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Correspondance. Tome 6, De 1760 à 1762

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Pléiades

Correspondance. Tome 6, De 1760 à 1762

Voltaire (1694-1778) a donné son nom au XVIIIe siècle comme Louis XIV avait imposé le sien au siècle précédent. Il a révélé à l'Europe une royauté nouvelle, celle de l'esprit. Insatisfait de déployer le sien dans les formes traditionnelles de la tragédie et de l'épopée, il a mis toute son ironie au service des libertés et des Lumières dans les lettres qu'il a écrites par milliers, dans des pamphlets qui sont autant d'appels à l'opinion et dans des contes dont Candide reste le plus frappant. L'affaire Callas autorise à considérer comme le premier intellectuel moderne celui dont on a fait parfois le symbole de l'esprit français.

01/1981

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Pléiades

Correspondance. Tome 9, Juillet 1767-Septembre 1769

La Correspondance de Voltaire représente magnifiquement une période critique de l'histoire : façonnée jour après jour durant plus de soixante ans, elle nous donne une image fidèle de cette époque, dans. sa noblesse, sa grandeur et sa bassesse, et nous rend familiers de ses penseurs et de ses artistes, de ses rois et de ses hommes d'Etat, de ses percepteurs et de ses tripiers ; elle reflète diversement l'esprit, les sentiments, les faits et gestes d'un très grand homme. Chaque page fait valoir la faculté de pénétration, la poésie d'un génie. Et tous ces détails font de la correspondance de Voltaire le grand classique du genre épistolaire, et un chef-d'oeuvre de la littérature. "Les recueils épistolaires, quand ils sont longs, offrent les vicissitudes des âges : il n'y a peut-être rien de plus attachant que les longues correspondances de Voltaire, qui voit passer autour de lui un siècle presque entier. Lisez la première lettre, adressée en 1715 à la marquise de Mimeure, et le dernier billet écrit le 26 mai 1778, quatre jours avant la mort de l'auteur, au comte de Tally-Tolendal ; réfléchissez sur tout ce qui a passé dans cette période de soixante-trois années. Voyez défiler la procession des morts [...]. L'illustre vieillard, s'enfonçant dans ses années, cesse d'être en rapport, excepté par la gloire, avec les générations qui s'élèvent ; il leur parle encore du désert de Ferney, mais il n'a plus que sa voix au milieu d'elles [...]. Le roi de Prusse, l'impératrice de Russie, toutes les grandeurs, toutes les célébrités de la terre reçoivent à genoux, comme un brevet d'immortalité, quelques mots de l'écrivain qui vit mourir Louis XIV, tomber Louis XV et régner Louis XVI et qui, placé entre le grand roi et le roi martyr, est à lui seul toute l'histoire de France de son temps", Chateaubriand, Vie de Rancé.

09/1985

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Pléiades

Correspondance. Tome 8, Avril 1765-juin 1767

Voltaire (1694-1778) a donné son nom au XVIIIe siècle comme Louis XIV avait imposé le sien au siècle précédent. Il a révélé à l'Europe une royauté nouvelle, celle de l'esprit. Insatisfait de déployer le sien dans les formes traditionnelles de la tragédie et de l'épopée, il a mis toute son ironie au service des libertés et des Lumières dans les lettres qu'il a écrites par milliers, dans des pamphlets qui sont autant d'appels à l'opinion et dans des contes dont Candide reste le plus frappant. L'affaire Callas autorise à considérer comme le premier intellectuel moderne celui dont on a fait parfois le symbole de l'esprit français.

