas bruit. L'autre grand thème du livre est celui du temps et de ses énigmes, de son mouvement qui conduit aussi bien vers la source que vers l'embouchure. Le recueil prend l'aspect d'un petit kaléidoscope déroulant cinq histoires d'une admirable richesse dans la perception des destins et la connaissance de l'humain.

02/2022