04/1983

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Pléiades

Correspondance. Tome 7, Janvier 1763 - Mars 1765

La Correspondance de Voltaire représente magnifiquement une période critique de l'histoire : façonnée jour après jour durant plus de soixante ans, elle nous donne une image fidèle de cette époque, dans. sa noblesse, sa grandeur et sa bassesse, et nous rend familiers de ses penseurs et de ses artistes, de ses rois et de ses hommes d'Etat, de ses percepteurs et de ses tripiers ; elle reflète diversement l'esprit, les sentiments, les faits et gestes d'un très grand homme. Chaque page fait valoir la faculté de pénétration, la poésie d'un génie. Et tous ces détails font de la correspondance de Voltaire le grand classique du genre épistolaire, et un chef-d'oeuvre de la littérature. "Les recueils épistolaires, quand ils sont longs, offrent les vicissitudes des âges : il n'y a peut-être rien de plus attachant que les longues correspondances de Voltaire, qui voit passer autour de lui un siècle presque entier. Lisez la première lettre, adressée en 1715 à la marquise de Mimeure, et le dernier billet écrit le 26 mai 1778, quatre jours avant la mort de l'auteur, au comte de Tally-Tolendal ; réfléchissez sur tout ce qui a passé dans cette période de soixante-trois années. Voyez défiler la procession des morts [... ]. L'illustre vieillard, s'enfonçant dans ses années, cesse d'être en rapport, excepté par la gloire, avec les générations qui s'élèvent ; il leur parle encore du désert de Ferney, mais il n'a plus que sa voix au milieu d'elles [... ]. Le roi de Prusse, l'impératrice de Russie, toutes les grandeurs, toutes les célébrités de la terre reçoivent à genoux, comme un brevet d'immortalité, quelques mots de l'écrivain qui vit mourir Louis XIV, tomber Louis XV et régner Louis XVI et qui, placé entre le grand roi et le roi martyr, est à lui seul toute l'histoire de France de son temps". Chateaubriand, Vie de Rancé.

02/1982

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Littérature anglo-saxonne

Amours à Londres. Journal 1762-1763

Voici peut-être le plus pittoresque, le plus vivant journal intime qu'on ait jamais écrit. Il a été tenu au cours des années 1761-1762, alors que Boswell, âgé de trente-deux ans, découvrait la vie de Londres. Fils d'un lord écossais, bien introduit dans la société, il fréquentait les meilleurs salons de la ville. Tout ce qu'il a vu là et dans des milieux sociaux bien différents, il le note chaque jour, plantant ainsi le décor du roman de sa vie. Boswell, avec une désarmante franchise, conte toutes ses aventures. Et d'abord les amoureuses : sa liaison romantique et burlesque avec l'actrice Louisa. D'un tempérament ardent, Boswell ne se limitait pas à la fréquentation de cette "femme adorable" : il profitait des facilités offertes par les rues de Londres avec une liberté qui nous permet de connaître certains aspects bien curieux de la vie de plaisir au XVIIIe siècle. Les tableaux qu'il brosse ici, ses entretiens avec les plus célèbres écrivains et artistes du temps révèlent, au même titre que ses peintures de la vie mondaine, avec quelle chaleureuse ardeur il accueillait tout de la vie. On aimera ce livre parce qu'il est toujours intelligent et qu'un véritable génie littéraire s'y manifeste illuminé par la gaîté de la jeunesse.

02/2021

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Correspondance

Correspondance générale de La Beaumelle (1726-1773). Tome 16, janvier 1767-août 1769

Après la réhabilitation de Jean Calas, La Beaumelle travaille, malgré ses ennuis de santé, à ses traductions de Tacite et des Odes d'Horace, à une Vie de Maupertuis, à celle de Henri IV et à mettre en dialogue la controverse entre Bossuet et le pasteur Jean Claude. En juin 1767 parviennent à Mazères une Lettre imprimée au public et un "Mémoire pour être mis à la tête de la nouvelle édition qu'on prépare du Siécle de Louis XIV", où Voltaire dénonce La Beaumelle comme prédicant et criminel de lèse-majesté. David Lavaysse et son fils Gaubert tentent en vain d'obtenir de Voltaire une rétractation. La Beaumelle projette d'aller à l'étranger éditer les Ouvres de Voltaire avec des notes où il pourrait repousser ces anciennes et nouvelles calomnies. Familier à Toulouse de la famille Du Barry, il suit l'ascension de la nouvelle maîtresse du roi. Sa mauvaise santé et la naissance de sa fille le retiennent d'aller à Paris pour essayer de tirer profit de ces circonstances favorables.

08/2021

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Pléiades

CORRESPONDANCE. Tome 10, Octobre 1769-Juin 1772

La Correspondance de Voltaire représente magnifiquement une période critique de l'histoire : façonnée jour après jour durant plus de soixante ans, elle nous donne une image fidèle de cette époque, dans. sa noblesse, sa grandeur et sa bassesse, et nous rend familiers de ses penseurs et de ses artistes, de ses rois et de ses hommes d'Etat, de ses percepteurs et de ses tripiers ; elle reflète diversement l'esprit, les sentiments, les faits et gestes d'un très grand homme. Chaque page fait valoir la faculté de pénétration, la poésie d'un génie. Et tous ces détails font de la correspondance de Voltaire le grand classique du genre épistolaire, et un chef-d'oeuvre de la littérature. "Les recueils épistolaires, quand ils sont longs, offrent les vicissitudes des âges : il n'y a peut-être rien de plus attachant que les longues correspondances de Voltaire, qui voit passer autour de lui un siècle presque entier. Lisez la première lettre, adressée en 1715 à la marquise de Mimeure, et le dernier billet écrit le 26 mai 1778, quatre jours avant la mort de l'auteur, au comte de Tally-Tolendal ; réfléchissez sur tout ce qui a passé dans cette période de soixante-trois années. Voyez défiler la procession des morts [... ]. L'illustre vieillard, s'enfonçant dans ses années, cesse d'être en rapport, excepté par la gloire, avec les générations qui s'élèvent ; il leur parle encore du désert de Ferney, mais il n'a plus que sa voix au milieu d'elles [... ]. Le roi de Prusse, l'impératrice de Russie, toutes les grandeurs, toutes les célébrités de la terre reçoivent à genoux, comme un brevet d'immortalité, quelques mots de l'écrivain qui vit mourir Louis XIV, tomber Louis XV et régner Louis XVI et qui, placé entre le grand roi et le roi martyr, est à lui seul toute l'histoire de France de son temps". Chateaubriand, Vie de Rancé.

01/1986

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Pléiades

Correspondance. Tome V (1758-1760)

Voltaire (1694-1778) a donné son nom au XVIIIe siècle comme Louis XIV avait imposé le sien au siècle précédent. Il a révélé à l'Europe une royauté nouvelle, celle de l'esprit. Insatisfait de déployer le sien dans les formes traditionnelles de la tragédie et de l'épopée, il a mis toute son ironie au service des libertés et des Lumières dans les lettres qu'il a écrites par milliers, dans des pamphlets qui sont autant d'appels à l'opinion et dans des contes dont Candide reste le plus frappant. L'affaire Callas autorise à considérer comme le premier intellectuel moderne celui dont on a fait parfois le symbole de l'esprit français.

01/1980

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Correspondance

Correspondance avec loppin de gemeaux (1767-1782)

Cet ouvrage n'a pas pour but de proposer une nouvelle interprétation des contes de Marie-Magdelaine de Lubert, mais de fournir sur elle des renseignements biographiques et bibliographiques qui permettront à ses lecteurs de la replacer dans son cadre historique. La première partie, préparée par Marie-Thérèse Inguenaud, est une édition critique de la correspondance qu'elle a entretenue avec Loppin de Gemeaux entre 1767 et 1782. Dans la deuxième partie, Blandine Gonssollin propose une édition critique de trois réécritures de Mlle de Lubert : La Tyrannie des fées détruite, ou l'Origine de la machine de Marli (1756), la Suite et conclusion du Roman comique de Scarron (1771) et l'adaptation en prose de "Peau d'âne" (1781). Dans la troisième partie, David Smith présente la bibliographie des oeuvres de Mlle de Lubert, la plus exhaustive qui existe actuellement.

02/2022

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Correspondance

Correspondance générale de La Beaumelle (1726-1773). Tome 17, Septembre 1769-1er août 1772

La Beaumelle a fini par se décider à gagner Paris pour profiter de l'entregent de Chon Du Barry. Il espère y publier enfin sa traduction de Tacite, sa Vie de Maupertuis, une édition commentée de La Henriade, et obtenir une charge lucrative. Il est bientôt chargé officieusement de constituer la bibliothèque de la comtesse Du Barry. Il est en relation avec le duc de Richelieu, le duc de La Vrillière, les ministres et la maîtresse du roi. La Lettre de M. de La Beaumelle à Messieurs Philibert et Chirol qu'il publie dans l'Année littéraire est le signe qu'il songe à entrer à l'Académie française, couronnement qui inquiète Voltaire. Son état de santé qui va en empirant, et sa dépendance envers Anne de Faverolles, qui le loge et s'est prise de passion pour lui, sans compter les restrictions budgétaires, lui permettront d'obtenir seulement le titre d'homme de lettres attaché à la Bibliothèque du roi. Il quitte Paris pour Mazères où sa femme veut revenir pour accoucher de leur second enfant.

11/2022

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 16, Salon de 1767 ; Salon de 1769

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

04/1990

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Romans historiques

Les domestiques de Berthier Tome 1 : Premieres amours. 1766-1767

Un roman d'époque à la saveur de Dowton Abbey ! Quelles amours, quelles ambitions, quels rêves hantent les habitants de Berthier depuis l'arrivée du nouveau seigneur, le richissime James Cuthbert ? Une jeune femme du nom de Julia Scott remplit la charge de dame de compagnie auprès de la seigneuresse lady Catherine. Elevée dans un orphelinat de Boston, Julia n'a jamais vu un jeune homme poser les yeux sur elle. Sa rencontre avec Henry Cairns, le frère aîné de Mrs. Cuthbert, déclenchera en elle un flot de passions pour cet homme qu'elle compte bien ne partager avec aucune rivale. Arrive Mathilde, une fille des Iles venue prêter main-forte à Adèle, la cuisinière. Campagnarde illettrée, mais vaillante et débrouillarde, elle s'attire aussitôt les sarcasmes de la vindicative et arrogante Julia. Surtout lorsque celle-ci, avec la rage qui la consume, voit trop bien que le regard d'Henry s'arrête sur la belle et jeune Canadienne. Les foudres de Julia arriveront-elles à atteindre et détruire les premières amours qui embrasent le coeur d'Henry et de Mathilde ?

10/2020

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Généralités

Voyage d'un françois en Italie, 1765-1766. Tome 4

Voyage d'un françois en Italie, fait dans les années 1765 et 1766. Tome 4 / , contenant l'histoire & les anecdotes les plus singulières de l'Italie, & sa description, les moeurs, les usages... Date de l'édition originale : 1769 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2021

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Histoire internationale

Les aventures de Jean-Baptiste Chevalier dans l'Inde orientale (1752-1765). Mémoire historique et Jornal de voyage à Assem

"Ce n'est ni un sentiment de vanité ni aucune vue d'intérêt qui me met la plume à la main ; j'atteste avec vérité que jamais je n'aurois songé à écrire ce mémoire si je ne l'eusse cru nécessaire à ma deffense contre les ennemis que l'envie et la jalousie m'ont créé, et contre les accusations qu'ils ont pu porter contre moi... " Jean-Baptiste Chevalier Table des matières Introduction Abréviations I. Mémoires historique depuis mon arrivée aux Indes en 1752 jusqu'à ce jour A. Le voyage en Asam (avril 1755-mai 1757) B. Pérégrinations dans le Bengale en compagnie de Courtin (juin 1757-avril 1758) C. Expédition contre la principauté de Bijni (décembre 1760-février 1761) D. Voyage au Tibet (novembre 1761-mars 1762) E. Voyage dans l'Hindusthan (avril-novembre 1763) F. Voyage à la côte de Mergui (avril-novembre 1765) G. Affaires de la compagnie II. Journal de mon voyage à Assem avec quelques observations sur le commerce dans ces endroits et de ceux que l'on rencontre sur la routte A. De Dhaka à la frontière de l'Asam (14 juin-24 novembre 1755) B. Asam (24 novembre 1755-14 mai 1756) Bibliographie Index-glossaire Table des cartes

01/1984

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Récits de voyage

La mort en Arabie. Une expédition danoise 1761-1767

Janvier 1761 : cinq Européens s'embarquent de Copenhague pour Constantinople. De là, ils gagnent Alexandrie et Suez, puis traversent la mer Rouge. Leur but ultime : un pays inviolé - le Yémen, qu'à l'époque on appelle encore l'Arabie Heureuse. Tel est le point de départ d'une aventure aux multiples péripéties scientifiques et dramatiques. Deux siècles plus tard, se guidant sur les documents laissés par les membres de l'expédition, Thorkild Hansen suit leurs traces. Et il écrit un immense récit de quête, d'espérance et de mort, qui s'impose aussitôt, au Danemark, puis à travers l'Europe, comme un chef-d'œuvre.

03/1994

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Histoire de France

Journal d'un avocat de Paris. Tome 16, La perte du Canada (1760-1761)

On a appris pour mauvaise nouvelle que, dans le mois de septembre, nous avons entièrement perdu le Canada. Les Anglais sont en possession de Québec, de la ville de Montréal et de tout le pays, et toutes les troupes françaises ont été embarquées dans des bâtiments anglais pour les ramener dans les ports de France, à condition, suivant une très longue et grande capitulation, de ne pas servir de la présente guerre. Voilà un triste échec pour le commerce et pour la difficulté des conditions de la paix.

06/2012

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Histoire de France

Correspondance conjugale 1760-1782. Une intimité aristocratique à la veille de la Révolution, 2 volumes

La correspondance des époux Voyer d'Argenson offre un témoignage rare d'affection conjugale manifestée dans le cadre d'une union arrangée. La marquise de Voyer, née de Mailly d'Haucourt, descendante des Colbert et des Arnauld de Pomponne, est la principale plume de cet échange. Souvent séparée de son époux, c'est plusieurs fois par semaine qu'elle lui écrit. Ses lettres partent de l'hôtel de la Chancellerie d'Orléans, situé dans l'enceinte du Palais-Royal à Paris, pour les confins du Poitou et de la Touraine, où elles sont reçues au château des Ormes. Elles deviennent le lieu privilégié de l'intimité conjugale et familiale, et des discussions politiques et philosophiques qui occupent les épistoliers. Le marquis de Voyer, fils du comte d'Argenson, ministre disgracié, est emblématique de cette noblesse progressiste tenue à distance par le système monarchique alors à son crépuscule. Valeureux militaire, agent de renseignements, amateur d'art, bibliophile, entrepreneur acquis aux nouvelles idées, la belle carrière qu'il réalise est néanmoins contrariée par le caractère frondeur qui lui reste associé. Proche de la société du duc de Choiseul et de celle du duc de Chartres, le couple Voyer d'Argenson illustre la position adoptée par les élites face à un système en faillite, à la jonction des règnes de Louis XV et de Louis XVI. Mme de Voyer, à la fois épouse dévouée et femme de tête, s'emploie à faire avancer la carrière de son mari auprès des ministres. Ses lettres témoignent du rôle actif des femmes dans le projet familial, de leur place dans les jeux d'influence, et de l'évolution des représentations individuelles. Membre de l'Académie des Arcades, société de lettrés qui puise son inspiration dans l'Antiquité, Mme de Voyer se plonge avec passion dans l'étude des mathématiques, de la chimie, et de l'anatomie, illustrant l'émancipation intellectuelle et sociale à laquelle aspirent les femmes à la fin du XVIIIe siècle.

08/2019

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Histoire de France

Lettres à l'archiduchesse Marie-Christine 1760-1763. "Je meurs d'amour pour toi..."

Petite-fille de Louis XV, Isabelle de Bourbon-Parme épouse en 1760 le futur empereur Joseph II. Femme exceptionnelle, qui appartient au club très fermé des princesses philosophes, elle séduit la cour de Vienne et tombe éperdument amoureuse de sa belle-soeur, l'archiduchesse Marie-Christine. Ses lettres et billets révèlent un caractère, des sentiments, une intelligence hors du commun. Elle meurt à 22 ans.

09/2010

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Anthologies

Oeuvres complètes. Tome 16 B, 1767-1770

Les textes proposés dans ce volume, rédigés entre juin 1767 et 1771, rendent compte de la diversité du foisonnement intellectuel de cette période charnière, avec des textes aussi importants que les Considérations sur le gouvernement de Pologne ou les Lettres adressées à Franquières et à Saint-Germain.

03/2021

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Critique littéraire

Voltaire - Catherine II. Correspondance 1763-1778

A la veille de la Révolution, grâce au culot de Beaumarchais et malgré les protestations de l'impératrice, la correspondance entre Voltaire et Catherine II est livrée au public. Ces lettres narrent une histoire d'amour platonique qui prend forme de dialogue philosophique. Fidèle à son culte des grands hommes, Voltaire sacralise l'impératrice. Celle-ci rejette le rôle de déesse pour celui de disciple ardente du patriarche. Le plaisir narcissique réciproque favorise un enjeu vital : mettre la philosophie au pouvoir. Après ses échecs cuisants de Versailles et de Berlin, Voltaire prend sa revanche avec Saint-Pétersbourg. Ce succès doit incarner la victoire des Lumières, prouver l'efficacité de sa doctrine. Le sage met sa plume au service de la Russie, sans dédaigner les gages. En le couvrant de présents, Catherine II reçoit en échange un don inestimable : la réputation de protectrice des Lumières. Comme toute histoire d'amour, cette correspondance passe de la séduction au bonheur parfait, puis au refroidissement. Le rythme des échanges, longtemps hebdomadaire, fléchit. L'excitation provoquée par les victoires russes contre les Turcs retombe après la paix. Voltaire, qui n'a jamais pu faire le voyage en Russie, tant rêvé, perd alors son rôle de correspondant impérial privilégié. Mais il demeurera, même après sa mort, le guide spirituel de la tsarine. Cette édition d'une des grandes correspondances du XVIIIe siècle est présentée dans un texte modernisé, avec un nouvel appareil critique et des annexes épistolaires inédites.

12/2006

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Russie

L'éloge du sang-froid. Correspondance (1762-1796)

Surnommée la Sémiramis du Nord, d'une intelligence vive et d'un tempérament hors du commun, la tsarine Catherine II, dont le règne fut l'un des plus remarquables de l'histoire de la Russie, contribua à faire de son empire une puissance prépondérante en Europe. La correspondance de celle qui fut l'amie de Diderot, de Voltaire et de d'Alembert, montre un goût du plaisir raffiné, un vrai talent d'écrivain et une curiosité intellectuelle dignes du siècle des Lumières. Ces lettres choisies, qui relèvent souvent du journal intime, en témoignent avec éclat.

11/2023

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Sciences historiques

Ragguagli dell'Isola di Corsica. Echos de l'Ile de Corse, Première époque 1760-1768

Les Ragguagli sont, pour l'essentiel, l'oeuvre du gazzettiere Carlo Rostini rentré en Corse à l'été 1760 pour réaliser un des projets qui tient le plus à coeur à Pascal Paoli : donner à la nation corse entrée en Révolution trente ans auparavant un journal officiel, qui rapporte les faits et gestes du Général et des siens connus au jour le jour. Outil de propagande, les Ragguagli ne s'embarrassent pas trop de vraisemblance. Les Corses, même lorsqu'ils ne gagnent pas, auraient mérité de gagner. Ils demeurent néanmoins une source d'information essentielle pour suivre tous les événements de la guerre qui oppose les Corses aux Génois et à leurs alliés, dont certains sont recrutés dans les rangs corses. Toutes les créations du régime paoliste sont mises en valeur : l'armée, la marine, la monnaie, l'université. Et l'ensemble donne une cohérence à une période pourtant troublée avec l'épisode matriste, la lutte contre Gênes - avec deux temps forts, la défense de Furiani et la prise de Capraia - et bientôt l'installation des troupes françaises dans les présides. Réunir une telle collection était une gageure. La plupart des collections publiques ne possèdent que quelques numéros de cette publication rarissime. François Flori et l'abbé Doazan ont réussi à constituer une collection idéale de 65 des peut-être 68 numéros parus. Il restait à Carlo Bitossi et Antoine-Marie Graziani à présenter une édition scientifique au public, où le texte des Ragguagli est confronté à la correspondance de Pascal Paoli et à la documentation d'archives, et à en offrir une traduction française.

03/2010

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Critique littéraire

Correspondance de la famille de Chazal 1767-1879

"A l'île Maurice, il y a deux types de gens : les Mauriciens et les Chazal". Tout est dit dans cette sentence qui, dit-on, a cours aussi à Paris. Les Chazal sont à part, toujours à contre-courant, toujours là où on les attend le moins. Peu de familles peuvent se prévaloir d'avoir enfanté des caractères aussi forts, des tempéraments de feu capables de toutes les audaces. La Correspondance rend compte de ces destins, à la fois ordinaires et exceptionnels, d'un milieu, la noblesse, d'une aspiration sans cesse en mouvement vers le progrès : les Chazal sont résolument des modernes même s'ils cultivent volontiers la tradition. La figure de Malcolm de Chazal, le mage de l'île Maurice, incarne bien cette propension familiale à vouloir déchirer des habits traditionnels trop étroits pour ceux qui les portent. Malcolm le flamboyant n'est finalement qu'un rameau parmi d'autres de cette luxuriante maison. Il cache par son aura bien d'autres excentriques : Pierre, le juge charitable de la cour des aides, François, le Rose-Croix alchimiste, Toussaint, le novateur, Charles, le royaliste, Edmond, le réformateur apostat, Evenor, l'aventurier de Madagascar, Lucien, le médecin au grand coeur. Comme il y a un esprit Mortemart, il existe un esprit Chazal que les initiés appellent "le moutouc-Chazal". Etre Chazal, c'est en effet accepter de ne pas être comme tout le monde, d'être parfois incompris, d'être en permanence en avance sur son temps. En un mot, être moderne. La correspondance, véritable roman épistolaire, permet en outre de comprendre par l'exemple une époque, une classe sociale, une aventure humaine - celle de la colonisation - l'histoire même de la France et de l'île Maurice. A travers les personnes dont on suit la trajectoire, à travers la somme des destins individuels, les naissances, les mariages, les héritages, les drames, elle met en lumière les grandes scansions d'une aventure collective : l'Ancien régime, la Révolution française, le développement et la valorisation des terres coloniales, les débuts de l'aventure industrielle sucrière.

04/2014

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Histoire de France

Le Camp de Metz. Tome 1, Souvenirs : 1769-1790

Pendant la nuit et la matinée du lendemain de nombreuses patrouilles furent employées à ramasser les soldats rebelles, qui étaient encore cachés dans les maisons et que les bourgeois, soit par crainte ou par indignation, en faisaient sortir. Cependant, beaucoup de ces soldats trouvèrent moyen de se sauver, à la faveur du déguisement que leur fournirent les gens du petit peuple ou de la populace qui les recelaient, et qui avaient fait cause commune avec eux ; de sorte que le nombre des prisonniers que l'on fit, tant pendant l'action qu'après, ne s'éleva qu'a environ 600, dont 113 du régiment de Châteauvieux. Ceux-ci furent jugés, conformément au droit des corps suisses : un fut condamné à être rompu, 22 à être pendus, 30 aux galères pour trente ans et 60 renvoyés à leur corps pour un plus ample informé. La sentence reçut aussitôt son exécution... ; deux ans après, ceux de ces rebelles qui subissaient aux galères leur juste châtiment en furent retirés, pour recevoir à Paris, de l'Assemblée législative, les honneurs du triomphe...

10/2012

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Petits classiques parascolaire

Micromégas (1752) ; Jeannot et Colin (1764)

Désireux de connaître la vérité, Micromégas, géant originaire de Sirius, et son compagnon rencontré sur Saturne, parcourent l'espace. Un jour, ils échouent sur la Terre, où ils découvrent l'espèce humaine. Ces petits êtres leur paraissent bien prétentieux... A travers le conte plaisant des aventures des deux géants, Voltaire nous délivre une leçon de relativité et de tolérance.L'édition Classiques & Cie collègeSoigneusement annoté, le texte des deux contes est associé à un dossier illustré, qui comprend :- un guide de lecture, avec des repères, un parcours de l'oeuvre en 7 étapes, un groupement de documents sur le thème de l'exotisme oriental,- une enquête documentaire : "L'astronomie au XVIIIe siècle".

11/2011

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Philosophie

La dispute du fatalisme en France 1730-1760

La dispute du fatalisme en France, fruit d'une recherche de doctorat, reconstruit historiquement la dispute sur le fatalisme engendrée par la publication de l'Essay on Man d'Alexander Pope en France entre 1730 et 1760. Traduit pour la première fois en 1736, ce poème fut à l'origine d'un vaste et passionnant débat philosophique et religieux impliquant le milieu de l'apologétique française et de célèbres représentants de la culture anglophile en France (Silhouette, Du Resnel, Serré de Rieux). Refusé par les défenseurs de la foi chrétienne, jansénistes et catholiques, accueilli par les Philosophes (Voltaire, Rousseau, mais aussi Morelly, Robinet) comme le champion de la religion naturelle traduite en vers, Pope sut catalyser, autour de son portrait de poète, philosophe et visionnaire, les anxiétés et les espoirs d'une génération intellectuelle à la recherche d'une religion délivrée de tout ritualisme et de la superstition. De plus, son poème engendra des débats acharnés au sujet de nombre de thèmes, tels la liberté humaine face au déterminisme cosmique, le sens du mal dans un monde gouverné par une harmonie omniprésente, la condition de l'homme suspendu entre le tout et le néant, dans la nécessité immuable de la chaîne des êtres. Optimisme-pessimisme, liberté-nécessité, mal particulier-bien universel sont les binômes qui reviennent comme des fils rouges d'une dispute qui à presque trois siècles de distance ne cesse d'interroger les consciences.

12/2004

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Littérature française (poches)

L'ingénu. suivi de La Bastille. Épître à Uranie. Entretiens d'un sauvage et d'un bachelier. Relation de la mort du chevalier de La Barre. et d'extraits de la Correspondance, 1762-1767

Un jeune Huron d'ascendance bretonne débarque à Saint-Malo en 1689. Il découvre un coin de province française, retrouve une famille, reçoit le baptême, s'illustre par un fait d'armes contre les Anglais et pour finir tombe amoureux de la belle et dévote Melle de Saint-Yves. Pour obtenir sa main, il doit revenir de la cour avec un brevet d'officier. Il gagne donc Versailles. Mais ses éclats naïfs le conduisent à la Bastille. Car les mésaventures de l'Ingénu - étymologiquement " l'homme libre " - n'illustrent pas seulement les déboires de la loi naturelle au royaume des superstitions. Elles font de ce nouveau Candide le symbole des innocents persécutés. Mais ce conte satirique, où Voltaire pourfend avec allégresse ses ennemis de prédilection - l'Infâme et la canaille, la tartuflerie et l'arbitraire -, ménage à ses lecteurs un retournement inattendu et, malicieusement, s'achève sur un mode presque parodique, en roman sentimental. " C'est un phénomène unique ", s'exclama Grimm, " qu'un septuagénaire écrivant avec cette grâce, ce feu, ce charme et cette prodigieuse facilité ! ". On trouvera dans ce volume des textes de circonstance qui éclairent la genèse et le sens de l'œuvre : La Bastille, poème (1717), l'Epitre à Uranie (1722), les Entretiens d'un sauvage et d'un bachelier (1761), la Relation de la mort du Chevalier de La Barre (1766) et des extraits de la Correspondance (1762-1767).

09/2006

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Economie

Finances et politique au siècle des Lumières. Le ministère L'Averdy, 1763-1768

La nomination, à la fin de l'année 1763, d'un magistrat du parlement de Paris au contrôle général des finances eut les caractères d'une petite révolution. Effrayés de voir " le loup entrer dans la bergerie ", les commis des bureaux ministériels furent consternés à la nouvelle du choix de L'Averdy. N'était-il pas à redouter que cet homme de 39 ans, qui venait de supprimer l'ordre des jésuites en France et de négocier avec le gouvernement le principe d'une participation des parlements à la politique générale, ne diminuât encore l'autorité du roi et de ses ministres ? Le nouveau contrôleur général n'allait-il pas donner le dernier coup de poing à une monarchie au bord de la banqueroute et dont les principes traditionnels étaient remis en cause par les parlements, les économistes, les philosophes et les pamphlétaires ? Ces craintes, qui allaient justifier huit ans plus tard le coup de force du chancelier Maupeou contre les parlements, étaient illusoires. Si L'Averdy fut appelé au ministère par Louis XV, c'était pour que le nouveau venu fasse usage de son crédit auprès des cours de justice et apporte ainsi à l'Etat royal les moyens d'entreprendre une série de réformes difficiles que demandaient depuis longtemps les experts du gouvernement, que réclamait l'opinion publique et que la déroute de la guerre de Sept Ans invitait à ne plus différer. Ce livre se propose d'étudier, à travers l'action et la pensée d'un magistrat devenu ministre, les conflits que suscitèrent, entre la fin de la guerre de succession d'Autriche (1749) et la banqueroute de l'abbé Terray (1770), la question de la modernisation des structures économiques et politiques de la monarchie absolue.

12/1999

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 18, Arts et lettres (1767-1770)

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

10/1984

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Littérature française

Une liaison dangereuse. Correspondance avec Constant d'Hermenches (1760-1776)

Au départ, rien, semble-t-il, ne pouvait rapprocher Belle de Zuylen (Isabelle de Charrière, 1740-1784) et Constant d'Hermenches (1722-1785). Un étranger de trente-sept ans, marié et père de famille, un officier libertin aimant jusqu'à l'excès - de son propre aveu - le jeu, la chasse, les soupers fins et les femmes, n'avait pas beaucoup de points communs avec cette Hollandaise de grande naissance, âgée de vingt ans et soumise à la stricte surveillance de ses parents. Une rencontre en principe sans lendemain : entre eux le mariage était impossible et toute liaison risquait de déclencher un scandale. Mais une fascination réciproque les unit. Dès le premier soir, ils étaient " amis pour la vie ". Et malgré leurs trop rares rencontres, ils ont toujours vécu à l'unisson. Ces deux fortes personnalités se sentaient si étrangères à leur milieu qu'elles prenaient volontiers une distance ironique vis-à-vis d'un monde conventionnel et figé. Ces deux êtres épris de liberté se cabraient souvent contre toute forme de contrainte. Ils ne pouvaient accepter les obligations de la vie militaire ou de la condition féminine. Ces deux intelligences aiguës considéraient l'art et l'étude comme les seuls remèdes à l'ennui qui rongeait la société aristocratique. Musiciens, poètes, acteurs, écrivains, ils partageaient la même culture et s'exprimaient dans la même langue : le français. Pendant seize ans, ils ont échangé plus de deux cent cinquante lettres : cris du cœur, libres confidences, chroniques aigres-douces de la vie quotidienne. Présence passionnée dans une absence perpétuelle, cette correspondance est parvenue presque intacte jusqu'à nous, car ils la conservaient précieusement, comme s'ils avaient su qu'elle présenterait, pour le lecteur du XXe siècle, le charme d'un roman vrai.

07/1991